Troublant(e) (épisode 1)
Récit érotique écrit par Arnaud Desens [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-09-2013 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Troublant(e) (épisode 1)
Sur la terrasse, emmitouflé dans son manteau, bonnet enfoncé sur la tête, Vincent regardait les chevaux trotter sur la plage. Il admirait le courage des cavaliers qui affrontaient le froid piquant de cette matinée de février. Il rentra, se fit couler une nouvelle tasse de café, et alluma la cheminée.
Dans sa boite mail, au milieu du spam, un message d'un journal.scientifique lui demandant deux traductions d'articles médicaux. Il venait juste de terminer la traduction d'un roman médiocre, et il attendait d'avoir à nouveau du travail. Il décida de s'y mettre en début d'après-midi, après une ballade sur la plage. Le feu crépitait dans l'âtre, il attrapa un livre, et s'installant pour finir la matinée.
Il avala un bol de soupe de légumes, un morceau de fromage, et s'habilla pour affronter les derniers grands froids de l'hiver. Les traces des sabots des chevaux avaient déjà été effaces par les vagues. La plage était déserte. Le temps n'était pas encore venu pour les citadins de prendre leur voiture pour aller s'oxygéner en bord de mer le samedi. Seuls quelques autochtones trainaient dans les rues. Vincent se demanda combien de temps il resterait dans la maison de son frère. Une fois l'hiver passé, la tranquillité de la petite ville céderait la place à l'agitation de la station balnéaire. Il serait alors temps pour lui de songer à partir. À aller de l'avant. Pour le moment il appréciait ce calme typique des villages de bord de mer en plein hiver.
En rentrant, il releva le courrier. Prospectus divers. Une lettre, une vraie. Sur l'enveloppe son nom tracé d'une écriture féminine. Il s'étonna. Personne ne savait qu'il vivait ici. Personne à part son frère. Et...
Il lut au coin du feu la lettre de Juliette. Il fut touché par des phrases. Comment avez-vous pu faire vivre ces deux personnages ? Si l'un est vous, l'autre n'est pas vraiment moi. Pourtant, après avoir lu et relu vos écrits, je peux dire, ce soir, que je veux être elle. Plus encore même si cette jeune femme n'est pas moi,en l'écrivant vous pensiez à moi. J'ai été troublée et excitée. J'ai aimé ce que vous m'avez fait dire et fait vivre. Mais ce qu'il en retint après cette première lecture c'était cette déclaration Je me suis même branlée en vous lisant. J'ai joui de vos mots. Et cette invitation. Si après avoir lu ma lettre vous me contactez, si vous me proposez une aventure d'un soir, d'une heure, ou même de vivre ces deux jours dans une chambre d'hôtel a faire l'amour jusqu'à en tomber de fatigue, je dirais oui. Sans hésiter.
Il posa la lettre. Il avait besoin de boire un verre de vin avant de relire ces quelques phrases. Il ne rêvait pas. Juliette, cette jeune femme qui avait éveillé en lui des souvenirs lointains et des désirs profonds, cette jeune fille dont il avait rêvé au point d'écrire un texte d'une intensité érotique dont il ne se savait pas capable, cette jeune femme belle et fraiche avait envie de lui. Elle l'invitait à lui faire l'amour. Mieux, à vivre ce qu'il n'avait fait que fantasmer. Il but son verre. Se resservi. Lut une troisième fois la lettre. Essaya d'imaginer son auteure se masturbant en lisant sa prose. Il essaya d'imaginer ce qu'il pourrait répondre.
Il reprit son texte. Relu certains passages écrits sous le coup de l'émotion. Ces mots qu'il trouvait crus, à la limite du vulgaire, de la basse pornographie. Comment avaient-ils pu toucher Juliette ? Je veux te prendre sans façon. Bestialement. Sauvagement. Tirer mon coup sans penser à toi. Profiter de ton corps. En abuser. Je veux que tu sois mon esclave sexuelle. Que tu ne puisses rien me refuser. Ta bouche. Tes mains. Ta chatte. Ton cul. Je veux me vider en toi. Sur toi. Je veux que tu implores. Supplies que je m'arrête. Je veux te prendre. Tombée épuisée, couvert de transpiration. Les couilles vides. Je veux qu'une fois que j'en aurais fini avec toi, tu en redemandes. Ce passage l'avait-il aussi touché ? S'était-elle masturbée en le lisant ? Il ne pouvait y croire. Et pourtant.
Il composa le numéro écrit au bas de la lettre. Juliette répondit. Il resta quelques secondes interdit. Cherchant ses mots. Vincent ? C'est vous ? Il aima ce vouvoiement. Il aima retrouver sa voix. Oui dit-il . J'ai lu votre lettre. Trois fois. Et je ne sais pas quoi en penser. Les choses sont claires, dit-elle. Je veux vous voir. Je veux vous toucher. Je veux ce que vous me promettez dans votre texte. Je vous veux.
Dans sa boite mail, au milieu du spam, un message d'un journal.scientifique lui demandant deux traductions d'articles médicaux. Il venait juste de terminer la traduction d'un roman médiocre, et il attendait d'avoir à nouveau du travail. Il décida de s'y mettre en début d'après-midi, après une ballade sur la plage. Le feu crépitait dans l'âtre, il attrapa un livre, et s'installant pour finir la matinée.
Il avala un bol de soupe de légumes, un morceau de fromage, et s'habilla pour affronter les derniers grands froids de l'hiver. Les traces des sabots des chevaux avaient déjà été effaces par les vagues. La plage était déserte. Le temps n'était pas encore venu pour les citadins de prendre leur voiture pour aller s'oxygéner en bord de mer le samedi. Seuls quelques autochtones trainaient dans les rues. Vincent se demanda combien de temps il resterait dans la maison de son frère. Une fois l'hiver passé, la tranquillité de la petite ville céderait la place à l'agitation de la station balnéaire. Il serait alors temps pour lui de songer à partir. À aller de l'avant. Pour le moment il appréciait ce calme typique des villages de bord de mer en plein hiver.
En rentrant, il releva le courrier. Prospectus divers. Une lettre, une vraie. Sur l'enveloppe son nom tracé d'une écriture féminine. Il s'étonna. Personne ne savait qu'il vivait ici. Personne à part son frère. Et...
Il lut au coin du feu la lettre de Juliette. Il fut touché par des phrases. Comment avez-vous pu faire vivre ces deux personnages ? Si l'un est vous, l'autre n'est pas vraiment moi. Pourtant, après avoir lu et relu vos écrits, je peux dire, ce soir, que je veux être elle. Plus encore même si cette jeune femme n'est pas moi,en l'écrivant vous pensiez à moi. J'ai été troublée et excitée. J'ai aimé ce que vous m'avez fait dire et fait vivre. Mais ce qu'il en retint après cette première lecture c'était cette déclaration Je me suis même branlée en vous lisant. J'ai joui de vos mots. Et cette invitation. Si après avoir lu ma lettre vous me contactez, si vous me proposez une aventure d'un soir, d'une heure, ou même de vivre ces deux jours dans une chambre d'hôtel a faire l'amour jusqu'à en tomber de fatigue, je dirais oui. Sans hésiter.
Il posa la lettre. Il avait besoin de boire un verre de vin avant de relire ces quelques phrases. Il ne rêvait pas. Juliette, cette jeune femme qui avait éveillé en lui des souvenirs lointains et des désirs profonds, cette jeune fille dont il avait rêvé au point d'écrire un texte d'une intensité érotique dont il ne se savait pas capable, cette jeune femme belle et fraiche avait envie de lui. Elle l'invitait à lui faire l'amour. Mieux, à vivre ce qu'il n'avait fait que fantasmer. Il but son verre. Se resservi. Lut une troisième fois la lettre. Essaya d'imaginer son auteure se masturbant en lisant sa prose. Il essaya d'imaginer ce qu'il pourrait répondre.
Il reprit son texte. Relu certains passages écrits sous le coup de l'émotion. Ces mots qu'il trouvait crus, à la limite du vulgaire, de la basse pornographie. Comment avaient-ils pu toucher Juliette ? Je veux te prendre sans façon. Bestialement. Sauvagement. Tirer mon coup sans penser à toi. Profiter de ton corps. En abuser. Je veux que tu sois mon esclave sexuelle. Que tu ne puisses rien me refuser. Ta bouche. Tes mains. Ta chatte. Ton cul. Je veux me vider en toi. Sur toi. Je veux que tu implores. Supplies que je m'arrête. Je veux te prendre. Tombée épuisée, couvert de transpiration. Les couilles vides. Je veux qu'une fois que j'en aurais fini avec toi, tu en redemandes. Ce passage l'avait-il aussi touché ? S'était-elle masturbée en le lisant ? Il ne pouvait y croire. Et pourtant.
Il composa le numéro écrit au bas de la lettre. Juliette répondit. Il resta quelques secondes interdit. Cherchant ses mots. Vincent ? C'est vous ? Il aima ce vouvoiement. Il aima retrouver sa voix. Oui dit-il . J'ai lu votre lettre. Trois fois. Et je ne sais pas quoi en penser. Les choses sont claires, dit-elle. Je veux vous voir. Je veux vous toucher. Je veux ce que vous me promettez dans votre texte. Je vous veux.
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