Un échange? - histoire érotique

Tous les mecs connaissent le problème de l'érection à cacher en maillot de bain. Ce jour-là avait été pour moi, en la matière, un véritable supplice. Nous avions passé l'après-midi et la soirée autour de la piscine de la petite maison que nous louions à trois couples dans le sud. Mark faisait le DJ et je servais les cocktails pendant qu'Emillie, sa copine, Vanessa, la mienne, et leurs amies Pat et Corinne, un couple de lesbiennes, s'ébattaient dans l'eau. Quatre bombes dans la vingtaine, bien foutues avec de jolis seins et des petits culs qui n'avaient rien à leur envier, au corps trempé sous le soleil alors que l'alcool coule, il y avait de quoi s'émouvoir! Et comme il était hors de question pour ces dames de quitter leur piscine, mon érection constante demeurait inutile.
Je vais être honnête: n'y tenant plus, en fin d'après-midi, j'ai dû aller me soulager aux toilettes. Pas du trop-plein de bière. Enfin, pas seulement. Mais je n'étais pas loin d'exploser, il fallait que je me touche. Et je vais encore être honnête: je ne pensais pas à Vanessa au moment de jouir, mais à Emillie. Vanessa et elle (et Pat et Corinne) se connaissent depuis l'enfance. Elles son très proches, et nous nous voyons souvent tous les quatre - par chance, Mark est un garçon sympa que j'apprécie beaucoup. Vanessa est une jolie brune, Emillie une belle blonde qui, sans avoir jamais rien fait pour, m'excite terriblement. Sa bouche gourmande, ses seins qu'elle met toujours en valeur, son tatouage sur l'aine même si j'ignore ce qu'il représente... Je pense souvent à elle et j'envie Mark, même si je n'ai à me plaindre de rien au niveau sexuel avec Vanessa. Quand sa main me touche l'entre-jambe, ce qui arrive souvent, elle devient à la fois une magicienne et une bête sauvage. Mais voilà! Même comblé, il m'arrive de lorgner sur Emillie, de mes mains sur ses hanches, de quelques coups de reins, et de la partager avec Mark ou d'échanger nos partenaires pour une nuit sans tabou...
Alors, devant cette piscine et ces quatre filles qui se lançaient une balle ou se bousculaient dans l'eau, j'avais le sexe un peu affolé. Mais je le cachais tant bien que mal et je crois que personne ne s'est aperçu de rien. Les œillades de Vanessa me paraissaient habituelles et je me réjouissais de la rejoindre plus tard sur le canapé-lit du salon où le principal enjeu serait de la baiser sauvagement en toute discrétion. Défi accepté!
Les cocktails ayant fait leur œuvre avec l'aide du soleil, les filles rentrèrent se coucher assez tôt. La partie de jambes en l'air semblait reportée, ce qui augmentait ma frustration. Je n'allais pas me coucher tout de suite, Mark non plus. Nous parlions de tout et de rien, de foot et de je ne sais trop quoi en alignant des bières sur nos transats au bord de l'eau. La nuit tombait.
- C'était dur aujourd'hui.
Cette phrase me perturba, je restai sans rien dire.
- Non?, relança-t-il.
- Dur?, balbutiai-je.
Il rit en montrant mon entre-jambe.
- T'inquiète, pour moi aussi, dit-il en riant. Ces maillots laissent voir trop de choses.
Nous rîmes de bon cœur, mais j'étais tout de même un peu gêné. Il retourna chercher deux bières. On trinqua. On prit une gorgée en silence. Il m'avoua être allé se toucher dans l'après-midi. Je ris et lui confiai que moi aussi. Il me dit que je m'en sortais bien avec Vanessa, je lui répondis qu'il n'était pas mal loti avec Emillie, et on échangea ce genre de banalités, pas très fines certes. J'essayai de me maîtriser pour ne pas dire de bêtise. De quoi aurais-je l'air s'il m'échappait que sa copine m'excitait terriblement? Surtout que l'excitation de l'après-midi, en évoquant le corps de nos copines, resurgissait. Nous nous connaissions depuis quelques années maintenant, nous étions un peu gris, les filles étaient couchées et la piscine à l'abri des regards. C'est sans doute ça qui l'amena à proposer qu'on se mette à l'aise.
- Je crois que nos bites ont été assez comprimées comme ça aujourd'hui!
Éclat de rire. Chacun sortit sa queue, chacun se mit à se caresser un peu en évoquant les filles.
- Tu sais, je n'ai pas bandé qu'à cause d'Emillie, me lança-t-il.
- Ah oui?
Mon fantasme d'échange de partenaire trouverait-il un écho chez Mark? La perspective me réjouissait, même s'il faudrait encore qu'il soit partagé par nos copines qui partageaient beaucoup de choses, mais peut-être pas à ce point-là.
- Oui, il y avait des choses très intéressantes sous d'autres maillots que j'avais très envie de voir.
- Oh, moi auss...
Je m'interrompis quand je sentis sa main se refermer sur ma queue tendue. J'étais surpris, je ne m'attendais vraiment pas à ça.
- Attends, tu...
Il retira sa main.
- Tu es gay? Enfin, bi?
- Non...
Il était gêné.
- Enfin, je ne crois pas. Je n'ai jamais sérieusement pensé aux hommes, mais te voir bander tout l'après-midi m'a excité. Je ne sais pas pourquoi.
Je n'avais jamais eu de fantasme de ce genre. Bien sûr, il m'était arrivé de me demander ce qu'on ressentait en caressant une autre queue ou qu'elles étaient les sensations de Vanessa quand elle me prenait en bouche, mais de là à imaginer un autre mec, Mark en plus, toucher mon sexe... Il l'avait d'ailleurs repris en main. C'était agréable, et mon excitation ne diminuait pas, au contraire.
- Mais tu as déjà...?
Il fit non de la tête. Je pensai à Emillie, à son cul, à ses seins, puis à ceux de Vanessa. Je regardai ensuite Mark me caresser. Je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai alors empoigné sa bite. Elle était un peu plus grosse que la mienne, l'avoir en main était agréable. Nous étions un peu maladroits, mais Vanessa avait été un bon modèle. Je pris son gland entre mes doigts, jouai avec sa peau. Il eut un petit rire, et s'abandonna sur son transat. Je ne m'en rendis pas immédiatement compte, mais j'étais devenu le plus actif des deux. Je me levai de mon transat et m'accroupis près de lui; c'était plus facile ainsi. Il appréciait le moment, et moi aussi.
Il se leva, me fit face, nos deux queues se rapprochèrent et il les branla ensemble. Gentiment. C'était bon. Très bon. Une goutte perlait au bout de son gland. Encore une fois, je ne sais pas ce qui m'a pris: je me suis agenouillé et j'ai léché cette goutte. J'ai ouvert la bouche et j'ai pris sa queue entre mes lèvres. Oh, très maladroitement. J'ai commencé quelques mouvements, donné des coups de langue. J'étais au comble de l'excitation. Lui aussi. Très vite, il a joui dans ma bouche. À ma grande surprise, je ne m'y attendais pas. Le liquide chaud a envahi ma bouche, j'ai toussé un peu, mais je me suis efforcé de tout garder en bouche. Le goût était intéressant. J'ai avalé.
- Oups, je suis vraiment désolé, a-t-il dit.
Il m'a aidé à me relever, puis à voulu se baisser pour me sucer. J'eus un rire gêné.
- Je crois qu'il n'y a plus rien pour toi.
Surexcité, j'avais éjaculé en même temps que lui.
- Oh...
Il semblait déçu.
- Bon, demain, c'est moi qui te suces!
On a ri de bon cœur, fini nos bières et on est allés se coucher sans reparler de tout ça. C'était à mettre sur le compte de l'alcool et il n'y aurait pas de lendemain à ces caresses. D'ailleurs, deux heures plus tard, alors que je n'arrivais pas à dormir, je l'entendis faire l'amour à cette bombe d'Emillie. Quant à moi, je me demandais si Emillie accepterait un échange de partenaires...