Trahi par un Twix

- Par l'auteur HDS lelivredejeremie -
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Récit libertin : Trahi par un Twix Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-08-2024 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Trahi par un Twix
Ça a commencé assez bêtement, avec la notification ‘’Noam Testud vous suit’’, ses likes sur les photos de mon compte instagram, et ses commentaires, parfois étrangement tendancieux… Je ne voyais pas trop ce que mes orteils avaient de ‘délicat’ sur le cliché où je portais de nouvelles sandales en cuir, bêtement achetées sur Temu, en plus. Pas plus que je n’avais particulièrement noté l’effet du soleil sur… la prétendue ‘ligne virile de ma mâchoire’, ni la… lueur dans mes yeux sur un portrait à mon anniversaire…
Par politesse, j’ai à mon tour suivi son profil pour devenir son nouveau follower, le septième en près d’un an de présence sur l’appli - un peu triste pour lui – et découvrir son contenu, quelques vues maladroites de son coin de la baie de Somme, celle – pas mieux cadrée – de la façade arrière de sa maison, avec une piscine bizarre en forme de haricot et une sorte de bizarre moche four à pizza, puis deux photos, paradoxalement très soignées, quasi un travail de photographe professionnel, d’un garçon de mon âge.
La conv’ est très vite devenue assez chaude, alimentée par ses questions, parfois très intimes, au point où je lui ai demandé s’il n’y aurait pas un autre moyen de communiquer, suggestion qu’il avait évacuée en prétextant que son père le fliquait depuis qu’il le soupçonnait d’être ‘homosexuel’.
[Ben, et la navigation privée ? C’est pas fait pour les mérous ^^]
[La quoi ?]
Je commençais à me demander sur quelle planète il habitait, quand j’ai abandonné le clavier pour ouvrir la porte à mon sex-friend habituel, et n’y retourner que trente minutes plus tard, à poil, deux feuilles de sopalin entre les fesses.
[Désolé, visite surprise de Rajiv, je t’en ai parlé]
[Ton pote d’origine indienne. Raconte, ça devait être chaud !]
J’ai envoyé la photo que j’avais prise de ma mi-molle encore décalottée jusqu’à ses clavicules, et son ventre maculé de mes jets de sperme.
[En andromaque sur son pieu, pour gérer une pénétration limitée, sauf que je dois interrompre le truc pour le sucer après quelques minutes pour la rigidité pour enfin me finir sur la peau brune de son ventre, et c’est beau, là ! Le truc mignon, c’est son gland tout rose sur une bite sombre, mais bon, il l’a assez mince et lisse, il y a mieux à sucer]
[Si tu veux un truc plus veiné, prends un Raider en bouche, hahaha !]
Un quoi ? Je connais pas mal des codes gay, les techniques, les positions, et même, dans ce cas, les corpulences et les dimensions, mais c’est quoi un ‘Raider’ ? Un mec qui va faire un raid dans mon rectum ? Sauf que je parlais de fellation, là…
Un blog de boomers m’a aidé, le Raider a été rebaptisé Twix en 1991, six ans avant ma naissance !
‘Toi, mec, t’es pas qui tu racontes’ ai-je réalisé, un peu vexé. Un tas de détails m’ont pété à l’esprit, comme sa réticence à communiquer autrement, puis aussi, qui dit encore ‘homosexuel’ en 2024 ?

Alors, je l’ai stalké, j’ai relu toute la conv’ et analysé chaque détail qu’il avait lâché, jusqu’à retrouver la mention du nom de son village, et de là, grâce à Google Maps, repérer la piscine à forme bizarre, puis la terrasse…
Retour à la carte pour le nom de la rue, et l’option street view pour le numéro… J’ai entré ces infos dans le moteur de recherche, pour trouver un match sur ‘Copains d’Avant’, et la fiche de Jean-Marc Testud, terminale en 1993 au lycée Marie-Curie de Saint-Riquier… Donc né vers 1975, ce qu’a un peu confirmé la photo assez récente, sur le site d’une grosse coopérative du coin spécialisée en conseil agronomique, de son DRH, un renard argenté, qui ne fait objectivement pas ses presque cinquante ans… Par contre, trente minutes complémentaires de recherche sur Google n’ont donné strictement aucun match avec un Noam Testud, et personne n’a absolument aucune empreinte informatique, le net n’oublie rien !
Je connais ce genre de mec, juste un gros fake ! Le dénominateur commun est qu’ils ont baisé à couilles rabattues toute leur vie, avant d’arriver à un cap qu’ils estiment fatidique, la majorité décide alors de se caser avec un mec idéalement plus jeune, une minorité continue à pratiquer un célibat ouvert à des rencontres tarifées, et les plus moches se renferment, et se contentent de fantasmes.
Ce qui n’est pas le cas de Jean-Marc aka Noam, il n’a pas encore l’air trop mal du tout, et un peu jeune pour un cancer de la prostate, alors quoi ?
Texto de Rajiv [Merci, Jey, je devais trop me vider les burnes :D Et c’était bon pour toi aussi, je me dis, tu m’en as mis jusqu’au sternum ^^]
‘Ça me coule encore du cul, mais ouais, c’était bon, heureux d’avoir pu rendre service’, ai-je pensé, en me demandant de quand datait ma dernière bonne action altruiste qui ne le concernait pas…
C’est encore le seul truc qui pourrait donner une chance à mon âme damnée d’inverti d’échapper à l’Enfer, j’aurais plutôt intérêt à les multiplier. Mais avec qui ?
Peut-être… Mister Baie de Somme ? J’avais encore un léger doute, mais la curiosité…
Après avoir repris le tchat m’être assuré qu’il n’avait rien de prévu le week-end suivant, j’ai préparé un sac avec un minimum de vêtements que, dans le meilleur de cas, je ne porterais pas et, le samedi matin, tôt, j’ai sauté dans ma Corsa, pour arriver vers midi à Noyelles-sur-Mer, et entrer dans la boulangerie qui proposait des sandwiches.
- Oh, un touriste ? C’est tôt dans la saison.
- Une visite surprise, la famille Testud, vous connaissez peut-être le fils, Noam.
- Le… fils ? Jean-Marc… enfin, monsieur Testud est très secret, juste pas exactement du genre à avoir une famille, mais je ne veux pas médire, il est un client. Après… vous êtes certain de vouloir le rencontrer ? Notez, un beau garçon comme vous… a lâché la commerçante, avec un sourire faux.
- Vous n’imaginez même pas…
Après deux bouchées, j’ai ostensiblement jeté l’en-cas dans la poubelle publique devant sa vitrine, en m’assurant de croiser son regard. J’ai repris ma voiture pour rejoindre ma destination, et frapper à sa porte.
- Euh… oui ?
- Salut, je suis Jérémie, Noam est là ?
- No… ?
- Votre fils, je pense, il m’a beaucoup parlé de vous. Je vais porter un pot de miel et des galettes à ma mère-grand, je me suis dit que je passerais, pour profiter de la piscine, je peux entrer ? Merci.
- Jérémie ? Et… votre mère-grand… ? Je ne comprends pas, a-t-il bafouillé, après avoir repoussé le battant, en me suivant à travers la maison, jusqu’à la terrasse du jardin.
- Il n’est pas là, votre fils ? Il m’a dit qu’on se baignait et qu’on bronzait à poil ici, mais je ne veux pas vous choquer, hein… Jean-Marc… ou tu préfères Noam ? ai-je demandé, en virant mon polo.
Il a scanné mon torse glabre de mes clavicules à mon nombril en déglutissant difficilement. ‘’Soit, je ne… sais pas comment… tu m’as trouvé… que… que veux-tu ?’’
- Depuis le temps qu’on tchatte, tu devrais savoir ce qui peut me pousser à me taper 300 bornes, mais j’ai une question, pourquoi le prénom Noam ?
Il a soupiré et sorti sa queue de son pantalon ‘’Je suis circoncis, un prénom hébreu m’avait semblé de circonstance.’’
- Ou simplement prénom biblique, comme le mien, mais je ne le suis pas.
- Au point où on en est, je peux voir ?
- Tu peux découvrir, avec douceur et patience, ai-je soufflé, en m’allongeant sur une chaise-longue.
Il a hésité, le sexe toujours à l’air, me laissant l’occasion d’observer sa hampe semblant grossir de seconde en seconde, jusqu’à dépasser en épaisseur son gland, séparé par le resserrement et la partie cicatrisée, mais sans vraiment trop s’allonger. Etrangement appétissant, dans son genre, en fait, sauf que perso, je fantasme plutôt sur son volume, qui va me remplir aux deux-tiers de mon rectum, avec passage appuyé sur ma prostate, sans m’exploser le coude du côlon, comme certains bourrins trop beaux que j’autorise à me baiser, juste pour le plaisir plus… cérébral, pour dire un truc, de voir leur jouissance lorsqu’ils éjaculent. Cherchez pas, je suis bizarre, parfois.
Il m’a ramené à la réalité en s’agenouillant devant le meuble de terrasse, pour retirer mes sneakers puis mes socquettes, et s’immobiliser un instant… ‘’Si fins, délicats, parfaits…’’
- Hein ?
- Je peux ? a-t-il murmuré, sans attendre ma réponse, avant de passer une langue douce entre mes orteils, et de les couvrir de ses lèvres.
- Hmmm ! C’est doux, merci, mais… dis, tu vas rester habillé ?’’
- J’ai… mon âge, Jérémie…
- Je savais déjà, et ce que j’en vois me plait, ai-je répondu, tandis qu’il virait ses fringues, pour rester en ridicule slip kangourou et en chaussettes. ‘’Tout, s’il te plait… Oui, ça me va, je confirme.’’
- J’imagine que c’est à moi de retirer ton pantalon, et ton sous-vêtement… Enfin, si tu en portes un, petit démon… Tu as un beau visage, et tes pieds… Donc, ce qui est entre les deux devrait être à la hauteur… Oh ! Quand je parlais de hauteur, tu bandes déjà ! a-t-il soufflé en retirant d’un geste lent et régulier mon slim et mon boxer, pour se pencher vers ma queue dressée et spontanément décalottée.
- Non ! l’ai-je arrêté, en me redressant. ‘’Je suis assez en forme, tu le vois mais… ‘’
- C’est très flatteur pour un homme comme moi, tu l’imagines. Mais… ?
- Mais… J’ai quand même un peu l’expérience des sexes circoncis, un étudiant Israélien Erasmus+ à la fac, son endurance, lui… Wow ! Un immigré Soudanais dans un refuge où j’ai fait du bénévolat, tout à fait désintéressé, bien sûr… Puis le jardinier rebeu de ma mamy, par ordre croissant d’âge… Avec le temps, la muqueuse du gland s’épaissit et s’insensibilise un peu, et ça retarde l’éjac’ mais il faut compenser la lubrification naturelle sous le prépuce… Sans reproche, hein ! ai-je minaudé, avant de le prendre en bouche pour ma meilleure fellation, à faire glisser mes lèvres salivées sur sa barre nettement veinée, et passer la pointe de ma langue sur son frein pour la tourner sur son gland en une caresse soutenue sur sa couronne. Je me suis reculé après deux minutes pour admirer mon œuvre, glorieuse et luisante sous le soleil de printemps… ‘’A toi.’’
- Oui, bien sûr, je me souviens, a-t-il admis, me faisant me demander depuis combien de temps…
Mes interrogations se sont envolées lorsque sa langue baveuse s’est doucement et longuement appliquée sur mon petit trou.
- Baise-moi… Noam… Jean-Marc…
- Ainsi ?
- Je suis sous PrEP, j’aime bien un truc imprévu avec un mec un soir… Puis parfois deux mecs… le même soir, ai-je dit, alors qu’il s’allongeait sur moi, remontait mes cuisses sur sa taille et… ‘’Ooooh ! Dou…oucement… Oui, comme ça, c’est… Aaaah… Non, ne t’arrête pas, viens ! Lààà… juste là’’ ai-je gémi après une quinzaine de pénétrations. ‘’Tu es… Oooh… épais, c’est booon !’’
- Et toi, tu… es étroit… serré, je… je vais…
- Non ! Nonononooon… Attends… Il me faut plus de stimulation, ça va pas le faire ! Arrête, sors… Couche toi sur le dos !
- Je suis désolé, c’était trop bon, je ne me…
Il ne se rappelait plus ? L’impression de baiser un puceau, là…
- C’est à… Aaaah… à moi, là, ai-je gémi, en m’empalant sur son pieu toujours bien rigide. J’ai géré la pénétration retenue, en privilégiant le massage de ma prostate, et le filet de présperme qui a suinté de mon gland luisant l’a fasciné, détournant son attention de l’attention que j’accordais à sa bite qui me ramonait alors efficacement le cul. J’ai agité mes doigts serrés sur ma queue pour très vite… trop vite… remplacer le débit de liquide pré-éjaculatoire par plusieurs traits de sperme sur son corps.
Les yeux hallucinés, il a juste grogné en poussant son gland plus loin en moi, quatre mouvements plus erratiques et espacés qui ont trahi son éjaculation…
Son torse collé au mien, partageant la semence que j’ai répandue, il a délicatement relevé ma tête effondrée dans son cou pour m’embrasser. ‘’C’était…’’
- Bon… oui, bon.
- Je l’ai vu, et… je l’ai senti, Jérémie, ton sphincter… c’est comme s’il… palpitait.
- Je ne contrôle pas tout, ai-je admis.
- Je crois au contraire que tu le fais pas mal… Tu… Excuse-moi de demander mais sans préservatif, tu utilises une poire de lavement ?
- Ben oui, chaque fois, pourquoi ?
- Ton… sex-friend, comme tu dis… Rajiv, je pense… A un moment, ça coulissait mieux, j’ai imaginé qu’un peu de son sperme…
- Lui, c’était hier, ce ne serait de toute manière plus possible, voyons ! Juste la lubrification rectale, qui aide à… hmmm… évacuer, mais aussi à admettre dans l’autre sens… Mais question, à mon tour, tu avais oublié ça ? Depuis combien de temps… ?
- Oh, ça… Thomas, c’était il y a quatre ans, on avait la même différence d’âge qu’avec toi, ça a fini par l’ennuyer… ou le gêner, je ne sais pas.
- Moi, ce qui risque de le faire, ce serait que tu te retires… Tu bandes toujours, là… mais j’ai envie de piquer une tête dans ta piscine, sauf que je vais salir l’eau…
- Le filtre ne sert pas que pour les algues, vas-y…

Après le déjeuner, il a sorti un album Taschen consacré à un peintre, David Hockney, pour l’ouvrir sur un tableau très californien représentant un jeune homme qui plonge dans un bassin. ‘’Tu m’as fait penser à cette peinture, ton corps fin, l’eau, le bleu du ciel… Mais bon, c’était un moment dans le temps… Je te montre ta chambre, si tu veux.’’
- Comment ça ? On ne dort pas ensemble ? ai-je demandé en me dirigeant vers mon sac et mon smartphone, que j’ai activé par réflexe, pour y trouver plusieurs appels en absence, un message de mon boss [réunion lundi], suivi d’un autre de mon collègue délégué syndical [notre département est viré, appelle-moi]
- Ça va ? a demandé Jean-Marc, devant mon air dévasté.
- J’ai perdu mon boulot, restructuration, c’est la merde…
- Tu vas faire quoi ?
- Là ? Je ne sais pas… garder le souvenir de la meilleure baise juste-comme-ça depuis longtemps, rentrer, et chercher un autre job, je suis jeune, voilà.
- C’est quoi, tes brevets ?
- Mes quoi ? C’est français, ça, Faut vous ouvrir au monde, depuis les accords de Bologne, ce sont des bacheliers, puis des masters, j’en ai un en sciences et gestion de l’environnement, merci !
- Ne t’énerve pas, s’il te plait, Jérémie ! Je suis… DRH d’une grosse coopérative du coin, spécialisée en conseil agronomique… Si tu voulais… je ne sais pas… vivre ici, je pourrais…
- Ici ?
- En baie de Somme, et… oui, ici… dans l’éventualité où ça te pourrait te plaire.
- Ce qui pourrait me plaire… ai-je murmuré en m’agenouillant pour lécher les dernières gouttes de sperme qui perlaient de son gland apparent.
- Ma vieille queue ?
- Elle n’est pas si vieille, et elle m’a donné du plaisir presque sans me toucher, c’est rare !
- Alors, tu acceptes ?
- Oui pour le sexe, pour le job, je demande à voir, ça la mettrait moyen que le DRH te tape un de ses employés, je pense, non ?
- Tous les DRH le font, c’est connu… Nous, ce serait un peu spécial, mais j’en profiterais pour enfin faire mon coming-out officiel.
- Jean-Marc, même ta boulangère pense déjà que tu es gay…
Si on voulait faire les choses doucement, c’est raté. Dès mon entrée à la coopérative, les bruits ont couru, une semaine après, Erwan, le jeune comptable, est sorti du placard.

- J’adore la région, a soufflé Rajiv, allongé sur la terrasse de Jean-Marc, ‘’mais c’est juste galère de trouver un job de coiffeur dans le coin.’’
- Faut créer la demande avec un truc original, genre le premier coiffeur à poil du département, t’es un beau mec… Au fait, tu es Indien, pourquoi tu bronzes encore ?
- Je me brunis le gland, a-t-il répondu en se décalottant.
- Nooon, a gémi Erwan, agenouillé à côté de lui, avant de porter les lèvres sur son fruit exotique.
J’ai rejoint mon mec devant son barbecue. ‘’Retire la viande, le déjeuner est postposé, on a une demi-heure à tuer…’’
Et on dira ce qu’on voudra sur les hommes de cinquante ans, il y a le truc d’endurance qui le fait pas mal. Sauf évidemment avec un stimulus extérieur, comme cet abruti d’Erwan sur la terrasse, qui couine comme un goret, planté sur la queue de Rajiv ‘’Là, oui… Ouiiiii ! Encore, je… Oooooh’’ alors qu’on n’a pas dépassé le canapé du salon, où les coups de queue de Jean-Marc deviennent plus erratiques…
- Il m’excite, ce petit con, je vais jouir !
Bah, pour une fois, il peut bien, je me vengerai demain, c’est dimanche, et on ratera encore une fois la messe, mais bon, pour la place au paradis, c’est déjà foutu…

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