Un couple improbable

- Par l'auteur HDS Micky -
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Un couple improbable Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-11-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Un couple improbable

‌‌‌‌‌‌‌‌Quelle est donc cette curieuse alchimie qui fait qu'un homme et une femme, a priori dissemblables, peu faits pour s'entendre, aient eu d'emblée le désir d'être nus dans le même lit et de joindre leur sexe sans d'autre but que le plaisir ? C'est ce qui arriva à Camille et Albert.
Déjà, au physique, difficile de faire plus différent. Camille, employée dans une agence immobilière, célibataire, 28 ans, poupée blonde au corps menu, presque fragile, mais bien proportionné, faisait visiter un appartement à Albert, divorcé, 50 ans, velu et barbu, 85 kilos, cultivant une allure de faune à voix de stentor. Il avait d'emblée flashé sur les petits seins de Camille libres sous la toile légère d'une mini robe dévoilant généreusement des cuisses bronzées et moulant un petit cul bien ferme. De son côté, celle-ci s'était sentie immédiatement envahie par la puissance virile de son client, virtuellement porteuse de félicité sexuelle en dépit d'une différence d'âge manifeste et d'un physique pas vraiment glamour. Quand il posait son regard sur ses seins, elle se sentait toute chose et portait le sien, subrepticement, sur le devant du bermuda d'Albert après en avoir considéré l'arrière. Fesses plates égalent gros paquet devant, avait-elle conclu, la bouche déjà sèche.

Le fluide réciproque qui présida à cette visite d'appartement dans un cadre immobilier aboutit à une invitation d'Albert à prendre un verre avec Camille, que celle-ci accepta sans réfléchir, au rebours de ses habitudes consistant à séparer vie professionnelle et vie privée. Son emploi du temps le lui permettait : pourquoi refuser d'en savoir plus sur ce mâle qui la faisait mouiller, si éloigné pourtant de ses amants habituels ? Elle n'avait pourtant que l'embarras du choix pour faire l'amour, vu son joli minois et son corps parfait, du moins pour ceux qui aimaient le genre poupée. Mais instinctivement, elle sut que ce type débraillé, étalant sa sexualité comme un étendard, allait la faire grimper aux rideaux. Peu importait qu'il ne fût pas son idéal masculin. Et elle avait vraiment envie de baiser.

Après avoir bien maté ses cuisses que Camille découvrait sans complexe, et avec un rien de provocation, Albert se mit à bander de manière tellement visible que la jeune femme ne pouvait guère l'ignorer. Dès lors, la situation était simple. Ou bien la rencontre s'achevait sur ce pot en terrasse, avec proposition éventuelle de se revoir pour un dîner après avoir conclu l'affaire de la location (car celle-ci était déjà bien engagée), ou bien le couple provisoire mettait rapidement le cap vers un lit pour assouvir des pulsions de plus en plus manifestes, comme l'attestaient la bandaison d'Albert et, plus discrète, l'humidité croissante de Camille qui commençait à craindre pour sa robe.
- Vous voyez l'hôtel, là, à côté ? J'ai envie de vous y emmener maintenant, finit par exprimer le faune.
- Là, tout de suite ? répondit Camille, qui se surprit à ne pas renvoyer promener son interlocuteur.
- Oui. Tout de suite. Vous et moi, on n'a aucun intérêt à repousser un moment de plaisir auquel nous aspirons tous les deux.
Camille ressentit une onde de chaleur parcourir tout son petit corps. Il lui fallait cette bite. Une pulsion animale, un besoin physique d'être pénétrée. Et d'une voix rauque, elle annonça :
- D'accord.

Albert n'aurait pas cru obtenir aussi vite satisfaction. Cette petite femme n'avait pourtant rien d'une pute a priori. Elle avait un boulot, était bien habillée, n'était pas tatouée ni piercée, en somme assez sophistiquée et on l'imaginait volontiers issue d'un milieu bourgeois. Elle avait probablement une sensualité aussi puissante que la sienne, à la différence majeure près que lui voulait entrer dans son corps et elle être visitée de fond en comble. Ils ressentaient l'un et l'autre un besoin très humain et fort peu moral de copuler ensemble.

Une chambre était libre. Dans l'ascenseur, ils s'embrassèrent goulûment, lui les mains sur ses fesses rondes, elle en vérification sur son entrejambes, tous deux électrisés par cette découverte manuelle.
Ils se parlèrent peu, juste pour confirmer de la part de Camille la présence d'un préservatif dans son sac à main. Ils furent nus rapidement, l'un dévoilant un corps puissant et velu, aux antipodes des torses glabres qui faisaient l'ordinaire de Camille, celle-ci un corps intégralement bronzé à l'exception d'une petite surface de peau blanche sur ses fesses. Ils différèrent un peu l'union par des succions, des léchages, des caresses mais l'impatience de la pénétration se fit jour. Le volume d'Albert n'était pas de ceux que Camille avait l'habitude d'accueillir mais elle se sentait tellement humide, tellement ouverte, qu'il ne l'effraya en rien. Il prit néanmoins la précaution de s'enfoncer lentement en scrutant son visage, guettant une éventuelle douleur mais à peine son gland fut-il insinué qu'il sentit les petits pieds de sa partenaire rivés à ses fesses et presser. Elle le voulait en entier et le lui dit :
- Viens ! Je ne suis pas en sucre. Baise-moi. J'en ai besoin.

Ainsi validé, il se mit à la labourer, d'abord lentement histoire de bien prendre position puis accéda à sa demande en la pilonnant. Elle était à la fois étroite et accueillante et il enregistra avec une satisfaction de mâle l'expression de son visage à la fois douloureux et extasié. Mains posées sur le drap pour ne pas l'écraser de son poids, tout son corps était concentré sur sa queue qui creusait inlassablement cette petite femelle en chaleur. Elle était tellement demandeuse de plaisir sexuel que son objectif à lui était de le lui accorder le plus longtemps possible, quitte à se concentrer pour ne pas éjaculer prématurément.

C'est pourquoi il bascula sur le dos, position plus favorable à son endurance et en même temps à l'admiration de son petit corps en fusion. Camille dansa sur sa queue avec la même frénésie qu'elle mettait à gigoter en boîte de nuit, et la même extase. La musique, c'étaient ses soupirs, ses halètements, ses petits cris de jouissance procurée par la colonne de chair rigide qui visitait avec constance son intimité surchauffée. Le torse velu de son amant, qu'elle griffait, lui procurait un plaisir visuel inédit qui contribuait largement à l'abondance de cyprine dans son tréfonds. Elle lui montra brièvement son petit cul bien fendu en le chevauchant et quand il engagea son pouce dans l'anus rose, de la chair de poule envahit ses fesses. Elle était donc sensible de l'endroit, c'était à noter.
Camille connut ensuite une figure totalement inédite que seul un athlète comme Albert pouvait supporter. Il se mit debout, la tira vers lui et la souleva comme une plume pour la déposer sur son glaive tandis qu'elle le tenait par le cou et lui la soutenait par les fesses. Jamais elle ne s'était sentie autant envahie par un sexe d'homme. Il la promena dans la chambre sans effort apparent, enserré par les gambettes de Camille qui couinait, la tête rejetée en arrière dans un nouvel orgasme ravageur.

Puis il la redéposa lentement sur le lit. Elle émit un profond soupir et considéra la queue toujours dressée de son chevalier servant. Elle était si raide qu'elle se dit in petto qu'elle aurait pu s'y suspendre comme à une barre fixe sans nuire à sa rigidité. Cette considération bizarre la fit sourire et elle lécha amoureusement le gland, toujours plein de promesses. Elle avait toujours envie et le lui dit.
- T'inquiète pas mignonne, j'en ai encore à ton service. Un coup comme toi, on ne le laisse pas en plan.
- Tu es une vraie bête de sexe.
- Et ça te plait au moins ?
- Pour l'instant, c'est pas mal.
- Et si j'entrais dans ton petit cul ?
- Il faudra bien le préparer.
- Tu t'es déjà fait enculer ?
- Jamais par une aussi grosse bite que la tienne.
- Et ça te fait peur ?
- Rien ne me fait peur, du moment que je suis bien baisée.

Cette réflexion les mit en transes à nouveau et il l'enfila en levrette en la couvrant comme un chien sa chienne. Elle lui montra à nouveau qu'elle n'était pas née de la dernière averse sexuelle en décollant ses genoux du drap pour enserrer ses hanches de ses jambes, retrouvant son équilibre en se posant sur ses coudes. C'est la queue d'Albert qui soutenait la moitié du corps de Camille avec l'aide de ses mains sur ses hanches, ce qui la faisait entrer profondément et procurait au couple de puissantes sensations. Seule une bite longue et rigide permettait cette position de brouette, ce que la jeune femme, par instinct, avait compris d'emblée et elle en usa comme sur un axe compact et brûlant. Elle connut un nouvel orgasme qu'elle étouffa la bouche dans le drap, avant de se détacher et de lui accorder un regard éperdu de reconnaissance. Rarement elle s'était senti aussi femme, aussi femelle plutôt. Ce type pas vraiment beau mais supérieurement viril la faisait vraiment jouir.

Toujours raide et puissant, celui-ci la remit à quatre pattes, écarta ses fesses et y mit la langue, puis un doigt, puis son pouce. Il savait qu'elle était désormais prête à tout, qu'elle ne lui refuserait rien. A nouveau, de la chair de poule envahit les globes jumeaux à peau nacrée.
- Cambre toi, détends toi, ça va passer, lui souffla-t-il en se penchant à son oreille.
Il entra millimètre par millimètre, sentit la tension dans tout son petit corps mais vainquit le barrage et se retrouva à demi engagé, immobile. C'est elle-même qui vint le chercher et à sa surprise, son rectum se révéla aussi accueillant que celui d'une douairière. Il put aller et venir sans souffrir et surtout sans la faire souffrir. Elle retourna son visage vers lui, barré par un rictus de femme baisée, l'incitant à poursuivre :
- Vas-y, j'aime ça.
Enculée jusqu'à la garde, Camille bougeait comme s'il était dans son sexe. Des petits jappements de plaisir s'échappaient de sa bouche et il sut qu'il allait éjaculer. Elle dut le ressentir car elle se retourna à nouveau et lui lança :
- Nooon, pas tout de suite. Je veux te voir quand tu jouis.

Il se retint à grand peine mais apprécia l'initiative de ce petit bijou de femme décidément très sensuelle, très altruiste, vraiment faite pour l'amour. Elle se précipita vers son sac pour en tirer un autre préservatif et remplacer le précédent, un peu souillé par la sodomie. Puis elle s'allongea, cuisses ouvertes et lui dit :
- Viens, ne te retiens pas, mets en un grand coup, baise moi fort.
Il retrouva sa position initiale, bras tendu et jambes de même, comme s'il faisait des pompes. Elle posa d'emblée ses petits pieds sur ses clavicules et ainsi profondément enfoncé en elle, il laboura ses chairs intimes, surchauffées et trempées en programmant un crescendo qui devait la conduire à un nouvel orgasme. Elle émit une espèce de gargouillis, les yeux exorbités, témoignages d'un corps en ébullition et il prolongea le plus longtemps possible ce spectacle rare de femelle réduite à son animalité, totalement concentrée sur son sexe et le sien. Il connaissait bien désormais ce rictus qui barrait son joli visage, traduction de l'activité de son pénis. Quand l'orgasme déferla en elle, la faisant se cabrer sous ses coups de boutoir de plus en plus toniques et marqués par la forte pression de ses talons sur ses clavicules, il lâcha tout en criant "je jouiiis". Le regard de Camille prit alors un air un peu vitreux, un peu de bave coula au coin de ses lèvres tandis qu'elle gargouillait de plus belle et peu à peu, leurs corps se détendirent. Ils restèrent encore unis quelques minutes, sur le côté afin qu'il ne l'écrase pas de sa masse. Puis elle l'embrassa et lui dit simplement : "merci".

Après la douche, la boisson réparatrice prise dans le mini bar de la chambre et un habillage sommaire, ils devisèrent quelques minutes avant de se séparer.
- Tu es vraiment un coup en or, lui dit-il, on sent que tu adores faire l'amour.
- J'en ai autant à ton service, tu m'as vraiment fait jouir.
- Et ça t'arrive de faire ça avec des hommes mûrs ?
- Rarement. Mais il y avait quelque chose en toi qui m'excitait, ça ne s'explique pas.
- Tu baises souvent, je suppose.
- Pas autant que tu le crois et pas autant que je le voudrais.
- Et même dans le boulot ?
- Non, c'est rare, tu peux t'en vanter.
- Alors, revoyons-nous.
- Pourquoi pas. Mais je ne suis pas non plus une fille qui arrive en courant quand on claque du doigt. C'est le bénéfice de ma liberté.
Albert se le tint pour dit. Il paya la chambre, embrassa Camille sur le trottoir, lui dit "à bientôt peut-être" et chacun retourna vers ses occupations, le corps apaisé et détendu, l'esprit euphorique, comme un homme et une femme peuvent le ressentir après une bonne partie de cul...

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Superbe récit
Cru et comme
L’est le plaisir sexuel
Merci

Merci à vous pour votre accueil. Au plaisir de vous retrouver.

Le retour de Micky sur HDS.
Le site reprend des couleurs et ça fait plaisir

Histoire Erotique
Je suis d'accord avec toi Olga, c'est un vrai plaisir de lire à nouveau un texte de Micky.

Sublime

Revoir Micky sur HDS est un vrai bonheur. Pour le moment, n'ayant plus accès à mon ancien statut de Premium, je ne peux noter. A l'évidence ce serait sinon la note maximale. What else?



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