Tenebrae
Récit érotique écrit par Lisa-Al [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-04-2022 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Tenebrae
Sans doute que ce texte n'aura pas un grand intérêt, pour la majorité des lecteurs et je m' excuse. C’est un texte égoïste, nombriliste même. J’ai pourtant besoin d'écrire et de partager certaines choses très personnelles, le seul endroit qui me vienne a cet instant c’est ici sur ce site où j’ai livré également beaucoup de choses intimes.
Ceux qui me connaissent un peu, par mes textes, ou un peu plus précisément quelques contacts avec lesquels je corresponds ou correspondaient savent que notre couple lesbien, Iris ma compagne et moi Lisa, nous avions un désir d’enfant. Je désirais que cet enfant ne soit pas le produit d’une éprouvette, mais un enfant conçu naturellement. Ce fut un peu compliqué de trouver un géniteur naturellement. Nous avons fini par avoir l’aide d’un ami et de sa femme.
Quelque temps plus tard, oh miracle, oh bonheur j’étais enceinte. Moments de pur bonheur, joie de gamine, la vie en couleur. Tous les examens me rassurent, ça va très bien, tout ira pour le mieux. Rassurée par ces diagnostics Iris et moi goûtons la joie de cet heureux présage. Ma compagne, mère poule avait commencé à non pas me surveiller, mais à tout faire pour éviter les faux pas ou comportements peu adaptés. Si on me connait un peu , Iris me connait bien voilà 3 ans passés que nous vivons ensembles. Elle sait combien je suis imprévisible, et j'ai une conception personnelle des limites. J’étais donc surveillée de près pour le bon motif.
Quelques semaines passent sans rien de notable et un jeudi soir je ressent de violentes douleurs dans le ventre. Je me suis trouvée mal, Iris à fait le nécessaire, pompier, hôpital tout a été rapide.Angoisse, attente on me fait les examens, personne ne répond à vos questions, sauf que le médecin viendra me voir. Les heures ne m’ont jamais semblé aussi longues. Enfin le médecin arrive, sans aucune précaution oratoire ni même semblant d’intérêt il m’annonce que je viens de faire une fausse couche. Le monde semble se figer, tout s’écroule. Je suis tétanisée, je ne sais plus où je suis, Iris essaye de me réconforter mais que peut elle faire? Rien, pas grand chose du moins. Sur le moment, pas une larme, pas une réaction. C’est quand Iris m’a prise dans ses bras que j’ai réagis, je me suis effondrée.Le lendemain je suis renvoyée à la maison.
De retour chez nous, Iris ne me quittait pas, comme moi elle était sonnée, je ne pouvais plus passer près de la porte de la chambre d’enfant terminée une semaine plus tôt sans m’effondrer dans le grand couloir. Je ne sais combien de fois Iris est venue m’arracher à cette porte. Dans ma tête je cherchais “pourquoi”, quelle erreur j’ai commise, qu’est ce qui a pu se passer. Oh bien sûr j’ai subi tout un tas d’examens dont il ne ressort rien qui pourrait expliquer cet échec. Mon plus gros échec au fond, c’est mon mental qui était en train de le préparer. Une spirale descendante m’aspirait me tirait vers le fond, me tirait vers la fin. En surface je semblais aller mieux, je ne faisais plus de crises de désespoir, ce n’est pas vraiment volontaire mais je donnais l’image de celle qui bien que terriblement affectée, j’allais me remettre en marche. Au fond de moi une rengaine c’était installée, dormir, fermer les yeux, tout oublier, tout arrêter. J’aspirais au néant, je tentais de dormir le plus possible, cela m'apaisait mais à peine éveillée la rengaine reprenait, s’imposant de plus en plus chaque fois.
Constatant qu’en apparence je semblais remonter la pente, ma compagne Iris se permettait un peu plus de liberté, la pauvre avait été là pour moi à tous les instants. J’allais bien mal la récompenser de ces efforts, de sa loyauté et surtout de son amour. Je n’arrivais plus à supporter les idées dans ma tête. Je ne me supportais plus, je me rendais responsable de cette fausse couche, pourtant j’avais été sérieuse, j’avais même arrêté de fumer, de boire j’essayais de me menager au travail. Je devenais dingue, je me sentais inutile.Même pas capable de faire un enfant.
Jeudi soir, Iris est partie faire quelques courses. Je suis seule dans cet immense appartement. Je me fais couler un bain bien chaud. Je me déshabille, dans le miroir, je me trouve bien moche, j’ai une mine effroyable. Les sels moussant sentent bon les fleurs. Dans la petite armoire, je trouve le paquet de lames de rasoir, celui qui sert à supprimer les quelques poils blonds de mon pubis. On me dit toujours qu’il y a des méthodes bien meilleures pour ce travail. Mais je suis habituée à ça. C’est aussi un prétexte pour Iris et moi afin de nous lancer dans des gros câlins sous prétexte d’êtres “présentables”.
L’eau est bien chaude, je suis allongée, la mousse sous le menton. Je ferme les yeux un long moment. Je revois des moments, ma rencontre avec Iris, nos premiers émois, nos premières caresses, chez elle. La douceur de ses lévres sur mon sexe, le gout de sa bouche le gout de sa peau. Nos amis Gui et Marie rencontrés l’année passée, les soirées que nous avons passé avec eux et Eve. Cette semaine entre Noël et jour de l’an, passée avec eux en Touraine, Iris qui pour la première fois de sa vie, laisse un homme la toucher et lui faire l’amour. Quelle est belle quand le plaisir que lui donne Gui l’emporte, la fait crier. Je revois et ressent presque la douleur dans mon ventre, cette douleur qui me prive d’un enfant. Je pleure, je sais pourquoi je suis là dans cette baignoire, je veux tourner le bouton du poste, tout arrêter. Je suis comme téléguidée, en pilotage automatique, j’ai l’impression d’être déjà une simple spectatrice. Je regarde mon poignet gauche, j’essuie la mousse pour bien voir ma peau. La lame entre mes doigts se pose derrière le pouce,le coin de la lame entre dans ma peau, la chair comme dans du beurre, je ne sens rien lentement je tranche en diagonale sur 6 ou 7 cm. Mon sang goutte rapidement dans l’eau, traversant la mousse, il colore mon bain tellement vite. Je change la lame de main, au tour du poignet droit. Aucune sensation de douleur, j’avais songé à tenter de trancher la fémorale dans ma cuisse mais je ne savais pas vraiment où la trouver, j’ai donc utilisé une méthode plus simple, que j’avais déjà utilisée.
Mes mains retombent dans l’eau, au chaud, je ferme les yeux pour une sieste qui va durer, une sieste définitive qui va me donner la paix. Je faiblis lentement, très lentement.À peine consciente j’entends la porte qui est déverrouillée, puis la voix d’Iris qui dit “Je suis rentrée “ puis autre chose que je ne saisis pas, C’est comme un électrochoc, je voudrais appeler, demander de l’aide mais c’est le moment où le néant m’absorbe.
Iris, ma chérie, était arrivée assez tôt pour pouvoir agir et me sauver, sans elle je n’écrirais pas ses lignes et je lui en serais redevable jusqu'à la fin de mes jours que j’imagine avec elle et nos enfants si la vie ne se ligue pas contre nous.
Je me suis donc réveillée à l'hôpital, les poignets bandés? totalement vaseuse, bien sûr à part ajouter de la confusion,des remords vis à vis d’Iris rien ne s'était arrangé. Ma chérie m'a fait transférer dans une clinique privée, conseillée par notre médecin habituel. J’ai eu droit à des séances avec un psychologue, un traitement avec des anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères et d'autres choses bien plus agressives que la coke que j’avais utilisé un temps à d’autres fins. Je me suis assez vite trouvée en mode zombie. Ma plus grande ennemie c’était moi qui ne voulais pas admettre la perte subie, qui voulait à tout prix, me faire porter une faute illusoire que j’aurais commise.
Malgré ma culpabilité devant Iris, lui avoir imposée cette tentative de suicide, surtout à elle qui dans les mêmes conditions exactement avait trouvé sa compagne avant moi vidée de son sang mais cette fois là elle était arrivée alors qu’il n’y avait plus rien à faire. Je me mets à sa place revoir cette scène une seconde fois, par ma faute, c’est proprement horrible et impardonnable ce que j’ai fait. Pourtant elle est là, trop heureuse de m’avoir, au petit soin pour moi.
Il ne restait plus qu'à vivre, à essayer de reprendre une vie normale. Mon boss qui était passé me voir à la clinique m’avait mise en congé après mon arrêt de travail qui courait jusqu'à la fin mars. J’avais des tas de congés jamais pris et il ne voulait pas me revoir avant que je sois totalement rétablie.
Il fut bientôt évident que la seule solution pour espérer me sortir de là c’était de me dépayser, me faire penser à autre chose. Un ami Pierre-Xavier nous a conseillé cette solution, un voyage. Iris à rebondit sur cette proposition et nous a trouvé une croisière qui partait le plus vite possible. Elle a tout organisé, impossible de trouver cette perle rare en Europe. Il nous fallait aller à Los Angeles pour partir le surlendemain. Heureusement que par bonheur l’aspect matériel ne compte pas pour nous, le vol en classe affaire, la suite la plus onéreuse sur le navire de croisière pour 15 jours jusqu'à Hawaï et détour par le Mexique pour revenir à Los Angeles. Je n’avais jamais fait de croisière, Iris non plus. En fin de compte, l'expérience est vraiment agréable et il est presque certain que cela sera renouvelé.
Mais avant celà, de retour à la maison après une dizaine de jours en clinique, retrouver son environnement habituel et toute l'intimité nécessaire. Iris et moi avions très envie l’une de l’autre. Nous avons été privées de nos contacts journaliers, des caresses et démonstrations amoureuses. J’étais trop mal pour penser à ces choses dans mon lit d'hôpital. Signe que j’étais mal, très mal car habituellement les lieux “exotiques” et “insolites” ont tendance à me donner des idées.
Oh nous n’avions pas nos têtes des meilleurs jours, Iris et moi plutôt palichonnes les traits tirés, juste présentables, un look qui ne sort jamais de l’appartement. Pourtant j’avais envie de sentir la peau d’Iris sous mes doigts, comme j’avais envie de sentir ses mains prendre possession de mon corps.
Pas besoin de se parler, ce sont des choses que l’on sent. C’était le matin, nous avions l’une et l’autre rien sur nous à part des grands t-shirts informes que nous utilisons pour la nuit s’il fait un peu frais, habituellement nous ne portons rien.
Iris me tendit les mains, avec un pâle sourire. J’approchais et posais ma bouche sur la sienne, toujours ce même goût de fruits rouges, cette douceur. A peine étais-je contre elle, qu’elle attrapait le bas de mon t-shirt et le faisait glisser par-dessus ma tête. J’avais de plus en plus envie d’elle à cet instant. Je tremblais légèrement, comme pour la première fois. Première fois de cette “nouvelle vie”, je voulais effacer l’horrible erreur que je venais de commettre. A mon tour, je faisais tomber ce qui masquait à mes yeux ses courbes si désirables, j’ai toujours admiré son corps, je l’envie même. Iris est comme je rêve d’être et elle aimerait être comme moi. C’est presque narcissique, on adore l’image que l’on aimerait renvoyer. Cela à sûrement contribué à l'alchimie amoureuse qui nous lie. Amour vrai et intense, pour résister aux péripéties que je lui impose. Je suis le vilain petit canard, c’est le plus souvent moi qui suscite et initie les épreuves que nous traversons. Je la pousse doucement en arrière sur le grand canapé, elle se laisse couvrir de baisers, je lèche ses lèvres, je dessine de grandes figures brillantes sur sa peau avec ma langue humide. Descendant le long de sa gorge, puis autour de ses seins dont les pointes coniques durcissent, alors que ma bouche les aspire doucement. Les mains d’Iris, caressent mes épaules, s’enfouissent dans mes cheveux, tandis que sous mon ventre je sens ses cuisses qui s’ouvrent lentement. Je me sens très excitée, mais pas comme d’habitude. Je goûte le plaisir d’user du corps de celle que j’aime. Le sexe est primordial pour moi, je ne peux vivre sans. Notre amour n’est pas que physique, mais l’aspect éroticosexuel est à 50 % dans ce mélange.
Ma bouche glisse entre ses seins, je taquine son nombril au passage, ses doigts s'enfouissent dans mes cheveux. Iris à largement ouvert le compas de ses cuisses, elle s’offre, impudique à mes yeux toujours ébahis par sa beauté. Mes mains posées sur l’intérieur de ses cuisses, j’approche lentement mes lèvres de sa blessure rose. Avec mes pouces j'écarte les lèvres de son sexe. Le rose tendre est ponctué de gouttelettes humides qui accrochent la lumière, au centre l’antre du plaisir palpite doucement impatient du contact avec ma bouche.
Mon nez s’emplit de la douceur poivrée qui exhale du sexe de mon aimée. Mes lévres se posent sur les tendres replis de chair rosée, ma langue plonge en elle, fouillant le plus loin possible dans son sexe qui s’ouvre pour me laisser le fouiller. Iris pousse un soupir qui marque le plaisir qu’elle ressent à me sentir la fouiller intimement. Il ne faut pas une minute pour qu’elle soit trempée de salive certes, mais pas seulement. Je sens son nectar se répandre sur mes papilles, j’adore le goût de son sexe.
Pour moi les saveurs et les odeurs sont importantes, cela contribue au plaisir que je ressens. La jambe droite d’Iris est entre mes cuisses, il me suffit de descendre le bassin légérement pour mettre mon sexe au contact de son mollet. Ce que je fais et un léger mouvement du bassin me permet de frotter ma chatte contre sa jambe. Iris le sens et doucement meut sa jambe pour me frotter le con.
Sous ma langue, le bouton d’amour d’Iris est sorti de sa cachette, il est tout rond et rose, gonflé sous son capuchon. Ma langue va le toucher, gémissement profond et frissons m’indiquent que ma chérie aime beaucoup çà. Ma bouche aspire son clitoris entre mes lèvres, je le suce et frotte ma langue sur le petit organe. Iris donne de petits coups de reins, ses mains pressent ma tête sur son sexe, comme pour me faire pénétrer en elle. Elle est de plus en plus mouillée, inondée même au fil des secondes qui filent. J’aime vraiment le goût de son sexe, aucun de ceux que j’ai dévoré n’avait le même goût la même odeur. Chacune de nous possède cette marque unique. Aveugle je pourrais reconnaître ma tendre Iris au milieu de douzaines de sexes. Elle à coup sûr et quelques amies proches également, comme Marie.
Je frotte lentement ma chatte sur le mollet d’Iris, je me sens moi aussi très humide. C’est bon, j’aime cette sensation, mais j’ai un sentiment étrange, comme si les caresses, le toucher avait moins de précision et de force. Je n’y prête guère attention, toute absorbée par le désir de donner le maximum de plaisir à ma chérie.
Plaisir qui commence à la submerger, son sexe est grand ouvert et laisse couler tout le nectar qu’il peut générer. Je trouve ce spectacle toujours aussi hypnotique. Ces replis roses, vifs ou pastel emperler de mouille limpide qui s’écoule lentement poussée par les contractions de plus en plus anarchiques de son vagin. La respiration de plus en plus rapide et saccadée de mon ange indique qu’elle approche de la libération de son plaisir. Le frémissement des muscles, la crispation de ses doigts sur ma tête sont les meilleurs avertisseurs de l’imminence de son orgasme.
Alors que ma langue plonge au centre de son sexe, pour la pénétere le plus loin que je peux. Je sens son sexe s’ouvrir totalement avant de se serrer sur cette langue qui lui donne du plaisir. Elle me tire la tête contre sa chatte, m'étouffant presque alors qu’elle pousse un cri, un hurlement de plaisir.Le corps tétanisé, bandé comme un arc, elle tremble longuement, parcourue de grandes vagues de frissons comme autant de répliques de son orgasme. Cela semble durer longtemps, C’est depuis pas un certain temps, le plus bel orgasme que je lui procure. Je prends plaisir à la sentir, la voir jouir sous mes caresses, c’est pour moi une sorte d’orgasme par procuration, ma satisfaction est grande quand ma partenaire, que ce soit Iris ou une autre, arrive à une jouissance aussi totale. C’est aussi vrai avec un partenaire, puisque malgré mon état de lesbienne assumée j’aime aussi les mâles.
Mieux encore, j’ai fini par convaincre ma compagne de tenter l‘expérience hétérosexuelle. Elle qui à 28 ans n’avait jamais touché ou été touchée par un homme, a récemment franchi le Rubicon avec autant de plaisir que de gaucherie touchante. Alors lesbiennes oui nous l’assumons, mais maintenant nous pouvons varier les plaisirs et partager un homme toutes les deux. Je suis d’autant plus heureuse de ce changement, que je me suis rendue compte que si ma vie était auprès d’Iris, pour les jeux sexuels, le contact avec les mâles me manquait depuis les 3 ans et demi que nous sommes en couple. C’est petit à petit que j’ai ressenti l’envie et le besoin même de renouer avec les hommes.Chose faite depuis la dernière Toussaint avec nos amis Gui, Marie et Eve. Et depuis les fêtes de fin d’année pour Iris qui à reçu là un joli cadeau de Noël.
Ma chérie, viens de jouir, elle m’attire vers elle et veux ma bouche sur la sienne, elle y trouve le goût de son sexe, son baiser est profond et doux, pour me remercier du plaisir que je viens de lui donner. J’aime ce moment tendre entre les assauts sexuels, c’est doux et exprime l’amour mutuel que nous ressentons l’une pour l’autre.
Alors que couchée sur elle je l’embrasse je sens sa main qui se glisse entre nos deux corps, ses doigts glissent dans ma fente, et me pénètrent. Elle sait que j’aime beaucoup ses jeux de doigts dans mon sexe.
Tu es trempée, souffle-t-elle à mon oreille.
Oui chérie, fais moi jouir, j’ai envie dis-je
Les doigts d’Iris ont investi mon intimité, je les sens s’agiter en moi, pourtant ce n’est pas comme d’habitude, comme si elle avait enfilé des gants et que le toucher n’est pas aussi présent. J’en tire du plaisir, mais il reste en retrait, cette sensation d’accumulation de désir, qui précède, l’orgasme, je ne la ressens pas cette fois.
Plus fort!! Dis-je
Comme si Iris se ménageait, comme si elle ne me donnait pas le maximum d’attention. C’est idiot mais c’est la seule chose que j’ai sur dire. Peut être suis je trop peu concentrée sur le plaisir. Je ferme les yeux, démarre la machine à fantasme, non vous ne saurez pas à quoi je pense dans ces instants, c’est mon jardin très secret, vous ne comprendrez pas.
Rien n’y fait, je reste aux portes du plaisir. Comme bloquée sur le seuil, je suis très excitée, mais un invisible blocage me prive de l’orgasme. C’est purement horrible, j’ai envie, j’ai besoin de relâcher toute la tension accumulée.
Cognes moi, dis-je à Iris
Elle me lance un regard interrogateur, nos jeux sexuels, vont jusqu'à la domination, le SM mais rarement ce désir survient comme çà impromptu. Iris ne se laisse pas démonter,
Mais tu vas jouir salope!! lance-t-elle en me giflant.
Sous le coup pour un instant je sens monter la tension mais elle retombe aussi vite ou presque. Iris joue le jeu et me frappe avec une ceinture, Je suis agenouillée sur le tapis, la main entre les cuisses je me branle comme une folle. Je me fais mal, mes ongles égratignent mon sexe, mon clitoris est tendu et gonflé. Iris attrape mes tétons entre ses doigts, les pince les étire vers le haut me soulevant presque. C’est une chose que j’adore qu’elle me travaille les tétons, c’est parfois si intense que je ne peux plus me rhabiller tellement ils sont sensibles et douloureux. L’orgame m'échappe, insaisissable.Iris vois bien que je n’arrive à rien, je redouble d’efforts, je dois avoir l’air d’une folle qui se démène la main entre les cuisses, échevelée et les larmes qui ruissellent sur mes joues.
Arrête me dit Iris, calme toi, tu vas te faire du mal.
J’arrive pas chérie, je peux pas ! çà vient pas !! j’ai envie et je ne peux pas !!!
Oui je vois mon ange me dit-elle.
Elle m’attire vers elle, me fait asseoir sur le canapé, contre elle. Je pose ma tête contre sa poitrine, je pleure de rage, cet orgasme qui m’échappe me met si mal dans ma peau. Je me doute de la raison, le traitement de cheval qu’on me donne pour la dépression, c’est ça qui bloque mon plaisir. Je le dis à Iris
Non tu n’arrête pas de prendre tes médicaments,demain on appelle le médecin on lui pose la question. A la clinique on m’a demandé de bien faire attention que tu prenne ce traitement, ils disent que tu pourrais refaire une tentative de suicide et çà pas question ma chérie, je ne te laisserais pas faire. Sois patiente, ça ira mieux après , ça va revenir j'en suis sûre.
Je t’aime chérie. Dis-je résignée mais malheureuse.
Je ne sais pas quoi dire d’autre, je suis mal, cette privation de plaisir est une punition pire que tout, pour moi c’est le summum de la cruauté. Certains peuvent penser que ce n’est pas bien grâve, pour moi le sexe, le plaisir, c’est aussi vital que respirer ou manger. Depuis des années, je connais l’orgasme, au moins une ou deux fois par jour, souvent plus. Maladif direz vous? Nymphomanie? Non je suis comme ça c'est tout. Jamais j’ai été dans cette situation.
Naturellement, le médecin m’a confirmé que mon traitement était sans aucun doute le seul responsable. C’était temporaire il me l'assure. Ce traitement est dégressif, pour éviter une accoutumance à des drogues puissantes. Je dois patienter et accepter, sinon je prends le risque de m’enfoncer à nouveau dans la dépression et de recommencer à vouloir me tuer. Si le plaisir me manque cruellement, la perspective de faire du mal à Iris me retiendra suffisamment pour supporter ça quelque temps.
A suivre.
Ceux qui me connaissent un peu, par mes textes, ou un peu plus précisément quelques contacts avec lesquels je corresponds ou correspondaient savent que notre couple lesbien, Iris ma compagne et moi Lisa, nous avions un désir d’enfant. Je désirais que cet enfant ne soit pas le produit d’une éprouvette, mais un enfant conçu naturellement. Ce fut un peu compliqué de trouver un géniteur naturellement. Nous avons fini par avoir l’aide d’un ami et de sa femme.
Quelque temps plus tard, oh miracle, oh bonheur j’étais enceinte. Moments de pur bonheur, joie de gamine, la vie en couleur. Tous les examens me rassurent, ça va très bien, tout ira pour le mieux. Rassurée par ces diagnostics Iris et moi goûtons la joie de cet heureux présage. Ma compagne, mère poule avait commencé à non pas me surveiller, mais à tout faire pour éviter les faux pas ou comportements peu adaptés. Si on me connait un peu , Iris me connait bien voilà 3 ans passés que nous vivons ensembles. Elle sait combien je suis imprévisible, et j'ai une conception personnelle des limites. J’étais donc surveillée de près pour le bon motif.
Quelques semaines passent sans rien de notable et un jeudi soir je ressent de violentes douleurs dans le ventre. Je me suis trouvée mal, Iris à fait le nécessaire, pompier, hôpital tout a été rapide.Angoisse, attente on me fait les examens, personne ne répond à vos questions, sauf que le médecin viendra me voir. Les heures ne m’ont jamais semblé aussi longues. Enfin le médecin arrive, sans aucune précaution oratoire ni même semblant d’intérêt il m’annonce que je viens de faire une fausse couche. Le monde semble se figer, tout s’écroule. Je suis tétanisée, je ne sais plus où je suis, Iris essaye de me réconforter mais que peut elle faire? Rien, pas grand chose du moins. Sur le moment, pas une larme, pas une réaction. C’est quand Iris m’a prise dans ses bras que j’ai réagis, je me suis effondrée.Le lendemain je suis renvoyée à la maison.
De retour chez nous, Iris ne me quittait pas, comme moi elle était sonnée, je ne pouvais plus passer près de la porte de la chambre d’enfant terminée une semaine plus tôt sans m’effondrer dans le grand couloir. Je ne sais combien de fois Iris est venue m’arracher à cette porte. Dans ma tête je cherchais “pourquoi”, quelle erreur j’ai commise, qu’est ce qui a pu se passer. Oh bien sûr j’ai subi tout un tas d’examens dont il ne ressort rien qui pourrait expliquer cet échec. Mon plus gros échec au fond, c’est mon mental qui était en train de le préparer. Une spirale descendante m’aspirait me tirait vers le fond, me tirait vers la fin. En surface je semblais aller mieux, je ne faisais plus de crises de désespoir, ce n’est pas vraiment volontaire mais je donnais l’image de celle qui bien que terriblement affectée, j’allais me remettre en marche. Au fond de moi une rengaine c’était installée, dormir, fermer les yeux, tout oublier, tout arrêter. J’aspirais au néant, je tentais de dormir le plus possible, cela m'apaisait mais à peine éveillée la rengaine reprenait, s’imposant de plus en plus chaque fois.
Constatant qu’en apparence je semblais remonter la pente, ma compagne Iris se permettait un peu plus de liberté, la pauvre avait été là pour moi à tous les instants. J’allais bien mal la récompenser de ces efforts, de sa loyauté et surtout de son amour. Je n’arrivais plus à supporter les idées dans ma tête. Je ne me supportais plus, je me rendais responsable de cette fausse couche, pourtant j’avais été sérieuse, j’avais même arrêté de fumer, de boire j’essayais de me menager au travail. Je devenais dingue, je me sentais inutile.Même pas capable de faire un enfant.
Jeudi soir, Iris est partie faire quelques courses. Je suis seule dans cet immense appartement. Je me fais couler un bain bien chaud. Je me déshabille, dans le miroir, je me trouve bien moche, j’ai une mine effroyable. Les sels moussant sentent bon les fleurs. Dans la petite armoire, je trouve le paquet de lames de rasoir, celui qui sert à supprimer les quelques poils blonds de mon pubis. On me dit toujours qu’il y a des méthodes bien meilleures pour ce travail. Mais je suis habituée à ça. C’est aussi un prétexte pour Iris et moi afin de nous lancer dans des gros câlins sous prétexte d’êtres “présentables”.
L’eau est bien chaude, je suis allongée, la mousse sous le menton. Je ferme les yeux un long moment. Je revois des moments, ma rencontre avec Iris, nos premiers émois, nos premières caresses, chez elle. La douceur de ses lévres sur mon sexe, le gout de sa bouche le gout de sa peau. Nos amis Gui et Marie rencontrés l’année passée, les soirées que nous avons passé avec eux et Eve. Cette semaine entre Noël et jour de l’an, passée avec eux en Touraine, Iris qui pour la première fois de sa vie, laisse un homme la toucher et lui faire l’amour. Quelle est belle quand le plaisir que lui donne Gui l’emporte, la fait crier. Je revois et ressent presque la douleur dans mon ventre, cette douleur qui me prive d’un enfant. Je pleure, je sais pourquoi je suis là dans cette baignoire, je veux tourner le bouton du poste, tout arrêter. Je suis comme téléguidée, en pilotage automatique, j’ai l’impression d’être déjà une simple spectatrice. Je regarde mon poignet gauche, j’essuie la mousse pour bien voir ma peau. La lame entre mes doigts se pose derrière le pouce,le coin de la lame entre dans ma peau, la chair comme dans du beurre, je ne sens rien lentement je tranche en diagonale sur 6 ou 7 cm. Mon sang goutte rapidement dans l’eau, traversant la mousse, il colore mon bain tellement vite. Je change la lame de main, au tour du poignet droit. Aucune sensation de douleur, j’avais songé à tenter de trancher la fémorale dans ma cuisse mais je ne savais pas vraiment où la trouver, j’ai donc utilisé une méthode plus simple, que j’avais déjà utilisée.
Mes mains retombent dans l’eau, au chaud, je ferme les yeux pour une sieste qui va durer, une sieste définitive qui va me donner la paix. Je faiblis lentement, très lentement.À peine consciente j’entends la porte qui est déverrouillée, puis la voix d’Iris qui dit “Je suis rentrée “ puis autre chose que je ne saisis pas, C’est comme un électrochoc, je voudrais appeler, demander de l’aide mais c’est le moment où le néant m’absorbe.
Iris, ma chérie, était arrivée assez tôt pour pouvoir agir et me sauver, sans elle je n’écrirais pas ses lignes et je lui en serais redevable jusqu'à la fin de mes jours que j’imagine avec elle et nos enfants si la vie ne se ligue pas contre nous.
Je me suis donc réveillée à l'hôpital, les poignets bandés? totalement vaseuse, bien sûr à part ajouter de la confusion,des remords vis à vis d’Iris rien ne s'était arrangé. Ma chérie m'a fait transférer dans une clinique privée, conseillée par notre médecin habituel. J’ai eu droit à des séances avec un psychologue, un traitement avec des anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères et d'autres choses bien plus agressives que la coke que j’avais utilisé un temps à d’autres fins. Je me suis assez vite trouvée en mode zombie. Ma plus grande ennemie c’était moi qui ne voulais pas admettre la perte subie, qui voulait à tout prix, me faire porter une faute illusoire que j’aurais commise.
Malgré ma culpabilité devant Iris, lui avoir imposée cette tentative de suicide, surtout à elle qui dans les mêmes conditions exactement avait trouvé sa compagne avant moi vidée de son sang mais cette fois là elle était arrivée alors qu’il n’y avait plus rien à faire. Je me mets à sa place revoir cette scène une seconde fois, par ma faute, c’est proprement horrible et impardonnable ce que j’ai fait. Pourtant elle est là, trop heureuse de m’avoir, au petit soin pour moi.
Il ne restait plus qu'à vivre, à essayer de reprendre une vie normale. Mon boss qui était passé me voir à la clinique m’avait mise en congé après mon arrêt de travail qui courait jusqu'à la fin mars. J’avais des tas de congés jamais pris et il ne voulait pas me revoir avant que je sois totalement rétablie.
Il fut bientôt évident que la seule solution pour espérer me sortir de là c’était de me dépayser, me faire penser à autre chose. Un ami Pierre-Xavier nous a conseillé cette solution, un voyage. Iris à rebondit sur cette proposition et nous a trouvé une croisière qui partait le plus vite possible. Elle a tout organisé, impossible de trouver cette perle rare en Europe. Il nous fallait aller à Los Angeles pour partir le surlendemain. Heureusement que par bonheur l’aspect matériel ne compte pas pour nous, le vol en classe affaire, la suite la plus onéreuse sur le navire de croisière pour 15 jours jusqu'à Hawaï et détour par le Mexique pour revenir à Los Angeles. Je n’avais jamais fait de croisière, Iris non plus. En fin de compte, l'expérience est vraiment agréable et il est presque certain que cela sera renouvelé.
Mais avant celà, de retour à la maison après une dizaine de jours en clinique, retrouver son environnement habituel et toute l'intimité nécessaire. Iris et moi avions très envie l’une de l’autre. Nous avons été privées de nos contacts journaliers, des caresses et démonstrations amoureuses. J’étais trop mal pour penser à ces choses dans mon lit d'hôpital. Signe que j’étais mal, très mal car habituellement les lieux “exotiques” et “insolites” ont tendance à me donner des idées.
Oh nous n’avions pas nos têtes des meilleurs jours, Iris et moi plutôt palichonnes les traits tirés, juste présentables, un look qui ne sort jamais de l’appartement. Pourtant j’avais envie de sentir la peau d’Iris sous mes doigts, comme j’avais envie de sentir ses mains prendre possession de mon corps.
Pas besoin de se parler, ce sont des choses que l’on sent. C’était le matin, nous avions l’une et l’autre rien sur nous à part des grands t-shirts informes que nous utilisons pour la nuit s’il fait un peu frais, habituellement nous ne portons rien.
Iris me tendit les mains, avec un pâle sourire. J’approchais et posais ma bouche sur la sienne, toujours ce même goût de fruits rouges, cette douceur. A peine étais-je contre elle, qu’elle attrapait le bas de mon t-shirt et le faisait glisser par-dessus ma tête. J’avais de plus en plus envie d’elle à cet instant. Je tremblais légèrement, comme pour la première fois. Première fois de cette “nouvelle vie”, je voulais effacer l’horrible erreur que je venais de commettre. A mon tour, je faisais tomber ce qui masquait à mes yeux ses courbes si désirables, j’ai toujours admiré son corps, je l’envie même. Iris est comme je rêve d’être et elle aimerait être comme moi. C’est presque narcissique, on adore l’image que l’on aimerait renvoyer. Cela à sûrement contribué à l'alchimie amoureuse qui nous lie. Amour vrai et intense, pour résister aux péripéties que je lui impose. Je suis le vilain petit canard, c’est le plus souvent moi qui suscite et initie les épreuves que nous traversons. Je la pousse doucement en arrière sur le grand canapé, elle se laisse couvrir de baisers, je lèche ses lèvres, je dessine de grandes figures brillantes sur sa peau avec ma langue humide. Descendant le long de sa gorge, puis autour de ses seins dont les pointes coniques durcissent, alors que ma bouche les aspire doucement. Les mains d’Iris, caressent mes épaules, s’enfouissent dans mes cheveux, tandis que sous mon ventre je sens ses cuisses qui s’ouvrent lentement. Je me sens très excitée, mais pas comme d’habitude. Je goûte le plaisir d’user du corps de celle que j’aime. Le sexe est primordial pour moi, je ne peux vivre sans. Notre amour n’est pas que physique, mais l’aspect éroticosexuel est à 50 % dans ce mélange.
Ma bouche glisse entre ses seins, je taquine son nombril au passage, ses doigts s'enfouissent dans mes cheveux. Iris à largement ouvert le compas de ses cuisses, elle s’offre, impudique à mes yeux toujours ébahis par sa beauté. Mes mains posées sur l’intérieur de ses cuisses, j’approche lentement mes lèvres de sa blessure rose. Avec mes pouces j'écarte les lèvres de son sexe. Le rose tendre est ponctué de gouttelettes humides qui accrochent la lumière, au centre l’antre du plaisir palpite doucement impatient du contact avec ma bouche.
Mon nez s’emplit de la douceur poivrée qui exhale du sexe de mon aimée. Mes lévres se posent sur les tendres replis de chair rosée, ma langue plonge en elle, fouillant le plus loin possible dans son sexe qui s’ouvre pour me laisser le fouiller. Iris pousse un soupir qui marque le plaisir qu’elle ressent à me sentir la fouiller intimement. Il ne faut pas une minute pour qu’elle soit trempée de salive certes, mais pas seulement. Je sens son nectar se répandre sur mes papilles, j’adore le goût de son sexe.
Pour moi les saveurs et les odeurs sont importantes, cela contribue au plaisir que je ressens. La jambe droite d’Iris est entre mes cuisses, il me suffit de descendre le bassin légérement pour mettre mon sexe au contact de son mollet. Ce que je fais et un léger mouvement du bassin me permet de frotter ma chatte contre sa jambe. Iris le sens et doucement meut sa jambe pour me frotter le con.
Sous ma langue, le bouton d’amour d’Iris est sorti de sa cachette, il est tout rond et rose, gonflé sous son capuchon. Ma langue va le toucher, gémissement profond et frissons m’indiquent que ma chérie aime beaucoup çà. Ma bouche aspire son clitoris entre mes lèvres, je le suce et frotte ma langue sur le petit organe. Iris donne de petits coups de reins, ses mains pressent ma tête sur son sexe, comme pour me faire pénétrer en elle. Elle est de plus en plus mouillée, inondée même au fil des secondes qui filent. J’aime vraiment le goût de son sexe, aucun de ceux que j’ai dévoré n’avait le même goût la même odeur. Chacune de nous possède cette marque unique. Aveugle je pourrais reconnaître ma tendre Iris au milieu de douzaines de sexes. Elle à coup sûr et quelques amies proches également, comme Marie.
Je frotte lentement ma chatte sur le mollet d’Iris, je me sens moi aussi très humide. C’est bon, j’aime cette sensation, mais j’ai un sentiment étrange, comme si les caresses, le toucher avait moins de précision et de force. Je n’y prête guère attention, toute absorbée par le désir de donner le maximum de plaisir à ma chérie.
Plaisir qui commence à la submerger, son sexe est grand ouvert et laisse couler tout le nectar qu’il peut générer. Je trouve ce spectacle toujours aussi hypnotique. Ces replis roses, vifs ou pastel emperler de mouille limpide qui s’écoule lentement poussée par les contractions de plus en plus anarchiques de son vagin. La respiration de plus en plus rapide et saccadée de mon ange indique qu’elle approche de la libération de son plaisir. Le frémissement des muscles, la crispation de ses doigts sur ma tête sont les meilleurs avertisseurs de l’imminence de son orgasme.
Alors que ma langue plonge au centre de son sexe, pour la pénétere le plus loin que je peux. Je sens son sexe s’ouvrir totalement avant de se serrer sur cette langue qui lui donne du plaisir. Elle me tire la tête contre sa chatte, m'étouffant presque alors qu’elle pousse un cri, un hurlement de plaisir.Le corps tétanisé, bandé comme un arc, elle tremble longuement, parcourue de grandes vagues de frissons comme autant de répliques de son orgasme. Cela semble durer longtemps, C’est depuis pas un certain temps, le plus bel orgasme que je lui procure. Je prends plaisir à la sentir, la voir jouir sous mes caresses, c’est pour moi une sorte d’orgasme par procuration, ma satisfaction est grande quand ma partenaire, que ce soit Iris ou une autre, arrive à une jouissance aussi totale. C’est aussi vrai avec un partenaire, puisque malgré mon état de lesbienne assumée j’aime aussi les mâles.
Mieux encore, j’ai fini par convaincre ma compagne de tenter l‘expérience hétérosexuelle. Elle qui à 28 ans n’avait jamais touché ou été touchée par un homme, a récemment franchi le Rubicon avec autant de plaisir que de gaucherie touchante. Alors lesbiennes oui nous l’assumons, mais maintenant nous pouvons varier les plaisirs et partager un homme toutes les deux. Je suis d’autant plus heureuse de ce changement, que je me suis rendue compte que si ma vie était auprès d’Iris, pour les jeux sexuels, le contact avec les mâles me manquait depuis les 3 ans et demi que nous sommes en couple. C’est petit à petit que j’ai ressenti l’envie et le besoin même de renouer avec les hommes.Chose faite depuis la dernière Toussaint avec nos amis Gui, Marie et Eve. Et depuis les fêtes de fin d’année pour Iris qui à reçu là un joli cadeau de Noël.
Ma chérie, viens de jouir, elle m’attire vers elle et veux ma bouche sur la sienne, elle y trouve le goût de son sexe, son baiser est profond et doux, pour me remercier du plaisir que je viens de lui donner. J’aime ce moment tendre entre les assauts sexuels, c’est doux et exprime l’amour mutuel que nous ressentons l’une pour l’autre.
Alors que couchée sur elle je l’embrasse je sens sa main qui se glisse entre nos deux corps, ses doigts glissent dans ma fente, et me pénètrent. Elle sait que j’aime beaucoup ses jeux de doigts dans mon sexe.
Tu es trempée, souffle-t-elle à mon oreille.
Oui chérie, fais moi jouir, j’ai envie dis-je
Les doigts d’Iris ont investi mon intimité, je les sens s’agiter en moi, pourtant ce n’est pas comme d’habitude, comme si elle avait enfilé des gants et que le toucher n’est pas aussi présent. J’en tire du plaisir, mais il reste en retrait, cette sensation d’accumulation de désir, qui précède, l’orgasme, je ne la ressens pas cette fois.
Plus fort!! Dis-je
Comme si Iris se ménageait, comme si elle ne me donnait pas le maximum d’attention. C’est idiot mais c’est la seule chose que j’ai sur dire. Peut être suis je trop peu concentrée sur le plaisir. Je ferme les yeux, démarre la machine à fantasme, non vous ne saurez pas à quoi je pense dans ces instants, c’est mon jardin très secret, vous ne comprendrez pas.
Rien n’y fait, je reste aux portes du plaisir. Comme bloquée sur le seuil, je suis très excitée, mais un invisible blocage me prive de l’orgasme. C’est purement horrible, j’ai envie, j’ai besoin de relâcher toute la tension accumulée.
Cognes moi, dis-je à Iris
Elle me lance un regard interrogateur, nos jeux sexuels, vont jusqu'à la domination, le SM mais rarement ce désir survient comme çà impromptu. Iris ne se laisse pas démonter,
Mais tu vas jouir salope!! lance-t-elle en me giflant.
Sous le coup pour un instant je sens monter la tension mais elle retombe aussi vite ou presque. Iris joue le jeu et me frappe avec une ceinture, Je suis agenouillée sur le tapis, la main entre les cuisses je me branle comme une folle. Je me fais mal, mes ongles égratignent mon sexe, mon clitoris est tendu et gonflé. Iris attrape mes tétons entre ses doigts, les pince les étire vers le haut me soulevant presque. C’est une chose que j’adore qu’elle me travaille les tétons, c’est parfois si intense que je ne peux plus me rhabiller tellement ils sont sensibles et douloureux. L’orgame m'échappe, insaisissable.Iris vois bien que je n’arrive à rien, je redouble d’efforts, je dois avoir l’air d’une folle qui se démène la main entre les cuisses, échevelée et les larmes qui ruissellent sur mes joues.
Arrête me dit Iris, calme toi, tu vas te faire du mal.
J’arrive pas chérie, je peux pas ! çà vient pas !! j’ai envie et je ne peux pas !!!
Oui je vois mon ange me dit-elle.
Elle m’attire vers elle, me fait asseoir sur le canapé, contre elle. Je pose ma tête contre sa poitrine, je pleure de rage, cet orgasme qui m’échappe me met si mal dans ma peau. Je me doute de la raison, le traitement de cheval qu’on me donne pour la dépression, c’est ça qui bloque mon plaisir. Je le dis à Iris
Non tu n’arrête pas de prendre tes médicaments,demain on appelle le médecin on lui pose la question. A la clinique on m’a demandé de bien faire attention que tu prenne ce traitement, ils disent que tu pourrais refaire une tentative de suicide et çà pas question ma chérie, je ne te laisserais pas faire. Sois patiente, ça ira mieux après , ça va revenir j'en suis sûre.
Je t’aime chérie. Dis-je résignée mais malheureuse.
Je ne sais pas quoi dire d’autre, je suis mal, cette privation de plaisir est une punition pire que tout, pour moi c’est le summum de la cruauté. Certains peuvent penser que ce n’est pas bien grâve, pour moi le sexe, le plaisir, c’est aussi vital que respirer ou manger. Depuis des années, je connais l’orgasme, au moins une ou deux fois par jour, souvent plus. Maladif direz vous? Nymphomanie? Non je suis comme ça c'est tout. Jamais j’ai été dans cette situation.
Naturellement, le médecin m’a confirmé que mon traitement était sans aucun doute le seul responsable. C’était temporaire il me l'assure. Ce traitement est dégressif, pour éviter une accoutumance à des drogues puissantes. Je dois patienter et accepter, sinon je prends le risque de m’enfoncer à nouveau dans la dépression et de recommencer à vouloir me tuer. Si le plaisir me manque cruellement, la perspective de faire du mal à Iris me retiendra suffisamment pour supporter ça quelque temps.
A suivre.
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Bonjour, je viens de découvrir vos récits, et je dois avouer que je les ai dévoré.
J'aimerai beaucoup parler avec vous de votre histoire, en découvrir plus sur vous etc
Je ne sais pas si j'obtiendrais une réponse, vu les dates de publications, mais je tente quand même
Lucie
J'aimerai beaucoup parler avec vous de votre histoire, en découvrir plus sur vous etc
Je ne sais pas si j'obtiendrais une réponse, vu les dates de publications, mais je tente quand même
Lucie