Titre de l'histoire érotique : Eva en uniforme - 1
Récit érotique écrit par Mia-michael [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-10-2016 dans la catégorie Dominants et dominés
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Titre de l'histoire érotique : Eva en uniforme - 1
Chapitre 1 - Qui est Éva ?
Tôt le matin, encore dans un demi-sommeil, je repense assez souvent au feuilleton « Rude awakening » (dur réveil). Les premières images sont chaque fois les mêmes : une jolie brune (Sherilynn Fenn) se réveille dans une chambre qu’elle ne connaît pas, le poignet attaché par une paire de menottes à un des barreaux du lit. Elle secoue la tête en levant les yeux au ciel, genre « Mais qu’est-ce que j’ai encore fait ? »
C’est tout moi, ça…
Juillet 1980
Je suis dans ma chambre et dans mon lit. À côté de moi, par terre sur un matelas, il y a mon mari. Monsieur dort sur le sol, parce que sinon, il me réveille en se retournant. N’empêche, je me disais déjà : « Mais qu’est-ce que j’ai encore fait ! » Oh, je m’en souviens très bien. J’ai participé à un gangbang en tant que seul élément féminin. Mon mari était présent, mais il y avait aussi neuf hommes, des travailleurs du bâtiment.
Vous voyez, je suis croyante et je pense que je ne me conduis pas trop mal dans l’ensemble. Mon tempérament m’amène à me faire culbuter à droite à gauche par des Messieurs, mais je suis sûre que ça ne déplaît pas au Seigneur. Par contre, un gangbang, c’est-à-dire se faire baiser par 9 mecs, 10 si on compte mon mari, ça me semble un peu limite. Allons Éva, un gangbang ! Comment suis-je arrivée là ?
Je repense à Éva jeune fille, honteuse que sa mère soit une servante et tirant le diable par la queue (oui, déjà). Obligée de voler quelquefois, un maquillage ou un joli pull. Elle a des pensées récurrentes, qui ont un rapport avec un film, genre « 1.000 et 1 nuit », dans lequel une esclave était menacée du fouet.
Quant à l’Éva de la période Cap d’Agde, il y a du pour et du contre. C’était seulement il y a deux mois, je me revois marchant nue dans la galerie marchande du village naturiste, puis toujours aussi nue, servant les clients dans le bar « Chez Lucien ». Ça, c’est le côté « pour », car j’ai beaucoup aimé. Par contre, travailler 14 h par jour et nettoyer les chiottes, j’ai nettement moins apprécié.
Éva au Cap d’Antibes, ça me plaît beaucoup. Je découvre le luxe. Je mange des mangoustes (langoustes !). Je me revois émergeant de la piscine avec mon petit maillot blanc devenu complètement transparent — la vendeuse m’avait prévenue, mais je ne l’avais pas écouté ou alors, j’ai trouvé l’idée marrante.
Éva mariée, c’est pas mal non plus. Par exemple, ma nuit de noces. Xavier étant bourré, je pars en chasse et je ramène le barman de l’hôtel. C’est lui qui a remplacé le jeune marié et m’a dépucelée à côté de mon mari. Dépucelée, c’est une image, mon minou ayant déjà vu le loup et même toute la meute… pour ne pas dire aussi les meutes des alentours. Lors de ma nuit de noces, je me suis rendu compte que mon mari aimait me voir baisée par un homme, ou deux… ou même dix en ce qui concerne hier.
Éva période « public relation », c’est maintenant. Mon beau père m’a engagée dans sa société « Fragrance de Provence. » Je ne gagne pas beaucoup d’argent, environ 10.000 francs (un peu moins de 2000 €) par mois, mais je n’ai aucun frais. Le travail est délicat, mais il ne me prend que 2 ou 3 h tous les deux jours. Je suis chargé des relations avec Ricci, le délégué syndical. Par moment, ça se passe bien, à d’autres… disons nettement moins bien pour mes fesses. La partie suivante de mon travail de « public relation », c’est de rencontrer des gros clients, souvent étrangers. Il s’agit de leur montrer la ville et de les accompagner dans de bons restaurants et même en boîtes, s’ils ont envie de s’amuser.
— Éva !
— Oui la Voix ?
(C’est ma Voix intérieure qui intervient chaque fois qu’elle pense que je dois être rappelée à l’ordre.)
— Tu n’oublies rien ?
— Attends… je leur montre la ville, on va manger, on va en boîte… Ah, oui, tu as raison !
Vous voyez, il est très important que les clients potentiels passent une très bonne soirée. Dans ce cas, ils seront de bonne humeur le lendemain, ce qui les poussera à signer les contrats. C’est très important pour la société et je ne veux pas que 400 ouvriers et 40 employés se retrouvent au chômage. Donc… s’ils le désirent, je les accompagne dans leurs chambres. Et comme par hasard, ils le souhaitent tous. Entendons-nous, ce sont des hommes d’affaires, soignés et propres sur eux. Même très propres. Appelons un chat, un chat, sucer une bite, d’accord, mais il faut qu’elle soit clean. C’est indispensable. Si vous ne me croyez pas, demandez à votre femme.
— Éva !!
— Quoi encore, la Voix ?
— Ça revient à dire que les femmes de tes lecteurs sont des putes !
Ouais, ben, ça se pourrait… Euh, non, c’est pour rire, reprenons :
Il est indispensable que ce qu’on vous donne à sucer soit bien clean, toutes les femmes vous le diront.
D’accord, monter dans la chambre des Messieurs, ça ressemble un peu à faire l’escorte. Mais en réalité, c’est tout à fait différent. Moi, je suis une « public relation ». D’ailleurs, ils ne doivent même pas me payer. Je suis un cadeau de ma société pour ses bons clients. Mais comme je suis performante dans ce job, je veux dire celui qui se passe dans la chambre, il arrive que des Messieurs satisfaits glissent un billet entre mes fesses. J’accepte uniquement pour ne pas les vexer, bien sûr. Ce qui n’empêche pas que je trouve ça mignon. Mettre un billet dans la fente de mes fesses, c’est un peu comme si c’était dans une tirelire. Notez que j’ai aussi une fente un peu plus bas, mais là, ils mettent autre chose. Rien de plus poétique comme je le raconte, n’est-ce pas ? C’est au petit matin que je suis le plus en forme pour inventer ce genre de chose. Mais là, je commence à avoir faim. Je sors une jambe de mon lit et je shoote dans les fesses de mon mari qui dort par terre, en disant :
— Va faire le petit déjeuner, j’ai faim.
— Oui, ma chérie.
Ce sont les bons côtés du mariage… Je m’étire… Je dois pisser… Ah, j’oublie une chose : il y a maintenant Éva, période « agent d’artistes ». Je vous explique. Ricci est le délégué syndical. Je dois le ménager, sinon il me prend sous son bras pour m’épousseter les fesses, selon son expression. Il souhaitait faire un cadeau au concierge, Monsieur Marcel qui habite un deux-pièces près de l’entrée de l’usine. Il est chargé des poubelles et de choses diverses. Ricci lui demande ce qui lui ferait plaisir et il répond « je rêve des fesses de Madame Éva ».
Là, je dois tout de même me décrire, si vous n’avez pas encore lu le tome I. Je suis blonde, je mesure 1 m 63,5 et j’ai du 85 B comme de tour de poitrine… Eh ! ne faites pas la grimace ! J’ai aussi une paire de fesses à rendre jalouse une Brésilienne de 18 ans qui jouerait au volley toute l’année sur la plage d’Ipanema. Et dans l’ensemble, on me dit très séduisante. Donc je plais beaucoup.
Pour faire bref, vu que j’ai de plus en plus faim, le concierge fait une fixation sur mes fesses. Je n’étais d’abord pas emballée, mais déplaire à Monsieur Ricci, c’est toujours risqué. Donc j’arrive dans le petit logement minable de Marcel et là, je vois toute une série de reproductions de toiles d’artistes impressionnistes célèbres. On parle de Monet, Caillebotte, Corot, Pissarro, Berthe Morisot et aussi de la montagne Sainte Victoire, des Nymphéas… Il peint aussi, avec beaucoup de talent. Je me suis chargée de lui trouver une galerie qui expose ses dessins et ses peintures. Une dernière chose, parce que je vais sûrement en parler, avant ça, Ricci — toujours lui — m’a obligée à jouer les Fanny, lors d’une grande soirée de remise de prix du tournoi de pétanque de la société. Baiser Fanny, ça consiste pour les perdants à embrasser les fesses d’une belle fille. Moi, en l’occurrence. Marcel a même fait le dessin d’une affiche où on me voit soulever ma jupe et présenter mes fesses.
Voilà, pipi, c’est fait, le petit déjeuner, aussi.
J’ai pris de bonnes résolutions. Baiser, d’accord, mais « normalement ». Plus de gangbangs ou de fantaisies aussi inconvenantes.
Les jours suivants sont calmes, pas de rencontre avec Ricci, pas de clients avant la fin de la semaine.
Avec Xavier, on visite un peu la région. Je fais des courses à Cannes. Je gagne pas mal d’argent pour le peu que je fais. Notez que je suis très spécialisée. Je ne peux cependant pas faire de folies. Je… mouille pour de jolies chaussures à semelles rouges, mais elles ne sont pas dans mes prix ou alors sur le marché de Vintimille.
À 15 h, on prend l’apéritif sur la terrasse d’un bar de la Croisette. Oui, c’est tôt pour l’apéritif, mais c’est celui du midi, on n’a pas encore mangé. Nous voyons arriver une jolie métisse !
Elle s’écrie :
— Éva, ma beauté, je suis contente de te voir !
— Saluuut Perle !
C’est une… escorte que j’ai rencontrée lors d’un rendez-vous avec des clients.
On s’embrasse sur la bouche, normal, on s’est déjà embrassé le minou. Je présente Xavier, mon mari.
Je lui propose de boire un verre avec nous. J’aime bien Perle, elle est jolie et elle sent bon. Elle me demande à l’oreille :
— Ton mari sait pour les clients ?
— Oui, bien sûr.
Elle dit à Xavier
— Ça ne te dérange pas que ta femme soit escort ?
— Non, pas du tout, je trouve même ça excitant.
Perle nous explique ce qu’elle fait là :
— J’ai rendez-vous avec un gros client. Comme il voulait une fille de plus, pour un ami à lui, je vais à l’agence voir qui est disponible pour ce soir. Mais viens, toi. Tu verras ce sera marrant.
Je lui dis :
— Faut voir si je lui plairai, je ne suis pas une bimbo.
— Arrête, Éva. Tous les hommes sont fous de toi, tu as un cul d’enfer.
Xavier approuve :
— C’est vrai, ma chérie.
Il ajoute, tristement :
— Vas-y, je rentrerai de mon côté.
Perle lui dit :
— Mais non, je suis sûr qu’il sera d’accord pour que tu viennes voir. Je vais lui téléphoner.
Elle se lève et entre dans le bar.
Xavier est chaud pour nous accompagner, évidemment. Il me dit :
— On le fait, hein ?
— Oui…
Perle revient en disant :
— Tout est arrangé. J’ai parlé de tes fesses et de ta technique pour faire les feuilles de rose.
Ouch ! Elle a une voix qui porte, les gens sur la terrasse nous regardent.
J’essaie qu’elle soit plus discrète :
— Perle, parle plus bas s’il te plaît, on nous écoute.
Elle éclate de rire. C’est une nature, Perle.
Vanter ma technique pour lécher cet endroit-là, ça me gêne.
D’abord une mise au point : ne croyez pas que j’aime lécher les trous du cul des mecs, pour parler crûment. Mais en bonne « public relation » il m’arrive de devoir faire ça pour satisfaire un gros client. En ce qui concerne le cul de Perle, là, je l’ai léchée pour le plaisir.
Je lui demande tout bas :
— Il paie bien ?
— Au moins 3000 balles (un peu plus de 500 €).
À peu près le prix des chaussures rouges !
Non, je n’ai pas oublié mes bonnes résolutions du matin, mais là, il s’agit simplement d’une petite partie à 4… euh… avec une escorte et sous les yeux de mon mari. Oui, bon, ce n’est pas des plus convenable, mais j’ai très envie de ces chaussures. Elles sont à portée de mains : on me tire et je les ai.
Son bon client habite sur les hauteurs de Cannes.
C’est un gros Brésilien qui s’appelle Danilo. Il est très riche, mais sympa quand même, ce qui est rarement le cas. On boit, on va manger dans un très bon restaurant, puis on rentre et on baise. Moi avec Perle, puis avec un Monsieur, puis l’autre. Danilo appelle même son garde du corps pour qu’il participe. Je ne rentre pas dans les détails, parce que cette soirée est simplement le déclencheur de ce qui va se passer ensuite.
On rentre chez nous vers 3 h du matin. Sans même me démaquiller, je me couche et je m’endors.
Le lendemain, je me réveille vers 10 h. Je pense tout de suite aux chaussures que je vais acheter cet après-midi.
Ce qui m’a réveillée, c’est le téléphone. Xavier est allé répondre. Il revient pour me dire :
— Grégoire est surexcité. Il a déjà essayé de nous joindre, mais je n’ai pas entendu. Il veut qu’on aille immédiatement chez eux.
Putain ! Quelle scie ! Si c’est encore parce qu’il a la gaule, il peut se la mettre sous le bras. C’est vrai après tout, il a beau être mon beau père et mon patron, je suis « public relation », pas son esclave sexuelle. Si c’est pour ça, je ne vois pas pourquoi Xavier doit aussi y aller. Je mets vite ce qui me tombe sous la main, un short en jean et un tee-shirt.
On habite la maison des gardiens dans la propriété où se trouve leur maison, celles des… maîtres.
J’entre. Grégoire et Marie-Charlotte m’attendent au salon en compagnie de Ricci, le délégué syndical et d’un homme, un Noir que je n’ai jamais vu. Marie-Charlotte est habillée très sexy, ce qui n’est pas dans ses habitudes. Elle a une robe tellement décolletée que ça lui met pratiquement les seins à l’air. L’homme que je ne connais pas a le bras autour de sa taille. S’ils veulent faire une petite partouze de grand matin, ce sera sans moi. Je n’ai même pas eu le temps de prendre une douche. J’ai encore sur moi les odeurs de la soirée d’hier.
Il faut dire qu’on est rentrés bien « arrangés » hier soir.
Ils ont pourtant l’air très sérieux. Je salue tout le monde poliment.
Je veux m’asseoir, mais Grégoire me dit :
— Restez debout tous les deux.
Il est malade ! Je lui dis :
— Comme si on était au tribunal, Monsieur ?
— Exactement !
— Il y a un problème ?
Mon beau-père est en même temps mon patron. Il trouve préférable que je l’appelle Monsieur et sa jeune femme n’a pas raté l’occasion pour me dire : « Et moi, tu m’appelleras Madame. »
Il me répond :
— Non pas un problème, plusieurs.
Il se tourne vers sa femme. Elle me dit :
— Tu avais un rendez-vous, hier à 19 h avec Monsieur.
Elle me désigne le Noir qui est à côté d’elle.
Et du coup, la mémoire me revient !
— Oh mon Dieu, oui, je…
Elle me coupe :
— Monsieur est venu nous parler d’un contrat pour vendre nos produits dans sa chaîne de « Black Beauties Shop ». Il t’a attendu une heure et puis il a téléphoné. Je suis allée à ta place. Maintenant, excuse-toi après de lui.
Je le regarde et bredouille :
— Je suis terriblement désolée, je…
— I don’t speak french.
— I am awfully sorry Sir, I was ill. This afternnoon I’ll do my very best to satisfy you. (Je suis terriblement désolée, j’étais malade. Cet après-midi, je ferai le maximum pour vous satisfaire.)
Il fait la grimace et dit à Marie-Charlotte :
— This girl seems to be a slut (cette fille a l’air d’une souillon).
Non mais dis donc, l’Amerloque, on t’a pas appris la politesse dans ton ghetto ?
Oui, bon… Comme Grégoire voulait me voir immédiatement, j’ai juste enfilé un short en jean et un tee-shirt. Et, je sais ou plutôt, je sens que j’aurais dû prendre une douche, après avoir baisé avec deux mecs… plus le garde du corps, hier soir.
Le Noir dit à Grégoire (je traduis) :
— Je préfère de loin celle-ci.
Il se tourne vers Marie-Charlotte et ils s’embrassent… sur la bouche.
Il continue :
— Elle est belle, elle sent bon et elle baise trop bien.
Là, je perds 10 cm et comme je mesure 1 m 63 et demi, je vais bientôt pouvoir me cacher dans un trou de souris !
Grégoire lui dit :
— Vous pouvez l’avoir jusqu’à ce soir, je m’arrangerai avec son agence.
Il fait passer sa femme pour une pute… enfin, une escorte, et Marie-Charlotte la snobinarde a l’air de trouver ça très amusant. C’est vrai qu’ils fréquentent les clubs libertins…
Au tour de Ricci, celui-là me dit :
— Et nous, nous avions rendez-vous ce matin à 9 h.
Ça, c’est pas vrai ! Je n’oserais jamais rater un rendez-vous avec lui, il a la main trop leste. Je lui dis :
— Je vous jure que non, Monsieur, je…
Grégoire me coupe :
— Je te l’ai dit lundi, devant Mathilde.
Oh, putain, j’ai complètement oublié.
J’essaie de me justifier :
— Un oubli…
— Deux oublis !
— Oui, mais même, ce n’est pas la fin du monde ! Je fais toujours du mieux que je peux. Les clients sont contents de moi. Vous savez ce n’est pas facile.
Grégoire répond :
— C’est vrai, Éva. S’il y a une seule chose que tu fais bien, c’est baiser. Mais ce qu’on te demande, en plus, c’est d’aller aux rendez-vous ! Cela peut avoir des conséquences graves si un gros client prend la mouche ! Heureusement, Monsieur Smith, avec qui tu avais rendez-vous, a signé le contrat grâce au dévouement de Marie-Charlotte.
Grâce à son cul, oui.
C’est elle qui prend la parole, toujours serrée de près par le grand Black, qui a mis la main entre ses cuisses. :
— Xavier et toi, vous filez un mauvais coton. D’accord, ce que tu fais, tu le fais bien, mais tu as beaucoup de temps libres, et lui aussi. Que vous ayez des plans cul un peu spéciaux, c’est ton problème, mais vous commencez à picoler dès le matin et vous vous êtes mis à la coke.
Xavier et moi, on regarde nos pieds… Un client m’a donné un peu de coke, ensuite on racheté quelques doses, et hier, chez le Brésilien, il y en avait aussi. Mais on avait décidé d’arrêter.
Grégoire me dit :
— C’est vrai ?
— Oui Monsieur, mais je vous jure qu’on avait décidé de tout stopper.
Marie-Charlotte reprend la parole :
— On vous offre une petite cure de désintoxication d’un mois. Ça fait un moment que Carmen nous demande d’aller en Espagne pour vendre une maison qu’elle a hérité. Tu vas la remplacer et je te garantis que tu vas être sobre et Xavier aussi.
Elle se tourne vers Grégoire qui prend le relais pour me… tourmenter :
— Vous avez le choix. Soit vous partez vivre votre vie, soit vous acceptez nos conditions et dans un mois, chacun retrouve son job.
Je n’envisage pas un seul instant de me retrouver seule avec Xavier, qui ne sait pas faire grand-chose. Sans diplômes, je ne pourrai trouver qu’un boulot de serveuse ou de vendeuse, mais ce serait être la bonniche d’un patron ou d’une patronne.
Je leur demande :
— Qu’est-ce qu’on devra faire ?
C’est Grégoire qui va m’asséner la sentence :
— Tu seras la bonne à tout faire, nettoyage, lessive, vaisselle, servir à table. Comme ta mère, tu vois ?
Salaud ! J’en ai les larmes aux yeux.
Marie-Charlotte en remet une couche :
— Et à l’ancienne, Éva. Pas de lave-vaisselle ou de machine à laver, tout à la main ma fille. Et si on n’est pas content de ton travail ou si tu n’obéis pas bien, on te punira. Quant à Xavier, il t’aidera le matin et pour servir à table et l’après-midi il sera aux ordres du jardinier.
Je regarde Xavier. Évidemment, lui, il ne sait pas ce que c’est, travailler. Néanmoins, il me fait oui de la tête.
Grégoire ajoute :
— Ma nièce et mon neveu sont ici pour les vacances. C’est Marie-Charlotte et elle qui vont s’occuper de toi. Ma nièce s’appelle Alix, elle est intelligente et aime les aventures extrêmes comme de transformer une souillon en une bonne stylée.
Souillon ! Ça fait deux fois. C’est sans doute la Sainte Éva, aujourd’hui.
Bon, résumons-nous. Est-ce que je suis prête à faire la bonne et arrêter l’alcool et le reste, pour récupérer mon job dans un mois ? Je réponds :
— On est d’accord.
— Tu réponds pour vous deux ?
— Oui.
— Bon, allez chercher quelques affaires et revenez ici pour 10 heures. Ma nièce recevra les domestiques qui se présenteront.
A suivre.
Il s'agit du début de mon nouveau livre. La semaine prochaine je publierai un long extrait, encore.
Bien-sûr, mon but, c'est de vous donner envie de le lire. Oui, mais il est super bien, il fait rêver, bander, sourire, mouiller... tout quoi!
Je continuerai à publier "Pirates et captives."
"Eva en uniforme" :
https://www.amazon.fr/Eva-uniforme-II-aventures-dEva-ebook/dp/B01LZV7WG2/ref=zg_bs_6102755031_78
Tôt le matin, encore dans un demi-sommeil, je repense assez souvent au feuilleton « Rude awakening » (dur réveil). Les premières images sont chaque fois les mêmes : une jolie brune (Sherilynn Fenn) se réveille dans une chambre qu’elle ne connaît pas, le poignet attaché par une paire de menottes à un des barreaux du lit. Elle secoue la tête en levant les yeux au ciel, genre « Mais qu’est-ce que j’ai encore fait ? »
C’est tout moi, ça…
Juillet 1980
Je suis dans ma chambre et dans mon lit. À côté de moi, par terre sur un matelas, il y a mon mari. Monsieur dort sur le sol, parce que sinon, il me réveille en se retournant. N’empêche, je me disais déjà : « Mais qu’est-ce que j’ai encore fait ! » Oh, je m’en souviens très bien. J’ai participé à un gangbang en tant que seul élément féminin. Mon mari était présent, mais il y avait aussi neuf hommes, des travailleurs du bâtiment.
Vous voyez, je suis croyante et je pense que je ne me conduis pas trop mal dans l’ensemble. Mon tempérament m’amène à me faire culbuter à droite à gauche par des Messieurs, mais je suis sûre que ça ne déplaît pas au Seigneur. Par contre, un gangbang, c’est-à-dire se faire baiser par 9 mecs, 10 si on compte mon mari, ça me semble un peu limite. Allons Éva, un gangbang ! Comment suis-je arrivée là ?
Je repense à Éva jeune fille, honteuse que sa mère soit une servante et tirant le diable par la queue (oui, déjà). Obligée de voler quelquefois, un maquillage ou un joli pull. Elle a des pensées récurrentes, qui ont un rapport avec un film, genre « 1.000 et 1 nuit », dans lequel une esclave était menacée du fouet.
Quant à l’Éva de la période Cap d’Agde, il y a du pour et du contre. C’était seulement il y a deux mois, je me revois marchant nue dans la galerie marchande du village naturiste, puis toujours aussi nue, servant les clients dans le bar « Chez Lucien ». Ça, c’est le côté « pour », car j’ai beaucoup aimé. Par contre, travailler 14 h par jour et nettoyer les chiottes, j’ai nettement moins apprécié.
Éva au Cap d’Antibes, ça me plaît beaucoup. Je découvre le luxe. Je mange des mangoustes (langoustes !). Je me revois émergeant de la piscine avec mon petit maillot blanc devenu complètement transparent — la vendeuse m’avait prévenue, mais je ne l’avais pas écouté ou alors, j’ai trouvé l’idée marrante.
Éva mariée, c’est pas mal non plus. Par exemple, ma nuit de noces. Xavier étant bourré, je pars en chasse et je ramène le barman de l’hôtel. C’est lui qui a remplacé le jeune marié et m’a dépucelée à côté de mon mari. Dépucelée, c’est une image, mon minou ayant déjà vu le loup et même toute la meute… pour ne pas dire aussi les meutes des alentours. Lors de ma nuit de noces, je me suis rendu compte que mon mari aimait me voir baisée par un homme, ou deux… ou même dix en ce qui concerne hier.
Éva période « public relation », c’est maintenant. Mon beau père m’a engagée dans sa société « Fragrance de Provence. » Je ne gagne pas beaucoup d’argent, environ 10.000 francs (un peu moins de 2000 €) par mois, mais je n’ai aucun frais. Le travail est délicat, mais il ne me prend que 2 ou 3 h tous les deux jours. Je suis chargé des relations avec Ricci, le délégué syndical. Par moment, ça se passe bien, à d’autres… disons nettement moins bien pour mes fesses. La partie suivante de mon travail de « public relation », c’est de rencontrer des gros clients, souvent étrangers. Il s’agit de leur montrer la ville et de les accompagner dans de bons restaurants et même en boîtes, s’ils ont envie de s’amuser.
— Éva !
— Oui la Voix ?
(C’est ma Voix intérieure qui intervient chaque fois qu’elle pense que je dois être rappelée à l’ordre.)
— Tu n’oublies rien ?
— Attends… je leur montre la ville, on va manger, on va en boîte… Ah, oui, tu as raison !
Vous voyez, il est très important que les clients potentiels passent une très bonne soirée. Dans ce cas, ils seront de bonne humeur le lendemain, ce qui les poussera à signer les contrats. C’est très important pour la société et je ne veux pas que 400 ouvriers et 40 employés se retrouvent au chômage. Donc… s’ils le désirent, je les accompagne dans leurs chambres. Et comme par hasard, ils le souhaitent tous. Entendons-nous, ce sont des hommes d’affaires, soignés et propres sur eux. Même très propres. Appelons un chat, un chat, sucer une bite, d’accord, mais il faut qu’elle soit clean. C’est indispensable. Si vous ne me croyez pas, demandez à votre femme.
— Éva !!
— Quoi encore, la Voix ?
— Ça revient à dire que les femmes de tes lecteurs sont des putes !
Ouais, ben, ça se pourrait… Euh, non, c’est pour rire, reprenons :
Il est indispensable que ce qu’on vous donne à sucer soit bien clean, toutes les femmes vous le diront.
D’accord, monter dans la chambre des Messieurs, ça ressemble un peu à faire l’escorte. Mais en réalité, c’est tout à fait différent. Moi, je suis une « public relation ». D’ailleurs, ils ne doivent même pas me payer. Je suis un cadeau de ma société pour ses bons clients. Mais comme je suis performante dans ce job, je veux dire celui qui se passe dans la chambre, il arrive que des Messieurs satisfaits glissent un billet entre mes fesses. J’accepte uniquement pour ne pas les vexer, bien sûr. Ce qui n’empêche pas que je trouve ça mignon. Mettre un billet dans la fente de mes fesses, c’est un peu comme si c’était dans une tirelire. Notez que j’ai aussi une fente un peu plus bas, mais là, ils mettent autre chose. Rien de plus poétique comme je le raconte, n’est-ce pas ? C’est au petit matin que je suis le plus en forme pour inventer ce genre de chose. Mais là, je commence à avoir faim. Je sors une jambe de mon lit et je shoote dans les fesses de mon mari qui dort par terre, en disant :
— Va faire le petit déjeuner, j’ai faim.
— Oui, ma chérie.
Ce sont les bons côtés du mariage… Je m’étire… Je dois pisser… Ah, j’oublie une chose : il y a maintenant Éva, période « agent d’artistes ». Je vous explique. Ricci est le délégué syndical. Je dois le ménager, sinon il me prend sous son bras pour m’épousseter les fesses, selon son expression. Il souhaitait faire un cadeau au concierge, Monsieur Marcel qui habite un deux-pièces près de l’entrée de l’usine. Il est chargé des poubelles et de choses diverses. Ricci lui demande ce qui lui ferait plaisir et il répond « je rêve des fesses de Madame Éva ».
Là, je dois tout de même me décrire, si vous n’avez pas encore lu le tome I. Je suis blonde, je mesure 1 m 63,5 et j’ai du 85 B comme de tour de poitrine… Eh ! ne faites pas la grimace ! J’ai aussi une paire de fesses à rendre jalouse une Brésilienne de 18 ans qui jouerait au volley toute l’année sur la plage d’Ipanema. Et dans l’ensemble, on me dit très séduisante. Donc je plais beaucoup.
Pour faire bref, vu que j’ai de plus en plus faim, le concierge fait une fixation sur mes fesses. Je n’étais d’abord pas emballée, mais déplaire à Monsieur Ricci, c’est toujours risqué. Donc j’arrive dans le petit logement minable de Marcel et là, je vois toute une série de reproductions de toiles d’artistes impressionnistes célèbres. On parle de Monet, Caillebotte, Corot, Pissarro, Berthe Morisot et aussi de la montagne Sainte Victoire, des Nymphéas… Il peint aussi, avec beaucoup de talent. Je me suis chargée de lui trouver une galerie qui expose ses dessins et ses peintures. Une dernière chose, parce que je vais sûrement en parler, avant ça, Ricci — toujours lui — m’a obligée à jouer les Fanny, lors d’une grande soirée de remise de prix du tournoi de pétanque de la société. Baiser Fanny, ça consiste pour les perdants à embrasser les fesses d’une belle fille. Moi, en l’occurrence. Marcel a même fait le dessin d’une affiche où on me voit soulever ma jupe et présenter mes fesses.
Voilà, pipi, c’est fait, le petit déjeuner, aussi.
J’ai pris de bonnes résolutions. Baiser, d’accord, mais « normalement ». Plus de gangbangs ou de fantaisies aussi inconvenantes.
Les jours suivants sont calmes, pas de rencontre avec Ricci, pas de clients avant la fin de la semaine.
Avec Xavier, on visite un peu la région. Je fais des courses à Cannes. Je gagne pas mal d’argent pour le peu que je fais. Notez que je suis très spécialisée. Je ne peux cependant pas faire de folies. Je… mouille pour de jolies chaussures à semelles rouges, mais elles ne sont pas dans mes prix ou alors sur le marché de Vintimille.
À 15 h, on prend l’apéritif sur la terrasse d’un bar de la Croisette. Oui, c’est tôt pour l’apéritif, mais c’est celui du midi, on n’a pas encore mangé. Nous voyons arriver une jolie métisse !
Elle s’écrie :
— Éva, ma beauté, je suis contente de te voir !
— Saluuut Perle !
C’est une… escorte que j’ai rencontrée lors d’un rendez-vous avec des clients.
On s’embrasse sur la bouche, normal, on s’est déjà embrassé le minou. Je présente Xavier, mon mari.
Je lui propose de boire un verre avec nous. J’aime bien Perle, elle est jolie et elle sent bon. Elle me demande à l’oreille :
— Ton mari sait pour les clients ?
— Oui, bien sûr.
Elle dit à Xavier
— Ça ne te dérange pas que ta femme soit escort ?
— Non, pas du tout, je trouve même ça excitant.
Perle nous explique ce qu’elle fait là :
— J’ai rendez-vous avec un gros client. Comme il voulait une fille de plus, pour un ami à lui, je vais à l’agence voir qui est disponible pour ce soir. Mais viens, toi. Tu verras ce sera marrant.
Je lui dis :
— Faut voir si je lui plairai, je ne suis pas une bimbo.
— Arrête, Éva. Tous les hommes sont fous de toi, tu as un cul d’enfer.
Xavier approuve :
— C’est vrai, ma chérie.
Il ajoute, tristement :
— Vas-y, je rentrerai de mon côté.
Perle lui dit :
— Mais non, je suis sûr qu’il sera d’accord pour que tu viennes voir. Je vais lui téléphoner.
Elle se lève et entre dans le bar.
Xavier est chaud pour nous accompagner, évidemment. Il me dit :
— On le fait, hein ?
— Oui…
Perle revient en disant :
— Tout est arrangé. J’ai parlé de tes fesses et de ta technique pour faire les feuilles de rose.
Ouch ! Elle a une voix qui porte, les gens sur la terrasse nous regardent.
J’essaie qu’elle soit plus discrète :
— Perle, parle plus bas s’il te plaît, on nous écoute.
Elle éclate de rire. C’est une nature, Perle.
Vanter ma technique pour lécher cet endroit-là, ça me gêne.
D’abord une mise au point : ne croyez pas que j’aime lécher les trous du cul des mecs, pour parler crûment. Mais en bonne « public relation » il m’arrive de devoir faire ça pour satisfaire un gros client. En ce qui concerne le cul de Perle, là, je l’ai léchée pour le plaisir.
Je lui demande tout bas :
— Il paie bien ?
— Au moins 3000 balles (un peu plus de 500 €).
À peu près le prix des chaussures rouges !
Non, je n’ai pas oublié mes bonnes résolutions du matin, mais là, il s’agit simplement d’une petite partie à 4… euh… avec une escorte et sous les yeux de mon mari. Oui, bon, ce n’est pas des plus convenable, mais j’ai très envie de ces chaussures. Elles sont à portée de mains : on me tire et je les ai.
Son bon client habite sur les hauteurs de Cannes.
C’est un gros Brésilien qui s’appelle Danilo. Il est très riche, mais sympa quand même, ce qui est rarement le cas. On boit, on va manger dans un très bon restaurant, puis on rentre et on baise. Moi avec Perle, puis avec un Monsieur, puis l’autre. Danilo appelle même son garde du corps pour qu’il participe. Je ne rentre pas dans les détails, parce que cette soirée est simplement le déclencheur de ce qui va se passer ensuite.
On rentre chez nous vers 3 h du matin. Sans même me démaquiller, je me couche et je m’endors.
Le lendemain, je me réveille vers 10 h. Je pense tout de suite aux chaussures que je vais acheter cet après-midi.
Ce qui m’a réveillée, c’est le téléphone. Xavier est allé répondre. Il revient pour me dire :
— Grégoire est surexcité. Il a déjà essayé de nous joindre, mais je n’ai pas entendu. Il veut qu’on aille immédiatement chez eux.
Putain ! Quelle scie ! Si c’est encore parce qu’il a la gaule, il peut se la mettre sous le bras. C’est vrai après tout, il a beau être mon beau père et mon patron, je suis « public relation », pas son esclave sexuelle. Si c’est pour ça, je ne vois pas pourquoi Xavier doit aussi y aller. Je mets vite ce qui me tombe sous la main, un short en jean et un tee-shirt.
On habite la maison des gardiens dans la propriété où se trouve leur maison, celles des… maîtres.
J’entre. Grégoire et Marie-Charlotte m’attendent au salon en compagnie de Ricci, le délégué syndical et d’un homme, un Noir que je n’ai jamais vu. Marie-Charlotte est habillée très sexy, ce qui n’est pas dans ses habitudes. Elle a une robe tellement décolletée que ça lui met pratiquement les seins à l’air. L’homme que je ne connais pas a le bras autour de sa taille. S’ils veulent faire une petite partouze de grand matin, ce sera sans moi. Je n’ai même pas eu le temps de prendre une douche. J’ai encore sur moi les odeurs de la soirée d’hier.
Il faut dire qu’on est rentrés bien « arrangés » hier soir.
Ils ont pourtant l’air très sérieux. Je salue tout le monde poliment.
Je veux m’asseoir, mais Grégoire me dit :
— Restez debout tous les deux.
Il est malade ! Je lui dis :
— Comme si on était au tribunal, Monsieur ?
— Exactement !
— Il y a un problème ?
Mon beau-père est en même temps mon patron. Il trouve préférable que je l’appelle Monsieur et sa jeune femme n’a pas raté l’occasion pour me dire : « Et moi, tu m’appelleras Madame. »
Il me répond :
— Non pas un problème, plusieurs.
Il se tourne vers sa femme. Elle me dit :
— Tu avais un rendez-vous, hier à 19 h avec Monsieur.
Elle me désigne le Noir qui est à côté d’elle.
Et du coup, la mémoire me revient !
— Oh mon Dieu, oui, je…
Elle me coupe :
— Monsieur est venu nous parler d’un contrat pour vendre nos produits dans sa chaîne de « Black Beauties Shop ». Il t’a attendu une heure et puis il a téléphoné. Je suis allée à ta place. Maintenant, excuse-toi après de lui.
Je le regarde et bredouille :
— Je suis terriblement désolée, je…
— I don’t speak french.
— I am awfully sorry Sir, I was ill. This afternnoon I’ll do my very best to satisfy you. (Je suis terriblement désolée, j’étais malade. Cet après-midi, je ferai le maximum pour vous satisfaire.)
Il fait la grimace et dit à Marie-Charlotte :
— This girl seems to be a slut (cette fille a l’air d’une souillon).
Non mais dis donc, l’Amerloque, on t’a pas appris la politesse dans ton ghetto ?
Oui, bon… Comme Grégoire voulait me voir immédiatement, j’ai juste enfilé un short en jean et un tee-shirt. Et, je sais ou plutôt, je sens que j’aurais dû prendre une douche, après avoir baisé avec deux mecs… plus le garde du corps, hier soir.
Le Noir dit à Grégoire (je traduis) :
— Je préfère de loin celle-ci.
Il se tourne vers Marie-Charlotte et ils s’embrassent… sur la bouche.
Il continue :
— Elle est belle, elle sent bon et elle baise trop bien.
Là, je perds 10 cm et comme je mesure 1 m 63 et demi, je vais bientôt pouvoir me cacher dans un trou de souris !
Grégoire lui dit :
— Vous pouvez l’avoir jusqu’à ce soir, je m’arrangerai avec son agence.
Il fait passer sa femme pour une pute… enfin, une escorte, et Marie-Charlotte la snobinarde a l’air de trouver ça très amusant. C’est vrai qu’ils fréquentent les clubs libertins…
Au tour de Ricci, celui-là me dit :
— Et nous, nous avions rendez-vous ce matin à 9 h.
Ça, c’est pas vrai ! Je n’oserais jamais rater un rendez-vous avec lui, il a la main trop leste. Je lui dis :
— Je vous jure que non, Monsieur, je…
Grégoire me coupe :
— Je te l’ai dit lundi, devant Mathilde.
Oh, putain, j’ai complètement oublié.
J’essaie de me justifier :
— Un oubli…
— Deux oublis !
— Oui, mais même, ce n’est pas la fin du monde ! Je fais toujours du mieux que je peux. Les clients sont contents de moi. Vous savez ce n’est pas facile.
Grégoire répond :
— C’est vrai, Éva. S’il y a une seule chose que tu fais bien, c’est baiser. Mais ce qu’on te demande, en plus, c’est d’aller aux rendez-vous ! Cela peut avoir des conséquences graves si un gros client prend la mouche ! Heureusement, Monsieur Smith, avec qui tu avais rendez-vous, a signé le contrat grâce au dévouement de Marie-Charlotte.
Grâce à son cul, oui.
C’est elle qui prend la parole, toujours serrée de près par le grand Black, qui a mis la main entre ses cuisses. :
— Xavier et toi, vous filez un mauvais coton. D’accord, ce que tu fais, tu le fais bien, mais tu as beaucoup de temps libres, et lui aussi. Que vous ayez des plans cul un peu spéciaux, c’est ton problème, mais vous commencez à picoler dès le matin et vous vous êtes mis à la coke.
Xavier et moi, on regarde nos pieds… Un client m’a donné un peu de coke, ensuite on racheté quelques doses, et hier, chez le Brésilien, il y en avait aussi. Mais on avait décidé d’arrêter.
Grégoire me dit :
— C’est vrai ?
— Oui Monsieur, mais je vous jure qu’on avait décidé de tout stopper.
Marie-Charlotte reprend la parole :
— On vous offre une petite cure de désintoxication d’un mois. Ça fait un moment que Carmen nous demande d’aller en Espagne pour vendre une maison qu’elle a hérité. Tu vas la remplacer et je te garantis que tu vas être sobre et Xavier aussi.
Elle se tourne vers Grégoire qui prend le relais pour me… tourmenter :
— Vous avez le choix. Soit vous partez vivre votre vie, soit vous acceptez nos conditions et dans un mois, chacun retrouve son job.
Je n’envisage pas un seul instant de me retrouver seule avec Xavier, qui ne sait pas faire grand-chose. Sans diplômes, je ne pourrai trouver qu’un boulot de serveuse ou de vendeuse, mais ce serait être la bonniche d’un patron ou d’une patronne.
Je leur demande :
— Qu’est-ce qu’on devra faire ?
C’est Grégoire qui va m’asséner la sentence :
— Tu seras la bonne à tout faire, nettoyage, lessive, vaisselle, servir à table. Comme ta mère, tu vois ?
Salaud ! J’en ai les larmes aux yeux.
Marie-Charlotte en remet une couche :
— Et à l’ancienne, Éva. Pas de lave-vaisselle ou de machine à laver, tout à la main ma fille. Et si on n’est pas content de ton travail ou si tu n’obéis pas bien, on te punira. Quant à Xavier, il t’aidera le matin et pour servir à table et l’après-midi il sera aux ordres du jardinier.
Je regarde Xavier. Évidemment, lui, il ne sait pas ce que c’est, travailler. Néanmoins, il me fait oui de la tête.
Grégoire ajoute :
— Ma nièce et mon neveu sont ici pour les vacances. C’est Marie-Charlotte et elle qui vont s’occuper de toi. Ma nièce s’appelle Alix, elle est intelligente et aime les aventures extrêmes comme de transformer une souillon en une bonne stylée.
Souillon ! Ça fait deux fois. C’est sans doute la Sainte Éva, aujourd’hui.
Bon, résumons-nous. Est-ce que je suis prête à faire la bonne et arrêter l’alcool et le reste, pour récupérer mon job dans un mois ? Je réponds :
— On est d’accord.
— Tu réponds pour vous deux ?
— Oui.
— Bon, allez chercher quelques affaires et revenez ici pour 10 heures. Ma nièce recevra les domestiques qui se présenteront.
A suivre.
Il s'agit du début de mon nouveau livre. La semaine prochaine je publierai un long extrait, encore.
Bien-sûr, mon but, c'est de vous donner envie de le lire. Oui, mais il est super bien, il fait rêver, bander, sourire, mouiller... tout quoi!
Je continuerai à publier "Pirates et captives."
"Eva en uniforme" :
https://www.amazon.fr/Eva-uniforme-II-aventures-dEva-ebook/dp/B01LZV7WG2/ref=zg_bs_6102755031_78
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Bonjour Rudy,
Merci pour ton commentaire, c'est très gentil.
Cela fais des années que je publie des histoires gratuites et je continuerai. Cependant Eva 1 et 2 je les ai écrits pour être publiés en kindle, à un prix raisonnable, 3,50 e. Je sais que ça ne plait pas à tout le monde, mais les revenus de mes livres me permettront de faire ce que j'aime : écrire. Voilà, c'était une petite confidence en passant...
Bisous, mia
Merci pour ton commentaire, c'est très gentil.
Cela fais des années que je publie des histoires gratuites et je continuerai. Cependant Eva 1 et 2 je les ai écrits pour être publiés en kindle, à un prix raisonnable, 3,50 e. Je sais que ça ne plait pas à tout le monde, mais les revenus de mes livres me permettront de faire ce que j'aime : écrire. Voilà, c'était une petite confidence en passant...
Bisous, mia
J'aime beaucoup ce nouveau récit.
Bravo
Rudy
Bravo
Rudy