Titre de l'histoire érotique : Marchand d'illusions 3 - histoire érotique

Le bonimenteur fait l’article, donne à toucher, fait vibrer contre une joue ou contre un sein. La démonstration plaît. Encore faudrait-il en user correctement. On ne peut pas vendre un objet dont on ne connaît pas tout l’intérêt. Marie veut-elle essayer un godemiché vibrant et articulé ? Avant de se décider, elle l’a en main.

- Sans façon, entre nous, professionnellement, tu te l’introduis en écartant ton cache sexe. Mets-toi d’abord un doigt? Assieds-toi sur le canapé. Là il y a un bouton, tu peux choisir la vitesse des vibrations et l’amplitude des mouvements de la tête de l’appareil. Tu ne l’as jamais fait ? Il faut un commencement à tout. Tu as honte devant ta copine? Justement il faut qu’elle voie, parce que je ne peux pas faire essayer à une vierge un engin qui pénètre assez profondément dans le vagin . …Zut, je n’ai pas mon tube de lubrifiant. Julie, peux-tu l’aider? Tu lui caresses gentiment le sexe. Entre femmes c’est sans risque. J’aurais plaisir à la faire mouiller, mais la décence m’interdit d’y mettre le doigt. C’est la déontologie exigeante de notre métier.

- Encore bien, grommelle Aimé.

Julie rougit un peu, mais elle s’approche de Marie assise, jambes ouvertes dans l’attente de la caresse de sa copine. Avec une douceur infinie Julie pose sa main sur la vulve, décrit un mouvement de scie, passe ses doigts dans sa bouche, les enduit de salive et retourne au four pour humecter l’intérieur des grandes lèvres. Toutes deux rient pour cacher leur gêne. Je bande dur au spectacle de cette intrusion des doigts de ma chérie dans la chatte de la compagne d‘Aimé.

-Bon, ça suffit, dit Grégoire,Merci Julie. Tu as le doigté, tes clientes seront enchantées de suinter sous tes caresses. Marie utilise ton jouet toute seule,maintenant, comme une grande.

- Grégoire, tu sais je voudrais aussi essayer. Marie saura me faire juter.

C’est Julie qui implore. Est-elle folle ou inconsciente: un engin comme celui-là va la déflorer!

- Mais, proteste le vendeur ahuri , je t’ai expliqué..;

- C’est que… Je n’ai pas fait l’amour avec Jean. Ce garçon je le veux, donc je me laisse désirer. J’ai par contre fait l’amour avec un autre copain, Hugo. C’était avant Jean. Mais ce cochon d‘Hugo, une fois qu’il m’a eue, ne s’est plus montré. Donc je ne suis plus vraiment vierge. Mais on ne m’aura plus, je serai à Jean quand il m’aura mis la bague au doigt. Si quelqu’un a besoin de jouet ici, c’est bien moi, pour m’aider à attendre le mariage.

Marie bondit sur l’occasion.

- Ma chérie, c’est vrai. Prends ma place et je vais te donner un coup de main pour t’apprendre à te servir de ça. Allez, ouvre, pousse le tissu et laisse-toi faire.

- Ah! Non, Marie, ce ne sont pas les jouets qui manquent, j’en ai pour chacune et si vous êtes appliquées, j’ouvrirai la dernière valise. Il est indispensable de savoir comment cela agit sur vous-même avant de vous lancer dans des démonstrations chez vos clientes demain. Allez, au travail.

Que c’est habile d’assimiler ces exercices à un travail, à un futur salaire !

-Écoute, Grégoire, tu me laisses quelques spécimens et je les expérimenterai avec mon copain. Voyons déjà les réactions de Julie puisqu’elle est volontaire et a besoin de sexe en ce moment: c’est une situation idéale pour juger la valeur de ces substituts. À

Grégoire ne se tient pas pour battu.

- Marie, je veux bien te laisser deux exemplaires de ma collection de démonstration que tu choisiras après l’épreuve de Julie. J’y mets toutefois une condition, tu feras un essai du contenu de la dernière valise. C’est à prendre ou à laisser et si tu refuses je ne retiendrai pas vos candidatures.

Julie désespère:

- Ah! Non, Marie, tu ne vas pas nous faire perdre une aussi belle occasion de travailler en nous amusant! Qu’attends-tu pour accepter? Tu devrais sauter de joie au lieu de minauder. Pense au résultat. Tu as peur de la réaction d’Aimé ? Mais il sera enchanté d’apprendre que tu as été choisie. Et ça va l’amuser de se servir de ces instruments pour te faire hurler de plaisir. Il faut savoir varier les préliminaires ou terminer en beauté une manifestation amoureuse. Lance-toi

- Voilà qui est bien parlé, Julie. Marie, je te promets une surprise formidable. C’est « oui »? ajoute Grégoire.

- Bon, je me rends. J’ai trop envie de ce travail. Mais commençons par toi, Julie, puisque tu en meurs d’envie. Attends, je vais te placer une serviette sous les fesses pour le cas où tu juterais un peu fort. Je crois aussi qu’il serait prudent de retirer ce joli string avant de le tremper de sécrétions vaginales. Souviens-toi, tu m’as raconté tes débordements surprenants et incontrôlables lors de tes masturbations.

- Pas possible, petite fille, effectivement, si tu mouilles fort, il faut prendre des précautions, Marie a raison. Tu es vraiment un cas intéressant.

Derrière le passe-plat, j’ai du mal à saisir la portée de cette dernière remarque. Mais j’approuve Marie: la culotte tombe, Julie fait face, assise sur une serviette de bain, écarte ses cuisses pour offrir son abricot à la pénétration du gode et surtout m’offre de façon tout à fait satisfaisante le spectacle divin de son sexe au bord de l’éclosion, aux lèvres pleines sur le point de s’ouvrir. Enfin je vois la merveille.

- Commençons donc par ce modèle quasi parfait. Julie tu vas l’aimer. C’est un gode articulé de vingt centimètres

- Oh! C’est trop long, non?

- Ne t’inquiète pas, la longueur maximale de pénétration est limitée à 16,5 centimètres par la présence réaliste de cette imitation de testicules. Il a un bon diamètre de 3 centimètres, moyen, on sait qu’un vagin s’adapte à ce qu’on y introduit. Si c’est très large il se dilate, si c’est moins volumineux il se contracte, mais toujours il reste au contact et ses terminaisons nerveuses sont sollicitées que l’objet ou le sexe soit gros ou mince. Donc c’est un diamètre suffisant et sans exagération qui convient, comme tu vas le constater, à la majorité des femmes. Prends-le en main.

- Ah! Dis donc, comme c’est doux au toucher, s’extasie la fausse vierge.

- Et souple. Pourtant il contient une vertèbre centrale qui lui permet de prendre toutes les positions. J’hésite, je devrais peut-être passer directement à quelque chose de mieux, c’est-à-dire de plus complet ou disons de plus perfectionné. J’ai ce sex toys, le plus demandé actuellement, un vibromasseur utilisé par Samantha dans « Sex and the City ». Sa texture ultra douce, les sept modes de jeux et sa rangée de billes métal tournantes le rendent tout simplement extraordinaire de réalisme.

Je lis vite les caractéristiques techniques: 7 modes, 3 vitesses de vibrations, 3 vitesses de pulsations, 1 mode d’ascension, 1 rangée de billes métal, 4 piles AA, Taille 25 cm x 7,5cm, poids:404g. On ne peut pas trouver mieux pour 65 euros seulement. Réfléchissez; c’est plus performant et varié que n’importe quel homme, c’est infatigable, réglable à souhait, toujours disponible et sans défaillance. C’est l’orgasme assuré , à répétition et prolongation me disent mes clientes.

- Parce qu’il y a des clientes qui te font des confidences sur leurs orgasmes? demande Marie étonnée.

- Beaucoup plus que l’on peut l’imaginer. Mais c’est normal: c’est satisfait ou remboursé: je n’ai reçu aucune demande de remboursement et mes clientes sont assez libérées pour m’exprimer leur extrême satisfaction. Deux ou trois m’invitent régulièrement à constater de visu à quel point elles éprouvent du plaisir avec leur gode, puis avec moi.

- Comment, que fais-tu des règles de déontologie ?
- Je les adapte aux circonstances et aux personnes. Pour vendre, je rends des petits services à celles qui le souhaitent avec insistance. Et j’assiste toujours avec bonheur à ces démonstrations inspirées par la gratitude. Certaines lesbiennes chantent ses louanges, mais les femmes mariées en oublieraient leur mari. Je connais des maris qui le cachent et ne le rendent que lorsqu’ils ont réussi à faire jouir leur épouse: c’est une récompense. Mais des femmes m’ont avoué simuler le plaisir pour récupérer plus vite leur gode confisqué. Alors lequel veux-tu essayer, Julie?

-Évidemment le meilleur, long, large et vibrant. Je sens que je vais en raffoler. Et s’il me satisfait…

-Je te l’offre comme cadeau de bienvenue dans mon équipe. Tu sais que tu as une belle chatte, ma chérie!

-Merci. Mais j’ai une question. Cette fois les dimensions sont plus impressionnantes, est-ce que je risque de me blesser?

-As-tu déjà oublié que le vagin s’adapte à ce qui le pénètre? Alors? Il y a un inconvénient: il faut apprendre à utiliser les commandes. Marie sauras-tu?

- Il faudrait que je lise la notice

Julie s’impatiente:

- Combien de temps faudra-t-il que je garde la pose? Allons Grégoire, si tu connais le maniement de ton truc, vas-y, sinon nos copains vont revenir de la pêche avant que j’aie joui.

- Tu penses que je dois? Tu le veux vraiment ? Alors je me sacrifie, au risque d’être plus ému que je ne le devrais en bon professionnel. Tu es si attirante, il est vrai.

Voilà à quoi rimait tout son baratin. Il s’impose à la place de Marie et se précipite au pied du canapé, à genoux devant le jeune ventre vibrant d’impatience dans l’attente de la pénétration de l’engin.

- Bonjour, belle chatte. Je te salue et je t’embrasse.

C’est fait, il dépose un long baiser de salutation sur les chairs de Julie qui tressaille sous l’attaque inattendue, mais attend innocemment la suite.

- Si tu veux placer tes mains de chaque côté de ce sexe si mignon et tirer sur tes babines pour me permettre de bien localiser l’entrée…. Oui, comme ça. Oh! La merveille, je n’ai jamais vu de nymphes aussi finement dessinées. Tu es magnifique ma Julie et ton Jean sera le plus heureux des ravis.

Jean, c’est moi et je commence à être de moins en moins ravi dans ma cachette. Le type a embrassé le sexe, une fois, deux fois, y prend goût et sait comment continuer.

- Le trou mignon est encore peu humide, me permets-tu de te faire mouiller davantage pour la réussite de l‘expérience?

- Cesse de lambiner, je brûle d’envie… Vas-y, fais le nécessaire, tu as mon autorisation pour tout ce que tu juges utile, mais ne traîne pas.

Et à son habitude, Grégoire n’attend pas la fin de la réponse. Sa tête plonge sur le pubis puis s’engouffre entre les jambes et sa langue pointe entre les lèvres, se promène avec vivacité du clitoris à la rose du cul, lèche et fait sursauter le ventre qui se tend vers l’assaillant. A cette allure et aussi longtemps, il va déchaîner un torrent de cyprine. Julie se met aussitôt à manifester d’une voix gutturale les tourments de ses sens ainsi bouleversés, ses mains s’abattent sur le crâne de Grégoire et pressent le visage sur son sexe.

La face inondée il parvient à se dégager et juge le moment venu d’introduire le simulacre de pénis impressionnant. Elle s’ouvre à eux mains, je vois briller les chairs rouges du sexe béant. Il est ouvert, ce n’est pas pour moi, mais je vois et j’admire. La tête de l’engin se pose, cache le trou. Par poussées et retraits dosés avec art, Grégoire fait entrer une partie de la tige. Julie la reçoit avec des gémissements dus à l’effort de dilatation de son conduit. C’est que la longue tige par son diamètre de 7,5 force le passage encore étroit.

-N’allons pas plus profond pour le moment. Je règle les mouvements de vibration et de pulsation. Tu sens? Oui, un peu plus fort? Tu souhaites plus intense ou plus rapide ? Il suffit de demander: voilà. Tu es très courageuse. C’est fameux, hein. Je t’en offrirai un, pour récompenser ton zèle.