Titre de l'histoire érotique : Rêve... 3... revisité

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Titre de l'histoire érotique :  Rêve... 3... revisité Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-09-2017 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Titre de l'histoire érotique : Rêve... 3... revisité
Rêve revisité

Sur le chemin du retour, dès les premiers ronronnements du moteur ma cavalière s’endort. Peut-être oubliera-t-elle mon double accouplement avec Yolande sur le capot de l’auto.Et tout à coup Marie se réveille et me demande de m’arrêter. J’emprunte une allée forestière sur le côté de la route, stoppe. Marie demande mon aide pour sortir de la voiture. Il est temps, un flot jaillit de ses lèvres, tombe dans l’herbe et déborde sur la magnifique robe. Marie hoquette, s’accroche à mon bras, annonce sa mort prochaine. Je la soutiens pendant qu’elle expulse le trop plein et se laisse aller. Que faire ? J’ai un paquet de mouchoirs en papier. À la lueur des phares je nettoie le visage tout pâle, les mains souillées et l’avant de la robe.

-Alex, allonge-moi sur la banquette arrière, j’ai froid.

- Je vais vite te ramener chez toi. Tu boiras un café noir salé; ça passera.

- Pas tout de suite, pas dans cet état. Ma mère va crier au scandale, me traiter de fille soule digne de son ivrogne de père et mes parents vont se disputer. Laisse-moi me reposer un instant.

Sitôt recouchée elle se rendort. Dans mon coffre il y a un plaid pour pique-nique. J’en fais une couverture. Et assis au volant, portes bouclées j’attends. C’est drôle, Marie ronfle. De temps à autre, elle marmonne mon prénom « Alex » et continue à dormir. Elle s’agite, tourne et se retourne, geint, rit ou pleure dans son sommeil. Elle va prendre froid, elle s’est découverte. J’ouvre sa portière. Le plaid est tombé, la robe est remontée, elle est couchée sur le dos, une jambe contre le dossier, l’autre pend à côté du siège sur le plaid. Au clair de lune dans l’entrecuisse la tache blanche de sa culotte attire mon regard. Tout le bas de son corps est exposé. Car le string a glissé dans le pli de l’aine, entre tronc et cuisse, et apparaît à la pâle lueur de la lune l’abricot joli que je convoite.J’admire. J’admire le fuseau de la cuisse, le creux en haut, à l’intérieur, où niche habituellement le sexe adorable. J’appelle :

- Marie.

Elle ne répond pas. Fatigue, stress et boisson ont uni leurs forces pour la livrer à un sommeil profond. Je pourrais toucher, caresser, elle n’en saurait rien. Elle ronfle. Alors je regarde de plus près ces chairs tièdes. Je caresserais volontiers la peau douce à l’approche de la jointure des deux jambes. « Marie. » Pas de réponse. Un démon me pousse à profiter, je veux voir le trésor, le sexe qui un jour m’appartiendra découvert par la bande de coton légèrement humide de la transpiration de la danse.

C’est une petite femme, elle a dû connaître des émotions elle aussi au contact des membres virils avec son ventre, il y a sans doute dans l’humidité des traces de mouille. Dans mon pantalon grandit une vague de désir. Si mon doigt dégageait la vulve, la parcourait, la touchait à peine, je pourrais déposer un baiser sur les grandes lèvres, je pourrais savoir si elle est vierge. Un grognement sourd puis de nouveau la respiration régulière. J’approche mes yeux pour mieux voir. « Alex ». Je sursaute, c’est une fausse alerte : Elle rêve de moi.

Elle était furieuse quand elle a observé mon coït avec Yolande. Elle s’est fâchée et je ne peux pas la blâmer. Mais tout n’est peut-être pas perdu. Elle réfléchira dans le calme, sa colère s’estompera, elle se souviendra des sentiments qu’elle m’a avoués. Si je veux conserver un maigre espoir d’obtenir son pardon et de me réconcilier avec elle, ce n’est pas le moment d’ajouter une connerie à la précédente. Donc malgré mon envie, je ne touche pas sa peau, ne remets pas en place le gousset de sa culotte, je n’embrasse pas le jeune abricot encore acide, je n’examine pas son sexe en l‘ouvrant de mes doigts, je lui laisse son mystère.

Mes mains tremblent, ma vue se brouille, mes couilles me font mal. Mais pas question de me livrer à la dégustation de la moule en profitant honteusement du sommeil de Marie. Ce serait indigne. De toute façon, si j’étais assez dégueulasse pour me livrer à une tentative, je ne pourrais plus me regarder dans la glace en me rasant. Et si je voulais, est-ce que je pourrais ? Si je voulais posséder cette créature sans défense y réussirais-je ? Yolande m’a vidé, je risquerais la panne.

Violeur et impuissant, je serais à la fois ridicule et repoussé avec horreur par la femme de ma vie. Ma raison, l’amour que j’ai pour Marie, les remords qui me rongent après ma faute avec Yolande, un reste de lucidité et de sens de l’honneur me poussent à ramasser le plaid et à recouvrir le corps endormi. Avec un dernier regard sur ce paradis à peine caché, je la recouvre. J’en ai vu et visité d’autres, mais c’est-ce sexe là que je veux pour le reste de ma vie

Le dimanche après-midi je débarque dans ma future belle famille. On me fait la gueule parce que j’ai ramené, si tard, une Marie en si piteux état. Mon amoureuse a le regard fuyant, la mère grommelle et le père m’assassine : plus jamais il ne me confiera sa fille. J’avance mon dernier pion :

-J’aime Marie et Marie m’a avoué qu’elle m’aimait. Nous nous sommes promis de nous marier. Bon nous avons un peu trop arrosé l’événement, elle a été malade sur le chemin du retour et j’ai attendu en bordure de route son réveil pour la raccompagner. Et cet après-midi, cher futur beau-père je viens vous demander sa main.

- C’est vrai Marie ? Ça change tout. On va fêter ça. Alex la nouvelle me ravit. Le père d’une jeune fille souhaite toujours le meilleur pour son enfant et redoute le pire. Avec toi Marie aura le meilleur et je n’aurai plus de soucis à me faire.

Ma joie est de courte durée. Marie explose:

- Papa, ce type est fou, je ne l’aime pas. Jamais je ne l’épouserai. Qu’il quitte la maison, je ne veux plus le voir.


Voilà comment j’ai tout perdu en si peu de temps. Yolande a ruiné mes espoirs d’épouser une fille bien. Je devrais la haïr. Mais après tout, elle a apprécié nos rapports. Je sais comment évacuer mes humeurs quand la fièvre m’agitera. Avec un peu de chance je pourrai rencontrer la belle rousse et la voir vivre en ville. Est-elle vraiment la libertine qu’elle a voulu me montrer et puis-je la traiter comme telle, ne l’utiliser que comme un jouet, comme un sac à foutre ou est-elle plus digne de confiance? Fille facile, provocatrice, bonne baiseuse. Il n’y a pas de quoi en faire une épouse. Qui sait, ce n’est peut-être qu’une façade pour la galerie. Il y a des timides qui ne savent pas parler sans crier. Avec son numéro de téléphone,j’ai manié les pages blanches et les pages jaunes , j’ai relevé son adresse. Pour le cas où…


Quatre mois plus tard, j’ai oublié ou presque cette aventure. La blessure du rejet reste ineffaçable. Or en quittant le boulot, un soir, le père de Marie m’accroche:


- Dis, toi, t’es un salaud. Tu as fait un gosse à ma fille et tu ne te montres plus.


- Qu’est-ce que cette histoire ? Quand aurais-je fait ça ?


- Marie est enceinte. Elle dit que vous avez eu des rapports au cours du bal du mariage de Joseph. Si tu étais un homme d’honneur tu l’épouserais.


- Allons, Gustave, qui m’a chassé de chez toi ? Ta fille. L’aurait-elle fait si nous venions de faire l’amour la veille? Non, je ne suis pas le père de l’enfant qu’elle porte. Je l’ai embrassée certes au cours de la soirée, mais ce n’est pas comme ça qu’on fait un moutard à une fille.


- Lâche, tu te défiles. Tu ne t’en tireras pas comme ça.


- Je suis désolé, cherche un autre coupable. Marie ment quand elle me désigne.


Cette fois la coupe est pleine. Quand je pense que j’aurais pu tenter ma chance s’il n’y avait pas eu cette rouquine chaude au bal, cette Yolande qui m’avait pompé mes forces sur le parking et à laquelle je devais ma disgrâce. Il me faut son témoignage pour confondre mon accusatrice. Un coup de fil me permet d’obtenir un rendez-vous.


- Enfin. Il t’a fallu du temps pour te manifester. N’avais-tu pas apprécié notre partie?
L’essentiel est que tu sois là. Tu viens pour tirer un coup ou pour quelque chose de plus sérieux, de plus durable ? Ne me regarde pas comme ça, je n’ai pas changé. Parle, je te plais ou je ne te plais plus ?


Pour obtenir la réponse que j’attends d’elle, j’ai intérêt à la flatter.


- J’ai longuement hésité avant de me décider. C’est que tu es tellement belle que je n’osais pas te rappeler. Il y avait de fortes chances que tu m’aies oublié, que tu refuses de me recevoir. Merci de m’avoir invité chez toi. Tu as un joli appartement, c’est chic, décoré avec bon goût. Et toi, tu es beaucoup plus belle que dans mon souvenir.


- Ha : ha! Je t’intimide, beau gosse. Viens là, embrasse-moi !


Yolande n’est pas rancunière. Elle est directe ! Le baiser appuyé, gourmand, une étreinte chaleureuse et …nous aboutissons dans une pièce voisine, une chambre à coucher avec un lit double bien tiré.


-Alors, mon cher Alex, tu veux ?


Elle n’a pas oublié mon prénom, c’est bon signe.


- Je suis à ta disposition.


- Cela manque d’enthousiasme. Franchement, pourquoi es-tu venu. ?


- Parce que je ne peux pas oublier l’instant merveilleux que tu m’as offert. Si tu savais comme j’ai envie de t’aimer et de te faire l’amour.


- Ce message est clair. Allez, en tenue, mon envie est au moins aussi forte que la tienne.


Yolande se déshabille avec hâte, fait tomber robe, soutien gorge, bas, culotte en quelques gestes rapides. La voilà nue, resplendissante et souriant avec malice alors que je suis empêtré à déboutonner ma chemise. La vision de ce corps si bien proportionné m’émeut, me rend nerveux et maladroit. Sur le parking je n’avais vu que sa croupe et ses jambes. Et j’avais envahi à tâtons son vagin. Elle a dévoilé des seins fermes aux aréoles granuleuses, une taille bien marquée au-dessus de hanches larges, une toison pubienne fournie mais disciplinée. Elle s’étonne de ma lenteur:


- Tu traînes, ne me dis pas que je te fais peur. Approche que je t’aide…


Pantalon au sol couvert de mon slip, je suis ceinturé par ses bras et sa bouche se gave de mon sexe. Elle me traite divinement, lèche le gland, remonte des bourses à la tête de mon sexe, suce l’extrémité, me pousse, me fait tomber sur le dos puis se précipite sur mon ventre, s’empare de ma virilité et la guide dans son vagin. Je suis sa chose, elle me domine, en experte elle mène l’accouplement, transpire et rit.



- J’attendais ce bonheur depuis si longtemps. Tu reviendras ? Promets et je répondrai à ta question, car tu as une question à me poser, j’en suis sure. Tu as besoin de moi plus que tu n’as envie de me faire l’amour, oui ou non ?


- Effectivement j’ai une question à te poser, mais j’adorerais en avoir des milliers pour revivre des milliers d’expériences amoureuses comme celle que nous vivons. De toutes les relations que j’ai eues, cette dernière est la plus belle. Je te promets de revenir et de recommencer. D’ailleurs es-tu pressée de me renvoyer ?

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