Titre de l'histoire érotique : Un cycliste 5

- Par l'auteur HDS Accent -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Titre de l'histoire érotique : Un cycliste   5 Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-06-2017 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Titre de l'histoire érotique : Un cycliste 5
- Pourquoi, après avoir pardonné,me suis-je sauvé ? Tu n’en as pas une petite idée ? Pourquoi ce soir de la deuxième sortie programmée ai-je choisi de te quitter ? Tu l’as compris un peu tard. Comment, sachant où Charlene t’avait menée, à quels excès elle t’avait poussée, comment, bourrelée de remords (permets- moi d’en douter), as-tu pu décider de recommencer l’expérience huit jours plus tard?

Charlene t’avait promis son cavalier pour l‘orgie nouvelle; il devait te faire connaître les sommets de la jouissance en te défonçant dans les allées du parc. En la suivant cette fois,tu savais pertinemment ce qui arriverait et même, très précisément, qui allait te pénétrer, te mettre, te posséder en long et en large et te faire gueuler de plaisir. Tu es venue me prier de t’accorder une seconde soirée de liberté en compagnie de Charlene pour aller voir un film tout récent « entre filles ».

- Tu savais tout, puisque tu avais assisté à la première. Tu aurais dû me refuser cette sortie, tu aurais pu me montrer tes enregistrements et tes preuves. J’aurais écouté, j’aurais reconnu ma faute, je n’aurais pas accompagné Charlene.

- J’en doute aussi. Je n’y crois pas . Ton envie de te faire embrocher aurait inventé mille façons d’échapper à ma vigilance. Et si ce n’était pas ce soir là, tu aurais cherché et trouvé une autre bonne occasion.

- Tu aurais dû me mettre en garde. J’aurais compris ta peine, je n’aurais pas supporté ton chagrin, j’aurais eu trop peur de te perdre. Maintenant je saisis la raison de notre rupture. Ma seconde sortie a été fatale, as-tu dit ? Si j’avais refusé la deuxième offre de Charlene, tu serais resté chez nous? Mais avec quel secret sur le cœur ? Il fallait me parler.

- Souviens-toi des encouragements de ta copine dans le parc, je la cite : « Tu ne voudrais pas que nous vous tenions la chandelle. Allons, apprends à vivre et à prendre des décisions de femme adulte et libérée. » Tu voulais te libérer : de qui, de quoi ? De moi et de notre mode de vie, pardi.

- C’est ton interprétation. Tu fais exprès d’ignorer combien je t’aime.

- Ta démonstration d’amour dans le parc ne s’adressait pas à moi. Comment oses-tu encore me parler d’amour, à moi ? Je n’ai pas à te dicter ta conduite, tu fais tes choix et tu assumes ! De mon côté je ne suis pas forcé d’applaudir quand tu t’enferres dans les pièges de Charlene. C’est définitivement une affaire classée pour moi. Je pardonnais le premier faux pas. Je ne pardonnerai jamais le deuxième. Tu peux te rouler par terre, tu es libre de recommencer à branler, à sucer, à te farcir toutes les verges de la ville, cela ne me concerne plus. Sois heureuse et fous-moi la paix.

- Oh ! Tête de bois. Sais-tu comment s’est déroulé cette « deuxième fois » ? Y as-tu assisté ? Tu changerais d’opinion, tu cesserais de m’accabler. Nous voilà devant chez nous. Entre, nous serons mieux assis. Ne crains rien, la nymphomane ne te violera pas.

Est-ce que je sais ce que je veux ? Je la suis. Elle se détend :

- Merci d’oublier ton rendez-vous. Assieds-toi dans ton fauteuil, mets-toi à l’aise. Ta place t’attend. Veux-tu un doigt de ton whisky, je te le sers. N’étions-nous pas bien ici, ensemble ?

- Qui a rompu le pacte ? Qui a tout cassé pour quelques aventures sexuelles hors les murs? Je refuse de passer pour le méchant . Amour, sincérité, fidélité : tu t’y es prise en deux fois pour faire éclater ce qui nous unissait, pour être sûre de pouvoir te passer de moi.

- Si seulement tu pouvais comprendre que ta place est ici, près de moi. Je jure de te raconter cette soirée si différente de ce que tu as pu imaginer, sans tricher. Et si tu ne me crois pas, tu pourras vérifier l’exactitude de mon récit auprès de Charlene.

- Stop. Charlene n’est absolument pas crédible. Un jour elle m’accuse de tentative de viol, puis elle reconnaît avoir fabulé, une autre fois elle t’emmène faire du lèche-vitrines et vous finissez par faire les putes dans un parc en léchant des couilles et pire.. Serait-elle malgré tout plus fiable que toi ? Évite de faire référence à cette « salope », son témoignage est irrecevable. Raconte, je saurai trier ce qui est vraisemblable et ce qui est de la fiction. Donc elle vient te chercher et…

- Pas trop vite. Contrairement à ce que tu supposes, je suis revenue à la maison, le premier soir, dans un certain état d’euphorie. Tu simulais le sommeil, mais tu as constaté que j’étais assez dégrisée pour prendre une douche. C’est à ce moment que tu as fouillé mon sac et que tu y as prélevé mon string et mon billet de cent euros, n’est-ce pas ? Oui le string puait, collait aux doigts et tu savais à quoi il avait servi. Mais était-il convenu que je devais sortir sans argent : ce billet m’appartenait, ce n’était pas le salaire de ma faute. Il se trouvait dans mon sac et jamais tu ne t’étais permis de fouiller ce petit coin d’intimité…sans règle écrite particulière, c’était pourtant une partie implicite de nos accords.

- Tu venais de forniquer comme une bête et tu espérais pouvoir compter sur notre contrat moral pour m’empêcher de récolter des preuves matérielles de ta transgression de ce contrat ? Tu vois notre conversation est inutile, nous allons nous jeter à la figure des considérations désagréables, où cela nous conduira-t-il ?

- Oh ! Je te faisais un compliment pour ta discrétion habituelle, pour ton respect du contenu de mon sac à main. Reste assis, trinquons et laisse-moi poursuivre. Le lendemain matin tu es parti au travail sans me réveiller, sans m’embrasser. Tu n’es pas venu déjeuner à midi, tu es rentré le soir, tu n’as pas dit un mot pendant le souper et tu t’es attardé sur ton ordinateur. Lasse d’attendre un signe de tendresse ou d’amour, je me suis couchée. Tu n’es venu au lit que lorsque je m’étais endormie. Le lendemain tu as agi de la même façon. Cela n’était pas dans nos habitudes. Nous avions convenu dès le départ de ne jamais nous coucher fâchés et sans un baiser.

Navrée j’ai réfléchi et j’ai échafaudé des hypothèses. Tu ne me pardonnais pas d’être sortie sans toi ? C’était pourtant arrivé sans problème dans le passé. Tu ne supportais pas ma complicité avec Charlene : au point de ne plus m’adresser la parole ? Quelqu’un nous aurait vues attablées en terrasse ou vus partir vers le parc ? Charlène aurait-elle dénoncé ma trahison pour se faire valoir et me voler mon chéri?

-Je ne suis pas seul à imaginer. Il y a des points assez proches de la vérité. Tu brûles.

- J’ai voulu l’appeler au téléphone. Mon mobile était dans mon sac : mais mon string avait disparu, mon billet de cent euros aussi. Qui avait ouvert mon sac à main, qui s’était servi, un des hommes ou Charlene ? L’un pour garder un souvenir de nos ébats, l’autre pour une collection de trophées ou la troisième pour me faire une farce et me montrer à quel point j’avais décollé ? Je pourrais dire « déconné ». Le seul insoupçonnable dans mon entourage, c’était toi. Charlene a ri, m’a demandé de me calmer : l’essentiel était de te laisser dans l’ignorance, le reste était du détail : un string et cent euros ne valaient pas un grand déballage. Et elle m’a relancé :

- On remet ça prochainement. Tu auras soit Georges que tu connais, soit un petit puceau à déniaiser, comme il te plaira. Toujours d’accord ?

A ces mots, j’ai pris conscience de la sottise commise. Charlene imposait des sorties régulières, compromettantes pour moi, les érigeait en institution. Si je ne mettais pas immédiatement fin à cette histoire notre vie allait s’écrouler. Elle avait matière à me faire chanter.

J’ai tout à coup flairé une anomalie. Tes soirées au billard duraient souvent très tard dans la nuit, or à mon retour tu étais au lit. Et si tu m’avais suivie, si … tu avais vu une partie ou la totalité de cette sortie ? Tu ne parlais pas, tu digérais mal mon mensonge, le cinéma oublié, la marche sous les arbres, peut-être notre arrêt près du banc. Je refusais cette hypothèse. Impossible, tu aurais rué dans les brancards, tu aurais cassé la gueule à Louis, tu aurais vilipendé Charlene, tu m’aurais fait uns scène horrible, tu m’aurais menacée de rompre ou pire tu aurais rompu. Or tu étais muet, renfermé, mais tu vivais près de moi.

Cela s’est inscrit dans mon cerveau comme un éclair. Impossible ? Pourquoi impossible ? Un doute terrible a fait trembler mes mains, a brouillé ma vue et d’instinct j’ai murmuré : « Non, ce n’est pas possible » en pensant à ta présence sur les lieux de l’adultère. Et j’ai entendu grincer la voix de Charlene, chargée de menace, répéter :

-« Pas possible ! » Quoi, que dis-tu ? Trop tard ma fille, tu as commencé, tu ne peux pas m’abandonner. Tu viendras, tiens-toi prête à date anniversaire et ce sera tous les huit jours comme ça . Que crains-tu ? Sache cueillir les vrais plaisirs de l’existence, sors de ton monde étriqué, il y a des Laurent à la pelle, ramasse, profite et merde à ceux qui ne sont pas contents. La vie est trop courte, en matière de sexe il ne faut pas gaspiller ses plus belles années. Tu ne manœuvreras plus jamais aussi jeune que maintenant. N’attends pas les hommes, provoque-les. Se limiter un seul est une négligence coupable. Donc tu seras là ou tu perdras celui auquel tu veux t’accrocher, foi de Charlene.

Lili dramatise, se campe en victime. Je m’étonne :

- Tu veux me faire avaler que tu as cédé à ce chantage infect ? Charlene est jalouse de ton bonheur et utilise des procédés répugnants pour t’abaisser à son niveau. Elle a fait le nécessaire pour te compromettre ; mon départ est son triomphe. Toutefois tu n’as pas fait le meilleur choix. Je répète, « assume » ! Elle menaçait de te dénoncer à moi. Au lieu de te plier à sa volonté tu aurais pu annuler son emprise sur toi. Car te voyant soumise à ses ordres, plus elle t’enfoncera, plus elle renforcera le pouvoir de son chantage.

- Je n’ai pas vu d’autre porte de sortie. Ou je la suivais, ou elle me dénonçait à toi et tu partais. Je voulais te garder et continuer à t’aimer.

- Tu as douté de mon amour et cela t’a mené à ta perte. En fait ton amour est mort, tu ne me fais plus confiance. Si tu t’étais confiée à moi, honnêtement, j’aurais pu passer l’éponge par amour. Au lieu de quoi tu t’es précipitée dans le nouveau piège de cette fausse amie. Cela te déplaisait vraiment ? Comment le penser .

- J’ai été à la torture, j’ai accepté de l’accompagner. Cela t’a déplu. J’aurais dû t’informer de mes efforts pour ne pas rechuter. Ces efforts ont payé mais tu n’as pas pu le voir parce que tu ne m’as pas suivie. Tu ne faisais plus attention à moi tant tu étais en colère, sinon tu m’aurais entendu demander à Charlene une minute pour aller remplacer mon tampon hygiénique.

- Quel intérêt à remarquer ce type de détail purement féminin ? Mieux vaut un tampon propre lorsqu’on sort pour aller se faire fourrer.

- Cela faisait partie de ma stratégie de défense. J’accompagnais Charlène, mais j’annonçais que je ne serais pas disponible et son visage m’a montré toute sa déception. Dans le taxi Georges siégeait à côté du chauffeur. A l’arrière, contre la porte un jeune homme attendait mon arrivée souriant de toutes ses dents, c’était Alain, le puceau à initier. Charlène m’a suivie et poussée vers le nouveau pour se faire de la place. Impatient le petit, en réalité une grande asperge quand il est debout, un peu serré a jugé opportun d’abattre sa main gauche sur ma cuisse. L’hypocrite a joué au maladroit et à la fin de son mouvement ma jambe droite était dénudée jusqu’au ras de mon string. J’ai demandé au coquin de faire attention, j’ai chassé son avant-bras et j’ai un peu traîné avant de rabattre ma jupe. J’ai râlé :

- C’est quoi ce petit voyou pressé de me foutre à poil ? Dis petit, as-tu une carte d’identité ? Je veux savoir si tu es majeur.

Charlène a pris sa défense pendant qu’il sortait sa carte.

- Ma chère je ne joue pas avec la loi, Alain fête aujourd’hui son dix-huitième anniversaire et tu étais son premier cadeau d’anniversaire. Or je crois avoir vu une tache de sang : depuis quand es-tu réglée ?

Elle, en femme, avait enregistré mon problème de tampon et voulait vérifier. La tache si bien vue faisait également partie de mon plan d’autodéfense. Peu d’hommes aiment souiller leur linge ou leur anatomie au contact d’un sexe féminin sanguinolent. Qui avalerait le sang menstruel, qui s’en barbouillerait les doigts, s’en ferait une moustache? Qui y fourrerait son machin ? Ce n’est pas beau à voir. La tache artificielle de sang de bœuf appliquée de mes mains sur le milieu du string le matin ajoutait à sa couleur peu appétissante une odeur de début de fermentation de viande avariée. J’avais de plus omis d’utiliser un déodorant et seul mon cou était parfumé. J’étais une souillon et Charlene me fit les gros yeux quand je répondis :

- Depuis hier vers dix-sept heures. Tu ne répondais pas au téléphone, sinon nous aurions reporté notre sortie.

Georges voulut savoir de quoi nous discutions. Je me confondis en excuses, brouillai le message, me déclarai désolée d’être hors jeu ce soir en raison de ma nature de femme fâcheusement exposée à des surprises désagréables chaque 28 jours environ. Ce qui mit Charlene hors d’elle :

- Quand même, Liliane, ce sont des événements prévisibles. Il n’y a que toi pour ne pas savoir quand surviennent tes menstrues. Ne tiens-tu pas un calendrier ? Tu viens de changer de tampon, n’as-tu pas regardé ta culotte. Tu aurais dû vérifier son état et changer. Ou bien ton tampon fuit, tu l’as mal ajusté ? Quelle gourde.

Alain, penché en avant voulait savoir ce qu’étaient les menstrues. Le chauffeur me recommanda de protéger mon siège, Georges me regardait avec un air de profonde déception. En descendant de voiture je m’excusai et proposai :

- Je crois que je ferais mieux de rentrer chez moi, je ne vous serai d’aucune utilité aujourd’hui. Veuillez excuser ce contretemps indépendant de ma volonté. Mon cher Georges je suis sincèrement désolée de vous faire faux bond et il ne serait pas convenable que j’accepte votre invitation à table en pareilles circonstances.

Charlene était atterrée, le puceau n’y comprenait rien. Georges était friqué, mais c’était un parfait gentleman, il avait de la classe : il insista pour me garder à côté de lui. Mes règles passeraient, ce n’était que partie remise et il se réjouissait de pouvoir réparer bientôt. Moins élégante Charlene observa :

-Tu fais du sang mais tu n’en as pas sur les mains et dans la bouche, tu ne seras pas inutile. Puis elle se tourna vers Alain, lui caressa la joue et entreprit de lui expliquer en quoi consiste la malédiction féminine qui met les femmes hors circuit pendant quelques jours. Elle regrettait, mais elle était présente et lui fêterait son anniversaire, quitte à faire le bonheur de deux hommes.

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