Titre de l'histoire érotique : Le sextrot 3
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-12-2017 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Titre de l'histoire érotique : Le sextrot 3
Sextrot 3
Lili a trop bien su mettre ma responsabilité en avant, tourner l’histoire de manière à passer pour ma victime. Le téléphone a dû chauffer entre elle et Robert, ils ont préparé la session, ils m’ont piégé. Mais je ne suis pas le falot espéré par Robert. Lili devra dévoiler son plan si elle est de mèche avec le séducteur. Je contre-attaque :
- Voyons, Lili, jamais je ne t’ai obligée à faire des choses qui te déplaisaient. Combien de fois t’ai-je invitée à agir en personne libre, à choisir par toi-même. Je ne t’ai pas vendue à Robert, contrairement à ce qu’il a pu te dire et que tu veux bien croire. Je me souviens très bien de ma réponse, je me cite :
« Quand tu auras persuadé ta femme de travailler avec toi, je tenterai d’en parler à Lili. »
Elle fronce les sourcils, je me répète :
-Tu entends, j’ai dit « Je tenterai d’en parler à Lili ». En quoi cela t’engage-t-il ? Robert ne m’a pas laissé le temps d’aborder le sujet avec toi. D’ailleurs pour les raisons de surcharge de travail que tu as invoquées, en raison aussi de la relation sexuelle passée entre Robert et toi, mon avis reste défavorable. Toi seule peux décider. Ton choix aura les suites que tu connais, je te mets en garde.
Robert baisse les yeux, Pauline se lève, me salue et marche vers la porte. Lili fait barrage
- André tu es malhonnête. Tu avais promis d’effacer le passé et tu l’utilises contre Robert. Pauline, je confesse avoir fait l’amour avec ton mari une fois, il y a longtemps. C’est du passé, cela ne se reproduira plus.
La voix de Pauline tremble quand elle s'adresse à Robert:
- Robert, ne compte plus sur moi pour tes bonnes œuvres. André m’a raconté en quoi consistait la tâche de ta maîtresse. C’est indigne. Vraiment tu me crois capable de masturber, de sucer les queues et je ne sais quoi dans ton bordel ? Tu laisserais des inconnus me posséder, pour la bonne marche de ton commerce de la chair. Jamais. Puisque Lili aime ça, je lui cède ma place. Tu es un salaud. Je comprends pourquoi tu la voulais à ta disposition. J’en ai marre de tes histoires de cul. Avant ta cousine, c’était cette pute ton idéal? Ta cousine fichue à la porte, Lili redevient indispensable !
Pauline bouscule Lili et s’en va. Robert galope derrière elle. Quel mensonge pourra calmer Pauline la douce, transformée en furie ?
Lili regarde les verres d’apéritif pleins, oubliés.
- Tu peux être fier d’avoir réussi ton coup. Robert est furieux, tu as brisé son ménage.
- Dans ce cas, ton si cher Robert est sur le marché des hommes à épouser. Te voici devant un choix possible : lui ou moi, c’est binaire, tout simple. Je suis persuadé qu'il est à toi si tu le souhaites; la bataille est gagnée d'avance.Décide. Je suis d’accord pour entamer une procédure de divorce à l’amiable et par là même à te permettre de remplacer Pauline dans son lit comme au sextrot. Unis par le mariage, vous serez complices sans limites dans votre chasse au sexe : il pourra t’offrir tous les plaisirs de copulations à travers des trous. La vie est mal faite. Pourquoi est-il marié à cette exceptionnelle Pauline et pourquoi t’ai-je épousée toi qui cours après lui?
- Tu as des regrets ? Oh, mais, ce n'est pas possible, quelle mouche t'a piqué L’autre cocue t’a tapé dans l’œil; c'est un coup de foudre? Cette Pauline peut toujours courir, elle ne t’aura pas. Je ne veux pas divorcer. Mon choix est ancien. Que Robert aille au diable. Et Pauline aussi. Tu aurais pu lui clouer le bec à la bégueule: quel culot de venir chez moi me traiter de pute.
Lili pleure. Je la console. Nous faisons souffrir notre matelas. Mon cœur est fêlé.
Le surlendemain, Pauline sonne à ma porte. Il est dix-neuf heures. Lili tient boutique. Je suis seul avec ma visiteuse. Elle vient demander pardon à Lili pour ses excès de langage dans un moment de grande colère. Robert lui a juré de ne plus recommencer. L' œuvre de sa vie passe avant ses pulsions. Il tient à sa femme, jamais plus il ne la trompera"promis, juré"
Ce type me sort par les trous de nez, il fabrique des cocus et prétend aider ceux qui n’ont pas de vie sexuelle avec la femme des premiers. C’est un vicieux. Je plains la femme crédule qui prête foi à ses mensonges :
- Vous avez encore confiance en lui ?
- Il est si sincère, plein de repentir. Je lui accorde une dernière chance. J’ai eu tort de ne pas l’aider dans son bénévolat. Moi présente, il n’aurait pas eu l’occasion de se laisser prendre aux pièges d’autres femmes.
Elle accuse Lili nettement et poursuit:
- Donc à l’avenir, mon mari m’aura comme adjointe et je surveillerai ses relations. Si Lili trouve un peu de temps à consacrer à cette noble tâche, elle sera la bienvenue. Elle me servira d’exemple. Faites-moi confiance, je veillerai sur elle.
Comment le bougre l'a-t-il retournée comme une crêpe? Naïve épouse qui veut s'investir dans la "noble tâche" qu'elle avait jugée "indigne". Son menteur ne se compromettra pas devant elle. Il saura se créer des occasions à son insu pour séduire Lili hors de sa surveillance. Je pense à certaines cabines d’essayage dans une boutique notamment. Le revirement de Pauline m'étonne mais elle ne me convainc pas. Je le déclare tout net :
- J’ai vu Robert à l’œuvre avec Lili, je refuse d’exposer Lili une nouvelle fois.
- Robert a-t-il vraiment couché avec Lili ? Il parle d’un exercice de formation.
- Un exercice de formation, vous voulez rire ? Je sais distinguer si un couple fait l'amour ou s'il se contente de singer un rapport sexuel. Je ne confonds pas un baiser de cinéma et une pénétration profonde. Je les ai vus et entendus copuler. J’ai détruit les preuves pour plaire à Lili. On ne devait plus évoquer ces moments trop douloureux pour moi. Vous pouvez ne pas me croire, mais je n’ai aucune confiance en votre mari et je sais pourquoi.
- Il me fait des cornes et me ment ? Oh ! J’ai envie de me venger.
- C’est facile, oubliez Lili définitivement, ne la mettez pas au contact de Robert : il sera puni parce que son jouet convoité restera inaccessible.
- Oui, mais cette punition sera insuffisante. Robert continuera à espérer un retour de Lili. Je pensais à quelque chose de plus dur. Par exemple je pourrais lui renvoyer la balle, le tromper avec quelqu’un.
- C’est une solution. A vous de voir.Et qui serait votre amant, vous avez un volontaire sous la main ? Remarquez, en vous postant à proximité de l'établissement, vous n'aurez que l'embarras du choix. Les hommes en quête d'une maîtresse sont légion et ceux qui veulent juste tirer un coup sont encore plus nombreux. Vous trouverez facilement le vengeur qu'il vous faut.
- Un homme qui aurait une bonne raison, lui aussi de se venger de ses agissements ferait mon affaire : Vous, par exemple !
- Pardon ? Le souvenir de l'adultère reste gravé dans ma mémoire, mais c'était il y a longtemps. Mon désir de vengeance est passé avec les mois. Il me reste juste le sentiment de devoir mettre ma femme à l'abri d'un malfaisant.
- Ce sentiment vous honore. Il suffit à me garantir votre aide. Attendez-moi un instant. Où est la salle de bain ? je voudrais me rafraîchir.
J’ai déjà dit combien cette jeune maman est belle. Je la trouve désirable. Voilà qu’elle s’offre à moi.Où va-t-elle s'arrêter ? Refuser son offre, pourquoi? Lili serait mal inspirée de m'adresser des reproches pour tenter à tout prix de décevoir Robert. Le moyen justifierait la fin ? L'aventure est tentante à la fin, si elle peut éloigner Robert de Lili.
Pauline est partie se rafraîchir dans ma salle de bain ! D’autorité elle en a pris possession avec l’intention déclarée de se préparer pour un rapport sexuel avec moi. Puisque son mari a couché avec Lili, Pauline estime normal de se venger en couchant avec moi, André, le mari cocu. C’est notre deuxième courte rencontre seulement, elle ne peut pas éprouver de sentiment profond pour moi, ou la foudre lui est tombée sur la tête. Je ne sais rien d’elle, je la trouve jolie, bien faite, mais je ne suis pas amoureux d’elle. Coucher ensemble pour se venger, c’est loufoque.
Mon but à moi est de conserver Lili, la femme que j’aime, non de me venger. Pauline fait fausse route si elle me croit prêt à trahir ma chérie en raison d‘un passé pardonné. Baiser sans aimer est possible pour elle. Moi, je ne suis pas un truc qu’on utilise une fois pour faire bisquer un mari inconstant et qu’on jette ensuite comme un kleenex. Admettons que j’aie un moment de faiblesse, que je succombe aux charmes réels de Pauline, je l’aurai vengée. Elle ira l’annoncer à son mari. Lili finira par l’apprendre, je la perdrai pour l’avoir cocufiée. Je ne la crois pas aussi indulgente que moi en matière d'infidélité.
Pauline est étrange, elle veut punir Robert d’une relation sexuelle passée et simultanément me persuader de ramener Lili près de Robert, donc de favoriser de nouveaux rapports sexuels entre son mari et ma femme. Il conviendrait au contraire de les tenir éloignés, sauf si Pauline est un peu folle et très vicieuse au point de vouloir passer sa vie à se venger. Mais pas avec moi. Au resto du sexe, en présence de Robert, elle pourra forniquer autant qu’elle voudra, faire le bonheur de nombreux étrangers. Ce sera une vengeance plus raffinée qu’une coucherie passagère avec moi.
Le mari verra son épouse chauffer un sexe masculin autre que le sien, le bichonner, le caresser, le masturber, le tremper de salive, le sucer en creusant les joues, le pomper. Il aura le plaisir de suivre la progression de cette forme spéciale d’adultère quand Pauline tournera le dos à la paroi trouée, reculera et se fera embrocher par la queue tendue et défoncer jusqu‘à l‘orgasme par un inconnu. Un peu jaloux mais surtout très excité, il pourra admirer l’expression du plaisir sur le visage de sa chérie. A moins que Robert ne tienne pour nulle une baise à travers les gloryholes en raison de l’anonymat. Je décide de suggérer ce doux supplice à la furie à sa sortie du bain.
Pauline souhaitait se rafraîchir, je pensais à quelques gestes succincts, à une toilette rapide. Or depuis des minutes j’entends couler l’eau de la douche. Elle m’appelle,
- André, je n’ai pas de serviette. Peux-tu m’en passer une, s'il te plaît?
J’entre dans ma salle de bain avec le nécessaire. Pauline a ouvert les portes de la douche, me fait face. Une main sur chaque vitre, jambes ouvertes en position d’équilibre, seins orgueilleusement dressés, ma Vénus au bain guette ma réaction devant sa nudité. J’ai du mal à avaler ma salive. Consciente de mon trouble elle court se jeter sur le canapé du salon, laisse derrière elle des traces de pieds mouillés
.
Ce corps de femme nue me trouble beaucoup, mon sang se met à bouillonner. Malgré mes bonnes résolutions, je suis pris d’une envie subite et forte de l’attraper, d’aller la prendre pour de bon et de la sauter comme un bonobo use de sa guenon. Son piège est parfait, sa petite touffe attire le regard, l’écart entre les cuisses expose la vulve rosie par le jet d’eau chaude. Mon instinct se réveille. Elle se relève du canapé et demande:
- André, qu’attends-tu pour m’essuyer? Frotte le dos… descends… plus bas. Tu as peur d’appuyer ? Mes fesses aussi. Oh, mon Dieu que tu es timide. Elles sont à ton goût ? Hihi, tu me chatouilles. Devant maintenant, les poils de la touffe, les lèvres de mon sexe. Sois doux avec mon sein. Dessous; et l’autre. J’aime. Tu me fais de l’effet. Donne-moi la serviette. Viens, je t'attends, j'ai envie de toi. Fais vite. Elle trottine autour de la table basse, fait danser ses jolis seins et sa merveilleuse croupe, je la suis des yeux, ému par cette invitation pressante. Pauline se laisse tomber sur les coussins, lève ses pieds. J’arrive,
Avant la douche elle me vouvoyait. Lavée, nue, prête à l’abandon elle me tutoie : c’est un bond dans l’intimité. Elle me tend une serviette, présente un pied et garde l’autre tendu:
- Tu peux m’essuyer le dessous des pieds, s’il te plaît et les chevilles. Monte. Tu vois ?
Je suis debout entre ses jolis petons et j’ai une vue plongeante sur son abricot. Oui je vois son intimité ! La vulve s’ouvre, le sexe m’attend, bâille d’impatience. S'est-elle masturbée en guise de préliminaires solitaires dans l'attente de la serviette? Je perds la boule, je ne suis pas un saint !
- Eh! Bien, te faut-il une invitation spéciale, grand nigaud ? Allez, baise-moi ! Venge-nous.
Je suis sur le point de succomber et de me jeter à couilles rabattues sur ce con prêt à se laisser envahir. Stop ! La référence à la vengeance me bloque. Je passe une main sur mes yeux. De mes lèvres sèches sort la phrase non préparée et imprévue propre à tuer l’envie :
- Vous n’avez pas de douche chez vous ?
C'est idiot. Eh! bien, j’obtiens l’effet nécessaire. Pauline ouvre de grands yeux, laisse retomber ses jambes, lâche déçue :
- Je ne te plais pas ? Tu es impuissant ? Il fallait l'annoncer tout de suite. Tu baves d'envie mais tu ne peux pas, tu es coincé de la zigounette. Pas étonnant que ta femme galope après les maris des autres. La pauvre fille !
Me voici renseigné sur la nature de ses sentiments réels pour moi. D’un bond elle est debout, attrape ses vêtements, enfouit sa nudité dédaignée dans sa robe, monte dans ses escarpins, arrange sa tenue, ramasse soutien-gorge et ses bas, me fixe et me crie:
- Cocu.
Ce doit être l'injure suprême. Elle trouve la porte et peut aller pleurer son échec. Cela n’a tenu qu’à une phrase. L’insulte finale me console de l’occasion manquée. Dans quelques minutes j’irai raconter cette affaire à ma Lili.
Lili a trop bien su mettre ma responsabilité en avant, tourner l’histoire de manière à passer pour ma victime. Le téléphone a dû chauffer entre elle et Robert, ils ont préparé la session, ils m’ont piégé. Mais je ne suis pas le falot espéré par Robert. Lili devra dévoiler son plan si elle est de mèche avec le séducteur. Je contre-attaque :
- Voyons, Lili, jamais je ne t’ai obligée à faire des choses qui te déplaisaient. Combien de fois t’ai-je invitée à agir en personne libre, à choisir par toi-même. Je ne t’ai pas vendue à Robert, contrairement à ce qu’il a pu te dire et que tu veux bien croire. Je me souviens très bien de ma réponse, je me cite :
« Quand tu auras persuadé ta femme de travailler avec toi, je tenterai d’en parler à Lili. »
Elle fronce les sourcils, je me répète :
-Tu entends, j’ai dit « Je tenterai d’en parler à Lili ». En quoi cela t’engage-t-il ? Robert ne m’a pas laissé le temps d’aborder le sujet avec toi. D’ailleurs pour les raisons de surcharge de travail que tu as invoquées, en raison aussi de la relation sexuelle passée entre Robert et toi, mon avis reste défavorable. Toi seule peux décider. Ton choix aura les suites que tu connais, je te mets en garde.
Robert baisse les yeux, Pauline se lève, me salue et marche vers la porte. Lili fait barrage
- André tu es malhonnête. Tu avais promis d’effacer le passé et tu l’utilises contre Robert. Pauline, je confesse avoir fait l’amour avec ton mari une fois, il y a longtemps. C’est du passé, cela ne se reproduira plus.
La voix de Pauline tremble quand elle s'adresse à Robert:
- Robert, ne compte plus sur moi pour tes bonnes œuvres. André m’a raconté en quoi consistait la tâche de ta maîtresse. C’est indigne. Vraiment tu me crois capable de masturber, de sucer les queues et je ne sais quoi dans ton bordel ? Tu laisserais des inconnus me posséder, pour la bonne marche de ton commerce de la chair. Jamais. Puisque Lili aime ça, je lui cède ma place. Tu es un salaud. Je comprends pourquoi tu la voulais à ta disposition. J’en ai marre de tes histoires de cul. Avant ta cousine, c’était cette pute ton idéal? Ta cousine fichue à la porte, Lili redevient indispensable !
Pauline bouscule Lili et s’en va. Robert galope derrière elle. Quel mensonge pourra calmer Pauline la douce, transformée en furie ?
Lili regarde les verres d’apéritif pleins, oubliés.
- Tu peux être fier d’avoir réussi ton coup. Robert est furieux, tu as brisé son ménage.
- Dans ce cas, ton si cher Robert est sur le marché des hommes à épouser. Te voici devant un choix possible : lui ou moi, c’est binaire, tout simple. Je suis persuadé qu'il est à toi si tu le souhaites; la bataille est gagnée d'avance.Décide. Je suis d’accord pour entamer une procédure de divorce à l’amiable et par là même à te permettre de remplacer Pauline dans son lit comme au sextrot. Unis par le mariage, vous serez complices sans limites dans votre chasse au sexe : il pourra t’offrir tous les plaisirs de copulations à travers des trous. La vie est mal faite. Pourquoi est-il marié à cette exceptionnelle Pauline et pourquoi t’ai-je épousée toi qui cours après lui?
- Tu as des regrets ? Oh, mais, ce n'est pas possible, quelle mouche t'a piqué L’autre cocue t’a tapé dans l’œil; c'est un coup de foudre? Cette Pauline peut toujours courir, elle ne t’aura pas. Je ne veux pas divorcer. Mon choix est ancien. Que Robert aille au diable. Et Pauline aussi. Tu aurais pu lui clouer le bec à la bégueule: quel culot de venir chez moi me traiter de pute.
Lili pleure. Je la console. Nous faisons souffrir notre matelas. Mon cœur est fêlé.
Le surlendemain, Pauline sonne à ma porte. Il est dix-neuf heures. Lili tient boutique. Je suis seul avec ma visiteuse. Elle vient demander pardon à Lili pour ses excès de langage dans un moment de grande colère. Robert lui a juré de ne plus recommencer. L' œuvre de sa vie passe avant ses pulsions. Il tient à sa femme, jamais plus il ne la trompera"promis, juré"
Ce type me sort par les trous de nez, il fabrique des cocus et prétend aider ceux qui n’ont pas de vie sexuelle avec la femme des premiers. C’est un vicieux. Je plains la femme crédule qui prête foi à ses mensonges :
- Vous avez encore confiance en lui ?
- Il est si sincère, plein de repentir. Je lui accorde une dernière chance. J’ai eu tort de ne pas l’aider dans son bénévolat. Moi présente, il n’aurait pas eu l’occasion de se laisser prendre aux pièges d’autres femmes.
Elle accuse Lili nettement et poursuit:
- Donc à l’avenir, mon mari m’aura comme adjointe et je surveillerai ses relations. Si Lili trouve un peu de temps à consacrer à cette noble tâche, elle sera la bienvenue. Elle me servira d’exemple. Faites-moi confiance, je veillerai sur elle.
Comment le bougre l'a-t-il retournée comme une crêpe? Naïve épouse qui veut s'investir dans la "noble tâche" qu'elle avait jugée "indigne". Son menteur ne se compromettra pas devant elle. Il saura se créer des occasions à son insu pour séduire Lili hors de sa surveillance. Je pense à certaines cabines d’essayage dans une boutique notamment. Le revirement de Pauline m'étonne mais elle ne me convainc pas. Je le déclare tout net :
- J’ai vu Robert à l’œuvre avec Lili, je refuse d’exposer Lili une nouvelle fois.
- Robert a-t-il vraiment couché avec Lili ? Il parle d’un exercice de formation.
- Un exercice de formation, vous voulez rire ? Je sais distinguer si un couple fait l'amour ou s'il se contente de singer un rapport sexuel. Je ne confonds pas un baiser de cinéma et une pénétration profonde. Je les ai vus et entendus copuler. J’ai détruit les preuves pour plaire à Lili. On ne devait plus évoquer ces moments trop douloureux pour moi. Vous pouvez ne pas me croire, mais je n’ai aucune confiance en votre mari et je sais pourquoi.
- Il me fait des cornes et me ment ? Oh ! J’ai envie de me venger.
- C’est facile, oubliez Lili définitivement, ne la mettez pas au contact de Robert : il sera puni parce que son jouet convoité restera inaccessible.
- Oui, mais cette punition sera insuffisante. Robert continuera à espérer un retour de Lili. Je pensais à quelque chose de plus dur. Par exemple je pourrais lui renvoyer la balle, le tromper avec quelqu’un.
- C’est une solution. A vous de voir.Et qui serait votre amant, vous avez un volontaire sous la main ? Remarquez, en vous postant à proximité de l'établissement, vous n'aurez que l'embarras du choix. Les hommes en quête d'une maîtresse sont légion et ceux qui veulent juste tirer un coup sont encore plus nombreux. Vous trouverez facilement le vengeur qu'il vous faut.
- Un homme qui aurait une bonne raison, lui aussi de se venger de ses agissements ferait mon affaire : Vous, par exemple !
- Pardon ? Le souvenir de l'adultère reste gravé dans ma mémoire, mais c'était il y a longtemps. Mon désir de vengeance est passé avec les mois. Il me reste juste le sentiment de devoir mettre ma femme à l'abri d'un malfaisant.
- Ce sentiment vous honore. Il suffit à me garantir votre aide. Attendez-moi un instant. Où est la salle de bain ? je voudrais me rafraîchir.
J’ai déjà dit combien cette jeune maman est belle. Je la trouve désirable. Voilà qu’elle s’offre à moi.Où va-t-elle s'arrêter ? Refuser son offre, pourquoi? Lili serait mal inspirée de m'adresser des reproches pour tenter à tout prix de décevoir Robert. Le moyen justifierait la fin ? L'aventure est tentante à la fin, si elle peut éloigner Robert de Lili.
Pauline est partie se rafraîchir dans ma salle de bain ! D’autorité elle en a pris possession avec l’intention déclarée de se préparer pour un rapport sexuel avec moi. Puisque son mari a couché avec Lili, Pauline estime normal de se venger en couchant avec moi, André, le mari cocu. C’est notre deuxième courte rencontre seulement, elle ne peut pas éprouver de sentiment profond pour moi, ou la foudre lui est tombée sur la tête. Je ne sais rien d’elle, je la trouve jolie, bien faite, mais je ne suis pas amoureux d’elle. Coucher ensemble pour se venger, c’est loufoque.
Mon but à moi est de conserver Lili, la femme que j’aime, non de me venger. Pauline fait fausse route si elle me croit prêt à trahir ma chérie en raison d‘un passé pardonné. Baiser sans aimer est possible pour elle. Moi, je ne suis pas un truc qu’on utilise une fois pour faire bisquer un mari inconstant et qu’on jette ensuite comme un kleenex. Admettons que j’aie un moment de faiblesse, que je succombe aux charmes réels de Pauline, je l’aurai vengée. Elle ira l’annoncer à son mari. Lili finira par l’apprendre, je la perdrai pour l’avoir cocufiée. Je ne la crois pas aussi indulgente que moi en matière d'infidélité.
Pauline est étrange, elle veut punir Robert d’une relation sexuelle passée et simultanément me persuader de ramener Lili près de Robert, donc de favoriser de nouveaux rapports sexuels entre son mari et ma femme. Il conviendrait au contraire de les tenir éloignés, sauf si Pauline est un peu folle et très vicieuse au point de vouloir passer sa vie à se venger. Mais pas avec moi. Au resto du sexe, en présence de Robert, elle pourra forniquer autant qu’elle voudra, faire le bonheur de nombreux étrangers. Ce sera une vengeance plus raffinée qu’une coucherie passagère avec moi.
Le mari verra son épouse chauffer un sexe masculin autre que le sien, le bichonner, le caresser, le masturber, le tremper de salive, le sucer en creusant les joues, le pomper. Il aura le plaisir de suivre la progression de cette forme spéciale d’adultère quand Pauline tournera le dos à la paroi trouée, reculera et se fera embrocher par la queue tendue et défoncer jusqu‘à l‘orgasme par un inconnu. Un peu jaloux mais surtout très excité, il pourra admirer l’expression du plaisir sur le visage de sa chérie. A moins que Robert ne tienne pour nulle une baise à travers les gloryholes en raison de l’anonymat. Je décide de suggérer ce doux supplice à la furie à sa sortie du bain.
Pauline souhaitait se rafraîchir, je pensais à quelques gestes succincts, à une toilette rapide. Or depuis des minutes j’entends couler l’eau de la douche. Elle m’appelle,
- André, je n’ai pas de serviette. Peux-tu m’en passer une, s'il te plaît?
J’entre dans ma salle de bain avec le nécessaire. Pauline a ouvert les portes de la douche, me fait face. Une main sur chaque vitre, jambes ouvertes en position d’équilibre, seins orgueilleusement dressés, ma Vénus au bain guette ma réaction devant sa nudité. J’ai du mal à avaler ma salive. Consciente de mon trouble elle court se jeter sur le canapé du salon, laisse derrière elle des traces de pieds mouillés
.
Ce corps de femme nue me trouble beaucoup, mon sang se met à bouillonner. Malgré mes bonnes résolutions, je suis pris d’une envie subite et forte de l’attraper, d’aller la prendre pour de bon et de la sauter comme un bonobo use de sa guenon. Son piège est parfait, sa petite touffe attire le regard, l’écart entre les cuisses expose la vulve rosie par le jet d’eau chaude. Mon instinct se réveille. Elle se relève du canapé et demande:
- André, qu’attends-tu pour m’essuyer? Frotte le dos… descends… plus bas. Tu as peur d’appuyer ? Mes fesses aussi. Oh, mon Dieu que tu es timide. Elles sont à ton goût ? Hihi, tu me chatouilles. Devant maintenant, les poils de la touffe, les lèvres de mon sexe. Sois doux avec mon sein. Dessous; et l’autre. J’aime. Tu me fais de l’effet. Donne-moi la serviette. Viens, je t'attends, j'ai envie de toi. Fais vite. Elle trottine autour de la table basse, fait danser ses jolis seins et sa merveilleuse croupe, je la suis des yeux, ému par cette invitation pressante. Pauline se laisse tomber sur les coussins, lève ses pieds. J’arrive,
Avant la douche elle me vouvoyait. Lavée, nue, prête à l’abandon elle me tutoie : c’est un bond dans l’intimité. Elle me tend une serviette, présente un pied et garde l’autre tendu:
- Tu peux m’essuyer le dessous des pieds, s’il te plaît et les chevilles. Monte. Tu vois ?
Je suis debout entre ses jolis petons et j’ai une vue plongeante sur son abricot. Oui je vois son intimité ! La vulve s’ouvre, le sexe m’attend, bâille d’impatience. S'est-elle masturbée en guise de préliminaires solitaires dans l'attente de la serviette? Je perds la boule, je ne suis pas un saint !
- Eh! Bien, te faut-il une invitation spéciale, grand nigaud ? Allez, baise-moi ! Venge-nous.
Je suis sur le point de succomber et de me jeter à couilles rabattues sur ce con prêt à se laisser envahir. Stop ! La référence à la vengeance me bloque. Je passe une main sur mes yeux. De mes lèvres sèches sort la phrase non préparée et imprévue propre à tuer l’envie :
- Vous n’avez pas de douche chez vous ?
C'est idiot. Eh! bien, j’obtiens l’effet nécessaire. Pauline ouvre de grands yeux, laisse retomber ses jambes, lâche déçue :
- Je ne te plais pas ? Tu es impuissant ? Il fallait l'annoncer tout de suite. Tu baves d'envie mais tu ne peux pas, tu es coincé de la zigounette. Pas étonnant que ta femme galope après les maris des autres. La pauvre fille !
Me voici renseigné sur la nature de ses sentiments réels pour moi. D’un bond elle est debout, attrape ses vêtements, enfouit sa nudité dédaignée dans sa robe, monte dans ses escarpins, arrange sa tenue, ramasse soutien-gorge et ses bas, me fixe et me crie:
- Cocu.
Ce doit être l'injure suprême. Elle trouve la porte et peut aller pleurer son échec. Cela n’a tenu qu’à une phrase. L’insulte finale me console de l’occasion manquée. Dans quelques minutes j’irai raconter cette affaire à ma Lili.
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