Telles mères telles filles

- Par l'auteur HDS Ethelrede -
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Récit libertin : Telles mères telles filles Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-09-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Telles mères telles filles
Au réveil, le matin, avec la musique douce d’un téléphone, Thibaut ouvre un œil ; Bigre, cinq heures… C’est un peu tôt, non ? En fait, en second cycle médical, la moitié du temps se passe en cours théoriques, mais l’autre moitié, c’est l’externat, à l’hôpital… Sylvette explique à Thibaut quelles sont leurs contraintes. Gaëlle, mutine, un sourire gourmand aux lèvres ajoute :

- Il nous faut un peu de temps pour nous préparer, nous les nanas, tu sais, la salle de bain, le maquillage, le choix des fringues, surtout qu’on n’a généralement rien à se mettre ! Et puis il faut compter le temps du câlin matinal… On ne peut pas partir à la mine sans faire l’amour avant, non ?

Le garçon comprend mieux l’heure précoce ! Il décide de laisser la main à ses hôtesses. Gaëlle ouvre les hostilités en venant le prendre en bouche. Oh, elle n’a pas grand mal à obtenir la concrétisation de ses espérances : le travail était déjà bien avancé ! Dame, quand on se réveille entre deux filles canon, nues et demandeuses de tendresse… c’est suggestif !


Gaëlle enjambe son partenaire et vient se ficher sur lui en poussant un petit gloussement amusé : elle trouve drôle, pour une lesbienne exclusive de longue date, de faire cela avec tant de naturel… Et la voilà qui se déhanche, qui ondule en produisant, lèvres closes, une mélodie d’amour très sensuelle. Ses muscles intimes impriment des ondes de pression sur la colonne palpitante qui vibre en elle, tandis que Sylvette donne au garçon un langoureux baiser. Tous aimeraient beaucoup faire durer ce moment magique, mais la raison l’emporte et bientôt, tout s’agite, un rythme endiablé saisit les deux partenaires. Sylvette s’est reculée, et, assise en tailleur, se caresse avec frénésie. Les trois partenaires sont soudain pris par une très sensuelle jouissance, déferlant en longues vagues toutes douces, le bel orgasme du matin, celui qui met de bonne humeur pour toute la journée.


Course vers la salle de bain : c’est Sylvette qui gagne ! Elle se dépêche… Gaëlle prépare le thé et du café pour Thibaut.

- Dis, Thibaut, ce soir, comme c’est vendredi, nous allons chez nos parents, on va voir nos petits frères, deux diablotins de trois ans ! Ils nous manquent… Et ma mère aussi. Est-ce que tu voudrais qu’on se retrouve un de ces jours, à l’hosto la semaine prochaine ? On irait prendre un verre, à nouveau ?

- Je ne sais pas… Je n’ai pas idée de ce que je veux vraiment par rapport à toi. Tu me plais énormément, c’est sûr… Et Sylvette aussi Mais vous êtes mariées. Et puis, j’ai des études à suivre… je voudrais être kiné, c’est un domaine qui ne connait pas le chômage… mais la barre est haute.

- C’est vrai, mais tu peux le faire, j’en suis sûre !

- C’est possible… Mas en assurant le matériel en parallèle, ça devient moins sûr. Nous verrons… En tout cas, merci pour ce moment merveilleux : il ne sortira jamais de ma mémoire. Soyez heureuses, les filles !

Le garçon est reparti après avoir bu un café, laissant les filles un peu désemparées. Elles se disent que si elles avaient renoncé à aller voir les petits frères et les parents, elles auraient peut-être pu le garder encore un peu… Ferrer le poisson, en quelque sorte. Allez savoir : l’histoire s’écrit toujours après ! Mais de toute façon, à quoi bon ? Désirent-elles vraiment sortir ce poisson de l’eau ?


Mois de juin de cinquième année, bientôt les vacances : Sylvette compte sur ses doigts pour être sûre et certaine… Le dix-huit de ce mois, il y a cinq ans, Gaëlle et elle ses sont déclaré leur amour ! Cinq ans d’amour dont quatre de mariage… que de bonheur ! Elle a envie de marquer le coup : peut-être une petite fête ? Sûrement un joli cadeau. Depuis le premier jour de leur amour, elle a décidé de faire de petites économies, chaque mois, sur son argent de poche pour nourrir ce projet. Le moment est venu…


Ce vendredi, dernier jour des cours avant la pause d’été… pause pour les cours, s’entend, pas pour la partie hôpital… Sylvette emmène sa belle épouse au centre ville chez ce fameux grossiste en bijouterie, d’où viennent les alliances de sa mère, son père et Dany !

- Bonjour mademoiselle Sylvette ! Comment allez-vous ?

- Vous pouvez me dire madame, vous savez… Je suis mariée !

- Ah, mariée ! Mais je ne savais pas ! Félicitations…

- Et je vous présente ma femme.

Petit sursaut du commerçant qui se reprend aussitôt, lance son plus jovial sourire et continue :

- Tous mes vœux de bonheur, alors, madame… heu, non, je ne vais pas mettre madame avec un prénom, ça ne sa fait pas, n’est-ce pas ? Tous mes vœux de bonheur, Sylvette ! Votre épouse est merveilleusement belle, comme vous, d’ailleurs. Vous formez un coule de rêve !
Il se retourne vers Gaëlle :

- Tous mes vœux les plus chaleureux pour vous aussi : bonheur, joie, santé, et de beaux enfants aussi. Mais, dites moi, Sylvette, que puis-je pour vous ?

- Ma foi, je suis à la recherche de bijoux…

Ses yeux balayent tout le magasin à la recherche d’éventuelles oreilles indiscrètes, de regards inopportuns… Le commerçant comprend.

- Suivez-moi, j’ai tout ce qu’il vous faut !

Une petite pièce discrète, tout au fond du magasin… la porte se referme, plus personne ne peut rien entendre, encore moins voir !

- Ah, vous savez, mesdames, le bijou intime, c’est ingrat ! Cela vous amène à voir des intimités qui peuvent être charmantes… alors que certaines autres le sont bien moins ! Et à donner des conseils que les plus vilaines s’obstinent à ne pas suivre, avec des catastrophes, parfois… Mais avec vous, mesdames, je sais que je joue sur du velours ! Vous êtes à la fois ravissantes et raisonnables… Que cherchez-vous donc ?

- Voilà, pour nos cinq années de vie commune, je souhaiterais offrir à mon épouse des anneaux de téton, sertis de pierres de la couleur de ses yeux.

- Merveilleuse idée, madame, vous avez un goût magnifique et je peux vous en proposer un vaste choix.

Le bijoutier sort d’un meuble à tiroirs un plateau couvert de petits anneaux. Il en sort un pour montrer la couleur des pierres. Aigues-marines : trop clair ! Saphir birman : trop sombre ! Le commerçant réfléchit… Ah, oui, il sort un autre plateau. Saphir de Ceylan, d’un bleu un peu plus soutenu que l’aigue-marine. C’est parfait !

- C’est exactement ce que je souhaiterais !

Gaëlle se voit conviée à ouvrir son chemisier, ce qu’elle répugne à faire devant un homme ! Discret, le bijoutier tourne ostensiblement la tête, regardant ailleurs. Puis, il sort un anneau, le regarde attentivement : beaucoup trop grand. Il en sélectionne un second : là, c’est sans doute un peu étroit mais, dit-il, si l’on recherche un peu le côté excitation physique du bijou, il vaut mieux viser une taille pas trop lâche… C’est parti pour essayer ce modèle : il le tend à Sylvette :

- Tenez madame, mettez-le en place vous-même. Il vous suffit de passer le téton dans l’anneau à l’aide de cette petite pince qui, je vous l’assure, est très douce.

Sylvette suit la recommandation : elle prend un immense plaisir accompagné d’une grande excitation, à étirer le joli téton pour le faire passer par l’orifice qui est d’un cheveu plus étroit que lui ! Elle l’allonge, pousse l’anneau contre l’aréole, provoquant de petits sons péniblement retenus de sa belle…bientôt, l’anneau est en place. Il reste à choisir où le positionner précisément.

- Ma chérie, veux tu que le téton dépasse un peu, ou moyennement ?

- Le plus possible, s’il te plaît.

Sylvette pose la pince, reprend l’anneau entre deux doigts et le téton de l’autre main pour le tirer doucement. Maintenant, c’est une partie de l’aréole qui est dissimulée par l’anneau ; le téton est entièrement sorti.

- Comme ça, je trouve que c’est magnifique ! Regarde dans la glace, Mémé, j’adore l’effet !

- Moi aussi, on garde cette position, c’est très joli !

Le bijoutier avance la petite aiguille d’or pour le piercing, la trempe dans une solution antiseptique et cicatrisante.

- Souhaitez-vous que je le fasse ?

- Non ! nous sommes toutes les deux étudiantes en médecine, je vais le faire.

Sylvette prend la pince prévue à cet effet des mains du bijoutier qui lui murmure comment réaliser l’opération en un bref instant. Elle serre d’un coup sec, c’est fait. Le bijoutier lui tend la seconde aiguille d’or se mettant en croix par rapport à la première. Même résultat ! Elle répète l’opération sur l’autre sein. Le résultat est tout simplement magnifique !

- Bébé, tu es encore plus belle maintenant : je ne pensais pas que c’était possible, ça, te rendre plus belle qu’avant !

Gaëlle se regarde dans la glace : elle aime, ses yeux brillent ! Baiser sur les lèvres de sa belle, petits mots chuchotés… Elle se retourne vers le commerçant :

- Auriez-vous des pierres de la couleur des yeux de mon épouse ?

- Alors… Oui, nous avons de l’onyx de diverses nuances brun, nous avons des quartz enfumés dont certains sont relativement bruns mais plutôt gris-brun, nous avons de la topaze fumée, mais c’est un peu jaune, surtout pour de petites pierres. Et enfin, nous avons les diamants "coca cola" de Bornéo… mais là, le prix s’en ressent quelque peu !

- Montrez-moi ces diamants, je vous prie…

Sylvette fait une mimique effrayée. Elle qui pensait faire juste un joli cadeau à sa femme… Où cela allait-il les mener ?

- Mais, Bébé ! Tu ne vas pas acheter des diamants ! Ça coûte une fortune…

- Écoute, ma chérie, quand mes parents ont divorcé, mon père a dû vendre la maison. Et comme il avait le sentiment que tout était de sa faute, qu’il avait déconné gravement, il a décidé de partager le montant de la vente entre ma mère et moi. J’ai donc touché une jolie somme qui correspond à un épisode douloureux de ma vie. Là, je suis en train de la transformer en un moment de total bonheur…

Sylvette a tombé son haut et son soutien-gorge. Est apparue au jour sa magnifique et généreuse poitrine, aux grandes aréoles d’une rose sombre, tirant sur l’acajou, avec des tétons plus volumineux que ceux de sa chérie, d’un brun palissandre. Gaëlle, un petit bout de langue pointant entre ses lèvres, s’est fait un plaisir de passer, à son tour, les jolis tétons qu’elle aime tant à travers les anneaux qu’elle avait choisis et les lui a posés. Résultat superbe également… Le bijoutier a accepté, le croiriez-vous ? de prendre en photo les deux poitrines ainsi ornées ! Il a même conservé l’une des photos à des fins publicitaires… Avec ça, il est sûr de faire un tabac !


Les deux épouses sont rentrées chez elles, folles de bonheur et dans un état d’excitation impossible à juguler. Bon elles étaient maintenant interdites de câlins avec attouchements sur les seins pour deux semaines… avec pansements et antiseptique à passer régulièrement. Mais en dehors de cela, tout le reste était permis ! Elles se sont dévêtues en un tournemain : la situation frôlait l’urgence vitale… Gaëlle s’est équipée de son jouet favori : envie de faire l’amour à sa belle seins, contre seins, et tant pis si cela fait un peu mal !


Les deux amantes sont tellement pressées, tellement avide de jouissance que Gaëlle entre en Sylvette aussitôt, attendue avec impatience, et entreprend sur le champ d’aller et venir avec bien plus de force, de voracité qu’usuellement. Elle sent sa belle vibrer dans les parties du jouet insérées en elle, elle sent monter le plaisir en elle, s’y prépare. Elle embrasse sabelle compagne de toute la sensualité de ses lèvres douces, de sa langue assoiffée d’amour :

- Merci, mon amour, pour ton merveilleux cadeau, jamais on ne m’a offert une chose aussi belle et qui me donne autant de bonheur !

- Merci pour le tien, Gaëlle chérie, amour de ma vie ! Tu es la plus merveilleuse femme dont j’aurais pu rêver de toute ma vie !

Elles sont parties ensemble dans le tourbillon orgasmique qui s’est soudain abattu sur elles, les menant bien au-delà du septième ciel… Oh, bien sûr, elles sentaient bien un peu la douleur des piercings de leurs tétons…
Mais qu’est-ce qu’elles étaient fières ! Et encore plus amoureuses qu’au tout premier jour.


Weekend en famille normal, ou presque… Le weekend est normal, c’est acquis ! Mais les familles standard n’ont pas deux épouses pour un mari, deux épouses amoureuses l’une de l’autre et qui se donnent le sein en rigolant et font l’amour avec leur mari à tout moment dans la journée dès qu’un petit temps mort se présente !


Gaëlle et Sylvette ont passé beaucoup de temps à jouer avec Lyam et Basile : ce qu’ils peuvent être mignons, ces deux-là ! Frères de sang par leur père, frères de lait par leurs mères, et frères inséparable dans leurs jeux les plus fous !


Le soir, dans leur lit conjugal, les deux filles ont ressenti un grand besoin de douceur, de tendresse. Pas de jouet ce soir : juste des baisers très sensuels et des mains douces, calmes et lentes. Elles ont joui en s’embrassant et en se répétant l’immense amour qu’elles se vouent, un cœur gros comme ça battant la chamade dans leur poitrine.

- Dis, Bébé, tu penses que dans le petit réduit où on range les paniers et les trottinettes, il serait possible d’y mettre un lit et une petite table ?

- Oui, ça devrait marcher… Pourquoi ? Tu veux faire chambre à part ?

- Nan, idiote ! Tu sais bien que dormir loin de toi est au-delà de mes capacités ! Je…

- Tu penses à Thibaut ?

- Oui. S’il avait un endroit où dormir et une table pour étudier, cela lui sortirait une sacrée épine du pied… On pourrait lui en parler lundi…

- On pourrait… mais as-tu pensé à ce que ça signifie pour nous ? C’est quasiment une déclaration d’amour, ce que tu proposes !

- Je ne sais pas… Je n’ai jamais couché avec lui, moi ! Et je n’ai pas idée de ce que je souhaite, dans les tréfonds de mon âme. Toi, tu en penses quoi ?

- Moi ? Comme toi. Je sais que s’il entre dans notre vie, elle changera du tout au tout. Le souhaitons-nous vraiment ?

- Laissons-nous quelques jours pour y penser…

Les deux amantes se sont endormies, heureuses mais avec ce petit goût d’inachevé dans l’âme…
Lundi, cours théoriques le matin, hôpital l’après-midi, pas le trop le temps de penser aux contraintes personnelles. Ce n’est que jeudi qu’elles refont surface. Pas de trace de Thibaut… Il va falloir attendre la semaine suivante… En fait, il aura fallu plus d’un mois avant que Sylvette le croise aux urgences, un matin.

- Bonjour Thibaut ! Comment vas-tu ? On se prendrait une bière ce soir à la sortie du boulot ?

- Pas sûr d’avoir le temps… ou pas avant vingt heures…

- Pas de souci, nous t’attendrons. Même brasserie, même endroit en salle, ça te va ?

Pâle sourire du garçon : c’est d’accord. Sylvette envoie un SMS à sa chérie pour le lui signaler. Elle arrive à ce rendez-vous une bonne demi-heure en avance et voit sa belle épouse arriver peu après. Discussion en privé avant son arrivée : il a une mine crevée, ce gars, il ne tiendra pas l’année… Bon, le voilà qui entre, pâle, souriant, certes, mais le sourire n’efface pas le fait qu’il est au bout du bout… Sylvette lui pose une main sur le bras :

- Thibaut… Tu ne peux plus continuer comme ça… Tu vas y laisser ta santé.

- C’est toute ma vie qui est sous-tendue derrière ce projet. Je n’ai pas le choix.

- Écoute, nous allons te faire une proposition : nous avons à notre studio un petit réduit qui ne sert pas à grand-chose… Bon, pas de fenêtre, rien comme place, mais on y a mis un lit pliant et une petite table, on peut y dormir et travailler. C’est limite comme confort, mais c’est gratuit ! Tu le veux ?

- Pourquoi vous feriez ça ? Je ne suis rien pour vous…

- Si ! Tu es gentil, tu es un gars bien, droit, honnête, courageux… C’est énorme !

- Mais cela ne génère aucun droit à ne pas payer mon logement !

- Tu paieras ta nourriture…

- Et pas mon lit ? Ça n’existe pas… Juste dans les contes de fées.

- Hé bien, alors, il faut croire aux fées ! Viens habiter chez nous. Ça te laissera au minimum le temps de te trouver une autre solution… Tu ne dureras pas deux semaines de plus comme tu es en ce moment.

Il a craqué ! Il a accepté mais, fier comme un mec, il n’a pas voulu pleurer, pas devant elles. C’est seulement en arrivant, en voyant le petit réduit qu’elles lui offraient qu’il n’est plus parvenu à retenir ses larmes… Il a fermé délicatement la porte, laissant les filles dehors, et s’est assis sur le lit pour lâcher la bonde à son émotion… Des fées, oui, elles sont de véritables fées.

Il a rendu son minuscule logement trois fois trop cher et a pu commencer à souffler un peu. Son teint a repris des couleurs, le sourire lui est revenu… Deux mois se sont passés, il est bien noté, il bosse comme un damné mais s’il continue sur cette lancée tout le reste de l’année, son PASS est virtuellement dans la poche : il a une sacrée dette envers ses deux petites fées ! Deux fées avec lesquelles il prend ses repas, discute et rigole parfois, mais plus rien ne s’est jamais passé entre eux. Un modus vivendi très sage et studieux s’est de lui-même installé : il est respecté quoi qu’il arrive.


Fêtes de fin d’année : c’est le nouvel an, il n’a nulle part où aller, sa famille… il est fâché avec… Pas de souci, il va rester au studio, comme pour Noël : il a l’habitude.

- Nan, mais Thibaut, tu rigoles ou quoi ? Tu viens avec nous dans notre famille ! Les fêtes, c’est sacré, hors de question que tu restes seul ici !

C’est comme ça que Muriel et Dany ont fait sa connaissance. D’un regard gourmand, elles ont dévoré le garçon, évalué ses potentialités… sous l’œil d’un Roger hilare ! Bisous de bienvenue, flûte de champagne, tout s’est bien arrangé. Pas de sous-entendu, pas de regard en coin, pas de questions dérangeantes… Beaucoup de respect, de tact et, surtout de bonne humeur. On est passé à table une fois les diablotins couchés, bon dîner composé de mets délicats, bons vins bonne ambiance. Minuit, c’est le temps des bisous sous la boule de gui accrochée à une solive du salon.


Muriel embrasse Thibaut affectueusement :

- Tout le bonheur du monde, Thibaut, le succès pour tes études autant que pour tes désirs les plus secrets !

Deux filles y passent en suivant, le ton a été donné ! Et pourtant, rien ne s’est jamais passé entre le garçon et elles depuis qu’il vit dans leur studio… Les filles rigolent : il faut bien laisser les autres fantasmer…


Multitude de bisous et de vrais baisers entre les couples. Dernière flûte de champagne pour achever la bouteille, puis tout le monde va au dodo… le trop-plein d’émotions est atteint !
En bas, dans la chambre des filles, il n’y a qu’un lit double… Pour deux, c’est bien, pas trop large mais on s’y fait. Par contre à trois, on y est forcément un peu à l’étroit… Et aujourd’hui, Sylvette est… disponible ! Alors, elle se tourne vers Thibaut et l’embrasse… pas en mode "bonne nuit" ! Ce serait plutôt quelque chose de plus… actif ! Et comme elle est nue… même avec un esprit obtus, le message a de bonnes chances de passer ! Or, obtus, Thibaut ne l’est pas…


Il a vu les anneaux qu’elle porte à ses seins, entourant ses tétons de leur éclat d’or et diamants marron… Il est subjugué par la beauté de cette femme, encore plus belle avec ces magnifiques bijoux. Il lui rend son baiser, avec plaisir, avec sensualité, avec fougue aussi. Ce désir qu’il avait eu d’elle au tout début de cette année universitaire, lors de leur première rencontre où elle n’était disponible pour les jeux de l’amour, cette envie d’elle vient de remonter à la surface, il la laisse prendre de l’ampleur, s’arrondir, devenir palpable : ses mains sont parties à la rencontre des reliefs de la belle : elle n’en manque certes pas. Il joue avec les merveilleux tétons et leurs aspérités couvertes de jolies pierres. Dans son dos, il sent celles de Gaëlle qui viennent l’encourager en lui administrant de douces caresses dépourvues de toute équivoque… Il sent aussi le contact d’autres anneaux de tétons frottant ses côtes… Ça alors ! Elles ont donc toutes les deux des anneaux de tétons, maintenant ! Une soudaine excitation le pénètre… Murmure de Sylvette :

- Sois doux, Thibaut, tu es mon premier garçon…

De la soie. Thibaut est fait de soie, finement peignée, chamarrée, proposant toutes les nuances de l’amour sur une même palette, disposée avec goût, avec soin, avec recherche. Sylvette frémit sous ses mains, sous ses doigts, sous ses lèvres. Elle vibre sous cet étrange sentiment qu’une vie nouvelle est en train de commencer, vie intense qui l’apeure mais la séduit en même temps. Cette fois encore, il n’y aura aucun mot, ce sont les non-dits qui vont transmettre toute la beauté des messages que chacun destine à l’autre. Un soupir, un tremblement, un baiser…


Et il est soudain là, immense et fou, implacable et pourtant tellement désirable, dans toute sa douceur pleine de force. L’amour tombe sur elles, sur lui. Tout tremble, tout tressaille, une vague les emporte sous le regard de Gaëlle qui est elle aussi prise dans le maelström de ce sentiment inattendu mais si bien accueilli…


Les trois amants se réveillent dans la matinée, se regardent se sourient, s’accueillent mutuellement : Thibaut murmure :

- Maintenant c’est sûr, je sais…

- Que sais-tu ?

- Ce que c’est d’être amoureux…

Regard de connivence entre les deux jeunes femmes. Elles s’agenouillent sur le lit de part et d’autre du garçon, lui lançant des œillades suggestives. Leurs anneaux de seins étincellent devant ses yeux ébahis. Jusqu’à la couleur des pierre qui rappelle leurs yeux, tout frôle la perfection… Lui qui vient de revenir à un état de relative modestie, se sent rougir…

- Alors, comme ça, Monsieur est amoureux ? Et on peut vous demander de qui ?

- Heu… de deux très jolies femmes. Très belles, très sensuelles et très amoureuses.

- Ah, oui ! de deux femmes à la fois… On ne se refuse rien… Dis, Mémé, tu te rends compte ? Ce mec prétend être amoureux de nous !

- Oui, Bébé, c’est dingue, hein ? Il ne se rend pas compte… Il joue sa vie au poker menteur…

Gaëlle prenant un air coquin se penche vers Thibaut et l’embrasse avec voracité :

- Dans ce cas-là, mon petit bonhomme, ça va être ta fête…

Sylvette renchérit, prenant la même voix qui se veut menaçante, malgré les grands sourires que les deux filles s’adressent :

- Et comme nous n’avons pas la moindre idée de comment il faut procéder avec un homme, tu vas prendre cher…

Rires : Gaëlle et Sylvette s’embrassent et commencent à se caresser dans des postures d’un érotisme féroce. Gaëlle lève une de ses jambes pour placer sa jolie fleur rose juste au dessus du visage de Thibaut : Sylvette s’empresse de venir la déguster d’une langue agile et gourmande, recueillant le flot de nectar que l’excitation du moment y fait perler. Elle descend jusqu’aux lèvres du garçon pour le lui faire goûter. Murmure de délice, langue qui se mêle à celle de sa visiteuse.


Gaëlle s’effondre littéralement sur sa victime, se retrouvant accroupie sur son visage, maintenant encadré par les longues et fines jambes qui tant aiguisent ses envies et son ardeur. Nul besoin d’instruction, Thibaut s’active de la langue sur le petit losange rose sombre, le déguste, fouille en-dessous, aspire au-dessus. Le puissantes ondulations du bassin de la jeune femme lui dictent de manière impérative où doivent se porter ses efforts… Le garçon s’applique tout en caressant de ses deux mains avec douceur les merveilleux hémisphères charnus surplombant ses yeux.


Sylvette enjambe le bonhomme pour s’asseoir sur le bas de son ventre et vient donner à sa jolie compagne un baiser voluptueux et amoureux, suave, long en bouche comme un grand cru classé ! Elle oscille du bassin à son tour arrachant à Thibaut des grognements de protestation… Si elle insiste de la sorte, elle va perdre toute chance d’en obtenir du plaisir ! Alors elle se soulève légèrement, saisit cette partie convoitée dont toute modestie a totalement disparu, le fait pointer vers le bas de son ventre et se laisse glisser dessus avec un long trémolo dans la voix.


Oscillations, passage à un aimable petit trot, une douce chanson d’amour sort de ses lèvres tandis qu’elle sent monter en elle la puissance de son désir. Sylvette sent à ses tempes son cœur battre la chamade et au creux de son ventre, celui de son amant. Jamais elle n’avait eu cette sensation de deux cœurs recherchant l’amble qui rythme leur amour. Jamais elle n’avait même imaginé se donner à un homme, en tout pas depuis son mariage avec son amour Gaëlle… Et pourtant, là, c’est même sous son regard, avec sa participation active qu’elle est en train de le vivre.


Excitation, oui, mais aussi plénitude. Mon Dieu que c’est bon, un homme aimant… Et si c’était cela, l’amour, le vrai ? Sentiments et gestes, cœurs qui s’aiment, corps qui s’aiment, corps et cœurs qui s’accordent et débordent…


Gaëlle prend son élan : comme toujours lorsqu’elle sent la jouissance poser ses premiers jalons sur le chemin du plaisir absolu, elle prend une large goulée d’air et se met en apnée. Sylvette sait qu’elle ne dispose plus de beaucoup de temps : elle éperonne sa monture, joue de la cravache et passe du petit trot de promenade à un grand galop de sprint olympique !

- Je vais te faire hennir de bonheur, mon bel et fougueux étalon !

Le cri des deux filles, lorsque les prend l’orgasme fulgurant que Thibaut leur délivre, est couvert par le râle hoquetant du garçon se répandant en longues saccades blanches et sirupeuses tout au fond de la fleur d’amour de Sylvette.


Voilà une année qui commence bien, se dit Gaëlle juste au moment de se rendormir, encore toute enchevêtrée entre tous ces bras, toutes ces jambes, tous ces corps dont personne en ce lit ne parvient à se rassasier !


Repas de nouvel an avec toute la famille. Cette fois ; les enfants sont de la partie. Ils tournent comme des moucherons autour de ce monsieur qu’ils ne connaissent pas Ils ont bien compris, eux, dans leur petite tête, que dans leur monde, les femmes s’aiment entre elles et ont un mari commun. Alors, Thibaut, lui, est forcément celui de leurs deux sœurs, puisqu’elles s’aiment ! Logique…


Compte tenu de l’heure tardive de réveil de certains, bon, attention, pas les enfants, hein ! Donc pas leurs mères qui ont bien dû gérer, endiguer leur énergie dès six heures du matin pour laisser les autres dormir. Dormir ou pas, d’ailleurs…


Dany et Muriel ont bien compris que ce gentil squatter qui occupait un petit réduit chez leurs filles… c’était tout de même un peu cousu de fil blanc… il y avait nécessairement anguille sous roche ! Et pourtant, rien ne semblait acté… Lorsque le petit groupe fait son apparition, vers la fin de la matinée, elles remarquent tout de suite l’air plus détendu des filles, tout à fait comblé du garçon… Elles éclatent de rire !

- À la bonne heure, le bateau est arrivé à bon port !

No comments… Les filles font celles qui n’ont pas compris, Thibaut n’en rajoute pas trop : ne pas commettre d’impair ! Les deux mamans profitent de cette main d’œuvre bénie des dieux pour aller se reposer un peu avant le déjeuner de nouvel an :

- Mes chéries, nous avons tout préparé tout en s’occupant des poussins… Nous sommes debout depuis six heures du mat’ alors, en guise d’apéro, nous allons faire une petite siestounette… Vous gérez les petits, d’accord ?

Pas de réponse attendue, elles tournent le dos et montent à leur chambre. Bon, le sommeil les a gagnées, oui, si on veut, mais pas tout de suite ! Il est vrai que comme elles font le nécessaire pour conserver une lactation satisfaisante, même depuis le sevrage des petits juste après leurs deux ans, elles ont besoin … d’être soulagées de temps en temps ! Elles s’y attachent donc, ce qui produit nécessairement un effet domino sur leur libido… Bref, elles ont dormi un peu. Vraiment peu ! Puis tout le monde a déjeuné, dans une ambiance joyeuse. Pas d’annonce des filles : leur petit secret de polichinelle va donc encore durer un peu, se disent les mamans… Mais en fait, si les trois tourtereaux se taisent encore, c’est pour préserver leur intimité et se laisser le temps entre eux de s’assurer de la solidité de leurs sentiments, idée respectable.


Retour à leur studio… Thibaut réintègre son petit espace tandis que les filles se posent la question : changerons-nous notre mode de vie compte tenu de l’évolution de notre relation ? Le lit peut bien faire pour nous trois… Mais est-ce bien raisonnable ?


Elles vont le voir dans son placard ; Thibaut les regarde s’acagnarder à l’entrée, restant toutes les deux appuyées à l’huisserie de la porte, un air goguenard au visage. Il leur sourit et leur chipe la parole au moment même où Gaëlle va poser sa question :

- Gaëlle, Sylvette, il ne vous a sans doute pas échappé que j’ai un petit faible pour vous deux. C’est vrai, vous êtes un couple magnifique, tellement attachant… Je suis tombé sous le charme de l’incommensurable amour que vous-vous portez, et même pire, j’en suis tombé amoureux. Un peu dingue, non ? Ce n’est pas toi, Sylvette, que j’aime, ni toi Gaëlle. C’est vous ! Vous deux, votre couple. Oui, je suis amoureux de vous deux, ensemble, merveilleux couple. Voilà, je ressens un amour infini pour vous et je ne suis pas avare… Je suis également une personne qui place la fidélité tout en haut de mon échelle de valeurs. Je peux vous promettre que jamais je ne vous trahirai. Mais…

- Mais quoi ? Dis-nous, Thibaut, notre bel étalon, le seul homme sur lequel nous n’ayons jamais eu envie de lever nos yeux…

- Mais… c’est que j’ai des études à terminer, ma vie en dépend. Alors, je sais pourquoi vous êtes venues me solliciter… je n’entendrai cependant pas votre question : je reste dans mon petit coin tranquille, j’en ai un besoin vital ! Vous allez continuer à dormir comme les deux épouses magnifiques que vous êtes depuis si longtemps, et moi je vais rester seul ici, jusqu’au moment où j’aurai enfin la liberté de devenir votre véritable partenaire de vie. Si vous le souhaitez encore, si vous acceptez de m’attendre.

- Mais nous avons envie de toi, nous ! Sans attendre la saint Glinglin…

- C’est là que le bât blesse… j’ai besoin de ce temps non pour vous aimer mais pour faire mon travail, lequel ne m’empêche d’ailleurs pas de vous aimer… mais de loin ! Je vous promets de faire de mon mieux pour me rendre disponible autant que je le pourrai. Mais si j’accepte de venir me coucher auprès de vous chaque soir, je sais que je ne passerai jamais assez de temps à mon travail pour valider mon année. Soyez patientes : vous avez mon cœur, bientôt, vous aurez le bonhomme tout entier ! Et vu combien je vous désire, ça va être chaud !

- Nous n’avons pas trop le choix ! Mais, oui, tu as raison, nous te comprenons parfaitement. Nous-mêmes n’avons pour ainsi dire jamais fait l’amour en semaine lors de nos deux ou trois premières années. Fais pour le mieux.

Les deux jeunes femmes se retournèrent pour le laisser à son travail. Au dernier moment, Sylvette est revenue au pas de la porte :

- Thibaut, je voulais te dire… La déclaration que tu nous as faite m’a énormément émue. Je suis très touchée, sincèrement, par les mots que tu as choisis. Et je voudrais te dire, à mon tour, que malgré notre mariage, malgré l’immense amour que je voue à ma belle chérie, soleil de mes jours et amour de ma vie, j’ai conçu pour toi un amour tout aussi grand, tout aussi puissant, tout aussi éternel. Je te désire, je t’aime d’une façon totale, sans aucune faille. Moi non plus, je ne te trahirai jamais. Gaëlle et toi êtes mes raisons de vivre, ma lumière, ma chaleur, le sel de ma vie. Je t’aime, Thibaut !

Gaëlle avait les yeux mouillés… Elle choisirait son moment pour se déclarer à son tour mais il était bien certain qu’elle lui dirait tôt ou tard son amour avec autant de force que Sylvette. Elles retournèrent à leur chambre. Ce mode de vie s’installa durablement, hélas !


La sixième année s’est achevée, Sylvette et Gaëlle accèdent à l’internat, dernier cycle de leurs études. Les deux ont choisi de devenir généralistes, médecins traitants. Il ne leur reste plus que quatre années… et cela fait déjà cinq ans qu’elles ont choisi d’unir leurs destins dans le mariage. Oh, pas de regret quant à ce choix, loin de cela. Au contraire ! Elles veulent fêter ces cinq années de bonheur. Pour le 18 juin, elles ont préparé une petite fête intime, juste entre elles… et celui qui est entré dans leur vie, dans leur cœur. Chez le bijoutier, elles ont acheté deux anneaux identiques et fait graver Sylvette-Thibaut dans l’un, et Gaëlle-Thibaut dans l’autre. En prévision de leur petite fête, le dix-huit juin suivant, elles ont imaginé une sorte de petite cérémonie. Sylvette se demande comment s’habiller pour cette occasion… Elle souhaite être la plus belle possible tant pour sa belle épouse que pour son étalon !

- Alors si tu veux être la plus belle, pour moi, c’est soit en string et soutien-gorge de dentelle ouvert au bout, soit toute nue !

- Ah, tout de suite, espèce d’obsédée…

- Bin… tu me demandes, moi, je te dis !

- Mais que préfères-tu, toi ?

- J’hésite un peu… Oh, allez, toute nue, c’est quand même comme ça que tu es la plus belle !

- Bon… Puisque tu y tiens… Toi aussi tu me fais craquer, nue surtout !

Gaëlle se met à battre le sol de ses jolis petits pieds en battant des mains :

- Chouette, chouette, chouette, chouette, chouette ! Tu es la plus merveilleuse ma chérie d’amour, je t’aime ! Ce que je suis contente ! Nous ferons notre petite cérémonie dans nos plus beaux atours, tous les trois, ça va être magique !

Thibaut, lui, après avoir obtenu son PASS haut la main, nonobstant un début d’année chaotique, a bien suivi tout son cursus sans le moindre accroc. Il va faire sa dernière année de kiné. L’an prochain, il gagnera sa vie et pourra subvenir plus généreusement aux besoins de leur petite communauté !


Lorsqu’il se décide à leur parler de tout cela, Gaëlle lui demande doucement, un air innocent au visage :

- Sais-tu quelle date nous sommes, aujourd’hui ?

- Le dix-huit juin… Célébration de l’appel du général De Gaulle en quarante…
Éclat de rire des deux filles !

- Ce n’est pas faux… Mais pour nous, c’est surtout notre anniversaire de mariage : tu es invité.

Elles lui ont alors expliqué qu’une cérémonie allait avoir lieu dans leur chambre dans une heure… Qu’il y serait attendu !

Lorsque Thibaut frappe à la porte, il ne s’attend pas à ce qui l’attend… Mais alors là, pas du tout ! Devant lui, se trouve une sorte d’autel réalisé en posant la table basse du coin salon sur deux chaises. Des bougies y brûlent, au milieu se trouve un petit bol, apparemment plein d’eau.


Derrière cet autel de fortune, telles deux prêtresses, ses deux amoureuses se tiennent, bien droites, savamment coiffées avec des fleurs blanches entremêlées dans leurs cheveux nattés. Chose qu’elles ne font absolument jamais usuellement, elles ont les lèvres couvertes d’un rouge profond et brillant. Et elles sont totalement nues : leurs seins, éclairés par les bougies étincellent de tous leurs tétons ! Elles sont tout simplement divines…

- Pour participer à cette cérémonie, tu dois te parer de l’habit rituel… Toute autre tenue abolirait son charme et la rendrait inopérante.
Sourire aux lèvres, Thibaut défait la boucle de sa ceinture, ôte son pantalon, retire son T-shirt et, enfin, fait tomber son slip au sol. D’un orteil adroit, il le ramasse et l’envoie au beau milieu du lit !

- Nous allons procéder à ta purification, jeune homme… C’est très important pour que le cérémonial soit pleinement respecté. Tu ne dois ni bouger, ni parler ni émettre aucun son, sous aucun prétexte.

Les deux jeunes femmes ont approché un bol d’eau tiède et ont entrepris de mouiller sa peau en l’aspergeant de fines gouttelettes lancées du bout de leurs doigts. Puis, de leurs langues, elles ont intégralement parcouru son corps, longuement, en insistant sur tous les points potentiellement érogènes… terminant par… son centre géographique, à la jonction du tronc et de ses cuisses, son appendice masculin !


Elles l’ont longuement léché, palpé, mordillé, pris en bouche pour le sortir de sa torpeur, sa timide léthargie, entretenue par la forte conscience que lui donnait ce cérémonial, ce décorum, de vivre un moment clé de sa vie. Puis, symétriquement, elles ont effectué une langoureuse danse buccale amenant leurs lèvres de la base de sa hampe jusqu’à son extrémité la plus sensible, se rejoignant là le temps d’un sensuel baiser, puis revenant à la base… Elles ont recommencé ce pas de deux vingt fois, quarante, cent fois, insistant sur le filet, juste en-dessous du cabochon violacé qui n’en pouvait mais ! Au tout dernier voyage, sentant l’ultime tressaillement du garçon, elles ont rejoint leurs lèvres tout au bout en un confortable fourreau dans lequel Thibaut partit de la plus intense jouissance jamais obtenue de bouche de femmes de toute son existence. Quelle exultation, juste ciel ! Jamais il n’avait connu un tel aboutissement ! Il demeura cependant muet, tandis que les deux prêtresses s’embrassaient, le temps de partager la divine liqueur et de se relever. Gaëlle trempa ses doigts, lui sembla-t-il, dans le petit bol d’eau, sur l’autel, puis s’éclaircissant la voix, déclara :

- Thibaut, je t’offre cette alliance en gage de mon amour et de ma fidélité. Elle concrétise le fait que je me donne à toi, que je t’appartiens. L’acceptes-tu ?

Abasourdi, le jeune homme fait oui de la tête puis, se reprenant, se redresse, fièrement, et dit à haute voix :

- Oui, je le veux.

Gaëlle lui passa l’anneau à son annulaire gauche, là où, sur sa propre main, brillait son alliance de mariage.

Sylvette alors trempa les doigts à son tour dans le petit bol et vint devant lui avec le même cérémonial :

- Thibaut, je t’offre cette alliance en gage de mon amour et de ma fidélité. Elle concrétise le fait que je me donne à toi, que je t’appartiens. L’acceptes-tu ?

- Oui, je le veux.

Sylvette passa l’anneau à son doigt et le poussa tout contre celui que Gaëlle venait de lui offrir. Alors, les deux femmes dirent dans un ensemble parfait :

- Thibaut, tu acceptes par cet échange de nous appartenir, que nous soyons mari et femmes, que nous nous aimions, nous demeurions fidèles et nous entraidions en toute circonstance…

- Oh, oui, je l’accepte ! Et j’ajoute que je le fais avec une joie et une émotion sans égales, pour vous choyer, vous aimer, vous protéger chaque jour de ma vie et jusqu’au tout dernier d’entre eux.

Les nouveaux époux, non officiels et invalides devant la loi, ils en étaient bien conscients, s’embrassèrent et tombèrent sur le lit …

Loi ou pas, ils allaient consommer ce mariage et personne ne pourrait les en empêcher !

À suivre…

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