Toutes les femmes s’appellent Marie : Marie Françoise est une vieille conaissance - histoire érotique

Proche de la cinquantaine épanouie, Marie Françoise que tout le monde appelle Marie, est de retour au pays après sa séparation. On lui prête, à tort ou à raison, des aventures avec quelques hommes. En campagne ce sont des choses qui circulent vite. Nous nous connaissons depuis très longtemps et ne manquons jamais de nous saluer et de parler un peu.
Ce qui frappe le plus chez elle, ce sont ses yeux bleus, toujours rieurs. Elle n’était pas tout à fait mon style de femme, même si je la trouvais jolie, ce qui fait que je ne la draguais jamais. Nous étions bon copains, sans plus. On la disait attirée par des hommes plus vieux. Un soir où nous discutions de relations hommes-femmes, le ton était sur la rigolade et je ne sais pas pourquoi, je glissais une petite remarque dans ce sens.
« Pourquoi demandes-tu ça ? Tu es intéressé ou quoi ?
Pardon, ça m’a échappé, mais à force d’entendre des vannes là-dessus, c’est parti tout seul, excuse-moi !
Ne t’excuse pas. Je sais bien ce que l’on dit, mais tu n’as pas répondu à ma question.
Quelle question ?
Ne fais pas semblant de ne pas comprendre ! Je te connais assez pour savoir que tu as compris !
C’est une proposition ?
Tu réponds toujours à une question par une autre question ?
Non ! Et toi ? » Nous rions tous les deux de notre jeu de ping-pong, puis Marie redevient sérieuse.
Bon, alors, tu me réponds ? Tu es intéressé ? Ta question n’est pas innocente tout de même !
C’est vrai que je corresponds aux critères. Mais je n’ai jamais pensé à ça.
Je ne te plais pas ou quoi ?
Ce n’est pas ça ! Je te trouve très jolie. Mais il y a si longtemps que je te connais. Je ne t’ai jamais regardée comme une… conquête possible. Et puis, je n’ai jamais pensé non plus que je pouvais t’intéresser.
Et bien tu te trompes ! Tu aurais peut-être dû tenter ta chance, mais bon, puisque tu en parles et pour que les choses soient claires : Oui, j’aime les hommes mûrs ! Oui, tu me plais ! Oui, c’est une proposition ! Oui, j’ai envie que tu me dragues ! Oui, j’ai envie que tu me trouves jolie et… un peu plus !
…Tu ne dis rien ? Je te choque ? Bon ! Alors oublies tout et restons comme avant.
C’est que… Laisse-moi un peu de temps d’assimiler… C’est la première fois qu’on me fait une… déclaration aussi… franche.
Et encore, je ne t’ai pas dis que j’avais envie que tu me baises !
Cà a le mérite d’être clair ! Mais crois-tu que…Bon, allez ! Dis-moi que je ne te plais pas et puis c’est tout…Comment veux-tu que je te dise ça alors que ce n’est pas vrai ! Franchement, il faudrait être un malotru pour penser ça ! Je crois qu’il faut d’abord que l’on parte sur des bases saines. Tu te fais sûrement des idées sur moi et ma façon d’être. Alors, avant de faire quoi que ce soit que l’on pourrait regretter. Avant de se déshabiller physiquement, on va le faire moralement. Tu ne connais pas ma vie et moi je ne connais pas la tienne. Je veux dire… intimement. Aussi je te propose de nous « lâcher » un peu et de voir si on peut aller plus loin, d’accord ?
Je ne sais pas ce que ça peut donner mais allons-y !
Qui commence ? Toi ?
Pourquoi moi ? Tu es le plus vieux !
Oui, mais c’est toi qui as allumé la mèche. Tu sais ce que tu veux, tu le dis, comme rarement ces choses là sont dites, du moins par les femmes, alors, à toi de parler !
Que veux-tu savoir ?
On va commencer par le sexe, puisque c’est ce dont on ne parle jamais au début. Ce que tu aimes, ce que tu aimerais et puis on enchainera.
Et si je te choque ?
Eh bien, tu me choqueras ! Mais, ne te fais pas d’illusions ! Je suis de la génération post soixante huit et j’ai vécu pas mal d’expériences, mais bon, vas-y, je te suis.
OK ! Mais tu m’aides ! Tu ne me laisses pas toute seule ?
T’inquiète ! Allez dis-moi, apparemment tu aimes le sexe ?
Oui, bien sûr ! J’ai toujours aimé. Mes copains et copines, quand j’en parlais à l’école, me charriaient, aussi après quelques déconvenues, je n’en ai plus parlé. Pendant des grandes vacances, un copain de mon frère, m’a dragué, il avait quatre ans de plus que moi ce qui à cette époque était énorme ! Heureusement, c’était un gars bien et on n’a pas pris de risques. Il m’a appris plein de trucs, enfin, pour mon âge. Nous savions tous les deux, qu’après les vacances ce serait terminé. C’est lui qui a eu mon pucelage et mon premier orgasme vaginal, parce que tu dois te douter qu’il y a un moment que je me caressais le bouton.
C’est sûr ! Avec ton tempérament ! Tu avais quel âge ?
Quinze ansAh oui ! tu étais précoce !
Pourquoi ? Tu l’as fais à quel âge toi ?
A mon époque c’était assez difficile pour les garçons, même si j’étais parmi les plus précoces grâce à des copains avec qui on se refilait les filles. J’ai attendu presque dix huit ans. Mais, dis-moi, c’est quoi tes expériences ?
Tu es bien curieux dis-moi !
Il faut bien que je sache. Tu sais, je suis plus vicieux que tu ne le crois. Je me doute qu’elle sont nombreuses, mais y en a-t-il des moins… classiques ?
Je sais pas moi, qu’est-ce que tu veux savoir ?
Tu as fais l’amour à plusieurs ?
Oui. Une fois avec deux garçonsPartie carrée ?
Non.
Avec une fille ?
N… Non.
Ah ! Tu as hésité !
Bon, d’accord ! Avec une copine, à la fac, on logeait ensemble. Voilà ! Tu es content ? Ça t’excite je suis sûre ?
Bien sûr que j’aime ça ! Mais ne crois pas que tu es un cas unique. Bon, à part ça, tu as déjà été dans un sauna ?
Oui ! J’aime bien. Surtout le hammam d’ailleurs.
Je te parle de sauna… libertinAh ! Euh non ! Mais… ça existe dans le coin ?
Oui, bien sûr ! Il y en a même deux à Pau. Est-ce que ça te dirait d’essayer ? Cà serait un bon début pour apprendre à se connaître.
Je… Je ne sais pas…Et voilà ! Premier test. Premier refus. On est mal partis !
Tu crois que je peux ?
Belle comme tu es, tu ne risques rien, au contraire. J’y vais bien moi !
Ah bon ! Tu fréquentes ces lieux ?
Je t’ai dis que tu ne me connaissais pas bien.
Mais … Tu fais quoi ? Tu y vas tout seul ? Je vais être obligée de…Dans ces lieux, comme tu dis, rien n’est obligé. Quand tu es sollicitée, si tu l’es, mais de ce côté-là, je ne m’inquiète pas, tu le seras, il suffit de dire non, d’écarter la main ou de faire signe que non et généralement ça s’arrête là. Si la demande se fait trop pressante, les autres se chargent de remettre l’importun en place.
Tu seras là ?
Oui, bien sûr. Ça te gêne ?
Non ! Au contraire ! Même si… Je ne t’ai jamais vu…A poil ?
C’est ça ! Excuse-moi.
Il n’y a pas de mal.
Bon… Je suis d’accord. Quand est-ce que l’on y va ?
Tu es bien pressée tout à coup, dis-je en riant.
Tu es bête ! Non, c’est juste pour savoir.
Tu démarres vite ! Dis-je en riant. Bon, que dis-tu de vendredi prochain ? Tu pourras trouver un prétexte pour rester un soir de plus avant de rentrer ?
D’accord, pas de problème. »