Tromperies sur internet
Récit érotique écrit par Gérald13013 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-08-2013 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Tromperies sur internet
Il y a avait six mois que nous étions séparés Léa et moi. Notre vie commune a duré presque quinze ans. Quand je l’ai connue elle n'avait que 22 ans, moi 34. C’était une jeune femme très séduisante, blonde méchée les cheveux sur les épaules, yeux bleus profond, un regard de chatte. De taille moyenne elle était mince, une jolie poitrine ferme, une très belle croupe, ses fesses bien rebondies attiraient toujours le regard des hommes.
Aujourd’hui à 37 ans elle est toujours une belle femme. Bien sûr, inéluctablement les années passent et laissent leurs traces. Sans être ronde elle a prit des formes. Avantage des inconvénients, elle a aussi prit de la poitrine passant du bonnet B au bonnet C. Certes, ses seins n’ont plus la fermeté de ses 22 ans mais restent très attirants, je dirais même plus attirants, enfin je veux dire plus bandants. Légèrement tombants ce ne sont plus deux belles pommes mais plutôt deux belles poires bien écartées aux aréoles larges et brunes, les tétons pointant légèrement vers l’extérieur. Quand je la prenais en levrette sa poitrine se balançait au rythme de mes saccades dans un mouvement qui accentuait ma jouissance. Ses fesses forment deux généreux globes harmonieux mis en valeur par les strings qu’elle porte toujours. Son sexe est entièrement rasé. Elle dégage le charme animal d’une femme mure. Elle est attirante et elle le sait. Une femme reste une femme, une séductrice restera toujours une séductrice...
Quant à moi, je me prénomme Gérard, je ne suis ni moche ni beau, grand et bien bâti, j’essaie d’être élégant, je ne supporte pas le laisser-aller. C’est d’ailleurs mon trait de caractère le plus marqué, je suis ordonné voire pointilleux. Il faut dire que ma profession m'y amène, je suis avocat.
Léa c’est le contraire, elle est bordélique, du style qui égare toujours ses clés ou ses lunettes. Nous sommes fondamentalement différents pour ne pas dire opposés. Au début je voyais çà plus comme un avantage qu'un inconvénient, nous nous apportons me disais-je à chacun ce qu'il lui manque. Le confort et la sécurité pour elle, la fantaisie et l'aventure pour moi. J’essayais de me cacher la vérité car je l’aimais mais nous n’étions pas faits l'un pour l'autre. Elle était devenue bourgeoise grâce à moi mais était restée aventurière dans l'âme.
Nous nous étions rencontrés chez une amie commune, Nicole qui nous sachant tous deux célibataires nous avait invités avec d’autres amis chez elle à une soirée pizza. Elle avait joué les entremetteuses. La soirée avait été agréable. Sans être subjugué, je peux dire que Léa m'avait accroché mais malheureusement je n'avais guère attiré son attention. Bon... J'avais l'habitude... En fait, en homme rationnel, j'établissais des statistiques. J'avais défini que je pouvais plaire à environ 25% des femmes qui me plaisaient, je draguais donc beaucoup pour récolter peu. Ce soir là, Léa faisait partie des 75%, je ne lui convenais apparemment pas.
Je ne voulais toutefois pas jeter l’éponge, Nicole m’avait émoustillé en me disant que c’était une fille qui avait vécu en Afrique et en Guyane, qu’elle était libre et peu farouche, autrement dit que c’était une fille facile… C'est vrai qu'elle avait un charme particulier, un parfum de liberté soufflait en elle. J’espérais toujours la séduire. Donc le samedi suivant je recevais à mon tour cette bande d'amis. Nous étions dans le salon pour prendre l’apéritif et à ma grande surprise Léa s’installa à côté de moi sur le canapé. J’en fus surpris et heureux. Je me demandais à quoi était dû ce retournement, à mon charme naturel ou bien à cette très belle demeure héritée de mes parents?
Nous passâmes donc la soirée à discuter. En vérité, tout ce qu'elle disait était à peu-près sans intérêt et je ne l'écoutais guère, je pensais juste que j'avais une chance de me la faire et tel un chasseur qui guette sa proie j'imaginais les moyens d'arriver à mes fins.
Je n'eus pas longtemps à attendre. Le lendemain je l’appelais et après quelques banalités je lui proposais un restaurant pour le soir même. Si elle était libre... Elle l’était! La soirée fut agréable, elle riait de toutes mes plaisanteries, même des plus médiocres. Elle était charmante et charmeuse, certes avec un QI qui devait osciller entre celui de l’huître et du poisson rouge mais après tout, était-ce son côté intellectuel qui m'intéressait?
Nous étions sortis et dans la tiédeur de cette nuit printanière nous regagnions la voiture. J'avais un plan précis maintes fois testé, Je l'accompagnerai jusque devant chez elle et au moment de se dire au revoir, au lieu de lui faire la bise je l'embrasserai, je ferai durer en la caressant un peu partout mais sans toutefois trop en faire et demain je l'appellerai, je lui proposerai un nouveau rendez-vous et là, j'espérais conclure...
Ça ne s'est pas du tout passé comme çà! Nous rentrions donc vers la voiture, et au détour d'une ruelle, elle m'a poussé contre le mur et m'a embrassé. Je n'en revenais pas, çà ne m'étais jamais arrivé, les rôles étaient inversés. Je la raccompagnais donc et elle me proposa un verre. Son appartement était mignon, à son image, propre mais bordélique. Elle s'absenta pour se mettre à l'aise et revint vêtue seulement d'un grand pull qui lui arrivait juste sous les fesses. Bon, ce fut direct. Ce soir-là je ne me suis pas comporté comme un dieu de l'amour, trop pressé, trop rapide.
A partir de ce jour nous ne nous quittâmes quasiment plus et six mois plus tard nous étions mariés. Ces six mois furent extraordinaires, une femme qui sait y faire manipule le plus équilibré des hommes à sa guise. Elle n’avait jamais assez de sexe et je peinais à la satisfaire. J'étais dans un rêve. Je me rends bien compte aujourd'hui que j’ai déjà eu beaucoup de chance d’avoir vécu un amour aussi intense. Bien sûr, je n’étais pas tout à fait dupe des raisons de son intérêt pour moi mais j’avais choisi d’occulter ces pensées pour ne jouir que des joies du moment. Après tout, que valait-il mieux ? Une gentille petite femme convenable à la maison ou bien un petit canon tonitruant dans son lit ? Car j'avais découvert assez vite que Léa était pourvue d’un caractère caractériel si j’ose dire. Une fois mariés elle changea complètement, souvent agressive, reproches, remontrances, critiques, tout était sujet à attaques et controverses. Mais j’étais toujours très amoureux d’elle et notre mariage dura tout de même près de quinze ans. Je ne veux pas la diaboliser, on a toujours les qualités de ses défauts, et Léa qui était pourvue d’une nature directe et franche savait être rigolote, avec elle la vie était toujours une fête. Elle adorait voyager et ma situation me permettait de lui offrir à peu près tout ce qu’elle désirait. Mais, ce qui a fait que j’ai toujours supporté son manque de respect et son mauvais caractère c’est le sexe. Dès que nous étions au lit je bandais. Je dois dire que de ce point de vue elle n’était pas farouche. Même si parfois elle ne participait pas, elle se laissait baiser et j'y prenais tout de même beaucoup de plaisir. Il m’arrivait de me réveiller en pleine nuit, les contrariétés de la vie, professionnelles m’empêchant d’avoir un sommeil réparateur. Alors parfois, lorsqu’elle dormait, en douceur, je me positionnais de manière à ce que mon sexe se présente au niveau de sa bouche. Elle par contre avait un sommeil profond. Je lui pinçais le nez pour qu’elle ouvre la bouche, puis j’introduisais très doucement mon sexe à l’intérieur. Au début ses dents me faisaient un peu mal, puis au bout d'un moment elle ouvrait ses yeux encore ensommeillée. Elle ne reculait pas et au contraire arrondissait ses lèvres. Je lui tenais alors la nuque pour marquer le rythme. Une fois qu'il était régulier je me mettais sur le dos et elle continuait à me pomper gentiment. L'excitation montant, je lui demandais d’accélérer le mouvement et lorsque enfin je jouissais, je lui tenais la bouche bien enfoncée pour qu'elle ne se retire pas jusqu'à ce qu'elle ait tout avalé. Puis sans mot dire je me tournais sur le côté et me rendormais. En général au réveil elle me disait quelque chose du style: Tu as tout de même quelques petits avantages avec moi, non ? Je souriais et allais lui préparer un café.
Bien que les revenus de mon étude suffisent largement à subvenir aux besoins du foyer, d’un commun accord nous avions décidé qu’elle continuerait à occuper son ancien poste de secrétaire. D’une part elle ne voulait pas rester inactive ce que je comprends parfaitement, et puis ça la valorisait de gagner sa vie. Assumant moi-même toutes les dépenses de la maison, son salaire lui servait seulement d’argent de poche. Bon, ce n’était que le minimum syndical mais tout de même…
Elle ne me rendait aucun compte de l'emploi du temps de ses activités professionnelles ou extra-professionnelles. Mon travail exige une grosse implication, je ne peux pas me permettre de négliger une affaire, il y a beaucoup de temps à passer dans la recherche de jurisprudences et il ne m’était pas possible de trouver la sérénité nécessaire à la maison à cause de l’ambiance détestable qui s’y était installée. Je restais donc fréquemment à l’étude jusqu’à 22 ou 23 heures. Quand je rentrais je ne trouvais rien de préparé pour le repas, elle avait dîné sans moi. Combien de fois me suis-je contenté d’une boite de sardines avec du pain.
Je prenais tout ça sur moi et n’osais même pas lui faire de remontrances sous peine de recevoir une flambée de reproches ou de cris qui me détruisaient progressivement.
Un soir, après une dispute virulente toujours pour un sujet sans intérêt, elle se rhabilla, se maquilla et me dit qu’elle allait faire un tour pour se calmer. Je lui demandais ou elle allait, elle ne me répondit pas. Devant mon insistance elle finit par me dire qu’elle allait chez une de ses copines, Nathalie. J’attendis son retour, anxieux. Lorsqu’elle revint il était 2h30, elle se déshabilla et se coucha. Je vis de suite que son maquillage avait disparu. Je lui demandais des explications, elle me répondit qu’elle n’avait pas à se justifier et qu’elle faisait ce qu’elle voulait. Je me rapprochais d’elle, j’étais fou de colère et les yeux dans les yeux j’exigeais une nouvelle fois de savoir d’où elle venait. Elle sourit et me regardant fixement me dit d’aller me faire foutre. Je lui intimais l’ordre de m’avouer si elle avait passé la soirée avec un homme. Alors, elle me répondit qu’elle n’avait aucune autorisation à me demander et que si elle avait envie d'aller baiser ailleurs elle baiserait. C’en était trop. Je ne suis pas un homme violent loin s'en faut mais ce soir-là je craquais et lui donnais une grosse gifle. S’ensuivit une bagarre ou dans la rage je faillis l’étrangler. Puis me calmant d’un coup je m’asseyais sur le bord du lit pâle, figé comme une statue. J’avais honte de moi, j’avais fais ce que j’ai toujours détesté, ce que j’ai toujours reproché à d’autres, je l’avais battue. Je ne lui avais pas fais bien mal et j’avais moi aussi reçu des coups mais j’avais le sentiment de m’être rabaissé et d’avoir franchi la ligne jaune du début de la déchéance.
Elle se rhabilla et parti sans dire un mot. Je compris ce soir là que tout était terminé entre nous. Ou était-elle ? Je ne le savais pas, chez sa mère sans doute. Le lendemain elle portait plainte pour coups et blessures et bien que l’affaire ait été classée je fus convoqué à la gendarmerie pour fournir des explications.
Les semaines passèrent sans que je sache vraiment ce qu’elle faisait, j’avais entamé une procédure de divorce et seul chez moi durant de longues soirées je ressassais en boucle tous ces événements dans une profonde tristesse.
Puis, petit à petit je repris des forces et décidais de tourner la page. Après tout la vie continuait et il y avait d’autres femmes. Je m’en voulais juste de ce gâchis et de tout ce temps perdu.
Il me fallait une femme, mais ou la trouver ? J’avais vite fais le tour de mes connaissances, mes amies étaient toutes mariées ou en couple. Sortir draguer en boite ? Pas mon style. Bien sûr il m’arrivait de traiter des affaires de divorce et d’être donc en rapport avec des femmes seules, mais c’était dans le contexte professionnel et je ne voulais pas mélanger les genres. Alors je décidais d'aller sur un site de rencontres. Je remplis une fiche ou je prenais le soin par discrétion de modifier certains éléments de mon identité. Je dis que j’étais de Valenciennes, je changeais de profession et ne mettais pas de photos. Pour le reste je préférais la vérité. Je trouve en effet stupide le fait de créer un personnage fictif idyllique, souvent correspondant à celui que l’on aurait voulu être. Çà ne mène qu’à la déception lors d’une rencontre et une rencontre qui débute par une déception ce n’est pas de la meilleure augure pour la suite des événements.
Je passais donc beaucoup de temps là-dessus, épluchant les fiches, envoyant des messages, le plus souvent sans réponses. Il m’arriva à quelques reprises d’obtenir des rendez-vous mais ce fut à chaque fois des aventures sans suite.
Entre-temps je m’étais fais un ami là-dessus, Serge, avec lequel je dialoguais de façon régulière, Nous échangions des informations et des commentaires sur nos conquêtes. Je ne l’avais jamais rencontré mais Il y avait une réelle complicité entre nous. Plusieurs fois nous avions réussi à nous refiler des nanas chacun bénéficiant des infos de l'autre. J’étais tellement branché là-dessus que j’en négligeais même mon travail. C’était devenu une véritable addiction.
Un soir j’étais là, devant mon écran à passer et repasser des fiches en revue comme on épluche un catalogue de voitures. On regarde tout, l'esthétique, la consommation, la fiabilité, l'effet qu'elle produira sur les autres, en fait c'est à peu près le même comportement quand il s'agît de choisir une femme sur internet. La vraie vie est différente bien sûr car il y a d'autres données d'approche, l'attirance, la palpation, l'odeur, le charme. Il était tard et je faisais ça presque machinalement quand je fis un bon sur mon fauteuil. Elle était là ! C’était bien elle, c'était bien Léa, souriante et détendue sur cette photo. J’éteignis de suite mon ordinateur de peur qu’elle m’identifie. Puis au bout d’un moment je réalisais qu’elle ne le pouvait pas, il n’y avait pas de photos de moi et j’avais suffisamment noyé le poisson pour qu’elle puisse deviner que c’était moi qui me cachais derrière cette fiche. Alors je me reconnectais et lu attentivement sa description. Maintenant elle se prénommait Lila, avait trois ans de moins, (décidément), et vivait à Lille. Pour le reste, comme moi elle n’avait pas modifié grand-chose. Alors je décidais de lui envoyer un message, sans trop savoir pourquoi mais surtout par curiosité.
« Bonjour Lila, tu es belle et intéressante. J’aimerais correspondre avec toi, ma recherche est sérieuse » Julien. C'était le prénom d'emprunt que j'avais choisi. J’attendais avec impatience une réponse. Le lendemain soir, fébrile j’allumais mon ordinateur et allais dans la boite aux lettres. Rien ! Alors j’écrivis un nouveau courrier. J’avais un avantage majeur sur elle, c’est qu’elle ignorait qui j’étais alors que moi je savais absolument tout d’elle.
« Bonjour Lila, j’espère que tu es toujours libre car ta description, ton physique, ta personnalité me plaisent énormément, je suis sur Valenciennes depuis peu, j’étais en Guyane pour mon travail et je ne connais personne ici, j’ai envie d’une rencontre sérieuse, copine ou plus… ».
Avec ça je savais que j’allais faire mouche. Le fait de lui parler de la Guyane susciterait sa curiosité. Je ne m'étais pas trompé. Le lendemain je reçu ce message.
« Bonjour Julien, tu as vécu en Guyane ? Ou ? Moi aussi, j’y suis restée deux ans ».
Je me branchais sur Wikipedia, et évitant Kourou d’où elle venait car je risquais de me faire piéger, je lui parlais de Cayenne. J’étais soi-disant inspecteur de police en poste là-bas, j’y étais resté un an. Je lui donnais des précisions sur ma vie mélangeant les données récoltées sur internet et celles issues de mon imagination.
Nous commençâmes alors une longue période d’échanges de courriers. A plusieurs reprises elle me demanda de lui envoyer des photos mais à chaque fois je contournais cette difficulté prétextant que j’étais connu dans la région et que je voulais avant de nous découvrir que nous nous connaissions parfaitement. Je disais aussi que c’était plus facile de se faire des confidences à travers l’anonymat. Elle approuva cette approche à mon grand soulagement.
Puis nous nous branchâmes sur MSN pour avoir des conversations en direct. Très vite j’essayais d’obtenir des éclaircissements sur sa vie passée. Léa étant peu secrète, elle parlait facilement. Ainsi je pu avoir au bout d’un certain temps pas mal d’informations sur sa manière de présenter ses rapports avec moi et la façon dont elle décrivait ma personnalité. J’étais selon ses dires un homme rustre et violent, elle bien-sûr c’était la gentille petite femme qui avait été délaissée par son mari. Je pu aussi et c’est ce qui m’intéressait le plus obtenir des confidences sur sa vie sexuelle. Très vite je lui avais dis que j’étais un libéré, que je ne m’offusquais absolument pas du fait que ma compagne ait eu de multiples relations et qu’au contraire c’était un gage de confiance et de complicité de tout se dire.
Je savais exactement comment agir avec elle et jusqu’où aller trop loin… Je connaissais surtout sa naïveté. Donc notre dialogue se poursuivit durant de longues soirées et petit à petit j’arrivais à explorer le fond de ses pensées. Je savais maintenant qu’elle n’avait toujours eu que du mépris pour moi et au fur et à mesure de nos échanges je sentis la colère m’envahir et le sentiment de vengeance se profiler. J’avais réussi à obtenir des réponses aux questions que je m’étais toujours posé au sujet de ses infidélités.
Je l'avais toujours soupçonnée d'avoir eu des relations avec son patron, j’eus la confirmation qu’elle avait bien couché avec lui. Par jeu, elle était rentrée dans le détail de cette relation.
Tout avait commencé un soir ou elle était restée plus tard au bureau, son boss prétextant quelques courriers à terminer. L’affaire fut vite menée, une fois seuls, il lui dit qu’il pensait à elle depuis longtemps et sans plus de préambules il l’embrassa, la caressa puis la fit se positionner les mains sur le bureau. Il avait tout simplement eu envie de tirer son coup ! Elle lui en avait voulu car après cette aventure, le lendemain même il ne la calculait plus. Il avait même poussé la goujaterie jusqu'à essayer de remettre ça quinze jours plus tard mais elle s’était refusée, vexée.
J’en appris une autre que j’ignorais complètement par contre. Un soir où je n’étais pas là, j’étais allé plaider à Paris, elle était partie avec un certain Alain, un de ses amis qui était mécanicien. La voiture de sa mère étant en panne, cet Alain lui avait proposé de la réparer gratuitement. Sa mère, seule et divorcée ayant de très modestes revenus, elle avait accueillit cette offre avec enthousiasme. Ils étaient donc partis ce soir là avec la camionnette remorque de cet Alain. Ils avaient dîné chez sa mère puis attelé sa voiture pour rentrer. A peu près à mi-chemin, dans un endroit tranquille, il se gara et stoppa sa camionnette pour soi-disant contrôler les attelles. De retour il s’approcha d’elle et essaya de l’embrasser, ce qu’elle refusa. Il faut dire qu’Alain n’était pas un cadeau, pas trop mal physiquement quoique pas très grand mais surtout un manque d’hygiène flagrant, sa salopette était dégueulasse, bon ça encore on peut le comprendre, mais surtout, il n’était pas rasé et avait les cheveux gras. Alors il lui expliqua que lorsqu’il lui avait proposé de réparer la voiture de sa mère à l’œil il pensait qu’elle aurait compris qu’il s’agissait d’un échange. N’importe qui aurait pu s’en douter, mais n’importe qui ce n’est pas Léa qui vit dans son monde. Alors elle lui répondit qu’elle n’avait jamais pensé à ça et qu’il ne lui plaisait pas. Très agacé il remit le camion en route et entama un demi-tour.
Tu fais quoi?
Tu le vois non, je ramène la voiture chez ta mère, tu la feras réparer par qui tu veux, moi je n’ai pas envie de faire le con.
C’est dégueulasse, tu m’avais promis…Maman à besoin de cette voiture et elle n’a pas d’argent je te l’ai dis.
Alors t’as qu’à payer toi.
Je ne peux pas en ce moment, je lui ai déjà payé trois mois de loyer en retard et je ne veux rien demander à Gérard.
Ça c’est tes affaires, c’est pas les miennes.
Attend… Tu ne peux pas me laisser comme ça.
Il se gara sur le côté.
Écoute Léa, je vais être direct. Pour moi c’est très clair. Je ne te demande pas d’être ma maîtresse. je sais très bien que je ne suis pas Brad Pitt, mais si tu veux que je répare ta bagnole tu sais ce que j’attend en échange.
Elle resta figée un long moment sans prononcer un mot.
On n’a pas toute la nuit, il est minuit 20, tu sors, tu vas fumer une cigarette et tu réfléchis, moi à demi au plus tard, je rentre, on ramène la voiture chez ta mère, je te raccompagne chez toi puis au revoir et merci, j’ai du boulot demain.
Elle sorti et alluma une cigarette sans mot dire.
Bon, il est 35, qu'est-ce qu'on fait ?
J’arrive.
Alors tu as réfléchis ? Tu décides quoi ?
Je suis ok, mais juste une fois.
T’inquiètes pas, c’est juste que j’ai envie de te tirer, je me suis trop branlé sur ton compte.
Il sourit en défaisant sa salopette, il sorti un sexe volumineux déjà en érection.
Vas-y ma chérie, tu sais quoi faire.
Elle se pencha vers lui, enfourna cette grosse bite et après une hésitation la pompa consciencieusement. Il se retira et l’embrassa sur la bouche. Elle préférait largement le sucer que l’embrasser, son haleine lui donnait envie de vomir. Ensuite il se rhabilla et sans commentaires il remit son camion en marche. Elle était à la fois soulagée et intriguée que cette contrepartie s’arrête là. Ils roulèrent un bon quart d’heure puis il se gara sur un grand parking devant un petit hôtel de routiers.
Tu viens ?
Je croyais qu’on rentrait.
Il se mit à rire.
Tu sais ce qu’il y a à faire sur la voiture de ta mère ? Le moteur est coulé il faut tout démonter. Ça vaut plus qu’une petite pipe çà.
Elle le suivit penaude. Une fois installés dans la chambre, il s’allongea et ne laissant allumée que la lampe de chevet il lui demanda de se déshabiller très lentement. Elle s’exécuta. Ensuite il lui dit de s’accroupir et de se caresser. Elle se fit reprendre plusieurs fois car elle ne se montrait pas assez lascive à son goût. Puis il lui demanda de se retourner, de se pencher en avant et de poser ses mains sur la commode. Elle s’exécuta. Il vint vers elle et écarta ses fesses complètement, badigeonna son anus de crème qu’il avait prit soin d’amener, puis se positionna de manière à la sodomiser. Il ne prit pas beaucoup le temps de la préparer, une fois le prépuce introduit doucement, il la pénétra d’un coup lui arrachant un petit gémissement de douleur. Il savait que c’était la seule fois qu’il pourrait se la faire, alors il avait décidé d’en profiter au maximum. Il fit son va-et-vient un bon moment, puis sur le point d’éjaculer il se retira et alla se rincer. Il revint, lui demanda de s’allonger sur le lit et présenta son sexe au bord de ses lèvres.
Vas-y ma chérie, pompe moi bien, tu veux que je la répare bien la voiture de ta mère, alors tête.
Il se positionna sur le dos en écartant les jambes et lui demanda de lécher ses couilles puis de descendre jusqu’à son anus. A son étonnement, elle acceptait tout sans protester, alors il poussait le bouchon chaque fois un peu plus loin. Ensuite il lui demanda de se mettre à quatre pattes et la prit en levrette, puis il la fit mettre dans la position du missionnaire. En fait il alterna tout ça pendant près d'une heure, ils s’arrêtèrent juste un moment pour fumer une cigarette. Durant cette pose elle lui fit remarquer qu’il abusait carrément de la situation.
Écoute ma chérie, tu veux que je te dise ? J’ai 35 ans et une fille comme toi j’en ai jamais connue et j’en connaîtrais probablement plus jamais, alors je veux prendre mon pied avec toi c’est tout.
Après ce romantique commentaire, écrasant son mégot, il la reprit en levrette, chaque fois qu’il était sur le point d’éjaculer, il se retirait, attendait un moment puis la reprenait d’une manière différente.
Pour finir, il la fit mettre à genoux, se branla devant son visage et jouis sur son nez et ses lèvres. Il lui demanda de ramener le sperme dans sa bouche et de l’avaler. Ce qu’elle fit.
Dans sa connerie elle m’avait tout simplement avoué que sans le savoir elle venait de faire la pute ! Je le lui fis remarquer, elle se fâcha. Nous avons failli en rester là et dès lors je m’abstins de lui poser d’autres questions sur ses antécédents amoureux.
Je continuais à l’amadouer et à la brosser dans le sens du poil. A plusieurs reprises elle m’avait suggéré une rencontre et à chaque fois je reportais celle-ci prétextant que nous n’étions pas encore prêts pour ça.
Je passais de longues soirées seul, fumant cigarette sur cigarette, tournant et retournant les éléments de ce puzzle. Je voulais exploiter au mieux les avantages de ma position.
Alors j’élaborais un plan. Je ne savais pas si ça pouvait fonctionner mais j’avais envie d’essayer.
Je repris contact avec Serge et lui proposais un stratagème. Il allait se faire passer pour moi…
Nous nous sommes rencontrés le lendemain soir, il est venu dîner à la maison. Je ne le connaissais pas jusqu’à là mais ce fut une bonne surprise, c’était un homme intelligent et très agréable. Donc je proposerai une rencontre à Léa et c’est lui qui irait à ma place. Je passais la soirée à lui détailler sa personnalité ainsi que tout le travail d’approche que j’avais accompli. Nous avons convenu que lors de leur rencontre, nous garderions le contact. Nos téléphones resteraient en communication, il garderait le sien dans la poche de sa chemise, je pourrais ainsi entendre tout ce qu’ils se diraient et lui pour sa part aurait un écouteur à l’oreille afin que je puisse éventuellement lui donner des informations s’il y avait une difficulté. C’était une véritable opération d’espionnage que nous avions montée et nous étions très excités l’un et l’autre de cette aventure rocambolesque. Léa m’avait suffisamment prit pour un con et je trouvais tout à fait naturel de lui rendre la monnaie de sa pièce. De toute manière nous n’avions pas grand-chose à perdre et après tout nous ne faisions pas vraiment quelque chose de mal, juste un stratagème pour nous amuser d’une femme coupable. Ma motivation était de jouer avec elle et la motivation de Serge était de profiter du bon coup que je lui offrais sur un plateau.
Ils s’étaient donnés rendez vous à la terrasse de la Brasserie de la Place, la soirée était encore douce. Ils avaient convenus qu’il tiendrait un journal à la main comme signe de reconnaissance.
Elle lui adressa un large sourire en le voyant. La première chose qu’il lui demanda c’est si elle n’était pas déçue par son physique. Elle lui répondit que non pas du tout, qu’elle avait eu peur de ça mais qu’il était bel homme. Il se leva pour lui proposer un fauteuil en osier puis appela le serveur.
Tu sais Lila, je te trouve mieux que sur les photos, je ne parle pas vraiment de beauté physique quoique tu sois vraiment charmante, mais tu as quelque chose en plus, ton regard dégage quelque chose de spécial. Je te découvre à peine et pourtant j’ai l’impression de te connaître depuis toujours. Tu es une femme vraie et en même temps une vraie femme…
Serge possédait un réel talent de beau-parleur, j’avais eu un peu peur au début qu’il ne soit pas à la hauteur mais là il m’épatait. Il faut dire que c’était un spécialiste, Il faisait partie de ces hommes qui tiennent un carnet, notant toutes leurs conquêtes avec des commentaires.
Le début de soirée se passa à merveille, il l’avait invitée à dîner dans une taverne à la mode à l’ambiance chaleureuse. Il n’avait pas fait les choses à moitié, le repas fut excellent accompagné d’un sublime Châteauneuf-du-Pape. Léa était charmée par tant de galanterie.
Serge, je dois t’avouer quelque chose, je te trouve différent de ce que je pensais, plus courtois, plus de savoir-vivre, tu cachais ton jeu ?
Disons que je suis comme tu m’inspires, je me sens bien avec toi et j’ai envie de te séduire.
Tu es en train de réussir… Mais au fait, pourquoi as-tu un écouteur à l’oreille ?
Tu sais dans mon métier on peut m’appeler à n’importe quelle heure et je me dois d’être disponible à tout moment. C’est l’inconvénient de la chose mais il y a tellement d’autres avantages.
Après avoir réglé l’addition, il l’invita à « prendre un dernier verre chez lui ». Je n’avais pas eu à intervenir tant il se débrouillait bien.
Quand ils furent installés sur le canapé il lui proposa un Martini. Il revint un plateau d’argent aux mains sur lequel étaient posés deux verres en cristal, le Martini blanc prenait l’allure d'une boisson précieuse avec ses carrés de glace flottant joliment. Il avait posé, à plat entre les deux verres une rose rouge à peine épanouie. Décidément, Serge savait bien faire les choses. C’était encore l’hiver, la brume avait envahie la nature et à travers la fenêtre on ne distinguait que les faibles lumières des maisons environnantes. Il se dirigea vers la cheminée et alluma le feu déjà préparé. Les flammes crépitèrent instantanément, une lumière dansante et chaleureuse envahit la pièce. Il revint et s’installa tout contre elle, il prit les deux verres et lui en proposa un. Ils les firent tinter doucement. Il lui chuchota à l’oreille: A nous.
Sans plus discuter et selon mes recommandations il s’approcha tout contre elle et déposa un doux baiser sur ses lèvres humides. Léa était conquise. Il savait que la partie était déjà gagnée.
Pour ma part, j’étais dans la pièce d’à côté. Çà faisait partie de notre plan. J’entendais maintenant en réel tout ce qu’ils se disaient. J’étais très troublé. Un homme était en train d’embrasser celle que je considérais toujours comme ma femme et c’était moi de plus qui l’avais poussée dans ses bras. J’en souffrais d’une certaine manière mais surtout je savourais le fait de l’avoir manipulée à ma guise. Elle m’en avait trop fait, elle méritait que je me moque d’elle.
Il caressa sa poitrine opulente par-dessus son chemisier puis le déboutonna lentement, bouton après bouton. Il passa sa main dans son dos et dégrafa son soutien-gorge en dentelles blanches. Ses seins se libérèrent lourdement. Il en prit un dans sa main et le malaxa. Elle commençait à haleter timidement. Cette fois c’était elle qui prenait l’initiative des baisers. Il savait qu’elle était à point et décida de changer d’attitude. Je lui avais dit qu’il pouvait y aller.
Après l’avoir déshabillée complètement il se releva et positionna son sexe au niveau de sa bouche. Sans se faire prier elle l’enfourna et le pompa goulûment. Petit à petit il s’enhardit et fit évoluer la situation. Ça passait du romantisme au sexe et du sexe au hard.
Ma chérie, j’ai quelque chose à te demander.
Retirant provisoirement la verge de sa bouche, elle répondit simplement: Quoi ?
Ce qui m’excite particulièrement, c'est les mots crus, ça me stimule très fort. Çà te choque ?
Non pas vraiment, je n’ai pas beaucoup de tabous.
Il la fit mettre dans la position du missionnaire et la pénétra instantanément. Elle poussa un petit cri suivi d’un long soupir, elle mouillait fort.
Alors tu n’as pas beaucoup de tabous ma salope ?
Non...
Elle lui léchait maintenant les couilles en le branlant consciencieusement. Alors il la retourna et sans demander de permission il positionna son sexe à l’entrée de son anus. Il l’encula quasiment d’un coup, elle émit de longs soupirs saccadés.
Tu sais ma chérie, de te dire des choses un peu hard pendant qu'on fait l'amour, çà m'excite encore plus.
Normalement je n’aime pas trop ça, il faut pas croire, j’ai mes principes, mais si çà te fait plaisir je suis d’accord…
OK pouffiasse, tu aimes te faire enculer je vois!
Oh ouiiii
Il y a beaucoup de bites qui sont entrées dans ce trou ?
Quelques-unes...
Quelques-unes c'est combien?
Je sais pas.
Plus de dix?
Oui je crois répondit-elle en soupirant.
Tu crois ou tu es sûre?
Je ne sais pas combien mais plus de dix oui c’est sûr.
Tu es une vraie salope toi, une vraie de vraie. Tu te rends compte, il y a quatre heures on ne s’était jamais vus et là je t’encule direct, sans préambules, une vraie pute…
Oui...
Alors dis le et fais moi une belle phrase.
Je suis une pouffiasse.
Une bonne pouffiasse !
Oui… Ta pouffiasse à toi.
Bon, reste dans cette position, je vais éteindre la lumière, j’aime bien baiser dans l’obscurité.
Il sortit de la pièce, je l’attendais de l’autre côté de la porte. Il m’adressa un petit sourire ainsi qu’un clin d’œil complice, me tapota l’épaule en me chuchotant. A toi.
J’étais déjà nu, la chambre était sombre, elle était toujours accroupie dans la même position. Je me présentais derrière elle, la prit par les hanches, positionnais mon sexe et je l’enculais à mon tour. Comme je l’avais espéré, elle ne se rendit pas compte du changement et continua à souffler de plaisir. Je restais longuement dans cette position la pénétrant à différents rythmes. J’étais au summum de l’excitation.
J'allais jouir quand Serge revint vers moi, me tapa sur l'épaule plus énergiquement, me fit signe de me retirer et de partir. Je ne comprenais pas mais devant son regard sévère je quittais la pièce sur la pointe des pieds.
Je retournais silencieusement dans la chambre d'à-côté. Serge éclaira alors la pièce et prit une cigarette. Il s'assit sur le bord du lit, regarda tendrement Léa et lui tendit la main
Tu es vraiment charmante, tu es sympa, tu es jolie, tu n'as pas beaucoup de tabous mais tu as de la morale. Ton mari a été le roi des cons de te laisser partir. Une femme comme toi çà se mérite, çà se garde, çà se choie et surtout çà se respecte. Un homme qui ne respecte pas sa femme ne la mérite pas.
Tu es sérieux là?
Tout ce qu'il y a de plus sérieux, j'ai fais le tour de la situation, j'aurai quelques petits mensonges à t'avouer sur ma situation professionnelle et quelques autres petites choses comme çà, mais rien de grave.
Je ne t'en veux pas, c'est de bonne guerre, j'ai également déformé certaines choses pour préserver mon intimité. Je dois te dire que moi aussi j'ai flashé sur toi, j'ai rencontré pas mal d'hommes sur internet, tu es le seul et de loin avec lequel j'ai envie de m'investir. C'est vrai que c'est allé très vite entre nous ce soir, mais je n'ai pas eu besoin de beaucoup de temps pour savoir si j'avais envie de toi ou non. Alors après, s'il faut jouer la comédie pour être bien vue, bien notée, je ne sais pas faire. Je dois reconnaître qu'à une époque j'ai été difficile à vivre, sans doute trop spontanée, je me sentais incomprise, j'avais le sentiment d'être considérée comme une imbécile à laquelle on daignait apporter un niveau social et un confort matériel, il aurait fallu que je sois pleine de reconnaissance et d'admiration devant la bonté et la largesse d'esprit de cet homme qui fut mon mari. Et bien non! Jamais je ne me soumettrais si ce n'est pas moi qui l'ai décidé. Mais j'ai surtout besoin de tendresse et aujourd'hui je n'ai qu'un but, celui d'être heureuse avec l'homme que je rendrai heureux.
Je crois qu'on va s'aimer très fort tous les deux.
Elle le regarda, leurs yeux embués se fixèrent l'un dans l'autre, elle lui serra très fort la main.
Je le crois aussi.
Ils s'embrassèrent tendrement.
Aujourd’hui à 37 ans elle est toujours une belle femme. Bien sûr, inéluctablement les années passent et laissent leurs traces. Sans être ronde elle a prit des formes. Avantage des inconvénients, elle a aussi prit de la poitrine passant du bonnet B au bonnet C. Certes, ses seins n’ont plus la fermeté de ses 22 ans mais restent très attirants, je dirais même plus attirants, enfin je veux dire plus bandants. Légèrement tombants ce ne sont plus deux belles pommes mais plutôt deux belles poires bien écartées aux aréoles larges et brunes, les tétons pointant légèrement vers l’extérieur. Quand je la prenais en levrette sa poitrine se balançait au rythme de mes saccades dans un mouvement qui accentuait ma jouissance. Ses fesses forment deux généreux globes harmonieux mis en valeur par les strings qu’elle porte toujours. Son sexe est entièrement rasé. Elle dégage le charme animal d’une femme mure. Elle est attirante et elle le sait. Une femme reste une femme, une séductrice restera toujours une séductrice...
Quant à moi, je me prénomme Gérard, je ne suis ni moche ni beau, grand et bien bâti, j’essaie d’être élégant, je ne supporte pas le laisser-aller. C’est d’ailleurs mon trait de caractère le plus marqué, je suis ordonné voire pointilleux. Il faut dire que ma profession m'y amène, je suis avocat.
Léa c’est le contraire, elle est bordélique, du style qui égare toujours ses clés ou ses lunettes. Nous sommes fondamentalement différents pour ne pas dire opposés. Au début je voyais çà plus comme un avantage qu'un inconvénient, nous nous apportons me disais-je à chacun ce qu'il lui manque. Le confort et la sécurité pour elle, la fantaisie et l'aventure pour moi. J’essayais de me cacher la vérité car je l’aimais mais nous n’étions pas faits l'un pour l'autre. Elle était devenue bourgeoise grâce à moi mais était restée aventurière dans l'âme.
Nous nous étions rencontrés chez une amie commune, Nicole qui nous sachant tous deux célibataires nous avait invités avec d’autres amis chez elle à une soirée pizza. Elle avait joué les entremetteuses. La soirée avait été agréable. Sans être subjugué, je peux dire que Léa m'avait accroché mais malheureusement je n'avais guère attiré son attention. Bon... J'avais l'habitude... En fait, en homme rationnel, j'établissais des statistiques. J'avais défini que je pouvais plaire à environ 25% des femmes qui me plaisaient, je draguais donc beaucoup pour récolter peu. Ce soir là, Léa faisait partie des 75%, je ne lui convenais apparemment pas.
Je ne voulais toutefois pas jeter l’éponge, Nicole m’avait émoustillé en me disant que c’était une fille qui avait vécu en Afrique et en Guyane, qu’elle était libre et peu farouche, autrement dit que c’était une fille facile… C'est vrai qu'elle avait un charme particulier, un parfum de liberté soufflait en elle. J’espérais toujours la séduire. Donc le samedi suivant je recevais à mon tour cette bande d'amis. Nous étions dans le salon pour prendre l’apéritif et à ma grande surprise Léa s’installa à côté de moi sur le canapé. J’en fus surpris et heureux. Je me demandais à quoi était dû ce retournement, à mon charme naturel ou bien à cette très belle demeure héritée de mes parents?
Nous passâmes donc la soirée à discuter. En vérité, tout ce qu'elle disait était à peu-près sans intérêt et je ne l'écoutais guère, je pensais juste que j'avais une chance de me la faire et tel un chasseur qui guette sa proie j'imaginais les moyens d'arriver à mes fins.
Je n'eus pas longtemps à attendre. Le lendemain je l’appelais et après quelques banalités je lui proposais un restaurant pour le soir même. Si elle était libre... Elle l’était! La soirée fut agréable, elle riait de toutes mes plaisanteries, même des plus médiocres. Elle était charmante et charmeuse, certes avec un QI qui devait osciller entre celui de l’huître et du poisson rouge mais après tout, était-ce son côté intellectuel qui m'intéressait?
Nous étions sortis et dans la tiédeur de cette nuit printanière nous regagnions la voiture. J'avais un plan précis maintes fois testé, Je l'accompagnerai jusque devant chez elle et au moment de se dire au revoir, au lieu de lui faire la bise je l'embrasserai, je ferai durer en la caressant un peu partout mais sans toutefois trop en faire et demain je l'appellerai, je lui proposerai un nouveau rendez-vous et là, j'espérais conclure...
Ça ne s'est pas du tout passé comme çà! Nous rentrions donc vers la voiture, et au détour d'une ruelle, elle m'a poussé contre le mur et m'a embrassé. Je n'en revenais pas, çà ne m'étais jamais arrivé, les rôles étaient inversés. Je la raccompagnais donc et elle me proposa un verre. Son appartement était mignon, à son image, propre mais bordélique. Elle s'absenta pour se mettre à l'aise et revint vêtue seulement d'un grand pull qui lui arrivait juste sous les fesses. Bon, ce fut direct. Ce soir-là je ne me suis pas comporté comme un dieu de l'amour, trop pressé, trop rapide.
A partir de ce jour nous ne nous quittâmes quasiment plus et six mois plus tard nous étions mariés. Ces six mois furent extraordinaires, une femme qui sait y faire manipule le plus équilibré des hommes à sa guise. Elle n’avait jamais assez de sexe et je peinais à la satisfaire. J'étais dans un rêve. Je me rends bien compte aujourd'hui que j’ai déjà eu beaucoup de chance d’avoir vécu un amour aussi intense. Bien sûr, je n’étais pas tout à fait dupe des raisons de son intérêt pour moi mais j’avais choisi d’occulter ces pensées pour ne jouir que des joies du moment. Après tout, que valait-il mieux ? Une gentille petite femme convenable à la maison ou bien un petit canon tonitruant dans son lit ? Car j'avais découvert assez vite que Léa était pourvue d’un caractère caractériel si j’ose dire. Une fois mariés elle changea complètement, souvent agressive, reproches, remontrances, critiques, tout était sujet à attaques et controverses. Mais j’étais toujours très amoureux d’elle et notre mariage dura tout de même près de quinze ans. Je ne veux pas la diaboliser, on a toujours les qualités de ses défauts, et Léa qui était pourvue d’une nature directe et franche savait être rigolote, avec elle la vie était toujours une fête. Elle adorait voyager et ma situation me permettait de lui offrir à peu près tout ce qu’elle désirait. Mais, ce qui a fait que j’ai toujours supporté son manque de respect et son mauvais caractère c’est le sexe. Dès que nous étions au lit je bandais. Je dois dire que de ce point de vue elle n’était pas farouche. Même si parfois elle ne participait pas, elle se laissait baiser et j'y prenais tout de même beaucoup de plaisir. Il m’arrivait de me réveiller en pleine nuit, les contrariétés de la vie, professionnelles m’empêchant d’avoir un sommeil réparateur. Alors parfois, lorsqu’elle dormait, en douceur, je me positionnais de manière à ce que mon sexe se présente au niveau de sa bouche. Elle par contre avait un sommeil profond. Je lui pinçais le nez pour qu’elle ouvre la bouche, puis j’introduisais très doucement mon sexe à l’intérieur. Au début ses dents me faisaient un peu mal, puis au bout d'un moment elle ouvrait ses yeux encore ensommeillée. Elle ne reculait pas et au contraire arrondissait ses lèvres. Je lui tenais alors la nuque pour marquer le rythme. Une fois qu'il était régulier je me mettais sur le dos et elle continuait à me pomper gentiment. L'excitation montant, je lui demandais d’accélérer le mouvement et lorsque enfin je jouissais, je lui tenais la bouche bien enfoncée pour qu'elle ne se retire pas jusqu'à ce qu'elle ait tout avalé. Puis sans mot dire je me tournais sur le côté et me rendormais. En général au réveil elle me disait quelque chose du style: Tu as tout de même quelques petits avantages avec moi, non ? Je souriais et allais lui préparer un café.
Bien que les revenus de mon étude suffisent largement à subvenir aux besoins du foyer, d’un commun accord nous avions décidé qu’elle continuerait à occuper son ancien poste de secrétaire. D’une part elle ne voulait pas rester inactive ce que je comprends parfaitement, et puis ça la valorisait de gagner sa vie. Assumant moi-même toutes les dépenses de la maison, son salaire lui servait seulement d’argent de poche. Bon, ce n’était que le minimum syndical mais tout de même…
Elle ne me rendait aucun compte de l'emploi du temps de ses activités professionnelles ou extra-professionnelles. Mon travail exige une grosse implication, je ne peux pas me permettre de négliger une affaire, il y a beaucoup de temps à passer dans la recherche de jurisprudences et il ne m’était pas possible de trouver la sérénité nécessaire à la maison à cause de l’ambiance détestable qui s’y était installée. Je restais donc fréquemment à l’étude jusqu’à 22 ou 23 heures. Quand je rentrais je ne trouvais rien de préparé pour le repas, elle avait dîné sans moi. Combien de fois me suis-je contenté d’une boite de sardines avec du pain.
Je prenais tout ça sur moi et n’osais même pas lui faire de remontrances sous peine de recevoir une flambée de reproches ou de cris qui me détruisaient progressivement.
Un soir, après une dispute virulente toujours pour un sujet sans intérêt, elle se rhabilla, se maquilla et me dit qu’elle allait faire un tour pour se calmer. Je lui demandais ou elle allait, elle ne me répondit pas. Devant mon insistance elle finit par me dire qu’elle allait chez une de ses copines, Nathalie. J’attendis son retour, anxieux. Lorsqu’elle revint il était 2h30, elle se déshabilla et se coucha. Je vis de suite que son maquillage avait disparu. Je lui demandais des explications, elle me répondit qu’elle n’avait pas à se justifier et qu’elle faisait ce qu’elle voulait. Je me rapprochais d’elle, j’étais fou de colère et les yeux dans les yeux j’exigeais une nouvelle fois de savoir d’où elle venait. Elle sourit et me regardant fixement me dit d’aller me faire foutre. Je lui intimais l’ordre de m’avouer si elle avait passé la soirée avec un homme. Alors, elle me répondit qu’elle n’avait aucune autorisation à me demander et que si elle avait envie d'aller baiser ailleurs elle baiserait. C’en était trop. Je ne suis pas un homme violent loin s'en faut mais ce soir-là je craquais et lui donnais une grosse gifle. S’ensuivit une bagarre ou dans la rage je faillis l’étrangler. Puis me calmant d’un coup je m’asseyais sur le bord du lit pâle, figé comme une statue. J’avais honte de moi, j’avais fais ce que j’ai toujours détesté, ce que j’ai toujours reproché à d’autres, je l’avais battue. Je ne lui avais pas fais bien mal et j’avais moi aussi reçu des coups mais j’avais le sentiment de m’être rabaissé et d’avoir franchi la ligne jaune du début de la déchéance.
Elle se rhabilla et parti sans dire un mot. Je compris ce soir là que tout était terminé entre nous. Ou était-elle ? Je ne le savais pas, chez sa mère sans doute. Le lendemain elle portait plainte pour coups et blessures et bien que l’affaire ait été classée je fus convoqué à la gendarmerie pour fournir des explications.
Les semaines passèrent sans que je sache vraiment ce qu’elle faisait, j’avais entamé une procédure de divorce et seul chez moi durant de longues soirées je ressassais en boucle tous ces événements dans une profonde tristesse.
Puis, petit à petit je repris des forces et décidais de tourner la page. Après tout la vie continuait et il y avait d’autres femmes. Je m’en voulais juste de ce gâchis et de tout ce temps perdu.
Il me fallait une femme, mais ou la trouver ? J’avais vite fais le tour de mes connaissances, mes amies étaient toutes mariées ou en couple. Sortir draguer en boite ? Pas mon style. Bien sûr il m’arrivait de traiter des affaires de divorce et d’être donc en rapport avec des femmes seules, mais c’était dans le contexte professionnel et je ne voulais pas mélanger les genres. Alors je décidais d'aller sur un site de rencontres. Je remplis une fiche ou je prenais le soin par discrétion de modifier certains éléments de mon identité. Je dis que j’étais de Valenciennes, je changeais de profession et ne mettais pas de photos. Pour le reste je préférais la vérité. Je trouve en effet stupide le fait de créer un personnage fictif idyllique, souvent correspondant à celui que l’on aurait voulu être. Çà ne mène qu’à la déception lors d’une rencontre et une rencontre qui débute par une déception ce n’est pas de la meilleure augure pour la suite des événements.
Je passais donc beaucoup de temps là-dessus, épluchant les fiches, envoyant des messages, le plus souvent sans réponses. Il m’arriva à quelques reprises d’obtenir des rendez-vous mais ce fut à chaque fois des aventures sans suite.
Entre-temps je m’étais fais un ami là-dessus, Serge, avec lequel je dialoguais de façon régulière, Nous échangions des informations et des commentaires sur nos conquêtes. Je ne l’avais jamais rencontré mais Il y avait une réelle complicité entre nous. Plusieurs fois nous avions réussi à nous refiler des nanas chacun bénéficiant des infos de l'autre. J’étais tellement branché là-dessus que j’en négligeais même mon travail. C’était devenu une véritable addiction.
Un soir j’étais là, devant mon écran à passer et repasser des fiches en revue comme on épluche un catalogue de voitures. On regarde tout, l'esthétique, la consommation, la fiabilité, l'effet qu'elle produira sur les autres, en fait c'est à peu près le même comportement quand il s'agît de choisir une femme sur internet. La vraie vie est différente bien sûr car il y a d'autres données d'approche, l'attirance, la palpation, l'odeur, le charme. Il était tard et je faisais ça presque machinalement quand je fis un bon sur mon fauteuil. Elle était là ! C’était bien elle, c'était bien Léa, souriante et détendue sur cette photo. J’éteignis de suite mon ordinateur de peur qu’elle m’identifie. Puis au bout d’un moment je réalisais qu’elle ne le pouvait pas, il n’y avait pas de photos de moi et j’avais suffisamment noyé le poisson pour qu’elle puisse deviner que c’était moi qui me cachais derrière cette fiche. Alors je me reconnectais et lu attentivement sa description. Maintenant elle se prénommait Lila, avait trois ans de moins, (décidément), et vivait à Lille. Pour le reste, comme moi elle n’avait pas modifié grand-chose. Alors je décidais de lui envoyer un message, sans trop savoir pourquoi mais surtout par curiosité.
« Bonjour Lila, tu es belle et intéressante. J’aimerais correspondre avec toi, ma recherche est sérieuse » Julien. C'était le prénom d'emprunt que j'avais choisi. J’attendais avec impatience une réponse. Le lendemain soir, fébrile j’allumais mon ordinateur et allais dans la boite aux lettres. Rien ! Alors j’écrivis un nouveau courrier. J’avais un avantage majeur sur elle, c’est qu’elle ignorait qui j’étais alors que moi je savais absolument tout d’elle.
« Bonjour Lila, j’espère que tu es toujours libre car ta description, ton physique, ta personnalité me plaisent énormément, je suis sur Valenciennes depuis peu, j’étais en Guyane pour mon travail et je ne connais personne ici, j’ai envie d’une rencontre sérieuse, copine ou plus… ».
Avec ça je savais que j’allais faire mouche. Le fait de lui parler de la Guyane susciterait sa curiosité. Je ne m'étais pas trompé. Le lendemain je reçu ce message.
« Bonjour Julien, tu as vécu en Guyane ? Ou ? Moi aussi, j’y suis restée deux ans ».
Je me branchais sur Wikipedia, et évitant Kourou d’où elle venait car je risquais de me faire piéger, je lui parlais de Cayenne. J’étais soi-disant inspecteur de police en poste là-bas, j’y étais resté un an. Je lui donnais des précisions sur ma vie mélangeant les données récoltées sur internet et celles issues de mon imagination.
Nous commençâmes alors une longue période d’échanges de courriers. A plusieurs reprises elle me demanda de lui envoyer des photos mais à chaque fois je contournais cette difficulté prétextant que j’étais connu dans la région et que je voulais avant de nous découvrir que nous nous connaissions parfaitement. Je disais aussi que c’était plus facile de se faire des confidences à travers l’anonymat. Elle approuva cette approche à mon grand soulagement.
Puis nous nous branchâmes sur MSN pour avoir des conversations en direct. Très vite j’essayais d’obtenir des éclaircissements sur sa vie passée. Léa étant peu secrète, elle parlait facilement. Ainsi je pu avoir au bout d’un certain temps pas mal d’informations sur sa manière de présenter ses rapports avec moi et la façon dont elle décrivait ma personnalité. J’étais selon ses dires un homme rustre et violent, elle bien-sûr c’était la gentille petite femme qui avait été délaissée par son mari. Je pu aussi et c’est ce qui m’intéressait le plus obtenir des confidences sur sa vie sexuelle. Très vite je lui avais dis que j’étais un libéré, que je ne m’offusquais absolument pas du fait que ma compagne ait eu de multiples relations et qu’au contraire c’était un gage de confiance et de complicité de tout se dire.
Je savais exactement comment agir avec elle et jusqu’où aller trop loin… Je connaissais surtout sa naïveté. Donc notre dialogue se poursuivit durant de longues soirées et petit à petit j’arrivais à explorer le fond de ses pensées. Je savais maintenant qu’elle n’avait toujours eu que du mépris pour moi et au fur et à mesure de nos échanges je sentis la colère m’envahir et le sentiment de vengeance se profiler. J’avais réussi à obtenir des réponses aux questions que je m’étais toujours posé au sujet de ses infidélités.
Je l'avais toujours soupçonnée d'avoir eu des relations avec son patron, j’eus la confirmation qu’elle avait bien couché avec lui. Par jeu, elle était rentrée dans le détail de cette relation.
Tout avait commencé un soir ou elle était restée plus tard au bureau, son boss prétextant quelques courriers à terminer. L’affaire fut vite menée, une fois seuls, il lui dit qu’il pensait à elle depuis longtemps et sans plus de préambules il l’embrassa, la caressa puis la fit se positionner les mains sur le bureau. Il avait tout simplement eu envie de tirer son coup ! Elle lui en avait voulu car après cette aventure, le lendemain même il ne la calculait plus. Il avait même poussé la goujaterie jusqu'à essayer de remettre ça quinze jours plus tard mais elle s’était refusée, vexée.
J’en appris une autre que j’ignorais complètement par contre. Un soir où je n’étais pas là, j’étais allé plaider à Paris, elle était partie avec un certain Alain, un de ses amis qui était mécanicien. La voiture de sa mère étant en panne, cet Alain lui avait proposé de la réparer gratuitement. Sa mère, seule et divorcée ayant de très modestes revenus, elle avait accueillit cette offre avec enthousiasme. Ils étaient donc partis ce soir là avec la camionnette remorque de cet Alain. Ils avaient dîné chez sa mère puis attelé sa voiture pour rentrer. A peu près à mi-chemin, dans un endroit tranquille, il se gara et stoppa sa camionnette pour soi-disant contrôler les attelles. De retour il s’approcha d’elle et essaya de l’embrasser, ce qu’elle refusa. Il faut dire qu’Alain n’était pas un cadeau, pas trop mal physiquement quoique pas très grand mais surtout un manque d’hygiène flagrant, sa salopette était dégueulasse, bon ça encore on peut le comprendre, mais surtout, il n’était pas rasé et avait les cheveux gras. Alors il lui expliqua que lorsqu’il lui avait proposé de réparer la voiture de sa mère à l’œil il pensait qu’elle aurait compris qu’il s’agissait d’un échange. N’importe qui aurait pu s’en douter, mais n’importe qui ce n’est pas Léa qui vit dans son monde. Alors elle lui répondit qu’elle n’avait jamais pensé à ça et qu’il ne lui plaisait pas. Très agacé il remit le camion en route et entama un demi-tour.
Tu fais quoi?
Tu le vois non, je ramène la voiture chez ta mère, tu la feras réparer par qui tu veux, moi je n’ai pas envie de faire le con.
C’est dégueulasse, tu m’avais promis…Maman à besoin de cette voiture et elle n’a pas d’argent je te l’ai dis.
Alors t’as qu’à payer toi.
Je ne peux pas en ce moment, je lui ai déjà payé trois mois de loyer en retard et je ne veux rien demander à Gérard.
Ça c’est tes affaires, c’est pas les miennes.
Attend… Tu ne peux pas me laisser comme ça.
Il se gara sur le côté.
Écoute Léa, je vais être direct. Pour moi c’est très clair. Je ne te demande pas d’être ma maîtresse. je sais très bien que je ne suis pas Brad Pitt, mais si tu veux que je répare ta bagnole tu sais ce que j’attend en échange.
Elle resta figée un long moment sans prononcer un mot.
On n’a pas toute la nuit, il est minuit 20, tu sors, tu vas fumer une cigarette et tu réfléchis, moi à demi au plus tard, je rentre, on ramène la voiture chez ta mère, je te raccompagne chez toi puis au revoir et merci, j’ai du boulot demain.
Elle sorti et alluma une cigarette sans mot dire.
Bon, il est 35, qu'est-ce qu'on fait ?
J’arrive.
Alors tu as réfléchis ? Tu décides quoi ?
Je suis ok, mais juste une fois.
T’inquiètes pas, c’est juste que j’ai envie de te tirer, je me suis trop branlé sur ton compte.
Il sourit en défaisant sa salopette, il sorti un sexe volumineux déjà en érection.
Vas-y ma chérie, tu sais quoi faire.
Elle se pencha vers lui, enfourna cette grosse bite et après une hésitation la pompa consciencieusement. Il se retira et l’embrassa sur la bouche. Elle préférait largement le sucer que l’embrasser, son haleine lui donnait envie de vomir. Ensuite il se rhabilla et sans commentaires il remit son camion en marche. Elle était à la fois soulagée et intriguée que cette contrepartie s’arrête là. Ils roulèrent un bon quart d’heure puis il se gara sur un grand parking devant un petit hôtel de routiers.
Tu viens ?
Je croyais qu’on rentrait.
Il se mit à rire.
Tu sais ce qu’il y a à faire sur la voiture de ta mère ? Le moteur est coulé il faut tout démonter. Ça vaut plus qu’une petite pipe çà.
Elle le suivit penaude. Une fois installés dans la chambre, il s’allongea et ne laissant allumée que la lampe de chevet il lui demanda de se déshabiller très lentement. Elle s’exécuta. Ensuite il lui dit de s’accroupir et de se caresser. Elle se fit reprendre plusieurs fois car elle ne se montrait pas assez lascive à son goût. Puis il lui demanda de se retourner, de se pencher en avant et de poser ses mains sur la commode. Elle s’exécuta. Il vint vers elle et écarta ses fesses complètement, badigeonna son anus de crème qu’il avait prit soin d’amener, puis se positionna de manière à la sodomiser. Il ne prit pas beaucoup le temps de la préparer, une fois le prépuce introduit doucement, il la pénétra d’un coup lui arrachant un petit gémissement de douleur. Il savait que c’était la seule fois qu’il pourrait se la faire, alors il avait décidé d’en profiter au maximum. Il fit son va-et-vient un bon moment, puis sur le point d’éjaculer il se retira et alla se rincer. Il revint, lui demanda de s’allonger sur le lit et présenta son sexe au bord de ses lèvres.
Vas-y ma chérie, pompe moi bien, tu veux que je la répare bien la voiture de ta mère, alors tête.
Il se positionna sur le dos en écartant les jambes et lui demanda de lécher ses couilles puis de descendre jusqu’à son anus. A son étonnement, elle acceptait tout sans protester, alors il poussait le bouchon chaque fois un peu plus loin. Ensuite il lui demanda de se mettre à quatre pattes et la prit en levrette, puis il la fit mettre dans la position du missionnaire. En fait il alterna tout ça pendant près d'une heure, ils s’arrêtèrent juste un moment pour fumer une cigarette. Durant cette pose elle lui fit remarquer qu’il abusait carrément de la situation.
Écoute ma chérie, tu veux que je te dise ? J’ai 35 ans et une fille comme toi j’en ai jamais connue et j’en connaîtrais probablement plus jamais, alors je veux prendre mon pied avec toi c’est tout.
Après ce romantique commentaire, écrasant son mégot, il la reprit en levrette, chaque fois qu’il était sur le point d’éjaculer, il se retirait, attendait un moment puis la reprenait d’une manière différente.
Pour finir, il la fit mettre à genoux, se branla devant son visage et jouis sur son nez et ses lèvres. Il lui demanda de ramener le sperme dans sa bouche et de l’avaler. Ce qu’elle fit.
Dans sa connerie elle m’avait tout simplement avoué que sans le savoir elle venait de faire la pute ! Je le lui fis remarquer, elle se fâcha. Nous avons failli en rester là et dès lors je m’abstins de lui poser d’autres questions sur ses antécédents amoureux.
Je continuais à l’amadouer et à la brosser dans le sens du poil. A plusieurs reprises elle m’avait suggéré une rencontre et à chaque fois je reportais celle-ci prétextant que nous n’étions pas encore prêts pour ça.
Je passais de longues soirées seul, fumant cigarette sur cigarette, tournant et retournant les éléments de ce puzzle. Je voulais exploiter au mieux les avantages de ma position.
Alors j’élaborais un plan. Je ne savais pas si ça pouvait fonctionner mais j’avais envie d’essayer.
Je repris contact avec Serge et lui proposais un stratagème. Il allait se faire passer pour moi…
Nous nous sommes rencontrés le lendemain soir, il est venu dîner à la maison. Je ne le connaissais pas jusqu’à là mais ce fut une bonne surprise, c’était un homme intelligent et très agréable. Donc je proposerai une rencontre à Léa et c’est lui qui irait à ma place. Je passais la soirée à lui détailler sa personnalité ainsi que tout le travail d’approche que j’avais accompli. Nous avons convenu que lors de leur rencontre, nous garderions le contact. Nos téléphones resteraient en communication, il garderait le sien dans la poche de sa chemise, je pourrais ainsi entendre tout ce qu’ils se diraient et lui pour sa part aurait un écouteur à l’oreille afin que je puisse éventuellement lui donner des informations s’il y avait une difficulté. C’était une véritable opération d’espionnage que nous avions montée et nous étions très excités l’un et l’autre de cette aventure rocambolesque. Léa m’avait suffisamment prit pour un con et je trouvais tout à fait naturel de lui rendre la monnaie de sa pièce. De toute manière nous n’avions pas grand-chose à perdre et après tout nous ne faisions pas vraiment quelque chose de mal, juste un stratagème pour nous amuser d’une femme coupable. Ma motivation était de jouer avec elle et la motivation de Serge était de profiter du bon coup que je lui offrais sur un plateau.
Ils s’étaient donnés rendez vous à la terrasse de la Brasserie de la Place, la soirée était encore douce. Ils avaient convenus qu’il tiendrait un journal à la main comme signe de reconnaissance.
Elle lui adressa un large sourire en le voyant. La première chose qu’il lui demanda c’est si elle n’était pas déçue par son physique. Elle lui répondit que non pas du tout, qu’elle avait eu peur de ça mais qu’il était bel homme. Il se leva pour lui proposer un fauteuil en osier puis appela le serveur.
Tu sais Lila, je te trouve mieux que sur les photos, je ne parle pas vraiment de beauté physique quoique tu sois vraiment charmante, mais tu as quelque chose en plus, ton regard dégage quelque chose de spécial. Je te découvre à peine et pourtant j’ai l’impression de te connaître depuis toujours. Tu es une femme vraie et en même temps une vraie femme…
Serge possédait un réel talent de beau-parleur, j’avais eu un peu peur au début qu’il ne soit pas à la hauteur mais là il m’épatait. Il faut dire que c’était un spécialiste, Il faisait partie de ces hommes qui tiennent un carnet, notant toutes leurs conquêtes avec des commentaires.
Le début de soirée se passa à merveille, il l’avait invitée à dîner dans une taverne à la mode à l’ambiance chaleureuse. Il n’avait pas fait les choses à moitié, le repas fut excellent accompagné d’un sublime Châteauneuf-du-Pape. Léa était charmée par tant de galanterie.
Serge, je dois t’avouer quelque chose, je te trouve différent de ce que je pensais, plus courtois, plus de savoir-vivre, tu cachais ton jeu ?
Disons que je suis comme tu m’inspires, je me sens bien avec toi et j’ai envie de te séduire.
Tu es en train de réussir… Mais au fait, pourquoi as-tu un écouteur à l’oreille ?
Tu sais dans mon métier on peut m’appeler à n’importe quelle heure et je me dois d’être disponible à tout moment. C’est l’inconvénient de la chose mais il y a tellement d’autres avantages.
Après avoir réglé l’addition, il l’invita à « prendre un dernier verre chez lui ». Je n’avais pas eu à intervenir tant il se débrouillait bien.
Quand ils furent installés sur le canapé il lui proposa un Martini. Il revint un plateau d’argent aux mains sur lequel étaient posés deux verres en cristal, le Martini blanc prenait l’allure d'une boisson précieuse avec ses carrés de glace flottant joliment. Il avait posé, à plat entre les deux verres une rose rouge à peine épanouie. Décidément, Serge savait bien faire les choses. C’était encore l’hiver, la brume avait envahie la nature et à travers la fenêtre on ne distinguait que les faibles lumières des maisons environnantes. Il se dirigea vers la cheminée et alluma le feu déjà préparé. Les flammes crépitèrent instantanément, une lumière dansante et chaleureuse envahit la pièce. Il revint et s’installa tout contre elle, il prit les deux verres et lui en proposa un. Ils les firent tinter doucement. Il lui chuchota à l’oreille: A nous.
Sans plus discuter et selon mes recommandations il s’approcha tout contre elle et déposa un doux baiser sur ses lèvres humides. Léa était conquise. Il savait que la partie était déjà gagnée.
Pour ma part, j’étais dans la pièce d’à côté. Çà faisait partie de notre plan. J’entendais maintenant en réel tout ce qu’ils se disaient. J’étais très troublé. Un homme était en train d’embrasser celle que je considérais toujours comme ma femme et c’était moi de plus qui l’avais poussée dans ses bras. J’en souffrais d’une certaine manière mais surtout je savourais le fait de l’avoir manipulée à ma guise. Elle m’en avait trop fait, elle méritait que je me moque d’elle.
Il caressa sa poitrine opulente par-dessus son chemisier puis le déboutonna lentement, bouton après bouton. Il passa sa main dans son dos et dégrafa son soutien-gorge en dentelles blanches. Ses seins se libérèrent lourdement. Il en prit un dans sa main et le malaxa. Elle commençait à haleter timidement. Cette fois c’était elle qui prenait l’initiative des baisers. Il savait qu’elle était à point et décida de changer d’attitude. Je lui avais dit qu’il pouvait y aller.
Après l’avoir déshabillée complètement il se releva et positionna son sexe au niveau de sa bouche. Sans se faire prier elle l’enfourna et le pompa goulûment. Petit à petit il s’enhardit et fit évoluer la situation. Ça passait du romantisme au sexe et du sexe au hard.
Ma chérie, j’ai quelque chose à te demander.
Retirant provisoirement la verge de sa bouche, elle répondit simplement: Quoi ?
Ce qui m’excite particulièrement, c'est les mots crus, ça me stimule très fort. Çà te choque ?
Non pas vraiment, je n’ai pas beaucoup de tabous.
Il la fit mettre dans la position du missionnaire et la pénétra instantanément. Elle poussa un petit cri suivi d’un long soupir, elle mouillait fort.
Alors tu n’as pas beaucoup de tabous ma salope ?
Non...
Elle lui léchait maintenant les couilles en le branlant consciencieusement. Alors il la retourna et sans demander de permission il positionna son sexe à l’entrée de son anus. Il l’encula quasiment d’un coup, elle émit de longs soupirs saccadés.
Tu sais ma chérie, de te dire des choses un peu hard pendant qu'on fait l'amour, çà m'excite encore plus.
Normalement je n’aime pas trop ça, il faut pas croire, j’ai mes principes, mais si çà te fait plaisir je suis d’accord…
OK pouffiasse, tu aimes te faire enculer je vois!
Oh ouiiii
Il y a beaucoup de bites qui sont entrées dans ce trou ?
Quelques-unes...
Quelques-unes c'est combien?
Je sais pas.
Plus de dix?
Oui je crois répondit-elle en soupirant.
Tu crois ou tu es sûre?
Je ne sais pas combien mais plus de dix oui c’est sûr.
Tu es une vraie salope toi, une vraie de vraie. Tu te rends compte, il y a quatre heures on ne s’était jamais vus et là je t’encule direct, sans préambules, une vraie pute…
Oui...
Alors dis le et fais moi une belle phrase.
Je suis une pouffiasse.
Une bonne pouffiasse !
Oui… Ta pouffiasse à toi.
Bon, reste dans cette position, je vais éteindre la lumière, j’aime bien baiser dans l’obscurité.
Il sortit de la pièce, je l’attendais de l’autre côté de la porte. Il m’adressa un petit sourire ainsi qu’un clin d’œil complice, me tapota l’épaule en me chuchotant. A toi.
J’étais déjà nu, la chambre était sombre, elle était toujours accroupie dans la même position. Je me présentais derrière elle, la prit par les hanches, positionnais mon sexe et je l’enculais à mon tour. Comme je l’avais espéré, elle ne se rendit pas compte du changement et continua à souffler de plaisir. Je restais longuement dans cette position la pénétrant à différents rythmes. J’étais au summum de l’excitation.
J'allais jouir quand Serge revint vers moi, me tapa sur l'épaule plus énergiquement, me fit signe de me retirer et de partir. Je ne comprenais pas mais devant son regard sévère je quittais la pièce sur la pointe des pieds.
Je retournais silencieusement dans la chambre d'à-côté. Serge éclaira alors la pièce et prit une cigarette. Il s'assit sur le bord du lit, regarda tendrement Léa et lui tendit la main
Tu es vraiment charmante, tu es sympa, tu es jolie, tu n'as pas beaucoup de tabous mais tu as de la morale. Ton mari a été le roi des cons de te laisser partir. Une femme comme toi çà se mérite, çà se garde, çà se choie et surtout çà se respecte. Un homme qui ne respecte pas sa femme ne la mérite pas.
Tu es sérieux là?
Tout ce qu'il y a de plus sérieux, j'ai fais le tour de la situation, j'aurai quelques petits mensonges à t'avouer sur ma situation professionnelle et quelques autres petites choses comme çà, mais rien de grave.
Je ne t'en veux pas, c'est de bonne guerre, j'ai également déformé certaines choses pour préserver mon intimité. Je dois te dire que moi aussi j'ai flashé sur toi, j'ai rencontré pas mal d'hommes sur internet, tu es le seul et de loin avec lequel j'ai envie de m'investir. C'est vrai que c'est allé très vite entre nous ce soir, mais je n'ai pas eu besoin de beaucoup de temps pour savoir si j'avais envie de toi ou non. Alors après, s'il faut jouer la comédie pour être bien vue, bien notée, je ne sais pas faire. Je dois reconnaître qu'à une époque j'ai été difficile à vivre, sans doute trop spontanée, je me sentais incomprise, j'avais le sentiment d'être considérée comme une imbécile à laquelle on daignait apporter un niveau social et un confort matériel, il aurait fallu que je sois pleine de reconnaissance et d'admiration devant la bonté et la largesse d'esprit de cet homme qui fut mon mari. Et bien non! Jamais je ne me soumettrais si ce n'est pas moi qui l'ai décidé. Mais j'ai surtout besoin de tendresse et aujourd'hui je n'ai qu'un but, celui d'être heureuse avec l'homme que je rendrai heureux.
Je crois qu'on va s'aimer très fort tous les deux.
Elle le regarda, leurs yeux embués se fixèrent l'un dans l'autre, elle lui serra très fort la main.
Je le crois aussi.
Ils s'embrassèrent tendrement.
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Les avis des lecteurs
Ton histoire est génial, bien écrit et on sent les émotions qui ton habiter. Sérieusement bravo a quand la suite