Succomber à la tentation 4

- Par l'auteur HDS Accent -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Succomber à la tentation 4 Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-05-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Succomber à la tentation 4
Le fondement de l’amour
-A propos, Marie que penses-tu de l’idée de faire l’amour à trois avancée par Aloïs ? Souhaites-tu nous rassembler dans un même lit pour conjuguer coït marital et sodomie ?

Marie prend un air égaré, tombe des nues :
-Mon pauvre Pierre tu divagues ? A trois dans le même lit ? Aloïs voudrait que nous couchions ensemble ? Tu es fatigué ou quoi ? Je ne me souviens pas de cette proposition d’Aloïs.

-Tu m’étonnes, mais tu as oublié en jouissant trop fort peut-être. Je te rapporte ses propos, ils m’ont marqué: « Pierre te danserait sur le ventre, je te bourrerais. Je te prendrais par derrière et il te foutrait par devant. Tu découvrirais une jouissance décuplée, tu serais heureuse d’être prise en sandwich entre tes deux hommes. On formerait un trio formidable. Nous serions les « inséparables », il n’y aurait plus de jalousie, plus de complications de séparation ou de divorce, ce serait le paradis, tu vivrais de longues heures au septième ciel. » Comment peut-on oublier une telle promesse de paradis à trois ? C’était relativement long et trop détaillé pour pouvoir passer inaperçu. De plus tu devrais réagir à l’évocation de « tes deux hommes » : cette notion est nouvelle pour moi au moins ! Quant à croire qu’elle me convient et que nous serons inséparables c’est une énormité. Dans moins de six mois tu trancheras à moins que je n’anticipe et tu sais comment. Le mot cocu sur mon front ne laisse pas de place au mot con.

-Ah ! J’étais troublée, ça me revient. Parfois Aloïs lance des blagues, tâte le terrain, mais il ne faut pas toujours le prendre au sérieux. Cinq minutes après il n’y pense plus et ne sait plus ce qu’il a dit. Je ne me suis pas arrêtée à cette idée. C’est stupide hein, il s’est moqué de moi, tout simplement. Oublie ça.

-Il se moque surtout de moi avec ta complicité. Admettons, Aloïs lançait un ballon d’essai : il a exploité ton trouble pour t’enfoncer deux phalanges dans le trouffignon. Voici une façon particulière de tâter le terrain. Tu as bien tortillé du cul pour faciliter cette invasion. Est-ce une habitude entre vous deux ? N’est-ce pas plutôt de sa part une façon habile de joindre le geste à la parole afin de te faire entrer par le fondement ce que tes oreilles refuseraient d’entendre. Car ces doigts agités dans ton cul ont certainement marqué ta mémoire, ont également servi d’introduction à l’idée de la faisabilité de cette pénétration anale. Où deux doigts sont passés et ont éveillé des sensations inconnues, on doit pouvoir faire passer autre chose, par exemple une bite droite et raide comme celle d’Aloïs. Ne me dis pas : « je ne les ai pas sentis » ou « je ne voulais pas ».

-Ne crois pas ça. Mais Aloïs prétends que si tu me l’avais fait, il ne m’aurait pas eue. Selon lui, j’ai inconsciemment voulu savoir quel effet produirait un doigt dans mes orifices. J’ai donc cherché, explique-t-il, l’homme assez viril capable de m’apporter des réponses à toutes sortes de questions relatives au sexe enfouies dans l’inconscient de toutes les femmes. Bof, c’est étrange, ça chatouille un peu, le passage des doigts énerve l’anus et crée une impression bizarre dans tout le ventre. Comment te décrire l’onde électrique qui parcourt la colonne vertébrale et monte au crâne ? C’est fort, c’est exquis, mais ça laisse une sensation de manque lorsque n’est pas associée l’excitation clitoridienne ou vaginale. Pardon mon amour, tu aurais dû essayer avant Aloïs. Nous n’en serions pas là.

-Voilà, la mémoire te revient. Et tu as capté un message important : tout est arrivé à cause de mon manque de virilité ou de ma négligence coupable. Aloïs te persuade ainsi du rôle important de révélateur sexuel qu’il joue dans l’essentiel de ta vie….Tu as aimé ? Il te prépare progressivement physiquement et mentalement. Son doigt a précédé entre tes fesses sa queue. Prise en con puis en cul, tu seras prête à accepter ensuite la présence de deux verges dans ton corps. Sa façon de te respecter mieux que je ne le fais consiste à te partager avec moi. Donc tu te sens respectée lorsqu’il assouplit ton sphincter anal. Voilà le fondement de sa doctrine dans ton propre fondement. C’est un raisonnement trop subtil pour moi mais que tu ingurgites avec délectation. Alors je répète ma question : cette prise en sandwich te tente-t-elle, est-ce que tu aimerais te trouver coincée entre « tes deux hommes » plantés l’un dans ton cul et l’autre dans ton sexe et occupés tous les deux à te défoncer l’un le vagin et l’autre l’intestin ? Rêves-tu de sentir leurs deux queues aller et venir et se heurter dans ton ventre ?

-Je ne sais pas, je ne l’ai jamais fait. Comment répondre pour le moment ? C’est vrai, Aloïs a annoncé que ce serait paradisiaque. Avant de faire l’expérience, je ne peux pas savoir si c’est vrai. Pourtant, si Aloïs l’affirme, c’est peut-être vrai.

-Lui as-tu demandé comment il le savait ? Il aurait la science infuse ou il l’aurait déjà pratiqué avec ses putains. Décidément tu ne veux pas voir dans quelle direction il te pousse.

-Mais il a bien précisé qu’il y aurait lui, moi et toi. Nous serions entre amis, toi mon mari et lui ton ami. Si tu n’es pas de la partie on ne pourra pas réaliser ce fantasme. Ce serait mal selon toi ?

-Ne réponds pas à ma question par une autre question : es-tu prête à connaître cette expérience, à associer pour ton plaisir deux hommes qui te posséderaient simultanément ? N’as-tu plus une sainte horreur de la sodomie ? Aloïs a donc opéré en toi une révolution extraordinaire, une conversion totale. Quand je posais un doigt sur ta rose tu me traitais de cochon, d’obsédé pervers. Aujourd’hui son index a franchi le seuil avec son majeur, ils ont envahi ton cul et tu as ressenti des ondes électriques qui ont bouleversé ton cerveau. Le « trou à caca » devient par la grâce de deux doigts d’Aloïs un puits sans fond de réponses aux questions enfouies dès leur conception dans l’inconscient féminin. Ma perversité obscène devient magie quand Aloïs dit et fait. Quel changement !

-A l’évidence cela ne te plaît pas. Eh ! Bien, à l’avenir je repousserai ses tentatives d’invasion de mon derrière. Cela te va ?

-Que cela me plaise ou me déplaise n’est pas la question. Je veux connaître ton opinion. Tu n’as pas d’opinion dans ce domaine. L’opinion d’Aloïs sera la tienne. Alors pourquoi renoncerais-tu à quelque chose dont Aloïs t’a donné envie ? Le besoin de répondre à tes interrogations les plus profondes remontant de ton anus à ton cerveau est une certitude. Tu as acquis aujourd’hui ce savoir qui réclame un complément d’information. Seule la pratique avec ton théoricien particulier peut te procurer cet enseignement. Mais la connaissance pour être exhaustive et parfaite doit recourir à deux exécuteurs : Aloïs tout naturellement puisqu’il est ton maître et, pour éviter un choc trop violent du premier coup, ton crétin de mari enfin initié aux réels besoins de sa femme feront l’affaire. Un mari que tu pourras remplacer un jour par un autre complice plus compétent en matière de révélation. Tu as envie d’Aloïs et tu fais l’amour avec lui, cela te semble parfaitement normal.

-Mais non, je t’obéis, c’est tout. Ce n’est ni normal ni anormal, c’est l’application de ta loi si je veux te conserver comme époux pendant les prochains mois.

-Tu t’accommodes joyeusement de règles aussi plaisantes pour toi. Me conserver comme époux : ce désir te passera quand Aloïs t’aura persuadée qu’un autre associé plus doué que ton époux sera d’un meilleur apport, moins chiant, moins méfiant, renifleur patenté d’excréments, licencieux breveté et licencié ès scatologie armé d’une queue en tire-bouchon si nécessaire.

-Tu aurais dû me former depuis longtemps à toutes les pratiques, je ne me serais pas fait surprendre aujourd’hui. C’est vrai, des questions me turlupinaient.

-A qui as-tu posé ces questions brûlantes ? Tu as enfin trouvé l’homme capable de les entendre et d’y répondre, c’est ça, n’est-ce pas ? Tu as bien de la chance. J’avoue avoir échoué à t’éclairer sur la sodomie. Mais ne fais pas comme si j’étais responsable de votre liaison depuis six mois. Tu as maintenant envie de te faire transpercer la croupe par l’aiguillon d’Aloïs pour stimuler mieux tes sens et ta cervelle, pourquoi refouler ce besoin de connaître de nouveaux horizons de ta sexualité ? Aloïs mérite plus ta fidélité, va, suis- le, fuis-moi et invite un autre monsieur Bienmonté à la fête de l’orgasme paradisiaque
-Tu es sarcastique et tu deviens méchant. Je ferai selon ta volonté. Mon chéri, je te réserverai la porte arrière, ce sera plus facile au début...pour toi et pour moi… « L’aiguillon » d’Aloïs est trop gros pour ce petit orifice et j’aurais peur d’avoir trop mal s’il forçait le passage avec son redoutable engin. Je m’allongerai sur lui, il me prendra par devant et tu monteras sur moi pour me pénétrer entre les fesses et par la pastille. Ca te rassure ?

-Tu en parles comme d’un fait acquis. Tu as réglé les détails de l’opération, tu as attribué à chacun un rôle et une place. Dans ton esprit c’est un fantasme en bonne voie de réalisation. Ton opinion est claire : tu vis dans l’attente du passage à l’acte. Mon statut de cocu ne me donne pas droit à la parole : Quoi, moi j’irais nager dans ta merde ? Il n’en n’est pas question. Je sais où est la place du mari, c’est dans le sexe de sa femme : tu me l’as assez répété naguère. Aloïs protégé par son préservatif est mieux désigné pour un voyage en terre jaune. Chacun à sa place. Qu’en dis-tu ?

-Tu es égoïste, tu ne penses pas à la douleur que je devrai souffrir ! Mais je me réjouis de ton revirement. Tu es donc d’accord pour une union à trois à condition de pouvoir te conduire en époux ? Je peux en discuter avec Aloïs ? Franchement, tu es le meilleur des maris. Merci.

La salope est heureuse de pouvoir faire plaisir à son amant. Elle va négocier avec lui la répartition des tâches. Elle obtiendra gain de cause, car je l’ai compris, Aloïs rêve d’être le premier à emprunter l’anus. Faut-il pour être le meilleur des maris porter des cornes ? Ses bonnes dispositions me poussent à avancer un pion :
-Oui, je marche dans votre combine. Mais les premières fois ne seront pas faciles pour moi, tu t’en doutes. Tu as l’habitude d’être à poil devant moi ou devant lui. Par contre, moi je serai gêné à cause de la présence d’un tiers, à cause aussi de la différence de taille de nos instruments. Je me vois mal déballer ma carabine de 7,5 millimètres en face du fusil automatique de douze millimètres ou plus de ton héros. Je ferais des complexes et je risquerais de ne pas pouvoir bander si je sentais de l’ironie dans le regard d’Aloïs ou de la compassion dans le tien.

-Oh ! Le vilain. Mon héros c’est toi, voyons, toi mon unique amour. Comme tu sais, Aloïs est un instrument seulement pour aborder cette épreuve. Ne fais pas de complexe sous prétexte qu’il est plus long et plus épais que toi. On dit bien : « Mieux vaut une petite nerveuse qu’une grosse paresseuse ».

-Ca se dit. J’ai vu la lance d’Aloïs, elle n’a rien d’une lambine, elle n’est ni molle ni lente et j’ai mesuré sa grande efficacité à la force de tes plaintes et gémissements d’amour autant qu’à la vivacité étonnante de son marteau piqueur.

- Enfin, tu as tort de te mettre martel en tête pour trois ou quatre centimètres de différence... Ah ! Oui, j’ai crié fort en jouissant ? Je ne m’en rendais pas compte. Et j’exagère parfois pour le flatter. Pardon.

-Ca fait bien longtemps que tu n’as pas cherché à me flatter de cette façon ! Tu t’es lâchée, j’en ai eu des frissons des pieds aux cheveux. Les trois centimètres de plus font une différence énorme dans ta voix, plus rauque, plus sauvage, presque animale. Je reviens aux premières fois à trois, j’aimerais que toi et lui ayez devant les yeux un bandeau, je serais plus à l’aise pour approcher ou me retirer en fin de coït. Me comprends-tu ? Essaie de persuader ton autre partenaire et d’obtenir cet avantage pour moi.

-Fais-moi confiance, il fera comme je voudrai. Combien de fois te faudra-t-il ce bandeau pour t’acclimater, pour vaincre ce sentiment d’infériorité injustifié ? Deux fois, trois fois ? Au-delà ce ne serait plus raisonnable. Ce que tu es mignon.

-Soyons donc « raisonnables » puisque cela te paraît une limite acceptable. « Un sandwich raisonnable », je vais noter l’expression. D’accord ma chère femme. Je te laisse jeudi et samedi pour tirer les choses au clair. Lundi prochain j’attendrai ta réponse. En trois rabotages de ta plage arrière et de ton petit trou Aloïs devrait t’élargir suffisamment la voie arrière et nous pourrions envisager des ébats pour le samedi suivant.

-Le samedi suivant ? Je travaillerai de l’après-midi jusqu’à dix-huit heures. Mais Aloïs sera du matin. Eh ! bien, tout va bien, le calendrier est favorable, le ciel est avec nous. Je suis impatiente d’accéder à cette révélation. Oh ! Comme je t’aime mon mari !

-Tu connais bien les horaires de travail de notre ami. Je pourrais être jaloux de l’attention que tu lui portes. Mais bien sûr, au bout de six mois de précautions pour éviter de me peiner, tu as acquis des habitudes, des réflexes de défense de votre intimité, tu as dominé les problèmes d’horaires et tu as appris à combiner les vôtres et les miens. Tu es devenue une stratège, aguerrie dans l’art de la dissimulation. Cependant n’attends pas de moi des gerbes de fleurs ou de compliments. Ceci dit, je te rappelle à quelles conditions vous devez de pouvoir encore baiser ici et nulle part ailleurs. Au moindre manquement, tu es avertie, c’est notre divorce après séparation immédiate. Je remarque avec intérêt que dans ton bonheur récent tu as remplacé Dieu par le ciel. Ah, Aloïs, quel magicien.

-Ne sois ni triste ni amer ; tout cela aura une fin quand Aloïs épousera sa péquenaude. Il partira mais nous resterons ensemble, c’est l’essentiel, mon amour.

-Hé ! Oui, sa péquenaude vaut très cher, beaucoup plus cher que toi. Après son mariage, il t’accordera par ci par là quelques gouttes de ce sperme dont tu espérais tant. A ce moment là tu reviendras à moi, dis-tu. Si seulement j’avais eu autant de valeur à tes yeux, je pourrais imaginer un retour au bonheur du début de notre mariage. Hélas, est-ce que ce sera possible ? Tu vis d’illusions.

-Pour y arriver je suivrai scrupuleusement tes recommandations. Continueras-tu à nous espionner ? Moi aussi je ressens une gêne quand lui et moi nous te sentons à proximité lors de nos contacts.

-Imagine mes sentiments quand vous copulez, foutez ou baisez ! Car il faut mettre le mot juste sur « vos contacts », quand vous vous accouple, toi et ce type qui te laissera tomber. Je suis ton mari, faut-il te le rappeler ? Je ne suis pas blindé, la révélation de l’adultère est encore trop récente, j’ai droit moi aussi à avoir des sentiments et, pourquoi pas, du ressentiment. J’estime de mon devoir de veiller sur toi. Je ne suis pas seulement un peu gêné quand je joue au voyeur et quand je te vois t’envoler de plaisir, clamer ta jouissance. Mais pendant les deux prochaines semaines, pour te laisser jouir à fond de ton Roméo, pour qu’il ait facile à redimensionner ton trou du cul, je m’abstiendrai de troubler tes sens en te faisant l’amour. Je ne fausserai pas les sensations dues à Aloïs en y mélangeant celles d’un mari légitime. J’entreprends une neuvaine sans rapports sexuels avec toi, ainsi tu goûteras pleinement les faveurs de ton séducteur en place. Cela facilitera tes choix futurs.

-Oh ! Non. Tu n’es pas obligé de te sacrifier à ce point. Baiser avec toi, ne m’empêche pas de savourer les ébats avec ton copain. Tu vas vraiment me négliger ? Tu ne me résisteras pas huit nuits, j’en fais le pari ! Sauf si tu me trahis avec une autre. Mais cela je te l’interdis ! Si tu cours, je te les couperai.

Elle est de bonne foi. Après sa période de débauche tout rentrera dans l’ordre, croit-elle. Je ne relève pas. A quoi bon ? Son attachement à son amant me soule. Quand elle m’appelle « Mon amour » ou « Mon chéri » j’ai envie de gerber. Je la croyais victime d’Aloïs, une phrase m’a ouvert les yeux : « Fais-moi confiance, il fera comme je voudrai », Marie dirige ce couple adultère. Tant pis pour elle. Qu’elle aille se faire élargir, cela ne me concernera plus.

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