Succomber à la tentation
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-05-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Succomber à la tentation
Marie, ma brune épouse depuis six ans, vient de fêter ses 26 ans. J’ai deux ans de plus qu’elle. Nous avons un ami commun, Aloïs, un lointain cousin de Marie. C’est un solide gaillard de trente ans, logé dans un foyer de célibataires où il a décroché un emploi de femme de service à mi-temps pour Marie. Il est engagé depuis peu sur la voie du mariage avec une fille unique de 24 ans, héritière d’un grand domaine agricole.
Souvent il nous rend visite. Il m’a donné des coups de main lors de la construction de notre pavillon. Il aime raconter à Marie le développement de son idylle. Marie me rapporte fidèlement ses propos et je connais beaucoup de détails de la vie de cette inconnue. Elle habite à 130 kilomètres, je ne l’ai jamais rencontrée, mais je sais quel jour la bonne catholique a enfin concédé à son fiancé les prérogatives d’un mari, à travers quelles tribulations la jeune vierge a été déflorée par un membre de gros diamètre. Marie tient de la même source des renseignements sur le tour de poitrine de la jeune paysanne, la couleur de ses poils, la force de son coup de rein, ou sur ses refus de souffrir avant le dépucelage et l‘enthousiasme qui a succédé à la défloration, les promesses d’autres rencontres, l’apprentissage étonné de la pipe. Je sais encore que cette demoiselle Lucie a sous le sein gauche une tache de naissance et un grain de beauté curieusement installé sur la lèvre gauche de la vulve. J’ai aussi une appréciation sur l’odeur de son sexe.
Je trouve osé de la part d’Aloïs d’étaler certains détails intimes de sa fiancée mais aussi d’évoquer devant ma femme sa façon d’utiliser son « membre de gros diamètre ». Jamais je n’oserais parler de ma verge à la femme d’un ami ! Mais connaissant Aloïs, il faut s’attendre à des surprises. Quand je vais au match de première division, il m’accompagne jusqu’aux portes du stade. De là il part chez les prostituées.
Un soir j’ai jugé nécessaire d’avertir Marie. Puisqu’elle recevait volontiers les confidences d’Alois, elle devrait le mettre en garde contre les dangers de maladies courus lors de rapports rémunérés. Aloïs écouterait mieux les conseils d’une femme que les miens. Marie prit sa mission à cœur et me rendit compte :
-Je l’ai envoyé se faire prescrire une analyse de sang. Il pourrait contaminer Lucie. Quel crétin. Ah ! Les hommes !
Elle était outrée. Pour la calmer, je fus ce soir-là plus tendre encore. Au début de notre vie commune j’avais décoincé Marie. Or depuis quelques mois je la trouvais plus ouverte, plus portée sur le sexe. Les confidences parfois crues de son cousin avaient un effet bénéfique pour notre couple. Elle prenait maintenant fréquemment l’initiative de rapports sexuels. Elle se plantait sur moi, me fixait dans les yeux et battait de la croupe. Mes mains et mes bras à sa demande serraient contre moi, à l’étouffer, tout le haut de son corps. Des genoux elle rectifiait la position et frappait nos sexes l’un dans l’autre avec vigueur. Sa métamorphose en grande amoureuse faisait ma joie.
Par hasard dans notre courrier j’ai trouvé les résultats d’une analyse de sang de Marie, portant une mention spéciale « VIH négatif ». J’ai refermé l’enveloppe et attendu en vain : Marie n’a pas abordé le sujet. Me soupçonnait-elle d’imiter Aloïs et de la mettre en danger ? Le résultat me disculpait. Je me tus. J’avais refusé de suivre Aloïs dans ses expéditions chez les filles. Je m’en portais bien !
Quinze jours plus tard, je passe au foyer pour emmener Aloïs au match, selon le code établi. Il voit approcher la date de son mariage et demain doit se rendre chez Lucie: il préfère se coucher afin de partir tôt. En route, soudain je me souviens que j’ai oublié à la maison mon abonnement au stade. Demi-tour. Devant ma maison, la coccinelle du couche-tôt…. Je croyais Aloïs au lit. Étrange…. Je m’arrête un peu plus loin, entre sans bruit, arrive en bas de l’escalier. Marie et Aloïs parlent à voix haute, qui les entendrait?
Ils comparent les résultats des analyses de sang. Marie blâme Aloïs qui suit un traitement médical pour soigner une maladie sexuellement transmissible. Lui se défend :
-Je n’ai pas le sida, tu vois. Juste un petit problème. Le médecin m’a dit qu’une piqûre de pénicilline devrait me guérir si ce n’est pas trop ancien. C’est fait, je suis piqué
-Quelle idée d’aller voir les putes! Pourtant, je te soulageais, Lucie s’y était mise et deux femmes ne te suffisaient pas? Eh! Bien maintenant, chez moi, plus rien. Tu as de la chance de ne pas m’avoir contaminée, sinon je t’étripais. Pense à faire examiner ta future, ou elle pourrait te rendre la monnaie de ta pièce.
Allez, Marie, juste un peu avec les mains. Tu me fais cracher et je me sauve.
-Non mais, tu es fou. Tu vas te marier, tu me trompes avec des filles de joie et tu oses revenir demander une gâterie. Je viens de te le dire, plus rien!
Est-ce la crainte de la transmission ou la jalousie qui la guide? Elle lui reproche de l’avoir trompée. C’est ma femme, furieuse d’avoir été trompée par son amant, qui refuse de se donner à lui. La vertu a des détours cocasses.
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-Bon, je veux bien te masturber, ce sera tout. Déballe le malade que je soulage ses douleurs. Berk, c’est ça, là, ce gros bouton? Pas appétissant, à ne pas toucher! Mais après plus rien aussi longtemps que le docteur ne t’aura pas délivré un certificat de guérison. Ne fais pas le difficile…Tu es sûr. Je vois que ça ne t’empêche pas de bander. Elle est vraiment grosse. Allez encore un peu de salive pour que ça glisse. Ça me fait rire de cracher sur le morceau. Laisse ta main hors de ma culotte. Et puis tiens, achève-toi tout seul si ça t’amuse.
C’est dire si elle a eu peur du mal de Venise. Qui aurait eu pitié ?
-Si par malheur Pierre venait à t’inviter, trouve une bonne excuse pour ne pas venir. Et si tu venais à lui donner trop d explications, pense que j’aurais des choses à raconter à Lucie et à sa famille. Oublie-moi.
- Et moi, Pierre LE COCU, je suis là à écouter ces horreurs. Maintenant j’ai compris l’analyse de sang de Marie, sa joie le soir des résultats, Je suis effondré.
Aloïs renvoyé, je reviens. Marie est pâle, fait l’enjouée, caresse ma joue. Sa main conserve une odeur étrange. Ce n’est pas celle de l’oignon invisible qu’elle prétend avoir épluché.
-Marie, je viens de passer la soirée à la cave. Tu viens de branler Aloïs. Il t’a fait cadeau de ses effluves. Je ne vois pas d’oignon épluché ici ni ailleurs. Tu as supporté cette odeur jusqu’à maintenant, elle ne devrait pas t’incommoder pendant les prochaines minutes. J’ai même l’impression, à te voir renifler tes doigts, que cette odeur te plaît. Si tu n’as pas jugé utile de te laver les mains lorsque tes doigts en ont été imprégnés, c’est sans doute pour la conserver le plus longtemps possible sur toi. Une odeur évoque une situation. On la conserve lorsque la situation a été agréable.
Elle porte ses mains à la figure pour vérifier et pour cacher la rougeur de ses joues.
-Voilà donc. Tu n’as pas épluché d’oignon. Ces mains que tu frottes sous ton nez en humant voluptueusement leur fragrance lourde de souvenir se sont livrées à une autre activité. Cette odeur sur tes mains, c’es t celle du sperme. Tu viens de branler ton amant. Tu n’as pas eu le temps de te laver les mains. Peut-être même n’avais-tu pas l’intention de perdre l’odeur du sperme recueilli. Ne nie pas.
-Je suis folle. Pardonne. Viens aime moi. J’ai une folle envie de faire l’amour avec toi. Caresse-moi. Oui, tout le corps. Pourquoi recules-tu ?
-J’aurais bien trop peur d’attraper une sale maladie comme celle qu’Aloïs a ramassée ou ramassera avec les putains qu’il fréquente
Aloïs m’a gâté : A moi les coups de main dans le jardin, à toi, ma femme, les coups de bite sous couvert de confidences à propos de Lucie. Ca explique ses incessantes visites en mon absence. Applique-toi ce que tu lui reproches. Tu as un mari, mais tu vas voir ailleurs. Par vice, par pitié ou philanthropie ? La belle excuse qui donne bonne conscience. Le mari serait mutilé pour une faute, l’amant reçoit un congé de courte durée pour des années d’errance.
-Mon Dieu, qu’ai-je fait. Pourras-tu pardonner ? Je ne recevrai plus Aloïs. Je le hais.
La gaudriole donne une aura, la fidélité vous déprécie. Mieux vaut être l’amant que l’époux. J’ai fait le mauvais choix. Quoique: Aloïs s’en va, alors que je reste. Mais je reste avec une auréole de cocu au-dessus de la tête. Je suis là mais suis-je à envier ?
J’étais sur le point d’accompagner Marie sous la douche. Mais le cœur n’y est plus. Sa chanson de ce soir peut encore varier et Aloïs pourrait se manifester à ses côtés plus tôt que prévu. Il n’y a aucune certitude que leur relation intime soit définitivement terminée. Est-ce un lien uniquement sexuel mais fort, ou une passion sentimentale s’ajoute-t-elle à l’attrait physique ? Sa peur de la maladie a donné à Marie le courage de refuser les propositions d’Aloïs ce soir, elle ne l’a pas sucé, elle ne s’est pas donnée à lui, mais elle a quand même pressé sa verge jusqu’à l’éjaculation. C’est significatif pour l’intéressé, cela a aussi rejailli sur le comportement de Marie, cela a assez excité ses sens pour qu’elle veuille me faire l’amour ! Qu’en sera-t-il dans quelques jours, osera-t-elle encore refuser l’union de leurs sexes lorsqu’il la sollicitera ?
Le hasard m’a permis de découvrir l’adultère déjà bien avancé. Comment saurai-je à l’avenir si les amants se retrouvent ici ou ailleurs pour me tromper. Au cours de l’échange que j’ai entendu, Aloïs m’a traité avec mépris « de cocu ». Le silence de Marie signifiait qu’elle partageait son point de vue. C’est un fait indéniable. Son histoire d’odeur d’oignon prouve à quel point elle me prend pour un idiot. Eh ! bien, je vais chasser le ressentiment, piétiner mon amour propre et je vais jouer mon rôle à ma façon.
Désormais, au lieu de pleurer sur mon sort, sans me déplacer vers elle, ici, sans avoir à payer l’utilisation de ses charmes, j’utiliserai l’infidèle et s’il le faut je la partagerai. Elle ne m’a pas attendu pour commencer à se partager. J’ai su leur imposer un contrôle sanitaire à elle et à son coquin avant la découverte de leur liaison. C’est la bonne voie, il faudra systématiser la surveillance médicale. J’attaque :
-Avant la douche, passons un accord : Tu continues à mentir et nous divorçons immédiatement ou tu me racontes la vérité et nous discutons de notre avenir. Je suis sérieux. La situation est grave et c’est peu dire. Attention, réponds bien à la question suivante ou notre entretien prendra fin aussitôt sans espoir de reprise : As-tu rbranlé Aloïs alors que tu me croyais au stade ?
-Oui et je t’en ai demandé pardon. Mais c’était aussi ton ami. Je me suis laissé influencer…
-Voilà le type de réponse qui va nous mener à la séparation. Tu es coriace ! Je vais te laisser jusqu’à dimanche soir pour réfléchir, consulter qui tu veux, peser chacun des mots que je vais écrire sur cette feuille et nous en tirerons les conséquences. Demain je m’absenterai et ne reviendrai que tard pour prendre connaissance de tes décisions pour l’avenir. En clair tu me diras si tu comptes continuer à vivre avec moi ou si tu décides de me quitter pour rejoindre ton amant.
Des vagues blanches descendent de son front à son menton. Elles se suivent et font tourner au gris cadavérique son visage en décomposition, elle s’accroche des deux mains à la table. Je me précipite, l’allonge sur le tapis et lui lève les pieds. Ce n’est pas ce que je cherchais, mais je dois constater que madame se promène sans culotte! Avec cette jupe si courte, elle doit faire des heureux dans le bus ou dans la rue quand elle se baisse. Mais, si Aloïs avait eu un certificat médical de bonne santé ce soir, il n’aurait eu aucun mal à copuler. Marie espérait se faire sauter, avait écarté les obstacles vestimentaires et attendait cul nu la verge bienfaisante. Aurais-je laissé faire ou serais sorti de ma cachette ?
-Qu’est-ce qui m’arrive? Interroge Marie en reprenant ses esprits.
-Ce doit-être un malaise vagal. Je vais te conduire à l’hôpital.
-Ce n’est pas la peine. Je me sens mieux, aide-moi à me relever. Je vais m’allonger et me reposer.
Le canapé la reçoit. Ce canapé où ce soir elle a délivré les bourses d’Aloïs de leur trop-plein. En cherchant on y trouverait des éclaboussures de sperme séché. Je ne veux pas la laisser seule après un malaise. Je jette quelques mots sur ma feuille, en vrac.
« Analyse de sang de Marie » « Pourquoi tenue secrète ? » « Analyse de sang d’Aloïs ; résultat pourri» « Masturbation au lieu de relation sexuelle, pourquoi ?» « Rien avant la guérison » « Quoi après guérison ? » « Mari cocu » « Quelle suite ? » « Mensonge, encore un seul= rupture définitive » « Divorce accordé à la demande » ou « infidèle chassée » ou « Ménage à trois » ou « Retour à la normale » « Récit sur l’origine et le développement de l’adultère »
Je plie la feuille, je la pose sur la table et je vais m’enfermer dans la chambre inoccupée.
Dimanche soir, je reviens.
Marie m’accueille. Elle est en tenue de sortie, tailleur bleu ciel, escarpins à hauts talons, coiffée, fardée, l’air grave. Voilà qui annonce un départ imminent. Elle a choisi la fuite plutôt que de passer par des explications tumultueuses ou fort gênantes pour elle. Elle me regarde monter les marches et essaie de lire sur mon visage les sentiments qui m’animent. J’agis de la même manière. Puis elle me précède au salon sans desserrer les mâchoires. A peine sommes nous installés sur le canapé, que Marie me surprend en m’attaquant de front:
-Où étais-tu passé ? Qu’as-tu fait de toute cette journée ? As-tu mangé ? J’ai préparé …
-Notre entretien ce soir ne porte pas sur ma journée. Pourtant je réponds à ta question. Je me suis promené le matin. J’ai déjeuné au restaurant. J’ai passé mon après-midi avec des résidents du foyer de célibataires dans lequel tu exerces. Je n’ai pas pu rencontrer le gérant qui passe le week-end en famille. Aloïs était absent. Dans l’entrée j’ai demandé à un homme sur le point de sortir si je pourrais trouver une chambre, dans quelles conditions et quelle ambiance régnait dans l’établissement. Il a ri et m’a dit
-Viens avec moi au bistrot du coin, paie-moi un coup à boire et on pourra en discuter.
-Je l’ai suivi. Au bistrot il m’a présenté à trois autres locataires du foyer. J’ai payé trois tournées et les types m’ont raconté la vie dans leur milieu. Ils ont insisté sur la difficulté de vivre loin de leur famille, sans femmes. Il a été question du recours onéreux aux prostituées, de la quasi impossibilité d’aborder les deux femmes de ménage, une cinquantenaire farouche et une jeune femme déclarée mariée, prénommée Marie dont j’ai entendu chanter les charmes, pleine de grâce, avec « un cul » comme ça, des guibolles et des nichons à faire bander un moine mais vivant sous la protection d’un dénommé Aloïs qui interdit tout rapprochement. Pour obtenir des renseignements supplémentaires j’ai accepté de jouer à la belotte. Le « protecteur » de la petite Marie a établi qu’il était seul à pouvoir la fréquenter. En tout cas, il est le seul à l’avoir reçue à plusieurs reprises dans sa chambre pendant un temps suffisant pour « faire des choses ». Comme il est ami avec le gérant et comme il sait choisir ses moments, il est aussi le seul à ne pas risquer de se faire jeter. Mais la jolie Marie pourrait perdre son emploi, ce qui serait bien dommage :
Marie joue l’étonnement. Combien de fois a-t-elle entendu des compliments dans ce milieu d’hommes ?
-Ils t’ont raconté tout ça ? Ils m’ont vue entrer chez Aloïs ? Il faut dire qu’ils sont toujours aux aguets. Leur astuce commune consiste à laisser tomber une pièce de monnaie à proximité de mes pieds pour avoir une raison de se baisser pour voir ma culotte. C’est devenu un sujet de plaisanterie. Tu parles d’un plaisir de voir la couleur de mes dessous. Les pauvres diables.
-Il faut croire qu’ils sont en manque. Ils te protègent pour te garder et le disent :
« Pour une fois qu’on a plaisir à voir une chouette nénette dans nos couloirs, personne ne s’aviserait de dénoncer les manquements au règlement intérieur qui interdit au personnel chargé de l’entretien des parties communes de pénétrer dans les chambres individuelles. … »
-Je peux te rapporter qu’ils ne se contentent pas de reluquer tes petites culottes, entends la suite que je résume, tirée de leur bavardage:
Quand ça arrive, quand l’un ou l’autre t’a vue te glisser chez ton protecteur, il s’en trouve régulièrement trois ou quatre qui viennent coller l’oreille à la porte pour épier les bruits, les gémissements de la femme et les grincements de sommier dans la piaule. Hélas, ces deux là, (toi et Aloïs) ont cessé de se voir chez Aloïs. Et l’heureux homme a confié à un copain qu’il trouve préférable de te rencontrer chez toi. Le copain à son tour a confié le secret à un autre copain qui…au point que rares sont ceux qui ne plaignent pas le mari cocu. Tu fais rire à mes dépens, ma chère épouse.
-Je n’ai jamais voulu t’humilier.
- Enfin ils t’auraient suivie jusqu’à ton domicile avec le fol espoir de prendre la place d’Aloïs qui a annoncé ses fiançailles et son départ. Ton avenir est assuré ! Tu auras l’embarras du choix le jour venu.
-C’est effrayant, ils sont tous au courant, ils espèrent m’avoir et ils racontent ma vie à n’importe qui, car je suppose que tu ne leur as pas révélé que tu es mon mari. Oh ! L’horreur.
-Eh ! Oui ! L’horreur, c’est toi qui la crées. Ils adorent ton corps mais certains n’hésitent pas à déclarer qu’ils se paieraient bien « cette jolie salope ». Je t’avais mise en garde quand tu m’as annoncé ton intention d’accepter cet emploi. Ah ! Si tu avais pu entendre ce mélange de louanges et d’obscénités sur ton compte cet après-midi au bistrot entre deux bières qui déliaient les langues. Bien ! Cela nous ramène à notre sujet. D’autant plus que ma victoire à la belote m’a valu une raillerie qui confirme la triste réalité :
-Mon ami, tu as une chance de cocu, m’a dit un certain Raymond en me tapant sur l’épaule.
-Donc revenons aux faits. Hier j’ai vu et entendu ton échange avec Aloïs. Ce n’était pas un accident unique. Après les révélations des autres membres de la communauté tu ne peux pas nier ta liaison amoureuse ancienne avec ce prétendu ami, assez mufle pour livrer à des copains certains détails de ton anatomie ou de ta façon de faire l’amour avec lui.
-Ce n’est pas possible. Il a osé ? Mais, tu inventes, Aloïs m’a juré une discrétion absolue. Il ne peut pas détruire ma réputation ou exposer notre relation.
-Allons, ne savons-nous pas comment lui et Lucie font l’amour ? C’est de toi que je tiens un paquet de détails intimes sur cette fiancée déjà cocue par ta grâce. Comme il te raconte Lucie, il décrit Marie à ses compagnons du foyer... Et trois types sur quatre m’ont précisé qu’à la place du mari, ils foutraient une dégelée à la putain avant de la jeter à la rue ou sur le trottoir et d’ajouter :
« Cette sainte Nitouche a le feu au con. Elle est juste bonne à gagner sa vie avec son cul. »
-Voilà où nous en sommes. Je suis le mari cocu d’une femme à la fois désirée par beaucoup mais aussi déconsidérée. Si j’écoutais les conseils des gars, ce soir je devrais te chasser pour me débarrasser d’une femme adultère qui me fait passer pour un con, ridicule et aveugle. Tu t’es habillée avec soin, peut-être as-tu décidé de prendre les devants et de me quitter. Sache que je ne te retiendrai pas.
-Oh ! Ton interprétation révèle que tu ne veux plus de moi. J’avais pris soin de ma tenue pour t’accueillir. Je reconnais mes torts, j’ai commis de graves erreurs, mais c’est toujours toi que j’aime. Je ne verrai plus Aloïs et je chercherai un autre travail si tu le désires. Pardonne ma faute et garde-moi. Tu peux me demander ce que tu veux, je t’obéirai. Mais ne me chasse pas.
-Essayons de tester ta sincérité. J’ai quelques questions à te poser. Au moindre mensonge, tu le sais, ce sera la porte, quitte à te conduire moi-même à l’hôtel. Essaie d’être franche. Depuis combien de temps me trompes-tu avec Aloïs ?
-Je n’avais pas pour but de te tromper. Aloïs doit se marier…
-Pas de faux-fuyant ou je te conduis à l’hôtel. Le mariage projeté d’Aloïs rend ta conduite encore plus inqualifiable. Réponds à ma question. La première fois a marqué ta mémoire. Tu ne peux pas l’avoir oubliée. J’attends.
-C’est arrivé le 31 octobre. J’étais de l’après-midi. Les habitués du foyer avaient organisé une fête à l’occasion d’Halloween. Ils avaient placé les tables et les chaises contre les parois de la salle de réunion, installé une chaine hi-fi et apporté des d.v.d., des gâteaux et boissons, éclairé la salle avec des bougies plantées au creux de betteraves évidées. J’avais dû les aider à disposer verres, bouteilles, plateaux. Ils portaient des masques. Le gérant était absent et ils avaient fait une entorse au règlement en invitant des copines, quatre jeunes femmes masquées en sorcières.
Quand la musique a commencé ils sont venus m’inviter pour me remercier de mon aide et ils m’ont offert un masque semblable à ceux des invitées. J’ai troqué mes seaux et serpillières contre un manche à balai de sorcière pour une ronde endiablée de tous les participants. Pour bien commencer les festivités nous avons levé nos verres de blanc de blanc. La musique a changé. Sur un air de musette la vingtaine d’hommes par vagues successives a fait valser les cinq cavalières. Trois coups de balai donnaient le signal du changement de cavalier. On dansait, on riait. Il y avait une ambiance de camaraderie fort sympathique. Quand on changeait de disque on marquait une pause pour s’essuyer le front et avaler une gorgée. A ce moment nos chevaliers servants s’empressaient de nous présenter un verre. Emportée par la joie partagée je n’ai pas compté les premiers. Soudain je me suis rendu compte que ma tête tournait et j’ai refusé de boire autre chose que des jus de fruits.
Après les valses on a enchainé par des tangos puis des slows. Le balai indiquait toujours le passage dans les bras d’un autre homme. Je ne savais pas toujours qui me faisait tourner à cause des masques. Peu à peu certains hommes me serraient de près. Quelques uns frottaient encouragés par l’anonymat. Engagée dans le tourbillon et en raison du nombre très limité des femmes je restais pour ne pas briser la fête. Contrairement à moi une fille s’est absentée pour un pipi. Elle est revenue environ un quart d’heure plus tard. Aussitôt une autre a disparu pendant un laps de temps équivalent. A son retour mon cavalier frotteur m’a demandé si je ne voulais pas aller prendre l’air. Il nous dirigeait vers la porte et agissait déjà comme si j’étais d’accord. Ses mains pesaient sur mes hanches, sa jambe tentait de séparer les miennes. Je l’ai repoussé et me suis appuyée à une table. Aussitôt un autre m’a accosté. J’ai reconnu la voix d’Aloïs
-Marie, que t’arrive-t-i l ? Tu es fatiguée, tu as soif, ça ne va pas ?
Je lui ai expliqué qu’un danseur se montrait trop pressant. Je n’ai pas pu lui désigner le malotru. Il m’a conseillé de faire une pause pour oublier l’incident et de revenir ensuite danser avec lui. D’autres accouraient, me faisaient des compliments et m’encourageaient à reprendre : ils surveilleraient les éventuels indélicats et les remettraient en place. J’ai suivi Aloïs pour aller me calmer. En passant devant sa chambre il a voulu y chercher un vêtement chaud pour ne pas prendre froid à l’extérieur .
-Tu as eu chaud, tu as transpiré, toi aussi prends un pull ou une veste dans mon armoire, m’a-t-il dit.
Il tenait ma main, m’a tirée derrière lui dans sa chambre. Afin d’ouvrir son armoire il a dû repousser la porte de la chambre. A ce moment, dans le couloir des voix m’ont appelée, ont appelé Aloïs. On nous cherchait. Aloïs a tourné la clé et m’a fait signe de me taire. La clenche a bougé, personne ne pouvait entrer. Aloïs a retiré son masque, puis le mien et a ri du bon tour joué à ceux qui nous cherchaient. Il souriait, a passé un doigt pour relever une mèche de mes cheveux en une sorte de caresse amicale. J’ai souri à ce brave ami qui s’occupait gentiment de moi. Je ne m’y attendais pas, soudain il a plaqué sa bouche sur la mienne. La surprise m’a laissée sans réaction, je n’ai pas dérobé mes lèvres. C’était agréable. Cela n’a pas duré. Aloïs s’est redressé, s’est excusé de s’être laissé aller, m’a demandé pardon, s’est dit honteux, a juré de ne plus recommencer, a versé des larmes. J’ai voulu le consoler :
-Ne t’inquiète pas. Ce n’est pas grave, oublions vite et retournons danser. Puisque tu regrettes, n’en parlons plus.
Il a alors essayé de m’expliquer que la fête avait bouleversé ses sentiments. Il me trouvait belle, enjouée et attirante. Il n’était pas le seul comme je l’avais constaté à m’apprécier. Je devais comprendre les réactions de célibataires heureux pour une fois de se distraire et de danser. Hélas il attendait encore son tour avec moi tant les autres l’avaient tenu éloigné. Comme nous entendions la musique, nous pourrions danser dans l’espace étroit de sa chambre.
-Tu pourrais bien faire ça pour un ami.
-Si vraiment cela te fait plaisir, je t’accorde cette danse. Je croyais que tu me boudais. Ici personne ne nous bousculera.
C’était un slow. L’espace était étroit, nous étions proches. Dans ses bras solides j’étais bien, calme, apaisée après les nombreux contacts plus ou moins excitants ou presque indécents des plus osés des danseurs. Il me souriait la tête légèrement poussée en arrière. Je lui rendais son sourire, heureuse de donner un peu de bonheur avec si peu de chose. C’était agréable, réconfortant. Je goûtais la joie de faire aussi facilement une bonne action. Aloïs m’avait procuré mon emploi, je pouvais lui accorder cette faveur. Bien sûr je sentais le léger tremblement de sa main sur ma hanche. Il était ému de me serrer contre lui, de plus en plus serrée. Et la sensation de son érection contre mon ventre m’émouvait autant qu’elle suscitait une légère crainte. J’étais bien, il était heureux, nous bougions lentement.
La musique nous berçait, nous tanguions doucement, innocemment, béatement. Mais cette barre contre mon bas ventre devenait inquiétante. Sa bouche se posa sur mes lèvres. Cela me parut naturel, c’était le résultat normal de notre enlacement dans une ambiance feutrée où chacun se laissait aller dans un flot lent de contentement. Son baiser était doux, gentil, chaud, comme une coulée de miel. Les deux mains plaquées sur mes hanches me maintenaient contre la chaleur de son corps. Tout à coup je repris conscience : je n’étais pas dans tes bras mais dans ceux de notre ami. Des deux mains appuyées sur ses pectoraux je repoussais sa tentative.
-Non, Aloïs, il ne faut pas. Je suis mariée et fidèle. Cesse de m’embrasser. Arrêtons de danser ou cesse de m’embrasser. Ce baiser est réservé à mon mari.
Il obéit, se laissa aller en arrière et s’assit au bord de son lit étroit de célibataire. Et il m’approuva.
-Tu as raison. C’est beau la fidélité. Je t’admire. Mais ce n’est pas tromper son mari de recevoir le baiser d’un ami de la famille. Excuse-moi de t’avoir émue. Comprends pourtant l’état de misère sexuelle des gens qui vivent seuls. Je ne cherche pas à te voler à ton mari. Mais j’attends d’une amie chère un grand service que tu ne saurais refuser.
-Sois plus clair, Aloïs. De quel service s’agit-il ? Qu’attends-tu de moi ? Demande, c’est accordé.
-Voilà, j’ai rencontré une jeune fille qui me plaît. On m’a rapporté qu’elle est amoureuse de moi. Elle attend que je lui fasse la cour et que je l’épouse. Or je ne sais rien à propos des femmes, je n’ai pas de sœur et tu es mon unique cousine lointaine. Il faudrait que tu fasses mon éducation sentimentale et amoureuse. Je ne voudrais pas passer pour un idiot quand je l’aborderai. J’embrasse maladroitement, tu l’as remarqué. En premier tu m’initieras au baiser. Je ne voudrais pas décevoir Lucie par trop de précipitation ou trop de lenteur.
-Ce n’est pas un service à demander ! Comme tu y vas ! C’est une ruse, tu embrasses très bien et même trop bien quand il s’agit de moi. Tu n’as pas besoin de leçon pour ça. Ta Lucie appréciera ton savoir faire. Ce sont des choses innées. Ne t’en fais pas, tu es doué pour le baiser. Si cette fille t’aime et accepte de t’embrasser, elle sera conquise. Tu y vas même hardiment. Ta langue a électrisé mon palais, pour un premier coup c’est un coup de maître. C’est troublant, j’en frémis, j’attrape la chair de poule.
-C’est vrai, tu es certaine ? Ouf, tu m’enlèves un poids. Pourtant je n’ai jamais appris ! C’est génial. Merci ! Mais en va-t-il de même pour tout. Je pense qu’il faut aussi savoir caresser. Et dans ce domaine je n’ai pas d’expérience. Que peut-on toucher, comment ? Enfin dis-moi ce que je vaux dans tous les domaines. Essaie-moi, observe-moi à l’œuvre et apporte les corrections nécessaires. Tu as de l’expérience et tu peux me guider. Toi qui es mariée, apprends-moi comment caresser une fille au début et plus tard quand la relation devient sérieuse.
-Tu commenceras par les joues, par les mains, le visage, les épaules ou, comme tu l’as fait avec moi, tu peux caresser ses hanches ou son dos. Sois tendre, que tes mains soient légères, effleurent longuement. Enfin si tu es agenouillé devant elle tu toucheras ses pieds, ses mollets et ses genoux. Tu y mettras de la tendresse, il ne faut pas être brutal et savoir t’arrêter lorsqu’on te le demande.
-Oui, d’accord, tout ce qu’on voit. En douceur, bien entendu. Tu permets que je caresse tes joues. Comme ceci, est-ce trop léger ? Faut-il appuyer davantage ? Le cou ? Avec le dos de la main ? Tu aimes cette caresse ? Là, sur les hanches, c’est plus solide. J’aime.
-C’est parfait. Tu vois je n’ai rien à t’enseigner. Oh ! Tu me donnes des frissons dans le dos. Tu es un démon, ne pince pas mes fesses, Aloïs, calme-toi. Effleurer, c’est frotter avec légèreté !
-Mais ce qui m’intéresse surtout c’est tout ce qu’une femme cache. Par exemple est-il permis de caresser les seins ? Comment faire. Je n’ai jamais vu des seins de jeune fille, je ne saurai pas faire. Voilà le service que tu peux me rendre. S’il te plaît, montre-moi ta poitrine, montre-moi ce qui peut se faire pour plaire sans fâcher.
-Oh ! Non Aloïs, tu te moques de moi. Ca ne se fait pas. Enfin pas au début. Tu dois savoir attendre jusqu’au moment où la femme s’offre. Si elle est amoureuse elle te fera sentir qu’elle est prête. Et ça aussi ça s’apprend sur le tas.
-Oui, mais à ce moment je serai maladroit si tu ne permets pas que j’apprenne avec toi.
-Ne crois-tu pas que tu exagères ? Tu veux juste me tripoter ou tu es vraiment aussi ignorant ?
-Il fallait dire tout de suite que tu ne veux pas m’aider. Je suis bien malheureux. Qu’est-ce qui peut t’empêcher de découvrir tes lolos pour m’apprendre ? Ton mari les voit et les chatouille : je souhaite juste savoir m’y prendre et ne pas passer pour un nigaud. Tu veux que la jeune fille se moque de moi et me rejette. Tu es cruelle.
-Ce grand benêt avec les larmes aux yeux m’a fait de la peine. Son air de chien battu, son humilité, cette confiance manifestée m’ont fait craquer. Il était habituellement autoritaire, mais tout à coup se faisait suppliant.
Ici, j’arrête le récit de ma femme. Est-elle aussi naïve ? Je lui rappelle des faits dont je lui ai parlé récemment:
-Marie, je t’ai dit qu’Aloïs fréquente régulièrement les prostituées et certaines depuis dix ans. C’est du cinéma ! Quel hypocrite, il se moquait de toi ! Est-ce possible : As-tu cru ses jérémiades ?
-A l’époque oui. Mon cher mari tu aurais dû me mettre en garde contre ton ami dès que tu l’as su ! Je ne savais pas qu’il allait voir les filles. Comment l’aurais-je deviné ? Tu gardais ces renseignements pour toi et Aloïs avait l’air tellement sincère. Attendrie par sa fausse innocence je me suis levée, je lui ai ordonné de rester assis, j’ai reculé à l’extrémité de la chambre, contre la porte et j’ai enlevé ma blouse, puis j’ai baissé mon soutien-gorge sous mes deux globes. Il a ouvert de grands yeux émerveillés et s’est écrié :
-Oh, comme ils sont beaux. Toutes les femmes ont-elles une si jolie poitrine ? Mon amie sera-t-elle aussi belle que toi ? Mais, mais, c’est comment lorsqu’on les touche… Permets-moi de tâter, de passer mes doigts dessus, afin que j’apprenne à être doux. Ils sont magnifiques. Marie, s’il te plaît, approche et pose ma main sur ta poitrine.
-Bon, mais ce sera tout. Ne me demande plus rien. Donne ta papatte, doucement, tu sens ?
-Ah ! Oui, c’est doux, soyeux et chaud. Merci Marie, tu es une amie sincère et belle. Si tu n’étais pas mariée c’est toi que je voudrais épouser. Puis-je déposer un petit baiser sur la pointe ?
-Déjà sa bouche se posait sur mon tétin droit. Mais au lieu d’un chaste baiser il suçait mon sein, le tétait comme un enfant et grognait de plaisir comme un nourrisson. Tandis que d’une main posée dans mon dos il me maintenait près de lui, il caressait le deuxième sein, durci au contact des doigts. Il roulait entre pouce et index la pointe dressée. Je sentis de nouveaux frissons parcourir tout mon corps. J’essayais en vain d’échapper à la succion, il mordillait l’aréole au plus petit mouvement de recul. Enfin, il me lâcha et se confondit en remerciements et compliments. :
-Tu es adorable, si bonne, si compréhensive. Mais tu ne dois pas avoir peur de moi, je ne te veux aucun mal. Permets que je t’aide à remettre tes seins dans les bonnets du soutien-gorge. Oh ! Merci.
Avec une extrême délicatesse, il les a repris en main l’un après l’autre et soigneusement replacés. Il en profitait pour prolonger l’attouchement. C’était un grand enfant plein de reconnaissance. Je le croyais satisfait. Il tenait mes épaules à bout de bras et me regardait ravi, heureux, comblé. Pourtant il avait une dernière prière :
-C’est étrange, Marie, je suis bouleversé, j’ai l’impression que mon sang entre en ébullition. Donne-moi ta main, pose la ici : que sens-tu ?
Il avait plaqué ma main sur sa braguette. Je me mis à pouffer de rire. J’éprouvais une étrange euphorie : la boisson, la chaleur des contacts, la musique, les bavardages dans le couloir, l’étrangeté de la demande, les premiers baisers, le trouble lors des caresses sur mes seins, la succion, l’accumulation des compliments, ses regards langoureux, ma naïveté peut-être, tout me faisait chavirer. La drôlerie de sa dernière question, tant elle était inattendue, m’amusa au plus haut point. Le fou-rire tua mes dernières réactions de pudeur.
-Aloïs, tu sais parfaitement ce que c’est. Ne me dis pas que c’est la première fois que ce phénomène se produit, je ne te croirais pas. Tu as une érection, autrement dit, Aloïs, tu bandes. C’est ta punition parce que tu as abusé dans ta recherche. Cela arrive aux hommes qui caressent les femmes. Ne crains rien, cette manifestation de ta virilité va disparaître dès que je quitterai ta chambre. Pour le vérifier, ouvre la porte.
-Tu ne peux pas sortir maintenant, les autres te verraient et cela ferait scandale. Je serais renvoyé du foyer et tu pourrais perdre ton emploi. Reste encore, le couloir finira par se vider. Mais mets ce retard à profit. Il paraît que si tu me prends en main tu pourrais me ramener à de plus modestes dimensions. Tu sais, ici, certains sont mariés et m’ont raconté qu’une femme peut masturber une verge, rendre l’homme heureux et le faire… ils emploient un mot spécial… ah oui, ils disent le faire « éjaculer ». Sur ce chapitre tu peux tout m’apprendre. Sois bonne, montre-moi comment vous faites. Comment peut-on amener une femme à exécuter les gestes nécessaires ?
-Mais tu emploies la bonne tactique. Tu es rigolo, Aloïs… Tu fais l’âne pour avoir du foin. Non, je ne te masturberai pas. Sois raisonnable. Ah ! Non, remballe immédiatement ton machin. Tu deviens fou.
-Ne t’affole pas. Ce n’est pas ce que tu crois. Je n’ai pas l’intention de te violer. Je suis trop à l’étroit. Si la vue de mon « machin » heurte ta pudeur, tourne-toi. Je vais prendre quelque chose dans le tiroir de mon bureau.
Aloïs était debout devant moi, jean tombé sur les mollets, slip bleu aux genoux et verge dressée vers le nombril, amusé par mon regard figé sur sa bite. J’étais comme hypnotisée par ce serpent hardi gonflé de sang, sans prépuce, au gland taillé en cône pointu. Il était drôle, impressionnant en longueur et en diamètre. En un demi-tour Aloïs le déroba un instant à ma vue. En se retournant il me tendit un sachet et annonça :
-Des copains m’ont offert ça. Ce sont des préservatifs. Pourrais-tu me faire une démonstration. Je ne réussis pas à les enfiler. J’ai tenté d’y glisser mon membre sans succès. Toi tu sais certainement le faire : ton mari s’est moqué de moi et m’a dit que tu faisais cela pour lui et m’a conseillé de recourir à l’aide d’une amie. Qui le ferait mieux que toi ? Après je ne réclamerai plus rien, c’est promis.
-Croise les doigts et dis « Je le jure » et crache. Tu ne le répéteras à personne ? Tu paraîtrais ridicule.
-Voilà pourquoi tu n’auras rien à redouter. Je ne veux pas devenir la risée du foyer. Alors tu me poses cette capote ?
-Bon, viens là. Donne. Tu regardes bien. Je prends l’extrémité étroite entre les dents, avec la main droite je saisis ta … ta trique. Mon Dieu qu’elle est grosse et dure. Tant mieux, une bite molle est plus difficile à habiller je suppose. J’approche le cercle de ton gland et avec les doigts je déroule jusqu’au bout. C’est tout simple. Pour l’enlever tu enroules dans l’autre sens. Tu as compris ?
-Non, tu as fait trop vite. Peux-tu recommencer lentement ? Donc, il faut que le préservatif soit enroulé au commencement. Et pourquoi le petit bout pend-il ?
-C’est une poche destinée à recueillir le sperme. Cette fois fais attention, je ne le ferai pas cent fois. Je vais contre, j’enveloppe l’extrémité de ta verge déployée, j’enroule autour de la hampe. Je garde la petite poche entre les dents et je peux dérouler avec les deux mains, le plus loin possible. Tu sursautes, c’est normal. Et tu grossis encore dans mes mains. Oh ! Le beau monstre.
-Il paraît que je suis bien monté… Euh ! …C’est mon médecin qui me l’a dit. Le cylindre ne doit pas aller au bout ?
-Hé, hé ! Ca dépend de la longueur de ta pine. La tienne est très longue, mais tu ne risques pas de perdre ta couverture, elle serre bien ta verge phénoménale.
-Merci du compliment, cousine. Eh ! Bien, tu devrais quand même pousser vers mes poils. Oui, l’enveloppe se tend. Encore un peu.
-Pas trop ou tu feras éclater la matière. Ca va, tu gardes ton préservatif ou tu l’enlèves ? Je t’aide ?
A force de manipuler ce pénis tendu au maximum, je me mets à transpirer : c’est l’émotion ! Dans mon ventre se forme une boule. Je suis accroupie, le nez à hauteur du sexe couvert, je le vois palpiter. Bon sang, à portée de ma bouche la trique veut échapper à ma main, tend vers le haut. Aloïs m’apostrophe :
-Elle est belle, hein ? Elle est de plus en plus dure. S’il te plaît, serre tes doigts, avec les deux mains. Oh ! Que c’est bon ! Ne me lâche pas. Bouge tes mains. Oh ! Merci Marie. Encore.
-Instinctivement mes mains coulissent autour de la tige chaude, noueuse, dure, en un va et vient inconscient.
Aloïs me fait relever, debout contre lui. Il pose une main sur la mienne et accélère le mouvement de mon bras sur sa virilité. J’agis comme un automate, je monte et je descends de façon continue. Aloïs soupire, se penche vers moi, s’empare de ma bouche, maintient la pression de sa main sur la mienne. Son autre main se faufile entre nos corps, cherche l’ourlet de ma jupe, remonte sur mes cuisses fermées, fouille, se glisse sous ma culotte et se met à frotter ma vulve à travers le fin tissu. Combien ce diable a-t-il de mains ?Je laisse faire, j’agrandis l’accès à mon entrecuisse. Pour la forme je proteste mais m’ouvre de plus en plus.
-Oh ! Non. Il ne faut pas. Aloïs, arrête. Oh !
Hélas, je rends le baiser, me tords contre son corps. Il me pousse sur le matelas, tête contre le mur. Je ne réagis plus, j’attends, vaincue sans combattre. Ses mains englobent mes seins et les triturent, sa tête se fraie un chemin entre mes cuisses, sa bouche atteint ma culotte. Il n’a besoin d’aucun conseil pour coincer le gousset entre ses dents et tirer vers les genoux. Une main vole au secours de sa bouche, soulève ma croupe et facilite la chute de ma culotte. Sur mes grandes lèvres s’abattent ses lèvres chaudes, ma fente s’ouvre sous l’attaque de sa langue. Je ne m’appartiens plus, je me rends, toute envie de résistance abandonnée. Voilà. Aloïs n’a plus qu’à se servir. J’ai bu du vin, je bois sa salive, il se couche sur moi, il trouve mon entrée, pénètre mon vagin et le distend. Toute la préparation nous a excités, le coït est rapide, l’homme se vide dans le préservatif, pèse sur moi, m’écrase avec des soupirs d’aise. Il a joui, j’ai eu un orgasme fulgurant. Enfin il se retire, tire sur la protection et m’en montre orgueilleusement le contenu.
Il recommence sa litanie de remerciements et de compliments, se rengorge et m’interroge
-Alors, heureuse. C’était bon. Merci encore. Grâce à toi, Lucie sera heureuse.
Il maintient la fiction. Je me rends compte que le gros malin a su faire monter une sorte de fièvre pour arriver à ses fins. Il va se rincer la zigounette au lavabo.
-Marie, ne rêve pas, il est l’heure de rentrer chez toi.
Il ouvre la porte, inspecte le couloir et me pousse vers la sortie
-Tu peux y aller, le passage est libre. A bientôt.
Il m’a à peine laissé le temps de m’essuyer le sexe et de remettre de l’ordre dans mes vêtements : il me congédie. Ce soir là, mon chéri, je t’ai fait l’amour avec des élans décuplés. J’ai essayé d’oublier entre tes bras mon faux pas. J’étais bourrée de remords, je voulais que ton sperme lave mon vagin, chasse les effluves témoins de ma faute, me redonne force après mon accès de faiblesse. Je me jurais que je ne me laisserais jamais plus avoir par ce roublard. Je te demande pardon. Maintenant je réalise ma sottise.
-Oui, ma chère femme. Tu as pris une bonne résolution, mais force est de constater que tu as recommencé. Je te fais grâce du récit de ta rechute. Peux-tu me préciser à quelle cadence tu revois ton amant ? Ne te trompe pas, je vérifierai.
-Dès la semaine suivante Aloïs a réussi à m’isoler dans une chambre inoccupée que je devais préparer pour un nouveau locataire. J’aurais voulu le repousser. Mais il m’a déclaré que seul compte le premier pas. J’avais aimé la première fois. J’aimerais davantage les suivantes si je savais être discrète et si je ne faisais pas d’histoires. Et il a fait de moi sa chose. Au début il me retrouvait environ deux fois par semaine dans un recoin, et même dans le bureau du gérant qui lui confiait les clés lorsqu’il devait s’absenter. Un jour il est venu ici. Il avait pris note de tes horaires de travail, et en fonction des siens il a pris l’habitude de se présenter deux ou trois fois par semaine.
-Quoi ? Mais tu baises avec lui aussi souvent sinon plus souvent qu’avec moi. Faut-il que tu sois amoureuse de lui. Qui de ton amant et de ton mari préfères-tu ? Tu couches avec moi par obligation pour accomplir ton devoir conjugal et pour ton plaisir tu te donnes à Aloïs. Comment ai-je pu être aveugle à ce point. Notre problème est résolu, tu préfères Aloïs à l’évidence. Je n’ai plus de question. Je te laisse huit jours pour te trouver un point de chute. Séparons-nous, je serai désormais incapable d’entretenir des rapports sexuels avec une femme qui se moque de moi depuis six mois.
-Oh ! Non, tu ne peux pas faire ça, c’est toi que j’aime. Ecoute…
Souvent il nous rend visite. Il m’a donné des coups de main lors de la construction de notre pavillon. Il aime raconter à Marie le développement de son idylle. Marie me rapporte fidèlement ses propos et je connais beaucoup de détails de la vie de cette inconnue. Elle habite à 130 kilomètres, je ne l’ai jamais rencontrée, mais je sais quel jour la bonne catholique a enfin concédé à son fiancé les prérogatives d’un mari, à travers quelles tribulations la jeune vierge a été déflorée par un membre de gros diamètre. Marie tient de la même source des renseignements sur le tour de poitrine de la jeune paysanne, la couleur de ses poils, la force de son coup de rein, ou sur ses refus de souffrir avant le dépucelage et l‘enthousiasme qui a succédé à la défloration, les promesses d’autres rencontres, l’apprentissage étonné de la pipe. Je sais encore que cette demoiselle Lucie a sous le sein gauche une tache de naissance et un grain de beauté curieusement installé sur la lèvre gauche de la vulve. J’ai aussi une appréciation sur l’odeur de son sexe.
Je trouve osé de la part d’Aloïs d’étaler certains détails intimes de sa fiancée mais aussi d’évoquer devant ma femme sa façon d’utiliser son « membre de gros diamètre ». Jamais je n’oserais parler de ma verge à la femme d’un ami ! Mais connaissant Aloïs, il faut s’attendre à des surprises. Quand je vais au match de première division, il m’accompagne jusqu’aux portes du stade. De là il part chez les prostituées.
Un soir j’ai jugé nécessaire d’avertir Marie. Puisqu’elle recevait volontiers les confidences d’Alois, elle devrait le mettre en garde contre les dangers de maladies courus lors de rapports rémunérés. Aloïs écouterait mieux les conseils d’une femme que les miens. Marie prit sa mission à cœur et me rendit compte :
-Je l’ai envoyé se faire prescrire une analyse de sang. Il pourrait contaminer Lucie. Quel crétin. Ah ! Les hommes !
Elle était outrée. Pour la calmer, je fus ce soir-là plus tendre encore. Au début de notre vie commune j’avais décoincé Marie. Or depuis quelques mois je la trouvais plus ouverte, plus portée sur le sexe. Les confidences parfois crues de son cousin avaient un effet bénéfique pour notre couple. Elle prenait maintenant fréquemment l’initiative de rapports sexuels. Elle se plantait sur moi, me fixait dans les yeux et battait de la croupe. Mes mains et mes bras à sa demande serraient contre moi, à l’étouffer, tout le haut de son corps. Des genoux elle rectifiait la position et frappait nos sexes l’un dans l’autre avec vigueur. Sa métamorphose en grande amoureuse faisait ma joie.
Par hasard dans notre courrier j’ai trouvé les résultats d’une analyse de sang de Marie, portant une mention spéciale « VIH négatif ». J’ai refermé l’enveloppe et attendu en vain : Marie n’a pas abordé le sujet. Me soupçonnait-elle d’imiter Aloïs et de la mettre en danger ? Le résultat me disculpait. Je me tus. J’avais refusé de suivre Aloïs dans ses expéditions chez les filles. Je m’en portais bien !
Quinze jours plus tard, je passe au foyer pour emmener Aloïs au match, selon le code établi. Il voit approcher la date de son mariage et demain doit se rendre chez Lucie: il préfère se coucher afin de partir tôt. En route, soudain je me souviens que j’ai oublié à la maison mon abonnement au stade. Demi-tour. Devant ma maison, la coccinelle du couche-tôt…. Je croyais Aloïs au lit. Étrange…. Je m’arrête un peu plus loin, entre sans bruit, arrive en bas de l’escalier. Marie et Aloïs parlent à voix haute, qui les entendrait?
Ils comparent les résultats des analyses de sang. Marie blâme Aloïs qui suit un traitement médical pour soigner une maladie sexuellement transmissible. Lui se défend :
-Je n’ai pas le sida, tu vois. Juste un petit problème. Le médecin m’a dit qu’une piqûre de pénicilline devrait me guérir si ce n’est pas trop ancien. C’est fait, je suis piqué
-Quelle idée d’aller voir les putes! Pourtant, je te soulageais, Lucie s’y était mise et deux femmes ne te suffisaient pas? Eh! Bien maintenant, chez moi, plus rien. Tu as de la chance de ne pas m’avoir contaminée, sinon je t’étripais. Pense à faire examiner ta future, ou elle pourrait te rendre la monnaie de ta pièce.
Allez, Marie, juste un peu avec les mains. Tu me fais cracher et je me sauve.
-Non mais, tu es fou. Tu vas te marier, tu me trompes avec des filles de joie et tu oses revenir demander une gâterie. Je viens de te le dire, plus rien!
Est-ce la crainte de la transmission ou la jalousie qui la guide? Elle lui reproche de l’avoir trompée. C’est ma femme, furieuse d’avoir été trompée par son amant, qui refuse de se donner à lui. La vertu a des détours cocasses.
.
-Bon, je veux bien te masturber, ce sera tout. Déballe le malade que je soulage ses douleurs. Berk, c’est ça, là, ce gros bouton? Pas appétissant, à ne pas toucher! Mais après plus rien aussi longtemps que le docteur ne t’aura pas délivré un certificat de guérison. Ne fais pas le difficile…Tu es sûr. Je vois que ça ne t’empêche pas de bander. Elle est vraiment grosse. Allez encore un peu de salive pour que ça glisse. Ça me fait rire de cracher sur le morceau. Laisse ta main hors de ma culotte. Et puis tiens, achève-toi tout seul si ça t’amuse.
C’est dire si elle a eu peur du mal de Venise. Qui aurait eu pitié ?
-Si par malheur Pierre venait à t’inviter, trouve une bonne excuse pour ne pas venir. Et si tu venais à lui donner trop d explications, pense que j’aurais des choses à raconter à Lucie et à sa famille. Oublie-moi.
- Et moi, Pierre LE COCU, je suis là à écouter ces horreurs. Maintenant j’ai compris l’analyse de sang de Marie, sa joie le soir des résultats, Je suis effondré.
Aloïs renvoyé, je reviens. Marie est pâle, fait l’enjouée, caresse ma joue. Sa main conserve une odeur étrange. Ce n’est pas celle de l’oignon invisible qu’elle prétend avoir épluché.
-Marie, je viens de passer la soirée à la cave. Tu viens de branler Aloïs. Il t’a fait cadeau de ses effluves. Je ne vois pas d’oignon épluché ici ni ailleurs. Tu as supporté cette odeur jusqu’à maintenant, elle ne devrait pas t’incommoder pendant les prochaines minutes. J’ai même l’impression, à te voir renifler tes doigts, que cette odeur te plaît. Si tu n’as pas jugé utile de te laver les mains lorsque tes doigts en ont été imprégnés, c’est sans doute pour la conserver le plus longtemps possible sur toi. Une odeur évoque une situation. On la conserve lorsque la situation a été agréable.
Elle porte ses mains à la figure pour vérifier et pour cacher la rougeur de ses joues.
-Voilà donc. Tu n’as pas épluché d’oignon. Ces mains que tu frottes sous ton nez en humant voluptueusement leur fragrance lourde de souvenir se sont livrées à une autre activité. Cette odeur sur tes mains, c’es t celle du sperme. Tu viens de branler ton amant. Tu n’as pas eu le temps de te laver les mains. Peut-être même n’avais-tu pas l’intention de perdre l’odeur du sperme recueilli. Ne nie pas.
-Je suis folle. Pardonne. Viens aime moi. J’ai une folle envie de faire l’amour avec toi. Caresse-moi. Oui, tout le corps. Pourquoi recules-tu ?
-J’aurais bien trop peur d’attraper une sale maladie comme celle qu’Aloïs a ramassée ou ramassera avec les putains qu’il fréquente
Aloïs m’a gâté : A moi les coups de main dans le jardin, à toi, ma femme, les coups de bite sous couvert de confidences à propos de Lucie. Ca explique ses incessantes visites en mon absence. Applique-toi ce que tu lui reproches. Tu as un mari, mais tu vas voir ailleurs. Par vice, par pitié ou philanthropie ? La belle excuse qui donne bonne conscience. Le mari serait mutilé pour une faute, l’amant reçoit un congé de courte durée pour des années d’errance.
-Mon Dieu, qu’ai-je fait. Pourras-tu pardonner ? Je ne recevrai plus Aloïs. Je le hais.
La gaudriole donne une aura, la fidélité vous déprécie. Mieux vaut être l’amant que l’époux. J’ai fait le mauvais choix. Quoique: Aloïs s’en va, alors que je reste. Mais je reste avec une auréole de cocu au-dessus de la tête. Je suis là mais suis-je à envier ?
J’étais sur le point d’accompagner Marie sous la douche. Mais le cœur n’y est plus. Sa chanson de ce soir peut encore varier et Aloïs pourrait se manifester à ses côtés plus tôt que prévu. Il n’y a aucune certitude que leur relation intime soit définitivement terminée. Est-ce un lien uniquement sexuel mais fort, ou une passion sentimentale s’ajoute-t-elle à l’attrait physique ? Sa peur de la maladie a donné à Marie le courage de refuser les propositions d’Aloïs ce soir, elle ne l’a pas sucé, elle ne s’est pas donnée à lui, mais elle a quand même pressé sa verge jusqu’à l’éjaculation. C’est significatif pour l’intéressé, cela a aussi rejailli sur le comportement de Marie, cela a assez excité ses sens pour qu’elle veuille me faire l’amour ! Qu’en sera-t-il dans quelques jours, osera-t-elle encore refuser l’union de leurs sexes lorsqu’il la sollicitera ?
Le hasard m’a permis de découvrir l’adultère déjà bien avancé. Comment saurai-je à l’avenir si les amants se retrouvent ici ou ailleurs pour me tromper. Au cours de l’échange que j’ai entendu, Aloïs m’a traité avec mépris « de cocu ». Le silence de Marie signifiait qu’elle partageait son point de vue. C’est un fait indéniable. Son histoire d’odeur d’oignon prouve à quel point elle me prend pour un idiot. Eh ! bien, je vais chasser le ressentiment, piétiner mon amour propre et je vais jouer mon rôle à ma façon.
Désormais, au lieu de pleurer sur mon sort, sans me déplacer vers elle, ici, sans avoir à payer l’utilisation de ses charmes, j’utiliserai l’infidèle et s’il le faut je la partagerai. Elle ne m’a pas attendu pour commencer à se partager. J’ai su leur imposer un contrôle sanitaire à elle et à son coquin avant la découverte de leur liaison. C’est la bonne voie, il faudra systématiser la surveillance médicale. J’attaque :
-Avant la douche, passons un accord : Tu continues à mentir et nous divorçons immédiatement ou tu me racontes la vérité et nous discutons de notre avenir. Je suis sérieux. La situation est grave et c’est peu dire. Attention, réponds bien à la question suivante ou notre entretien prendra fin aussitôt sans espoir de reprise : As-tu rbranlé Aloïs alors que tu me croyais au stade ?
-Oui et je t’en ai demandé pardon. Mais c’était aussi ton ami. Je me suis laissé influencer…
-Voilà le type de réponse qui va nous mener à la séparation. Tu es coriace ! Je vais te laisser jusqu’à dimanche soir pour réfléchir, consulter qui tu veux, peser chacun des mots que je vais écrire sur cette feuille et nous en tirerons les conséquences. Demain je m’absenterai et ne reviendrai que tard pour prendre connaissance de tes décisions pour l’avenir. En clair tu me diras si tu comptes continuer à vivre avec moi ou si tu décides de me quitter pour rejoindre ton amant.
Des vagues blanches descendent de son front à son menton. Elles se suivent et font tourner au gris cadavérique son visage en décomposition, elle s’accroche des deux mains à la table. Je me précipite, l’allonge sur le tapis et lui lève les pieds. Ce n’est pas ce que je cherchais, mais je dois constater que madame se promène sans culotte! Avec cette jupe si courte, elle doit faire des heureux dans le bus ou dans la rue quand elle se baisse. Mais, si Aloïs avait eu un certificat médical de bonne santé ce soir, il n’aurait eu aucun mal à copuler. Marie espérait se faire sauter, avait écarté les obstacles vestimentaires et attendait cul nu la verge bienfaisante. Aurais-je laissé faire ou serais sorti de ma cachette ?
-Qu’est-ce qui m’arrive? Interroge Marie en reprenant ses esprits.
-Ce doit-être un malaise vagal. Je vais te conduire à l’hôpital.
-Ce n’est pas la peine. Je me sens mieux, aide-moi à me relever. Je vais m’allonger et me reposer.
Le canapé la reçoit. Ce canapé où ce soir elle a délivré les bourses d’Aloïs de leur trop-plein. En cherchant on y trouverait des éclaboussures de sperme séché. Je ne veux pas la laisser seule après un malaise. Je jette quelques mots sur ma feuille, en vrac.
« Analyse de sang de Marie » « Pourquoi tenue secrète ? » « Analyse de sang d’Aloïs ; résultat pourri» « Masturbation au lieu de relation sexuelle, pourquoi ?» « Rien avant la guérison » « Quoi après guérison ? » « Mari cocu » « Quelle suite ? » « Mensonge, encore un seul= rupture définitive » « Divorce accordé à la demande » ou « infidèle chassée » ou « Ménage à trois » ou « Retour à la normale » « Récit sur l’origine et le développement de l’adultère »
Je plie la feuille, je la pose sur la table et je vais m’enfermer dans la chambre inoccupée.
Dimanche soir, je reviens.
Marie m’accueille. Elle est en tenue de sortie, tailleur bleu ciel, escarpins à hauts talons, coiffée, fardée, l’air grave. Voilà qui annonce un départ imminent. Elle a choisi la fuite plutôt que de passer par des explications tumultueuses ou fort gênantes pour elle. Elle me regarde monter les marches et essaie de lire sur mon visage les sentiments qui m’animent. J’agis de la même manière. Puis elle me précède au salon sans desserrer les mâchoires. A peine sommes nous installés sur le canapé, que Marie me surprend en m’attaquant de front:
-Où étais-tu passé ? Qu’as-tu fait de toute cette journée ? As-tu mangé ? J’ai préparé …
-Notre entretien ce soir ne porte pas sur ma journée. Pourtant je réponds à ta question. Je me suis promené le matin. J’ai déjeuné au restaurant. J’ai passé mon après-midi avec des résidents du foyer de célibataires dans lequel tu exerces. Je n’ai pas pu rencontrer le gérant qui passe le week-end en famille. Aloïs était absent. Dans l’entrée j’ai demandé à un homme sur le point de sortir si je pourrais trouver une chambre, dans quelles conditions et quelle ambiance régnait dans l’établissement. Il a ri et m’a dit
-Viens avec moi au bistrot du coin, paie-moi un coup à boire et on pourra en discuter.
-Je l’ai suivi. Au bistrot il m’a présenté à trois autres locataires du foyer. J’ai payé trois tournées et les types m’ont raconté la vie dans leur milieu. Ils ont insisté sur la difficulté de vivre loin de leur famille, sans femmes. Il a été question du recours onéreux aux prostituées, de la quasi impossibilité d’aborder les deux femmes de ménage, une cinquantenaire farouche et une jeune femme déclarée mariée, prénommée Marie dont j’ai entendu chanter les charmes, pleine de grâce, avec « un cul » comme ça, des guibolles et des nichons à faire bander un moine mais vivant sous la protection d’un dénommé Aloïs qui interdit tout rapprochement. Pour obtenir des renseignements supplémentaires j’ai accepté de jouer à la belotte. Le « protecteur » de la petite Marie a établi qu’il était seul à pouvoir la fréquenter. En tout cas, il est le seul à l’avoir reçue à plusieurs reprises dans sa chambre pendant un temps suffisant pour « faire des choses ». Comme il est ami avec le gérant et comme il sait choisir ses moments, il est aussi le seul à ne pas risquer de se faire jeter. Mais la jolie Marie pourrait perdre son emploi, ce qui serait bien dommage :
Marie joue l’étonnement. Combien de fois a-t-elle entendu des compliments dans ce milieu d’hommes ?
-Ils t’ont raconté tout ça ? Ils m’ont vue entrer chez Aloïs ? Il faut dire qu’ils sont toujours aux aguets. Leur astuce commune consiste à laisser tomber une pièce de monnaie à proximité de mes pieds pour avoir une raison de se baisser pour voir ma culotte. C’est devenu un sujet de plaisanterie. Tu parles d’un plaisir de voir la couleur de mes dessous. Les pauvres diables.
-Il faut croire qu’ils sont en manque. Ils te protègent pour te garder et le disent :
« Pour une fois qu’on a plaisir à voir une chouette nénette dans nos couloirs, personne ne s’aviserait de dénoncer les manquements au règlement intérieur qui interdit au personnel chargé de l’entretien des parties communes de pénétrer dans les chambres individuelles. … »
-Je peux te rapporter qu’ils ne se contentent pas de reluquer tes petites culottes, entends la suite que je résume, tirée de leur bavardage:
Quand ça arrive, quand l’un ou l’autre t’a vue te glisser chez ton protecteur, il s’en trouve régulièrement trois ou quatre qui viennent coller l’oreille à la porte pour épier les bruits, les gémissements de la femme et les grincements de sommier dans la piaule. Hélas, ces deux là, (toi et Aloïs) ont cessé de se voir chez Aloïs. Et l’heureux homme a confié à un copain qu’il trouve préférable de te rencontrer chez toi. Le copain à son tour a confié le secret à un autre copain qui…au point que rares sont ceux qui ne plaignent pas le mari cocu. Tu fais rire à mes dépens, ma chère épouse.
-Je n’ai jamais voulu t’humilier.
- Enfin ils t’auraient suivie jusqu’à ton domicile avec le fol espoir de prendre la place d’Aloïs qui a annoncé ses fiançailles et son départ. Ton avenir est assuré ! Tu auras l’embarras du choix le jour venu.
-C’est effrayant, ils sont tous au courant, ils espèrent m’avoir et ils racontent ma vie à n’importe qui, car je suppose que tu ne leur as pas révélé que tu es mon mari. Oh ! L’horreur.
-Eh ! Oui ! L’horreur, c’est toi qui la crées. Ils adorent ton corps mais certains n’hésitent pas à déclarer qu’ils se paieraient bien « cette jolie salope ». Je t’avais mise en garde quand tu m’as annoncé ton intention d’accepter cet emploi. Ah ! Si tu avais pu entendre ce mélange de louanges et d’obscénités sur ton compte cet après-midi au bistrot entre deux bières qui déliaient les langues. Bien ! Cela nous ramène à notre sujet. D’autant plus que ma victoire à la belote m’a valu une raillerie qui confirme la triste réalité :
-Mon ami, tu as une chance de cocu, m’a dit un certain Raymond en me tapant sur l’épaule.
-Donc revenons aux faits. Hier j’ai vu et entendu ton échange avec Aloïs. Ce n’était pas un accident unique. Après les révélations des autres membres de la communauté tu ne peux pas nier ta liaison amoureuse ancienne avec ce prétendu ami, assez mufle pour livrer à des copains certains détails de ton anatomie ou de ta façon de faire l’amour avec lui.
-Ce n’est pas possible. Il a osé ? Mais, tu inventes, Aloïs m’a juré une discrétion absolue. Il ne peut pas détruire ma réputation ou exposer notre relation.
-Allons, ne savons-nous pas comment lui et Lucie font l’amour ? C’est de toi que je tiens un paquet de détails intimes sur cette fiancée déjà cocue par ta grâce. Comme il te raconte Lucie, il décrit Marie à ses compagnons du foyer... Et trois types sur quatre m’ont précisé qu’à la place du mari, ils foutraient une dégelée à la putain avant de la jeter à la rue ou sur le trottoir et d’ajouter :
« Cette sainte Nitouche a le feu au con. Elle est juste bonne à gagner sa vie avec son cul. »
-Voilà où nous en sommes. Je suis le mari cocu d’une femme à la fois désirée par beaucoup mais aussi déconsidérée. Si j’écoutais les conseils des gars, ce soir je devrais te chasser pour me débarrasser d’une femme adultère qui me fait passer pour un con, ridicule et aveugle. Tu t’es habillée avec soin, peut-être as-tu décidé de prendre les devants et de me quitter. Sache que je ne te retiendrai pas.
-Oh ! Ton interprétation révèle que tu ne veux plus de moi. J’avais pris soin de ma tenue pour t’accueillir. Je reconnais mes torts, j’ai commis de graves erreurs, mais c’est toujours toi que j’aime. Je ne verrai plus Aloïs et je chercherai un autre travail si tu le désires. Pardonne ma faute et garde-moi. Tu peux me demander ce que tu veux, je t’obéirai. Mais ne me chasse pas.
-Essayons de tester ta sincérité. J’ai quelques questions à te poser. Au moindre mensonge, tu le sais, ce sera la porte, quitte à te conduire moi-même à l’hôtel. Essaie d’être franche. Depuis combien de temps me trompes-tu avec Aloïs ?
-Je n’avais pas pour but de te tromper. Aloïs doit se marier…
-Pas de faux-fuyant ou je te conduis à l’hôtel. Le mariage projeté d’Aloïs rend ta conduite encore plus inqualifiable. Réponds à ma question. La première fois a marqué ta mémoire. Tu ne peux pas l’avoir oubliée. J’attends.
-C’est arrivé le 31 octobre. J’étais de l’après-midi. Les habitués du foyer avaient organisé une fête à l’occasion d’Halloween. Ils avaient placé les tables et les chaises contre les parois de la salle de réunion, installé une chaine hi-fi et apporté des d.v.d., des gâteaux et boissons, éclairé la salle avec des bougies plantées au creux de betteraves évidées. J’avais dû les aider à disposer verres, bouteilles, plateaux. Ils portaient des masques. Le gérant était absent et ils avaient fait une entorse au règlement en invitant des copines, quatre jeunes femmes masquées en sorcières.
Quand la musique a commencé ils sont venus m’inviter pour me remercier de mon aide et ils m’ont offert un masque semblable à ceux des invitées. J’ai troqué mes seaux et serpillières contre un manche à balai de sorcière pour une ronde endiablée de tous les participants. Pour bien commencer les festivités nous avons levé nos verres de blanc de blanc. La musique a changé. Sur un air de musette la vingtaine d’hommes par vagues successives a fait valser les cinq cavalières. Trois coups de balai donnaient le signal du changement de cavalier. On dansait, on riait. Il y avait une ambiance de camaraderie fort sympathique. Quand on changeait de disque on marquait une pause pour s’essuyer le front et avaler une gorgée. A ce moment nos chevaliers servants s’empressaient de nous présenter un verre. Emportée par la joie partagée je n’ai pas compté les premiers. Soudain je me suis rendu compte que ma tête tournait et j’ai refusé de boire autre chose que des jus de fruits.
Après les valses on a enchainé par des tangos puis des slows. Le balai indiquait toujours le passage dans les bras d’un autre homme. Je ne savais pas toujours qui me faisait tourner à cause des masques. Peu à peu certains hommes me serraient de près. Quelques uns frottaient encouragés par l’anonymat. Engagée dans le tourbillon et en raison du nombre très limité des femmes je restais pour ne pas briser la fête. Contrairement à moi une fille s’est absentée pour un pipi. Elle est revenue environ un quart d’heure plus tard. Aussitôt une autre a disparu pendant un laps de temps équivalent. A son retour mon cavalier frotteur m’a demandé si je ne voulais pas aller prendre l’air. Il nous dirigeait vers la porte et agissait déjà comme si j’étais d’accord. Ses mains pesaient sur mes hanches, sa jambe tentait de séparer les miennes. Je l’ai repoussé et me suis appuyée à une table. Aussitôt un autre m’a accosté. J’ai reconnu la voix d’Aloïs
-Marie, que t’arrive-t-i l ? Tu es fatiguée, tu as soif, ça ne va pas ?
Je lui ai expliqué qu’un danseur se montrait trop pressant. Je n’ai pas pu lui désigner le malotru. Il m’a conseillé de faire une pause pour oublier l’incident et de revenir ensuite danser avec lui. D’autres accouraient, me faisaient des compliments et m’encourageaient à reprendre : ils surveilleraient les éventuels indélicats et les remettraient en place. J’ai suivi Aloïs pour aller me calmer. En passant devant sa chambre il a voulu y chercher un vêtement chaud pour ne pas prendre froid à l’extérieur .
-Tu as eu chaud, tu as transpiré, toi aussi prends un pull ou une veste dans mon armoire, m’a-t-il dit.
Il tenait ma main, m’a tirée derrière lui dans sa chambre. Afin d’ouvrir son armoire il a dû repousser la porte de la chambre. A ce moment, dans le couloir des voix m’ont appelée, ont appelé Aloïs. On nous cherchait. Aloïs a tourné la clé et m’a fait signe de me taire. La clenche a bougé, personne ne pouvait entrer. Aloïs a retiré son masque, puis le mien et a ri du bon tour joué à ceux qui nous cherchaient. Il souriait, a passé un doigt pour relever une mèche de mes cheveux en une sorte de caresse amicale. J’ai souri à ce brave ami qui s’occupait gentiment de moi. Je ne m’y attendais pas, soudain il a plaqué sa bouche sur la mienne. La surprise m’a laissée sans réaction, je n’ai pas dérobé mes lèvres. C’était agréable. Cela n’a pas duré. Aloïs s’est redressé, s’est excusé de s’être laissé aller, m’a demandé pardon, s’est dit honteux, a juré de ne plus recommencer, a versé des larmes. J’ai voulu le consoler :
-Ne t’inquiète pas. Ce n’est pas grave, oublions vite et retournons danser. Puisque tu regrettes, n’en parlons plus.
Il a alors essayé de m’expliquer que la fête avait bouleversé ses sentiments. Il me trouvait belle, enjouée et attirante. Il n’était pas le seul comme je l’avais constaté à m’apprécier. Je devais comprendre les réactions de célibataires heureux pour une fois de se distraire et de danser. Hélas il attendait encore son tour avec moi tant les autres l’avaient tenu éloigné. Comme nous entendions la musique, nous pourrions danser dans l’espace étroit de sa chambre.
-Tu pourrais bien faire ça pour un ami.
-Si vraiment cela te fait plaisir, je t’accorde cette danse. Je croyais que tu me boudais. Ici personne ne nous bousculera.
C’était un slow. L’espace était étroit, nous étions proches. Dans ses bras solides j’étais bien, calme, apaisée après les nombreux contacts plus ou moins excitants ou presque indécents des plus osés des danseurs. Il me souriait la tête légèrement poussée en arrière. Je lui rendais son sourire, heureuse de donner un peu de bonheur avec si peu de chose. C’était agréable, réconfortant. Je goûtais la joie de faire aussi facilement une bonne action. Aloïs m’avait procuré mon emploi, je pouvais lui accorder cette faveur. Bien sûr je sentais le léger tremblement de sa main sur ma hanche. Il était ému de me serrer contre lui, de plus en plus serrée. Et la sensation de son érection contre mon ventre m’émouvait autant qu’elle suscitait une légère crainte. J’étais bien, il était heureux, nous bougions lentement.
La musique nous berçait, nous tanguions doucement, innocemment, béatement. Mais cette barre contre mon bas ventre devenait inquiétante. Sa bouche se posa sur mes lèvres. Cela me parut naturel, c’était le résultat normal de notre enlacement dans une ambiance feutrée où chacun se laissait aller dans un flot lent de contentement. Son baiser était doux, gentil, chaud, comme une coulée de miel. Les deux mains plaquées sur mes hanches me maintenaient contre la chaleur de son corps. Tout à coup je repris conscience : je n’étais pas dans tes bras mais dans ceux de notre ami. Des deux mains appuyées sur ses pectoraux je repoussais sa tentative.
-Non, Aloïs, il ne faut pas. Je suis mariée et fidèle. Cesse de m’embrasser. Arrêtons de danser ou cesse de m’embrasser. Ce baiser est réservé à mon mari.
Il obéit, se laissa aller en arrière et s’assit au bord de son lit étroit de célibataire. Et il m’approuva.
-Tu as raison. C’est beau la fidélité. Je t’admire. Mais ce n’est pas tromper son mari de recevoir le baiser d’un ami de la famille. Excuse-moi de t’avoir émue. Comprends pourtant l’état de misère sexuelle des gens qui vivent seuls. Je ne cherche pas à te voler à ton mari. Mais j’attends d’une amie chère un grand service que tu ne saurais refuser.
-Sois plus clair, Aloïs. De quel service s’agit-il ? Qu’attends-tu de moi ? Demande, c’est accordé.
-Voilà, j’ai rencontré une jeune fille qui me plaît. On m’a rapporté qu’elle est amoureuse de moi. Elle attend que je lui fasse la cour et que je l’épouse. Or je ne sais rien à propos des femmes, je n’ai pas de sœur et tu es mon unique cousine lointaine. Il faudrait que tu fasses mon éducation sentimentale et amoureuse. Je ne voudrais pas passer pour un idiot quand je l’aborderai. J’embrasse maladroitement, tu l’as remarqué. En premier tu m’initieras au baiser. Je ne voudrais pas décevoir Lucie par trop de précipitation ou trop de lenteur.
-Ce n’est pas un service à demander ! Comme tu y vas ! C’est une ruse, tu embrasses très bien et même trop bien quand il s’agit de moi. Tu n’as pas besoin de leçon pour ça. Ta Lucie appréciera ton savoir faire. Ce sont des choses innées. Ne t’en fais pas, tu es doué pour le baiser. Si cette fille t’aime et accepte de t’embrasser, elle sera conquise. Tu y vas même hardiment. Ta langue a électrisé mon palais, pour un premier coup c’est un coup de maître. C’est troublant, j’en frémis, j’attrape la chair de poule.
-C’est vrai, tu es certaine ? Ouf, tu m’enlèves un poids. Pourtant je n’ai jamais appris ! C’est génial. Merci ! Mais en va-t-il de même pour tout. Je pense qu’il faut aussi savoir caresser. Et dans ce domaine je n’ai pas d’expérience. Que peut-on toucher, comment ? Enfin dis-moi ce que je vaux dans tous les domaines. Essaie-moi, observe-moi à l’œuvre et apporte les corrections nécessaires. Tu as de l’expérience et tu peux me guider. Toi qui es mariée, apprends-moi comment caresser une fille au début et plus tard quand la relation devient sérieuse.
-Tu commenceras par les joues, par les mains, le visage, les épaules ou, comme tu l’as fait avec moi, tu peux caresser ses hanches ou son dos. Sois tendre, que tes mains soient légères, effleurent longuement. Enfin si tu es agenouillé devant elle tu toucheras ses pieds, ses mollets et ses genoux. Tu y mettras de la tendresse, il ne faut pas être brutal et savoir t’arrêter lorsqu’on te le demande.
-Oui, d’accord, tout ce qu’on voit. En douceur, bien entendu. Tu permets que je caresse tes joues. Comme ceci, est-ce trop léger ? Faut-il appuyer davantage ? Le cou ? Avec le dos de la main ? Tu aimes cette caresse ? Là, sur les hanches, c’est plus solide. J’aime.
-C’est parfait. Tu vois je n’ai rien à t’enseigner. Oh ! Tu me donnes des frissons dans le dos. Tu es un démon, ne pince pas mes fesses, Aloïs, calme-toi. Effleurer, c’est frotter avec légèreté !
-Mais ce qui m’intéresse surtout c’est tout ce qu’une femme cache. Par exemple est-il permis de caresser les seins ? Comment faire. Je n’ai jamais vu des seins de jeune fille, je ne saurai pas faire. Voilà le service que tu peux me rendre. S’il te plaît, montre-moi ta poitrine, montre-moi ce qui peut se faire pour plaire sans fâcher.
-Oh ! Non Aloïs, tu te moques de moi. Ca ne se fait pas. Enfin pas au début. Tu dois savoir attendre jusqu’au moment où la femme s’offre. Si elle est amoureuse elle te fera sentir qu’elle est prête. Et ça aussi ça s’apprend sur le tas.
-Oui, mais à ce moment je serai maladroit si tu ne permets pas que j’apprenne avec toi.
-Ne crois-tu pas que tu exagères ? Tu veux juste me tripoter ou tu es vraiment aussi ignorant ?
-Il fallait dire tout de suite que tu ne veux pas m’aider. Je suis bien malheureux. Qu’est-ce qui peut t’empêcher de découvrir tes lolos pour m’apprendre ? Ton mari les voit et les chatouille : je souhaite juste savoir m’y prendre et ne pas passer pour un nigaud. Tu veux que la jeune fille se moque de moi et me rejette. Tu es cruelle.
-Ce grand benêt avec les larmes aux yeux m’a fait de la peine. Son air de chien battu, son humilité, cette confiance manifestée m’ont fait craquer. Il était habituellement autoritaire, mais tout à coup se faisait suppliant.
Ici, j’arrête le récit de ma femme. Est-elle aussi naïve ? Je lui rappelle des faits dont je lui ai parlé récemment:
-Marie, je t’ai dit qu’Aloïs fréquente régulièrement les prostituées et certaines depuis dix ans. C’est du cinéma ! Quel hypocrite, il se moquait de toi ! Est-ce possible : As-tu cru ses jérémiades ?
-A l’époque oui. Mon cher mari tu aurais dû me mettre en garde contre ton ami dès que tu l’as su ! Je ne savais pas qu’il allait voir les filles. Comment l’aurais-je deviné ? Tu gardais ces renseignements pour toi et Aloïs avait l’air tellement sincère. Attendrie par sa fausse innocence je me suis levée, je lui ai ordonné de rester assis, j’ai reculé à l’extrémité de la chambre, contre la porte et j’ai enlevé ma blouse, puis j’ai baissé mon soutien-gorge sous mes deux globes. Il a ouvert de grands yeux émerveillés et s’est écrié :
-Oh, comme ils sont beaux. Toutes les femmes ont-elles une si jolie poitrine ? Mon amie sera-t-elle aussi belle que toi ? Mais, mais, c’est comment lorsqu’on les touche… Permets-moi de tâter, de passer mes doigts dessus, afin que j’apprenne à être doux. Ils sont magnifiques. Marie, s’il te plaît, approche et pose ma main sur ta poitrine.
-Bon, mais ce sera tout. Ne me demande plus rien. Donne ta papatte, doucement, tu sens ?
-Ah ! Oui, c’est doux, soyeux et chaud. Merci Marie, tu es une amie sincère et belle. Si tu n’étais pas mariée c’est toi que je voudrais épouser. Puis-je déposer un petit baiser sur la pointe ?
-Déjà sa bouche se posait sur mon tétin droit. Mais au lieu d’un chaste baiser il suçait mon sein, le tétait comme un enfant et grognait de plaisir comme un nourrisson. Tandis que d’une main posée dans mon dos il me maintenait près de lui, il caressait le deuxième sein, durci au contact des doigts. Il roulait entre pouce et index la pointe dressée. Je sentis de nouveaux frissons parcourir tout mon corps. J’essayais en vain d’échapper à la succion, il mordillait l’aréole au plus petit mouvement de recul. Enfin, il me lâcha et se confondit en remerciements et compliments. :
-Tu es adorable, si bonne, si compréhensive. Mais tu ne dois pas avoir peur de moi, je ne te veux aucun mal. Permets que je t’aide à remettre tes seins dans les bonnets du soutien-gorge. Oh ! Merci.
Avec une extrême délicatesse, il les a repris en main l’un après l’autre et soigneusement replacés. Il en profitait pour prolonger l’attouchement. C’était un grand enfant plein de reconnaissance. Je le croyais satisfait. Il tenait mes épaules à bout de bras et me regardait ravi, heureux, comblé. Pourtant il avait une dernière prière :
-C’est étrange, Marie, je suis bouleversé, j’ai l’impression que mon sang entre en ébullition. Donne-moi ta main, pose la ici : que sens-tu ?
Il avait plaqué ma main sur sa braguette. Je me mis à pouffer de rire. J’éprouvais une étrange euphorie : la boisson, la chaleur des contacts, la musique, les bavardages dans le couloir, l’étrangeté de la demande, les premiers baisers, le trouble lors des caresses sur mes seins, la succion, l’accumulation des compliments, ses regards langoureux, ma naïveté peut-être, tout me faisait chavirer. La drôlerie de sa dernière question, tant elle était inattendue, m’amusa au plus haut point. Le fou-rire tua mes dernières réactions de pudeur.
-Aloïs, tu sais parfaitement ce que c’est. Ne me dis pas que c’est la première fois que ce phénomène se produit, je ne te croirais pas. Tu as une érection, autrement dit, Aloïs, tu bandes. C’est ta punition parce que tu as abusé dans ta recherche. Cela arrive aux hommes qui caressent les femmes. Ne crains rien, cette manifestation de ta virilité va disparaître dès que je quitterai ta chambre. Pour le vérifier, ouvre la porte.
-Tu ne peux pas sortir maintenant, les autres te verraient et cela ferait scandale. Je serais renvoyé du foyer et tu pourrais perdre ton emploi. Reste encore, le couloir finira par se vider. Mais mets ce retard à profit. Il paraît que si tu me prends en main tu pourrais me ramener à de plus modestes dimensions. Tu sais, ici, certains sont mariés et m’ont raconté qu’une femme peut masturber une verge, rendre l’homme heureux et le faire… ils emploient un mot spécial… ah oui, ils disent le faire « éjaculer ». Sur ce chapitre tu peux tout m’apprendre. Sois bonne, montre-moi comment vous faites. Comment peut-on amener une femme à exécuter les gestes nécessaires ?
-Mais tu emploies la bonne tactique. Tu es rigolo, Aloïs… Tu fais l’âne pour avoir du foin. Non, je ne te masturberai pas. Sois raisonnable. Ah ! Non, remballe immédiatement ton machin. Tu deviens fou.
-Ne t’affole pas. Ce n’est pas ce que tu crois. Je n’ai pas l’intention de te violer. Je suis trop à l’étroit. Si la vue de mon « machin » heurte ta pudeur, tourne-toi. Je vais prendre quelque chose dans le tiroir de mon bureau.
Aloïs était debout devant moi, jean tombé sur les mollets, slip bleu aux genoux et verge dressée vers le nombril, amusé par mon regard figé sur sa bite. J’étais comme hypnotisée par ce serpent hardi gonflé de sang, sans prépuce, au gland taillé en cône pointu. Il était drôle, impressionnant en longueur et en diamètre. En un demi-tour Aloïs le déroba un instant à ma vue. En se retournant il me tendit un sachet et annonça :
-Des copains m’ont offert ça. Ce sont des préservatifs. Pourrais-tu me faire une démonstration. Je ne réussis pas à les enfiler. J’ai tenté d’y glisser mon membre sans succès. Toi tu sais certainement le faire : ton mari s’est moqué de moi et m’a dit que tu faisais cela pour lui et m’a conseillé de recourir à l’aide d’une amie. Qui le ferait mieux que toi ? Après je ne réclamerai plus rien, c’est promis.
-Croise les doigts et dis « Je le jure » et crache. Tu ne le répéteras à personne ? Tu paraîtrais ridicule.
-Voilà pourquoi tu n’auras rien à redouter. Je ne veux pas devenir la risée du foyer. Alors tu me poses cette capote ?
-Bon, viens là. Donne. Tu regardes bien. Je prends l’extrémité étroite entre les dents, avec la main droite je saisis ta … ta trique. Mon Dieu qu’elle est grosse et dure. Tant mieux, une bite molle est plus difficile à habiller je suppose. J’approche le cercle de ton gland et avec les doigts je déroule jusqu’au bout. C’est tout simple. Pour l’enlever tu enroules dans l’autre sens. Tu as compris ?
-Non, tu as fait trop vite. Peux-tu recommencer lentement ? Donc, il faut que le préservatif soit enroulé au commencement. Et pourquoi le petit bout pend-il ?
-C’est une poche destinée à recueillir le sperme. Cette fois fais attention, je ne le ferai pas cent fois. Je vais contre, j’enveloppe l’extrémité de ta verge déployée, j’enroule autour de la hampe. Je garde la petite poche entre les dents et je peux dérouler avec les deux mains, le plus loin possible. Tu sursautes, c’est normal. Et tu grossis encore dans mes mains. Oh ! Le beau monstre.
-Il paraît que je suis bien monté… Euh ! …C’est mon médecin qui me l’a dit. Le cylindre ne doit pas aller au bout ?
-Hé, hé ! Ca dépend de la longueur de ta pine. La tienne est très longue, mais tu ne risques pas de perdre ta couverture, elle serre bien ta verge phénoménale.
-Merci du compliment, cousine. Eh ! Bien, tu devrais quand même pousser vers mes poils. Oui, l’enveloppe se tend. Encore un peu.
-Pas trop ou tu feras éclater la matière. Ca va, tu gardes ton préservatif ou tu l’enlèves ? Je t’aide ?
A force de manipuler ce pénis tendu au maximum, je me mets à transpirer : c’est l’émotion ! Dans mon ventre se forme une boule. Je suis accroupie, le nez à hauteur du sexe couvert, je le vois palpiter. Bon sang, à portée de ma bouche la trique veut échapper à ma main, tend vers le haut. Aloïs m’apostrophe :
-Elle est belle, hein ? Elle est de plus en plus dure. S’il te plaît, serre tes doigts, avec les deux mains. Oh ! Que c’est bon ! Ne me lâche pas. Bouge tes mains. Oh ! Merci Marie. Encore.
-Instinctivement mes mains coulissent autour de la tige chaude, noueuse, dure, en un va et vient inconscient.
Aloïs me fait relever, debout contre lui. Il pose une main sur la mienne et accélère le mouvement de mon bras sur sa virilité. J’agis comme un automate, je monte et je descends de façon continue. Aloïs soupire, se penche vers moi, s’empare de ma bouche, maintient la pression de sa main sur la mienne. Son autre main se faufile entre nos corps, cherche l’ourlet de ma jupe, remonte sur mes cuisses fermées, fouille, se glisse sous ma culotte et se met à frotter ma vulve à travers le fin tissu. Combien ce diable a-t-il de mains ?Je laisse faire, j’agrandis l’accès à mon entrecuisse. Pour la forme je proteste mais m’ouvre de plus en plus.
-Oh ! Non. Il ne faut pas. Aloïs, arrête. Oh !
Hélas, je rends le baiser, me tords contre son corps. Il me pousse sur le matelas, tête contre le mur. Je ne réagis plus, j’attends, vaincue sans combattre. Ses mains englobent mes seins et les triturent, sa tête se fraie un chemin entre mes cuisses, sa bouche atteint ma culotte. Il n’a besoin d’aucun conseil pour coincer le gousset entre ses dents et tirer vers les genoux. Une main vole au secours de sa bouche, soulève ma croupe et facilite la chute de ma culotte. Sur mes grandes lèvres s’abattent ses lèvres chaudes, ma fente s’ouvre sous l’attaque de sa langue. Je ne m’appartiens plus, je me rends, toute envie de résistance abandonnée. Voilà. Aloïs n’a plus qu’à se servir. J’ai bu du vin, je bois sa salive, il se couche sur moi, il trouve mon entrée, pénètre mon vagin et le distend. Toute la préparation nous a excités, le coït est rapide, l’homme se vide dans le préservatif, pèse sur moi, m’écrase avec des soupirs d’aise. Il a joui, j’ai eu un orgasme fulgurant. Enfin il se retire, tire sur la protection et m’en montre orgueilleusement le contenu.
Il recommence sa litanie de remerciements et de compliments, se rengorge et m’interroge
-Alors, heureuse. C’était bon. Merci encore. Grâce à toi, Lucie sera heureuse.
Il maintient la fiction. Je me rends compte que le gros malin a su faire monter une sorte de fièvre pour arriver à ses fins. Il va se rincer la zigounette au lavabo.
-Marie, ne rêve pas, il est l’heure de rentrer chez toi.
Il ouvre la porte, inspecte le couloir et me pousse vers la sortie
-Tu peux y aller, le passage est libre. A bientôt.
Il m’a à peine laissé le temps de m’essuyer le sexe et de remettre de l’ordre dans mes vêtements : il me congédie. Ce soir là, mon chéri, je t’ai fait l’amour avec des élans décuplés. J’ai essayé d’oublier entre tes bras mon faux pas. J’étais bourrée de remords, je voulais que ton sperme lave mon vagin, chasse les effluves témoins de ma faute, me redonne force après mon accès de faiblesse. Je me jurais que je ne me laisserais jamais plus avoir par ce roublard. Je te demande pardon. Maintenant je réalise ma sottise.
-Oui, ma chère femme. Tu as pris une bonne résolution, mais force est de constater que tu as recommencé. Je te fais grâce du récit de ta rechute. Peux-tu me préciser à quelle cadence tu revois ton amant ? Ne te trompe pas, je vérifierai.
-Dès la semaine suivante Aloïs a réussi à m’isoler dans une chambre inoccupée que je devais préparer pour un nouveau locataire. J’aurais voulu le repousser. Mais il m’a déclaré que seul compte le premier pas. J’avais aimé la première fois. J’aimerais davantage les suivantes si je savais être discrète et si je ne faisais pas d’histoires. Et il a fait de moi sa chose. Au début il me retrouvait environ deux fois par semaine dans un recoin, et même dans le bureau du gérant qui lui confiait les clés lorsqu’il devait s’absenter. Un jour il est venu ici. Il avait pris note de tes horaires de travail, et en fonction des siens il a pris l’habitude de se présenter deux ou trois fois par semaine.
-Quoi ? Mais tu baises avec lui aussi souvent sinon plus souvent qu’avec moi. Faut-il que tu sois amoureuse de lui. Qui de ton amant et de ton mari préfères-tu ? Tu couches avec moi par obligation pour accomplir ton devoir conjugal et pour ton plaisir tu te donnes à Aloïs. Comment ai-je pu être aveugle à ce point. Notre problème est résolu, tu préfères Aloïs à l’évidence. Je n’ai plus de question. Je te laisse huit jours pour te trouver un point de chute. Séparons-nous, je serai désormais incapable d’entretenir des rapports sexuels avec une femme qui se moque de moi depuis six mois.
-Oh ! Non, tu ne peux pas faire ça, c’est toi que j’aime. Ecoute…
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
MAIS NON
Même satisfaction à la lecture de votre récit et une nouvelle faute, cette fois d'accord quand vous écrivez : ils m'ont vue entrer chez... et la question à se poser est : ils ont vu qui ou quoi et la réponse :ils ont vu Marie : entrer et il s'agit d'un verbe à l'infinitif considéré par les grammairiens comme neutre et/ou donc "masculin" il faut donc écrire ils m'ont vu entrer" ? A bon entendeur, toutes mes "salutations" les plus admiratives pour ce récit qui m'a bien fait bander ! Didier