Un jour suite 1
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Récit érotique écrit par Mlle A [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Un jour suite 1
Les derniers jours depuis le cours de danse peuvent être définis comme un dédale de sensations.
Passant de l'hystérie totale me parant du costume de la jeune servile à une forme de mélancolie sordide.
Plutôt très rationnelle par éducation et structure mentale, je suis non pas perdue, mais anxieuse. J'aime contrôler, enfin organiser ma vie et l'imposer à mes proches, famille ou amies.
Là c'est du putain de n'importe quoi, mon cortex cérébral est à la dérive.
Et si je n'étais qu'une gamine capricieuse depuis toujours, si imbuvable que tout le monde dit « Tu as raison » pour juste être au calme.
Cette idée me taraude depuis la gifle en fait, je me serai inventé un monde pour me supporter et là tout a explosé, les digues sont rompues... Je ne suis pas grand-chose.
Voilà bien un long moment que je me regarde pleurer me trouvant excuse sur excuse.
Je porte un regard acéré sur ma gueule défaite. Sérieux pétasse, tu jouis devant la maîtresse de ballet, tu suis un inconnu pour le pomper dans une ruelle aléatoire et tu penses être meilleure que les autres.
Ma nature s'est dévoilée au moment du regard de Madame dans le vestiaire, il est devenu Mortem au moment où j'ai accepté de suivre l'inconnu de la porte cochère (voilà un titre de roman).
Mes parents m'ont offert non pas une vie de rêve (pas loin quand même), mais surtout j'ai toujours été amenée à réfléchir à mes actes.
D'abord très conne dans un premier temps pour les affronter et finalement je me suis retrouvée prise au piège de ma propre attitude.
Par arrogance ou plutôt par honte, j'ai creusé à mains nues leurs désarrois. Impossible de reculer et pourtant j'ai passé des nuits à pleurer leurs regards tristes sur moi.
Pffff voilà donc que je m'épanche.
Ce jour-là, je me décide à aller boire un verre dans ce pub rue de l'Université.
Un bar dangereux selon la bonne morale simplement un endroit où les femmes se touchent, se frottent et parfois s'aiment. J'y suis passée des centaines de fois sans même oser jeter un coup d'oeil.
Pour une première, je pose sur mon sexe un string en voile vert pâle orné de petites fleurs blanches. Sur ma poitrine un chemisier court et cintré. Sur ma croupe, une jupette légère qui vole au gré de mes envies.
L'ambiance est belle dans cette ville universitaire du sud. Les partiels sont dégagés, les résultats arrivent. Je pose mon scoot à proximité de la fac de médecine qui trône derrière la maison d'arrêt.
Je remonte vers la préfecture et me dirige vers les halles. Mon pas est décidé et pourtant à quelques mètres je stoppe. Une dizaine de tablées, les nanas sourient, des rires qui perforent la nuit. C'est complet, me dis-je à l'entrée.
Voilà, j'ai essayé, tant pis, soulagée ou frustrée, je débute ma fuite. Débute seulement lorsqu’une main douce se pose sur mon épaule. Un sourire sans équivoque accompagné.
— Tu nous quittes déjà, me demande celle que je pense être la patronne.
Je balbutie (réel) j'ai trop envie, mais je ne peux pas attendre. Je mélange, me noie, me perds. Cette femme me caresse doucement la joue.
— Calme-toi ma belle, me dit elle à voix basse.
Les regards sont tournés vers moi, rougissante je baisse les yeux.
J'ai toujours en moi la caresse de son regard. Elle m'a amenée au coin du bar en m'affirmant :
— Tu ne dois rien à personne. Sois juste toi.
Je me croyais forte, sûre, meilleure et là je suis pétrifiée. Je suis une merdeuse dans un monde de femme affirmée. Je m'apprête à fuir, un pied au sol au moment où je pose mon regard sur elle.
Cheveux noirs, courts, garçonne. Des yeux noirs qui te sondent, des lèvres ourlées, dessinées. Son nez qui jappe à la lune. Elle portera à jamais ce jean hyper-moulant bleu, son tee-shirt court Iron Maiden et des rangers.
Mon pied ne touchera pas le sol ce soir là et jamais pendant des années.
Beauté froide et effrayante. Sublime femme qui m'a donné le goût de mes faiblesses.
Une voix pas vraiment roque, mais de celles qui caressent le tympan. Son sourire enfin un rictus.
— Tu t'enfuis ?
Le ton, le rythme, la tessiture dans les graves. Mes dents mordillent l'intérieur de mes lèvres, muette, j'ai le tort de sourire.
« Je te fais rire... « me dit-elle. Son regard maltraite le mien, elle répète sa question. Les yeux au sol, je voudrais demander à cette inconnue de me pardonner de me perdre dans mes pulsions.
La patronne s'approche « Laisse-lui le temps de respirer ».
Je ne peux empêcher mon corps de vivre, de lui offrir mon émotion. Elle caresse doucement ma nuque et ma peau se fige sous le plaisir.
Elle me demande mon prénom et mon numéro, je réponds, je lui demande le sien, elle me donne un surnom « Clac ».
Je fixe mon image dans son regard. Au-dessus de cette table, au milieu du tumulte, sous les regards nous avons créé une bulle. Je lui demande pourquoi Clac ?
— D'après toi, une idée.
Je lance sans réfléchir, tu aimes faire mal. Les mots sortent sans la moindre retenue. Clac c'est cinglant comme une ceinture qui frappe. Je la regarde.
Sans rien dire, elle se lève et s'apprête à me laisser. Je la regarde effrayée à l'idée de ne plus la revoir. Elle file sans un mot. Figée je fixe sa nuque qui s'efface dans la foule. Elle m'a abandonnée.
La tension de la rencontre génère une insidieuse réalité. Mon ventre est un champ qu'elle a labouré sans semer. Je suis totalement incapable de gérer cela. Perdue.
Je rentre chez moi, me maudissant de ressentir du beau chez cette femme. Je pleure, je suis frustrée, c'est elle, cela ne peut qu'être elle.
Mélange de haine et de désirs. Mon monde devient insipide comme une simple photo sépia. Je me pose sur mon lit et vulnérable.
L'insidieuse tension que Clac a fait germer continue de phagocyter mon esprit, mon corps, mes entrailles. Je suis parfois obligée de me pencher en avant pour contrôler les crampes qui prennent mon ventre en otage.
Je hurle comme une bête, me regardant dans un miroir. Pauvre conne. Je me hais d'avoir plongé dans son regard. Je hais cette femelle, elle n'est rien.
Couchée, les genoux contre mon ventre, je laisse la frustration faire son œuvre.
Je suis en rut, je dois expulser ce mal-être. Je passe un legging, une brassière et je m'enfuis pour aller courir. J'avale le bitume, j'accélère à me faire exploser les poumons, mais la bête a pris possession.
Douche prise, je me connecte sur le site de cul. Zéro réflexion, le besoin de me vautrer dans le vice.
Discussions, on parle de cul, de baise. Tu aimes avaler ? Un contact assez récent m'indique se trouver dans un formule 1 à quelques kilomètres et m'invite à venir me faire baiser comme une pute.
Une pute.
Passant de l'hystérie totale me parant du costume de la jeune servile à une forme de mélancolie sordide.
Plutôt très rationnelle par éducation et structure mentale, je suis non pas perdue, mais anxieuse. J'aime contrôler, enfin organiser ma vie et l'imposer à mes proches, famille ou amies.
Là c'est du putain de n'importe quoi, mon cortex cérébral est à la dérive.
Et si je n'étais qu'une gamine capricieuse depuis toujours, si imbuvable que tout le monde dit « Tu as raison » pour juste être au calme.
Cette idée me taraude depuis la gifle en fait, je me serai inventé un monde pour me supporter et là tout a explosé, les digues sont rompues... Je ne suis pas grand-chose.
Voilà bien un long moment que je me regarde pleurer me trouvant excuse sur excuse.
Je porte un regard acéré sur ma gueule défaite. Sérieux pétasse, tu jouis devant la maîtresse de ballet, tu suis un inconnu pour le pomper dans une ruelle aléatoire et tu penses être meilleure que les autres.
Ma nature s'est dévoilée au moment du regard de Madame dans le vestiaire, il est devenu Mortem au moment où j'ai accepté de suivre l'inconnu de la porte cochère (voilà un titre de roman).
Mes parents m'ont offert non pas une vie de rêve (pas loin quand même), mais surtout j'ai toujours été amenée à réfléchir à mes actes.
D'abord très conne dans un premier temps pour les affronter et finalement je me suis retrouvée prise au piège de ma propre attitude.
Par arrogance ou plutôt par honte, j'ai creusé à mains nues leurs désarrois. Impossible de reculer et pourtant j'ai passé des nuits à pleurer leurs regards tristes sur moi.
Pffff voilà donc que je m'épanche.
Ce jour-là, je me décide à aller boire un verre dans ce pub rue de l'Université.
Un bar dangereux selon la bonne morale simplement un endroit où les femmes se touchent, se frottent et parfois s'aiment. J'y suis passée des centaines de fois sans même oser jeter un coup d'oeil.
Pour une première, je pose sur mon sexe un string en voile vert pâle orné de petites fleurs blanches. Sur ma poitrine un chemisier court et cintré. Sur ma croupe, une jupette légère qui vole au gré de mes envies.
L'ambiance est belle dans cette ville universitaire du sud. Les partiels sont dégagés, les résultats arrivent. Je pose mon scoot à proximité de la fac de médecine qui trône derrière la maison d'arrêt.
Je remonte vers la préfecture et me dirige vers les halles. Mon pas est décidé et pourtant à quelques mètres je stoppe. Une dizaine de tablées, les nanas sourient, des rires qui perforent la nuit. C'est complet, me dis-je à l'entrée.
Voilà, j'ai essayé, tant pis, soulagée ou frustrée, je débute ma fuite. Débute seulement lorsqu’une main douce se pose sur mon épaule. Un sourire sans équivoque accompagné.
— Tu nous quittes déjà, me demande celle que je pense être la patronne.
Je balbutie (réel) j'ai trop envie, mais je ne peux pas attendre. Je mélange, me noie, me perds. Cette femme me caresse doucement la joue.
— Calme-toi ma belle, me dit elle à voix basse.
Les regards sont tournés vers moi, rougissante je baisse les yeux.
J'ai toujours en moi la caresse de son regard. Elle m'a amenée au coin du bar en m'affirmant :
— Tu ne dois rien à personne. Sois juste toi.
Je me croyais forte, sûre, meilleure et là je suis pétrifiée. Je suis une merdeuse dans un monde de femme affirmée. Je m'apprête à fuir, un pied au sol au moment où je pose mon regard sur elle.
Cheveux noirs, courts, garçonne. Des yeux noirs qui te sondent, des lèvres ourlées, dessinées. Son nez qui jappe à la lune. Elle portera à jamais ce jean hyper-moulant bleu, son tee-shirt court Iron Maiden et des rangers.
Mon pied ne touchera pas le sol ce soir là et jamais pendant des années.
Beauté froide et effrayante. Sublime femme qui m'a donné le goût de mes faiblesses.
Une voix pas vraiment roque, mais de celles qui caressent le tympan. Son sourire enfin un rictus.
— Tu t'enfuis ?
Le ton, le rythme, la tessiture dans les graves. Mes dents mordillent l'intérieur de mes lèvres, muette, j'ai le tort de sourire.
« Je te fais rire... « me dit-elle. Son regard maltraite le mien, elle répète sa question. Les yeux au sol, je voudrais demander à cette inconnue de me pardonner de me perdre dans mes pulsions.
La patronne s'approche « Laisse-lui le temps de respirer ».
Je ne peux empêcher mon corps de vivre, de lui offrir mon émotion. Elle caresse doucement ma nuque et ma peau se fige sous le plaisir.
Elle me demande mon prénom et mon numéro, je réponds, je lui demande le sien, elle me donne un surnom « Clac ».
Je fixe mon image dans son regard. Au-dessus de cette table, au milieu du tumulte, sous les regards nous avons créé une bulle. Je lui demande pourquoi Clac ?
— D'après toi, une idée.
Je lance sans réfléchir, tu aimes faire mal. Les mots sortent sans la moindre retenue. Clac c'est cinglant comme une ceinture qui frappe. Je la regarde.
Sans rien dire, elle se lève et s'apprête à me laisser. Je la regarde effrayée à l'idée de ne plus la revoir. Elle file sans un mot. Figée je fixe sa nuque qui s'efface dans la foule. Elle m'a abandonnée.
La tension de la rencontre génère une insidieuse réalité. Mon ventre est un champ qu'elle a labouré sans semer. Je suis totalement incapable de gérer cela. Perdue.
Je rentre chez moi, me maudissant de ressentir du beau chez cette femme. Je pleure, je suis frustrée, c'est elle, cela ne peut qu'être elle.
Mélange de haine et de désirs. Mon monde devient insipide comme une simple photo sépia. Je me pose sur mon lit et vulnérable.
L'insidieuse tension que Clac a fait germer continue de phagocyter mon esprit, mon corps, mes entrailles. Je suis parfois obligée de me pencher en avant pour contrôler les crampes qui prennent mon ventre en otage.
Je hurle comme une bête, me regardant dans un miroir. Pauvre conne. Je me hais d'avoir plongé dans son regard. Je hais cette femelle, elle n'est rien.
Couchée, les genoux contre mon ventre, je laisse la frustration faire son œuvre.
Je suis en rut, je dois expulser ce mal-être. Je passe un legging, une brassière et je m'enfuis pour aller courir. J'avale le bitume, j'accélère à me faire exploser les poumons, mais la bête a pris possession.
Douche prise, je me connecte sur le site de cul. Zéro réflexion, le besoin de me vautrer dans le vice.
Discussions, on parle de cul, de baise. Tu aimes avaler ? Un contact assez récent m'indique se trouver dans un formule 1 à quelques kilomètres et m'invite à venir me faire baiser comme une pute.
Une pute.
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