Titre de l'histoire érotique : La lecture Chapitre 9
Récit érotique écrit par Effrontée [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-01-2018 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Titre de l'histoire érotique : La lecture Chapitre 9
- Enlève les mains de tes fesses maintenant, mais reste le cul bien haut.
Je suis terrorisée. Quelqu’un s’approche, j’en suis sûre. A quatre pattes sur ce fauteuil, le cul dirigé, orienté vers ce fantôme. Il me prend les mains qu’il porte aussitôt sur le dossier sur lequel repose ma tête. Position de soumission absolue. Je me rends compte que notre relation devient un rapport sado-maso. Car s’il est sadique avec moi, me réduisant à un simple objet sexuel, réduisant mes résistances, j’y prends moi-même un plaisir jusque là jamais ressenti. Jamais je n’avais été attirée vers ces pratiques. Devrai-je demain me faire fouetter ou gifler pour jouir ? L’idée me faisait peur. Mais à ce moment précis je mouillais et cela devait se voir, la vulve ouverte.
Moi-même aveugle, il m’affiche vers des yeux, des regards bien réels dont je ne sais rien. Une onde, une vague un frisson envahit la totalité de mon corps.
Mes bras, mes jambes mes mains se mettent à trembler, pourtant je reste là ! Entachée de déshonneur, humiliation suprême, abandon de toute pudeur. Bien plus que quand il était seul à me voir. Maintenant, qui me regarde, qui me voit et voit la profondeur de mon âme. ? Qui assiste au spectacle de cette jeune femme s’abandonnant à ce point ? J’ai envie de pleurer et en même temps de jouir.
Soudain une pensée traverse mon esprit, je pense à mon mari et ce que je suis en train de faire. J’ai mal, mais le désir d’être possédée par cet homme est toujours le plus fort. Je suis venue pour cela. Je le laisserai faire de moi ce qu’il veut.
Mon désir est un mélange de dépendance amoureuse et de sexe. J’imagine qu’il en est de même sous l’influence d’une quelconque drogue. Mais là je n’ai pas cette excuse d’être sous l’emprise d’une molécule. C’est mon âme qui le réclame. Mon âme qui commande à mon sexe, ma libido et qui appelle à succomber et me soumettre.
Je désire et en même temps j’ai peur. Peur de cet inconnu personnalisé dans ce fantôme qui, je le sens, s’approche de moi, doublement vulnérable. Le bandeau qui me prive de la vue et cette position si humiliante, les fesses écartées, ouverte aux désirs d’inconnus. Tout va si lentement !
Soudain, sans vraiment les contrôler, je me surprends à relâcher les sphincters de mon anus. Suprême offrande : j’ouvre encore plus l’accès à mes reins. Sans plus aucune défense je m’abandonne. Encore une fois, j’en appelle au viol, à la déchéance.
Je sens couler le long de mes cuisses cette liqueur, abondante, débordante. Je découvre que jamais je n’ai autant mouillé. Tant de cyprine libérée est le juste témoin de mon acceptation, de la sublimation de l’amour que je porte à cet homme, mais aussi à cette situation.
Mais qu’ils me prennent ! Qu’ils me prennent la chatte, le cul, tout mon corps leur appartient. Et ma vie aussi. Je suis tellement subjuguée et dans l’attente d’être prise que je ne réalise plus ce que je risque. Sans protection, ma vie est en danger ! Lui, je le sais clean, mais le ou les fantômes ? J’en oublie même que je suis toujours féconde.
Il s’écarte lentement de moi, je panique, j’ai peur qu’il m’abandonne à ce fantôme que je sens s’approcher inexorablement. J’écoute, je suis prise d’un tremblement incontrôlable. Je sens des mains se poser sur mon dos, me flatter le flanc comme s’il voulait calmer un cheval fougueux. Ce sont les siennes, je les reconnaitrais entre mille autres.
- Tout doux ma belle. Tout doux. Fait moi confiance. Je suis là.
Le fantôme approche je le sais, je le perçois. Tout en moi se tend vers ce contact que je recherche. Que tout en moi réclame. J’ai trop envie. Une autre queue, tant pis, mais une queue en moi ! Je n’en peux plus. Je l’aime au point de me laisser prendre par un fantôme. Pour lui. Il en a décidé ainsi. En baisant avec un autre, il sait que c’est à lui que je m’offre.
- Baisez-moi vite ! Qui que vous soyez, baisez-moi !
J’ai l’impression que ce n’est pas ma voix. Que ce n’est pas moi qui viens de parler. Je suis en ce moment tellement différente de ce que je suis. Une diablesse habitée par le démon. Jouir, jouir, au delà de toute convenance et prudence. Je suis à supplier un fantôme, un inconnu, de me baiser, comme offrande à celui qui ne me voit pas et que je vénère désormais.
Déjà je sens son sexe en moi. Comme lors de la deuxième rencontre, sans contact. Je sens mes chairs brûler d’attendre. J’ai froid, j’ai chaud, je ne sais plus. Je deviens folle. La crainte de l’inconnu est bien là, précise, et le désir de succomber est encore plus présent.
- Tu es belle Chantal. Ma Chantal. Calme-toi.
Il est revenu tout près. Veut-il me faire souffrir en me faisant languir ? Je sens son haleine, ses yeux morts, mais sa voix est si chaude. Lorsque sa bouche de gentleman effleure la peau tendre de mon cou, je tremble de plus belle et suis traversée par une onde de plaisir. Je ferme les yeux pour me replier encore plus en moi. Pour goûter encore plus cette impressions de le sentir amoureux de moi.
Il cherche à me tranquilliser et lentement j’arrive à contrôler ces manifestations de panique.
- C’est bien, Monsieur. Je suis bien.
Le fantôme n’est pas loin, je le sais. Prêt à me saillir. Quand il le voudra. Quand cet homme que j’aime lui en donnera le signal. Nous sommes suspendus à son bon plaisir.
Et d’un seul coup, le contact s’établit. Un fantôme me touche. Jusque maintenant tout était dans la suggestion, l’imaginaire. Mais cette queue dure et droite qui vient de toucher mes fesses est bien réelle. J’ai sursauté mais mon amoureux aveugle me caresse doucement le front pour me calmer. Je transpire tant j’ai chaud. Un silence lourd rend davantage excitant cet instant.
Puis un doigt, l’index je suppose d’après la forme de la main qui glisse sur ma peau se pose le long de l’entrée de ma vulve sans pénétrer. Puis il remonte de quelques centimètres et vient toucher l’anus tout relâché.
Toujours nu, il est tout près de moi et m’encourage à m’abandonner, pour lui.
- Pousse Chantal, fait ressortir tes entrailles. Pousse comme pour te libérer d’une envie.
Ces mots résonnent dans ma tête. Je croyais avoir déjà atteint le sommet de l’humiliation, mais je me trompais. J’aurais dû une fois encore me révolter, fuir cet homme machiavélique. Mais non, obéissante, je contracte mon ventre comme pour faire sortir ce besoin imaginaire. Je sens mes sphincters s’ouvrir, se déplier.
- Tout bon ma belle, tout bon…
Je bois ses paroles qu’il susurre près de mon oreille. Ce n’est pas son doigt qui maintenant joue avec mon anus. Je le sais. C’est celui du fantôme.
Le supplice est maintenant à son comble. Aveuglée, comme lui, je commence à percevoir plus que jamais j’ai perçu. Les odeurs, les sons, les contacts, tous ces stimuli sont d’une intensité multipliée, me mettant encore plus sous leur dépendance. J’imagine alors comment il m’a toujours vue, derrière ses lunettes noires sans ses yeux.
Le doigt qui joue avec mon sphincter déployé me procure des sensations nouvelles. Je n’aime pas la sodomie pour la sodomie. Je suis encore étroite en cet endroit et compte bien le rester. Mais quand il s’agit d’offrir à l’être aimé qui veut m’enculer, car là le mot change, le don de ma personne, je suis disposée à devenir l’esclave de cette pine qui souhaite violer cet orifice si intime. La douleur présente quand l’anus se prépare à la dilatation au moment de l’introduction, se transforme vite en une jouissance qui mélange plaisir sexuel et plaisir moral du défendu, de l’interdit. La jouissance explose quand la semence, détournée de sa vocation, inonde nos entrailles avec force et puissance.
A cet instant j’ai envie d’être enculée, baisée par le cul. Il a déjà failli me faire jouir tout à l’heure. Ces mots vulgaires se bousculent dans ma tête. A mon oreille, il a compris mon trouble.
- Lui, celui qui te fouille en ce moment, il est là pour t’enculer Chantal. Avec sa queue ! Il a vu combien tu réagissais à mes caresses anales tout à l’heure. Rien ne lui a échappé. Il a une grosse bite. Je le sais. Je veux lui offrir ta soumission. Il te connait et tu le connais, mais tu ne sauras jamais qui t’encule ce soir. Je veux que tu lui demandes de le faire. Clairement.
Comme je m’apprête à le dire, le bruit d’une chaise qui glisse se fait nettement entendre au fond de la pièce en même temps qu’on repose un verre sur la table de salon. Un autre spectateur assiste à mon déshonneur. Un nœud enserre ma gorge. J’ai peur mais vite il me rassure.
- N’aie pas de craintes. Nous ne voulons que ton plaisir et le nôtre. On t’écoute.
Mais pourquoi me faire parler ! Pourquoi s’obstiner à me faire avouer ma déchéance. Et pour qui ? Son sadisme est sans limites. Il se promet, se refuse de me baiser alors que je l’ai supplié plusieurs fois de le faire. Exhiber mon corps, mon intimité ne lui suffit pas. Il veut mettre ma dignité à nu, faire de ma honte un moyen de s’exciter, de m’exciter.
- Oui, monsieur, je veux être enculée par cette grosse bite dont vous me parlez et que je sens contre mes fesses.
- Tu es une femme fidèle Chantal ?
- Oui monsieur, je n’avais jamais trompé mon mari jusque là.
- Et là tu te rends comptes que tu le trompes de la manière la plus vulgaire qui soit ?
- Oui monsieur, mais cela m’est égal, j’ai trop envie de vous. De vous sentir en moi. Vous me rendez folle, je perds tout contrôle.
J’ai dit ces mots très vite, sans me rendre compte de leur importance ni du pourquoi de ces questions. Deux fantômes entendent cette confession, deux voyeurs dont je ne connais pas l’identité. Et lui ! Et sans qu’on me le demande, je rajoute.
- Je veux bien que d’abord on m’encule.
C’est le signal pour l’homme planté derrière moi qui introduit brutalement son index dans mes chairs anales si fragiles mais si offertes. Le doigt tourne, retourne, masse l’intérieur de mon cul. Cela me procure des frissons. Le doigt ressort pour mieux pénétrer à nouveau, mais cette fois il est accompagné d’un autre, plus gros. Tous les deux massent l’intérieur, dilatent l’entrée. Sans plus aucune volonté je m’abandonne.
Les deux doigts quittent l’anus et viennent recueillir et se charger de ma mouille qui dégouline de mon vagin. Pas besoin de rentrer, tant elle est abondante. Impossible de renier mon excitation. Je comprends très vite pourquoi. Ils retournent contre mon anus qu’ils pénètrent sans plus aucune difficulté. Ce petit manège se reproduit plusieurs fois. Je sais que mon violeur dilate le conduit pour mieux le violer.
- Tu es prête Chantal ? Prête à la saillie ?
- Oui, monsieur. Je suis prête.
C’est à ce moment que je sens la chaleur et la dureté d’un gland appuyer et forcer l’entrée de mes entrailles. Je me retiens de crier.
Le fantôme reste en position, comme dans l’attente d’un signe. Je sens alors ses mains caresser mes fesses, remonter sur mes hanches. Je ne reconnais pas la peau de cette main qui me touche, et j’en conclus que cet homme m’est étranger. Les deux mains glissent dessous, me caressent le ventre puis remontent jusqu’à mes seins qu’elles englobent avec douceur d’abord comme pour en estimer l’élasticité, la fermeté. Cette douceur calme la peur qui m’habite. Elle me rassure et me réconforte dans l’idée que je suis aimée. Mais bien vite la violence remplace la délicatesse. Les mains pétrissent mes nichons ajoutant à mon plaisir.
- Prend-là maintenant, elle est chaude. Profite-bien de ma femelle. Elle est à toi.
C’est un nouveau coup de poing au ventre que je ressens en entendant ces mots prononcés par mon amour d’aveugle. Mais je l’accepte, je lui suis entièrement soumise.
Sans un mot l’homme contre mes fesses, me saisit aux hanches et m’attire à lui. Il va m’enculer. Il vient d’en recevoir l’ordre de mon maître.
Le gland que je perçois maintenant dans son volume pousse, presse l’anus déjà quelque peu dilaté par ses doigts. La douleur d’abord accompagne la résistance. Je retiens un cri. Il pousse encore. Alors pour en finir de cette phase douloureuse, j’avance mon corps vers cette bite pour l’aider à me pénétrer. La douleur s’accroit. La pression augmente, je me crispe, refusant d’aller plus loin. J’ai trop mal, il est trop gros.
- Détends-toi ma belle. Accepte cette queue qui te veut.
Il a bien compris que la douleur allait me faire renoncer. Alors je me lâche. Tous mes muscles se décontractent. Pour le gland, la voie s’ouvre et d’un coup de rein l’homme s’introduit en moi. Profond, dur, long. Je ne peux retenir ce cri que l’on interprète comme le signe de la victoire. Je suis enculée. Planté au plus profond de mes entrailles, la bite reste immobile. La bête a conquis. La bête savoure sa victoire. Après quelques secondes, il commence à bouger lentement pour ressortir. Le gland frotte mes chairs brûlantes. Puis brusquement il s’enfonce encore plus loin en moi, m’arrachant un autre cri. Le plaisir m’envahit, je gémis, je vais jouir.
Le fantôme qui sent que je monte dans la jouissance, accélère son rythme. Sa bite glisse maintenant sans difficultés dans mes entrailles. Il s’enfonce loin en moi, très loin. Lentement, le plaisir gagne et envahit toutes les parties de moi. La bite accélère, j’ai du mal à contenir mes gémissements et mes plaintes. Je sens la respiration de l’aveugle dans mon cou. Il est également excité. Excité de me voir prise par un autre que lui. Il ne voit pas mais, comme moi il entend mon plaisir, il sent les effluves des sexes qui s’activent. Le sang bourdonne dans mes tempes, je vais mourir, la « petite mort »…
Quand je reviens à la vie, l’homme me pilonne toujours le cul. Apparemment il n’a pas joui. J’entends mon aveugle l’encourager, comme s’il montait une jument.
- Allez ! Allez ! Remplit-là !
L’assaut final approche, le fantôme pousse des grognements, se cabre et planté profond en moi, il éjacule sa semence. C’est trop bon de se sentir envahie, remplie par cette liqueur chaude. Mes sens en ébullitions perçoivent avec précision les nombreux jets de foutre contre les parois de mes intestins. La jouissance n’est pas loin, une deuxième fois.
L’homme repus, met quelques secondes à reprendre son souffle. Le bruit de nos respirations s’estompe. Je me rends compte qu’un autre corps s’est approché, silencieux, caché. Un autre fantôme presque à me toucher. Je ne peux m’empêcher de tourner la tête derrière pour essayer de savoir. Mes yeux toujours entravés, je cherche à voir avec mes autres sens. Il est là. Ils sont là ! Pas besoin de mes yeux ! Je réalise une fois encore comment cet homme aveugle a réussi à me voir avec ses autres sens.
- Qui est là ? Je vous en supplie, dites le moi.
(à suivre)
Je suis terrorisée. Quelqu’un s’approche, j’en suis sûre. A quatre pattes sur ce fauteuil, le cul dirigé, orienté vers ce fantôme. Il me prend les mains qu’il porte aussitôt sur le dossier sur lequel repose ma tête. Position de soumission absolue. Je me rends compte que notre relation devient un rapport sado-maso. Car s’il est sadique avec moi, me réduisant à un simple objet sexuel, réduisant mes résistances, j’y prends moi-même un plaisir jusque là jamais ressenti. Jamais je n’avais été attirée vers ces pratiques. Devrai-je demain me faire fouetter ou gifler pour jouir ? L’idée me faisait peur. Mais à ce moment précis je mouillais et cela devait se voir, la vulve ouverte.
Moi-même aveugle, il m’affiche vers des yeux, des regards bien réels dont je ne sais rien. Une onde, une vague un frisson envahit la totalité de mon corps.
Mes bras, mes jambes mes mains se mettent à trembler, pourtant je reste là ! Entachée de déshonneur, humiliation suprême, abandon de toute pudeur. Bien plus que quand il était seul à me voir. Maintenant, qui me regarde, qui me voit et voit la profondeur de mon âme. ? Qui assiste au spectacle de cette jeune femme s’abandonnant à ce point ? J’ai envie de pleurer et en même temps de jouir.
Soudain une pensée traverse mon esprit, je pense à mon mari et ce que je suis en train de faire. J’ai mal, mais le désir d’être possédée par cet homme est toujours le plus fort. Je suis venue pour cela. Je le laisserai faire de moi ce qu’il veut.
Mon désir est un mélange de dépendance amoureuse et de sexe. J’imagine qu’il en est de même sous l’influence d’une quelconque drogue. Mais là je n’ai pas cette excuse d’être sous l’emprise d’une molécule. C’est mon âme qui le réclame. Mon âme qui commande à mon sexe, ma libido et qui appelle à succomber et me soumettre.
Je désire et en même temps j’ai peur. Peur de cet inconnu personnalisé dans ce fantôme qui, je le sens, s’approche de moi, doublement vulnérable. Le bandeau qui me prive de la vue et cette position si humiliante, les fesses écartées, ouverte aux désirs d’inconnus. Tout va si lentement !
Soudain, sans vraiment les contrôler, je me surprends à relâcher les sphincters de mon anus. Suprême offrande : j’ouvre encore plus l’accès à mes reins. Sans plus aucune défense je m’abandonne. Encore une fois, j’en appelle au viol, à la déchéance.
Je sens couler le long de mes cuisses cette liqueur, abondante, débordante. Je découvre que jamais je n’ai autant mouillé. Tant de cyprine libérée est le juste témoin de mon acceptation, de la sublimation de l’amour que je porte à cet homme, mais aussi à cette situation.
Mais qu’ils me prennent ! Qu’ils me prennent la chatte, le cul, tout mon corps leur appartient. Et ma vie aussi. Je suis tellement subjuguée et dans l’attente d’être prise que je ne réalise plus ce que je risque. Sans protection, ma vie est en danger ! Lui, je le sais clean, mais le ou les fantômes ? J’en oublie même que je suis toujours féconde.
Il s’écarte lentement de moi, je panique, j’ai peur qu’il m’abandonne à ce fantôme que je sens s’approcher inexorablement. J’écoute, je suis prise d’un tremblement incontrôlable. Je sens des mains se poser sur mon dos, me flatter le flanc comme s’il voulait calmer un cheval fougueux. Ce sont les siennes, je les reconnaitrais entre mille autres.
- Tout doux ma belle. Tout doux. Fait moi confiance. Je suis là.
Le fantôme approche je le sais, je le perçois. Tout en moi se tend vers ce contact que je recherche. Que tout en moi réclame. J’ai trop envie. Une autre queue, tant pis, mais une queue en moi ! Je n’en peux plus. Je l’aime au point de me laisser prendre par un fantôme. Pour lui. Il en a décidé ainsi. En baisant avec un autre, il sait que c’est à lui que je m’offre.
- Baisez-moi vite ! Qui que vous soyez, baisez-moi !
J’ai l’impression que ce n’est pas ma voix. Que ce n’est pas moi qui viens de parler. Je suis en ce moment tellement différente de ce que je suis. Une diablesse habitée par le démon. Jouir, jouir, au delà de toute convenance et prudence. Je suis à supplier un fantôme, un inconnu, de me baiser, comme offrande à celui qui ne me voit pas et que je vénère désormais.
Déjà je sens son sexe en moi. Comme lors de la deuxième rencontre, sans contact. Je sens mes chairs brûler d’attendre. J’ai froid, j’ai chaud, je ne sais plus. Je deviens folle. La crainte de l’inconnu est bien là, précise, et le désir de succomber est encore plus présent.
- Tu es belle Chantal. Ma Chantal. Calme-toi.
Il est revenu tout près. Veut-il me faire souffrir en me faisant languir ? Je sens son haleine, ses yeux morts, mais sa voix est si chaude. Lorsque sa bouche de gentleman effleure la peau tendre de mon cou, je tremble de plus belle et suis traversée par une onde de plaisir. Je ferme les yeux pour me replier encore plus en moi. Pour goûter encore plus cette impressions de le sentir amoureux de moi.
Il cherche à me tranquilliser et lentement j’arrive à contrôler ces manifestations de panique.
- C’est bien, Monsieur. Je suis bien.
Le fantôme n’est pas loin, je le sais. Prêt à me saillir. Quand il le voudra. Quand cet homme que j’aime lui en donnera le signal. Nous sommes suspendus à son bon plaisir.
Et d’un seul coup, le contact s’établit. Un fantôme me touche. Jusque maintenant tout était dans la suggestion, l’imaginaire. Mais cette queue dure et droite qui vient de toucher mes fesses est bien réelle. J’ai sursauté mais mon amoureux aveugle me caresse doucement le front pour me calmer. Je transpire tant j’ai chaud. Un silence lourd rend davantage excitant cet instant.
Puis un doigt, l’index je suppose d’après la forme de la main qui glisse sur ma peau se pose le long de l’entrée de ma vulve sans pénétrer. Puis il remonte de quelques centimètres et vient toucher l’anus tout relâché.
Toujours nu, il est tout près de moi et m’encourage à m’abandonner, pour lui.
- Pousse Chantal, fait ressortir tes entrailles. Pousse comme pour te libérer d’une envie.
Ces mots résonnent dans ma tête. Je croyais avoir déjà atteint le sommet de l’humiliation, mais je me trompais. J’aurais dû une fois encore me révolter, fuir cet homme machiavélique. Mais non, obéissante, je contracte mon ventre comme pour faire sortir ce besoin imaginaire. Je sens mes sphincters s’ouvrir, se déplier.
- Tout bon ma belle, tout bon…
Je bois ses paroles qu’il susurre près de mon oreille. Ce n’est pas son doigt qui maintenant joue avec mon anus. Je le sais. C’est celui du fantôme.
Le supplice est maintenant à son comble. Aveuglée, comme lui, je commence à percevoir plus que jamais j’ai perçu. Les odeurs, les sons, les contacts, tous ces stimuli sont d’une intensité multipliée, me mettant encore plus sous leur dépendance. J’imagine alors comment il m’a toujours vue, derrière ses lunettes noires sans ses yeux.
Le doigt qui joue avec mon sphincter déployé me procure des sensations nouvelles. Je n’aime pas la sodomie pour la sodomie. Je suis encore étroite en cet endroit et compte bien le rester. Mais quand il s’agit d’offrir à l’être aimé qui veut m’enculer, car là le mot change, le don de ma personne, je suis disposée à devenir l’esclave de cette pine qui souhaite violer cet orifice si intime. La douleur présente quand l’anus se prépare à la dilatation au moment de l’introduction, se transforme vite en une jouissance qui mélange plaisir sexuel et plaisir moral du défendu, de l’interdit. La jouissance explose quand la semence, détournée de sa vocation, inonde nos entrailles avec force et puissance.
A cet instant j’ai envie d’être enculée, baisée par le cul. Il a déjà failli me faire jouir tout à l’heure. Ces mots vulgaires se bousculent dans ma tête. A mon oreille, il a compris mon trouble.
- Lui, celui qui te fouille en ce moment, il est là pour t’enculer Chantal. Avec sa queue ! Il a vu combien tu réagissais à mes caresses anales tout à l’heure. Rien ne lui a échappé. Il a une grosse bite. Je le sais. Je veux lui offrir ta soumission. Il te connait et tu le connais, mais tu ne sauras jamais qui t’encule ce soir. Je veux que tu lui demandes de le faire. Clairement.
Comme je m’apprête à le dire, le bruit d’une chaise qui glisse se fait nettement entendre au fond de la pièce en même temps qu’on repose un verre sur la table de salon. Un autre spectateur assiste à mon déshonneur. Un nœud enserre ma gorge. J’ai peur mais vite il me rassure.
- N’aie pas de craintes. Nous ne voulons que ton plaisir et le nôtre. On t’écoute.
Mais pourquoi me faire parler ! Pourquoi s’obstiner à me faire avouer ma déchéance. Et pour qui ? Son sadisme est sans limites. Il se promet, se refuse de me baiser alors que je l’ai supplié plusieurs fois de le faire. Exhiber mon corps, mon intimité ne lui suffit pas. Il veut mettre ma dignité à nu, faire de ma honte un moyen de s’exciter, de m’exciter.
- Oui, monsieur, je veux être enculée par cette grosse bite dont vous me parlez et que je sens contre mes fesses.
- Tu es une femme fidèle Chantal ?
- Oui monsieur, je n’avais jamais trompé mon mari jusque là.
- Et là tu te rends comptes que tu le trompes de la manière la plus vulgaire qui soit ?
- Oui monsieur, mais cela m’est égal, j’ai trop envie de vous. De vous sentir en moi. Vous me rendez folle, je perds tout contrôle.
J’ai dit ces mots très vite, sans me rendre compte de leur importance ni du pourquoi de ces questions. Deux fantômes entendent cette confession, deux voyeurs dont je ne connais pas l’identité. Et lui ! Et sans qu’on me le demande, je rajoute.
- Je veux bien que d’abord on m’encule.
C’est le signal pour l’homme planté derrière moi qui introduit brutalement son index dans mes chairs anales si fragiles mais si offertes. Le doigt tourne, retourne, masse l’intérieur de mon cul. Cela me procure des frissons. Le doigt ressort pour mieux pénétrer à nouveau, mais cette fois il est accompagné d’un autre, plus gros. Tous les deux massent l’intérieur, dilatent l’entrée. Sans plus aucune volonté je m’abandonne.
Les deux doigts quittent l’anus et viennent recueillir et se charger de ma mouille qui dégouline de mon vagin. Pas besoin de rentrer, tant elle est abondante. Impossible de renier mon excitation. Je comprends très vite pourquoi. Ils retournent contre mon anus qu’ils pénètrent sans plus aucune difficulté. Ce petit manège se reproduit plusieurs fois. Je sais que mon violeur dilate le conduit pour mieux le violer.
- Tu es prête Chantal ? Prête à la saillie ?
- Oui, monsieur. Je suis prête.
C’est à ce moment que je sens la chaleur et la dureté d’un gland appuyer et forcer l’entrée de mes entrailles. Je me retiens de crier.
Le fantôme reste en position, comme dans l’attente d’un signe. Je sens alors ses mains caresser mes fesses, remonter sur mes hanches. Je ne reconnais pas la peau de cette main qui me touche, et j’en conclus que cet homme m’est étranger. Les deux mains glissent dessous, me caressent le ventre puis remontent jusqu’à mes seins qu’elles englobent avec douceur d’abord comme pour en estimer l’élasticité, la fermeté. Cette douceur calme la peur qui m’habite. Elle me rassure et me réconforte dans l’idée que je suis aimée. Mais bien vite la violence remplace la délicatesse. Les mains pétrissent mes nichons ajoutant à mon plaisir.
- Prend-là maintenant, elle est chaude. Profite-bien de ma femelle. Elle est à toi.
C’est un nouveau coup de poing au ventre que je ressens en entendant ces mots prononcés par mon amour d’aveugle. Mais je l’accepte, je lui suis entièrement soumise.
Sans un mot l’homme contre mes fesses, me saisit aux hanches et m’attire à lui. Il va m’enculer. Il vient d’en recevoir l’ordre de mon maître.
Le gland que je perçois maintenant dans son volume pousse, presse l’anus déjà quelque peu dilaté par ses doigts. La douleur d’abord accompagne la résistance. Je retiens un cri. Il pousse encore. Alors pour en finir de cette phase douloureuse, j’avance mon corps vers cette bite pour l’aider à me pénétrer. La douleur s’accroit. La pression augmente, je me crispe, refusant d’aller plus loin. J’ai trop mal, il est trop gros.
- Détends-toi ma belle. Accepte cette queue qui te veut.
Il a bien compris que la douleur allait me faire renoncer. Alors je me lâche. Tous mes muscles se décontractent. Pour le gland, la voie s’ouvre et d’un coup de rein l’homme s’introduit en moi. Profond, dur, long. Je ne peux retenir ce cri que l’on interprète comme le signe de la victoire. Je suis enculée. Planté au plus profond de mes entrailles, la bite reste immobile. La bête a conquis. La bête savoure sa victoire. Après quelques secondes, il commence à bouger lentement pour ressortir. Le gland frotte mes chairs brûlantes. Puis brusquement il s’enfonce encore plus loin en moi, m’arrachant un autre cri. Le plaisir m’envahit, je gémis, je vais jouir.
Le fantôme qui sent que je monte dans la jouissance, accélère son rythme. Sa bite glisse maintenant sans difficultés dans mes entrailles. Il s’enfonce loin en moi, très loin. Lentement, le plaisir gagne et envahit toutes les parties de moi. La bite accélère, j’ai du mal à contenir mes gémissements et mes plaintes. Je sens la respiration de l’aveugle dans mon cou. Il est également excité. Excité de me voir prise par un autre que lui. Il ne voit pas mais, comme moi il entend mon plaisir, il sent les effluves des sexes qui s’activent. Le sang bourdonne dans mes tempes, je vais mourir, la « petite mort »…
Quand je reviens à la vie, l’homme me pilonne toujours le cul. Apparemment il n’a pas joui. J’entends mon aveugle l’encourager, comme s’il montait une jument.
- Allez ! Allez ! Remplit-là !
L’assaut final approche, le fantôme pousse des grognements, se cabre et planté profond en moi, il éjacule sa semence. C’est trop bon de se sentir envahie, remplie par cette liqueur chaude. Mes sens en ébullitions perçoivent avec précision les nombreux jets de foutre contre les parois de mes intestins. La jouissance n’est pas loin, une deuxième fois.
L’homme repus, met quelques secondes à reprendre son souffle. Le bruit de nos respirations s’estompe. Je me rends compte qu’un autre corps s’est approché, silencieux, caché. Un autre fantôme presque à me toucher. Je ne peux m’empêcher de tourner la tête derrière pour essayer de savoir. Mes yeux toujours entravés, je cherche à voir avec mes autres sens. Il est là. Ils sont là ! Pas besoin de mes yeux ! Je réalise une fois encore comment cet homme aveugle a réussi à me voir avec ses autres sens.
- Qui est là ? Je vous en supplie, dites le moi.
(à suivre)
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8 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Chantal, je te retrouve avec bonheur et par hasard... devine qui je suis, il y'a plus de
quinze ans... correspondance assidue... initiation à la soumission... Je ne t'ai jamais
oubliée. David
quinze ans... correspondance assidue... initiation à la soumission... Je ne t'ai jamais
oubliée. David
VieuLou mes salutations
Pas important les notes l'ami, notre " Princesse" évolue dans l'excellence.
Sa créativité et imagination épousent une écriture qui enflamme.
Attention "Effrontée" tout de même, vous pouvez occasionner des tachycardies à vos
admirateurs "à vous lire".
Bon pas d'inquiétude, avec un bon réquisitoire de Maitre "VieuLou" vos jurés seront
indulgents à votre égard.
Le 10 maintenant
au plaisir
B.
Pas important les notes l'ami, notre " Princesse" évolue dans l'excellence.
Sa créativité et imagination épousent une écriture qui enflamme.
Attention "Effrontée" tout de même, vous pouvez occasionner des tachycardies à vos
admirateurs "à vous lire".
Bon pas d'inquiétude, avec un bon réquisitoire de Maitre "VieuLou" vos jurés seront
indulgents à votre égard.
Le 10 maintenant
au plaisir
B.
Tu nous emportes vers des plaisirs toujours plus grand
C'est de l'art : Bravo et encore
Piewy
C'est de l'art : Bravo et encore
Piewy
même avec 4 cœurs, cela ne suffit pas pour redresser la note antérieure
Chantal, je vois que les lecteurs t'ont déjà encensé et tu le mérites amplement. ru te surpasse à chaque épisode. Un grand bravo pour l'excellence de ton écriture - je t'embrasse V
C'est toujours avec beaucoup de régal que je lis la montée du plaisir de Chantal. C'est bien écrit magnifiquement sensuel et les mots utilisés bien choisis pour décrire la jouissance. On a l'impression sublime d'être sur cette chaise à côté de Chantal, peut être devenu voyeur de ces sensations à fleur de peau. La sodomisation devient un art dans ce texte érotique. Merci encore et encore pour tout ce que l'on peut ressentir à la lecture de ce régal. J'attends déjà le chapitre 10. Découvrir ces sensations est .un délice.
Magnifique ! jamais tu n'as écrit aussi bien ta nature impétueuse, ton tempérament de grand feu intérieur, un feu de sexe féminin
au paroxisme de la jouissance, TA JOUISSANCE ! C'est bien TOI, que je reconnais, tu te surpasses à nouveau,mais jusqu'ou
peux-tu aller, j'ai l'impression que tu es arrivée au summum ! Mais avec TOI, on est toujours étonné de tes capacités sexuelles
inassouvies, mais là, alors BRAVO MA BELLE Chantal u m'as enchanté j'ai envie de te dire "continue",mais le feras-tu ?
Merci
au paroxisme de la jouissance, TA JOUISSANCE ! C'est bien TOI, que je reconnais, tu te surpasses à nouveau,mais jusqu'ou
peux-tu aller, j'ai l'impression que tu es arrivée au summum ! Mais avec TOI, on est toujours étonné de tes capacités sexuelles
inassouvies, mais là, alors BRAVO MA BELLE Chantal u m'as enchanté j'ai envie de te dire "continue",mais le feras-tu ?
Merci
Une merveille cette sodomie par personne interposée ... Cette "canne blanche" humaine dirigée par ce non voyant aux valeurs diaboliques doublées d'une perversité sans égal. Il joue avec votre conscience et vos sentiments afin j'imagine de vous convaincre du bien fondé de son approche sexuel ..
J'adore
B.
J'adore
B.