Titre de l'histoire érotique : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1146)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-02-2018 dans la catégorie Dominants et dominés
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Titre de l'histoire érotique : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1146)
Vanessa au Château (devenue soumise Keira MDE) – (suite de l'épisode N°1142) –
Elle s’assoit à ses côtés, lui sourit et se colle tendrement à lui… Quelques jours plus tard, Laurent rentre en retard et fatigué du travail et, comme à chaque fois dans cette situation, il fait rapidement comprendre à Vanessa qu’il est de mauvaise humeur.
- Bonjour mon chéri, tu as passé une bonne journée ?, questionne-t-elle d’un ton aimant.
- J’ai connu mieux. C’est tout ce que tu as préparé ? J’ai faim, répond-t-il d’un ton désagréable dû à la fatigue tout en regardant le dîner prêt.
Ce n’est pas la première fois qu’il se comporte ainsi et habituellement elle prend sur elle pour arrondir les angles et éviter de le frustrer afin que la soirée se passe bien, mais ce soir elle n’en a plus envie, elle trouve fatigant de ne devoir faire des efforts que dans un sens, sous prétexte que sa journée de travail s’est mal passée.
- Bien Monseigneur, je vais en faire davantage, répond-t-elle sur un ton fâché, vexé.
- Oh ça va, si tu ne peux même pas supporter une petite remarque, ne fais rien, je vais commander une pizza, au moins le livreur aura le sourire, répond-t-il en tournant les talons pour aller dans son bureau, se murer dans le silence.
Vanessa fulmine, elle a envie de lui dire tout ce qu’elle ressent à ce moment précis, mais sait pertinemment que la discussion sera stérile. Elle commence à se demander combien de temps elle tiendra avant que ses sauts d’humeurs ne viennent à bout de ce qu’elle ressent pour lui. Elle l’aime, pourtant elle sait au fond d’elle-même que si elle ne trouve pas une solution, leur relation ne tiendra pas. Cette pensée l’attriste, elle cherche quoi faire, comment réagir, qui pourrait la conseiller, tout à coup une évidence vient à elle, elle doit demander conseil au Maître, à Monsieur le Marquis, Il connait Laurent depuis toujours, Lui saura quoi faire. Sans vraiment réfléchir, elle prend sa voiture et se dirige vers le Domaine de la Famille des Evans. Elle se gare et se présente à la porte du Château, c’est Walter qui lui ouvre, et aussitôt elle s’agenouille à ses pieds, baissant la tête pour cacher ses yeux rougis.
- soumise Keira MDE, je ne t’attendais pas, ai-je manqué une information ?, s’étonne le Majordome
- Non Monsieur, mais je dois absolument voir Le Maître, dit-elle dans une voix cachant maladroitement son mal-être.
Habituellement il l’aurait renvoyée, lui rappelant que c’est Le Maître et Lui seul, qui décide quand il veut voir Ses soumises et non l’inverse, mais sentant que quelque chose ne va pas, il s’accroupit à sa hauteur et plonge son regard dans ses yeux humides.
- Qu’est-ce qui ne va pas ?
- Je…j’ai besoin de Le voir.
- Tu sais bien que je ne peux pas Le déranger sans raison, il va falloir m’expliquer un peu ce qui se trame, tu peux me faire confiance, tu le sais, lui répond-t-il d’une voix douce tout en caressant son visage.
- C’est Laurent, enfin Monsieur Le Commandant, je…on s’est disputé…je…je ne sais pas quoi faire.
- Allons ne t’inquiète pas autant, cela arrive dans tous les couples, je vais Lui faire savoir que tu es ici, mais je ne peux pas te garantir qu’Il acceptera de te voir, patiente ainsi, je reviens.
- Merci Monsieur.
Le Majordome se dirige vers le bureau du Noble qui est occupé à traiter quelques dossiers importants. Il frappe à la porte.
- Oui ?
- Monsieur le Marquis, puis-je vous déranger.
- Je t’en prie cher ami, que se passe-t-il ?
- soumise Keira MDE est ici, elle demande à Vous voir, et…
- Pardon ! Tu ne l’as pas renvoyée sur le champ ?, répond d’une voix autoritaire le Noble n’acceptant pas qu’une de ses esclaves décide quand Le voir.
- Disons qu’elle n’a vraiment pas l’air bien, je me suis dit que la laisser repartir dans cet état serait une mauvaise idée, je peux la garder au Chenil pour ce soir si Vous ne souhaitez pas lui octroyer une entrevue ?
- Pas bien ?, s’inquiète le Châtelain d’une voix adoucie.
- Je ne lui ai pas demandé de détails mais il semblerait que ce soit un souci de dispute avec Monsieur Le Commandant.
- Hum, je vois…fais-la patienter, nue dans un cachot, à genoux, les mains derrière la tête, et dis-lui que c’est en guise de pénitence, elle comprendra. Dans une heure, tu me l’amèneras dans mon salon privé.
- Bien Monsieur le Marquis, répond le Majordome en quittant le bureau.
Walter rejoint la jeune femme toujours à genoux devant l’entrée du Château.
- Retire tes vêtements et suis-moi.
Vanessa s’exécute, laissant ses vêtements pliés au sol, puis suit le Majordome à quatre pattes de couloirs en couloirs. Connaissant maintenant bien le Château, elle comprend qu’elle ne se dirige pas vers les appartements du Maître, mais accepte son sort. Ils arrivent devant la porte d’un Cachot, Walter prend son trousseau de clés et l’ouvre.
- Allons, entre et place-toi à genoux, les mains derrière la tête, c’est en guise de pénitence, ordre du Maître.
Vanessa se place immédiatement en position et le Majordome referme la lourde porte la laissant seule dans ses pensées. Le Châtelain l’avait prévenu, si elle décidait de se mettre en couple avec Son ami, elle devait faire en sorte que cela dur, elle comprend sa punition, même si au fond d’elle, elle ne se sent pas entièrement coupable de la situation. Elle espère que Le Maître acceptera de la recevoir, d’écouter son problème, qu’Il l’aidera à arranger les choses. La jeune femme sait qu’elle pourrait le faire seule, en présentant ses excuses à son compagnon, une fois de plus, mais elle ne supporte plus ces crises, il faut que cela change. Elle l’aime tant, elle a peur de le perdre, et cette pensée l’effraye. Ses larmes coulent sur ses joues jusque sur le sol, elle ne cherche pas à les retenir, elle évacue tout son stress… Le temps lui semble interminable, ses muscles commencent à lui faire mal, la position devient compliquée à tenir, mais elle reste parfaitement immobile, se concentrant sur l’idée qu’elle pourra peut-être avec chance, voir Le Maître… Soudain la porte s’ouvre et la voix du Majordome lui enjoint de le suivre, soumise Keira MDE déplie avec difficulté ses muscles, et se met à quatre pattes pour le suivre. Au chemin qu’il emprunte, elle comprend que Le Maître a accepté de la voir, et malgré sa tristesse elle sent de la réjouissance en elle. Il frappe à la porte et entre sur ordre.
- Monsieur le Marquis, Votre soumise.
- Parfait, merci, laisse-la là, tu peux disposer.
Le Majordome se retire, laissant Keira MDE au milieu du salon privé du Maître, à quelques mètres du fauteuil dans lequel il écrit. Il ne daigne pas s’en occuper de suite, la laissant patienter en parfaite position d’attente, l’observant parfois, cherchant à définir son état. Puis après de longues minutes paraissant une éternité à la jeune femme, il claque des doigts. Elle le rejoint immédiatement à quatre pattes, se place à genoux à Ses pieds. Il prend son menton, plonge son regard sévère dans ses yeux rougis et reste ainsi un instant sans rien dire, pour entretenir le sentiment de culpabilité de la jeune femme.
- Puis-je savoir ce que tout cela signifie ? Tu ne respectes pas l’engagement que tu m’avais donné, à savoir faire en sorte que mon ami soit épanoui en amour au sein de son couple, et en outre tu te permets de venir demander audience, comme si je devais utiliser mon précieux temps pour écouter tes jérémiades !, accuse-t-il d’une voix terriblement froide.
- Maître, je…je…suis désolée de Vous faire perdre Votre si précieux temps, de ne pas avoir tenu mon engagement, … je…je mérite une punition, je Vous en supplie…je ne sais plus quoi faire, sanglote-t-elle
- Je t’écoute, soit brève pour m’expliquer la situation, je déciderai ensuite.
- Régulièrement on se fâche Monsieur Le Commandant et moi, et à chaque fois il se mure dans un silence, dès que j’aborde quelque chose qui le vexe, impossible d’en discuter. A chaque fois, je règle la situation en présentant mes excuses, même s’il n’y a pas de raison, mais je sature de cette situation, je ne peux plus m’excuser alors que je ne suis pas fautive.
- Dois-je te rappeler ta place ? Et la sienne ? Une soumise qui vexe un Maître n’a pas à présenter ses excuses ?, gronde Le Noble.
- Si Maître, mais, ce n’est pas la soumise, mais la femme, qui a vexé l’homme et, non le Maître.
- Et alors ? Tu croyais que Le Maitre s’effacerait totalement face à l’homme ? Il reste un Dominant qui aime que les femmes se plient à ses attentes, femmes ou soumises. Tu sais ce qu’il te reste à faire ?
- Oui Maître, répond Vanessa résignée.
- Quoi donc ?
- Je vais lui présenter mes excuses, Maître, et je Vous supplie de bien vouloir sanctionner mon attitude, je n’aurai pas dû venir Vous déranger pour si peu, je mérite d’être punie.
Le Noble relâche le menton de la jeune femme qui baisse immédiatement la tête, Il la laisse un instant, quelques-unes de ses larmes tombant sur le tapis. Puis avec délicatesse, il la relève et la fait asseoir sur ses genoux, il la prend contre Lui, la laissant poser sa tête sur Son épaule dans une extrême douceur. Elle est surprise de ce geste soudain, Il n’a jamais fait preuve d’autant de tendresse auparavant. Il lui parle doucement au creux de son oreille.
- Tu sais, je connais Laurent depuis son enfance, je sais qu’il peut se vexer très facilement, mais je sais aussi que s’il a face à lui quelqu’un qui fait preuve de patience, il peut finir par écouter. Je vais lui parler, face à moi il ne se vexe jamais, mais je veux que tu comprennes que tu peux parvenir à cela également si tu restes calme, tu en es capable. Je vois bien à ta réaction que tu l’aimes profondément, et je ne te tiendrai pas rigueur de ton attitude ce soir, tu as bien fait de venir, maintenant tu vas rentrer et lui parler en restant calme et en lui exposant ton mal-être, il t’aime suffisamment pour t’écouter. Le dialogue entre vous est le meilleur allié pour votre couple…
- Merci Maître, dit la jeune femme en se serrant contre Lui, apaisée par ses mots, sa tendresse, sa gentillesse et son écoute.
- Allons vas.
Vanessa quitte le salon du Maître, se dirige vers sa voiture où elle trouve ses clés et ses vêtements, elle s’habille et prend la route pour retourner chez elle.
Pendant ce temps Le Noble décide de prendre son téléphone et de composer le numéro de son ami.
- Edouard, comment vas-tu ?, répond la voix enjouée de Laurent.
- Très bien Laurent, mais c’est à toi qu’il semble falloir poser la question ?
- Pourquoi ? interroge Laurent, surpris.
- Eh bien je ne sais pas…peut-être parce que ta compagne sort à l’instant de mon Château, qu’elle est venue me voir dans un état émotionnel assez bas…
- Je croyais qu’elle était partie faire un simple tour pour se calmer, je suis désolée qu’elle t’ait dérangé, elle est casse pied parfois, mais ce n’est pas grand-chose.
- Détrompe-toi très cher, tu vas finir par la perdre avec ton caractère borné, répond Le Noble d’un ton amical mais inquiet.
- Elle t’a dit qu’elle voulait rompre ?, s’inquiète soudain Laurent.
- Elle t’aime c’est certain, sinon l’idée de te perdre ne l’aurait pas mise dans cet état, mais elle ne supportera pas éternellement que vous vous fâchiez régulièrement. Tu ne peux pas te murer dans le silence à chaque discussion qui ne te plait pas, ce n’est pas ça un couple, et tu le sais très bien. Je ne veux pas m’immiscer dans ta vie privée, je parle en ami c’est tout.
- Je le sais, merci Edouard, j’apprécie que tu m’aies appelé, tu es un véritable ami.
- Je compte sur toi pour la cajoler ce soir, sourit Le Noble.
- Ah bon aucune sanction pour t’avoir dérangé ?, s’amuse Laurent.
- Elle a passé 1h à genoux à réfléchir à son attitude, et à culpabiliser d’une situation pour laquelle je pense que tu n’es pas complètement blanc, n’est-ce pas ?
- En effet, merci sincèrement, dit-il en raccrochant.
Laurent pose son téléphone et réfléchit un instant, soudain pris de l’angoisse de perdre Vanessa. Il réalise qu’il est allé trop loin, une fois de plus, une fois de trop, et qu’il doit se racheter à ses yeux, il l’aime trop pour risquer de la perdre. Quelques minutes plus tard, elle rentre chez eux et vient frapper à la porte de son bureau, elle le trouve faisant mine de travailler devant son écran.
- Désolée de te déranger, je peux te parler ?, ose-t-elle peu certaine de la réponse.
- Je t’écoute, répond-t-il toujours concentré sur son ordinateur.
- Je tiens à te présenter mes excuses pour mon comportement, cela ne se reproduira plus, dit-elle le cœur serré.
Il ne répond pas, se lève tout en lui faisant signe de le suivre et, se dirige vers le donjon. Vanessa reste au centre de la pièce, alors qu’il se dirige vers une armoire pour se saisir d’un martinet. Il le lui apporte et le lui tend.
- Cela te convient ?, questionne-t-il.
La jeune femme comprend que ses excuses ne suffiront pas et, qu’elle va devoir accepter une sanction pour qu’il lui pardonne.
- Faites de moi ce que vous voudrez, Monsieur, répond-t-elle en s’agenouillant devant lui.
Il sourit, la relève d’une main douce, lui tend le martinet qu’elle saisit, puis la regardant droit dans les yeux, s’agenouille devant elle tout en retirant sa chemise.
- Ce n’est pas à toi de te faire pardonner, tu as supporté ma mauvaise humeur une fois de plus, une fois de trop et, tu as subi une sanction par ma faute, je te présente mes excuses et je te propose de demander réparation comme il te conviendra.
Vanessa comprend ce qu’il attend d’elle et jette immédiatement le martinet au sol se refusant de sanctionner son amant. Puis elle s’agenouille à son niveau et se jette dans ses bras.
- Non, je ne peux pas, c’est moi qui…
- Stop, arrête de t’attribuer tous les tords, j’ai tiré un peu trop sur la corde, tu es en droit de demander réparation.
- Je n’ai pas besoin de ça, je te pardonne et je t’aime, répond-t-elle.
- Sans contrepartie, la preuve que tu as un cœur trop bon, répond-t-il en l’embrassant.
Il se relève, la mène dans un des fauteuils et s’assoit contre elle avant de l’embrasser langoureusement.
- Ecoute chérie, la prochaine fois que je dépasse les bornes, je veux que tu me le dises, je tiens à toi plus que tout, je ne veux pas te perdre à cause de mon mauvais caractère.
- D’accord.
- Tu me le promets ?
- Promis, dit-elle en l’embrassant.
- Bien, ce n’est pas tout ça mais j’ai toujours faim moi, ça te dit qu’on aille dîner dehors, sourit-il.
Vanessa ne répond pas, se lève, et le prend par la main pour le mener à la voiture dans un regard amoureux …
(A suivre …)
Elle s’assoit à ses côtés, lui sourit et se colle tendrement à lui… Quelques jours plus tard, Laurent rentre en retard et fatigué du travail et, comme à chaque fois dans cette situation, il fait rapidement comprendre à Vanessa qu’il est de mauvaise humeur.
- Bonjour mon chéri, tu as passé une bonne journée ?, questionne-t-elle d’un ton aimant.
- J’ai connu mieux. C’est tout ce que tu as préparé ? J’ai faim, répond-t-il d’un ton désagréable dû à la fatigue tout en regardant le dîner prêt.
Ce n’est pas la première fois qu’il se comporte ainsi et habituellement elle prend sur elle pour arrondir les angles et éviter de le frustrer afin que la soirée se passe bien, mais ce soir elle n’en a plus envie, elle trouve fatigant de ne devoir faire des efforts que dans un sens, sous prétexte que sa journée de travail s’est mal passée.
- Bien Monseigneur, je vais en faire davantage, répond-t-elle sur un ton fâché, vexé.
- Oh ça va, si tu ne peux même pas supporter une petite remarque, ne fais rien, je vais commander une pizza, au moins le livreur aura le sourire, répond-t-il en tournant les talons pour aller dans son bureau, se murer dans le silence.
Vanessa fulmine, elle a envie de lui dire tout ce qu’elle ressent à ce moment précis, mais sait pertinemment que la discussion sera stérile. Elle commence à se demander combien de temps elle tiendra avant que ses sauts d’humeurs ne viennent à bout de ce qu’elle ressent pour lui. Elle l’aime, pourtant elle sait au fond d’elle-même que si elle ne trouve pas une solution, leur relation ne tiendra pas. Cette pensée l’attriste, elle cherche quoi faire, comment réagir, qui pourrait la conseiller, tout à coup une évidence vient à elle, elle doit demander conseil au Maître, à Monsieur le Marquis, Il connait Laurent depuis toujours, Lui saura quoi faire. Sans vraiment réfléchir, elle prend sa voiture et se dirige vers le Domaine de la Famille des Evans. Elle se gare et se présente à la porte du Château, c’est Walter qui lui ouvre, et aussitôt elle s’agenouille à ses pieds, baissant la tête pour cacher ses yeux rougis.
- soumise Keira MDE, je ne t’attendais pas, ai-je manqué une information ?, s’étonne le Majordome
- Non Monsieur, mais je dois absolument voir Le Maître, dit-elle dans une voix cachant maladroitement son mal-être.
Habituellement il l’aurait renvoyée, lui rappelant que c’est Le Maître et Lui seul, qui décide quand il veut voir Ses soumises et non l’inverse, mais sentant que quelque chose ne va pas, il s’accroupit à sa hauteur et plonge son regard dans ses yeux humides.
- Qu’est-ce qui ne va pas ?
- Je…j’ai besoin de Le voir.
- Tu sais bien que je ne peux pas Le déranger sans raison, il va falloir m’expliquer un peu ce qui se trame, tu peux me faire confiance, tu le sais, lui répond-t-il d’une voix douce tout en caressant son visage.
- C’est Laurent, enfin Monsieur Le Commandant, je…on s’est disputé…je…je ne sais pas quoi faire.
- Allons ne t’inquiète pas autant, cela arrive dans tous les couples, je vais Lui faire savoir que tu es ici, mais je ne peux pas te garantir qu’Il acceptera de te voir, patiente ainsi, je reviens.
- Merci Monsieur.
Le Majordome se dirige vers le bureau du Noble qui est occupé à traiter quelques dossiers importants. Il frappe à la porte.
- Oui ?
- Monsieur le Marquis, puis-je vous déranger.
- Je t’en prie cher ami, que se passe-t-il ?
- soumise Keira MDE est ici, elle demande à Vous voir, et…
- Pardon ! Tu ne l’as pas renvoyée sur le champ ?, répond d’une voix autoritaire le Noble n’acceptant pas qu’une de ses esclaves décide quand Le voir.
- Disons qu’elle n’a vraiment pas l’air bien, je me suis dit que la laisser repartir dans cet état serait une mauvaise idée, je peux la garder au Chenil pour ce soir si Vous ne souhaitez pas lui octroyer une entrevue ?
- Pas bien ?, s’inquiète le Châtelain d’une voix adoucie.
- Je ne lui ai pas demandé de détails mais il semblerait que ce soit un souci de dispute avec Monsieur Le Commandant.
- Hum, je vois…fais-la patienter, nue dans un cachot, à genoux, les mains derrière la tête, et dis-lui que c’est en guise de pénitence, elle comprendra. Dans une heure, tu me l’amèneras dans mon salon privé.
- Bien Monsieur le Marquis, répond le Majordome en quittant le bureau.
Walter rejoint la jeune femme toujours à genoux devant l’entrée du Château.
- Retire tes vêtements et suis-moi.
Vanessa s’exécute, laissant ses vêtements pliés au sol, puis suit le Majordome à quatre pattes de couloirs en couloirs. Connaissant maintenant bien le Château, elle comprend qu’elle ne se dirige pas vers les appartements du Maître, mais accepte son sort. Ils arrivent devant la porte d’un Cachot, Walter prend son trousseau de clés et l’ouvre.
- Allons, entre et place-toi à genoux, les mains derrière la tête, c’est en guise de pénitence, ordre du Maître.
Vanessa se place immédiatement en position et le Majordome referme la lourde porte la laissant seule dans ses pensées. Le Châtelain l’avait prévenu, si elle décidait de se mettre en couple avec Son ami, elle devait faire en sorte que cela dur, elle comprend sa punition, même si au fond d’elle, elle ne se sent pas entièrement coupable de la situation. Elle espère que Le Maître acceptera de la recevoir, d’écouter son problème, qu’Il l’aidera à arranger les choses. La jeune femme sait qu’elle pourrait le faire seule, en présentant ses excuses à son compagnon, une fois de plus, mais elle ne supporte plus ces crises, il faut que cela change. Elle l’aime tant, elle a peur de le perdre, et cette pensée l’effraye. Ses larmes coulent sur ses joues jusque sur le sol, elle ne cherche pas à les retenir, elle évacue tout son stress… Le temps lui semble interminable, ses muscles commencent à lui faire mal, la position devient compliquée à tenir, mais elle reste parfaitement immobile, se concentrant sur l’idée qu’elle pourra peut-être avec chance, voir Le Maître… Soudain la porte s’ouvre et la voix du Majordome lui enjoint de le suivre, soumise Keira MDE déplie avec difficulté ses muscles, et se met à quatre pattes pour le suivre. Au chemin qu’il emprunte, elle comprend que Le Maître a accepté de la voir, et malgré sa tristesse elle sent de la réjouissance en elle. Il frappe à la porte et entre sur ordre.
- Monsieur le Marquis, Votre soumise.
- Parfait, merci, laisse-la là, tu peux disposer.
Le Majordome se retire, laissant Keira MDE au milieu du salon privé du Maître, à quelques mètres du fauteuil dans lequel il écrit. Il ne daigne pas s’en occuper de suite, la laissant patienter en parfaite position d’attente, l’observant parfois, cherchant à définir son état. Puis après de longues minutes paraissant une éternité à la jeune femme, il claque des doigts. Elle le rejoint immédiatement à quatre pattes, se place à genoux à Ses pieds. Il prend son menton, plonge son regard sévère dans ses yeux rougis et reste ainsi un instant sans rien dire, pour entretenir le sentiment de culpabilité de la jeune femme.
- Puis-je savoir ce que tout cela signifie ? Tu ne respectes pas l’engagement que tu m’avais donné, à savoir faire en sorte que mon ami soit épanoui en amour au sein de son couple, et en outre tu te permets de venir demander audience, comme si je devais utiliser mon précieux temps pour écouter tes jérémiades !, accuse-t-il d’une voix terriblement froide.
- Maître, je…je…suis désolée de Vous faire perdre Votre si précieux temps, de ne pas avoir tenu mon engagement, … je…je mérite une punition, je Vous en supplie…je ne sais plus quoi faire, sanglote-t-elle
- Je t’écoute, soit brève pour m’expliquer la situation, je déciderai ensuite.
- Régulièrement on se fâche Monsieur Le Commandant et moi, et à chaque fois il se mure dans un silence, dès que j’aborde quelque chose qui le vexe, impossible d’en discuter. A chaque fois, je règle la situation en présentant mes excuses, même s’il n’y a pas de raison, mais je sature de cette situation, je ne peux plus m’excuser alors que je ne suis pas fautive.
- Dois-je te rappeler ta place ? Et la sienne ? Une soumise qui vexe un Maître n’a pas à présenter ses excuses ?, gronde Le Noble.
- Si Maître, mais, ce n’est pas la soumise, mais la femme, qui a vexé l’homme et, non le Maître.
- Et alors ? Tu croyais que Le Maitre s’effacerait totalement face à l’homme ? Il reste un Dominant qui aime que les femmes se plient à ses attentes, femmes ou soumises. Tu sais ce qu’il te reste à faire ?
- Oui Maître, répond Vanessa résignée.
- Quoi donc ?
- Je vais lui présenter mes excuses, Maître, et je Vous supplie de bien vouloir sanctionner mon attitude, je n’aurai pas dû venir Vous déranger pour si peu, je mérite d’être punie.
Le Noble relâche le menton de la jeune femme qui baisse immédiatement la tête, Il la laisse un instant, quelques-unes de ses larmes tombant sur le tapis. Puis avec délicatesse, il la relève et la fait asseoir sur ses genoux, il la prend contre Lui, la laissant poser sa tête sur Son épaule dans une extrême douceur. Elle est surprise de ce geste soudain, Il n’a jamais fait preuve d’autant de tendresse auparavant. Il lui parle doucement au creux de son oreille.
- Tu sais, je connais Laurent depuis son enfance, je sais qu’il peut se vexer très facilement, mais je sais aussi que s’il a face à lui quelqu’un qui fait preuve de patience, il peut finir par écouter. Je vais lui parler, face à moi il ne se vexe jamais, mais je veux que tu comprennes que tu peux parvenir à cela également si tu restes calme, tu en es capable. Je vois bien à ta réaction que tu l’aimes profondément, et je ne te tiendrai pas rigueur de ton attitude ce soir, tu as bien fait de venir, maintenant tu vas rentrer et lui parler en restant calme et en lui exposant ton mal-être, il t’aime suffisamment pour t’écouter. Le dialogue entre vous est le meilleur allié pour votre couple…
- Merci Maître, dit la jeune femme en se serrant contre Lui, apaisée par ses mots, sa tendresse, sa gentillesse et son écoute.
- Allons vas.
Vanessa quitte le salon du Maître, se dirige vers sa voiture où elle trouve ses clés et ses vêtements, elle s’habille et prend la route pour retourner chez elle.
Pendant ce temps Le Noble décide de prendre son téléphone et de composer le numéro de son ami.
- Edouard, comment vas-tu ?, répond la voix enjouée de Laurent.
- Très bien Laurent, mais c’est à toi qu’il semble falloir poser la question ?
- Pourquoi ? interroge Laurent, surpris.
- Eh bien je ne sais pas…peut-être parce que ta compagne sort à l’instant de mon Château, qu’elle est venue me voir dans un état émotionnel assez bas…
- Je croyais qu’elle était partie faire un simple tour pour se calmer, je suis désolée qu’elle t’ait dérangé, elle est casse pied parfois, mais ce n’est pas grand-chose.
- Détrompe-toi très cher, tu vas finir par la perdre avec ton caractère borné, répond Le Noble d’un ton amical mais inquiet.
- Elle t’a dit qu’elle voulait rompre ?, s’inquiète soudain Laurent.
- Elle t’aime c’est certain, sinon l’idée de te perdre ne l’aurait pas mise dans cet état, mais elle ne supportera pas éternellement que vous vous fâchiez régulièrement. Tu ne peux pas te murer dans le silence à chaque discussion qui ne te plait pas, ce n’est pas ça un couple, et tu le sais très bien. Je ne veux pas m’immiscer dans ta vie privée, je parle en ami c’est tout.
- Je le sais, merci Edouard, j’apprécie que tu m’aies appelé, tu es un véritable ami.
- Je compte sur toi pour la cajoler ce soir, sourit Le Noble.
- Ah bon aucune sanction pour t’avoir dérangé ?, s’amuse Laurent.
- Elle a passé 1h à genoux à réfléchir à son attitude, et à culpabiliser d’une situation pour laquelle je pense que tu n’es pas complètement blanc, n’est-ce pas ?
- En effet, merci sincèrement, dit-il en raccrochant.
Laurent pose son téléphone et réfléchit un instant, soudain pris de l’angoisse de perdre Vanessa. Il réalise qu’il est allé trop loin, une fois de plus, une fois de trop, et qu’il doit se racheter à ses yeux, il l’aime trop pour risquer de la perdre. Quelques minutes plus tard, elle rentre chez eux et vient frapper à la porte de son bureau, elle le trouve faisant mine de travailler devant son écran.
- Désolée de te déranger, je peux te parler ?, ose-t-elle peu certaine de la réponse.
- Je t’écoute, répond-t-il toujours concentré sur son ordinateur.
- Je tiens à te présenter mes excuses pour mon comportement, cela ne se reproduira plus, dit-elle le cœur serré.
Il ne répond pas, se lève tout en lui faisant signe de le suivre et, se dirige vers le donjon. Vanessa reste au centre de la pièce, alors qu’il se dirige vers une armoire pour se saisir d’un martinet. Il le lui apporte et le lui tend.
- Cela te convient ?, questionne-t-il.
La jeune femme comprend que ses excuses ne suffiront pas et, qu’elle va devoir accepter une sanction pour qu’il lui pardonne.
- Faites de moi ce que vous voudrez, Monsieur, répond-t-elle en s’agenouillant devant lui.
Il sourit, la relève d’une main douce, lui tend le martinet qu’elle saisit, puis la regardant droit dans les yeux, s’agenouille devant elle tout en retirant sa chemise.
- Ce n’est pas à toi de te faire pardonner, tu as supporté ma mauvaise humeur une fois de plus, une fois de trop et, tu as subi une sanction par ma faute, je te présente mes excuses et je te propose de demander réparation comme il te conviendra.
Vanessa comprend ce qu’il attend d’elle et jette immédiatement le martinet au sol se refusant de sanctionner son amant. Puis elle s’agenouille à son niveau et se jette dans ses bras.
- Non, je ne peux pas, c’est moi qui…
- Stop, arrête de t’attribuer tous les tords, j’ai tiré un peu trop sur la corde, tu es en droit de demander réparation.
- Je n’ai pas besoin de ça, je te pardonne et je t’aime, répond-t-elle.
- Sans contrepartie, la preuve que tu as un cœur trop bon, répond-t-il en l’embrassant.
Il se relève, la mène dans un des fauteuils et s’assoit contre elle avant de l’embrasser langoureusement.
- Ecoute chérie, la prochaine fois que je dépasse les bornes, je veux que tu me le dises, je tiens à toi plus que tout, je ne veux pas te perdre à cause de mon mauvais caractère.
- D’accord.
- Tu me le promets ?
- Promis, dit-elle en l’embrassant.
- Bien, ce n’est pas tout ça mais j’ai toujours faim moi, ça te dit qu’on aille dîner dehors, sourit-il.
Vanessa ne répond pas, se lève, et le prend par la main pour le mener à la voiture dans un regard amoureux …
(A suivre …)
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