Titre de l'histoire érotique : L'art du parler cru - histoire érotique

Frédéric monta dans le tramway qui devait le conduire à son rendez-vous. En déplacement dans une ville du Sud Est de la France pour son travail, ce trentenaire alerte, grand brun au corps mince et à la barbe de trois jours, genre jeune cadre dynamique, laissa son regard vagabonder alternativement sur le paysage et les passagers. C'est alors qu'il aperçut une femme debout dont le visage lui disait quelque chose. Agée d'une cinquantaine d'années, rousse acajou à peau laiteuse et aux yeux émeraude, élégante et bien proportionnée, elle sortit peu à peu du flou de sa mémoire et soudain, ce fut le flash : "bon sang mais c'est Françoise N." Il se leva de son siège, s'approcha, la dévisagea sans qu'elle réagisse. Oui, c'était bien elle, pas de doute. La dernière fois qu'il l'avait vue, il était encore adolescent. Elle et son mari, tous deux jeunes profs de fac, étaient amis de ses parents et visitaient régulièrement leur domicile. Ils l'avaient même pris en pension un été en Bourgogne parce que le père et la mère s'étaient rendus à l'étranger pour un congrès. Il avait bien sûr changé depuis, sans doute plus qu'elle. A un arrêt, la femme prit la porte de sortie et il décida de la suivre, malgré son rendez-vous. Allait-il oser l'aborder ? Il la regarda marcher et apprécia la générosité de son postérieur moulé dans un jean serré. Il lui rappelait des souvenirs, ce cul... Elle s'arrêta à la vitrine d'un magasin de fringues pour détailler l'étalage. Il la regarda et pour la première fois, elle le dévisagea. Elle aussi semblait fouiller dans sa mémoire. Cette fois, il s'enhardit :
- Bonjour Françoise. Tu me reconnais ?
- Euh, non, quoique...
- C'est moi, Frédéric R. Tu étais amie avec mes parents.
- Oh, mon Dieu, Frédéric ! Mais oui bien sûr. Je ne t'avais pas reconnu, c'est tellement loin, que tu es beau maintenant. Qu'est-ce que tu fais là ?
Son visage rayonnait et son sourire la rajeunit tellement qu'il évoqua subitement pour Frédéric la jeune femme qu'elle était il y a vingt ans. Après lui avoir expliqué la raison de sa présence, elle lui répondit :
- Allons prendre un verre, tu vas me raconter tout ça, lui dit-elle.
- C'est que... j'ai un rendez-vous.
- Allez, juste dix minutes, de toute façon on va se revoir.
Et le couple s'assit à la terrasse d'un café. Elle lui raconta l'essentiel. Elle vivait dans la ville depuis dix ans, ses filles suivaient des études ailleurs et son mari, Bernard, l'avait quittée pour une jeune femme, ce dont elle se remettait mal.
- Comment ? Te quitter toi ?
- Eh oui, que veux-tu, c'est la vie. Et toi, tu es marié ?
Frédéric raconta son concubinage, son métier de cadre itinérant, son absence d'enfant, bref une vie à la fois active et un peu triste.
- Il faut qu'on dîne ensemble ce soir chez moi, lui dit-elle. Tu es libre au moins ?
- Oui, je pense. Mais maintenant, il faut que j'y aille.
- D'accord, alors à ce soir.
Et elle lui indiqua l'adresse de son appartement.

********

Sur le chemin de son rendez-vous, Frédéric se remémora le temps où, adolescent, il était un peu amoureux de Françoise sans le dire. Les vacances en Bourgogne avec elle et Bernard l'avaient profondément marqué. Il faut dire que le jeune couple était alors très épris et faisait souvent l'amour. Frédéric ne pouvait pas manquer la sonorité de leurs ébats le soir. Le couple ne semblait pas s'en formaliser et le matin, Françoise apparaissait presque nue, vêtue d'une sorte de nuisette, dévoilant par transparence l'épaisseur brune de son pubis, la rondeur de ses fesses et les aréoles de ses petits seins pointus, sans le moins du monde en paraitre gênée. Sa décontraction vestimentaire mettait parfois Frédéric en émoi, comme lorsqu'elle sortait de la douche complètement à poil pour rejoindre sa chambre sans se formaliser de la présence d'un autre homme que son mari, ou quand elle s'asseyait dans un profond fauteuil, découvrant sous sa robe d'été sa chatte poilue dévoilée par l'absence de slip.
Mais l'événement majeur eut lieu un après-midi. En y repensant, Frédéric se mit à bander dans le tramway. Il était censé aller se baigner à la rivière toute proche, là où il accompagnait généralement Bernard et Françoise, celle-ci invariablement "vêtue" du plus minimum des bikinis minimum. Ce jour là, il y était allé seul, le couple prétextant un travail de jardinage urgent. Mais il avait dû revenir aussitôt car il s'était blessé au pied en marchant pieds nus au bord de l'eau. Arrivé à la maison qui servait de résidence secondaire au couple, il allait passer devant la fenêtre de leur chambre dont les volets étaient entr'ouverts mais la fenêtre grande ouverte. Ce qu'il entendit ne laissait pas place au doute : le couple était en train de faire l'amour. Les bruits de succion étaient sans équivoques, les mots crus non plus.
- Tu suces divinement, chérie.
- J'ai envie que tu me lèches aussi. On fait un 69 ?
- D'accord. Viens sur moi.

Tapis sous la fenêtre, Frédéric s'était relevé avec précaution pour embrasser le chambre du regard. Sur le lit, il découvrit le généreux postérieur de Françoise sur le museau de Bernard qui lui léchait la vulve d'une langue large et baveuse. Liquéfié et fasciné à la fois, Frédéric ne pouvait détacher les yeux de cet accouplement dont il ne s'agissait visiblement que des prémices. De fait, le couple changea de position et c'était cette fois au tour de Françoise de se trouver dessous, gobant le pénis de Bernard la tête entre ses cuisses velues, ses couilles presque sur les yeux, alors que l'homme, à l'autre bout du lit, poursuivait son exploration linguale. Puis ils se rassirent et s'embrassèrent tout en se caressant mutuellement le sexe.
- Tu vas me baiser, maintenant, hein chéri ? dit Françoise.
- Je ne sais pas, j'hésite, tu en as vraiment envie ?
- Bien sûr que j'en ai envie, je veux ta bite maintenant dans ma chatte.
- Elle est assez longue, ma bite ?
- Elle est longue et dure, elle est à point, allez viens s'il te plait.
- T'es vraiment une cochonne, dis-le que t'es une cochonne.
- Oui, je suis une cochonne, je veux ta bite, je veux ta bite.
- Tu la veux ? Eh bien la voilà !
Frédéric se souvenait de ce dialogue brûlant comme s'il datait de la veille. Il se rappelait tout autant de la manière virile avec laquelle Bernard avait basculé son épouse, avait relevé ses jambes glissées sous ses bras et l'avait pénétrée d'un coup d'un seul jusqu'à la garde. Il avait encore dans l'oreille le brame de plaisir de la jeune femme et la manière avec laquelle elle avait rué à la rencontre de son mâle dans un clapot de sexes en fusion. Frédéric n'avait pu s'empêcher de s'astiquer devant ce spectacle. Le couple était de profil par rapport à lui et trop occupé pour regarder vers la fenêtre. Frédéric était fasciné par le travail de l'imposant pénis de Bernard, entrant et sortant de l'antre en fusion de son épouse à une cadence de plus en plus rapide dans un bruit aqueux mélangé à celui du lit malmené. Françoise lui talonnait les reins de ses pieds nus. Craignant d'être vu, Frédéric s'était baissé et se masturbait en écoutant les ébats du couple, de plus en plus cochon.
- Ah tu l'aime ma bite, hein ?
- Tais toi et baise moi.
Quand Frédéric osa à nouveau regarder, son regard se posa sur le postérieur généreux de Françoise, qui chevauchait maintenant Bernard en travers du lit, tout en lui caressant les couilles en passant une main derrière son dos. Elle semblait se prélasser en ondulant les hanches d'un mouvement ample, latéral ou longitudinal. Puis elle s'accroupit et se laissa tomber plusieurs fois sur le dard dans un bruit sec, les mains de son mari sous ses fesses aux globes parfaitement symétriques et bien séparés.
- Chérie, je ne vais plus tenir longtemps, tu es trop bonne, souffla Bernard.
Alors, Françoise se mit à quatre pattes face à la fenêtre et Frédéric se baissa vivement, se fiant désormais à ses oreilles :
- Encule-moi, jouis dans mon cul, ordonna Françoise.
Un bruit de peaux qui claquent envahit la chambre. Frédéric, n'y tenant plus, risqua un regard et ses yeux rencontrèrent le visage extatique de Françoise, bouche ouverte et paupières fermées, ainsi que le l'expression tendue de Bernard, concentré sur le cul de son épouse. Soudain, l'homme cria et Françoise l'accompagna dans son extase. Le couple s'affala sur le lit et Frédéric s'échappa, la tête en feu et le sexe douloureux. Il se souvint d'avoir couru pendant quelques minutes malgré son pied blessé et d'être revenu longtemps plus tard. Françoise et Bernard épluchaient des pommes de terre dans la cuisine comme un couple d'universitaires en vacances. Mais c'est ce décalage entre ce statut social et le parler cru dans l'amour qui l'avait le plus frappé. Surtout venant d'une femme comme Françoise, si charmante, si cultivée, mais littéralement métamorphosée dans l'acte sexuel.
*********
Quand Frédéric descendit du tramway, il bandait comme un cheval tant ces souvenirs l'avaient excité et eut du mal à se concentrer sur son rendez-vous. Comment allait se comporter Françoise ? Etait-elle aussi libre de son corps à 55 ans qu'à 35 ans ? Et comment devrait-il réagir ? Déjà, il décida de se rendre chez un fleuriste pour lui apporter un beau bouquet une fois son rendez-vous terminé.
Quand il sonna à sa porte à l'heure du dîner, il ressentit un premier choc. Françoise avait relevé ses cheveux en chignon, s'était maquillée, avait revêtu une courte robe moulante et sans manches à dos entièrement nu. Elle avait chaussé des sandales à talons révélant des orteils aux ongles vernis de rouge. D'un coup, elle avait rajeuni de dix ans. Après la bise, et les chaleureux remerciements pour le bouquet de la récipiendaire, Frédéric demanda :
- Tu veux peut-être sortir en ville ?
- Pas du tout. J'ai tout organisé, un traiteur va nous apporter un excellent repas, c'est bien mieux que le restaurant pour parler.
Lorsqu'elle s'assit sur le canapé face à lui, Frédéric eut une bouffée de chaleur dans tout le corps. Le croisement des jambes de son hôtesse révéla fugacement la présence d'un slip noir, probablement un string à en juger par la forme des fesses soulignées par la robe étroite.Et chaque fois qu'elle se levait, le spectacle de son dos nu, d'une blancheur ivoire, le mettait en transes.
Heureusement, Françoise était volubile et il n'eut pas besoin de trop laisser apparaitre la raucité de sa voix, témoignant de son trouble profond. Mais fine mouche, elle avait bien compris que son interlocuteur n'était pas insensible à son sex appeal de femme mature et elle en était ravie. Etant à la diète sexuelle depuis trop longtemps à son goût, elle comptait bien mettre ce jeune et beau mâle dans son lit le soir même, et ce n'est pas le fait de l'avoir connu puceau qui allait la décourager, bien au contraire. La seule question en suspens était son degré de fidélité à son épouse. Il s'agirait donc de mettre tous les atouts dans son jeu afin que ce mâle vigoureux ressorte de chez elle avec moins de sperme qu'il y était entré. Et même plus de sperme du tout si possible.

Le traiteur arriva pour dissiper la tension et le couple provisoire se mit à table. La conversation s'engagea sur des sujets bateaux, à savoir leur boulot respectif, elle universitaire, lui cadre du privé. Puis elle dériva sur la famille : l'épouse de Frédéric, les deux filles de Françoise, désormais étudiantes. Puis l'alcool, généreusement servi par l'hôtesse, aidant, la conversation bascula sur des choses plus intimes. Frédéric posa la question qui lui brûlait la langue :
- Pourquoi avez-vous divorcé avec Bernard ? Vous sembliez si bien vous entendre autrefois ?
- C'est une longue histoire, celle d'un couple ordinaire au fond. Au bout d'un certain temps, on ne s'est plus surpris, plus étonné. Je vais peut-être te choquer mais pour redonner un peu de piment à notre couple, on a fréquenté des clubs échangistes...
- Ah bon ? Ici ?
- Non, dans la région. Au début, on s'est vraiment éclatés. Bernard et moi, on a toujours été très portés sur le sexe. D'ailleurs, tu le sais très bien.
- Que veux-tu dire par là ?
- Ne fais pas l'idiot. Tu crois qu'on ne t'a pas remarqué quand tu nous espionnais en train de faire l'amour quand tu étais en vacances avec nous ?
- Euh... Je...
- Ne t'excuses pas, c'était normal que tu nous mates et d'ailleurs, on le faisait un peu exprès. Ta mère m'avait passé la consigne : dégrossis-le. Il ne sait pas ce que c'est qu'une femme. J'ai fait en sorte de te le montrer et je ne pense pas que cela t'ait mal réussi, non ?
- C'est que...
- Ha ha, tu rougis, gros bêta. Bon, pour en revenir à ce que je disais, Bernard et moi, on a un peu papillonné pendant une période. On pratiquait l'amour libre comme beaucoup de gens qui étaient ados dans les années 70. Mais il a fini par trouver une jeunette qui le faisait davantage bander que moi et là, je te l'avoue, j'ai pris un petit coup de vieux.
- On ne le dirait pas à te voir, tu es resplendissante ce soir.
- Merci, tu es gentil. Je dois reconnaitre que je ne suis pas entrée au couvent pour autant. Mais jamais je n'ai forniqué avec mes étudiants, ni avec mes collègues. Une femme qui baise trouve toujours à baiser. Tu ne crois pas ?
- Euh... oui, je suppose...
- Et toi, tu prends toujours ton pied avec ta femme ?
- Ben oui, en général, ça dépend de sa forme et de la mienne, on bosse beaucoup.
- Jamais un petit coup de canif dans le contrat ?
- Euh, si une fois, en déplacement, je me sentais un peu seul et...
- Comme ce soir ?
- Ben non puisque tu es là.
- Fais pas l'idiot. J'ai envie de baiser et toi aussi. J'ai envie de voir ta queue, de la sucer et de me la mettre bien profond là où tu veux. Cela ne te rappelle rien, ce discours ?
- Si...
- Tu bandes ?
- Oui...
- Reste où tu es, je vais passer sous la table.

Stupéfait et sans réaction, Frédéric vit son hôtesse disparaitre en même temps qu'il la sentit tirer sur la fermeture éclair de sa braguette et dégager un membre beaucoup trop à l'étroit en ces circonstances particulières. Une sensation délicieuse l'envahit alors. Françoise venait de le prendre en bouche. Il l'aida en se relevant de son siège à faire glisser son ensemble slip-pantalon (ou inversement) afin de dégager les couilles dont elle s'empara d'une main légère tout en poursuivant son travail buccal autour du gland. Jamais Frédéric ne s'était trouvé dans une situation pareille et il savoura l'instant. Au bout d'un moment, Françoise réapparut au-dessus de la table. Son chignon s'était défait, ses cheveux tombaient maintenant sur ses épaules et son rouge à lèvres s'était complètement dissous.
- Alors, tu as aimé ? gloussa-t-elle.
- Tu es suceuse sublime, Françoise, lâcha Frédéric dans un souffle.
- Tu n'as encore rien vu. Allez, on va au lit, on débarrassera après, j'ai très envie de toi.
Et Frédéric suivit son hôtesse dans la chambre, fasciné par son déhanchement, ses fesses frémissantes et son dos tentateur. Elle fit glisser sa robe en un tournemain, apparaissant en string, comme il l'avait subodoré, ses poils pubiens dépassant largement le léger morceau de tissu. Ses seins tenaient encore bien la route, comme il avait pu en juger sous la robe. Elle se débarrassa prestement de ses sandales et de son string et apparut dans sa nudité totale, somptueuse dans sa blancheur ivoirine et sa maturité épanouie.
- Tu bandes comme un Turc ! rigola-t-elle. J'espère que tu vas tenir la distance. J'ai encore un gros appétit, tu sais ? Allez, déshabille-toi et couche-toi là.
Frédéric s'exécuta. Nu sur le lit, son chibre pointait vers le plafond. Françoise s'allongea à côté de lui :
- Quel beau corps tu as ! Et ta queue est superbe. Laisse-moi te caresser d'abord.
Et ses mains parcoururent le corps de Frédéric avant de se fixer sur son pénis et de le masturber lentement.
- ça te fait du bien ? Tu as envie de me baiser ? Caresse-moi la chatte, là, comme ça, doucement.
Elle était déjà très humide, les pointes de ses seins étaient dures et Frédéric lâcha :
- J'ai envie de te lécher.
- Non, pas tout de suite, moi d'abord.
Et elle engouffra à nouveau le pénis gloutonnement, à genoux entre ses cuisses afin qu'il pût bien voir le travail de sa bouche et de ses lèvres. Sur le côté de la chambre, une grande armoire avec miroir renvoyait l'image de son corps entier. Tout en le suçant, Françoise remuait les hanches comme si un pénis s'activait en elle. Et soudain, sans transition, elle stoppa sa fellation et vint s'empaler sur lui.
- Ooooh que c'est bon ! Oooh que tu es dur !
Et d'onduler de la croupe, sans hâte mais en profondeur, en se léchant les lèvres et en jetant un oeil sur le miroir pour se regarder baiser. Frédéric observait alternativement ses yeux émeraudes luisant de désir, ses seins dressés, son ventre bombé en mouvement. Il se concentrait pour maîtriser son plaisir afin de le faire durer car à l'évidence, Françoise était partie pour jouer les prolongations. Elle aussi le regardait, passant du visage au torse qu'elle caressait tout en gémissant, laissant échapper quelques onomatopées et quelques crudités portant essentiellement sur le pénis de Frédéric. Après s'être imposée une série de vigoureuses pénétrations les pieds sur le matelas, elle se détacha haletante et vint déposer sa vulve trempée sur la bouche de son amant :
- Allez, vas-y, lèche-moi maintenant.
Le mufle fourré entre les cuisses dodues de sa maîtresse d'un soir, le nez sur l'abondante toison, Frédéric fit virevolter sa langue entre le déduit et le clitoris, ce qui entraina rapidement de nouveaux gémissements de la récipiendaire.
- Que tu lèches bien ! Continue, continue !
La main de Françoise s'était glissée dans son dos à la recherche de sa queue et le branlait en même temps qu'elle se faisait lécher. Puis à nouveau, subitement, elle se détacha pour s'empaler, cette fois rejetée en arrière, si bien que Frédéric avait maintenant une vue imprenable sur les deux sexes joints et les seins de Françoise agités par ses coups de reins frénétiques. Cette alternance de pénétrations et de caresses diverses et variées commençait à lui porter sur le système. A l'évidence, Françoise adorait rester dans la maitrise et il fallait que ça change. Qui était le mâle, nom de Dieu ?

Alors, il la renversa, l'écartela et la pénétra d'une puissante poussée qui lui fit pousser un "oh !" de surprise mais ce furent bientôt des "oh" et des "ah" de plaisir, d'autant que Frédéric ponctuait ses virulents coups de bite d'admonestations verbales :
- Ah tu la voulais ma bite, hein, petite cochonne ! Eh bien la voilà, prends, prends !
- Oh oui, oh oui, encore, encore, bramait-elle.
Elle prit alors une initiative qui faillit le désarçonner : elle glissa un doigt dans son anus. Mais le ressenti fut si étrange qu'il cogna de plus belle et il n'eut aucun mal à la conduire à son premier orgasme. Il retint à grand peine son éjaculation en se comprimant le pénis et en pensant à sa grand-mère. Et c'est la virilité intacte qui s'allongea à côté d'elle, encore palpitante :
- Oh, c'était merveilleux, souffla-t-elle. Tu es un baiseur hors pair, mon petit chéri. Tu es toujours vaillant, c'est magnifique.
- Tu en veux encore ?
- Oh oui. Laisse-moi juste faire un petit tour à la salle de bain faire pipi et me mettre un peu de gel. Je suis ménopausée, tu sais, j'ai besoin de me lubrifier.
- On ne le dirait pas.
- Tu es gentil. Mais c'est mieux pour ton plaisir et le mien.
Et elle s'échappa, faisant admirer à Frédéric la rondeur de sa croupe et la symétrie parfaite de ses globes.
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Elle sortit quelques minutes plus tard de la salle de bains, toute réjouie, le corps éclatant et frémissant, toujours plus désirable :
- Je me suis mis du gel partout partout, tu pourras entrer par où tu veux, lança-t-elle dans un grand rire.
Frédéric eut le souvenir fugitif de la chambre de Bourgogne quand il espionnait les ébats du couple Bernard-Françoise et le "encule-moi" que celle-ci avait ordonné à son mari d'alors. Ce rappel fit grimper sa queue d'un centimètre.
- Si ta mère te voyait, elle m'arracherait les yeux, dit Françoise en considérant le corps de son jeune amant. Elle tapota le gland d'un doigt mouillé.
- Ma mère, passe encore, mais ma femme...
- Ne pense pas à elle, tu vas débander. Pense plutôt à continuer à me baiser, je suis encore toute chaude. Pour une fois que j'ai un beau mâle à ma disposition... ça me change des types de mon âge qui mollissent au bout d'un quart d'heure et mettent une semaine à récupérer.
- Tu as beaucoup d'amants ?
- Beaucoup trop qui baisent mal. C'est ça l'ennui quand on divorce à la cinquantaine. Mais assez parlé, prends-moi par derrière devant la glace. J'ai envie de te regarder me baiser.
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Françoise se plaça en travers du lit, face à l'armoire à glace, le dos cambré et les coudes sur le drap. Elle fixait Frédéric du regard, la langue sur les lèvres et les yeux pétillants. Lui considérait la croupe fendue et la chatte palpitante entre les cuisses dodues légèrement écartées.
- Alors, tu viens ?
Frédéric répondit en entrant lentement en elle, laissant le gland s'humidifier. Excitée, Françoise remuait les hanches et venait à sa rencontre pour qu'il s'engage de toute sa longueur. Il répondit à son attente en la pénétrant jusqu'à la garde. Le couple trouva la bonne cadence et les peaux claquèrent. Frédéric regardait les seins de Françoise s'agiter sous ses coups de boutoir et Françoise regardait Frédéric la malmener en lui pétrissant les hanches.
- Vas-y, fouille moi, baise moi ! lui jeta-t-elle entre deux halètements.
Elle est décidément bavarde au lit, pensa Frédéric, qui lui palpa les seins par en-dessous et sentit les pointes dures sous ses doigts. Au terme de nombreux va et viens, Françoise lâcha :
- Allez, fais maintenant ce que veulent tous les hommes quand ils baisent. Encule-moi. Tu en meurs d'envie. Mais lèche-moi d'abord le petit trou.
Frédéric fut une nouvelle fois surpris par l'initiative de sa partenaire. Mais il n'allait pas se dérober. Un cul pareil méritait un hommage particulier. Il pointa sa langue dans l'orifice où le gel était encore bien présent, tout en lui branlant le clitoris. Françoise gémissait :
- Viens... viens...
Après une pénétration progressive, où la résistance demeura limitée, Frédéric s'engagea à fond dans le rectum de Françoise qui couina. Pour ce faire, il avait dû monter sur le lit et fléchir les jambes. La position était assez inconfortable pour lui mais la sensation était délicieuse.
- Tu aimes ça, hein, haleta Françoise, tu ne fais pas ça à ta femme, hein ?
Frédéric ne répondit pas mais elle avait touché juste. Son épouse n'était pas fan de la sodomie. C'est pourquoi il s'en donna à coeur joie, si l'on ose dire. Françoise bramait et le spectacle de son extase renvoyé par le miroir eut bientôt raison de l'endurance de Frédéric. Il explosa dans le tréfonds de la rousse qui, le sentant éjaculer, laissa venir son orgasme. Et c'est un couple en nage, repu et essoufflé, qui bascula sur le lit, dans les bras l'un de l'autre...
*******
Après avoir pris une douche, tous deux se retrouvèrent dans la cuisine autour d'une tasse de café. Françoise interpella Frédéric
- Alors, tu as satisfait ton fantasme d'ado ?
- Bien sûr, c'était extra, génial, tout ce que tu veux, mais je dois à la vérité de dire que rien ne peut égaler la sensation que j'ai éprouvée la première fois quand je vous ai vu Bernard et toi baiser entièrement nus en Bourgogne. Ce fut pour moi une révélation qui m'a toujours accompagnée depuis.
- Eh ben dis donc ! C'était si chaud que ça ?
- Plus que ça encore. Et puis, il y avait les mots, tes mots. Je n'aurais jamais cru que tu puisses être aussi vulgaire dans l'amour. Pourquoi tu te lâches comme ça, encore aujourd'hui ?
- Tu sais, il y a deux femmes en moi comme souvent chez les gens. Il y a la femme sociale, professionnelle, civilisée et il y a la femme du sexe. Pour moi, le sexe est une sorte de catharsis. C'est la bête en moi qui se réveille et qui me permet de me sublimer. De ce point de vue, les club échangistes m'ont beaucoup apporté. Je me suis rendu compte que je n'étais pas la seule femme à me montrer bestiale, si je puis dire. Je te sens choqué.
- Non, du tout, étonné seulement mais je comprends.
- De toute façon, j'ai toujours aimé baiser, autant que faire l'amour, si tu vois la nuance. Avec toi, j'ai baisé et j'ai adoré ça. Est-ce que tu baises ta femme ?
- Je lui fais plutôt l'amour, si je te suis bien. On ne se lâche pas comme tout à l'heure.
- C'est bien que tu lui fasses l'amour mais si tu la baisais de temps en temps, votre couple ne s'en porterait pas plus mal.
- Cela ne t'a pas empêché de divorcer.
- Certes, mais on ne baisait plus vraiment avec Bernard. On était arrivé à une sorte de routine. Bon, maintenant il faut dormir, je suis crevée, tu m'as épuisée, je n'ai plus trente ans comme en Bourgogne. Tu restes dormir avec moi ?
- Non, il faut que je rentre à l'hôtel, on ne sait jamais.
- Je comprends. Tu peux revenir me voir quand tu veux, mon petit chéri. Bises à tes parents mais discret, hein ?
Tous deux s'embrassèrent. Sans être dupes de l'avenir. Les amants d'un soir sont rarement les amants de la durée.