Titre de l'histoire érotique : Frasques à Deauville

- Par l'auteur HDS Laetitia sapho -
Auteur femme.
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Récit libertin : Titre de l'histoire érotique : Frasques à Deauville Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-11-2017 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Titre de l'histoire érotique : Frasques à Deauville
Cette histoire est le second volet sur le fétichisme. Après « Trouver chaussure à son pied » et la rencontre pour notre héroïne Laetitia Marsac avec une fétichiste des pieds et des chaussures, voilà à nouveau Laetitia dans ses aventures.
Le fétichisme ? Qu’est-ce que c’est au juste ? Alors, le sujet est vaste. On peut dire, sans se tromper que c’est une excitation sexuelle (parce qu’on parle de fétichisme sexuel pour le coup) causée par le contact physique ou visuel avec une partie du corps, une situation, un objet.
Les plus courants sont liés à des partie du corps (le fétichisme des pieds, exploré dans le précédant épisode, mais aussi des fesses, des jambes par exemple), des accessoires (les vêtements, les dessous, les chaussures), des matières (cuir, latex, lycra, soie …), des fluides corporels et odeurs corporelles. On citera enfin l’anatomie (les rondes, les petites, les femmes mures chez les jeunes etc. …).
Le fétichisme fait appel aux sens, enfin à certains de nos sens : la vue, le toucher, l’odorat principalement, le goût et l’ouïe plus rarement.
Le fétichisme est-il une perversion ? Bah, le sexe n’en est pas une, le fétichisme faisant pleinement partie intégrante du sexe, pourquoi en serait-il une ? Quand le fétichisme n’est pas maladif, quand on peut prendre du plaisir en dehors du fétichisme, pourquoi serait-ce une perversion ?
Sommes-nous toutes et tous fétichistes ? Euh, oui surement … Mais il parait que c’est plus rependu dans le gente masculine. Moi, oui, je suis fétichiste, c’est sûr !
On a tous une âme de collectionneur par exemple, les femmes, c’est souvent les chaussures. Y-a-t-il une dimension sexuelle derrière ça ? A méditer !

Mais place à Laetitia Marsac, qui va vous raconter son histoire :

Nous avions passé deux jours à Deauville. Maelenn devait aller en Angleterre pour raisons professionnelles. D’habitude elle s’y rendait par l’Eurostar. Comme j’avais quelques jours de RTT à épuiser, nous avions réservé un hôtel à Deauville à compter du jeudi et elle devait prendre un avion pour Londres le samedi matin. Deux jours pleins à passer à Deauville, donc.

Je l’avais déposée à l’aéroport de Deauville Saint Gatien, et je m’apprêtais à repartir pour la région parisienne. Le temps n’avait pas été de la partie depuis jeudi. Nous avions eu le droit à deux jours de crachin. Du coup nous étions peu sorties de notre chambre d’’hôtel (si vous voyez ce que je veux dire !). Par contre ce samedi matin, le ciel était limpide. Je m’accordais le temps d’une petite balade sur le front de mer de Deauville, à flâner un peu avant de rentrer, pour profiter des rayons de ce soleil qui nous avait laissées en plan pendant deux jours.

Mon attention fut attirée par une affiche en passant devant la salle des ventes de Deauville :

« Vente de vêtements vintage ».

Ca pouvait être intéressant, je décidais d‘entrer pour voir. Ça n’engageait à rien du tout et puis ça faisait des lustres que je n’étais pas allée dans une salle des ventes.

La vente était commencée. Une trentaine de personnes y assistait. Mon entrée fut accueillie par le son du marteau du commissaire-priseur : « Adjugé pour 50 euros ».

Un homme était tout fier de son achat, un magnifique chapeau haut de forme.

Je trouvais une place assise au troisième rang.

Les ventes s’enchaînent rapidement. D’abord silencieuse et dans mon coin, je risquais une enchère pour une robe années 50, bleue marine à pois blancs, évasée en bas : « 30 euros pour la jeune femme au troisième rang » annonça le commissaire-priseur.

Une dame enchérie à 40. Je laissais tomber, le jeu n’en valait pas la chandelle.

Les ventes suivantes ne m’ont pas intéressée, une série de foulards Hermès, pas vraiment mon genre, ni mon style.

Une tunique année 60, hippie 15 euros, je propose 20. Personne n’enchérie, elle est à moi. Je suis fière, elle est en parfait état.

S’ensuivie quelques vêtements masculins, dont une redingote plutôt sympa. Mais que voulez-vous que je fasse d’une redingote ?

Le commissaire-priseur a proposé un chapeau noir à voilette. Alors ça, je veux bien. Je trouve ça très sexy. A combien, ils vont le faire ? 15 euros ! Je propose 20. Une femme brune à ma gauche annonce 25. 30, je réplique … 35 dit-elle. Je m’emballe, 40. Du coup la femme brune est mouchée. Elle se tait, le chapeau à voilette est à moi. Bon, je ne comptais pas mettre autant, je me suis emballée. Mais bon, on ne vit qu’une fois. Après, est ce que je vais porter ça ? Pas sûr du tout, mais bon ….

J’avais l’intention de ne plus enchérir. J’avais dépensé assez. Quand le commissaire -priseur annonça une paire de gants longs en cuir rouge, pour la modique somme de 30 euros, je restais bouche bée.

Les gants étaient magnifiques. Pour sûr, ils devaient m’arriver au-dessus du coude. D’un magnifique cuir rouge vif, ils m’hypnotisaient ces gants. Quelle classe j’aurais avec ça !

« 35 », j’annonçais

- 35 euros pour la jeune femme du troisième rang
- 40

Je me retournais, pour voir qui surenchérissait. C’était une femme blonde au dernier rang. A peu près du même âge que moi, peut-être un peu plus, je lui donnais entre 35 et 38 ans maximum. Par contre, qu’est-ce qu’elle était belle. Le ton de sa voix était haut et clair.

- 45, dis-je d’un ton affirmé (non, mais oh !)
- 50

Elle ne lâchait pas l’affaire. Je les voulais vraiment ces gants. Mais bon, soyons sérieuse, je n’allais pas dépenser plus de 50 euros pour eux

- 50, une fois, pour la jeune femme au fond, annonça le commissaire-priseur

J’allais lever la main, je me retins

- 50 deux fois …
- 50 trois fois, adjugé vendu

J’enrageais intérieurement. Je les voulais tellement et je venais de me les faire souffler par cette femme.

Elle s’approcha de l’estrade pour retirer son achat, d’un pas affirmé. Elle était vraiment très belle. J’appréciais sa silhouette mince de mon œil de connaisseuse. Tous les regards de la salle (surtout les masculins d’ailleurs) la fixaient, elle et sa démarche chaloupée.

Elle prit ses gants et se retourna pour reprendre l’allée. En passant à ma hauteur, elle me sourit, comme pour dire « Jolie joute, mais désolée, ils sont à moi », et elle quitté la salle.

Pour être déçue, je l’étais. Le reste de la vente me parut sans intérêt. Autant jusqu’à présent, je m’étais amusée, frissonnant légèrement quand j’enchérissais, autant depuis la perte des gants, je me sentais blasée.

J’ai décidé de partir, la vente ne m’intéressait manifestement plus. J’ai pris mes articles et j’ai regagné la rue.

En passant devant le parking, j’aperçu, la femme blonde qui entrait dans une Audi noire. Elle s’installait au volant quand je passais devant le véhicule. En s’asseyant, sa jupe de tailleur remonta sur sa cuisse. J’appréciais le galbe de son mollet et de sa cuisse. Cette femme était vraiment magnifique. C’est le moins qu’on puisse dire. Tout à fait à mon goût.

Son regard s’est rivé au mien. Nous nous sommes fixés quelques instants, puis je me suis retournée et j’ai regagné la rue, pour récupérer ma voiture garée à quelques rues de là.

Je marchais sur le trottoir, quand j’entendis une voiture ralentir derrière moi. C’était l’Audi noire. Une vitre s’est baissée, et la femme blonde s’est adressée à moi :

- Désolée pour les gants !
- ce n’est rien, c’est le jeu …
- Comme vous dites, c’est le jeu

La voix était à l’avenant du reste, claire, distinguée. Une belle voix ... chaude.

- Vous êtes du coin ? reprit-elle
- Non, je suis de passage.
- D’où ?
- Région parisienne … je rentre chez moi d’ailleurs !
- Vous allez avoir quelques difficultés. J’ai entendu à la radio qu’un accident a eu lieu sur l’autoroute A13. Un camion qui transporte des produits dangereux s’est renversé. La circulation est coupée pour plusieurs heures.
- Ah oui ! Je vais prendre les petites routes alors. Je mettrais juste un peu plus de temps.
- C’est ce que fait tout le monde en fait. Le réseau secondaire est complètement bouché
- Eh bien …
- Ecoutez, je vous propose de venir chez moi, vous reprendrez la route plus tard, quand la circulation sera rétablie

J’hésitais. Je ne connaissais cette femme ni d’Eve, ni d’Adam et voilà qu’elle me proposait d’aller chez elle.

- C’est que ….

Je m‘étais approchée de la voiture et je venais de découvrir ses jambes en partie dénudée, la jupe remontée haut sur le siège de la voiture. Mon regard se riva sur la paire de cuisses gainée mis en valeur par des collants fins et noirs. Elle dut s’apercevoir que je regardais ses cuisses, un rictus apparu au coin den ses lèvres :

- Alors, me dit-elle en relevant légèrement la jambe gauche, découvrant encore un peu sa cuisse.

Ce n’était pas des collants, mais des bas. Un peu de dentelle noire apparu à l’ourlet de la jupe.

- Pourquoi pas, dis-je sans réfléchir
- Je vous offre une tasse de thé, et vous repartez quand la circulation sera rétablie sur l’autoroute. Où est votre voiture ?
- Juste là
- D’accord, vous me suivez ? J’habite une maison dans le bocage, à quelques kilomètres.

Je m’installais dans ma voiture. Je mis le contact et je me mis à suivre l’Audi noire. Je m’en voulais un peu. Pas trop prudent ce que je faisais. Une inconnue m’invite chez elle, et moi je fonce, tout ça parce qu’elle a une parie de cuisses avenante ! T’es idiote, cette femme n’est surement pas une criminelle, elle n’a pas l’intention de me séquestrer ou de m’agresser. Elle cherche juste à me rendre service.

Nous sommes sorties de Deauville et nous avons empruntées des petites routes dans le bocage. Il venait de se remettre à pleuvoir, les prés étaient verts, les vaches noires et blanches. La Normandie quoi !

Après un quart d’heure, elle mit son clignotant et s’engagea dans une propriété. Au détour de l’allée en gravier, je découvrais une maison normande typique, à colombage. Le genre chaumière, mais chaumière XXL.

- On continue dans le cliché, me dis-je

L’Audi était déjà garée devant la maison. La portière s’est ouverte et ma guide descendit de la voiture. Je me suis délectée de la vue de l’escarpin à talon aiguille sur le gravier, du mollet et de la cuisse toujours largement découverte. Mon hôtesse est descendue de la voiture. C’est avec un peu de dépit que je regardais la jupe recouvrir les cuisses, mais avec envie que je me suis délectée de la vue de ses fesses bien serrée dans sa jupe cintrée lorsqu’elle s’est penchée vers l’intérieur de la voiture pour récupérer son sac à mains et la paire de gants :

- Oh, quel cul ! pensais-je

Comme si elle lisait dans mes pensées, la blonde s’est retournée et m’a souri.

- C’est par là, m’indiqua-t-elle

Hébétée, je la suivais.

L’intérieur était chaleureux, elle m’invita à m’assoir sur un fauteuil en cuir, profond.

- Je vais préparer le thé, mettez-vous à l’aise, je reviens
- Merci
- Ah au fait, moi c’est Constance ! Constance Neuville de la Forge
- Laetitia Marsac
- Enchantée Laetitia.
- Moi de même Constance !

Constance Neuville de la Forge !! Voyez-vous ça ! Je savais maintenant d’où venait ses airs BCBG et son ton de voix. Surement la dernière descendante d’une vieille famille noble !!

Les meubles du vaste séjour étaient plutôt design. Ca tranchait avec les poutres et les pierres sur le mur. Mais c’était réussi comme déco.

Je l’entendais s’affairer dans la cuisine. Enfoncée dans le fauteuil ma jupe était remontée comme pour elle tout à l’heure dans sa voiture. Et découvrait mes cuisses. Je ne cherchais pas à la baisser vers mes genoux.

« On va voir si le spectacle lui plait ».

Constance est revenue avec un plateau, contenant deux tasses une théière. Elle s’assit m’offrant à nouveau le spectacle de ses cuisses.

Elle se pencha en avant pour verser du thé dans une tasse et ma la tendit.

Je bus une gorgée. Le breuvage était très chaud, mais délicieux. J’ai avalé une nouvelle petite gorgée.

- J’habite seule ici et un peu de visite me fait du bien, je vous remercie d’avoir accepté mon invitation.

Elle venait de se pencher en arrière dans son fauteuil et de croiser ses jambes. La jupe découvrait à nouveau le haut de ses bas. J’étais obnubilée par la vue.

- Non non, c’est tout naturel, dis-je, et puis vous m’évitez des heures d’embouteillage …
- Heureusement que j’ai entendu pour l’accident, sinon, c’est vrai que vous y aviez droit
- Oui, euh, en … en … en …effet

Qu’est ce qui m’arrive ? Je bafouille. Je n’ai pourtant pas bu d’alcool ! Et ma vue se troublait légèrement, ma tête tournait aussi. Je portais à nouveau la tasse à mes lèvres et au moment d’ingurgiter une nouvelle gorgée de thé, je me suis dit « Elle m’a droguée ! »

- Laetitia ? Vous ne vous sentez pas bien ?
- Euh …Si …Non, un léger étourdissement, sur … surement …
- Vous voulez vous allonger dans une chambre ?
- Je ne sais pas … je ne …
- Venez me dit-elle en m’agrippant par la taille

Aussitôt dit, aussitôt fait, avant que je puisse réagir, elle m’entrainait dans un couloir. Mes jambes étaient en coton, heureusement qu’elle me soutenait.

Je me suis retrouvée allongée sur un lit. Constance, était assise sur le bord :

- Vous êtes très belle Laetitia ! me dit-elle en posant sa main sur ma cuisse et en la remontant sous ma jupe.
- Je ne …. Vous …
- Chutttt, souffla-t-elle avant de déposer sa bouche sur la mienne

Sa langue s’introduit dans ma bouche. Sa main a délaissé ma cuisse pour se poser sur ma poitrine, qu’elle massait en douceur.

J’étais consciente, mais toute molle. Surement l’effet d’une drogue ! Mais le traitement qu’elle me réservait n’avait pas l’air si terrible que ça. Au contraire, d’abord rendue anxieuse par la situation, me sentir ainsi passive et sans défense, je sentais mon excitation poindre, puis monter. Ne serait-ce pas un aphrodisiaque plutôt qu’un somnifère ? Toujours cotonneuse, mes muscles se détendaient un à un et je m’abandonnais progressivement. Une sensation de chaleur et de quiétude m’envahie. Par contre, j’étais comme déconnectée de la réalité. Je participais à la scène, certes, mais j’avais également l’impression d’en être au dehors, comme spectatrice. Sensation un peu ambiguë, je dois l’avouer …

- Est-ce que vous seriez disposée à me rendre un service Laetitia ? me dit-elle en lâchant ma langue et la bouche.
- Je … Oui

Ma volonté semblait au point mort. Je m’abandonnais donc, pourquoi résister après tout ? Je me redressais, je me sentais moins faible.

- Dites toujours !
- Oh, ce n’est pas grand-chose. Juste satisfaire un fantasme
- C'est-à-dire ?
- Peu de chose, acceptez-vous que je vous guide ? Pas d’inquiétude, vous ne risquez rien. J’ai un fantasme un peu particulier !
- Je … Je … ne sais pas …
- Laissez-vous aller Laetitia, je suis, persuadée que vous allez y prendre du plaisir

Puisqu’elle le dit, elle doit avoir raison.

Constance s’est relevée du lit. Elle a déboutonné son chemisier blanc, découvrant une poitrine opulente prête à faire exploser un soutien-gorge à balconnet noir. Elle passa ses mains dans son dos, déboutonna le bouton de sa jupe, fit baisser la fermeture éclair et baissa sa jupe. Dessous, elle portait un string noir en dentelle, un porte-jarretelle noir et des bas.

Elle plia soigneusement ses vêtements et les posa délicatement sur le dos d’une chaise.

Elle a ensuite dégrafé le soutien-gorge et a fait jaillir une belle poitrine qui se tenait toute seule. Elle baissa enfin son string. Son sexe était glabre. Elle garda le porte-jarretelle et les bas. Elle posa ses sous-vêtements sur la chaise.

Nue, elle était magnifique. Je ne la quittais pas des yeux. Une invitation au sexe et au plaisir, voir même à la débauche. Elle me faisait tourner la tête.

Elle s’approcha de moi, me tendit la main en disant :

- Venez Laetitia, je vais vous préparer. Prenez ma main, je vous aide à vous lever. Vous devez encore avoir les jambes flageolantes, ne vous inquiétez pas, c’est normal, ça va passer !

En effet, je me sentais peu assurée, ma tête tournait encore un peu. Mais l’excitation était bien présente et prenait le dessus sur le vertige.

Constance entreprit de me déshabiller. Elle enleva mon haut, fit glisser ma jupe sur mes cuisses, ôta mon soutien-gorge et ma culotte :

- Je vous laisse vos bas Laetitia, dit-elle en s’accroupissant pour m’enlever mes chaussures.

Elle plia soigneusement les vêtements et les posa sur la chaise avec les siens : « une manique, ce n’est pas possible ! ».

- Vous êtes belle Laetitia me dit-elle revenant vers moi. Elle joignit le geste à la parole en me caressant les fesses et en glissant à nouveau sa langue dans ma bouche.
- Vous aussi vous êtes belle Constance
- Je vais finir de vous préparer Laetitia, asseyez-vous sur le fauteuil, là, je reviens, dit-elle en quittant la pièce.

Je la suivi des yeux. Quelle paire de fesses, quelle paire de seins ! Quelle sensation bizarre. Mélange d’excitation sexuelle et sensation d’être dans du coton. Pas désagréable c’est sûr. Enfin, j’étais un peu dans un état second.

Constance revint les bras chargés de deux grands cartons.

Du premier elle a extrait une paire de cuissardes en cuir noires :

- C’est du 39, à priori votre pied est plus petit, ça devrait aller. Il vaut mieux un peu grand que trop serré, me dit-elle en s’agenouillant devant moi pour me passer les cuissardes. Elles me montaient haut sur les jambes. A mi-cuisses à peu près. Mes bas dépassaient à peine du haut des cuissardes.

Du second carton, elle extirpa une large ceinture en cuir, qu’elle passa autour de ma taille. Elle déplia un long manteau en cuir. Constance m’invita à me lever pour passer le manteau. Il m’arrivait quasiment à mi- mollets et ne possédait pas de manches. La situation m’excitait de plus en plus. Je sentais mon entre-jambes s’humidifier.

- Maintenant la touche finale, m’annonça Constance. Ma dernière acquisition …

Elle me présenta les gants de cuir rouges, ceux de la vente.

- Touchez comme le cuir est doux et fin, me dit-elle.

Je caressais la matière. En effet, le cuir était souple et doux.

- Je vais vous les passer.

Elle eut du mal à me les passer. Ils me faisaient comme une seconde peau. Constance tira vers le haut pour les tendre au maximum. Les gants montaient jusqu’au milieu de mes biceps.

- Vous êtes superbe Laetitia. Allez-vous voir dans le miroir.

Je me déplaçais vers le miroir. En effet, voir mon reflet ainsi vêtue augmenta mon excitation (si c’était possible). J’ai passé ma main sur mon ventre. Le contact du cuir de gant sur ma peau me provoqua la chair de poule instantanément. De l’autre main, je me caressais un sein. Le téton se durcit sous la caresse.

Constance vint se coller derrière moi. Elle frottait son corps nu à mon dos, enfin surtout sur le cuir de manteau. Elle lécha mon épaule, enfin le cuir du manteau sur mon épaule plutôt.

J’ai passé ma main derrière moi et lui caressa les fesses. Le contact du cuir du gant sur elle la transit. Et lui arracha un profond soupir. Son corps se colla encore plus au mien. Elle se frottait maintenant avec frénésie sur le cuir :

- Retournez-vous, me dit-elle

Une fois face à moi, elle écarta les pans du manteau, tira une de mes jambes en avant et commença à se frotter l’entre-jambe sur le cuir de la cuissarde :

- Caressez moi partout Laetitia, ces gants sont divins.

Je passais ma main sur ses seins, sur son ventre. Elle se frottait toujours le sexe sur ma botte. J’agrippais ses fesses à deux mains pour accompagner le mouvement :

- Attendez, me dit-elle en s’écartant d’un seul coup.

Je notais une trace de mouille sur la cuissarde.

Elle prit deux de mes doigts dans sa bouche et se mit à les sucer :

- Vous savez où les mettre, n’est-ce pas ?
- Oui, je me doute, lui répondis-je en les glissant dans son intimité, provoquant un petit cri aigu de sa part.

Je la branlais en douceur, la pénétrant de deux doigts, mais en glissant mon pouce à la recherche de son clito.

De son côté Constance, a pris mon autre main, à glisser mon index gainé de cuir dans sa bouche :

- Dans mon cul celui-là …

Je glissais mon index dans son fondement. J’accélérais mes mouvements, alternant main gauche et main droite, ralentissais, reprenais … Constance geignait, soupirait, me soufflait des encouragements d’une voix rauque. Enfin, l’orgasme la prit. Il fut rapide, mais à priori intense. Son visage tendu juste avant marqua le bien-être.
- Laetitia, vous m’avez gâtée ! dit-elle en reprenant son souffle et sa prestance. Je vais vous donner du plaisir à mon tour. Attendez-moi, je reviens …

Elle me laissa là comme une idiote, debout seule au milieu de la pièce.

Je m’aperçus que mon sexe tait tout humide. J’ai glissé ma main gantée entre mes jambes. Le cuir était encore tout humide de la cyprine de Constance, que je mélangeais à la mienne :

- Ne vous donnez pas de plaisir vous-même, je suis là pour ça.

La voix de Constance me rappela à la réalité. Je me suis retournée et surprise, Constance était harnachée d’un gode-ceinture (en cuir noir apparemment). L’appendice n’était pas trop gros, juste ce qu’il faut. Hormis avec Lulu mon vibro (oui, je lui ai donné un petit nom !), je ne suis pas trop adepte des sextoys et en tout cas, pas du tout des gros engins. Celui-là ça allait. Je n’ai pas le compas dans l’œil, je serais donc incapable de vous dire ne nombre de centimètres. Et d’ailleurs on s’en fout. Le principal, c’est qu’il me semblait de taille raisonnable pour mon vagin, peu habituée aux pénétrations imposantes !

- Vous voulez le sucer ?
- Euh … oui, pourquoi pas !

Je me suis agenouillée devant Constance et ai pris le godemiché dans ma bouche. La fellation, ça aussi, ce n’est pas une spécialité maison. Mais je m’appliquais, essayant de lubrifier au maximum l’engin avec ma salive, afin que son entrée dans mon vagin soit la plus aisée possible.

Constance me pris la main et me releva. Elle m’emmena vers le lit et m’allongea sur le dos.

Elle écarta mes cuisses et me lécha le sexe. Ça, pas de problème, j’aime !

- Vous êtes toute mouillée Laetitia, ça va entrer tout seul ! me dit-elle en s’agenouillant devant moi, son bassin entre mes cuisses.

Elle prit l’engin dans sa main, et le présenta à l’entrée de mon vagin. Elle le pénétra progressivement, je sentis glisser le gode en moi. Plutôt agréable comme sensation. Une fois l’engin entièrement pénétré, Constance écarta mes cuisses me tint par les chevilles et commença son va et vient. Elle était plutôt douée, le geste était régulier et surtout, à la différence de certaines femmes, elle avait le geste précis. Les femmes parfois qui se substituaient aux hommes pour pénétrer oscillent des épaules. Constance comme les hommes remuaient du bassin.

Je me mis à souffler au rythme des coups de rein de ma partenaire. L’engin entrait et sortait en cadence. Des vagues de chaleur envahissaient mon ventre. Des « Hmmm » et des « aaaahhhh oui » succédèrent aux soufflements (il y eu même un ou deux « oooohhhh oui, comme ça »).

Constance tourna la tête pour lécher une des cuissardes au niveau de mon mollet, ma jambe état posée maintenant sur son épaule. Je voyais sa langue s’activer sur le cuir. Une vraie fétichiste.

L’orgasme me pris par surprise. Ce fut fort. Une succession de « Oh oh oh » retentirent, puis j’agrippais la tête de Constance pour l’approcher de la mienne et glisser ma langue dans sa bouche.

J’ai lu, récemment un article, qui disait que l’orgasme vaginal n’existait pas en fait. Le vagin ne serait pas érogène. La friction contre ses parois provoquerait en fait des vibrations et titillerait la zone clitoridienne qui est sa voisine de palier, provoquant ainsi l’orgasme. La question vaginale ou clitoridienne n’aurait lieu d’être. L’orgasme vaginal serait au final clitoridien. Bon, en fait, on s’en fout, l’essentiel étant de prendre son pied ! Enfin, c’est ce que je pense !

Je reprenais à peine mes esprit, que Constance me cueilli à froid avec une seule question :

- Vous voulez que je vous prenne par derrière Laetitia ?

Ouh la ! La sodomie ! Là, je n’étais plus sure de rien. J’avais déjà testé bien sûr … Lulu toujours. Maelenn me le glissait parfois entre les fesses. Il m’est aussi arrivé de me le faire toute seule. Mais là, j’allais me faire sodomiser pour de vrai :

- Je … je ne sais pas …
- Ne craignez rien, j’ai du gel et je serais douce
- Bon... Allez-y, sodomisez-moi Constance

Mon manque de résistance me surpris moi-même. Surement les effets de la drogue toujours … n’allais me faire prendre par derrière et je n’émettais aucune résistance. En avais-je vraiment envie au fond de moi ? Surement un peu, mais je n’en étais pas persuadée. Pourtant j’avais dit oui, et même plus j’invitais Constance à me sodomiser

- Mettez-vous à quatre pattes Laetitia

Je m’exécutais. Elle releva le manteau, découvrant ainsi mon cul, que je tendis. Constance s’est penchée et a glissé sa langue entre mes fesses pour me lécher de haut en bas, puis de bas en haut. Elle déposa un peu de salive sur mon œillet, puis le titilla du bout du doigt puis du bout de la langue. Elle insista dessus, lapant puis insista vraiment, comme si elle essayait de pénétrer sa langue dans mon anus.

Enfin, elle se pencha n avant, ouvrit le tiroir de la table de nuit et en extirpa un flacon contenant du gel. Elle en fit couler entre mes fesses. Le gel froid me fit frissonner. Elle fit couler le reste sur l’appendice en cuir. Elle étala le gel dessus avant qu’il ne tombe sur la couette, puis glissa son doigt sur ma raie, massa ma rondelle pour la lubrifier. Elle pénétra un doigt, puis deux pour ouvrir le passage :

- Prête ?
- Oui allez-y, Constance, sodomisez moi …

C’était la deuxième fois que je l’invitais à le faire !! Constance Neuville de la Forge allait m’enculer ! Je ne suis pas pour la vulgarité mais dit comme ça, ça prenait tout son sens et ça m’excita encore plus. Et puis ce mot donnait encore un peu plus de relief à la chose. Après qu’elle m’a demandé si j’étais prête, j’avais très envie de lui répondre « oui, vas-y encules moi ! », mais je me suis contentée de « Oui allez-y, Constance, sodomisez moi ». Vous voyez la nuance ? Le pas que je n’ai pas franchi ?

Elle posa le bout de l’engin sur mon anus, le frotta un peu dessus :

- Détendez-vous Laetitia

Enfin elle poussa, l’engin força l’entrée. Je ressenti de la douleur d’abord, mais elle se calma, après que les premiers centimètres furent entrés dans mon fondement. Constance arrêta sa progression pour me laisser reprendre mon souffle et mes esprits.

Elle reprit sa marche en avant. Quelques centimètres de plus entrèrent en moi. Ce fut moins douloureux cette fois. Elle poussa et l’engin me pénétra complètement.

Je respirais fortement par le nez, j’accompagnais les derniers centimètres d’un « oooohhhh ».

Constance agrippa mes hanches de ses deux mains, et ressortit en partie l’engin de mes fesses, j’accompagnais le mouvement d’un « aaaahhhh », puis d’un « oooohhhh » quand elle l’a repoussé à nouveau au fond. Ses mouvement étaient lents, mais à force de va et vient, j’avais la sensation que ça rentrait de mieux en mieux, que plus rien n’entravait la pénétration. Ça coulissait. Elle a accéléré le rythme légèrement :

- Ça va Laetitia ?
- Ouiiii, allez y doucement quand même …

Constance avait maintenant pris son rythme de croisière. La douleur était maintenant disparue. Par contre la sensation est plutôt bizarre. Rien à voir avec une pénétration vaginale. Le frottement sur les parois vaginales provoque un plaisir. Là, c’est diffèrent, le plaisir, je trouve est plus dans la tête. La sodomie, c’est un plaisir cérébral. C’est surtout aussi l’abandon total de sa personne.

Ma première sodomie, j’y ai pris du plaisir, je n’ai pas eu d’orgasme. Mais j’ai aimé. Je ne sais pas si on peut ressentir un orgasme anal, je ne suis pas assez spécialiste de la chose. Peut-être mes lectrices ou lecteurs pourront m’en dire plus sur le sujet.

Quand Constance retira l’engin de mes fesses, je lâchais un dernier petit « oooooooohhhhhh » tout en longueur qui se termina dans un souffle. J’ai, posé ma tête sur l’oreiller, les fesses toujours en l’air. Mon corps tendu se décontractait doucement.

- Vous avez aimé Laetitia ?
- Oui, c’était plutôt agréable. Un peu douloureux au début, mais bien ensuite !
- Est-ce que je peux vous demander une dernière faveur ? me dit-elle en détachant le gode-ceinture de sa taille.
- Dites toujours
- Voilà, c’est un peu particuliers …
- Allez-y !
- Tout à l’heure, avec le gant …. Vous m’avez mis vos doigts dans le vagin …
- Oui, et ? Vous voulez que je recommence ?
- Oui, à la différence que cette fois, j’aimerais que vous y mettiez toute la main …
- Ah oui, carrément ! Je ne sais pas si …
- S’il vous plaît Laetitia, j’ai très envie d’essayer !
- Si vous en avez autant envie, pourquoi pas, lâchais-je enfin
- Oh merci Laetitia !

Elle récupéra le flacon de gel sur la table de nuit :

- Je vais enduire le gant de gel, ça devrait entrer assez facilement … Enfin, j’espère, gloussa-t-elle. Vous êtes gauchère ou droitière ?
- Pour le doigtage, ambidextre, pour toute la main, je ne sais pas !

Elle rit à mon rait d’humour, fit couler du gel dans sa main et enduit chacun des cinq doigts de ma main droite. Puis elle en versa à nouveau dans ma paume gantée et l’étala, ainsi que sur le revers de ma main, le tout jusqu’au poignet.

- Jusqu’à là ? lui demandais-je
- Oui, je veux que vous mettiez toute la main.
- C’est vous qui voyez …

Elle ajouta une nouvelle couche de gel, puis s’allongea sur le dos, la tête calée sur les oreillers, les cuisses écartée:

- Je suis prête, me dit-elle

Dans le ton de sa voix distinguée, je notais des intonations assez marquée d’excitation (je suis prêteeee, par exemple). De toute façon, son sexe était tout humide, elle ne pouvait pas le nier, ses cuisses généreusement ouvertes ne cachaient rien de son anatomie intime. Elle dégoulinait même !

- Je vais vous lécher un peu avant Constance. Je ne l’ai pas encore fait et j’en ai très envie
- Si vous voulez Laetitia

Je me suis penchée vers son sexe et j’ai passé ma langue dessus, comme pour récupérer le fruit de son excitation. Elle mouillait vraiment beaucoup. Je gardais ma main levée pour ne pas tacher la couette avec le gel sur le gant.

Je m’enhardi en entrant ma langue entre ses lèvres vers l’entrée du vagin, je collais ma bouche autour de son clitoris, comme pour le gober. Son excitation me badigeonnait autour des lèvres maintenant, j’avais le pourtour de la bouche tout humide.

- Venez m’embrasser Laetitia, j’ai aussi envie de gouter à ma chatte !

Le mot chatte ne collait pas avec son langage châtié, Pourtant dis par elle avec ses intonations BCBG, ça m’a paru assez drôle. Je me suis approchée, nos langues se sont rencontrées et enroulées l’une autour de l’autre. Constance abandonna la mienne, pour lécher ses secrétions sur mes lèvres et mon menton, puis sur mon nez et prolongea la caresse linguale jusqu’à ma joue.

- Venant en au fait, si vous le voulez bien, mettez moi votre main !
- Dans votre chatte ?

J’avais envie de l’entendre le répéter ce mot

- Oui, dans ma chatte, allez-y …

« Puisque tu en a autant envie ma cocotte, je vais te faire plaisir », me dis-je à moi-même.

J’approchais la main ganté de son entre-jambe. Je fis pénétrer facilement mon index et mon majeur. Je les fis coulisser un petit moment, ce qui provoqua quelques gémissements et quelques soupirs à Constance.

J’ai ajouté l’annulaire, puis je l’ai à nouveau branlée avec trois doigts.

J’ai écarté les lèvres intimes pour faire entrer l’auriculaire. J’ai poussé pour les entrer à fond. Constance gémissait de plus belle, Elle avait agrippé le bois du lit derrière elle avec ses deux mains.

- Allez-y, entrez la main maintenant, lâcha-t-elle entre deux gémissements

J’ai joins mes quatre doigts en pointe pour ajouter le pouce. Je branlais à nouveau doucement avec mes cinq doigts maintenant en elle.

J’appréhendais d’aller plus loin, mais elle me lança un regard m’implorant de le faire.

Je poussais dons mes doigts. C’est là que ça allait devenir critique. La partie la plus large de la main, c’est au niveau des os au-dessus de doigts. Les métacarpes si je me souviens bien des cours de sciences du lycée. A l’époque, ça m’avais bien barbé cette histoire des os de la main. Jamais je n’aurais imaginé mettre ma main dans le vagin d’une femme et donc de décrire et d’énumérer les os et l’anatomie d’une main.

En effet, les métacarpes posèrent un problème. Ca coinçait à l’entrée !

- Poussez, me dit-elle

C’est ce que j’ai fait. J’ai forcé et s’est entré. Bon Constance a poussé un cri aigu, mélange de douleur et de plaisir surement. Son avait relevé son visage pour regarder ma main entre en elle, elle mordait sa lèvre inférieure. Elle agrippait toujours le bois du lit.

Une fois le haut des métacarpes entrés, le reste de la main a mieux coulé (si vous me passer l’expression !). C’est entré jusqu’au scaphoïde (o continue nos révisions d’anatomie), puis jusqu’au poignet. Constance avait accompagné le mouvement avec un long, profond et rauque « huùmmmmphhhhannnnnnahhhhh », accompagné d’une respiration saccadée. Son regard était toujours posé sur ma main, qui maintenant était entièrement en elle.

- Essayez de bouger un peu, pour vois, me souffla-t-elle

J’ai retiré de quelques centimètres ma main puis je l’ai à nouveau repoussé.

- Ahhhhhahhhhahh ah ah aaaaahhh

Toujours dans l’incertitude de savoir si je lui faisais mal ou si je lui faisais du bien, ce cri m’a rassurée. Il y avait surement un peu des deux, mais apparemment elle prenait son pied.

Je coulissais, maintenant ma main de manière plus fluide, la ressortant un peu plus que tout à l’heure à chaque mouvement, avant de l’entrer à nouveau. C’était impressionnant au début, mais je m’habituais. Elle aussi apparemment.

Constance, toujours agrippée au lit avait maintenant les yeux fermés et la bouche ouverte. Elle respirait de plus en plus fort, allait-elle jouir quand même, malgré la douleur que j’imaginais ?

De mon côté, je regrettais presque d’avoir la main gantée. J’aurais voulu connaitre la sensation que ça pouvait faire sur ma peau nue entièrement dans son sexe.

Et l’orgasme arriva. Es cris furent étouffés par l’oreiller qu’elle mordait maintenant. Son bassin se souleva du lit, avant qu’elle ne se relâche et retombe sur la couette.

J’ai retiré ma main, lui tirant un dernier gémissement.

Constance est restée ainsi une trentaine de secondes, les yeux fermée, la tête retombée sur le côté, les mains toujours agrippées au lit et les jambes écartée. J’étais un peu anxieuse « elle me fait un malaise là, ou quoi ? ».

Puis elle a ouvert les yeux, a lâché le lit, s’est relevée et a pris ma main dans la sienne. Elle l’a portée à sa bouche et s’est mise à lécher le cuir du gant. Elle a sucé chaque doigt, léché à nouveau la paume.

Enfin, elle m’a lâché la main, elle semblait enfin repue.

Je me suis allongée sur la couette, après avoir ôté le manteau et les gants avec lesquels j’avais particulièrement chaud.
Ma main caressait doucement le haut d’une des cuissardes. Je me sentais particulièrement bien, détendue, repue aussi, Constance était allongée près de moi :

- Vous m’avez droguée Constance !
- Oui et non. Je m’en excuse, je vous dois une explication …
- Allez-y, répliquais-je en prenait un ton un peu sec, qui ne correspondait pas vraiment à mon état d’esprit, toujours aussi serein. Mais il fallait que je la pousse un peu dans ses retranchements
- Voyez-vous, dès que je vous ai vu à la salle des ventes, j’ai eu envie de vous et de réaliser certains de mes fantasmes avec vous. Il y a eu les gants, bien sûr, j’aurais pu vous les laisser, mais je les voulais absolument, vous avez vu pourquoi ?
- Oui, en effet !
- Donc, comme je viens de vous le dire, j’avais envie de vous. J’étais derrière vous et j’avais une vue agréables sur vos cuisses, je vous désirais vraiment. Mes yeux allaient du commissaire-priseur à vos cuisses. J’imaginais comment était votre poitrine, que je ne voyais pas de où j’étais. Bref, je me faisais mon cinéma. Alors j’ai monté ce stratagème …
- Quel stratagème ?
- L’accident avec le poids lourd ! Il n’y a jamais eu d’accident, mais je voulais vous attirer chez moi en douceur.
- D’accord … Pour la douceur, vous n’avez rien brusqué, en effet, mais vous m’avez droguée !
- Comme je vous l’ai dit, oui, j’ai mélangé à votre thé un breuvage …
- Un breuvage ?
- Il vient du Bouthan, c’est un extrait d’une plante qui ne pousse qu’au-delà de 4000 mètres d’altitude, je l’ai découverte lors d’un voyage …
- Du Bouthan ?
- Oui, c’est un petit royaume dans l’Himalaya
- Oui, merci Constance, je sais où est le Bouthan …
- Cette plante, n’annihile pas votre volonté, c’est pour ça que je suis un peu rétive à l’appeler « drogue », en fait elle augmente certaines perception. Les bouddhistes l’utilisent pour la relaxation et pour la méditation. C’est le même principe que la méditation en fait, votre esprit se détache de votre corps. Sauf que là, vous ressentez en plus le plaisir physique, mais votre esprit l’appréhende de manière décuplée. Elle a aussi pour effet d’exacerber vos envie, de faire passer certaines choses comme normale ou anodines.
- Je vois …
- N’ayez crainte, ce n’est pas dangereux, il n’y a aucune accoutumance et pour vous rassurer, j’en ai pris moi-même dans mon thé.
- Ah oui ?
- J’en prends pour repousser les limites de mes fantasmes. Enfin non, pour accepter certains de mes fantasmes plutôt !
- Par exemple ?
- Une fois, j’en ai pris pour coucher avec cinq hommes en même temps.
- Cinq hommes ? Diable ! Vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère vous …
- Rassurez-vous, j’ai compris que les hommes ne sont pas votre tasse de thé, si je peux m’exprimer ainsi !

Je souris au jeu de mot :

- Il n’y aucun homme sous le lit, ni dans l’armoire, je vous l’assure !
- De toute façon, les effets de votre plante semblent terminés
- Oui, et c’est dommage, j’avais d’autres fantasmes en stock !
- Ah oui ? Par exemple ?
- Euh …Par exemple, si vous aviez eu envie de faire pipi Laetitia, j’aurais apprécié que vous le fassiez sur moi …
- Grand dieu ! Non !
- Sous les effets de ma plante, croyez-moi vous auriez vu les choses autrement
- Je ne crois pas, non !
- Aviez-vous l’intention de vous faire sodomiser ce matin ?
- Euh, non, pas vraiment …
- Je vous assure que je ne vous ai pas forcée, vous vous êtes laissée faire de plein gré. J’ai juste proposé !
- Je ne sais pas …
- Mais si vous savez …
- Vous avez peut-être raison …

Constance glissa sa main entre mes jambes :

- Nous pourrions faire l’amour sans les effets de ma plante, de manière plus conventionnelle, qu’en pensez-vous ?
- Hmmm oui, j’ai encore très envie de votre corps magnifique Constance, lui dis-je juste avant de gober un téton.

Je me suis allongée sur Constance qui écarta les jambes, Nous nous sommes embrassée à pleine bouche, nos langues se sont emmêlées, Constance me malaxait les fesses

J’ai sorti ma langue de sa bouche, pour les passer sur ses lèvres :

- En plus votre plante donne l’haleine fraiche …
- Oui, c’est un des effets secondaires, répondit-elle en sortant sa langue de sa bouche pour venir à la rencontre de la mienne.

Nos bouts de langue se sont rencontrée et ont commencé leur joute. Nous étions toutes les deux, bouches ouvertes à nous titiller. De la salive coulait au coin de ma bouche. La mienne ? La sienne ? Aucune importance. Constance a à nouveau écrasé ses lèvres sur les miennes, nous avons continué nos jeux de langues, avant qu’elle ne se détache pour me demander :

- Vous gardez les cuissardes Laetitia ?
- Si vous voulez Constance …

Nous avons fait l’amour ; cette fois tout en tendresse. La nuit était tombée dehors et c’est tout naturellement que j’ai ôté les cuissardes et que j’ai passé une nuisette que Constance m’a prêté pour me glisser sous la couette et m’endormir contre elle.
Le lendemain, elle nous a préparé an English breakfast, avant que je parte pour retourner chez moi.
Je pense parfois à Constance et à cet après-midi et cette soirée avec elle. Peut-être qu’un jour, je retournerai vois Constance, pour goûter à nouveau à son thé aromatisé et tester quelques-uns de ses fantasmes, qui semblent infinis … Mais ça, c’est une autre histoire !

Les avis des lecteurs

Bonjour,

Merci pour ce commentaire. Ma priorité, faire plaisir à mes lectrices/lecteurs.
Bon, sur cette histoire, je me suis un peu lâchée.
En tout cas, merci pour ces encouragements

Histoire Libertine
Merci Adorable Laetitia.
Délicieusement excitant!
Tellement que j'ai lu trois fois, n'arrivant pas à me rassasier des caresses de vos mots ...
Caresses gantées de rouge, fouilleuses de mon intimité, provocantes d'envies qu'il me fallait absolument satisfaire ...
Caresses qui m'ont accompagnée jusqu'au plaisir, imaginant que mes doigts étaient les vôtres !!!
Oui,encore merci de m'avoir fait jouir si intensément !!!!!



Texte coquin : Titre de l'histoire érotique : Frasques à Deauville
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