Tu l'as cherché 15
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-12-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Tu l'as cherché 15
Tu l’as cherché 15
Quand Gérard m’a vue débouler dans son bureau, cheveux au vent, rouge et essoufflée d’avoir couru, il m’a tendu les bras en riant:
- Ma petite chérie, je savais bien que tu ne résisterais pas à l’envie de venir te jeter dans mes bras. A peine sommes-nous séparés que nous nous manquons. Viens, aimons-nous.
Il allait tomber de haut.
- Accorde-moi le temps de t’apprendre des choses qui vont bouleverser notre vie.
En face de moi, l’homme affalé dans son fauteuil de PDG reste muet. Je viens de lui débiter d’un seul jet les révélations de ma mère. Que je lui aie raconté ce qu’elle a appris par lui sur les origines d’Alain n’a pas créé de surprise. Il a confirmé le néant de son mariage et ses conséquences sur sa vie sexuelle. Le coup asséné qui vient de l’anéantir c’est d’apprendre que je suis sa fille biologique. Sa dernière conquête amoureuse, la dernière femme à l’avoir reçu en elle, à avoir sexuellement joui grâce à lui, c’est sa fille. Est-ce une malédiction ? Ses rêves d’avenir viennent de s’effondrer et la belle histoire espérée d’une liaison facile vire au cauchemar. En fait il est partagé entre l’accablement et la joie. La joie de savoir que je suis sa fille est brouillée par ce que nous avons fait ensemble.
- Si seulement ta mère avait parlé plus tôt ! Te rends-tu compte : une semaine plus tôt aurait suffit pour m’éviter de commettre l’inceste en t’aimant comme un amant et non comme un père. J’aurais su pourquoi j’étais tellement attiré par toi. Pourras-tu me pardonner mon égarement ?
- Ni elle, ni moi n’avons su ou pu prévoir le résultat de son silence. Elle voulait ménager tout le monde et a obtenu le contraire. Les bonnes intentions ne créent pas toujours le bonheur. Avons-nous, toi et moi, commis un crime en partageant le même lit où père et fille ont fait l’amour ensemble ? Nous y avons pris un plaisir vénéneux qui me paraissait si rare et si précieux pourtant. Un plaisir au goût amer désormais. Je t’aimais sincèrement. Je veux maintenant t’aimer différemment.
- Oui, moi aussi, ma fille… ma fille. Nous nous aimerons, autrement. Ce sera un bonheur merveilleux construit sur une regrettable erreur. Je ne veux retenir qu’une chose : j’ai une fille ! Une fille formidable.
- Les faits sont indéniables, mais nous ignorions la réalité de notre lien de sang. Tu ne savais pas que j’étais ta fille, je ne savais pas que tu étais mon père. Notre attirance réciproque s’explique en partie par ce lien tenu secret.
- Nous n’avions pas l’intention d’aller contre une loi de la nature. Notre responsabilité en est atténuée : est-ce aussi ton avis ?
- Je le partage. Le sentiment de honte qui m’a si fortement bouleversée à l’instant où ma mère te désignait comme mon père, est moins virulent du fait que nous avons obéi à un besoin naturel de rapprochement entre un père et une fille. Je regrette infiniment d’avoir voulu me venger des infidélités du fils en entraînant le père dans une aventure- Et moi qui voulais conquérir ton cœur en vantant tes qualités et en les récompensant, je n’ai pas su voir que tu tenais de moi, ton père, les qualités que je te reconnaissais.
- Nous partageons les torts. Par bonheur, personne ne pourra utiliser contre nous ces heures où nous avons été heureux ensemble, puisque ce sera notre secret. Nous avons partagé la faute, partageons le pardon et l’oubli, si c’est possible.
- Tu as raison. Faisons la paix. Embrassons-nous comme peuvent le faire père et fille et forts de nos faiblesses affrontons l’avenir en unissant nos efforts. Finalement mes intentions de te promouvoir se trouvent encore plus justifiées.
- Épargne Joseph. Je lui dois tant,. Toute vérité n’est pas bonne à dire, même pour justifier ma nomination. Ne dénonce pas davantage la conduite de ma mère. Gardons autour de nous une ambiance familiale.
- Il faudra bien expliquer à Alain pourquoi je te préfère. N’ira-t-il pas répandre la nouvelle de ta véritable origine pour se venger.
- Je ne pense pas. Je n’abandonne pas mon désir de me venger de son adultère. Il conservera son emploi et je ne divorcerai pas, s’il sait se taire. Nous donnerons l’illusion de vivre en couple, il pourra continuer à courir les jupons discrètement comme tu l’avais suggéré mais n‘aura plus accès à ma couche.. J’aurai par ailleurs repris ma liberté.
- Tu fais toujours preuve de caractère et d’esprit de décision. J’aurais tellement aimé annoncer à l’univers que tu es ma fille. Je parlerai à Alain sur les bases de ta proposition. Qui te remplacera comme assistante près de lui ?
- J’ai confiance dans les compétences de Doris. Elle connaît le poste, l’a tenu avant mon embauche et me restera fidèle.
- Je suis heureux de savoir qu’à l’âge de la retraite je laisserai mon entreprise dans tes mains. Mais je compte travailler avec toi le temps nécessaire pour te transmettre mon expérience. Jusqu’à demain soir garde pour toi mon projet.
- J’ai besoin de quelques jours pour élaborer un plan et le rendre imparable. Ne pourrais-tu te contenter d’annoncer simplement que tu souhaites m’avoir à tes côtés et que tu nommes Doris à ma place près d’Alain ?
- C’est exact. Mais demain matin je convoque notre notaire. Tu assisteras à l’entretien : lui est tenu au secret.
Je quitte Gérard et, troublante coïncidence,,je rencontre Alain :
- C’est donc bien vrai, vous êtes revenus. Tant mieux, le travail s’est accumulé en ton absence et je m’épuise à rattraper le retard. Je vais passer la nuit sur tes dossiers. Quand reprends-tu ?
Il s’est plus fatigué sur Martine que sur mes dossiers et ne m’inspire pas pitié. Il veut passer la nuit au bureau pour éviter des retrouvailles de feu avec moi ? Si la rouquine l’a sucé et vidé cet après-midi, il sera incapable de se montrer à la hauteur la nuit prochaine. Il le sait et se réfugie derrière ces dossiers négligés. Je le devine et ne vois pas l’intérêt de dormir près d’un chapon. Qu’il bosse, il ne me manquera pas. Son baiser de mari est à peine chaud, sa queue doit viser le plancher : me retrouver au lit avec sa nouille est sans intérêt. Je réponds pleine de joie :
- Le patron m’a accordé la journée de demain. Travaille bien, profite du silence de la nuit pour avancer le travail. J’espère que demain soir tu te montreras chez nous toujours aussi amoureux de moi. Exceptionnellement j’accepte de prendre un peu de retard dans nos câlins. Mais sois en forme, mon cher mari.
Il a un pâle sourire, content de remettre à demain ce qu’il serait incapable de faire ce soir. Mais je suis là, ses rapports avec sa maîtresse seront contrariés et espacés. Demain je saurai s’il a réussi à récupérer assez de forces pour me faire jouir. Cette fois il devra écourter les préliminaires et se servir de son sexe de manière à paraître à son avantage si c’est possible. Je lui laisse une dernière chance, en cas de défaillance il entendra un discours clair et sans concession.
Dès le matin je prends rendez-vous avec n architecte d’intérieur devant la garçonnière dont la clé pendait innocemment à la place habituelle. On me promet de réaliser en trois jours l’installation d’un miroir sans tain entre le salon et la chambre à coucher du petit appartement. La réunion du soir donne l’occasion aux cadres de me féliciter. Gérard remercie les conseillers, Alain et Joseph, (c'est cocasse!) qui m’ont désignée pour le seconder pendant la semaine passée et annonce qu’il ne saurait plus se priver de mes services.
Le plus chaleureux des compliments me vient de mon mari. Grâce à ma nomination il va se sentir plus libre dans son bureau. Il ne le dit pas mais le pense si fort que je le lis sur son visage d’homme adultère délivré d’une surveillance. Il dissimule mal ses sentiments, est aveuglé par un petit mieux et en oublie de peser les conséquences plus importantes de mon éloignement dans les locaux. Les retombées le toucheront bientôt, mais il pense aux facilités qu’il aura d’entrer en contact avec sa grue à aigrette rousse sans calculer encore la portée de ma promotion. Je l’incite à penser à moi, sa légitime, en droit d’attendre un regain d’ardeur après une longue séparation.
- Mon amour, je compte que tu sauras me rendre heureuse ce soir.
- Oh! Oui. Tu m’as tellement manqué. Cette semaine sans toi m’a semblé terriblement longue. Je te promets un feu d’artifice.
Le menteur est imprudent. Si l’imprudent a voulu éblouir sa poule, sa Martine, il reste peu de poudre dans ses cartouches et le feu d’artifice fera pschitt ! Vengeance, il paiera cash !
Joseph aussi se dit ravi. Doris me remercie et me félicite. Elle me prouvera sa gratitude. Je bats le fer puisqu’il est chaud et je lui confie la mission de trouver Martine et de l’amener dans trois jours à la garçonnière, en toute discrétion bien entendu. Je serai là.
Et maintenant je dois m’occuper de mon mari. Sur le chemin de l’appartement, il m’apprend qu’il m’a préparé une surprise pour célébrer mon retour et ma promotion. Il faudra ensuite que je lui explique en quoi va consister mon travail avec son père. Je sens dans sa voix un brin d’anxiété. Je joue à l‘épouse en manque, je me frotte à lui, je l‘embrasse, je porte ma main entre ses jambes. Je lui broie les testicules. Il me rappelle à la décence et prend la parole :
- A partir d’ici, pour que ma surprise réussisse, je voudrais …- Attends, toi, toujours si rationnel, toi qui détestes les surprises, tu cèdes à ce jeu ? Je veux bien entrer dans ton jeu, mais à la condition de pouvoir également t’imposer prochainement une surprise à ma façon.
- D’accord, c’est de bonne guerre. Donc tu te coiffes de cette cagoule aveugle. Elle n’a qu’un orifice pour la bouche et le nez.
- Ah ! Je vois, c’est un jeu coquin. Ce trou si bien placé permet de sortir la langue ou de faire entrer une tige, un sexe à regonfler ou des objets variés à prendre en bouche? C’est compliquer les choses. Enfin, pourquoi faire simple quand on peut compliquer? Allons-y.
-Merci ma petite femme. J’ai juste voulu saler et poivrer ce qui pourrait devenir fade à force de répétition. Tu me remercieras à la fin.
Son baiser est un baiser de Judas. Il me cherche . Je lui dirai un jour :
- Tu l’as cherché.
Il enchaîne:
- Combien de doigts vois-tu ?
- Comment voir quoi que ce soit, il fait noir ?
-Bon, pour ouvrir la porte je donne un tour de clé
Son index est passé sous ma jupe, remonte entre mes cuisses, écarte ma culotte, cherche ma fente, trouve le vestibule de mon vagin, s’enfonce jusqu’à la garde, sort et Alain m’ordonne :
- Suce mon doigt couvert de ton jus d’amour. Ce sera ma clé pour cette nuit. Chaque fois que je voudrai te prendre, je procéderai ainsi : recueillir le nectar et te le présenter en bouche par l’ouverture dans la cagoule.
- Si tu trouves ça excitant, vas-y. J’aimerais même que tu donnes un double coup de clé dans ma serrure. Mais n'est-il pas présomptueux de promettre plusieurs fois ? Bonne chance, montre-moi tes progrès! Je n'attends que ça, viens.
- Merci de ta bonne humeur. Entrons. J’ai tellement envie de toi.
Quand Gérard m’a vue débouler dans son bureau, cheveux au vent, rouge et essoufflée d’avoir couru, il m’a tendu les bras en riant:
- Ma petite chérie, je savais bien que tu ne résisterais pas à l’envie de venir te jeter dans mes bras. A peine sommes-nous séparés que nous nous manquons. Viens, aimons-nous.
Il allait tomber de haut.
- Accorde-moi le temps de t’apprendre des choses qui vont bouleverser notre vie.
En face de moi, l’homme affalé dans son fauteuil de PDG reste muet. Je viens de lui débiter d’un seul jet les révélations de ma mère. Que je lui aie raconté ce qu’elle a appris par lui sur les origines d’Alain n’a pas créé de surprise. Il a confirmé le néant de son mariage et ses conséquences sur sa vie sexuelle. Le coup asséné qui vient de l’anéantir c’est d’apprendre que je suis sa fille biologique. Sa dernière conquête amoureuse, la dernière femme à l’avoir reçu en elle, à avoir sexuellement joui grâce à lui, c’est sa fille. Est-ce une malédiction ? Ses rêves d’avenir viennent de s’effondrer et la belle histoire espérée d’une liaison facile vire au cauchemar. En fait il est partagé entre l’accablement et la joie. La joie de savoir que je suis sa fille est brouillée par ce que nous avons fait ensemble.
- Si seulement ta mère avait parlé plus tôt ! Te rends-tu compte : une semaine plus tôt aurait suffit pour m’éviter de commettre l’inceste en t’aimant comme un amant et non comme un père. J’aurais su pourquoi j’étais tellement attiré par toi. Pourras-tu me pardonner mon égarement ?
- Ni elle, ni moi n’avons su ou pu prévoir le résultat de son silence. Elle voulait ménager tout le monde et a obtenu le contraire. Les bonnes intentions ne créent pas toujours le bonheur. Avons-nous, toi et moi, commis un crime en partageant le même lit où père et fille ont fait l’amour ensemble ? Nous y avons pris un plaisir vénéneux qui me paraissait si rare et si précieux pourtant. Un plaisir au goût amer désormais. Je t’aimais sincèrement. Je veux maintenant t’aimer différemment.
- Oui, moi aussi, ma fille… ma fille. Nous nous aimerons, autrement. Ce sera un bonheur merveilleux construit sur une regrettable erreur. Je ne veux retenir qu’une chose : j’ai une fille ! Une fille formidable.
- Les faits sont indéniables, mais nous ignorions la réalité de notre lien de sang. Tu ne savais pas que j’étais ta fille, je ne savais pas que tu étais mon père. Notre attirance réciproque s’explique en partie par ce lien tenu secret.
- Nous n’avions pas l’intention d’aller contre une loi de la nature. Notre responsabilité en est atténuée : est-ce aussi ton avis ?
- Je le partage. Le sentiment de honte qui m’a si fortement bouleversée à l’instant où ma mère te désignait comme mon père, est moins virulent du fait que nous avons obéi à un besoin naturel de rapprochement entre un père et une fille. Je regrette infiniment d’avoir voulu me venger des infidélités du fils en entraînant le père dans une aventure- Et moi qui voulais conquérir ton cœur en vantant tes qualités et en les récompensant, je n’ai pas su voir que tu tenais de moi, ton père, les qualités que je te reconnaissais.
- Nous partageons les torts. Par bonheur, personne ne pourra utiliser contre nous ces heures où nous avons été heureux ensemble, puisque ce sera notre secret. Nous avons partagé la faute, partageons le pardon et l’oubli, si c’est possible.
- Tu as raison. Faisons la paix. Embrassons-nous comme peuvent le faire père et fille et forts de nos faiblesses affrontons l’avenir en unissant nos efforts. Finalement mes intentions de te promouvoir se trouvent encore plus justifiées.
- Épargne Joseph. Je lui dois tant,. Toute vérité n’est pas bonne à dire, même pour justifier ma nomination. Ne dénonce pas davantage la conduite de ma mère. Gardons autour de nous une ambiance familiale.
- Il faudra bien expliquer à Alain pourquoi je te préfère. N’ira-t-il pas répandre la nouvelle de ta véritable origine pour se venger.
- Je ne pense pas. Je n’abandonne pas mon désir de me venger de son adultère. Il conservera son emploi et je ne divorcerai pas, s’il sait se taire. Nous donnerons l’illusion de vivre en couple, il pourra continuer à courir les jupons discrètement comme tu l’avais suggéré mais n‘aura plus accès à ma couche.. J’aurai par ailleurs repris ma liberté.
- Tu fais toujours preuve de caractère et d’esprit de décision. J’aurais tellement aimé annoncer à l’univers que tu es ma fille. Je parlerai à Alain sur les bases de ta proposition. Qui te remplacera comme assistante près de lui ?
- J’ai confiance dans les compétences de Doris. Elle connaît le poste, l’a tenu avant mon embauche et me restera fidèle.
- Je suis heureux de savoir qu’à l’âge de la retraite je laisserai mon entreprise dans tes mains. Mais je compte travailler avec toi le temps nécessaire pour te transmettre mon expérience. Jusqu’à demain soir garde pour toi mon projet.
- J’ai besoin de quelques jours pour élaborer un plan et le rendre imparable. Ne pourrais-tu te contenter d’annoncer simplement que tu souhaites m’avoir à tes côtés et que tu nommes Doris à ma place près d’Alain ?
- C’est exact. Mais demain matin je convoque notre notaire. Tu assisteras à l’entretien : lui est tenu au secret.
Je quitte Gérard et, troublante coïncidence,,je rencontre Alain :
- C’est donc bien vrai, vous êtes revenus. Tant mieux, le travail s’est accumulé en ton absence et je m’épuise à rattraper le retard. Je vais passer la nuit sur tes dossiers. Quand reprends-tu ?
Il s’est plus fatigué sur Martine que sur mes dossiers et ne m’inspire pas pitié. Il veut passer la nuit au bureau pour éviter des retrouvailles de feu avec moi ? Si la rouquine l’a sucé et vidé cet après-midi, il sera incapable de se montrer à la hauteur la nuit prochaine. Il le sait et se réfugie derrière ces dossiers négligés. Je le devine et ne vois pas l’intérêt de dormir près d’un chapon. Qu’il bosse, il ne me manquera pas. Son baiser de mari est à peine chaud, sa queue doit viser le plancher : me retrouver au lit avec sa nouille est sans intérêt. Je réponds pleine de joie :
- Le patron m’a accordé la journée de demain. Travaille bien, profite du silence de la nuit pour avancer le travail. J’espère que demain soir tu te montreras chez nous toujours aussi amoureux de moi. Exceptionnellement j’accepte de prendre un peu de retard dans nos câlins. Mais sois en forme, mon cher mari.
Il a un pâle sourire, content de remettre à demain ce qu’il serait incapable de faire ce soir. Mais je suis là, ses rapports avec sa maîtresse seront contrariés et espacés. Demain je saurai s’il a réussi à récupérer assez de forces pour me faire jouir. Cette fois il devra écourter les préliminaires et se servir de son sexe de manière à paraître à son avantage si c’est possible. Je lui laisse une dernière chance, en cas de défaillance il entendra un discours clair et sans concession.
Dès le matin je prends rendez-vous avec n architecte d’intérieur devant la garçonnière dont la clé pendait innocemment à la place habituelle. On me promet de réaliser en trois jours l’installation d’un miroir sans tain entre le salon et la chambre à coucher du petit appartement. La réunion du soir donne l’occasion aux cadres de me féliciter. Gérard remercie les conseillers, Alain et Joseph, (c'est cocasse!) qui m’ont désignée pour le seconder pendant la semaine passée et annonce qu’il ne saurait plus se priver de mes services.
Le plus chaleureux des compliments me vient de mon mari. Grâce à ma nomination il va se sentir plus libre dans son bureau. Il ne le dit pas mais le pense si fort que je le lis sur son visage d’homme adultère délivré d’une surveillance. Il dissimule mal ses sentiments, est aveuglé par un petit mieux et en oublie de peser les conséquences plus importantes de mon éloignement dans les locaux. Les retombées le toucheront bientôt, mais il pense aux facilités qu’il aura d’entrer en contact avec sa grue à aigrette rousse sans calculer encore la portée de ma promotion. Je l’incite à penser à moi, sa légitime, en droit d’attendre un regain d’ardeur après une longue séparation.
- Mon amour, je compte que tu sauras me rendre heureuse ce soir.
- Oh! Oui. Tu m’as tellement manqué. Cette semaine sans toi m’a semblé terriblement longue. Je te promets un feu d’artifice.
Le menteur est imprudent. Si l’imprudent a voulu éblouir sa poule, sa Martine, il reste peu de poudre dans ses cartouches et le feu d’artifice fera pschitt ! Vengeance, il paiera cash !
Joseph aussi se dit ravi. Doris me remercie et me félicite. Elle me prouvera sa gratitude. Je bats le fer puisqu’il est chaud et je lui confie la mission de trouver Martine et de l’amener dans trois jours à la garçonnière, en toute discrétion bien entendu. Je serai là.
Et maintenant je dois m’occuper de mon mari. Sur le chemin de l’appartement, il m’apprend qu’il m’a préparé une surprise pour célébrer mon retour et ma promotion. Il faudra ensuite que je lui explique en quoi va consister mon travail avec son père. Je sens dans sa voix un brin d’anxiété. Je joue à l‘épouse en manque, je me frotte à lui, je l‘embrasse, je porte ma main entre ses jambes. Je lui broie les testicules. Il me rappelle à la décence et prend la parole :
- A partir d’ici, pour que ma surprise réussisse, je voudrais …- Attends, toi, toujours si rationnel, toi qui détestes les surprises, tu cèdes à ce jeu ? Je veux bien entrer dans ton jeu, mais à la condition de pouvoir également t’imposer prochainement une surprise à ma façon.
- D’accord, c’est de bonne guerre. Donc tu te coiffes de cette cagoule aveugle. Elle n’a qu’un orifice pour la bouche et le nez.
- Ah ! Je vois, c’est un jeu coquin. Ce trou si bien placé permet de sortir la langue ou de faire entrer une tige, un sexe à regonfler ou des objets variés à prendre en bouche? C’est compliquer les choses. Enfin, pourquoi faire simple quand on peut compliquer? Allons-y.
-Merci ma petite femme. J’ai juste voulu saler et poivrer ce qui pourrait devenir fade à force de répétition. Tu me remercieras à la fin.
Son baiser est un baiser de Judas. Il me cherche . Je lui dirai un jour :
- Tu l’as cherché.
Il enchaîne:
- Combien de doigts vois-tu ?
- Comment voir quoi que ce soit, il fait noir ?
-Bon, pour ouvrir la porte je donne un tour de clé
Son index est passé sous ma jupe, remonte entre mes cuisses, écarte ma culotte, cherche ma fente, trouve le vestibule de mon vagin, s’enfonce jusqu’à la garde, sort et Alain m’ordonne :
- Suce mon doigt couvert de ton jus d’amour. Ce sera ma clé pour cette nuit. Chaque fois que je voudrai te prendre, je procéderai ainsi : recueillir le nectar et te le présenter en bouche par l’ouverture dans la cagoule.
- Si tu trouves ça excitant, vas-y. J’aimerais même que tu donnes un double coup de clé dans ma serrure. Mais n'est-il pas présomptueux de promettre plusieurs fois ? Bonne chance, montre-moi tes progrès! Je n'attends que ça, viens.
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