Tout à commencé un soir d'orage

- Par l'auteur HDS la catin -
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Récit libertin : Tout à commencé un soir d'orage Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-05-2024 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Tout à commencé un soir d'orage
L’orage menace à présent et dans le sud de la France, en cette saison, ils sont souvent violents.
Je commence à angoisser à mesure que le jour décline et Yann n’est pas là.
Mon mari est encore à Paris et ne nous rejoindra que dans quelques jours.
Il y a des mois que je le tanne pour qu’il se décide à réparer la toiture de cette ruine hérité de ses parents. Mais bien sûr, il est trop accaparé par son travail.
Je regarde Lisa et Luc, ma fille et son ami, qui se prélassent encore sous les nuages lourds.

20H00.
Au loin, le tonnerre gronde et l’angoisse m’étreint de plus belle. J’appelle Yann

— Détends-toi chérie, ce n’est qu’un orage, fait-il d’un ton agacé.
— Mais Yann, le toit ?
— Quoi le toit ? Il ne va pas s’effondrer. Promis je m’en occupe dès que j’arrive.

Il raccroche.

J’avale encore un verre de Tavel. Je ne sais plus combien j’en ai bu déjà, mais je sens que l’alcool m’apaise.

22H00.
L’orage se rapproche. Et il commence à pleuvoir.
Lisa et Luc sont allés se coucher dans l’aile droite, rénovée. J’ai une boule dans le ventre. Je sais que je ne vais pas fermer l’oeil. Les orages m’ont toujours terrorisée, mais d’habitude il y a Yann. Sa présence me rassure.
Un dernier regard vers le ciel et je sors fermer les volets.
La pluie redouble et avec le vent qui forcit, je peine à les rabattre mais je parviens quand même à obstruer toutes les fenêtres.
Je me sens plus en sécurité mais mes mains tremblent. Est-ce le vin ou la trouille ?
J’avale un grand verre d’eau et j’entends des bruits qui me parviennent de la chambre de ma fille. Sans doute font-ils l’amour et j’envie leur insouciance.
Je m’installe dans un fauteuil, les jambes repliées et c’est alors que je m’apprête à allumer la télé que la maison est soudainement plongée dans le noir.
Je râle puis me dirige à tâtons vers le compteur. Cette foutue installation disjoncte sans arrêt.
Cette fois le compteur n’y est pour rien. Le problème vient d’ailleurs. Je tends la main sur ma droite à la recherche de la lampe à gaz. Heureusement elle est à sa place. La lumière qu’elle diffuse est faible mais elle tempère mon angoisse.
Je me dirige vers la chambre de Lisa et je lance à travers la porte :

— Ça va les enfants ?
— Oui maman, me crie Lisa. T’as vérifié le compteur ?
— Oui, ça vient d’ailleurs.
— Merde et y’a même plus de réseau.
J’essaie de la rassurer :

— Ça ne va pas durer ma chérie, c’est l’orage. Essayez de dormir
— Bonne nuit maman.
— Bonne nuit ma chérie.
— Faites de beaux rêves ajoute Luc.
— Toi aussi.

Je retourne au salon. J’y suis à peine parvenue que j’entends du bruit sur le toit et je pense terrorisée qu’il doit s’agir d’une tuile qui vient de glisser. Ce n’est pas la première et je grogne à mi voix : « Yann, Yann ». Je crois que s’il était là je le frapperai, tellement je suis agacée !
Je ne veux pas gaspiller le gaz inutilement alors je me résous à aller me coucher même si je sais que le sommeil ne viendra pas tant que l’orage durera.
Je me déshabille puis j’enfile ma chemise de nuit et je me glisse entre les draps. J’aurais donné n’importer quoi contre une bonne dose de somnifère. Je bascule l’interrupteur de la lampe de chevet, comme ça je saurais quand le courant sera rétabli.
Je ferme les yeux puis je serre les paupières en entendant la pluie redoubler d’intensité sur les tuiles pourries.

Contre toute attente, je finis par m’assoupir puis je me réveille en sursaut.
Toujours pas de lumière mais un bruit inhabituel juste au dessus de moi. Je n’ai pas le loisir d’en chercher l’origine car brusquement le plafond s’effondre. A un mètre à peine de mon lit et je vois un trou béant dans le toit.
Je hurle et quelques secondes plus tard j’entends la voix de Lisa :

— Maman, maman, ça va ? Qu’est-ce qui se passe ?
— Le… le toit. Il vient de… Je ne peux en dire plus. Je suis tétanisée par la peur.
— Merde, lance Luc en éclairant la pièce avec son smartphone tandis que Lisa m’entoure de ses bras.
— Viens maman, tu vas dormir avec nous. Le lit est assez grand.
— Lisa à raison, ajoute Yann. On verra ça demain.

Je me laisse entrainer par Lisa et je me pelotonne contre elle alors qu’elle se serre contre Luc.

Le sommeil m’emporte en quelques minutes et lorsque je me réveille au coeur de la nuit, l’orage a cessé. Le courant à été rétabli car la lumière du couloir éclaire discrètement la chambre.
Que c’est-il passé pour que je me retrouve à présent entre Luc et Lisa ?
J’ai pas envie de réfléchir car mes paupières sont encore lourdes de sommeil. Je me tourne sur le côté et j’attends qu’il m’emporte.
Je le crois arrivé lorsque je sens Luc se serrer contre moi. Dort-il ? Non, sans doute pas, car je sens sa main se poser sur ma hanche. Je n’ose pas bouger. Pas davantage lorsqu’elle vient se poser sur mon sein.
Je me sens alors toute bizarre. Comme lorsque Yann à fait ce geste pour la première fois.
Mais ce n’est pas Yann. C’est Luc le copain de Lisa !
Même s’il dort. Même si son geste est inconscient je dois retirer sa main, mais la volonté me manque. Je suis déjà grisée par la chaleur de sa paume. Je tente de le repousser lorsqu’il me pétrit doucement le sein mais un éclair de plaisir me foudroie le ventre.
Je sens à présent les palpitations de son sexe chaud contre mes reins. N’était-il pas en caleçon tout à l’heure ? Est-il pleinement conscient de ce qu’il fait, ou est-il dans la demi conscience du sommeil ? Il me souvient que Yann me caresse parfois distraitement en dormant.
Je bouge un peu les hanches pour m’éloigner de lui et je trouve une position confortable en chien de fusil. Sa main glisse. M’abandonne. Je suis soulagée, et, je crois, un peu déçue quand même. C’était agréable.
Je ferme les yeux et je cherche le sommeil. Celui de Lisa est profond. J’entends sa respiration. Je soupire alors que de petits picotements dans les yeux m’indiquent que je vais sombrer. Je soupire encore et je sens un mouvement sous la couette.
Pas le temps de réfléchir que ma chemise de nuit se soulève. La main de Luc me palpe les fesses.
Je suis certaine à présent qu’il est conscient. Sa poigne est ferme. Eveillée !
Il cherche un passage entre mes cuisses. Je devrais bouger. Le repousser. Serrer les jambes.
C’est Luc, nom de nom !
J’ai beau marteler la phrase dans mon crâne je ne trouve pas la force de réagir. Pas la force de le repousser fermement au risque de réveiller Lisa. Au risque qu’elle comprenne.
Pas l’envie non plus. Pas l’envie surtout ! La main est si chaude, si douce. Est-ce donc si mal de désirer une caresse ? Juste une caresse. Même de Luc ?
Je sens la lutte s’envenimer entre le désir et la raison, jusqu’au baiser qu’il pose dans mon cou. Ma peau s’ourle de plaisir. Trop brusquement.Trop fortement. La réaction l’encourage, pousse sa main jusqu’à ma chatte.
Je mouille !
Il y a longtemps que je n’ai pas mouillé comme ça avec Yann. Mes forces s’épuisent dans le plaisir que m’offre cette main qui remonte à présent vers mon clitoris. Je mords l’oreiller. J’ai envie de hurler. Puis j’enfonce profondément la tête dans la mousse lorsque je sens qu’il me pénètre.
Son sexe est dur. Chaud, et mon ventre explose en une myriade de sensations. Puissantes ! Troublantes ! Inavouables !
La présence de Lisa l’empêche de me baiser sauvagement. Je sens qu’il en a envie et c’est ce que je désire. Mais ça ne fait rien, c’est bon. Je bouge un peu la jambe. La position est meilleure et il me pénètre plus profondément. Je hurle dans l’oreiller.
Puis soudain il s’arrête. Le téléphone de Lisa vient de sonner. Elle grogne, décroche puis va répondre au salon. Dès qu’elle est sortie de la chambre, Luc se remet à bouger. J’entends Lisa rigoler et Luc en profite pour se déchainer. Il me pilonne bestialement. C’est tellement bon, et je l’ai si souvent réclamé, en vain, à Yann.
Je suis ravagée par le feu. Ivre de plaisir ! J’ai envie de crier « plus fort Luc, plus fort », tellement c’est bon.Tellement je deviens folle !
Je l’entends qui grogne son plaisir puis soudain, alors que Lisa rit toujours au salon il me mordille le lobe de l’oreille puis murmure :
— J’en avais envie depuis si longtemps. Il joint un puissant coup de boutoir à ses paroles et je jouis. Mais il n’en a pas encore fini avec moi. Il continue à me labourer et je jouis encore. Il en profite pour m’écarter les fesses et me pénétrer l’anus.
Je n’ai pas eu le temps de réagir. Ni l’envie. Yann me le refuse si souvent !
Et je suis si souvent obligée de me satisfaire avec un gode pour tromper ma frustration, qu’il m’est impossible de repousser Luc. Je n’en ai pas la force.
Brusquement, j’ai peur que Lisa revienne et cette crainte atténue mon plaisir. Trop !
J’aimerais être seule avec Luc. Qu’il me la mette plus fortement. Plus profondément.
Mais il y a Lisa.
Alors qu’elle met fin à sa conversation Luc donne un dernier coup de reins puis il éjacule dans mes fesses et se retire.
Afin de prévenir tout incident, je saute du lit pour me précipiter à la salle de bains et je croise Lisa.

— Ça va maman ?
— Oui, oui, ma chérie ça va
— Tu viens te recoucher ?
— Il est quelle heure ?
— Cinq heures.
— Non, j’ai plus sommeil.
— Bon, ben moi j’y retourne.

Je traverse le salon puis je constate les dégâts. La chambre est inondée et du plâtre et des tuiles jonchent le sol. La rage me revient et j’appelle Yann.Tant pis pour l’heure !

Le lendemain matin, alors que nous débarrassons la chambre des gravats, Luc profite de l’absence de Lisa pour lancer :
— C’était chouette, non ?
— Quoi donc ?
— Cette nuit
Je laisse retomber la tuile que je viens de ramasser puis je me redresse :
— Ecoute Luc, ça n’aurait jamais dû arriver.
— Je ne vous ai pourtant pas forcée
— Non, mais je… c’était l’orage et tu as profité de ma faiblesse.
Il éclate de rire.
— Ça rigole bien ici, fait Lisa en revenant. Y’a pourtant vraiment pas de quoi. Non mais regarde-moi ça ! Papa arrive quand ?
— Je ne sais pas il est encore retenu.
— Il est encore avec une pouf !
— Lisa !
— Quoi ? pourquoi tu acceptes tout ça sans réagir ?
Je caresse sa joue affectueusement et je murmure :
— Je ne sais pas ma chérie
— Mais comment on va faire ?
— Je vais aller chercher une bâche et je la mettrai sur le toit en attendant, annonce Luc.

A 15h00 le trou est bouché et comme la météo n’annonce pas de pluie pour les dix jours à venir tout va bien.

— Tu veux recoucher avec nous ce soir ? demande Lisa.
Je m’empresse de répondre :
— Non, non, ça ira.

Le soir, alors que je m’affaire en cuisine, Luc me glisse à l’oreille :

— Tu es sûre que tu veux dormir seule ?
— Absolument et je préfères que tu me vouvoies.
— Bien madame. Il s’approche et s’excuse en me frôlant : Pardon, je veux juste prendre un verre.

Il se frotte carrément à moi et je sens la raideur de son sexe. Je m’exclame :

— Luc arrête !
— Qu’est-ce qu’il fait, maman ? intervient Lisa. S’il t’embête pince-lui les fesses il a horreur de ça.

Je ne trouve rien à répondre et Luc me glisse à l’oreille :

— Alors qu’est-ce que vous attendez ? Je hausse les épaules et il ajoute : sans doute préfèrerais-tu pincer autre chose.

Je tourne la tête et je le fusille du regard. Ça l’amuse. Je crois qu’il va s’en aller avec son verre rempli à ras bord de Coca, mais il le boit, accroché au comptoir, face à moi. Il me regarde attentivement et lance :

— Humm ! Tu as des lèvres pulpeuses c’est bien.

Comme une bécasse je réplique aussitôt :

— C’est bien pourquoi ? Puis je rougis lorsqu’il répond :
— Il faut vraiment que je te le dise ?
Y penser me fait mouiller. La fellation est un des trucs que je préfère dans l’amour.
Luc affiche un large sourire puis en rangeant son verre dans le lave vaisselle, il ajoute

— Je suis candidat, et il me glisse encore à l’oreille en partant : quand tu veux. Lisa ne sera pas là de tout l’après midi.

Je le regarde s’éloigner, les pensées confuses, puis je cherche quelque chose à faire qui m’éloignerait de lui cet après midi. Je choisis mal et lorsque à midi je lance :

— J’ai des courses à faire cet après midi, Lisa réplique :
— Emmène Luc il a des trucs à acheter à Décath.
— Oh, bonne idée, fait celui-ci.

Je me suis piégée toute seule si bien que deux heures plus tard je me retrouve avec lui dans ma Twingo. Nous restons incroyablement silencieux puis arrivés au centre commercial il demande :

— Vous allez où ?

Bonne question. J’en sais rien vu que je n’ai rien à acheter mais pour ne pas me trahir je fais :

— Là ! en montrant une boutique du doigt.
— Ok. Je vous accompagne.

Mauvaise pioche ! C’est une boutique de lingerie féminine. Je râle dans ma tête mais je ne veux pas passer pour une débile, alors j’entre.

— Chouette, fait Luc moins de cinq minutes plus tard. Il faudra que j’amène Lisa.

Je fait mine de m’intéresser au rayon soutien gorge et Luc déclare :

— Moi je vous verrais mieux avec ça. Vous avez des gros seins bien fermes et ils seraient chouettes là dedans.

Ses paroles me vont droit au bas ventre et il remet une couche en me désignant une guêpière rouge.

— Vous seriez carrément canon là dedans !
Je rétorque aussitôt :
— C’est pas mon style.
— Dommage.

Nous déambulons encore une vingtaine de minutes entre les étalages et je mets trois culottes dans le panier. J’en ai besoin.
— Bon, pendant que vous passez en caisse je vais aller fumer une clope, m’informe Luc.

Lorsqu’il franchit la porte, je vais illico récupérer la guêpière rouge en me disant que Yann va être dingue en me voyant là dedans.

Luc m’entraine chez Décathlon.

— J’ai besoin de vous pour choisir. Je suis un gros nul en fringues.
— T’as besoin de quoi ?
— D’un short et d’un survêt.
Je lui conseille un short blanc en acrylique et un survêtement marine.
— Je vais essayer, lance-t-il. Venez !

Je le suis jusqu’à l’espace essayage. Il s’isole et lorsqu’il tire le rideau je frissonne. Il a prit un short deux tailles en dessous. Résultat : ça moule son « truc » de manière indécente. Mais ça ne m’empêche pas de regarder.

— Oups ! fait-il, j’ai dû me planter sur la taille.
— Tu veux que j’aille le changer ?
— Non, tout compte fait j’en ai pas vraiment besoin.

En arrivant à la voiture je consulte ma messagerie qui vient de sonner. Je deviens blême. Mon salopard de mari s’est trompé en m’envoyant le message destinée à sa pouf comme dit Lisa. Il la veut à son hôtel à 19h00 à poil sous sa robe !
Je chancelle et m’appuie contre la voiture.

— Amélie, ça va ? me demande Luc.
Je n’ai pas la force de répondre et il me prend le téléphone des mains.
— Ah ouais, quand même ?
Il me soutient jusqu’à la place passager puis en s’installant derrière le volant il lance :
— Moi à votre place je me vengerais.

Je n’ose pas lui dire que j’ai déjà commencé hier soir… Dans le lit.
Je m’appuie contre le repose tête pour ordonner mes pensées. Quitter Yann serait la chose à faire. Je savais pourtant que c’était un coureur quand je l’ai épousé. Mais l’amour a été plus fort que la raison. Luc me tire de ma torpeur

— Alors n’allez pas culpabiliser pour ce qu’on a fait hier soir.
— Hein ?
— Ce qu’on a fait hier soir dans le lit.
Je hausse les épaules et je réplique :
— Et Lisa ?
Il me regarde et sourit :
— Vous avez déjà entendu parler de l’échangisme ? Je ne réponds rien et il poursuit : nous le pratiquons régulièrement avec Lisa. Ça nourrit beaucoup notre libido. Elle a quelquefois des aventures, moi aussi. Mais nous nous disons tout.
Je suis abasourdie par cette révélation et je demande :
— Tu vas lui dire ?
— Pour hier soir ?
— Oui.
— Je ne sais pas encore. Mais vous savez je ne serais pas étonné qu’elle s’en soit rendu compte.
— Et elle aurait rien dit ?

Luc hausse les épaules et je ne sais plus que penser. A la réflexion, je crois qu’elle a pu en effet s’en apercevoir. D’autant que me reviennent les grincements du lit lorsque Luc m’a prise sauvagement tandis qu’elle était au téléphone. Après tout je l’entends bien grincer, moi, lorsqu’ils font l’amour. Etrangement le malaise qui me gagne ne dure pas et de penser que Lisa ait pu s’en apercevoir et surtout accepter m’ôte tout remord. Je m’accroche à cette idée et j’en viens même à me demander si Lisa ne m’a pas demandé intentionnellement d’emmener Luc avec moi.
Toutes ces pensées me rassurent. Je m’assoupis puis sursaute lorsque Luc demande :

— Qu’est ce que vous avez acheté comme lingerie finalement ?
— Des culottes.
— C’est tout ? Le sac me semble un peu grand pour des culottes.
Il avance le bras et fouille dans le sac à mes pieds.
— C’est bien ce qui me semblait. Je souris puis je rougis lorsqu’il demande :
— C’est pour Yann ?
Je ne peux avouer le fond de ma pensée.

En fin de journée, lorsque Lisa rentre elle lance son sac sur le guéridon puis lance :

— Maman, je vais prendre une douche et après il faut qu’on parle.
Je soupire, pressentant l’objet de la discussion. Je l’attends avec un verre de Chablis.

— Tu en veux ?
— Volontiers, merci.

Elle s’assied sur le canapé face à moi et replie les jambes sous elle. Je la trouve très belle même ainsi vêtue d’un peignoir.
Elle avale une longue gorgée puis demande :

— Tu as déjà trompé papa ?
— Non, pourquoi cette question ?
— Tu es certaine que tu ne l’as pas trompé. Elle marque une courte pause puis ajoute : très récemment ?
Et voilà on y est ! Je n’ose pas répondre et je baisse les yeux. Lisa se penche pour me prendre les mains.

— Tu sais avec Luc, comment te dire ça sans te choquer ? On pratique l’amour libre. On fréquente des clubs libertins et on a parfois des aventures. Mais on se dit tout. La trahison serait pour nous, de le faire en secret. Et tu sais ça nourrit incroyablement notre libido.
— Je sais.
La réponse m’a échappée
— Luc t’as dit ?
Je secoue la tête et réponds :
— Cet après midi en rentrant des courses.
— Et il t’a dit que je savais ?
— Que tu savais ?
— Maman !
— Quoi ?
— Toi et lui pendant que je dormais. Je baisse les yeux et elle ajoute : j’ai fait durer la communication plus que de raison au salon pour vous laisser tranquille.
— Oh chérie, je suis désolée. Pardon. Je ne sais pas ce qui…
Elle me coupe en me caressant les mains
— Maman, maman, tout va bien, je t’assure. Il en avait envie. Toi aussi. Où est le mal
— Mais je suis…
— Ma maman chérie. Ce que je veux te faire comprendre c’est qu’il n’y a pas de mal à coucher avec Luc même si c’est mon copain. C’est dommage qu’avec papa vous ne partagiez pas notre vision de l’amour libre ça vous éviterait d’être malheureux.
— Tu crois qu’il est malheureux avec moi ?
— Je ne sais pas maman. Mais toi tu l’es de savoir qu’il te trompe.
Je hausse les épaules et je réponds :
— Tu sais, en fait, je crois que je m’en fous.
— Vraiment ?
— Oui, vraiment.
Elle approche son verre et nous trinquons
— Tchin !
Soudain elle aperçoit le sac.
— T’as acheté quoi ?
— Des culottes.
— Fais voir.
Elle se lève d’un bond pour fourrager dans le sac. Elle regarde les culottes puis sort la guêpière.
— Wahou ! C’est pour papa ou pour Luc ?
Je souris…
— C’est trop, tu crois ?
— Pour papa je sais pas mais pour Luc, s’il te voit là dedans…
— Quoi ?
— Mets-là, tu verras bien.
J’éclate de rire puis j’avoue :
— Je ne sais pas pourquoi j’ai acheté ça. Je sais même pas comment ça se porte.
— Alors ça ma petite maman ça se porte sans culotte et sans soutien gorge.
— C’est bien ce que j’avais cru comprendre.
— Tu vas être canon là dedans et… Nom de non, mais oui, pourquoi pas ? On pourrait fêter l’anniversaire de Luc ce soir ici, plutôt qu’au restau.
— Son anniversaire ? mais… mais j’ai complètement oublié, je n’ai pas de cadeau.
Lisa sourit. Elle me tend la guêpière et explique :
— Son cadeau ça sera ça. Avec toi dedans ! Je rougis comme une collégienne tandis qu’elle ajoute : et moi j’aurais une tenue très suggestive. Je ne sais pas encore laquelle. Je vais réfléchir.
Elle pianote sur son smartphone et dix minutes plus tard elle a commandé un énorme plateau de fruits de mer, un gâteau d’anniversaire aux trois chocolats et quatre bouteilles de champagne.
Lorsque Luc fait son apparition, Lisa l’informe du changement de programme et il se renfrogne :
— Je pensais que j’aurais droit à un restaurant super class.
— Et ben non. En revanche si tu es sage tu auras droit à un ou même deux cadeaux.
— Chic, c’est quoi ?
— Voyons chéri, c’est une surprise.
— J’aime pas trop les surprises.
— Oh, mais celles là, elles vont te plaire. N’est-ce pas maman ?
Je rougis en répondant :
— Oui je crois.
— Ok. Je mets quand même mon costard ?
— Non chéri, mets quelque chose de plus décontracté. Tiens ton kimono samouraï par exemple.
— Ok, ça fait un moment que je l’ai pas sorti. Mais d’abord à la douche.
Lorsqu’il est parti je lance :
— Je l’ai jamais vu avec un kimono.
— Normal. C’est un truc qu’il met dans l’intimité pour me faire plaisir. Apercevant mon air étonné elle ajoute à voix basse : j’aime bien qu’il soit à poil dessous.
Je souris puis je frissonne soudain en m’imaginant avec la guêpière. Je demande à Lisa :
— Qu’est-ce que je vais mettre par dessus ?
— Quelque chose qui s’enlève rapidement. Pourquoi pas ta tunique verte croisée ?
— Bonne idée, y’a qu’une lanière à tirer.
Lisa se dirige vers sa chambre et je la rattrape par le bras.
— Tu sais chérie. Je fais la mariole, mais en fait je sais pas si je vais pouvoir le faire.
— Pourquoi ?
— Luc et toi. Ça me gène terriblement.
— Mais maman, je t’ai expliqué pour Luc et moi. Et je t’assure que ça ne me gène pas du tout. Alors détends-toi. Sois cool, et laisse-toi aller.
— Je vais essayer.
Je file dans ma chambre et machinalement je lève les yeux vers la bâche qui masque le trou du toit. Je sors ma tunique croisée et je la pose à côté de la guêpière sur le lit. Je me dis que je vais ressembler à une pute là dedans et j’ai honte d’admettre que ça m’émoustille. Depuis l’épisode d’hier soir, je ne me reconnais plus et je réalise que toutes ces sensations, toutes ces émotions, Yann les a connu avec d’autres filles. Machinalement je cherche à faire le bilan. J’en dénombre au moins huit dont je suis quasiment sûre, depuis notre mariage. Je me demande comment j’ai fait pour supporter ça. Comment j’ai pu accepter et comment j’ai pu croire sottement le guérir de son addiction. Bien avant le mariage il m’avait déclaré « Je t’aime, mais je ne peux pas te promettre d’être fidèle ». J’avais alors haussé les épaules, certaine que mon amour l’accrocherait uniquement à moi. Ça été le cas pendant deux ans. Jusqu’à la naissance de Lisa. Après… j’ai accepté. Pour la vie facile que Yann m’offrait et pour ne pas faire souffrir Lisa d’une séparation. Puis je me suis habituée. J’ai pensé à prendre un amant, mais je n’ai jamais franchi le pas. Et puis, j’ai honte de l’admettre, Yann ne me faisait jamais aussi bien l’amour que lorsqu’il quittait les bras d’une maitresse.
Assise sur le bord de mon lit, je sens que toutes ces années de tromperies, d’hypocrisie, chassent peu à peu la culpabilité que je ressens depuis hier soir et dix minutes plus tard je suis bien décidée à entrer dans l’arène.
Sous la douche je pense aux minutes et aux heures qui vont suivre et soudain le désir furtif de voir Luc nu, me poignarde le ventre. Celui aussi de me montrer à lui dans ma guêpière qui ne cachera rien de mon intimité.
Je m’asperge d’eau fraiche pour me calmer puis je regagne ma chambre. D’une main tremblante je saisis la guêpière et je l’enfile. Elle s’arrête sous mes seins et juste au dessus de ma chatte. Dès que j’aurai retiré ma tunique, Luc verra tout ! Je frissonne puis je croise le vêtement sur la guêpière. Je fais un double noeud au cordon puis je me ravise et m’assure qu’il suffit de le tirer pour que la tunique s’ouvre.
Ça y est, je suis habillée comme une pute ! La pensée me fait sourire. Je m’assieds devant la coiffeuse pour un maquillage léger puis je m’asperge de « l’air du temps » de Nina Ricci et renonce au rouge à lèvres en me disant que ça risquerait de laisser des traces sur sa bite. La pensée me fait mouiller.
Je suis prête. Enfin j’espère. Je retourne au salon, juste au moment où le livreur sonne. Le plateau de fruits de mer est somptueux. C’est Lisa qui réceptionne les desserts. Je lui fait remarquer qu’elle aurait pu mettre autre chose qu’une blouse. Elle me sourit et en déboutonne la ceinture. Dessous, je découvre une jupe écossaise ultra courte et un bustier noué. Elle tourne sur elle même et je vois aussitôt ses fesses nues.
Elle a à peine le temps de renouer sa blouse que Luc se pointe dans un superbe kimono.
Il est craquant ! Il remplit lentement nos coupes en observant Lisa.

— Qu’est-ce qu’il y a ? demande-t-elle.
— Je pensais que tu aurais mis quelque chose d’un peu sexy.
— Je n’ai pas eu le temps de me préparer comme je voulais. Tu es déçu ?
— Un peu.
— Je me rattraperai avec mon cadeau.
— C’est quoi ?
— Tu verras.

Tout est succulent : crabe, huitres, crevettes, langoustines, bulots, palourdes…
accompagnés de champagne. La tête commence à me tourner un peu.

— Bon, ben si j’allais chercher le dessert, lance Lisa.
Elle se lève, et rapporte un somptueux gâteau.
— Humm ! fait Luc avant de demander :
— Et mon cadeau ?

Lisa me jette un coup d’oeil furtif puis elle tire sur la ceinture de la blouse et d’un mouvement d’épaules l’envoie au sol.
— Putain merde s’écrie Luc. T’es super bandante.

A ce moment là, sans attendre le signe de Lisa je me lève et tire à mon tour sur la bride qui retient ma tunique en criant :
— Second cadeau ! D’un geste ferme je l’envoie au sol puis, soudain saisie par la honte je ferme les yeux tandis que Luc s’exclame :
— La vache, Amélie, vous êtes superbement gaulée !
— Alors, tes cadeaux te plaisent ?
Luc ne réponds pas directement à la question et demande :
— Je pourrai jouer avec ?
— Qu’est-ce que tu en penses maman ? m’interroge Lisa.
J’ai envie de me cacher dans un trou de souris. N’empêche, j’ai encore plus envie qu’il joue… avec moi. J’ai le feu aux joues en sentant son regard me détailler des pieds à la tête.

— Aller tu dois souffler tes bougies, fait Lisa
— Attendez, je vais prendre une photo.
— Non, viens là, maman, à côté de lui.
Je m’approche et me retrouve à la gauche de Luc tandis que Lisa est à sa droite.
— A trois, fait elle. Un… deux… trois !

Luc souffle ses bougies puis aussitôt après je sens sa main courir sur mes fesses. Je mouille fort !
Coulant un regard vers Lisa, je vois qu’il touche aussi les siennes.
Je sursaute lorsqu’il cherche le passage entre mes cuisses mais je m’ouvre et je vois du coin de l’oeil que Lisa en fait autant. Elle avance le bras, dénoue la ceinture du kimono de Luc et en écarte fermement les pans. Mon regard se porte aussitôt sur son sexe. Pas très long mais épais. Je ne peux m’empêcher de le comparer à celui de Yann. Je le trouve plus beau et mon émoi se manifeste entre mes cuisses. J’éprouve la furieuse envie de le toucher mais je n’ose pas.
Soudain Lisa m’entraine vers le canapé. Elle s’assoit à une extrémité, moi à l’autre et Luc ne tarde pas à venir se caler entre nous. Son sexe est complètement dressé. Je remarque un tatouage sur sa fesse gauche et je me dis que j’aurais surement l’occasion de mieux le voir tout à l’heure.
Il se cale contre le dossier, écarte les jambes et aussitôt Lisa glisse à genoux. Elle décalotte son gland tandis que je commence à mouiller comme une folle. Puis brusquement elle le gobe et Luc pousse un grognement de plaisir. Elle commence à le sucer lentement puis après quelques secondes elle m’attrape le bras et me tire en bas du canapé. Je m’installe comme elle et j’ai l’irrépressible envie de toucher les gros testicules. J’avance les mains. Ils sont lourds. Gorgés de sperme. Je caresse délicatement leur peau soyeuse et je coule encore. J’ai le ventre en feu. C’est bon mais en même temps ça me met les nerfs à vif. Mon excitation a rarement été soumise à une telle intensité. Jamais, je crois. J’ai la chair de poule et le désir qui me brûle la peau. Je palpe, je soupèse, je caresse les boules qui m’excitent. J’ai toujours été folle de celles de Yann. De toute façon je n’en ai jamais touché d’autres avant ce soir.
Je repense furtivement aux maitresses de Yann et je me dis que j’aurais dû m’envoyer en l’air comme lui. Pour me venger d’abord. Puis parce que c’est bon. C’est tellement bon la luxure !
Soudain je vois la langue de Lisa glisser le long du mât. Je retire la main et elle lèche les boules, les embrasse et les gobes. Moi aussi j’ai envie de le faire. Elle remonte par le même chemin et c’est alors que la main de Luc se pose sur ma nuque.
— A toi, fait-il.
Lisa se retire et sans hésitation je lui succède. Le gland est chaud. Humide. Je le lèche longuement. J’ai la chatte en feu ! Puis je le serre entre mes lèvres et je pompe. Je m’interrompt pour sucer ses couilles mais je remonte bientôt. J’aime tant la sensation dans ma bouche. Je m’applique puis j’entends :
— A toi !
Lisa se penche, je lui cède la place et quelques minutes plus tard Luc me tape légèrement sur la nuque. Je comprends que c’est le signal du changement. Je reprends sa queue. Elle palpite entre mes lèvres et j’ai l’impression de devenir folle. Je pompe frénétiquement et lorsqu’il décharge, Luc se retire pour gicler alternativement dans nos bouches.
J’ai le corps en feu et j’ai presque failli jouir en le suçant. Je n’ai jamais vécu une fellation avec autant d’intensité. Il est vrai que je n’ai sucé que Yann.
Je vois Lisa glisser quelques mots à l’oreille de Luc puis elle se penche sur moi :
— Allonge-toi maman.
Je n’ai pas envie de lui demander pourquoi. Je ne suis plus moi-même et j’ai envie de me laisser porter par ces instants magiques.
Je suis à peine allongée que Luc me replie les jambes. Il les écarte et Lisa murmure :
— Laisse-toi faire maman. Ça va être bon.
Je pense, ravie, que Luc va me baiser. J’en ai tellement envie. Mais il glisse sa tête entre mes cuisses.
— Oh, mon dieu ! Je crie de surprise et d’excitation. J’ai tellement envie de ce qu’il va me faire et qui rebute tant Yann et je me demande, furtivement si mon mari le fait à ses maitresses.
Je ne peux bientôt plus réfléchir. Les sensations m’accaparent, m’arrachent des gémissements et des cris et dans les brumes de ma conscience, j’entends Lisa qui m’encourage :
— Oui, c’est bien, laisse-toi aller maman. Elle m’embrasse sur le front.
Je suis une pile électrique que Luc actionne à chaque coup de langue sur mon clitoris.
Soudain je sens une tension extrême s’emparer de mes membres. Je soulève le bassin et je saisis la tête de Luc pour la plaquer plus fortement sur ma chatte. Un éclair me frappe au ventre et je jouis. Mon corps est toujours tendu et Luc ne s’arrête pas. Je hurle et je jouis encore, puis mon corps cède et je retombe. Lisa et Luc ne sont plus que des ombres qui m’observent à travers un halo de brumes. Je tremble et Lisa me recouvre d’un plaid alors que je sens encore de minis orgasmes me picorer le ventre et je gémis. Puis j’entends la voix de Lisa. Loin… très loin :
— Non Luc pas tout de suite laisse-la ré…
Je n’entends pas la fin de la phrase. Luc vient de raviver le feu en posant la main sur ma chatte. Je secoue la tête et je gémis :
— Non, non… Ho, oui… Ouiii ! Je ne sais plus où j’en suis. Je sais juste que j’ai encore envie de jouir.
Luc me masturbe lentement. Ç’est si bon comme ça ! Je me sens décoller et soudain je me dresse sur les coudes en grognant mon plaisir.
J’émerge à peine lorsque j’entends Lisa gémir. Je tourne la tête et je vois Luc fiché en elle. J’ai honte d’admettre que la situation m’excite. Honte de ne pouvoir détourner la tête. Et la jouissance de Lisa me comble de bonheur.
Luc se retire. Il me regarde, me sourit et lance après m’avoir embrassée sur la joue
— Ne vous inquiétez-pas Amélie, je ne vous oublie pas, mais j’ai besoin de récupérer un peu.

Un quart d’heure plus tard je vois son sexe se redresser sous les caresses de Lisa. Luc se lève et va s’asseoir sur une chaise. Il me regarde, tend le bras et ordonne :
— Viens !
Je jette un coup d’oeil à Lisa et je m’avance. Il me saisit le poignet et m’installe à califourchon sur lui. Je suis tellement mouillée que je m’empale aussitôt sur sa queue en poussant un cri de surprise. Je m’accroche à son cou et je le laisse me baiser à sa guise. C’est bon ! Mais après quelques minutes seulement, il se retire et je crie :
— Non… Non ! tandis que Lisa le gronde :
— Qu’est-ce que tu fais Luc ? C’est dégueulasse.
Sans répondre, il me soulève par les hanches puis me claque les fesses :
— A quatre pattes et vite ! Toi aussi, ordonne-t-il à Lisa qui répond aussitôt :
— Oui chéri
Je regarde Luc un peu interloquée lorsque Lisa me tire par le bras pour me faire installer à côté d’elle.
Moins de cinq secondes plus tard je sens le souffle de Luc sur ma nuque. Il me picore le dos et ma peau s’ourle de frissons. Ses baisers descendent sur mes fesses. Il les écarte et je sens sa langue courir dans ma raie. Je pousse un cri de surprise lorsque je la sens titiller mon anus. Je ne connaissais pas mais j’aime. Après dix minutes il m’abandonne et je tourne la tête. J’ai l’impression qu’il fait la même chose à Lisa laquelle gémit :
— Oui, chéri…. c’est bon.
Tandis qu’il s’occupe de sa femme, sa main court sur mes fesses, glisse dans le sillon et un doigt force mon anus. Je suis surprise de m’ouvrir si facilement. Yann ne me l’a pas fait souvent pourtant j’adore ça. J’aurais dû lui demander. Je ferme les yeux pour me concentrer sur les sensations et lorsque je les ouvre il a pénétré Lisa. J’ai l’impression qu’il est dans ses fesses et je frissonne en pensant que ça va bientôt être mon tour. J’appréhende sa bite épaisse mais j’en ai envie comme jamais.
Lisa gémit et pousse fréquemment des cris suraigus. Puis je suis surprise en entendant Luc lancer :
— Tu aimes ça, ma cochonne. Dis-le !
Il me fouille toujours avec son doigt et je me méprends en répondant :
— Oui j’aime ça.
Je comprends mon erreur lorsque Lisa réponds en écho :
— Oui, chéri, oui, j’aime ça. J’aime être ta petite salope.
Sa réponse exacerbe mes sens. Moi aussi, ce soir j’ai envie d’en être une.
Il me semble que Luc se déchaine mais Lisa ne s’en plaint pas. Au contraire. Après de violents coups de boutoirs elle hurle et jouit.
Luc retire son doigt de mes fesses pour y glisser sa queue. Je grimace et je serre les dents lorsqu’il pousse. La douleur est éphémère et elle fait place à un plaisir intense. Pour Luc aussi je crois car je l’entends grogner :
— Putain que c’est bon. T’es étroite ma cochonne.
Le terme me fait gravir un échelon dans la lubricité et lorsqu’il ajoute : je vais vous défoncer Amélie, j’ai envie de lui crier « oui, oui, vas-y », ne te gènes pas.
Je sens ses grosses couilles heurter mes fesses. J’aimerais pouvoir les toucher. J’ai besoin d’ajouter une sensation à celles, puissantes qui m’étreignent.
Je suis comblée dans la seconde lorsque Luc s’empare de mes gros nichons. Il les malaxe sans douceur. Me pince les tétons et je crie de plaisir. Puis soudain tous les verrous sautent et je hurle :
— Encule-moi plus fort ! Je n’en reviens pas de mon audace. Luc s’exécute en lançant :
— Vos désirs sont des ordres, Amélie.
Le plaisir libère ma parole et je crie :
— Oui, comme ça ouiiii !
Il donne un puissant coup de buttoir, me claque les fesses et lance :
— Tu n’es une chienne lubrique. Une salope.
— Oui, oui… Vas-y, défonce-moi !
Je suis consciente d’avoir perdu le contrôle. De glisser dans les méandres inconnus de la luxure mais c’est plus fort que moi. Je ne peux pas me retenir et les insultes de Luc m’enivrent au lieu de me blesser.
Ma parole libère la sienne il gémit, il grogne et lance :
— Bon sang, Amélie, j’en avais envie depuis si longtemps.
Je ne peux pas lui dire que moi aussi. Je suis au comble du supportable. J’ai envie de jouir mais je ne pense pas y arriver comme ça. Mon cul n’est pas encore habitué au plaisir. Il s’éveille seulement.
Alors je cale la tête contre l’assise du canapé pour ne pas défaillir sous les coups de Luc puis je glisse la main entre mes cuisses, m’astique quelques secondes et je jouis en hurlant.
Luc veut se retirer mais je gémis :
— Non, non, continue. J’ai envie de sentir la chaleur de son sperme.
Il me sodomise encore quelques secondes puis il rugit et je sens les jets puissants m’inonder.
Je frisonne encore puis je me laisse glisser au sol.

Lorsque je sors de ma léthargie, Lisa et Luc sont sur la terrasse.
Je rampe presque jusqu’à la douche, tant les forces me manquent. J’ai la sensation d’être passée sous un rouleau compresseur. Mais je suis bien. Très bien même. Je crois qu’il y a bien longtemps que je ne me suis pas sentie autant épanouie. Epanouie mais pas rassasiée. J’ai encore envie de sexe. De la queue de Luc. Partout ! Mais surtout dans la bouche. Je ne sais pas pourquoi j’aime autant la sentir coulisser entre mes lèvres. Et il me faut en profiter maintenant car je pressens qu’il n’y aura pas de « prochaine fois ». Je me suis laissée emporter dans le tourbillon et je redoute l’instant où je toucherai terre. J’ai peur de culpabiliser. Peur des remords. Peur que Yann l’apprenne. Je viens de passer des instants incroyables. Inimaginables qui m’ont fait découvrir l’ampleur de ma frustration. Curieusement j’en souris puis je lance :
— Je crois que je vais prendre un amant.
Lisa et Luc éclatent de rire alors que je m’épanche. Que je leurs confie mes émotions sans retenue. Sans pudeur. Avec les mots qui sont les miens.
Lisa me prend les mains.
— Maman, fais gaffe quand même, ne choisis pas n’importe qui. Et puis, tu sais si tu as des moment de blues tu peux venir à la maison. Luc saura te remonter le moral.
— Je sais, réponds-je en portant les yeux sur la verge de l’intéressé. Je me dis que celle de Yann, à présent, va me paraitre bien fade.
C’est à peine si je réalise lorsque Luc lance :
— Vous pourriez même nous accompagner en club échangiste. Attendez, je crois qu’il y a une soirée jeudi.
Je réfléchis et Lisa intervient :
— Cherche pas maman, tu sais bien que tous les jeudis papa est retenu au travail.
Elle a raison. Je lis le flyer que me tend Luc : « grand concours de fellations ». Je lève les yeux et Lisa m’explique :
— La dernière fois j’ai fini deuxième.
Je ne suis pas sûre de vouloir en savoir davantage, pourtant je demande :
— Ça se passe comment ?
— Tu es dans une sorte de cage avec des trous dans les parois. Les mecs glissent leur pénis dans le trou et il faut les sucer le mieux possible. Ils ne te voient pas et tu ne vois rien d’autre d’eux. C’est super excitant.
— Et heu… Ils sont nombreux ?
— Cinq pour chaque fille, m’explique Lisa. Et la gagnante remporte un accès illimité au club pendant un an pour deux personnes, consommations comprises.
Je réfléchis, perplexe, puis je demande :
— Et tu as…
— Oui, me coupe-t-elle. Mais je me suis planté sur une gorge profonde. Le type m’a mis une mauvaise note.
Je parcours le flyer pour la énième fois lorsque Luc m’interroge :
— Ça vous tente ?
— Heu… Non, je ne crois pas.
— Inscris-la, réplique aussitôt Lisa. Il faut absolument qu’elle connaisse ça.
Luc saisit son smartphone et je l’entends donner mon prénom sans que l’envie d’intervenir me prenne.
J’y pense une grande partie de la nuit et la matinée du lendemain. J’ai envie de demander à Luc de tout annuler, jusqu’au coup de téléphone de Yann qui m’annonce qu’il doit partir en déplacement pour quelques jours. J’ai pas envie de lui demander où et dix minutes plus tard j’ai presque envie de le remercier. Il vient de me donner la motivation qui me manquait.

Luc et Lisa se sont absentés deux jours et heureusement j’ai pu trouver une entreprise qui a procédé à la réparation du toit. Je me dis qu’il va vraiment falloir qu’on se décide à rénover entièrement cette foutue baraque. Si elle n’avait pas été placée dans un cadre idyllique, l’affaire aurait été réglée depuis longtemps. Un passage chez le notaire et terminé les soucis ! Mais je me sens si bien dans cette bicoque. Surtout après ce qui s’y est passé.

Lisa et Luc sont de retour jeudi en début d’après midi.

— Alors, plaisante Luc. Vous êtes prête pour la grande aventure ?
— Vous pourriez peut-être vous tutoyer à présent, intervient Lisa.
— OK. Alors, Amélie, est-ce que tu es prête ?
— Je flippe un peu.
— Normal me répond Lisa.
— Je sais pas comment m’habiller.
— Le moins possible précise Luc en riant.

L’angoisse qui m’étreignait jusque là, curieusement s’évapore lorsque nous pénétrons dans le club.

— Venez avec moi Amélie, fait la fille de l’accueil.
Elle est en mini short et ses seins sont nus. Elle m’entraine jusqu’à une petite pièce où se trouve déjà une fille. Très jeune. Je ne lui donne pas plus de 18 ans.
La fille de la réception précise :
— Vous êtes 6 filles ce soir. Il y aura trois rotations. Vous sucerez chacune 5 mecs et celle des 6 filles qui aura obtenu la meilleure moyenne aura gagné un accès all inclusive au club pendant un an. Ça commencera à 21 heures.
Je retourne près de Lisa et Luc.

— La fille est incroyablement jeune. J’ai aucune chance, fais-je, dépitée
— Pourquoi tu dis-ça, réplique Lisa. Ils ne vous verront pas.
Je soupire puis je lâche :
— C’est débile. J’en ai rien à faire de leur accès all inclusive.
— Maman, ça va être une expérience excitante. T’as déjà fait ce genre de chose ?
— Ben non, jamais !
— Alors, détends-toi.

Nous nous installons dans un coin sombre et je vois, à dix mètres de nous, à peine cachés par la pénombre, une femme, la soixantaine passée, sortir le sexe de son compagnon et commencer à le masturber.

Je me penche vers Lisa.

— Regarde ! elle a au moins trois fois son âge.
— Et alors ? Ils s’offrent du bon temps. Il n’y a pas de mal à ça.
— En public ?
— Bien sûr. C’est la raison d’être de ces club. Le voyeurisme et l’exhibitionnisme sont excitants pour tous ceux qui sont là.

Je me rappelle furtivement mon émoi lorsque j’ai vu Luc en pleine action quelques heures auparavant.

Je suis surprise par la fille de l’accueil qui vient me chercher discrètement.
La jeune femme est déjà dans la cage. Nue. Je la trouve extrêmement belle.
J’hésite encore à me dévêtir lorsque je vois une queue apparaitre dans un trou de la paroi, de son côté. Aussitôt elle lèche et suce. Je la regarde faire un moment puis je laisse tomber ma robe. Finalement, je préfère être dans l’ambiance.
Je me tourne vers la queue qui se présente de mon côté. Je suis ébahie par sa taille.
Je ne réfléchis pas, je décalotte le gland et je la goute. Je dois ouvrir en grand la bouche pour gober le gland.
Je surveille la fille du coin de l’oeil. Elle en est à sa seconde gorge profonde. Je ne m’y risque pas mais comme les couilles de l’homme apparaissent je les lèche et les suce. Puis je vois la fille se retirer. Un peu de sperme perle à ses lèvres. Je ne sais pas si je vais avaler. De toute façon si je recrache personne ne le verra. Mais recracher où ? Il n’y a même pas de Sopalin. Je pense à tout ça pendant que je pompe, si bien que je suis surprise lorsque l’homme jouit. Je déglutis puis je goute la suivante. A la troisième j’ai le ventre en feu et ma cinquième fellation est trop précipitée, mais je n’en peux plus. Dès qu’il a giclé dans ma bouche je sors de la cage et me précipite, à poil, vers Luc. D’un revers du bras je balaie les verres sur la table où je m’allonge et je supplie :

— Vite, baise-moi.
Moins de dix coups de queue suffisent à me faire jouir.

Lorsque j’ouvre les yeux, un petit attroupement s’est constitué autour de nous.

Je suis cinquième du concours mais je m’en fous !

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Bien écrite. L'aventure va crescendo. Agréable. Merci

Histoire Libertine
Alors et Yan ça devient quoi au final ?

C’est normal de prendre autant de risques ?

Une belle vengeance et une sacrée transformation!
Je découvre vos textes que je me ferai un plaisir de lire



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