Titre de l'histoire érotique : CASTOR 6
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-06-2017 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Titre de l'histoire érotique : CASTOR 6
Le notaire est venu jeter le trouble dans mes pensées déjà assez embrouillées. En me mettant en garde contre la tentation "de faire des bêtises" avec ma jeune gouvernante, il m'a révélé que la chose ne paraissait pas impossible ! Que le quadragénaire pourrait être tenté par de la chair fraîche. Les gens pourraient penser la chose possible. La chose, c'est Yvonne et moi, en couple, dans un lit ensemble. Nous ferions l'amour. Tout le monde imaginerait, penserait.
Et moi, je n'y pensais pas, je n'imaginais pas, je ne me voyais pas, je ne nous voyais pas en train de nous embrasser, enlacés, l'un contre l'autre, l'un dans l'autre.... Moi, j'embrasserais la bonne ? La bonne recevrait mon baiser ? Yvonne se loverait contre moi, se serrerait contre moi, elle m'étreindrait, elle me rendrait mon baiser ! Nous ferions l'amour.
Si le notaire a pu y penser, d'autres y penseront et d'autres encore. Alors, tout à coup je me mets à y penser aussi. Yvonne ? La bonne ? Yvonne femme célibataire de 26 ans et moi avec mes 46 ans. Non... Et pourtant. Nous vivrons sous le même toit, nous partagerons les lieux, des activités, des repas et tout ce qu'on peut partager. Nous nous regarderons. Je n'aurai plus qu'elle à voir, à entendre, à écouter à la maison.
Nous parlerons, échangerons, rirons peut-être. Mais est-ce que je la désirerai ? Assez pour vouloir, assez pour oser l'embrasser. Elle et moi. Ça fait deux. Elle est jeune, trop jeune pour s'enticher de moi, pour se mettre à rêver d'un vieux de plus de quarante ans, pour éprouver autre chose que de la reconnaissance envers son nouveau patron, un bonhomme trop vieux pour éveiller du désir ou de l'amour. Stop aux pensées saugrenues !
J'aurai bien trop peur d'oser, de risquer de prendre un râteau, de la choquer, de la rebuter et de la faire fuir. Je tiens à la garder, ça ne prouve pas que je l'aime. Je l'apprécie, comme Colette l'appréciait, pour ses qualités professionnelles. Cela n'est pas de l'amour. Elle est contente de conserver son emploi, elle m'a donné des baisers sur les joues, m'apprécie-t-elle pour autant ?
Quels sont ses sentiments pour moi ? Elle accepte de loger sur place, mais dans des pièces séparées, cela va de soi, parce que ce sera pratique et pécuniairement avantageux pour elle et même parce qu'elle n'a pas osé refuser mon offre de peur de perdre son travail. De là à passer à une relation amoureuse, il y a du chemin. Elle a vu le couple étrange de Colette et Émile. La différence d'âge l'a étonnée, elle ne voudra jamais encourir la même critique en se rapprochant de moi.
Le lundi a été plus que chargé. Le mardi matin est conforme à mes souhaits. Pour le petit déjeuner m'attendent viennoiseries et café.
- Non, le boulanger ne livre pas à domicile. Je me suis levée à la même heure que d'habitude. Je n'ai pas eu à attendre mon bus. J'ai eu le temps d'aller à la boulangerie et de préparer le café.
- Merci Yvonne. Vous me gâtez. Vous serez une gouvernante parfaite. Vous ne mangez pas avec moi ?
- J'ai déjà pris mon repas.
- Vous déménagez ce matin ?
- J'ai fait appel à un couple d'amis. Ils devraient arriver dans une demi heure. En réalité, comme je louais un studio meublé, j'aurai juste des affaires personnelles à transporter. A midi monsieur mangera-t-il à la maison ?
- Certainement. J'aimerais que vous preniez votre repas avec moi, nous aurons à reparler de votre rôle dans cette maison.
A midi, effectivement, j'annonce à Yvonne que le notaire a rédigé notre contrat et nous invite à 17heures 15 pour la signature. Sa fourchette reste en suspens devant sa bouche et elle semble ennuyée.
- Monsieur, j'ai consulté mes amis pour mon emménagement. Elle et lui me déconseillent d'habiter chez vous. Ils craignent que ma présence nocturne dans le pavillon ne fasse jaser et ne porte atteinte à votre réputation ou à la mienne. Serait-il possible d'annuler cette clause du contrat ?
- Ne vous souciez pas de ma réputation. J'y ai pensé avant ce couple. Si vous estimez que votre réputation pourrait souffrir de votre installation ici, prenez vos dispositions pour la protéger et restez dans votre studio. Vos conseillers ont certainement un poste plus intéressant à vous proposer. Je n'ai pas l'intention de vous obliger à travailler pour moi.
- Parce que, si je ne veux pas déménager, monsieur, ne me gardera pas à son service ?
- Madame m'a abandonné. Je n'envisage pas de vivre seul dans cette grande maison. Imaginez que je fasse une chute, qui viendra à mon secours? Imaginez que je tombe malade, qui me soignera ? J'attends de ma future gouvernante d'être réellement présente de façon régulière pour répondre à tous les embarras du quotidien. La conclusion est facile à trouver
- Oui, mais que dira-t-on ? Vous savez les gens jasent.
- Pour moi je m'en fous royalement. Je ne peux pas décider pour vous. De toute façon, si on nous accusait de ce que vous supposez, soyons précis, d'avoir des relations sexuelles ou une liaison amoureuse inconvenante en raison de notre différence d'âge, réfléchissez à ces deux points. Certaines situations ne peuvent-elles se produire que la nuit, jamais le jour ? Vous et moi serions plus respectables entre 7 heures et dix-neuf heures, qu'entre dix-neuf heures et sept heures ?
Enfin, c'est pure hypothèse, serions-nous les premiers ou les seuls à vivre un amour entre personnes d'âge aussi différent ? Pour ne puiser que dans l'actualité, vous lisez la presse people, pensez aux couples célèbres qui ont une différence plus grande et sans déchaîner les ragots. Depuis quatre ans vous ai-je importunée, harcelée ? L'absence de femme me transformerait en être lubrique ou en violeur qui vous sauterait dessus. Est-ce le peu d'estime que vous avez de moi ? Vous me décevez Yvonne!
- Donc monsieur a réfléchi à la question, et ne reviendra pas sur le contenu du contrat ?
- Vous m'avez compris. Je retourne à mon travail. Je passerai vous prendre à dix-sept heures. Vous me communiquerez alors votre décision. En attendant, vous pourrez consulter vos amis et réfléchir encore. Sachez que si nous devions nous séparer, je serais très déçu de vous perdre et bien embarrassé de devoir chercher une autre personne pour remplir la charge de gouvernante. Vous conveniez bien à l'emploi.
- Monsieur me flatte. Je promets de peser le pour et le contre.
- Si vous acceptez de signer, j'assurerai le transport de vos affaires dès ce soir.
Mon intransigeance me vaudra probablement une déception. Mais une bonne gouvernante doit savoir gagner ma confiance. Émile a conseillé ma femme et elle l'a suivi, sans se soucier de moi. Je n'admettrai pas qu'un couple d'amis fasse pression sur ma gouvernante et commande chez moi, veuille me dicter ce qui est bon et ce qui ne l'est pas. N'est-il pas étonnant à l'heure actuelle que ces gens soient si préoccupés des convenances?
Si Yvonne suit leurs conseils aujourd'hui, tant pis pour elle. Si elle est capable de s'émanciper de leur tutelle, je serai content. Le petit déjeuner de ce matin avait été bien agréable. Elle avait su me montrer qu'elle prendrait soin de moi. Ça me met du baume au coeur. En ce moment bien triste de cocuage, j'ai envie de me sentir dorloté, entouré de signes d'affection, de marques de soutien, de chaleur humaine, de sympathie.
Curieusement cet après-midi, au bureau je reçois un appel téléphonique bizarre. Une jeune femme me propose ses services pour l'entretien de ma maison. Elle aurait de bonnes références. Comment sait-elle que j'ai une place? D'où cette volontaire tient-elle mon numéro de téléphone professionnel ? M'est-elle envoyée par Colette, prise subitement de pitié à la pensée que je suis seul ? Je n'ai pas passé d'annonce.
Cette candidature providentielle m'intrigue, c'est peut-être une chance si, si à 17 heures, la brave Yvonne renonce à occuper le poste. Je lui fixe un rendez-vous à 20 heures ce soir, à la maison, afin de lui faire connaître l'étendue de la tâche et mes exigences particulières, conformes aux clauses du contrat que je lui présenterai. L'affaire me trouble assez pour que je rentre immédiatement chez moi.
Par chance Yvonne, dans le jardin, cueille des roses.
- Monsieur revient déjà ?
- J'ai à vous parler. Entrons.
Je raconte à Yvonne l'offre de services reçue par téléphone. A-t-elle annoncé à quelqu'un que sa place se libérait?
- Non, en dehors de mes deux amis, je n'ai pas abordé le sujet. Oh! Ce serait Flora? Elle cherche un travail. Ah! Non, pas elle ! Flora me pousse à refuser le contrat et se précipite dans la brèche pour récupérer cette activité. Ça, une amie ! Que je suis déçue.
- Vous avez dit "Flora"? C'est le prénom que m'a donné cette personne en effet. Ne connaissant pas votre décision, je lui ai donné rendez-vous à 20 heures ici, pour le cas où vous me laisseriez tomber.
- Mais j'ai réfléchi, vos arguments l'ont emporté, je vous remercie encore de m'avoir offert la place de gouvernante et je suis heureuse de vous apprendre que je saisis avec joie l'occasion de vous servir. Et si j'avais encore la plus petite hésitation, ce coup de fil de Flora me révolte et m'éclaire sur ses arrière pensées. Elle me décourageait pour me voler la place. Monsieur, si vous voulez encore de moi, je vous accompagnerai volontiers chez le notaire pour signer le contrat sans réserve. Excusez-moi, je vais m'habiller en tenue de ville.
- Très bien. Merci. N'oubliez pas : 17 heures.
Flora, si c'est elle, indirectement et par maladresse et précipitation a été plus convaincante que moi. L'annonce d'une possible concurrence a renversé toutes les barrières qui bloquaient Yvonne, d'autant plus que cette dernière est vexée de se faire doubler par une amie. A 17 heures, ma gouvernante m'attend en tailleur sur le perron. élégante, souriante, si différente de la fille en tablier, presque trop belle. J'entends déjà les sous-entendu du maître. Dès l'abord, il plisse les yeux. Il doit penser que Colette m'a rendu un extraordinaire service en me quittant. Yvonne parapherait plus de pages si besoin était.
Telle qu'elle est, je serais assez fier de marcher à côté d'elle et plus si…. Nous remettons à demain le déménagement. Yvonne se retirera dans sa chambre à 20 heures, attendra que j'appelle son mobile pour paraître dans mon bureau où je recevrai la candidate. Elle viendra me faire ses adieux puis se ravisera. Nous allons pousser l'indélicate dans ses retranchements.
- Ne prenez pas d'initiative, contentez-vous de la contrer lorsqu'elle en prendra.
Flora est une très jolie jeune femme de l'âge de ma gouvernante. Celle-ci a bien fait de se mettre en valeur pour aller chez le notaire, car son amie a sorti tous ses atouts ; coiffure récente, escarpins à talons hauts qui modèlent une silhouette très agréable avec poitrine opulente à l'avant, contrebalancée par une croupe saillante du plus bel effet à l'arrière. Un plat gourmand pour célibataire ou mâle assimilé. Un déclencheur à libido ! Faut-il résister ? Cette fille semble peu farouche et possède les arguments et avantages d’une bonne gouvernante
Je l'invite immédiatement à me suivre pour un entretien d'embauche dans mon bureau. Afin de la déstabiliser et de l'amener à commettre des erreurs, je la remercie d'être venue et je lui indique que j'ai déjà plusieurs candidature. C’est faux, mais cela peut faire baisser les prétentions ! Elle ne peut pas cacher un certain étonnement. Il saute aux yeux que la demoiselle pensait avoir un temps d'avance grâce aux confidences de son amie Yvonne.
Je vérifie sa carte d'identité, son niveau d'études. Je la fais parler de ses qualifications. Elle présente deux lettres de ses derniers employeurs qui précisent qu'elle a donné entière satisfaction. J’annonce que j'attends une gouvernante et non une simple femme de ménage. La fonction a des exigences et je soumets à la prétendante une copie sans signatures du contrat modèle qui avait fait naître les hésitations d'Yvonne. Elle lit, semble hésiter.
Et moi, je n'y pensais pas, je n'imaginais pas, je ne me voyais pas, je ne nous voyais pas en train de nous embrasser, enlacés, l'un contre l'autre, l'un dans l'autre.... Moi, j'embrasserais la bonne ? La bonne recevrait mon baiser ? Yvonne se loverait contre moi, se serrerait contre moi, elle m'étreindrait, elle me rendrait mon baiser ! Nous ferions l'amour.
Si le notaire a pu y penser, d'autres y penseront et d'autres encore. Alors, tout à coup je me mets à y penser aussi. Yvonne ? La bonne ? Yvonne femme célibataire de 26 ans et moi avec mes 46 ans. Non... Et pourtant. Nous vivrons sous le même toit, nous partagerons les lieux, des activités, des repas et tout ce qu'on peut partager. Nous nous regarderons. Je n'aurai plus qu'elle à voir, à entendre, à écouter à la maison.
Nous parlerons, échangerons, rirons peut-être. Mais est-ce que je la désirerai ? Assez pour vouloir, assez pour oser l'embrasser. Elle et moi. Ça fait deux. Elle est jeune, trop jeune pour s'enticher de moi, pour se mettre à rêver d'un vieux de plus de quarante ans, pour éprouver autre chose que de la reconnaissance envers son nouveau patron, un bonhomme trop vieux pour éveiller du désir ou de l'amour. Stop aux pensées saugrenues !
J'aurai bien trop peur d'oser, de risquer de prendre un râteau, de la choquer, de la rebuter et de la faire fuir. Je tiens à la garder, ça ne prouve pas que je l'aime. Je l'apprécie, comme Colette l'appréciait, pour ses qualités professionnelles. Cela n'est pas de l'amour. Elle est contente de conserver son emploi, elle m'a donné des baisers sur les joues, m'apprécie-t-elle pour autant ?
Quels sont ses sentiments pour moi ? Elle accepte de loger sur place, mais dans des pièces séparées, cela va de soi, parce que ce sera pratique et pécuniairement avantageux pour elle et même parce qu'elle n'a pas osé refuser mon offre de peur de perdre son travail. De là à passer à une relation amoureuse, il y a du chemin. Elle a vu le couple étrange de Colette et Émile. La différence d'âge l'a étonnée, elle ne voudra jamais encourir la même critique en se rapprochant de moi.
Le lundi a été plus que chargé. Le mardi matin est conforme à mes souhaits. Pour le petit déjeuner m'attendent viennoiseries et café.
- Non, le boulanger ne livre pas à domicile. Je me suis levée à la même heure que d'habitude. Je n'ai pas eu à attendre mon bus. J'ai eu le temps d'aller à la boulangerie et de préparer le café.
- Merci Yvonne. Vous me gâtez. Vous serez une gouvernante parfaite. Vous ne mangez pas avec moi ?
- J'ai déjà pris mon repas.
- Vous déménagez ce matin ?
- J'ai fait appel à un couple d'amis. Ils devraient arriver dans une demi heure. En réalité, comme je louais un studio meublé, j'aurai juste des affaires personnelles à transporter. A midi monsieur mangera-t-il à la maison ?
- Certainement. J'aimerais que vous preniez votre repas avec moi, nous aurons à reparler de votre rôle dans cette maison.
A midi, effectivement, j'annonce à Yvonne que le notaire a rédigé notre contrat et nous invite à 17heures 15 pour la signature. Sa fourchette reste en suspens devant sa bouche et elle semble ennuyée.
- Monsieur, j'ai consulté mes amis pour mon emménagement. Elle et lui me déconseillent d'habiter chez vous. Ils craignent que ma présence nocturne dans le pavillon ne fasse jaser et ne porte atteinte à votre réputation ou à la mienne. Serait-il possible d'annuler cette clause du contrat ?
- Ne vous souciez pas de ma réputation. J'y ai pensé avant ce couple. Si vous estimez que votre réputation pourrait souffrir de votre installation ici, prenez vos dispositions pour la protéger et restez dans votre studio. Vos conseillers ont certainement un poste plus intéressant à vous proposer. Je n'ai pas l'intention de vous obliger à travailler pour moi.
- Parce que, si je ne veux pas déménager, monsieur, ne me gardera pas à son service ?
- Madame m'a abandonné. Je n'envisage pas de vivre seul dans cette grande maison. Imaginez que je fasse une chute, qui viendra à mon secours? Imaginez que je tombe malade, qui me soignera ? J'attends de ma future gouvernante d'être réellement présente de façon régulière pour répondre à tous les embarras du quotidien. La conclusion est facile à trouver
- Oui, mais que dira-t-on ? Vous savez les gens jasent.
- Pour moi je m'en fous royalement. Je ne peux pas décider pour vous. De toute façon, si on nous accusait de ce que vous supposez, soyons précis, d'avoir des relations sexuelles ou une liaison amoureuse inconvenante en raison de notre différence d'âge, réfléchissez à ces deux points. Certaines situations ne peuvent-elles se produire que la nuit, jamais le jour ? Vous et moi serions plus respectables entre 7 heures et dix-neuf heures, qu'entre dix-neuf heures et sept heures ?
Enfin, c'est pure hypothèse, serions-nous les premiers ou les seuls à vivre un amour entre personnes d'âge aussi différent ? Pour ne puiser que dans l'actualité, vous lisez la presse people, pensez aux couples célèbres qui ont une différence plus grande et sans déchaîner les ragots. Depuis quatre ans vous ai-je importunée, harcelée ? L'absence de femme me transformerait en être lubrique ou en violeur qui vous sauterait dessus. Est-ce le peu d'estime que vous avez de moi ? Vous me décevez Yvonne!
- Donc monsieur a réfléchi à la question, et ne reviendra pas sur le contenu du contrat ?
- Vous m'avez compris. Je retourne à mon travail. Je passerai vous prendre à dix-sept heures. Vous me communiquerez alors votre décision. En attendant, vous pourrez consulter vos amis et réfléchir encore. Sachez que si nous devions nous séparer, je serais très déçu de vous perdre et bien embarrassé de devoir chercher une autre personne pour remplir la charge de gouvernante. Vous conveniez bien à l'emploi.
- Monsieur me flatte. Je promets de peser le pour et le contre.
- Si vous acceptez de signer, j'assurerai le transport de vos affaires dès ce soir.
Mon intransigeance me vaudra probablement une déception. Mais une bonne gouvernante doit savoir gagner ma confiance. Émile a conseillé ma femme et elle l'a suivi, sans se soucier de moi. Je n'admettrai pas qu'un couple d'amis fasse pression sur ma gouvernante et commande chez moi, veuille me dicter ce qui est bon et ce qui ne l'est pas. N'est-il pas étonnant à l'heure actuelle que ces gens soient si préoccupés des convenances?
Si Yvonne suit leurs conseils aujourd'hui, tant pis pour elle. Si elle est capable de s'émanciper de leur tutelle, je serai content. Le petit déjeuner de ce matin avait été bien agréable. Elle avait su me montrer qu'elle prendrait soin de moi. Ça me met du baume au coeur. En ce moment bien triste de cocuage, j'ai envie de me sentir dorloté, entouré de signes d'affection, de marques de soutien, de chaleur humaine, de sympathie.
Curieusement cet après-midi, au bureau je reçois un appel téléphonique bizarre. Une jeune femme me propose ses services pour l'entretien de ma maison. Elle aurait de bonnes références. Comment sait-elle que j'ai une place? D'où cette volontaire tient-elle mon numéro de téléphone professionnel ? M'est-elle envoyée par Colette, prise subitement de pitié à la pensée que je suis seul ? Je n'ai pas passé d'annonce.
Cette candidature providentielle m'intrigue, c'est peut-être une chance si, si à 17 heures, la brave Yvonne renonce à occuper le poste. Je lui fixe un rendez-vous à 20 heures ce soir, à la maison, afin de lui faire connaître l'étendue de la tâche et mes exigences particulières, conformes aux clauses du contrat que je lui présenterai. L'affaire me trouble assez pour que je rentre immédiatement chez moi.
Par chance Yvonne, dans le jardin, cueille des roses.
- Monsieur revient déjà ?
- J'ai à vous parler. Entrons.
Je raconte à Yvonne l'offre de services reçue par téléphone. A-t-elle annoncé à quelqu'un que sa place se libérait?
- Non, en dehors de mes deux amis, je n'ai pas abordé le sujet. Oh! Ce serait Flora? Elle cherche un travail. Ah! Non, pas elle ! Flora me pousse à refuser le contrat et se précipite dans la brèche pour récupérer cette activité. Ça, une amie ! Que je suis déçue.
- Vous avez dit "Flora"? C'est le prénom que m'a donné cette personne en effet. Ne connaissant pas votre décision, je lui ai donné rendez-vous à 20 heures ici, pour le cas où vous me laisseriez tomber.
- Mais j'ai réfléchi, vos arguments l'ont emporté, je vous remercie encore de m'avoir offert la place de gouvernante et je suis heureuse de vous apprendre que je saisis avec joie l'occasion de vous servir. Et si j'avais encore la plus petite hésitation, ce coup de fil de Flora me révolte et m'éclaire sur ses arrière pensées. Elle me décourageait pour me voler la place. Monsieur, si vous voulez encore de moi, je vous accompagnerai volontiers chez le notaire pour signer le contrat sans réserve. Excusez-moi, je vais m'habiller en tenue de ville.
- Très bien. Merci. N'oubliez pas : 17 heures.
Flora, si c'est elle, indirectement et par maladresse et précipitation a été plus convaincante que moi. L'annonce d'une possible concurrence a renversé toutes les barrières qui bloquaient Yvonne, d'autant plus que cette dernière est vexée de se faire doubler par une amie. A 17 heures, ma gouvernante m'attend en tailleur sur le perron. élégante, souriante, si différente de la fille en tablier, presque trop belle. J'entends déjà les sous-entendu du maître. Dès l'abord, il plisse les yeux. Il doit penser que Colette m'a rendu un extraordinaire service en me quittant. Yvonne parapherait plus de pages si besoin était.
Telle qu'elle est, je serais assez fier de marcher à côté d'elle et plus si…. Nous remettons à demain le déménagement. Yvonne se retirera dans sa chambre à 20 heures, attendra que j'appelle son mobile pour paraître dans mon bureau où je recevrai la candidate. Elle viendra me faire ses adieux puis se ravisera. Nous allons pousser l'indélicate dans ses retranchements.
- Ne prenez pas d'initiative, contentez-vous de la contrer lorsqu'elle en prendra.
Flora est une très jolie jeune femme de l'âge de ma gouvernante. Celle-ci a bien fait de se mettre en valeur pour aller chez le notaire, car son amie a sorti tous ses atouts ; coiffure récente, escarpins à talons hauts qui modèlent une silhouette très agréable avec poitrine opulente à l'avant, contrebalancée par une croupe saillante du plus bel effet à l'arrière. Un plat gourmand pour célibataire ou mâle assimilé. Un déclencheur à libido ! Faut-il résister ? Cette fille semble peu farouche et possède les arguments et avantages d’une bonne gouvernante
Je l'invite immédiatement à me suivre pour un entretien d'embauche dans mon bureau. Afin de la déstabiliser et de l'amener à commettre des erreurs, je la remercie d'être venue et je lui indique que j'ai déjà plusieurs candidature. C’est faux, mais cela peut faire baisser les prétentions ! Elle ne peut pas cacher un certain étonnement. Il saute aux yeux que la demoiselle pensait avoir un temps d'avance grâce aux confidences de son amie Yvonne.
Je vérifie sa carte d'identité, son niveau d'études. Je la fais parler de ses qualifications. Elle présente deux lettres de ses derniers employeurs qui précisent qu'elle a donné entière satisfaction. J’annonce que j'attends une gouvernante et non une simple femme de ménage. La fonction a des exigences et je soumets à la prétendante une copie sans signatures du contrat modèle qui avait fait naître les hésitations d'Yvonne. Elle lit, semble hésiter.
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Au dernier chapitre vous constaterez que la fin est absolument différente.
ACCENT
ACCENT
Où peut-o, trouver cette autre version?
J'aime bien cette nouvelle version de t'on histoire la première fois le récit était un peut précipiter à la fin là il y a un peut plus de développement