Un câlin

- Par l'auteur HDS G Genn -
Récit érotique écrit par G Genn [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Un câlin Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-09-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Un câlin
Un câlin

Dimanche après-midi, je suis installé dans le canapé pour voir le match de foot de mon équipe préférée … Installé, que dis-je … plutôt avachi, abousé dans le sofa avec les jambes posées sur la table basse du salon. Bien que, avec mes 60 printemps et l’âge aidant, je devienne « un peu sourd » le son est au minimum car ma douce travaille avec son ordinateur sur la table, non loin de moi. En cette période de l’année, il lui faut rentrer les notes et appréciations des élèves de sa classe sur le site du ministère et, comme souvent, le site est saturé : il y a si peu de temps pour effectuer cette tâche et tellement d’enseignants qui doivent se connecter au même moment. Rien ne semble vouloir aller comme elle le souhaite et Je l’entends souffler, remuer sur sa chaise et s’agacer de plus en plus.

L’informatique, c’est bien … surtout quand ça marche sinon, ça devient vite exaspérant …

Si ma douce est le petit nom que je donne à mon épouse, il faut bien reconnaitre qu’elle a su, au bout de vingt ans de mariage, montrer d’autres facettes de sa personnalité : Ses ardeurs dans notre intimité ont dévoilé son tempérament de feu et de tigresse lors de nos ébats ; quant à ses élèves, Je doute qu’ils la qualifient de douce lorsqu’elle impose, à sa trentaine de petits diables de 8 ou 9 ans, les règles du bien vivre en groupe. De plus, la cinquantaine passée, la ménopause avec ses bouffées de chaleur et ses déficits hormonaux l’ont rendu plus irritable et plus sujette à des changements d’humeur que je ne l’avais imaginé au début de notre relation mais elle reste toujours, à mes yeux, « ma douce » …
Comme nous sommes dimanche et que, travail oblige, nous ne sommes pas sortis, elle est vêtue de son jogging d’intérieur qui lui permet de gérer facilement ses bouffées en ouvrant en grand le haut de son survêt et en l’agitant afin de faire des courants d’air. Il va sans dire que je profite de ces instants pour admirer son corps qui continue de m’émouvoir et de me faire grimper, à mon tour, en température … 1m70 pour 57kg, elle est svelte et s’entretient avec le yoga. Son petit ventre qu’elle déteste me plait énormément et j’adore ses seins qui restent encore très appétissants même s’ils tombent un peu … Avec une taille de 95B, il y a de quoi remplir la main d’un honnête homme mais … Suis-je si honnête que ça ?
Pour le moment, elle s’agite, elle souffle, elle râle après son ordinateur … Elle me fait penser à la mer qui, sous les effets du vent de plus en plus violent, s’agite, se moutonne, se noircit et se creuse … L’orage s’annonce et la tempête approche à grand pas … Je baisse encore un peu plus le son de la télé, c’est d’autant moins gênant pour moi que la mi-temps approche et je ne veux pas rajouter à son agacement que je sens de plus en plus fort. Rien n’y fait, son énervement prend le pas sur sa zen attitude … Alerte ! Avis de tempête … Tous aux abris … Elle s’agite à nouveau, tape de plus en plus vite et de plus fort sur son ordinateur … Pauvre machine …
Je tente un « Ca ne va pas comme tu veux, ma chérie ? Veux-tu que je t’aide ? » … elle ne répond pas … Quand on entend parler du manque de communication dans les vieux couples, on doit avoir conscience que ça commence comme ça : l’un parle et l’autre l’ignore … Je dois reconnaître que ma question est stupide car purement martienne : La vénusienne qu’elle est a besoin d’exprimer ce qu’elle ressent et comment elle le vit … Elle n’a pas besoin d’une solution proposée par un type avachi à côté d’elle … Je me maudis de ne pas faire l’effort de lui demander comment elle se sent avec le travail, comment elle réussit à gérer ses difficultés. Ce serait facile d’autant plus que la mi-temps vient d’arriver et que j’ai de longues minutes à lui consacrer mais il est déjà trop tard … elle remue encore plus sur sa chaise, souffle de plus en plus fort et finit par se lever brutalement. Elle fonce à grands pas vers moi en criant presque … « Je veux un câlin ».
Je n’ai que le temps d’éteindre le son de la télé et de replier mes jambes vers moi pour lui libérer le passage … Elle s’écroule à mes côtés et vient se coller à moi : Tête blottie contre mon aisselle gauche et corps soudé au mien. Je n’ai pas pu me redresser et je me retrouve coincé : buste mi-couché mi-droit acculé contre l’accoudoir de droite du canapé, jambes mi-fléchies mi-tendues devant moi et les fesses au bord du canapé, le bras gauche écrasé par son corps qui s’imbrique dans le mien, l’épaule relevée par sa tête, je peux tout juste toucher son bras de ma main droite et tourner la tête pour m’empêtrer dans ses cheveux. Elle sent bon ...
Timidement, je monte et descend ma main le long de son bras pour tenter de la réconforter. De ma bouche, je fais l’essuie-glace et, au travers de ses cheveux, me frais un passage pour atteindre son front que je bécote tout doucement … Elle s’apaise … Son souffle diminue, sa respiration ralentit et je sens qu’elle se détend un peu …. Je remonte ma main le long de son bras gauche pour atteindre son épaule … Moins rigide, son corps se relâche légèrement et je peux atteindre sa nuque que j’enveloppe de ma main. Mes bécots deviennent des bisous un peu plus appuyés sur son front et mes doigts remontent le long de sa nuque pour passer doucement sur le bas de son crâne. Je remonte ses cheveux et je sens qu’elle s’apaise encore … Sa tête se décrispe et finit par bouger un peu. Elle la décolle un peu de ma poitrine et son corps s’écarte très légèrement du mien … Mes baisers descendent de son front à ses sourcils, ma main continue de masser son occiput. Ma bouche alterne entre son front et ses sourcils tandis que mes doigts glissent derrière ses oreilles en enserrant sa nuque… Cette caresse est très paternelle. Je sais qu’elle l’apprécie beaucoup et qu’elle rassure la petite fille qui est en elle … Ma bouche descend sur ses yeux humides …

– Quelle souffrance que ce métier pourtant si passionnant peut apporter aux braves « petits soldats de la république » ! Si peu de reconnaissance de la part des parents qui considèrent que les enseignants ne respectent pas leur progéniture. Si peu de reconnaissance de la part du ministère qui baldingue ses enseignants de réformes en réformes et si peu de reconnaissance au travers du salaire –

Pour tenter d’apaiser sa détresse, je picore son visage tandis que ma main droite masse son cuir chevelu dans un geste enveloppant et rassurant. Je remonte ses cheveux, mes doigts glissent de sa nuque et son occiput à l’arrière de son crâne. J’aime la caresser et l’écheveler ainsi … Des images me viennent en tête : Une écuyère qui me chevauche en se cambrant flotte dans mon esprit ; Une tigresse qui feule d’extase et de jouissance tout en s’agrippant à moi se rappelle à mes reins … L’excitation me gagne et le désir grandit en moi mais elle est loin de partager ce que je ressens. Elle m’a demandé ou plutôt exigé un câlin gratuit pour se réconforter et rien d’autre.

Le gratuit des uns peut-il rejoindre le gratuit des autres ?…

Je m’aventure avec audace … Je bisouille son front, ses sourcils et ses yeux tandis que mes doigts continuent de masser son cuir chevelu. Ma main descend sur sa nuque et son épaule tandis que mes lèvres cheminent vers son oreille gauche. Mes doigts remontent de son épaule à son cou, mon pouce longe son menton tandis que mon index et mon majeur glissent derrière son oreille. J’enveloppe ainsi sa tête de ma main et, profitant de ce qu’elle est moins crispée, je tourne son visage vers moi et lui fais un baiser chaste sur le nez. Elle ouvre ses yeux et me regarde … Elle est enfin détendue et sa peine s’atténue. Nous restons ainsi quelques instants, tous deux enlacés dans un moment de calme en laissant nos respirations s’apaiser…
Je profite de ce répit pour mettre mon bras sur l’accoudoir et me redresser ce qui fait qu’elle se décolle encore un peu plus de moi. Mieux installé, je la garde tout contre moi avec mon bras gauche en appréciant d’avoir un peu plus de liberté de gestes. Nos visages peuvent enfin se retrouver face à face et nos regards peuvent se croiser. La ferveur de mon regard croise ses yeux embués de larmes qui expriment sa peine et son mal-être. Je prends ses jambes que j’installe sur les miennes et elle est maintenant équilibrée par mon bras gauche qui la maintient et l’empêche de glisser. Nos corps restent serrés l’un contre l’autre mais ma main droite a enfin une liberté de manœuvre que je n’osais pas espérer il y a quelque temps. Je la regarde, je la dévore des yeux … Elle le voit et me sourit timidement de ses yeux qui retrouvent un éclat rieur …

Il faut toujours profiter des opportunités qui nous sont offertes …

J’embrasse sa joue, ma main masse sa nuque. J’embrasse ses yeux, j’embrasse son nez et glisse lentement vers sa bouche : nos lèvres s’effleurent tandis que mes doigts glissent le long de son oreille. Ma belle me laisse faire… Ma bouche repart vers ses yeux, ma main descend sur son épaule. Ma bouche revient vers ses lèvres tandis que mes doigts s’infiltrent sous le tissu de son jogging afin d’envelopper son épaule … Ma bouche s’échappe vers sa joue droite, ce qui lui fait tourner la tête tandis que mes doigts glissent vers son cou …. Ma bouche s’aventure vers son oreille droite tandis que mes doigts dé zippent le haut de son survêtement pour échancrer son décolleté. Ma belle se laisse aller et s’abandonne à mes caresses … Ma main gauche commence à s’activer et lui caresse lentement le dos tandis que la droite caresse, à plat, le haut de sa poitrine jusqu’à son cou que j’enveloppe avec douceur … Je reviens vers sa bouche et commence, avec ma langue, à titiller ses lèvres mais ma diablesse ne s’abandonne pas encore et je trouve portes closes. Qu’importe … je continue de la butiner tandis que mes deux mains s’activent sur son corps … Ma main gauche, bloquée par son torse, entreprend de monter et descendre le long de son flanc tandis que ma main droite glisse de sa poitrine à son cou puis à son épaule et à sa nuque …Mes baisers s’intensifient sur son visage et sur sa bouche … J’investi la forteresse de ma chérie et je m’active sur tous les fronts … Je m’arrête, me recule et la regarde avec avidité. Ses yeux ne sont plus embués et deviennent rieurs. Est-ce un effet de mon imagination ?

Quand une porte s’entrouvre, il faut : soit la fermer, soit l’ouvrir …

Je sais que je peux poursuivre sur ce chemin mais … sans brusquerie ! Comme son regard ne se voile pas et qu’elle reste immobile, face à moi, je continue mon investissement … Je libère mon bras gauche en la positionnant contre le dossier du sofa. Ses jambes, toujours posées sur les miennes me bloquent un peu et ma position n’est pas idéale pour la suite des opérations … Je pivote de quarante cinq degrés pour être en biais sur le canapé, fesses au bord de l’assise ce qui lui permet d’être mieux installée : Elle ne peut plus glisser, ainsi adossée … Ma main gauche caresse le côté de son visage tandis que mes lèvres rejoignent les siennes dans un baiser qui devient de moins en moins chaste … Ma main droite descend sur sa hanche, s’insère sous son jogging pour remonter le long de son flanc … Ses lèvres, enfin, s’entrouvrent et notre baiser devient plus langoureux … Je me recule et prend son visage entre mes deux mains, je plonge avec ferveur pour l’embrasser à nouveaux … Nos lèvres se trouvent et libèrent enfin le passage à nos langues qui se croisent et se tricotent pendant que nos salives se mélangent dans un baiser de plus en plus sensuel … Je glisse ma main gauche le long de sa nuque tandis ma main droite replonge sous le tissu de son survêtement pour remonter sur son ventre et se glisser sous son sein … Nos baisers deviennent de plus en plus chauds, nos souffles sont de plus en plus rapides et ma main vient empaumer son sein tandis que nos lèvres ne se désunissent plus …

Mon corps commence à vibrer. L’excitation m’envahit, je me sens fébrile de désir pour elle et d’envie de jouissance. Je ne suis pas loin de redevenir un petit enfant qui perd tout contrôle de ses gestes et de son corps tant l’ardeur le gagne mais ce ne serait pas rendre grâce à ma chérie que de lui offrir un trublion mal dégrossi alors je me ressaisi … je regagne le contrôle de mon corps, je ralenti et stoppe mes gestes, me recule et la regarde avec avidité. Elle voit, dans mes yeux, l’ardeur qui m’habite et son regard se trouble. Le désir commencerait-il à lui faire, lui aussi, de l’effet ?

Encouragé par sa faible résistance, j’ouvre encore plus la porte en dé zippant le haut de son jogging. … Elle ne résiste pas et bombe même son torse pour me laisser entrapercevoir ses seins sous le tissu que je n’ai pas écarté. Ses tétons pointent au travers du tissu, signe que le désir commence à la gagner elle aussi … Ma main gauche agrippe le col de son survêtement et le fait glisser le long de son épaule, ce qui libère son sein droit que j’empoigne aussitôt. Ma main droite n’est pas en reste : elle s’active sur son côté gauche en remontant sur son ventre jusqu’à empaumer son sein gauche, je le soutiens et le remonte doucement , je glisse ma paume sur ce mamelon pour atteindre son épaule et je libère son torse de ce tissu gênant en le faisant glisser le long de son bras … Ma douce se redresse, se contorsionne et enlève le haut de son jogging qu’elle jette au loin dans le salon, me laissant ainsi tout le loisir de l’admirer torse nu …
C’est l’ouverture tant attendue que j’exploite aussitôt. Ma main gauche caresse son épaule, ma main droite caresse sa joue tandis que mes lèvres viennent butiner de son cou à son torse … je papillonne sur la partie supérieure de ses seins, je bisouille son sillon inter-mammaire, mes mains s’activent sur sa nuque et sur sa joue … Je reviens l’embrasser avec passion tandis que mes mains glissent, râpent et grignotent son ventre et son torse … Ma bouche redescend sur son cou, sur le haut de sa poitrine que je parcours avec avidité. Ma langue lèche son sillon, bifurque sur son sein gauche et découvre, avec bonheur, les différentes textures de son sein : la douceur du mamelon, le fripé de son aréole qui conduit au bouton érigé du téton que je lèche avec volupté … Brusquement, ma bouche s’entrouvre et je le ventouse. Elle pousse un petit cri …

Quand une porte est ouverte, il faut entrer …

Même si je n’ai pas reçu d’invitation, je sais que cette demeure est prête à m’accueillir alors je n’hésite plus et pousse mon avantage. Ma fébrilité a disparue, je suis maintenant habité par le désir de procurer du plaisir à ma douce et par l’envie de jouissance mutuelle …
Je suçote, je tête son sein gauche tandis que mes mains s’activent encore sur son corps. Ma main gauche caresse, empaume et titille son sein droit alors que ma main droite descend sur ses hanches qu’elle malaxe et pétrit tendrement … Ma bouche remonte le long de son cou, j’embrasse et je lèche son oreille, j’aspire sa joue et vient m’arrimer à ses lèvres … Mes mains tâtonnent sur son corps, explorent à l’aveugle la carte du tendre … je batifole de mes lèvres sur ce territoire si connu et qui, pourtant, reste encore le plus grand mystère de ma vie …
Je glisse mes fesses hors du canapé, me laisse descendre au sol et vient m’installer, à genou, entre ses jambes. Ses bras se tendent vers moi et ses yeux se vitrent de désir … De mes fesses, je repousse la table basse et me redresse pour coller mon corps au sien. Je me frotte à elle, j’enfouis mon visage dans son cou tandis que mes mains descendent le long de ses flancs pour arrimer ses hanches … Je pousse sa poitrine contre le dossier tout en tirant de mes mains pour la faire basculer. Ses hanches glissent sur le canapé pour se retrouver au bord de l’assise et ses jambes se tendent pour lui éviter de glisser … Je tire sur le pantalon de son jogging qui descend le long de ses fesses, j’embrasse ses seins, je souffle le chaud sur sa poitrine tout en l’attirant à moi. Ses jambes se resserrent sur moi et le pantalon continue de glisser le long de ses cuisses en me révélant son tanga de dentelle noire, dernier rempart de son corps et de sa féminité qui m’attire comme un aimant … Ma bouche descend sur son ventre tandis que je recule et continue de faire glisser son pantalon le long de ses jambes. Elle accompagne le mouvement en les levant et en agitant ses pieds pour éjecter son pantalon loin de nous dans le salon, nous libérant de cette barrière à notre étreinte …
Nos regards se croisent et son sourire complice m’indique qu’elle participe, maintenant, pleinement à notre fusion des corps. Elle se penche, agrippe mon sweat qu’elle m’enlève en le tirant par le haut … Mutine, elle se recule dans le canapé, les bras ballants le long de son corps … Elle participe, certes mais elle me laisse toute l’initiative de la danse. Ma dame attend … Ma tête plonge sur son ventre tandis que mes mains glissent le long de ses cuisses. Mes lèvres cheminent jusqu’au bord de son tanga et mes mains épousent ses genoux que j’écarte doucement. Elle soupire … Ma langue parcourt le liseré de la dentelle alors que mes mains remontent dans l’intérieur de ses cuisses que j’ouvre encore plus … Ma bouche descend le long de son aine et ma langue glisse le long du tissu … Je remonte sa jambe gauche sur mon épaule pour m’ouvrir un passage et ma bouche picore l’intérieur de sa cuisse. Je chemine jusqu’à l’arrière de son genou que je lèche avec avidité. Je repars, remonte le long de sa cuisse jusqu’à retrouver son tanga … Je le longe jusqu’à sa hanche. Je rejoins, à grands coups de langue, son nombril tandis que ma main gauche qui caressait ses hanches, s’insinue dans son dos pour pétrir ses fesses … Le souffle de ma douce s’accélère, ses mains commencent à se mouvoir et elle caresse mes cheveux pour m’encourager à poursuivre …

Quand on est invité, il est toujours bon d’offrir un cadeau …

Je relève la tête pour l’observer et l’admirer … Toute sa peine a disparue, ma douce est détendue, lascive, elle s’offre à mes caresses et je vis, avec elle, un moment de pure félicité … J’aime ce partage qui nous conduit à l’extase …
Je pose à plat ma main droite sur son pubis, je frotte doucement, à travers le tissu, son mont de vénus tout en observant ses réactions. Croire que c’est l’heure de l’estocade serait une grosse erreur … Nous n’en sommes qu’aux banderilles et ma douce mérite mieux qu’un rapide bâclage. Elle a le droit de grimper aux rideaux et je compte bien m’y employer … Toujours à plat, ma main glisse plus bas et atteint l’arête de son mont : cette frontière entre le plateau boisé de son pubis et la vallée des merveilles de son con ; cette zone qui délimite le calme et la tempête des sens ; cette zone où se niche, bien à l’abri, son bouton des plaisirs ; cette zone qui marque la frontière entre le pudique et l’impudique dans les caresses … Je m’aventure sur ce nouveau territoire et descend ma main. J’empaume son sexe et le frotte, à travers le tissu, en de lents va et vient qui l’essouffle encore un peu plus. Elle se laisse aller et s’abandonne …
Je continue de malaxer ses fesses de ma main gauche et, d’un doigt, j’écarte son slip pour me permettre d’apercevoir l’orée de sa toison que ma bouche s’empresse de venir brouter … J’écarte encore un peu plus le tissu pour lécher le sillon entre son aine et ses grandes lèvres. Ma langue monte et descend le long de cette vallée … Je tire encore sur le tissu pour dévoiler les poils de son intimité que mes lèvres gobent avec tendresse et ardeur … Je suce, j’aspire, je lèche, je gobe son buisson ardent. Je redescends dans la vallée que je lape à coup de langue puis repart dans l’intérieur de sa cuisse pour atteindre son genou … Ma chérie a les mains tendues vers mon visage et son regard en dit long sur ses intentions : « Continue … Tu me fais du bien … » me disent ses yeux qui luisent de désir …
Je me redresse et tire sur le dernier rempart qui me sépare de son corps. Ma douce me laisse faire en levant ses jambes et en m’offrant son ultime vêtement … Je lui souris et le porte à mes narines … Elle sait que je suis friand de ses effluves … A mon tour de lui offrir mon cadeau : je retire pantalon et boxer et lui offre la vision de mon sexe en érection … Certes, je ne bande plus comme l’âne que j’étais à 30 ans mais, là, je bande et je bande dur et elle le voit … Ses lèvres s’entrouvrent et un sourire se dessine sur celles-ci … Ma chérie sait être gourmande et je veux lui offrir un voyage en extase qui la fera grimper au 7ème ciel, elle le mérite et je suis encore loin de lui avoir exprimé tout mon amour …
Je me remets à genoux et replonge vers son intimité. Ses effluves sont encore plus enivrantes à la source et dopent encore plus ma libido … De mes deux mains, je pousse ses cuisses vers le haut et je parcours avec bonheur et délice les deux vallées qui entourent le point culminent de mon désir … J’arrose de ma salive ses grandes lèvres, je les lèche tour à tour, je les suce et les aspire tout en les tirant vers l’extérieur. Mes mains caressent à qui mieux mieux : son ventre, ses hanches, ses fesses et ses seins que je malaxe de mes doigts … Ma bouche descend sur son périnée et s’emploie, en remontant, à lubrifier l’entrée de sa grotte d’amour … Je redescend, de ma main gauche, pétrir ses fesses tandis que ma droite continue de triturer ses tétons … Je l’entends soupirer d’aise … Ma langue remonte le long de sa vulve presqu’à rejoindre son clitoris mais je veux la faire languir, je la veux en désir et en délire … Je replonge sur ses grandes lèvres et son périnée, je repars, de la pointe de la langue, explorer l’entrée de sa grotte et fouiller son intimité … Mes mains et ma bouche s’activent à la faire chavirer et je l’entends haleter sous mes caresses …
Consciencieusement, avec application, je lape et explore son puits d’amour encore et encore jusqu’à lui offrir de rejoindre son bouton des plaisirs que j’engobe avec toute la douceur que mon ardeur juvénile m’autorise à avoir … Je tête lentement son clitoris tout en pétrissant ses fesses et son ventre … Elle se tend et se cabre sous l’effet de mes actions. Notre désir à tous les deux devient brûlant et ma main droite vient branler son clito tandis que ma bouche continue de lubrifier l’entrée de son vagin … Je l’entends haleter, elle se tortille sous mes caresses et ce sont, maintenant, ses mains qui pétrissent ses seins qu’elle malaxe avec ardeur. Son désir de jouissance s’intensifie et ma tigresse s’éveille sous mes mains …

Offrir un cadeau, c’est offrir un peu de soi …

Je relève la tête pour l’admirer : Tête en arrière, bouche grande ouverte pour aspirer goulument l’air, son corps ondule et se cambre tandis qu’elle se triture et se pince les tétons … son ventre pousse contre mes doigts qui la branlent et elle ondule des hanches pour accompagner les va et vient que je lui prodigue … Ma main gauche glisse sous ses fesses et mon pouce vient se poser sur l’entrée de sa grotte secrète … Mon pouce glisse le long du périnée, s’étend encore un peu pour s’humecter de sa cyprine à l’entrée de son vagin puis repart à l’assaut de son petit trou. J’alterne de son cul au périnée puis au puits d’amour … Toute la zone devient un immense marécage de cyprine tandis que ma bouche irrigue ses petites lèvres et que mes doigts la branlent avec régularité … Ses ondulations s’intensifient, elle décolle littéralement du canapé pour retomber sur ma main et mon pouce qui s’introduit de plus en plus dans son rectum dont le sphincter s’est ouvert sous l’effet de l’excitation qui l’habite … Elle n’est plus qu’halètements, elle tire sur ses seins, elle râle, elle feule telle une tigresse en rut …
Je continue de la branler sur le même rythme et, soudain, c’est l’emballement : ses râles deviennent cris, son corps s’arque et elle s’empale sur mon doigt qui la pénètre de toute sa longueur … Elle plonge son bassin vers l’avant pour accompagner ma main droite qui la branle encore et encore. Elle s’effondre sur le canapé et se couche dessus en m’attirant contre elle … ses mains m’agrippent et m’aspirent … Je suis éjecté de ma position à genoux et me retrouve un genou en terre et une jambe en l’air tandis que mon torse est inexorablement attiré par son corps qui s’effondre sur le sofa … Ses jambes m’encerclent, se nouent autour de moi et m’aspirent pour un arrimage immédiat … Mon sexe est englouti dans son antre … La gaine qui l’entoure le ventouse et constitue le plus agréable des étuis que je puisse imaginer. De ses hanches, elle imprime une cadence qui nous emporte vers l’extase …
D’abord embarqué par son tourbillon, je reprends le contrôle en m’appuyant sur mes genoux et en me redressant un peu. J’agrippe ses hanches et ralenti le rythme pour effectuer de lents va et vient dans son antre … L’extrémité de ma verge frotte la paroi antérieure de son vagin et je m’efforce de la parcourir sur toute sa longueur : de l’entrée de sa grotte jusqu’au fond du puits … Vagues après vagues, j’imprime dans son ventre le ressac de mes flots … Sur le rythme lancinant d’une valse à deux temps, mes hanches ondulent et cyclent un va et vient incessant dans son sexe … Son point G ainsi sollicité continue de lui envoyer des ondes de plaisir déjà éveillées par son clitoris … Ma chérie n’est plus qu’un réceptacle impatient d’accueillir mon épée qui l’empale encore et encore … Ma tigresse feule, elle fait des bruits de gorge et hoquète à chacune de mes pénétrations … Je la besogne de mon sexe … Je la pilonne de mon mandrin … je veux son plaisir … Je veux sa jouissance … Je nous travaille tous les deux de mes caresses intra vaginales … je nous emmène sur le chemin de l’extase et du nirvana … Nos sexes pulsent à l’unisson … Nos corps ondulent une danse de plaisirs et nous explosons tous les deux dans des râles de bonheur et de jouissance …

Je m’écroule un peu sur ma belle tout en gardant mes coudes au sol pour ne pas l’écraser … Nos souffles se régularisent … Nous reprenons lentement nos esprits sur le canapé, dans les bras l’un de l’autre, corps contre corps … Ma douce avec son sourire charmeur me revient. Elle caresse mes cheveux et frotte son visage contre le mien d’un geste complice … Elle me garde dans ses bras encore un moment puis s’écarte, m’embrasse tendrement et se redresse lentement.

- « Merci, mon chéri, tu m’as fait beaucoup de bien, je vais beaucoup mieux …
Au fait, ton match, ça a donné quoi ? »


Le match ? Quel match ?

Les avis des lecteurs

Histoire Libertine
Magnifique histoire, merveilleusement bien écrite.

Un récit superbe ! et terriblement bien écrit ! merci pour ce moment de pur amour !



Texte coquin : Un câlin
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