Titre de l'histoire érotique : CAMILLE Episode 15
Récit érotique écrit par Claude Lamour [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
- • 84 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 7.9 • Cote moyenne attribuée par HDS : 8.9
- • L'ensemble des récits érotiques de Claude Lamour ont reçu un total de 1 162 482 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-05-2011 dans la catégorie Dans la zone rouge
Cette histoire de sexe a été affichée 21 072 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Titre de l'histoire érotique : CAMILLE Episode 15
(Un chantage bien ficelé)
« Putain ! L’enfoiré ! Merde ! »
Ca, c’est Fabien qui rentre du boulot. Il est de toute évidence, hors de lui.
« Eh ! Qu’est ce qui ce passe ? Calme-toi, voyons ! »
« Me calmer ? Tu me demande de me calmer ? Je t’avais pourtant dit de te méfier de Kris et de ne pas l’allumer, non ? »
Aille ! Le con a du baver. Qu’est ce qu’il a bien pu raconter ? Et moi, comment vais-je me sortir de là ?
Nier. Il me faut nier.
« Oui, c’est vrais, mais bon ! Il n’y a pas non plus de quoi en faire un fromage. »
« Ha, tu trouve ? Ce salaud me fait du chantage. Il menace de raconter à qui veut l’entendre qu’il t’a sautée et que tu es le meilleur coup qu’il est connu ! Tu trouve qu’il n’y a pas de quoi en faire un fromage, toi ? »
« Il est fou, ce type ! Mais qu’est ce qui veut ? Du fric ? »
« Mais non, idiote ! C’est toi qu’il veut ! Il m’a dit qu’il t’avait baisée ce soir là. Il parait que tu a une bouche gourmande et une chatte profonde. Le con ! Il dit qu’il en rêve toutes les nuits depuis. »
Le rouge me monte aux joues et pour une fois, je ne sais plus quoi dire.
Fab, perçoit immédiatement mon trouble.
« Il affabule, n’est ce pas ? Tu ne te l’es pas fait ? Il ne peut pas savoir ces choses là, rassure moi ? »
« Ben non ! A supposer qu’il soit vrais que je sois gourmande et profonde, je ne vois pas comment il le saurait. »
« Moi, je sais que c’est vrais. Je suis bien placé pour le savoir. Tu es un bon coup, sans vouloir être vulgaire. Pourquoi rougis-tu ? »
« Il y a de quoi, non ? »
« Moi, ce qui me gêne, c’est l’histoire de cette porte que j’ai retrouvée ouverte. Tu n’as fait qu’aller boire, cette nuit là ? »
« Fab ! Je n’aime pas beaucoup ta suspicion ! Même si j’avais baisé avec lui, tu nous aurais forcement entendu. Cesse de raconter des conneries, s’il te plait ! De plus, je déteste ce genre de macho ! »
Depuis longtemps, je sais que la meilleure défense est l’attaque. Et ca marche.
« Je suis désolé, mais comprends moi ! Ce con me tient par les couilles et je ne veux pas qu’il te saute ! »
« Retournons la situation ! Je pourrais aller à ton boulot, pour dire qu’il a essayé de me sauter, mais que j’ai bien rigolé parce qu’il en a une toute petite ! Hihi ! »
« Haha ! T’es folle ! Non, merci, je n’aime autant pas. »
Ouf ! J’ai réussi à désamorcer la situation et à redonner le sourire à mon homme.
Ses soupçons se sont envolés d’un coup. Du moins, je l’espère.
« J’aurais bien aimé, quand même. »
« Quoi dont ? »
« Ben ! Baiser avec lui, bien sur ! Hihihi ! »
« Très drôle ! Il y a quand même quelque chose qui me chiffonne. Il dit que je suis cocu. Ca, c’est une chose, mais il rajoute qu’il sait que j’aime ca. Si personne ne lui a dit, il ne peut pas le deviner, non ? »
Je voudrais être une souris pour pouvoir me cacher. Je dois être rouge comme une pivoine.
Il faut que je me reprenne et vite.
« Pfff ! Il prêche le faux pour savoir le vrai ! Organisons une riposte ! Il ne sait pas à qui il a à faire ! »
« Pff ! Qu’est ce que tu veux faire contre un chantage pareil ? Il peut me pourrir la vie au boulot. »
« Il pourrait, mais pas question ! T’inquiète mon Piou-piou ! J’ai mon idée. »
Nous n’en parlons plus, mais, toute la semaine, mon Fab rentre énervé et tristounet. L’autre ne doit pas le lâcher et le bassiner tout les jours.
Merde ! Là, j’ai déconné. Pour une fois, j’aurais du l’écouter.
Le lundi suivant, Fabien est de matinée. Je décide d’aller le chercher à son travail. Voilà longtemps que ca ne m’est pas arrivée.
Je pousse la porte qui donne sur la grande salle de la plate forme téléphonique, ou travail mon homme.
Trente six bonhommes se tournent et me dévisagent de la tête aux pieds. Pourtant, je suis habillée très sage. Ca me flatte et m’excite un peu.
Je fais la bise à quelques un que je connais et salut les autres, d’un geste de la main.
« Camille ? Qu’est ce que tu fais là ? Tu sais bien que je n’aime pas que tu viennes ici ! »
« T’inquiete pas. Ca fait partie de mon plan. »
« Ton plan ? Quel plan ? »
Fab est blanc comme un linge et je le sens très angoissé.
« Détends-toi ! Qui croira que j’ai couché avec Kris si je viens ici …et que je t’embrasse comme ca ? »
Je me jette à son cou et l’embrasse fougueusement.
Derrière nous, j’entends des « Houuuuu » « C’est beau d’être amoureux ! » « Haa ! L’amour ! » Etc.
Je me retourne et lance un sourire à la cantonade.
« Dis-moi, Fab ? Ou est ton grand ami Kris ? »
« Je ne sais pas. Sans doute aux toilettes. »
« Ca tombe bien ! J’ai besoin de m’y rendre ! »
Malgré les supplications discrètes de Fab, je retraverse la plate forme et me dirige vers les toilettes.
Je pousse la porte et pénètre dans une pièce, ou deux autres portes divisent les toilettes hommes et femmes.
Il y a un grand miroir et je m’y attarde en me recoiffant du bout de mes doigts.
« Camille ? Toi, ici ? Quelle bonne surprise ! »
C’est Kris qui sort des toilettes hommes, la main encore à la braguette.
« Fabien t’a parlé de mon envie de te revoir ? »
« Humm ! Oui, quelle bonne idée ! Et ce chantage…quel délice ! Ca m’excite tellement ! »
« J’étais sur que ca te plairais ! Petite salope. »
« Prends un acompte ! Caresse-moi la chatte ! vite ! »
« Là ? Ici ? Maintenant ? »
« Hoo, ouii ! J’en peux plus ! Branle-moi ! »
Je l’encourage en remontant ma jupe.
« Tient ? Tu porte un string ? J’aurais juré que tu n’en portais jamais ! »
« Toujours, lorsque je viens ici. Vite, tais toi et branle moi ! »
J’écarte mon string et lui dévoile mon petit coquillage rasé.
« Tu es folle, on pourrait nous surprendre, mais tu m’excite tellement ! »
Il tend sa main vers ma chatte et me caresse doucement. Je pose mes mains sur la sienne, pour accompagner ses mouvements.
« Hummm ! C’est Bonn ! Mets-moi un doigt, vite ! Branle-moi ! »
Il replie ses doigts, ne laissant que son majeur, bien droit.
A moi d’agir. C’est l’heure de ma vengeance.
J’attrape son doigt et enroule mon string autour. Il est prisonnier de celui-ci et ne comprend pas.
« Oups ! Coquine ! Qu’est ce que tu fais ? »
Je tire sur mon chemisier. Les boutons volent aux quatre coins de la pièce et libèrent mes seins de l’emprise du tissu.
« Tu a vraiment cru que tu pourrais obtenir quelque chose de moi, en nous faisant chanter ? Pov’ con ! »
J’ouvre la porte et retourne dans la salle à reculons, sous les yeux effarés des employés.
Sa main sous ma jupe, les seins à l’air, je hurle de toutes mes forces et gesticule en tapant et giflant Kris.
« Salaud ! Lâche-moi ! Espèce de vicieux ! Pervers ! Gros porc ! »
Il est en panique.
« Mais non ! Attends ! Qu’est ce que tu fou ! T’es folle ! »
Je serre les cuisses, lui retirant la possibilité de dégager son doigt, bien saucissonné.
Il tire. Il tire encore, plus fort, énervé.
Mon string craque et je fais trois pas en arrière.
Seul, devant la porte des toilettes, il reste là, consterné, mon string au bout du doigt.
Fabien me rejoint et me serre dans ses bras, en cachant ma poitrine.
« Camille ! ca vas ? Tu n’a rien ? »
Tout le monde regarde Kris, les yeux rougis par la honte.
« Oh ! Les mecs ! Ce n’est pas ce que vous croyez ! C’est cette…salope…qui… »
J’en rajoute une couche en faisant semblant de pleurer dans les bras de Fab.
Ses collègues ont tous un regard haineux à l’encontre du pauvre Kris, totalement déconcerté. On ne le serait moins.
L’arrivé du responsable de la plate forme met fin à son calvaire.
« Tu prends tes affaires et tu dégage. Je te ferais parvenir ton chèque. »
Puis, s’adressant à moi :
« Vous voulez porter plainte ? »
« Hein ? Ha ! Non, non ! Il est bien assez punit ainsi. »
« Ok ! Comme vous voudrez. Fabien, prenez le reste de votre journée et ramenez-la chez vous. Allez, les gars ! Au boulot ! »
Le retour se fait dans un silence de mort. Je n’aime pas ca.
Arrivés à la maison, Fab cherche à en savoir plus.
« Dis-moi ! Il t’a sauté dessus ? Comme ca ? Sans raisons ? »
« Ben oui ! Je lui ai dit bonjour, il m’a plaqué contre le mur et a passé sa main sous ma jupe. J’ai essayé de me dégager, j’ai poussé la porte et…la suite, tu la connais. »
« Hum ! C’est bizarre, tout de même. Kris est un queutard, ca, c’est sur. Mais sauter sur une nana…je ne le vois pas faire ca. Tu ne crois pas qu’il serait temps de me dire la vérité ? »
Je me sens mal à l’aise et ca doit se voir à dix kilomètres. Je passe aux aveux.
« Je ne voulais pas… j’avais soif, il dormait, j’ai… j’ai craqué. J’ai fait la conne. Oui, on a…on a baisé ce soir là. »
« Salope ! J’en étais sur ! Petite putain ! »
« Oui, c’est vrais, tu a raison de réagir comme ca…mais…ce n’est… ce n’est pas tout. »
« Tu l’as revu, hein ? C’est ca ? Combien de fois ? »
Je n’ai pas le temps de lui répondre. On cogne à la porte.
Je vais ouvrir.
Kris bondit dans l’entrée. Il me saute dessus, prend mes mains et me colle au mur.
« Tu a été exceptionnelle ! »
Il se plaque à moi et m’embrasse avec fougue.
J’aperçois Fabien qui s’apprête à bondir sur lui.
« Fab ! Ne bouge pas ! Reste là ! Je t’expliquerais. »
Il est bien dressé mon p’tit cocu d’amour.
Il freine son élan et reste là, à me regarder reprendre la bouche de son ex collègue.
Il lâche mes mains et caresse mon corps fébrilement. Je sens sa queue bandée dans son pantalon. Ca m’excite.
« Hoo ! Kriss ! Embrasse-moi encore ! »
Je le décoiffe, caresse son visage, attire ses lèvres aux miennes.
Il remonte ma jupe et caresse mes fesses sans tendresse.
Fabien a porté ses mains sur sa tête. Je crois bien qu’il se tire les cheveux.
Le pauvre amour doit se croire dans une autre dimension.
Kris se frotte à moi. Je n’en peux plus.
Je saute sur sa braguette et rapidement, j’extrais son membre dur comme l’acier.
La tête me tourne un peu. Je me laisse tomber à genoux et j’engloutis la bête dans ma bouche brulante de fièvre.
Je le dévore avec gourmandise et passion. Je le vois au dessus de moi, les bras tendus, appuyé au mur. Il gémit et râle. Ses yeux sont fermés et sa bouche reste entrouverte.
Fabien, exaspéré, fait un pas en avant.
Je tends la main pour lui interdire d’avancer.
L’incompréhension de la situation le rend dingue. Il hurle.
« Putain ! C’est quoi ce bordel ? Hein ? C’est quoi ce bordeeeel ! »
Emportée dans une tornade de passions démesurées, Fab passe au dernier plan. Je me fou de ce qu’il ressent. Je me fou de ce qu’il pense. Je me fou de ses interrogations.
Je vis ce moment en petite égoïste, ne pensant qu’à moi et ma jouissance.
Je me relève. J’entoure mes bras autour du cou de Kris et je le ceinture de mes jambes comme un koala accroché à son arbre.
« Baise-moi, Kris ! Baise-moi, maintenant ! Fort ! »
Il me maintient de ses mains, sous mes fesses. Son chibre frôle ma vulve et la pénètre d’un coup, sans effort.
« Ho, Ouiiii ! C’est ca ! Ouiii ! Plus fort ! Plus fort ! Vas-y ! Défonce-moi ! Hummm ! »
Sous les assauts de mon amant du moment, mon dos frotte le mur de l’entrée. Il me fait souffrir, mais pas question d’interrompre le marteau piqueur qui me ramone de fond en comble.
Kris est déchainé. Il est rouge et transpire. Il donne tout ce qu’il a.
Est-ce la présence de Fabien qui décuple sont désire de me faire monter plus haut que jamais ?
Je l’ignore, mais il y parvient.
Je suis emportée par un orgasme hors du commun. Il me semble devenir folle et incontrôlable.
Je tends un bras et attrape mon homme par le bras.
« Hooo ! Viens ! Viens ! Embrasse-moi ! Caresse-moi ! vite ! Viens ! Hummm ! »
Abasourdi, ébranlé dans sa logique, Fabien s’approche.
Tandis que ma colonne vertébrale se détruit contre le mur, je passe un de mes bras autour de son cou.
Tordue, arrimée aux deux hommes, je tends mon visage vers les lèvres crispées de mon Piou-piou. Mais au contact des miennes, sa bouche s’entrouvre et j’y plonge ma langue, cherchant la sienne pour le plus merveilleux des baisers.
Il se posera des questions plus tard et s’abandonne.
Il tire sur mon chemisier, faisant rendre grâce aux deux derniers boutons qui le maintenaient encore fermé.
Ses mains bouillantes de fièvre se posent sur mes seins. Il les broie entre ses doigts, tourne et étire mes pointes à m’en faire hurler.
Mais au stade de ma jouissance, douleurs devient plaisirs redoublés.
« Hooo, ouiii ! Fais-moi mal ! Écrase-moi les seins ! Arrache moi les tétons ! Ouiii ! Fais-moi souffrir ! Ouiii ! »
Soudain ! Je suis foudroyée.
C’est comme un éclair qui transperce mon corps de part en part.
Mes bras ne peuvent plus me soutenir et je glisse le long du mur, vidée de toutes mes forces.
Dans un brouillard épais, je sens que je suis allongée délicatement sur la moquette.
Kris est toujours en moi et me besogne lentement, comme pour me préserver.
Fabien, allongé sur le ventre, me caresse les cheveux et me suce les seins.
Je reviens lentement à la réalité. Ma respiration s’accélère de nouveau, lentement.
Je regarde Kris qui me sourit tendrement.
« Ho, oui. Continu comme ca. Doucement. Hummm ! C’est si bon. »
Fab, au son de ma voix, relève la tête.
Je caresse son visage.
« Mon pauvre amour. Je vais finir par te rendre fou. »
« Pffff ! De toute façon, je ne comprends plus rien ! Alors… »
« Je t’expliquerais tout. Mais pour l’instant, jouis. Jouis avec nous, mon amour. »
Kris augmente sa cadence et mon plaisir remonte en flèche immédiatement.
Fabien, en bon petit soldat obéissant, se met à genoux, sort son membre et se masturbe en nous regardant forniquer comme des bêtes.
Des bêtes qui râlent et soufflent. Des bêtes aux yeux exorbités et qui s’injurient.
« Rhaaaa ! Je vais te refaire jouir ! Putain ! Salope ! »
« Ho ouiii ! Fais travailler ta queue d’ours ! Baise-moi comme une truie ! »
« Ouiii ! Prends ca ! Et ca ! Morue ! »
« Hummm ! Je viens ! Je viens ! Je….Hoooo ! Ouiiii ! Haaaaa ! »
« Ho, ma chérie ! Tu es belle quand tu jouis ! Hummm ! Tu m’excite tellement ! Haaa ! »
Fab se vide sur mon visage en longues saccades chaudes.
Kris, n’y tenant plus, non plus, donne ses derniers coups de reins avant de se retirer et de jouir sur mon corps en longues giclées qui atteignent mes seins et mon cou.
Extenué, essoufflé, il s’assoit à mes pieds, contre le mur.
Il est temps pour moi de tout révéler à Fabien.
« Oui, ce soir là, j’ai rejoint Kris et nous avons fait l’amour. Je l’ai revu ensuite. Plusieurs fois. Tu te trompe sur lui. C’est un type bien. Son rêve était de me prendre devant toi. Mais sachant ton manque de confiance à son égard…
Et puis un jour, en partant d’une plaisanterie, nous avons échafaudé toute cette mise en scène à votre travail. Tout était prévu, orchestré, minuté pour réaliser une de mes envies de petite salope. Depuis plusieurs mois, je fantasmais de montrer mes seins à tout tes collègues. C’est chose faite, grâce à Kris, et ca m’a vraiment grisé. Voilà ! Tu sais à peut près tout. »
« Vous êtes complètement dingues ! Ca aurait pu mal tourner ! Kris, tu aurais pu te faire casser la gueule ! »
« Oui, c’est vrais. C’était risqué, mais quel pied ! »
« Quel pied ? Tu as perdu ton boulot ! »
« T’inquiète pas. Ma lettre de démission est partie hier en accusé de réception. J’ai rencontré une réunionnaise. Je suis raide dingue. Je pars à la Réunion à la fin de la semaine. Mais avant, je voulais vraiment baiser Camille devant son gentil cocu. Ne change rien. Tu es extra et tu la rends heureuse, alors… »
Fabien retrouve le sourire.
Il se penche vers moi.
« Toi non plus, ma chérie. Ne change rien. Tu es folle, mais ne change rien. »
Puis, il plonge son visage entre mes seins et lèche les coulées grasses de foutres froids.
« Putain ! L’enfoiré ! Merde ! »
Ca, c’est Fabien qui rentre du boulot. Il est de toute évidence, hors de lui.
« Eh ! Qu’est ce qui ce passe ? Calme-toi, voyons ! »
« Me calmer ? Tu me demande de me calmer ? Je t’avais pourtant dit de te méfier de Kris et de ne pas l’allumer, non ? »
Aille ! Le con a du baver. Qu’est ce qu’il a bien pu raconter ? Et moi, comment vais-je me sortir de là ?
Nier. Il me faut nier.
« Oui, c’est vrais, mais bon ! Il n’y a pas non plus de quoi en faire un fromage. »
« Ha, tu trouve ? Ce salaud me fait du chantage. Il menace de raconter à qui veut l’entendre qu’il t’a sautée et que tu es le meilleur coup qu’il est connu ! Tu trouve qu’il n’y a pas de quoi en faire un fromage, toi ? »
« Il est fou, ce type ! Mais qu’est ce qui veut ? Du fric ? »
« Mais non, idiote ! C’est toi qu’il veut ! Il m’a dit qu’il t’avait baisée ce soir là. Il parait que tu a une bouche gourmande et une chatte profonde. Le con ! Il dit qu’il en rêve toutes les nuits depuis. »
Le rouge me monte aux joues et pour une fois, je ne sais plus quoi dire.
Fab, perçoit immédiatement mon trouble.
« Il affabule, n’est ce pas ? Tu ne te l’es pas fait ? Il ne peut pas savoir ces choses là, rassure moi ? »
« Ben non ! A supposer qu’il soit vrais que je sois gourmande et profonde, je ne vois pas comment il le saurait. »
« Moi, je sais que c’est vrais. Je suis bien placé pour le savoir. Tu es un bon coup, sans vouloir être vulgaire. Pourquoi rougis-tu ? »
« Il y a de quoi, non ? »
« Moi, ce qui me gêne, c’est l’histoire de cette porte que j’ai retrouvée ouverte. Tu n’as fait qu’aller boire, cette nuit là ? »
« Fab ! Je n’aime pas beaucoup ta suspicion ! Même si j’avais baisé avec lui, tu nous aurais forcement entendu. Cesse de raconter des conneries, s’il te plait ! De plus, je déteste ce genre de macho ! »
Depuis longtemps, je sais que la meilleure défense est l’attaque. Et ca marche.
« Je suis désolé, mais comprends moi ! Ce con me tient par les couilles et je ne veux pas qu’il te saute ! »
« Retournons la situation ! Je pourrais aller à ton boulot, pour dire qu’il a essayé de me sauter, mais que j’ai bien rigolé parce qu’il en a une toute petite ! Hihi ! »
« Haha ! T’es folle ! Non, merci, je n’aime autant pas. »
Ouf ! J’ai réussi à désamorcer la situation et à redonner le sourire à mon homme.
Ses soupçons se sont envolés d’un coup. Du moins, je l’espère.
« J’aurais bien aimé, quand même. »
« Quoi dont ? »
« Ben ! Baiser avec lui, bien sur ! Hihihi ! »
« Très drôle ! Il y a quand même quelque chose qui me chiffonne. Il dit que je suis cocu. Ca, c’est une chose, mais il rajoute qu’il sait que j’aime ca. Si personne ne lui a dit, il ne peut pas le deviner, non ? »
Je voudrais être une souris pour pouvoir me cacher. Je dois être rouge comme une pivoine.
Il faut que je me reprenne et vite.
« Pfff ! Il prêche le faux pour savoir le vrai ! Organisons une riposte ! Il ne sait pas à qui il a à faire ! »
« Pff ! Qu’est ce que tu veux faire contre un chantage pareil ? Il peut me pourrir la vie au boulot. »
« Il pourrait, mais pas question ! T’inquiète mon Piou-piou ! J’ai mon idée. »
Nous n’en parlons plus, mais, toute la semaine, mon Fab rentre énervé et tristounet. L’autre ne doit pas le lâcher et le bassiner tout les jours.
Merde ! Là, j’ai déconné. Pour une fois, j’aurais du l’écouter.
Le lundi suivant, Fabien est de matinée. Je décide d’aller le chercher à son travail. Voilà longtemps que ca ne m’est pas arrivée.
Je pousse la porte qui donne sur la grande salle de la plate forme téléphonique, ou travail mon homme.
Trente six bonhommes se tournent et me dévisagent de la tête aux pieds. Pourtant, je suis habillée très sage. Ca me flatte et m’excite un peu.
Je fais la bise à quelques un que je connais et salut les autres, d’un geste de la main.
« Camille ? Qu’est ce que tu fais là ? Tu sais bien que je n’aime pas que tu viennes ici ! »
« T’inquiete pas. Ca fait partie de mon plan. »
« Ton plan ? Quel plan ? »
Fab est blanc comme un linge et je le sens très angoissé.
« Détends-toi ! Qui croira que j’ai couché avec Kris si je viens ici …et que je t’embrasse comme ca ? »
Je me jette à son cou et l’embrasse fougueusement.
Derrière nous, j’entends des « Houuuuu » « C’est beau d’être amoureux ! » « Haa ! L’amour ! » Etc.
Je me retourne et lance un sourire à la cantonade.
« Dis-moi, Fab ? Ou est ton grand ami Kris ? »
« Je ne sais pas. Sans doute aux toilettes. »
« Ca tombe bien ! J’ai besoin de m’y rendre ! »
Malgré les supplications discrètes de Fab, je retraverse la plate forme et me dirige vers les toilettes.
Je pousse la porte et pénètre dans une pièce, ou deux autres portes divisent les toilettes hommes et femmes.
Il y a un grand miroir et je m’y attarde en me recoiffant du bout de mes doigts.
« Camille ? Toi, ici ? Quelle bonne surprise ! »
C’est Kris qui sort des toilettes hommes, la main encore à la braguette.
« Fabien t’a parlé de mon envie de te revoir ? »
« Humm ! Oui, quelle bonne idée ! Et ce chantage…quel délice ! Ca m’excite tellement ! »
« J’étais sur que ca te plairais ! Petite salope. »
« Prends un acompte ! Caresse-moi la chatte ! vite ! »
« Là ? Ici ? Maintenant ? »
« Hoo, ouii ! J’en peux plus ! Branle-moi ! »
Je l’encourage en remontant ma jupe.
« Tient ? Tu porte un string ? J’aurais juré que tu n’en portais jamais ! »
« Toujours, lorsque je viens ici. Vite, tais toi et branle moi ! »
J’écarte mon string et lui dévoile mon petit coquillage rasé.
« Tu es folle, on pourrait nous surprendre, mais tu m’excite tellement ! »
Il tend sa main vers ma chatte et me caresse doucement. Je pose mes mains sur la sienne, pour accompagner ses mouvements.
« Hummm ! C’est Bonn ! Mets-moi un doigt, vite ! Branle-moi ! »
Il replie ses doigts, ne laissant que son majeur, bien droit.
A moi d’agir. C’est l’heure de ma vengeance.
J’attrape son doigt et enroule mon string autour. Il est prisonnier de celui-ci et ne comprend pas.
« Oups ! Coquine ! Qu’est ce que tu fais ? »
Je tire sur mon chemisier. Les boutons volent aux quatre coins de la pièce et libèrent mes seins de l’emprise du tissu.
« Tu a vraiment cru que tu pourrais obtenir quelque chose de moi, en nous faisant chanter ? Pov’ con ! »
J’ouvre la porte et retourne dans la salle à reculons, sous les yeux effarés des employés.
Sa main sous ma jupe, les seins à l’air, je hurle de toutes mes forces et gesticule en tapant et giflant Kris.
« Salaud ! Lâche-moi ! Espèce de vicieux ! Pervers ! Gros porc ! »
Il est en panique.
« Mais non ! Attends ! Qu’est ce que tu fou ! T’es folle ! »
Je serre les cuisses, lui retirant la possibilité de dégager son doigt, bien saucissonné.
Il tire. Il tire encore, plus fort, énervé.
Mon string craque et je fais trois pas en arrière.
Seul, devant la porte des toilettes, il reste là, consterné, mon string au bout du doigt.
Fabien me rejoint et me serre dans ses bras, en cachant ma poitrine.
« Camille ! ca vas ? Tu n’a rien ? »
Tout le monde regarde Kris, les yeux rougis par la honte.
« Oh ! Les mecs ! Ce n’est pas ce que vous croyez ! C’est cette…salope…qui… »
J’en rajoute une couche en faisant semblant de pleurer dans les bras de Fab.
Ses collègues ont tous un regard haineux à l’encontre du pauvre Kris, totalement déconcerté. On ne le serait moins.
L’arrivé du responsable de la plate forme met fin à son calvaire.
« Tu prends tes affaires et tu dégage. Je te ferais parvenir ton chèque. »
Puis, s’adressant à moi :
« Vous voulez porter plainte ? »
« Hein ? Ha ! Non, non ! Il est bien assez punit ainsi. »
« Ok ! Comme vous voudrez. Fabien, prenez le reste de votre journée et ramenez-la chez vous. Allez, les gars ! Au boulot ! »
Le retour se fait dans un silence de mort. Je n’aime pas ca.
Arrivés à la maison, Fab cherche à en savoir plus.
« Dis-moi ! Il t’a sauté dessus ? Comme ca ? Sans raisons ? »
« Ben oui ! Je lui ai dit bonjour, il m’a plaqué contre le mur et a passé sa main sous ma jupe. J’ai essayé de me dégager, j’ai poussé la porte et…la suite, tu la connais. »
« Hum ! C’est bizarre, tout de même. Kris est un queutard, ca, c’est sur. Mais sauter sur une nana…je ne le vois pas faire ca. Tu ne crois pas qu’il serait temps de me dire la vérité ? »
Je me sens mal à l’aise et ca doit se voir à dix kilomètres. Je passe aux aveux.
« Je ne voulais pas… j’avais soif, il dormait, j’ai… j’ai craqué. J’ai fait la conne. Oui, on a…on a baisé ce soir là. »
« Salope ! J’en étais sur ! Petite putain ! »
« Oui, c’est vrais, tu a raison de réagir comme ca…mais…ce n’est… ce n’est pas tout. »
« Tu l’as revu, hein ? C’est ca ? Combien de fois ? »
Je n’ai pas le temps de lui répondre. On cogne à la porte.
Je vais ouvrir.
Kris bondit dans l’entrée. Il me saute dessus, prend mes mains et me colle au mur.
« Tu a été exceptionnelle ! »
Il se plaque à moi et m’embrasse avec fougue.
J’aperçois Fabien qui s’apprête à bondir sur lui.
« Fab ! Ne bouge pas ! Reste là ! Je t’expliquerais. »
Il est bien dressé mon p’tit cocu d’amour.
Il freine son élan et reste là, à me regarder reprendre la bouche de son ex collègue.
Il lâche mes mains et caresse mon corps fébrilement. Je sens sa queue bandée dans son pantalon. Ca m’excite.
« Hoo ! Kriss ! Embrasse-moi encore ! »
Je le décoiffe, caresse son visage, attire ses lèvres aux miennes.
Il remonte ma jupe et caresse mes fesses sans tendresse.
Fabien a porté ses mains sur sa tête. Je crois bien qu’il se tire les cheveux.
Le pauvre amour doit se croire dans une autre dimension.
Kris se frotte à moi. Je n’en peux plus.
Je saute sur sa braguette et rapidement, j’extrais son membre dur comme l’acier.
La tête me tourne un peu. Je me laisse tomber à genoux et j’engloutis la bête dans ma bouche brulante de fièvre.
Je le dévore avec gourmandise et passion. Je le vois au dessus de moi, les bras tendus, appuyé au mur. Il gémit et râle. Ses yeux sont fermés et sa bouche reste entrouverte.
Fabien, exaspéré, fait un pas en avant.
Je tends la main pour lui interdire d’avancer.
L’incompréhension de la situation le rend dingue. Il hurle.
« Putain ! C’est quoi ce bordel ? Hein ? C’est quoi ce bordeeeel ! »
Emportée dans une tornade de passions démesurées, Fab passe au dernier plan. Je me fou de ce qu’il ressent. Je me fou de ce qu’il pense. Je me fou de ses interrogations.
Je vis ce moment en petite égoïste, ne pensant qu’à moi et ma jouissance.
Je me relève. J’entoure mes bras autour du cou de Kris et je le ceinture de mes jambes comme un koala accroché à son arbre.
« Baise-moi, Kris ! Baise-moi, maintenant ! Fort ! »
Il me maintient de ses mains, sous mes fesses. Son chibre frôle ma vulve et la pénètre d’un coup, sans effort.
« Ho, Ouiiii ! C’est ca ! Ouiii ! Plus fort ! Plus fort ! Vas-y ! Défonce-moi ! Hummm ! »
Sous les assauts de mon amant du moment, mon dos frotte le mur de l’entrée. Il me fait souffrir, mais pas question d’interrompre le marteau piqueur qui me ramone de fond en comble.
Kris est déchainé. Il est rouge et transpire. Il donne tout ce qu’il a.
Est-ce la présence de Fabien qui décuple sont désire de me faire monter plus haut que jamais ?
Je l’ignore, mais il y parvient.
Je suis emportée par un orgasme hors du commun. Il me semble devenir folle et incontrôlable.
Je tends un bras et attrape mon homme par le bras.
« Hooo ! Viens ! Viens ! Embrasse-moi ! Caresse-moi ! vite ! Viens ! Hummm ! »
Abasourdi, ébranlé dans sa logique, Fabien s’approche.
Tandis que ma colonne vertébrale se détruit contre le mur, je passe un de mes bras autour de son cou.
Tordue, arrimée aux deux hommes, je tends mon visage vers les lèvres crispées de mon Piou-piou. Mais au contact des miennes, sa bouche s’entrouvre et j’y plonge ma langue, cherchant la sienne pour le plus merveilleux des baisers.
Il se posera des questions plus tard et s’abandonne.
Il tire sur mon chemisier, faisant rendre grâce aux deux derniers boutons qui le maintenaient encore fermé.
Ses mains bouillantes de fièvre se posent sur mes seins. Il les broie entre ses doigts, tourne et étire mes pointes à m’en faire hurler.
Mais au stade de ma jouissance, douleurs devient plaisirs redoublés.
« Hooo, ouiii ! Fais-moi mal ! Écrase-moi les seins ! Arrache moi les tétons ! Ouiii ! Fais-moi souffrir ! Ouiii ! »
Soudain ! Je suis foudroyée.
C’est comme un éclair qui transperce mon corps de part en part.
Mes bras ne peuvent plus me soutenir et je glisse le long du mur, vidée de toutes mes forces.
Dans un brouillard épais, je sens que je suis allongée délicatement sur la moquette.
Kris est toujours en moi et me besogne lentement, comme pour me préserver.
Fabien, allongé sur le ventre, me caresse les cheveux et me suce les seins.
Je reviens lentement à la réalité. Ma respiration s’accélère de nouveau, lentement.
Je regarde Kris qui me sourit tendrement.
« Ho, oui. Continu comme ca. Doucement. Hummm ! C’est si bon. »
Fab, au son de ma voix, relève la tête.
Je caresse son visage.
« Mon pauvre amour. Je vais finir par te rendre fou. »
« Pffff ! De toute façon, je ne comprends plus rien ! Alors… »
« Je t’expliquerais tout. Mais pour l’instant, jouis. Jouis avec nous, mon amour. »
Kris augmente sa cadence et mon plaisir remonte en flèche immédiatement.
Fabien, en bon petit soldat obéissant, se met à genoux, sort son membre et se masturbe en nous regardant forniquer comme des bêtes.
Des bêtes qui râlent et soufflent. Des bêtes aux yeux exorbités et qui s’injurient.
« Rhaaaa ! Je vais te refaire jouir ! Putain ! Salope ! »
« Ho ouiii ! Fais travailler ta queue d’ours ! Baise-moi comme une truie ! »
« Ouiii ! Prends ca ! Et ca ! Morue ! »
« Hummm ! Je viens ! Je viens ! Je….Hoooo ! Ouiiii ! Haaaaa ! »
« Ho, ma chérie ! Tu es belle quand tu jouis ! Hummm ! Tu m’excite tellement ! Haaa ! »
Fab se vide sur mon visage en longues saccades chaudes.
Kris, n’y tenant plus, non plus, donne ses derniers coups de reins avant de se retirer et de jouir sur mon corps en longues giclées qui atteignent mes seins et mon cou.
Extenué, essoufflé, il s’assoit à mes pieds, contre le mur.
Il est temps pour moi de tout révéler à Fabien.
« Oui, ce soir là, j’ai rejoint Kris et nous avons fait l’amour. Je l’ai revu ensuite. Plusieurs fois. Tu te trompe sur lui. C’est un type bien. Son rêve était de me prendre devant toi. Mais sachant ton manque de confiance à son égard…
Et puis un jour, en partant d’une plaisanterie, nous avons échafaudé toute cette mise en scène à votre travail. Tout était prévu, orchestré, minuté pour réaliser une de mes envies de petite salope. Depuis plusieurs mois, je fantasmais de montrer mes seins à tout tes collègues. C’est chose faite, grâce à Kris, et ca m’a vraiment grisé. Voilà ! Tu sais à peut près tout. »
« Vous êtes complètement dingues ! Ca aurait pu mal tourner ! Kris, tu aurais pu te faire casser la gueule ! »
« Oui, c’est vrais. C’était risqué, mais quel pied ! »
« Quel pied ? Tu as perdu ton boulot ! »
« T’inquiète pas. Ma lettre de démission est partie hier en accusé de réception. J’ai rencontré une réunionnaise. Je suis raide dingue. Je pars à la Réunion à la fin de la semaine. Mais avant, je voulais vraiment baiser Camille devant son gentil cocu. Ne change rien. Tu es extra et tu la rends heureuse, alors… »
Fabien retrouve le sourire.
Il se penche vers moi.
« Toi non plus, ma chérie. Ne change rien. Tu es folle, mais ne change rien. »
Puis, il plonge son visage entre mes seins et lèche les coulées grasses de foutres froids.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Claude Lamour
3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
génial!!
j' adore vite la suite
Presque un mois sans "camille" ! Elle me manque...
jacques
jacques