Un faux cocu

- Par l'auteur HDS Micky -
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Un faux cocu Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-06-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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(10.0 / 10)

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Un faux cocu
Et un jour, Christophe eut la conviction que Corinne le faisait cocu. Son comportement ne laissait plus place au doute. Passe encore pour ses visites récurrentes chez le coiffeur pour se refaire des mèches blondes dans son opulente chevelure lui tombant sur les épaules. Il avait remarqué qu'elle laissait moins souvent ses cheveux en chignon, comme pour accentuer sa séduction. Elle se maquillait de plus en plus souvent en allant au boulot, raccourcissait ses robes ou jupes, choisissait des jeans moulant sa croupe somptueuse, ni trop grosse ni trop maigre, qui avait tant inspiré sa queue autrefois au point d'initier très tôt Corinne à la sodomie. Il l'avait même vue un jour partir au travail sans soutien-gorge sous son chemisier. Comme il s'en étonnait, elle avait prétexté l'envie d'être libre de son corps plutôt que supporter une contrainte. Plus grave : elle s'était parfois éloignée de lui pendant qu'elle téléphonait sur son portable, mezzo voce. Et enfin, elle prétextait la fatigue quand il la sollicitait au lit pour un rapport sexuel autant que conjugal. Christophe découvrait que Corinne faisait dix ans de moins que ses cinquante ans récemment fêtés, qu'elle possédait un attrait sexuel incontestable, et que selon toute probabilité, un autre que lui en profitait.

Il voulait cependant à tout prix éviter le piège mortel de la jalousie. Des filatures par lui ou un détective privé, attitude qu'il jugeait dégradante. Si sa femme plaisait à un autre, c'est qu'elle était belle pour deux. Mais c'est lui qui était son mari et qui l'avait tous les jours dans son lit. Lui qui pouvait lui faire l'amour sans se cacher. Lui qui connaissait parfaitement son corps, ses goûts sexuels, ses attitudes dans l'amour. Le privilège de l'ancienneté. Le fait est qu'ils s'étaient un peu endormis sur leurs lauriers amoureux, conséquence inévitable des années conjugales. Mais qu'il soit cocu (c'était du moins sa conviction) réveillait son désir. Il ne fallait plus qu'il lui fasse l'amour "à la papa". Il fallait qu'il la baise, puisqu'elle baisait (supposait-il) avec son amant.

Sa stratégie de reconquête, il la commença avec un repas dans un très bon restaurant afin de fêter leurs 25 ans de mariage. Eh oui, déjà. Elle était ravie de l'initiative, s'était mise sur son trente et un après qu'il eut exigé qu'elle porte une robe, laquelle lui arrivait à la moitié de ses cuisses galbées. Pendant le repas, il lui fit du pied et elle ne se déroba pas, en se déchaussant et en laissant son pied nu. En faisait-elle autant pour son amant ? Il risqua une main sous la table sur son genou mais elle lui fit comprendre qu'il allait trop loin avec un sourire indulgent. Il ne sourcilla pas à l'addition salée, pas plus qu'il ne s'étonna quand, avant de partir, elle émit le voeu d'aller aux toilettes. C'était son habitude.
- Ok, je t'accompagne, lui dit-il.
Lorsqu'elle prit la direction des toilettes pour dames, au lieu d'aller dans son "camp", il la suivit et à peine avait-elle ouvert la porte qu'il ne lui laissa pas le temps de la refermer. Il entra avec elle dans le réduit.
- Mais qu'est-ce que tu fais ? Ce n'est pas ta place ici.
- Je sais.

Et il l'embrassa pleine bouche. Elle sentait encore le café pris un peu plus tôt, mélangé avec quelques effluves d'alcool généreusement consommé, qui l'avaient rendue un peu grise. Il la troussa aussitôt, glissa son doigt dans son slip qui se révéla être un string. Elle se débattit, mais de plus en plus mollement.
- Tu es fou. On pourrait nous découvrir.
- M'en fiche. Je vais te baiser, là tout de suite.
Et il dégagea son pénis, en pleine érection. Corinne gémit en contact du membre érigé. Elle ne sentait pas capable de résister à son mari, même dans cet endroit incongru. Il l'avait un peu échauffée avec ses regards et ses caresses subreptices. L'alcool évacuait de surcroit ses inhibitions. Elle osa ce qu'il n'aurait jamais imaginé oser. Elle l'aida à se débarrasser de son string et ne montra aucune résistance quand il la retourna pour la mettre à genoux sur la cuvette de WC. L'endroit n'était guère glamour mais son caractère frauduleux les excitait l'un et l'autre. Il l'enfila recta tout en tirant sur la fermeture éclair de la robe puis en dégrafant son soutien-gorge, lui permettant de caresser ses seins aux pointes érigées pendant qu'il la besognait. Ses cheveux longs dansaient sur ses épaules tandis qu'elle se mordait la main pour s'empêcher de crier. Il marqua un temps d'arrêt, la laissant venir chercher sa bite à grands coups de cul, puis se détacha et s'assit sur le siège. Sa robe faisait maintenant comme une bouée autour de son ventre. Posant ses pieds de chaque côté de la cuvette, elle vint s'empaler sur lui et lui offrit ses seins à sucer. Il lui tenait fermement les fesses pour accompagner ses roulements de hanches. Son visage lui renvoyait l'image de la femme qui baise, tantôt rayonnant, tantôt contracté, et il se demanda si "l'autre" avait bénéficié du même privilège. En tout cas, elle y allait de bon coeur et se relevant et se rabaissant sèchement pour profiter pleinement de sa raideur et de son longueur.
- Ah c'est bon, ah que c'est bon... finit-elle par lâcher entre ses dents.

Elle connut un orgasme qui la fit frissonner, immobile, mais lui était toujours gaillard. Il la releva et la prit debout, un bras sous sa cuisse, très enfoncé en elle, costaud. C'est dans cette position acrobatique qu'il éjacula, le nez dans son cou. Il sentit ses ongles plantés dans ses fesses pour l'encourager à rester en elle. Et ils se détachèrent, elle flageolant sur ses escarpins, lui vidé de sa substance...
Elle ouvrit ensuite la cuvette des WC pour uriner :
- J'étais venue pour ça, rigola-t-elle.
Lui remonta son pantalon qui n'avait pas quitte ses chevilles dans ce coït à la hussarde, un peu bestial, qui leur avait procuré tant de plaisir.
Ils gagnèrent la sortie du restaurant, captant au passage le visage goguenard de la serveuse, qui avait sans doute trouvé éloquent que ce couple s'attarde aussi longtemps dans les toilettes.
Puis ils entreprirent une promenade digestive, les jambes un peu molles mais l'esprit réjoui.
​
- Tu avais bien calculé ton coup, gros cochon ! lui dit-elle en marchant.
- Tu as aimé ?
- Beaucoup. C'était vraiment jouissif.
- C'était la première fois que tu te faisais prendre comme ça ?
- Ben oui, pourquoi cette question ?
- Je pensais que ton amant l'avait déjà fait.
Elle s'arrêta net et le regarda, sidérée.
- Mon amant ? Qu'est-ce que tu racontes ?
- Quoi ? Tu n'as pas un amant en ce moment ?
- Bien sûr que non. Tu te rends compte de ce que tu dis ?
Alors, il se lança dans une explication un peu vaseuse, excipant de son changement d'attitude, de toilettes, d'un comportement laissant supposer qu'elle allait "voir si l'herbe était plus verte qu'ailleurs". Elle éclata de rire.
- Mon pauvre ami, qu'est-ce que tu es allé imaginer ? Je n'ai qu'un homme dans ma vie, c'est toi. Mais tu es à la fois mon mari et mon amant. Tu viens de me le démontrer. Je voulais juste te rappeler que je suis encore baisable malgré mes cinquante balais. Et tu m'as baisée et bien baisée. C'est tout ce que je voulais.

Il se retrouva un peu con. Mais en même temps rassuré. Ils devisèrent ensuite sur la différence entre faire l'amour et baiser. Corinne lui dit qu'il y avait un temps pour l'un et pour l'autre, mais qu'il devait songer de temps en temps à la baiser "comme si j'étais ta maitresse et comme si tu étais mon amant". Cette discussion raviva leur désir réciproque. Il se sentit bander et elle humide. En regagnant leur voiture, ils décidèrent d'effectuer un détour par la campagne. Ils s'arrêtèrent dans un endroit discret, sortirent une couverture du coffre, se mirent nus au soleil, se regardèrent, se caressèrent, prirent leur temps en s'excitant par les mots. Elle lui dit qu'elle voulait sa bite "longue et dure" et il répondit qu'il allait la défoncer et l'enculer. Ils commencèrent par un 69 et quand enfin il la pénétra, elle poussa un long cri longtemps contenu qui fit envoler les oiseaux de l'arbre sous lequel ils baisaient.
Bien que strictement conjugal, ce fut un coït frénétique comme seuls les amants en produisent. L'éventualité d'être surpris en pleins ébats contribua à leur excitation. Christophe était survolté et Corinne très cochonne. Elle prit la plupart des initiatives de leurs positions, ne cessait de remuer son cul, jouait des pieds et des mains, suça et lécha, lui parla beaucoup de sa bite et demanda même à se faire sodomiser. Christophe l'avait rarement vue dans un tel état sexuel et calcula son éjaculation sur son orgasme dans une symbiose parfaite. Ils en rirent au soleil, s'embrassèrent et enfin se rhabillèrent presque à regret. Et regagnèrent leur voiture.
Le soir, elle lui concocta son plat préféré, en bonne épouse. Ils regardèrent la télévision main dans la main et allèrent se coucher comme un couple ordinaire. Ils s'endormirent en pensant à leurs ébats de l'après-midi et Corinne se promit de réveiller son mari par une petite gâterie. Comme elle l'aurait fait pour un amant.

Les avis des lecteurs

Mari et excellent amant! Corinne est comblée!



Texte coquin : Un faux cocu
Histoire sexe : Une rose rouge
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