Titre de l'histoire érotique : LAURE et AURELIE 7
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-04-2017 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Titre de l'histoire érotique : LAURE et AURELIE 7
Je me retrouve couché sur le dos, mains à hauteur des oreilles, sous le corps doux et chaud de Laure. Son visage éclatant de bonheur domine le mien, ses yeux lumineux me scrutent, se rapprochent, sa bouche s'ouvre sur la mienne, ses seins nus écrasent ma poitrine, une main m'a saisi. Mon gland se retrouve sur une surface humide et chaude qui se fend en deux. Pour la première fois de ma vie, de façon instinctive, je me sens glisser lentement, je pousse vers le haut, Laure s'offre, bouge son bassin sur mon sexe, me reçoit en elle, le regard noyé dans le mien. Elle s'immobilise, je suis englouti, dévoré, soumis à des contractions délicieuses.
C'est merveilleux. Laure me rend fou de bonheur.
- Tu es mon prisonnier pour la vie. Je suis sur toi, tu es pris, à moi pour toujours. Je t'aime. Tu m'appartiens. Essaie de te sauver si tu peux !
Paroles imprudentes. Elle se retrouve sous moi à peine la provocation prononcée. Elle est reprise par son fou rire, me le transmet. Nous jouons comme des enfants, unis par la chair, comblés de nous être enfin compris. Ses cuisses m'encerclent, ses pieds viennent prendre appui dans mes reins. L'instinct guide mes mouvements. Je crois me relever, les pieds me font descendre, le vagin me rattrape et me dévore. Que c'est bon, mes oreilles bourdonnent, je plane, je vogue, je nage sur un nuage. Je guette sur le visage aimé les progrès du plaisir. Je mordille le lobe de son oreille, lui répète inlassablement mon amour
J'ai lu des récits érotiques, le kamasoutra entre autres, je connais la théorie, je débute la pratique. Mon amoureuse la possède et va me transmettre son savoir. Nous nous complétons.
- Ne bouge pas, reste au fond de moi. Tu me sens. Je suis si heureuse. Tu m'épouseras ?
Pour l'instant nous nous apprenons, nous prenons nos marques, nous observons les gestes et les mouvements les plus savoureux, nos corps font connaissance, nos peaux se collent, nos mains et nos doigts découvrent les points sensibles, nos sexes s'apprivoisent. Le temps coule, nos yeux ne se quittent pas. Malgré l'étroitesse de la tente nous varions les positions simples, sans esprit de concours, préoccupés uniquement du bien-être de l'autre, face à face.
Depuis un moment les bruits extérieurs se sont tus. Nos compagnons ont quitté les lieux. Ils ont des activités. Nous n'en avons qu'une. La meilleure selon moi. J'ai proposé à Laure de les suivre.
- Je suis trop bien avec toi. Et toi ?
Je lui ai fait sentir ma réponse en reprenant mon forage, avec plus d'intensité. Cette fois nous gravissons un à un les échelons du septième ciel. Les ongles enfoncés dans mes épaules en attestent et me gonflent de satisfaction. Les paupières de Laure se ferment sur son orgasme, je suis sur le point de la suivre, mais j'entends des chuchotements, des pas et des rires éteints par des « chutt »
Je m'arrache à l'étreinte, tire les deux pans du sac sur Laure frustrée et me love contre elle:
- Attention, quelqu'un vient.
La tente s'ouvre, quelqu'un a balancé un seau d'eau et s'enfuit au milieu des rires du groupe. Une voix raille:
- Alors, on n'arrive plus à se détacher ? A la soupe, le resto va ouvrir, crie Léa. Les éclats de voix témoignent du plaisir pris à nous chahuter. Les indiscrets ont heureusement été retardés par l'ouverture de la porte. Sinon Léa m'aurait vu en plein pilonnage. Laure réagit calmement :
- A les vaches, au meilleur moment ! Ce n'est pas grave, mon amour. Il faut y aller. Nous aurons toute la nuit. Ils se sont dépensés et s'endormiront avant nous. Préparons-nous. Vite à la douche et nous les rejoindrons. Je t'adore.
Nous quittons la tente, Laure m'embrasse, nous courons aux douches, main dans la main. Laure ne tient pas compte des panneaux « Hommes » ou « Femmes » , me rejoint dans ma cabine, m'embrasse encore, elle me frotte sous l'eau, je lui rends le même service, découvre enfin sous la douche la toison et la vulve: à cause de l'étroitesse de la tente et de notre longue discussion yeux dans les yeux, je l'avais pénétrée avant de voir son sexe. Étrange. Quelques caresses de la main, mais il faut faire vite.
- Ne t'inquiète pas, désormais c'est à toi. Patiente. Je te plais ?
- Non ! Tu es merveilleuse.
Nous nous retrouvons en bout de table pour un repas simple mais copieux. Je suis l'objet de curiosité, on me regarde, on interroge Laure, suis-je à la hauteur de ses espérances ?
- Ça ne vous regarde pas. Mais, Adrien veux-tu leur dire ce que tu m'as offert. Sinon, me permets-tu d'en faire l'annonce ?
Elle me fixe, les yeux baignés de larmes. J'embrasse sa main en signe d'assentiment, hoche la tête de haut en bas et sourit de mon mieux. Je n'avais pas envisagé d'aller aussi vite en besogne, mais les événements ont pris le pas sur mes prévisions. Cette femme s'est donnée à moi, elle sera ma femme.
- Mes amis, Adrien vient de me demander ma main.
Bravos, cris de joie, applaudissements à notre table, à toutes les tables. Heureusement nous ne sommes pas en pleine saison. Laure se précipite au bar. Le réfrigérateur ne contient que deux bouteilles de champagne, les autres boiront du mousseux ou un petit gris du pays.
Je dois me lever, embrasser la fiancée. Le gérant lance un disque, on pousse les tables. On danse, on danse. A la danse du balai, Gilles m'arrache Laure. Émilie se précipite sur moi.
- Alors, c'était comment ? Elle est bien Laure, hein. Tu as de la chance. Elle aussi d'ailleurs a beaucoup de chance. Je suis avec Gilles, il ne parle pas de mariage, il trouve qu'il suffit de s'aimer, que les papiers compliquent la vie. C'est pour quand ?
- Quoi ?
- Le mariage ? Tu as déjà oublié ! Tu danses toujours à un kilomètre ? Rapproche-toi. Oui, comme ça que je te sente contre moi.
Changement de cavalière !
Marc a été plus rapide que moi, je suis accroché plus que je ne choisis et me retrouve avec Marie dans les bras. La jolie blonde a bien chanté durant la sieste crapuleuse, m'a donné des frissons en clamant son plaisir, mais je la sens prête à se dépenser encore, fût-ce avec le fiancé de sa meilleure amie. Elle me le dit, elle me sollicite en se pressant contre moi. Ces filles sont endiablées. Bizutage ou véritable envie. On me teste.
Changement de cavalière !
C'est un coup monté, le changement intervient lorsque je suis éloigné de Laure. Elle a dansé avec Gilles, avec Marc, elle danse avec Sylvestre. Je tiens le balai. Elle rayonne, bavarde, rit, heureuse, oublieuse. Un inconnu m'a encore damé le pion, je garde le balai. Qui tape à ma place ? Laure est trop heureuse pour le voir. Compatissante Léa se poste à côté de moi. Son intention est claire. A éviter, elle sent la transpiration. J'adore les parfums. Elle veut bien tenir le balai, il faut que je m'absente un instant. Leur petit jeu m’énerve. J’en ai marre.
Je m'éloigne, marche jusqu'au bord du lac, je trouve une table et un banc, je m'assieds et regarde un vol d'oiseaux sauvages dans le soleil couchant. Des canards sans doute. Je goûte la fraîcheur du soir. La musique semble toute proche, ne veut pas s'arrêter. Je marche à la limite des vaguelettes, dos tourné à ma tente. Les rythmes modernes troublent le silence qui s'abat sur le lac. La voix de Johnny porte au loin sur les flots calmes. Je n'aurais pas dû me lancer aussi vite. Rien n'est sûr. Laure ne pense plus à moi, ne s'est même pas aperçue de mon absence. Le doute s'insinue. J'ai été sa fantaisie du jour pour un acte incomplet qui plus est interrompu par ce seau d’eau inopportun au meilleur moment. Des petits cons
Dans les bras d'autres hommes, Laure oublie ses efforts pour paraître amoureuse de moi, sollicitée parce que connue par tous les habitués. La musique a cessé. Sous le toit de chaume du restaurant de camping un conteur fait rire l'assemblée. Raconte-t-il ma piètre performance amoureuse. En tout cas, il a du succès. Les rires stridents des femmes, les exclamations fréquentes me disent qu'il s'agit d'une histoire osée.
On se disperse, je me retourne pour voir les petits groupes se diriger vers les tentes.
Voici un autre banc. Il commence à faire frais, mais je suis trop mélancolique pour affronter la joie de la promise. Je n'aurais pas dû prendre cette permission. Je n'aurais pas dû m'attarder avec Aurélie, je n'aurais surtout pas dû monter dans la voiture de Laure, ni me glisser sous sa tente, ni me déshabiller, ni me laisser aller à ce simulacre d'amour. C'était bâclé, et les complices y ont mis fin avec leur stupide seau d'eau. Bizutage. Un de ceux qu'on désigne comme les plus beaux moments de la vie, interrompu. Bizutage. Je t'en foutrais !
Demain je m'en retourne et j'oublie cette journée tourmentée, cette fille irrésolue, instable, superficielle. Elle doit être en train de rire de moi avec ses copains et ses copines ou s'est laissé attirer par un mâle moins regardant et plus décidé, de ceux qui ne posent qu'une question « Tu baises ? ». Succès assuré m'ont raconté mes bidasses. « Plus tu es direct, plus tu emballes» La prochaine qui me fera les yeux doux aura intérêt à savoir courir vite. Je ferme les yeux, me repasse le film de cette journée.
En me levant je me promettais d'être le plus heureux des hommes. De cahots en secousses, de désespoir en liesse, de bonheur en désillusion, enlacé, embrassé, fiancé pour être aussitôt abandonné par Laure arrivée au terme de sa comédie, publiquement ridiculisé enfin à tenir un balai, devant des gens hilares qui ne me quittaient pas des yeux. Je suis là comme un idiot à me lamenter sur mon sort. C'est fini, je vais aller m'abriter dans un des bâtiments désertés et y attendre le matin, loin des râles d'amour des campeurs. Fiançailles de paille ! Je le répète à voix haute : Fiançailles de paille !
Deux mains se posent sur mes yeux fermés. Deux petites mains dont se dégage une odeur étrange de transpiration ou d'urine et de parfum fatigué, deux mains de femme qui a négligé de les laver après l'amour.
- Qui c'est ? Demande une voix de fausset dont l'artifice ne me trompe pas.
- C'est Léa !
Les mains se retirent.
- Comment as-tu deviné, on se connaît à peine ? Tu es ange ou démon ?
- J'ai beaucoup entendu ta voix pendant la sieste.
- Ce n'est pas possible. Oh ! Tu me charries ! Dis, viens vite. Tu étais à peine parti, Laure est venue pour te faire danser. Je lui ai dit que tu étais aux toilettes. Elle a couru à ta rencontre, ne t'a pas trouvé et depuis elle te cherche, toute affolée. Elle crie que c'est de notre faute, que nous t'avons découragé, dégoûté. Elle veut quitter le camp, repartir si nous ne te trouvons pas. Elle est en colère, ne veut plus jamais nous voir. En ce moment elle pleure sous sa tente et envoie tout le monde au diable. Et monsieur le lieutenant rêve au bord de l'eau au clair de lune comme un Lamartine. Redescends sur terre!
- Si Laure m’aimait, c’est elle qui serait là, à ta place.
- Et boudeur avec ça ! Viens, donne-moi la main, je ne vais pas te perdre deux fois en une soirée.
- Tu crois que c'est nécessaire ? (je pense à l'odeur de sa main). Aujourd'hui Laure m'a oublié deux fois. Elle s'est payé ma tête.
- Fiançailles de paille : C'était pour ça ! Je ne comprenais pas. Mais non, tu es fou, elle t'adore. Depuis huit jours elle ne parlait que de toi. Elle s'amusait à faire marcher Raymond pour se venger parce qu'il l'avait trompée. Elle voulait l'amener ici et retourner immédiatement à la maison avec Gilles et Émilie seulement. Nous étions tous au courant. On voulait te bizuter, on t'a raconté des conneries. Tu marches plus vite dans nos blagues que sur le chemin ! Allez, avance, file la consoler. Excuse-moi pour le seau d'eau, je suis bête des fois. Et le coup du balai, elle n'était pas plus au courant que toi, c'était un coup monté, il y avait deux balais et on faisait exprès de vous séparer pour que vous puissiez souhaiter vous retrouver. Cesse de bouder et cours ou je t'embrasse et je te viole. Si tu ne cours pas, j'appelle les autres. J’entends appeler:
- Laure, il arrive avec Léa, elle l'a trouvé. Marc allume ta lampe torche et envoie le signal.
C'est la voix de Marie. Laure accourt et se jette dans mes bras, m'embrasse. Je sens les larmes sur ses joues. Elle va m'étouffer.
- Mais où étais-tu passé ? Pourquoi t'es-tu caché ? J'ai eu si peur. Allez, viens chez nous. Bonsoir, vous autres. Le premier qui me fait « chier », je le tue. Qu'on se le dise. Merci Léa. Viens Adrien.
Plus bas :
- Nous avons du temps à rattraper. Je n'ai pas besoin d'explications, j'étais aussi en colère que toi. Tu as cru …
Elle fond en larmes, hoquette. Ses nerfs ont été mis à l'épreuve aujourd'hui.
- Ils le faisaient exprès. J'attendais qu'ils se lassent pour te rejoindre et danser avec toi. La journée a été dure pour toi. On devait être si heureux. Oublie les déplaisirs, aime-moi. Mais tu es glacé, tu vas tomber malade, viens te coucher contre moi, je vais te réchauffer.
Il fait noir, je me blottis contre Laure. Sa peau est douce et chaude, sa bouche dépose des baisers sur mon visage. Ses mains réchauffent mon dos.
- J'ai emprunté un sac de couchage sec, il n'y a pas de fermeture Éclair au milieu et il est plus ample. Qu'est-ce que je tiens dans ma main. Voilà au moins une partie de ton corps réchauffée, prête à servir. Pousse-toi un peu, je vais occuper le milieu du sac et tu vas t'étendre sur moi.
Nous sommes face à face. Nos bouches se retrouvent. En appui sur les coudes j'évite de peser trop sur les coussins moelleux des deux seins. Les bras de Laure se referment sur moi. Ses deux cuisses de velours rament sur mes jambes poilues, électrisent ma peau. Sa chaleur se communique à tout mon corps. Ma verge gorgée de sang durcit entre nos deux ventres
- Tu veux ? Oh, Oui ! Viens en moi, comme tout à l'heure. Cette fois, personne ne se risquera à nous déranger, ils sont prévenus. Laisse-toi guider.
Elle relève ses genoux, m'attire vers elle, s'amuse à promener mon membre sur la ligne de sa vulve. Peu à peu ses lèvres charnues s'ouvrent docilement. Je pousse légèrement, à la recherche des parois humides. Il fait noir sous la tente, je pénètre, plus attentif aux sensations, mais j'aurais aimé lire dans les yeux de Laure le plaisir de me recevoir. En douceur j'atteins mon plus profond. En douceur Laure m'encourage, elle ne veut pas ameuter le secteur. Elle prend les initiatives, mon corps répond. Soulève-t-elle son bassin, je creuse. Si elle appuie ses mains dans mon dos, je comprends qu'elle me souhaite immobile, fiché en elle. J'éprouve un bien-être incroyable, j'espère lui procurer le même. Le murmure à mon oreille me rassure, elle apprécie et se donne. Je chuchote ma joie, elle m'étreint plus fort, roule des hanches, son murmure croît sur mes lèvres, sa langue m'investit.
- Maintenant, gémit-elle.
Je me retire à la limite du contact et plonge à fond. Je suis lancé, elle m'accueille, je lime, elle m'exhorte ; je pompe, elle s'ouvre davantage. J'entends l'accélération de son souffle, ses doigts s'enfoncent dans mes reins, je me heurte à l'arc tendu de son ventre tremblant.
- Oui, je viens, c'est bon. Encore? Continue? Fort Oui. Je t’aime
Je veux me retirer, impossible elle à renoué ses membres et me maintient en elle.
- Laure, je vais partir, je sens, je pars.
- Non, reste, je veux sentir les jets de ton sperme en moi. Oui, oui.
Nous sommes immobiles, toujours unis par nos sexes et par nos bouches. Je viens de verser en elle la marque de mon amour. Elle ne veut pas de séparation, m'agrippe.
- Ne t'en fais pas, je ne suis pas en période fécondable. Et je suis heureuse que tu sois le premier à répandre ton sperme dans mon vagin. Jusqu'à ce jour, j'ai toujours imposé le préservatif. Si tu permets, je vais m'essuyer, tu m'as remplie de tes années d'attente ! Elle me tourne le dos après avoir allumé sa lampe torche, se penche un moment. Ce partage des soins intimes, partie de l'acte, est émouvant. Et quand Laure se penche sur mon bas ventre pour nettoyer mon pénis, je sais qu'à l'avenir plus rien ne nous gênera. Je m'abandonne à ses soins caressants.
Elle repose contre moi, veut savoir si j'ai aimé. Je réponds en allant l'embrasser. A voix basse :
- Pour moi cela a été extraordinaire, parce que je t'aime et que je sens que tu m'aimes vraiment. Tu voudras encore, mon chéri ?
- Comment ne pas vouloir ? Tu m'as si bien conduit. Je ne ferais que ça toute la nuit.
- Oh ! Le vantard. Tu apprendras la différence entre vouloir et pouvoir. Donne-moi ta main.
Ma main est posée sur sa vulve. Je ne vois rien, mais elle me fait visiter les lieux.
Cette petite boule, c'est mon clitoris, mouille ton doigt en dessous et reviens tourner autour et sur ce petit bouton. Oui, c'est un point très sensible. Tu peux le taquiner gentiment, comme ça. Humm, hum. Tu fais bien. Si tu appuies un peu plus, toujours délicatement, tu vas allumer un incendie dans mon sang. J'aime. En même temps, veux-tu prendre entre tes lèvres mon mamelon. Approche. Tu trouves. Tu peux lécher l'aréole, sucer la pointe. Cela aussi c'est délicieux et excitant. Si tu veux émouvoir mes sens utilise tes deux mains et ta bouche pour mon clitoris et mes deux seins.
Dans le noir, avec des tâtonnements j'apprends, ma maîtresse jouit et me remercie, elle profite de mon zèle de novice puis s'enquiert de l'état de mon sexe en allant le prendre entre ses doigts. Les tabous, les interdits, les craintes : Envolés, on s'aime.
J'ai repris forme, Laure m'enjambe se pose sur moi.
- C'est le moment de démontrer ton endurance, mon bel amour. Ne bouge pas.
En peu de temps elle m'inculque les grandes lignes d'une relation sexuelle réussie. Mes mains sur ses reins sentent les efforts, elle arrondit le dos et me tient en elle ou elle creuse la courbe et relève son sexe à la limite de mon gland puis me fait redécouvrir sa chaleur intime. Lentement, longuement, comme infatigable elle s'enfonce sur moi ou se retire. Nos corps se lient, ce sont deux complices en harmonie. Ce plaisir dure une éternité bienheureuse. Laure m'embrasse, Laure dit qu'elle m'aime. Je suis un homme heureux. Je veux son bonheur, je veux la sentir vibrer, trembler de volupté. Elle me promet un amour éternel. Une nouvelle fois, je sens monter dans mon membre, en contractions puissantes, les jets de sperme qui vont tapisser les parois de ce sexe apprivoisé et gourmand.
- Bonjour, mon amour. Je t'aime. Aime-moi.
C'est l'heure du réveil. Nous sommes jeunes, pleins de vie et d'envie. Laure m'attire pour un baiser, me tire sur elle, me prend en main, me caresse avec douceur, me présente, me fait entrer, tendue pour m'accueillir, me transmet le mouvement, donne la cadence, me suce une oreille. Il fait jour, nous étudions dans les yeux et sur le visage aimé la montée du plaisir. Quand Laure baisse les paupières, bloque sa respiration, bouche ouverte et vire au rouge, quand dans mon dos je sens la pression de ses doigts crispés, je sais qu'elle a atteint l'orgasme et je peux me laisser aller, à mon tour je ferme les yeux pour mieux ressentir l'écoulement en secousses rapides de mon sperme dans mon amour de femme.
Nous ne nous quittons plus. La toilette, le petit déjeuner, un tour en voilier sur le lac, le démontage et le rangement de la tente, une dernière promenade en amoureux, nous faisons tout à deux. Les six autres se sont faits discrets. Nous les retrouvons à la table du déjeuner, puis pour une dernière partie de boules. Je ne compte pas les baisers ni les étreintes, que la boule soit bonne ou se perde nous nous embrassons, nous nous prenons dans les bras, nous nous regardons. C'est délicieux. Nos compagnons font semblant de ne pas voir.
Les meilleures choses ont une fin. Assez tard, nous nous séparons sur mille promesses. C'est un déchirement.
C'est merveilleux. Laure me rend fou de bonheur.
- Tu es mon prisonnier pour la vie. Je suis sur toi, tu es pris, à moi pour toujours. Je t'aime. Tu m'appartiens. Essaie de te sauver si tu peux !
Paroles imprudentes. Elle se retrouve sous moi à peine la provocation prononcée. Elle est reprise par son fou rire, me le transmet. Nous jouons comme des enfants, unis par la chair, comblés de nous être enfin compris. Ses cuisses m'encerclent, ses pieds viennent prendre appui dans mes reins. L'instinct guide mes mouvements. Je crois me relever, les pieds me font descendre, le vagin me rattrape et me dévore. Que c'est bon, mes oreilles bourdonnent, je plane, je vogue, je nage sur un nuage. Je guette sur le visage aimé les progrès du plaisir. Je mordille le lobe de son oreille, lui répète inlassablement mon amour
J'ai lu des récits érotiques, le kamasoutra entre autres, je connais la théorie, je débute la pratique. Mon amoureuse la possède et va me transmettre son savoir. Nous nous complétons.
- Ne bouge pas, reste au fond de moi. Tu me sens. Je suis si heureuse. Tu m'épouseras ?
Pour l'instant nous nous apprenons, nous prenons nos marques, nous observons les gestes et les mouvements les plus savoureux, nos corps font connaissance, nos peaux se collent, nos mains et nos doigts découvrent les points sensibles, nos sexes s'apprivoisent. Le temps coule, nos yeux ne se quittent pas. Malgré l'étroitesse de la tente nous varions les positions simples, sans esprit de concours, préoccupés uniquement du bien-être de l'autre, face à face.
Depuis un moment les bruits extérieurs se sont tus. Nos compagnons ont quitté les lieux. Ils ont des activités. Nous n'en avons qu'une. La meilleure selon moi. J'ai proposé à Laure de les suivre.
- Je suis trop bien avec toi. Et toi ?
Je lui ai fait sentir ma réponse en reprenant mon forage, avec plus d'intensité. Cette fois nous gravissons un à un les échelons du septième ciel. Les ongles enfoncés dans mes épaules en attestent et me gonflent de satisfaction. Les paupières de Laure se ferment sur son orgasme, je suis sur le point de la suivre, mais j'entends des chuchotements, des pas et des rires éteints par des « chutt »
Je m'arrache à l'étreinte, tire les deux pans du sac sur Laure frustrée et me love contre elle:
- Attention, quelqu'un vient.
La tente s'ouvre, quelqu'un a balancé un seau d'eau et s'enfuit au milieu des rires du groupe. Une voix raille:
- Alors, on n'arrive plus à se détacher ? A la soupe, le resto va ouvrir, crie Léa. Les éclats de voix témoignent du plaisir pris à nous chahuter. Les indiscrets ont heureusement été retardés par l'ouverture de la porte. Sinon Léa m'aurait vu en plein pilonnage. Laure réagit calmement :
- A les vaches, au meilleur moment ! Ce n'est pas grave, mon amour. Il faut y aller. Nous aurons toute la nuit. Ils se sont dépensés et s'endormiront avant nous. Préparons-nous. Vite à la douche et nous les rejoindrons. Je t'adore.
Nous quittons la tente, Laure m'embrasse, nous courons aux douches, main dans la main. Laure ne tient pas compte des panneaux « Hommes » ou « Femmes » , me rejoint dans ma cabine, m'embrasse encore, elle me frotte sous l'eau, je lui rends le même service, découvre enfin sous la douche la toison et la vulve: à cause de l'étroitesse de la tente et de notre longue discussion yeux dans les yeux, je l'avais pénétrée avant de voir son sexe. Étrange. Quelques caresses de la main, mais il faut faire vite.
- Ne t'inquiète pas, désormais c'est à toi. Patiente. Je te plais ?
- Non ! Tu es merveilleuse.
Nous nous retrouvons en bout de table pour un repas simple mais copieux. Je suis l'objet de curiosité, on me regarde, on interroge Laure, suis-je à la hauteur de ses espérances ?
- Ça ne vous regarde pas. Mais, Adrien veux-tu leur dire ce que tu m'as offert. Sinon, me permets-tu d'en faire l'annonce ?
Elle me fixe, les yeux baignés de larmes. J'embrasse sa main en signe d'assentiment, hoche la tête de haut en bas et sourit de mon mieux. Je n'avais pas envisagé d'aller aussi vite en besogne, mais les événements ont pris le pas sur mes prévisions. Cette femme s'est donnée à moi, elle sera ma femme.
- Mes amis, Adrien vient de me demander ma main.
Bravos, cris de joie, applaudissements à notre table, à toutes les tables. Heureusement nous ne sommes pas en pleine saison. Laure se précipite au bar. Le réfrigérateur ne contient que deux bouteilles de champagne, les autres boiront du mousseux ou un petit gris du pays.
Je dois me lever, embrasser la fiancée. Le gérant lance un disque, on pousse les tables. On danse, on danse. A la danse du balai, Gilles m'arrache Laure. Émilie se précipite sur moi.
- Alors, c'était comment ? Elle est bien Laure, hein. Tu as de la chance. Elle aussi d'ailleurs a beaucoup de chance. Je suis avec Gilles, il ne parle pas de mariage, il trouve qu'il suffit de s'aimer, que les papiers compliquent la vie. C'est pour quand ?
- Quoi ?
- Le mariage ? Tu as déjà oublié ! Tu danses toujours à un kilomètre ? Rapproche-toi. Oui, comme ça que je te sente contre moi.
Changement de cavalière !
Marc a été plus rapide que moi, je suis accroché plus que je ne choisis et me retrouve avec Marie dans les bras. La jolie blonde a bien chanté durant la sieste crapuleuse, m'a donné des frissons en clamant son plaisir, mais je la sens prête à se dépenser encore, fût-ce avec le fiancé de sa meilleure amie. Elle me le dit, elle me sollicite en se pressant contre moi. Ces filles sont endiablées. Bizutage ou véritable envie. On me teste.
Changement de cavalière !
C'est un coup monté, le changement intervient lorsque je suis éloigné de Laure. Elle a dansé avec Gilles, avec Marc, elle danse avec Sylvestre. Je tiens le balai. Elle rayonne, bavarde, rit, heureuse, oublieuse. Un inconnu m'a encore damé le pion, je garde le balai. Qui tape à ma place ? Laure est trop heureuse pour le voir. Compatissante Léa se poste à côté de moi. Son intention est claire. A éviter, elle sent la transpiration. J'adore les parfums. Elle veut bien tenir le balai, il faut que je m'absente un instant. Leur petit jeu m’énerve. J’en ai marre.
Je m'éloigne, marche jusqu'au bord du lac, je trouve une table et un banc, je m'assieds et regarde un vol d'oiseaux sauvages dans le soleil couchant. Des canards sans doute. Je goûte la fraîcheur du soir. La musique semble toute proche, ne veut pas s'arrêter. Je marche à la limite des vaguelettes, dos tourné à ma tente. Les rythmes modernes troublent le silence qui s'abat sur le lac. La voix de Johnny porte au loin sur les flots calmes. Je n'aurais pas dû me lancer aussi vite. Rien n'est sûr. Laure ne pense plus à moi, ne s'est même pas aperçue de mon absence. Le doute s'insinue. J'ai été sa fantaisie du jour pour un acte incomplet qui plus est interrompu par ce seau d’eau inopportun au meilleur moment. Des petits cons
Dans les bras d'autres hommes, Laure oublie ses efforts pour paraître amoureuse de moi, sollicitée parce que connue par tous les habitués. La musique a cessé. Sous le toit de chaume du restaurant de camping un conteur fait rire l'assemblée. Raconte-t-il ma piètre performance amoureuse. En tout cas, il a du succès. Les rires stridents des femmes, les exclamations fréquentes me disent qu'il s'agit d'une histoire osée.
On se disperse, je me retourne pour voir les petits groupes se diriger vers les tentes.
Voici un autre banc. Il commence à faire frais, mais je suis trop mélancolique pour affronter la joie de la promise. Je n'aurais pas dû prendre cette permission. Je n'aurais pas dû m'attarder avec Aurélie, je n'aurais surtout pas dû monter dans la voiture de Laure, ni me glisser sous sa tente, ni me déshabiller, ni me laisser aller à ce simulacre d'amour. C'était bâclé, et les complices y ont mis fin avec leur stupide seau d'eau. Bizutage. Un de ceux qu'on désigne comme les plus beaux moments de la vie, interrompu. Bizutage. Je t'en foutrais !
Demain je m'en retourne et j'oublie cette journée tourmentée, cette fille irrésolue, instable, superficielle. Elle doit être en train de rire de moi avec ses copains et ses copines ou s'est laissé attirer par un mâle moins regardant et plus décidé, de ceux qui ne posent qu'une question « Tu baises ? ». Succès assuré m'ont raconté mes bidasses. « Plus tu es direct, plus tu emballes» La prochaine qui me fera les yeux doux aura intérêt à savoir courir vite. Je ferme les yeux, me repasse le film de cette journée.
En me levant je me promettais d'être le plus heureux des hommes. De cahots en secousses, de désespoir en liesse, de bonheur en désillusion, enlacé, embrassé, fiancé pour être aussitôt abandonné par Laure arrivée au terme de sa comédie, publiquement ridiculisé enfin à tenir un balai, devant des gens hilares qui ne me quittaient pas des yeux. Je suis là comme un idiot à me lamenter sur mon sort. C'est fini, je vais aller m'abriter dans un des bâtiments désertés et y attendre le matin, loin des râles d'amour des campeurs. Fiançailles de paille ! Je le répète à voix haute : Fiançailles de paille !
Deux mains se posent sur mes yeux fermés. Deux petites mains dont se dégage une odeur étrange de transpiration ou d'urine et de parfum fatigué, deux mains de femme qui a négligé de les laver après l'amour.
- Qui c'est ? Demande une voix de fausset dont l'artifice ne me trompe pas.
- C'est Léa !
Les mains se retirent.
- Comment as-tu deviné, on se connaît à peine ? Tu es ange ou démon ?
- J'ai beaucoup entendu ta voix pendant la sieste.
- Ce n'est pas possible. Oh ! Tu me charries ! Dis, viens vite. Tu étais à peine parti, Laure est venue pour te faire danser. Je lui ai dit que tu étais aux toilettes. Elle a couru à ta rencontre, ne t'a pas trouvé et depuis elle te cherche, toute affolée. Elle crie que c'est de notre faute, que nous t'avons découragé, dégoûté. Elle veut quitter le camp, repartir si nous ne te trouvons pas. Elle est en colère, ne veut plus jamais nous voir. En ce moment elle pleure sous sa tente et envoie tout le monde au diable. Et monsieur le lieutenant rêve au bord de l'eau au clair de lune comme un Lamartine. Redescends sur terre!
- Si Laure m’aimait, c’est elle qui serait là, à ta place.
- Et boudeur avec ça ! Viens, donne-moi la main, je ne vais pas te perdre deux fois en une soirée.
- Tu crois que c'est nécessaire ? (je pense à l'odeur de sa main). Aujourd'hui Laure m'a oublié deux fois. Elle s'est payé ma tête.
- Fiançailles de paille : C'était pour ça ! Je ne comprenais pas. Mais non, tu es fou, elle t'adore. Depuis huit jours elle ne parlait que de toi. Elle s'amusait à faire marcher Raymond pour se venger parce qu'il l'avait trompée. Elle voulait l'amener ici et retourner immédiatement à la maison avec Gilles et Émilie seulement. Nous étions tous au courant. On voulait te bizuter, on t'a raconté des conneries. Tu marches plus vite dans nos blagues que sur le chemin ! Allez, avance, file la consoler. Excuse-moi pour le seau d'eau, je suis bête des fois. Et le coup du balai, elle n'était pas plus au courant que toi, c'était un coup monté, il y avait deux balais et on faisait exprès de vous séparer pour que vous puissiez souhaiter vous retrouver. Cesse de bouder et cours ou je t'embrasse et je te viole. Si tu ne cours pas, j'appelle les autres. J’entends appeler:
- Laure, il arrive avec Léa, elle l'a trouvé. Marc allume ta lampe torche et envoie le signal.
C'est la voix de Marie. Laure accourt et se jette dans mes bras, m'embrasse. Je sens les larmes sur ses joues. Elle va m'étouffer.
- Mais où étais-tu passé ? Pourquoi t'es-tu caché ? J'ai eu si peur. Allez, viens chez nous. Bonsoir, vous autres. Le premier qui me fait « chier », je le tue. Qu'on se le dise. Merci Léa. Viens Adrien.
Plus bas :
- Nous avons du temps à rattraper. Je n'ai pas besoin d'explications, j'étais aussi en colère que toi. Tu as cru …
Elle fond en larmes, hoquette. Ses nerfs ont été mis à l'épreuve aujourd'hui.
- Ils le faisaient exprès. J'attendais qu'ils se lassent pour te rejoindre et danser avec toi. La journée a été dure pour toi. On devait être si heureux. Oublie les déplaisirs, aime-moi. Mais tu es glacé, tu vas tomber malade, viens te coucher contre moi, je vais te réchauffer.
Il fait noir, je me blottis contre Laure. Sa peau est douce et chaude, sa bouche dépose des baisers sur mon visage. Ses mains réchauffent mon dos.
- J'ai emprunté un sac de couchage sec, il n'y a pas de fermeture Éclair au milieu et il est plus ample. Qu'est-ce que je tiens dans ma main. Voilà au moins une partie de ton corps réchauffée, prête à servir. Pousse-toi un peu, je vais occuper le milieu du sac et tu vas t'étendre sur moi.
Nous sommes face à face. Nos bouches se retrouvent. En appui sur les coudes j'évite de peser trop sur les coussins moelleux des deux seins. Les bras de Laure se referment sur moi. Ses deux cuisses de velours rament sur mes jambes poilues, électrisent ma peau. Sa chaleur se communique à tout mon corps. Ma verge gorgée de sang durcit entre nos deux ventres
- Tu veux ? Oh, Oui ! Viens en moi, comme tout à l'heure. Cette fois, personne ne se risquera à nous déranger, ils sont prévenus. Laisse-toi guider.
Elle relève ses genoux, m'attire vers elle, s'amuse à promener mon membre sur la ligne de sa vulve. Peu à peu ses lèvres charnues s'ouvrent docilement. Je pousse légèrement, à la recherche des parois humides. Il fait noir sous la tente, je pénètre, plus attentif aux sensations, mais j'aurais aimé lire dans les yeux de Laure le plaisir de me recevoir. En douceur j'atteins mon plus profond. En douceur Laure m'encourage, elle ne veut pas ameuter le secteur. Elle prend les initiatives, mon corps répond. Soulève-t-elle son bassin, je creuse. Si elle appuie ses mains dans mon dos, je comprends qu'elle me souhaite immobile, fiché en elle. J'éprouve un bien-être incroyable, j'espère lui procurer le même. Le murmure à mon oreille me rassure, elle apprécie et se donne. Je chuchote ma joie, elle m'étreint plus fort, roule des hanches, son murmure croît sur mes lèvres, sa langue m'investit.
- Maintenant, gémit-elle.
Je me retire à la limite du contact et plonge à fond. Je suis lancé, elle m'accueille, je lime, elle m'exhorte ; je pompe, elle s'ouvre davantage. J'entends l'accélération de son souffle, ses doigts s'enfoncent dans mes reins, je me heurte à l'arc tendu de son ventre tremblant.
- Oui, je viens, c'est bon. Encore? Continue? Fort Oui. Je t’aime
Je veux me retirer, impossible elle à renoué ses membres et me maintient en elle.
- Laure, je vais partir, je sens, je pars.
- Non, reste, je veux sentir les jets de ton sperme en moi. Oui, oui.
Nous sommes immobiles, toujours unis par nos sexes et par nos bouches. Je viens de verser en elle la marque de mon amour. Elle ne veut pas de séparation, m'agrippe.
- Ne t'en fais pas, je ne suis pas en période fécondable. Et je suis heureuse que tu sois le premier à répandre ton sperme dans mon vagin. Jusqu'à ce jour, j'ai toujours imposé le préservatif. Si tu permets, je vais m'essuyer, tu m'as remplie de tes années d'attente ! Elle me tourne le dos après avoir allumé sa lampe torche, se penche un moment. Ce partage des soins intimes, partie de l'acte, est émouvant. Et quand Laure se penche sur mon bas ventre pour nettoyer mon pénis, je sais qu'à l'avenir plus rien ne nous gênera. Je m'abandonne à ses soins caressants.
Elle repose contre moi, veut savoir si j'ai aimé. Je réponds en allant l'embrasser. A voix basse :
- Pour moi cela a été extraordinaire, parce que je t'aime et que je sens que tu m'aimes vraiment. Tu voudras encore, mon chéri ?
- Comment ne pas vouloir ? Tu m'as si bien conduit. Je ne ferais que ça toute la nuit.
- Oh ! Le vantard. Tu apprendras la différence entre vouloir et pouvoir. Donne-moi ta main.
Ma main est posée sur sa vulve. Je ne vois rien, mais elle me fait visiter les lieux.
Cette petite boule, c'est mon clitoris, mouille ton doigt en dessous et reviens tourner autour et sur ce petit bouton. Oui, c'est un point très sensible. Tu peux le taquiner gentiment, comme ça. Humm, hum. Tu fais bien. Si tu appuies un peu plus, toujours délicatement, tu vas allumer un incendie dans mon sang. J'aime. En même temps, veux-tu prendre entre tes lèvres mon mamelon. Approche. Tu trouves. Tu peux lécher l'aréole, sucer la pointe. Cela aussi c'est délicieux et excitant. Si tu veux émouvoir mes sens utilise tes deux mains et ta bouche pour mon clitoris et mes deux seins.
Dans le noir, avec des tâtonnements j'apprends, ma maîtresse jouit et me remercie, elle profite de mon zèle de novice puis s'enquiert de l'état de mon sexe en allant le prendre entre ses doigts. Les tabous, les interdits, les craintes : Envolés, on s'aime.
J'ai repris forme, Laure m'enjambe se pose sur moi.
- C'est le moment de démontrer ton endurance, mon bel amour. Ne bouge pas.
En peu de temps elle m'inculque les grandes lignes d'une relation sexuelle réussie. Mes mains sur ses reins sentent les efforts, elle arrondit le dos et me tient en elle ou elle creuse la courbe et relève son sexe à la limite de mon gland puis me fait redécouvrir sa chaleur intime. Lentement, longuement, comme infatigable elle s'enfonce sur moi ou se retire. Nos corps se lient, ce sont deux complices en harmonie. Ce plaisir dure une éternité bienheureuse. Laure m'embrasse, Laure dit qu'elle m'aime. Je suis un homme heureux. Je veux son bonheur, je veux la sentir vibrer, trembler de volupté. Elle me promet un amour éternel. Une nouvelle fois, je sens monter dans mon membre, en contractions puissantes, les jets de sperme qui vont tapisser les parois de ce sexe apprivoisé et gourmand.
- Bonjour, mon amour. Je t'aime. Aime-moi.
C'est l'heure du réveil. Nous sommes jeunes, pleins de vie et d'envie. Laure m'attire pour un baiser, me tire sur elle, me prend en main, me caresse avec douceur, me présente, me fait entrer, tendue pour m'accueillir, me transmet le mouvement, donne la cadence, me suce une oreille. Il fait jour, nous étudions dans les yeux et sur le visage aimé la montée du plaisir. Quand Laure baisse les paupières, bloque sa respiration, bouche ouverte et vire au rouge, quand dans mon dos je sens la pression de ses doigts crispés, je sais qu'elle a atteint l'orgasme et je peux me laisser aller, à mon tour je ferme les yeux pour mieux ressentir l'écoulement en secousses rapides de mon sperme dans mon amour de femme.
Nous ne nous quittons plus. La toilette, le petit déjeuner, un tour en voilier sur le lac, le démontage et le rangement de la tente, une dernière promenade en amoureux, nous faisons tout à deux. Les six autres se sont faits discrets. Nous les retrouvons à la table du déjeuner, puis pour une dernière partie de boules. Je ne compte pas les baisers ni les étreintes, que la boule soit bonne ou se perde nous nous embrassons, nous nous prenons dans les bras, nous nous regardons. C'est délicieux. Nos compagnons font semblant de ne pas voir.
Les meilleures choses ont une fin. Assez tard, nous nous séparons sur mille promesses. C'est un déchirement.
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