Titre de l'histoire érotique : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1094)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-12-2017 dans la catégorie Dominants et dominés
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Titre de l'histoire érotique : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1094)
La Comtesse et son clitoris – Hors-série - Histoire réelle écrite par esclave Hathor (textes romancés par MDE) – (suite de l'épisode 1091) -
J’avais très mal vécu la nouvelle du décès du Professeur. Mes études terminées, je m’orientais vers la médecine et étais inscrite à la Faculté de Montpellier en première année. Nous étions le 29 septembre 1980. Je devais rejoindre un ami dans le centre de la France, pour passer quelques jours dans son département que je connais bien, la Corrèze. J’avais décidé de m’y rendre en voiture par la route la plus directe, via la traversée de la Lozère dont j’appréciais les paysages. Mal m’en prit, vous verrez pourquoi ! Il était 20 heures, le moteur ronronnait. J’avais dépassé la ville de Mende, et j’abordais les paysages bucoliques de la région, la saison estivale étant terminée. Les troupeaux de moutons paissaient calmement, avant d’être ramenés dans les bergeries pour l’hiver… A perte de vue, rien ! Que des étendues d’herbes sèches, de la pierre, rien d’autre ! Pas âme qui vive… La véritable ruralité … C’est ce qui fait le charme de la région. Après ce que j’avais vécu, j’appréciais ce calme reposant et j’allais chez cet ami, retrouver quelques forces avant d’aborder ma nouvelle année d’études.
Je décidais de faire une pause pour respirer cet air pur et odoriférant de thym, serpolet… Je visais un arbre, rabougri, au pied duquel je m’assis, à même le sol, tirant de mon sac, un sandwich. J’étais vêtue d’un jean, tee-shirt sans soutien-gorge, et sur mes épaules un pull-over. Aux pieds, des baskets. La fin de la journée approchait, l’air devenait plus frais, je décidais de revenir à la voiture. Je lançais le moteur qui refusa de démarrer. Une fois, deux fois, trois fois… Je m’étais intéressée à la mécanique, aussi, je ne voulais pas m’acharner à démarrer craignant de noyer le moteur. Je patientais un peu, avec un début d’angoisse bien compréhensible.
- Ah non, pas ici ! Il n’y a rien, ni personne… La nuit va arriver… et trouver de l’aide relève du miracle.
Je tentais à nouveau de lancer le moteur, peine perdue, il ne démarra pas. Subitement le froid tomba sur mes épaules, à la fois par l’heure mais aussi par la peur qui, maintenant m’envahissais. J’enfilais mon pull, tentant coûte que coûte de garder mon calme. Les heures passaient, la nuit était tombée, et la voiture refusait obstinément de démarrer. Aucune voiture, ni tracteur, n’étaient passés depuis ma pause, rien ! Personne ! Le paysage était devenu lugubre. Et j’étais là, à attendre comme une imbécile me disais-je, « Tu aurais du faire réviser ta voiture avant de te lancer »… Vers les trois heures du matin, au loin, dans la ligne droite, des lumières… enfin ! Je bondissais hors de la voiture, tentant de tout faire pour que ces lumières viennent vers moi… Elles se rapprochaient en effet et je compris rapidement qu’une voiture venait dans ma direction… J’allumais donc les phares de mon véhicule pour qu’on me voie mieux, puis je levais le pouce en signe d’auto-stop. La voiture s’approchant, ralentit sans baisser ses phares, puis s’arrêta à une vingtaine de mètres plus loin…. ! Un homme, d’aspect bien mis mais bourru, en descendit :
- Bonjour ma p’tit dame, en panne ?
- Oui Monsieur, merci de vous être arrêté…
- Normal, répondit l’homme sans plus ! (Je l’aurai embrassé comme s’il était le Messie)
- Elle ne démarre pas ? reprit l’homme
- Eh non !
- Je vais voir ça, levez le capot ! (Après de multiples tentatives de sa part, en effet, le moteur ne repartit pas)
- Vous avez pensé à faire changer vos bougies ? … Bon, je ne peux pas vous laisser ici, je vais vous emmener chez moi, et on verra demain.
L’homme grommelait ! Je pris ma valise et je montais dans sa voiture, une veille 204 qui me paraissait un carrosse à côté de ma tire usagée… Et enfin, du chauffage ! Tandis que je me réchauffais, j’observais mon sauveur… Un paysan du coin certainement, à ses habits, à ses mains rugueuses et épaisses, et toujours pas un mot de sa part…. Mais au moins, me disais-je, je suis sauvée… Les kilomètres s’écoulaient…
- Mariée ? dit-il
- Non, étudiante, Monsieur et célibataire. (Un long moment s’écoula après ces quelques mots)
- Vous allez ou ma p’tit dame ?
- En Corrèze, Monsieur….
Pas bavard mon sauveur, me disais-je… Alors, rassurée par sa présence humaine, le ronronnement régulier du moteur, et la douce chaleur du véhicule, je sombrais dans un sommeil réparateur. Je me réveillais par l’arrêt de la voiture. Regardant par la vitre :
- On est où, Monsieur ?
- Chez moi !
- Mais c’est où chez vous ?
- Ici.
Décidément, il n’était pas loquace le bougre, mais au moins, je n’étais pas seule. Une solide bâtisse me faisait face, genre vieille ferme… J’entrais à sa suite….
- Posez vos affaires ici, je vais attiser le feu !
Dans la grande pièce, servant certainement de pièce principale, une grande cheminée trônait avec des braises encore rougeoyantes. Le mobilier était très rustique, longue table en bois, chaises empaillées... Très vite, un feu vif et revigorant réchauffa la pièce éclairée par une ampoule qui pendait au bout d’un fil électrique.
- Faim ?
- J’avoue, en effet que je commence à avoir un peu faim, répondis-je
- Mouais ! j’m’en doute. Venez, je vais vous montrer votre chambre.
Je le suivais à l’étage, par un vieil escalier en bois dont les marches craquaient fortement… Il me montra ma chambre, spartiate, un lit, une armoire qui devait avoir mille ans, c’est tout. J’avais besoin de m’habiller plus chaudement et lui dis :
- Je vais me changer, Monsieur, et descendrai ensuite pour vous aider si vous le voulez…
- Pas besoin rétorqua-t-il !
Il sortit en refermant la porte sur ses pas. Rapidement, je retirais mon pantalon, tee-shirt pour enfiler des affaires plus chaudes… mais la porte se rouvrit brusquement alors que j’étais dénudée totalement. L’homme était entré sans frapper apportant une sorte de robe de chambre très épaisse et des pantoufles de la même sorte. Pas du tout gêné par ma nudité, il restait là me regarder et je trouvais que l’insistance de son regard vicieux était gênante.
- Pas besoin de te cacher, je sais comment est faite une femelle…
Ses termes pour me désigner me choquèrent mais je prenais quand même la robe de chambre, pas très rassurée sur le bougre, subitement, tandis qu’il m’aidait à l’enfiler, il en tint les deux pans ouverts, me regardant, me détaillant comme si j’étais une bête de foire exposée. Je fermais d’autorité les deux pans de la robe de chambre, mais il restait là, planté devant moi comme si sa présence était somme toute naturelle. Il se retourna comme s’il allait enfin sortir, mais virevolta sur lui-même et m’asséna une gifle à faire chuter un taureau. A moitié assommée, et au sol :
- Relèves-toi ! ordonnait-il (Je me relevais terminant de fermer la robe de chambre) - Laisse tomber, je t’ai dit que je savais comment était faite une femelle
Et il m’enlevait la robe de chambre, me poussait hors de la chambre, vers l’escalier, disant :
- Viens devant la cheminée, il ne fait pas chaud ce soir !
- Comme je n’avançais pas assez vite à son goût, il me prit par les cheveux et me poussais…
- Mais enfin, Monsieur, criais-je…
Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase qu’une vigoureuse tape sur les fesses me fit comprendre que je devais me taire et obéir. Je vins me placer devant la cheminée, car en plus j’avais froid. Ainsi, entièrement nue, tremblante de froid et de peur, j’étais devant cette cheminée dans laquelle brûlait un feu d’enfer, mais qui me réchauffait. L’homme prit une chaise, s’assit à califourchon, dans son dos, l’énorme table de chêne, plusieurs fois centenaires certainement, et dit :
- Sers-moi un canon femelle !
Je ne savais, à la fois ce que voulait dire un canon et en plus, ne connaissait pas la maison. Comme je ne bougeais, pas, il se leva, énervé, me prit par les tétons qu’il pressait entre ses doigts et me tirait vers le vieux vaisselier, ordonnant :
- Ouvre ! (ce que je fis) Sors un verre…. (Puis, ensuite, sans me lâcher, me tirait, me poussait vers une armoire) - Ouvre ! Sors la bouteille… remplis le verre… (J’obéissais tout en étant tenue par les doigts de l’homme. Il prit le verre, le porta à sa bouche et dit à nouveau) - Un autre ! (Je le resservais tandis qu’il m’ordonnait de retourner devant la cheminée. En buvant son second verre, plus lentement, il me dévorait des yeux) - Tourne ! Encore ! (J’obéissais, écœurée et morte de honte) - Penche-toi en avant ! Ecarte tes fesses de pute (Que pouvais-je faire d’autre que d’obéir. Je l’entendais vider verres après verres. Je lui dis :
- Monsieur, où sont les toilettes ?
- Tu veux pisser ?
- Oui, Monsieur !
- Approche, tandis qu’il se levait
A un mur, un clou et au clou pendant un collier et une laisse. Il se leva, prit le collier qu’il mit autour de mon cou et la laisse en main il dit :
- Allez, on sort, les chiennes, c’est dehors qu’elles pissent…
Nous, voilà, lui et moi le suivant, sortant dans la nuit assez fraîche ce qui accentue mon envie d’uriner et tirant sur la laisse et après un coup de pied aux fesses :
- A quatre pattes, cré bondiou
J’obéis et vida ma vessie. Revenus dans la pièce, il me laissa le collier mais enleva la laisse.
- Tu as faim le femelle, me demanda-t-il ?
- Non Monsieur
- Moi si !
- Prépare fissa quelque chose je n’aime pas attendre
Il me montrait dans une corbeille des œufs, dans le frigo, du lard et me voilà lui préparant une omelette au lard. Pendant ce temps, toujours assis à califourchon, et vidant verres sur verres :
- Dit-moi ce que fait une pucelle à c’t’heure sur le plateau ?
- J’allais voir un ami, Monsieur répondis-je
- Un ami, il est où cet ami ?
- En Corrèze !
- Ah t’es pas arrivée encore, ma cocotte ! Heureux je suis passé par là, les routes sont pas sûres ici, la nuit… Tu vas te plaire ici, tu verras, j’suis pas un mauvais bougre, mais faut pas m’chercher…
Il se mit une assiette, des couverts, et s’installa pendant que je le servais. Alors que j’allais m’asseoir en face de lui
- Reste debout, salope ! Ici ce n’est pas les femelles qui commandent, apprends ça et plus vite tu retiendras, mieux ce sera pour tes fesses, crois-moi !
Belle ambiance ! Tandis qu’il mangeait (si on peut appeler cela manger il léchait ses doigts), je l’observais, debout devant lui. La soixantaine passée, buriné, cheveux longs et sales, pantalon de toile crasseux, gros ceinturon, il me faisait plus l’impression d’un rustre tout droit sorti d’un autre temps. L’omelette avalée, le téléphone sonna. C’était un téléphone à cadran, tout ce qu’il y a de plus vieux. Accroché au mur, duquel pendait un écouteur en bakélite noire….
- Ouais ? dit mon « bienfaiteur »
- …..
- C’est toi, Jules, à cette heure de la nuit ? … Ouais la chasse c’est pour demain… Non … on chasse le sanglier…
- …
- Ouais, ouais, rien à foutre…mais tu sais quoi…. Tu devrais passer, j’ai trouvé une femelle…
(A suivre …)
J’avais très mal vécu la nouvelle du décès du Professeur. Mes études terminées, je m’orientais vers la médecine et étais inscrite à la Faculté de Montpellier en première année. Nous étions le 29 septembre 1980. Je devais rejoindre un ami dans le centre de la France, pour passer quelques jours dans son département que je connais bien, la Corrèze. J’avais décidé de m’y rendre en voiture par la route la plus directe, via la traversée de la Lozère dont j’appréciais les paysages. Mal m’en prit, vous verrez pourquoi ! Il était 20 heures, le moteur ronronnait. J’avais dépassé la ville de Mende, et j’abordais les paysages bucoliques de la région, la saison estivale étant terminée. Les troupeaux de moutons paissaient calmement, avant d’être ramenés dans les bergeries pour l’hiver… A perte de vue, rien ! Que des étendues d’herbes sèches, de la pierre, rien d’autre ! Pas âme qui vive… La véritable ruralité … C’est ce qui fait le charme de la région. Après ce que j’avais vécu, j’appréciais ce calme reposant et j’allais chez cet ami, retrouver quelques forces avant d’aborder ma nouvelle année d’études.
Je décidais de faire une pause pour respirer cet air pur et odoriférant de thym, serpolet… Je visais un arbre, rabougri, au pied duquel je m’assis, à même le sol, tirant de mon sac, un sandwich. J’étais vêtue d’un jean, tee-shirt sans soutien-gorge, et sur mes épaules un pull-over. Aux pieds, des baskets. La fin de la journée approchait, l’air devenait plus frais, je décidais de revenir à la voiture. Je lançais le moteur qui refusa de démarrer. Une fois, deux fois, trois fois… Je m’étais intéressée à la mécanique, aussi, je ne voulais pas m’acharner à démarrer craignant de noyer le moteur. Je patientais un peu, avec un début d’angoisse bien compréhensible.
- Ah non, pas ici ! Il n’y a rien, ni personne… La nuit va arriver… et trouver de l’aide relève du miracle.
Je tentais à nouveau de lancer le moteur, peine perdue, il ne démarra pas. Subitement le froid tomba sur mes épaules, à la fois par l’heure mais aussi par la peur qui, maintenant m’envahissais. J’enfilais mon pull, tentant coûte que coûte de garder mon calme. Les heures passaient, la nuit était tombée, et la voiture refusait obstinément de démarrer. Aucune voiture, ni tracteur, n’étaient passés depuis ma pause, rien ! Personne ! Le paysage était devenu lugubre. Et j’étais là, à attendre comme une imbécile me disais-je, « Tu aurais du faire réviser ta voiture avant de te lancer »… Vers les trois heures du matin, au loin, dans la ligne droite, des lumières… enfin ! Je bondissais hors de la voiture, tentant de tout faire pour que ces lumières viennent vers moi… Elles se rapprochaient en effet et je compris rapidement qu’une voiture venait dans ma direction… J’allumais donc les phares de mon véhicule pour qu’on me voie mieux, puis je levais le pouce en signe d’auto-stop. La voiture s’approchant, ralentit sans baisser ses phares, puis s’arrêta à une vingtaine de mètres plus loin…. ! Un homme, d’aspect bien mis mais bourru, en descendit :
- Bonjour ma p’tit dame, en panne ?
- Oui Monsieur, merci de vous être arrêté…
- Normal, répondit l’homme sans plus ! (Je l’aurai embrassé comme s’il était le Messie)
- Elle ne démarre pas ? reprit l’homme
- Eh non !
- Je vais voir ça, levez le capot ! (Après de multiples tentatives de sa part, en effet, le moteur ne repartit pas)
- Vous avez pensé à faire changer vos bougies ? … Bon, je ne peux pas vous laisser ici, je vais vous emmener chez moi, et on verra demain.
L’homme grommelait ! Je pris ma valise et je montais dans sa voiture, une veille 204 qui me paraissait un carrosse à côté de ma tire usagée… Et enfin, du chauffage ! Tandis que je me réchauffais, j’observais mon sauveur… Un paysan du coin certainement, à ses habits, à ses mains rugueuses et épaisses, et toujours pas un mot de sa part…. Mais au moins, me disais-je, je suis sauvée… Les kilomètres s’écoulaient…
- Mariée ? dit-il
- Non, étudiante, Monsieur et célibataire. (Un long moment s’écoula après ces quelques mots)
- Vous allez ou ma p’tit dame ?
- En Corrèze, Monsieur….
Pas bavard mon sauveur, me disais-je… Alors, rassurée par sa présence humaine, le ronronnement régulier du moteur, et la douce chaleur du véhicule, je sombrais dans un sommeil réparateur. Je me réveillais par l’arrêt de la voiture. Regardant par la vitre :
- On est où, Monsieur ?
- Chez moi !
- Mais c’est où chez vous ?
- Ici.
Décidément, il n’était pas loquace le bougre, mais au moins, je n’étais pas seule. Une solide bâtisse me faisait face, genre vieille ferme… J’entrais à sa suite….
- Posez vos affaires ici, je vais attiser le feu !
Dans la grande pièce, servant certainement de pièce principale, une grande cheminée trônait avec des braises encore rougeoyantes. Le mobilier était très rustique, longue table en bois, chaises empaillées... Très vite, un feu vif et revigorant réchauffa la pièce éclairée par une ampoule qui pendait au bout d’un fil électrique.
- Faim ?
- J’avoue, en effet que je commence à avoir un peu faim, répondis-je
- Mouais ! j’m’en doute. Venez, je vais vous montrer votre chambre.
Je le suivais à l’étage, par un vieil escalier en bois dont les marches craquaient fortement… Il me montra ma chambre, spartiate, un lit, une armoire qui devait avoir mille ans, c’est tout. J’avais besoin de m’habiller plus chaudement et lui dis :
- Je vais me changer, Monsieur, et descendrai ensuite pour vous aider si vous le voulez…
- Pas besoin rétorqua-t-il !
Il sortit en refermant la porte sur ses pas. Rapidement, je retirais mon pantalon, tee-shirt pour enfiler des affaires plus chaudes… mais la porte se rouvrit brusquement alors que j’étais dénudée totalement. L’homme était entré sans frapper apportant une sorte de robe de chambre très épaisse et des pantoufles de la même sorte. Pas du tout gêné par ma nudité, il restait là me regarder et je trouvais que l’insistance de son regard vicieux était gênante.
- Pas besoin de te cacher, je sais comment est faite une femelle…
Ses termes pour me désigner me choquèrent mais je prenais quand même la robe de chambre, pas très rassurée sur le bougre, subitement, tandis qu’il m’aidait à l’enfiler, il en tint les deux pans ouverts, me regardant, me détaillant comme si j’étais une bête de foire exposée. Je fermais d’autorité les deux pans de la robe de chambre, mais il restait là, planté devant moi comme si sa présence était somme toute naturelle. Il se retourna comme s’il allait enfin sortir, mais virevolta sur lui-même et m’asséna une gifle à faire chuter un taureau. A moitié assommée, et au sol :
- Relèves-toi ! ordonnait-il (Je me relevais terminant de fermer la robe de chambre) - Laisse tomber, je t’ai dit que je savais comment était faite une femelle
Et il m’enlevait la robe de chambre, me poussait hors de la chambre, vers l’escalier, disant :
- Viens devant la cheminée, il ne fait pas chaud ce soir !
- Comme je n’avançais pas assez vite à son goût, il me prit par les cheveux et me poussais…
- Mais enfin, Monsieur, criais-je…
Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase qu’une vigoureuse tape sur les fesses me fit comprendre que je devais me taire et obéir. Je vins me placer devant la cheminée, car en plus j’avais froid. Ainsi, entièrement nue, tremblante de froid et de peur, j’étais devant cette cheminée dans laquelle brûlait un feu d’enfer, mais qui me réchauffait. L’homme prit une chaise, s’assit à califourchon, dans son dos, l’énorme table de chêne, plusieurs fois centenaires certainement, et dit :
- Sers-moi un canon femelle !
Je ne savais, à la fois ce que voulait dire un canon et en plus, ne connaissait pas la maison. Comme je ne bougeais, pas, il se leva, énervé, me prit par les tétons qu’il pressait entre ses doigts et me tirait vers le vieux vaisselier, ordonnant :
- Ouvre ! (ce que je fis) Sors un verre…. (Puis, ensuite, sans me lâcher, me tirait, me poussait vers une armoire) - Ouvre ! Sors la bouteille… remplis le verre… (J’obéissais tout en étant tenue par les doigts de l’homme. Il prit le verre, le porta à sa bouche et dit à nouveau) - Un autre ! (Je le resservais tandis qu’il m’ordonnait de retourner devant la cheminée. En buvant son second verre, plus lentement, il me dévorait des yeux) - Tourne ! Encore ! (J’obéissais, écœurée et morte de honte) - Penche-toi en avant ! Ecarte tes fesses de pute (Que pouvais-je faire d’autre que d’obéir. Je l’entendais vider verres après verres. Je lui dis :
- Monsieur, où sont les toilettes ?
- Tu veux pisser ?
- Oui, Monsieur !
- Approche, tandis qu’il se levait
A un mur, un clou et au clou pendant un collier et une laisse. Il se leva, prit le collier qu’il mit autour de mon cou et la laisse en main il dit :
- Allez, on sort, les chiennes, c’est dehors qu’elles pissent…
Nous, voilà, lui et moi le suivant, sortant dans la nuit assez fraîche ce qui accentue mon envie d’uriner et tirant sur la laisse et après un coup de pied aux fesses :
- A quatre pattes, cré bondiou
J’obéis et vida ma vessie. Revenus dans la pièce, il me laissa le collier mais enleva la laisse.
- Tu as faim le femelle, me demanda-t-il ?
- Non Monsieur
- Moi si !
- Prépare fissa quelque chose je n’aime pas attendre
Il me montrait dans une corbeille des œufs, dans le frigo, du lard et me voilà lui préparant une omelette au lard. Pendant ce temps, toujours assis à califourchon, et vidant verres sur verres :
- Dit-moi ce que fait une pucelle à c’t’heure sur le plateau ?
- J’allais voir un ami, Monsieur répondis-je
- Un ami, il est où cet ami ?
- En Corrèze !
- Ah t’es pas arrivée encore, ma cocotte ! Heureux je suis passé par là, les routes sont pas sûres ici, la nuit… Tu vas te plaire ici, tu verras, j’suis pas un mauvais bougre, mais faut pas m’chercher…
Il se mit une assiette, des couverts, et s’installa pendant que je le servais. Alors que j’allais m’asseoir en face de lui
- Reste debout, salope ! Ici ce n’est pas les femelles qui commandent, apprends ça et plus vite tu retiendras, mieux ce sera pour tes fesses, crois-moi !
Belle ambiance ! Tandis qu’il mangeait (si on peut appeler cela manger il léchait ses doigts), je l’observais, debout devant lui. La soixantaine passée, buriné, cheveux longs et sales, pantalon de toile crasseux, gros ceinturon, il me faisait plus l’impression d’un rustre tout droit sorti d’un autre temps. L’omelette avalée, le téléphone sonna. C’était un téléphone à cadran, tout ce qu’il y a de plus vieux. Accroché au mur, duquel pendait un écouteur en bakélite noire….
- Ouais ? dit mon « bienfaiteur »
- …..
- C’est toi, Jules, à cette heure de la nuit ? … Ouais la chasse c’est pour demain… Non … on chasse le sanglier…
- …
- Ouais, ouais, rien à foutre…mais tu sais quoi…. Tu devrais passer, j’ai trouvé une femelle…
(A suivre …)
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