Un mois sous le soleil Chapitre II
Récit érotique écrit par Iris_nexus [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-07-2024 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Un mois sous le soleil Chapitre II
Une fois descendue du pick-up, je m’essuie la bouche pour tenter de faire passer le goût. J’observe les alentours et découvre une espèce de parking avec quelques voitures. Que des grosses cylindrées. Ferrari, Lamborghini et une belle Mercedes limousine noire. L’entrée du camping est colorée et ressemble à celle des parcs d’attractions. Une grande allée bordée de différentes boutiques.
Je n’ai pas le temps de regarder plus en détails, le capitaine descend à son tour du véhicule et décharge ma valise. Je ne peux m’empêcher de l’observer et je note qu’après ma fellation, son membre a bien diminué de taille. Je rougis autant que mes cheveux et je m’approche comme si de rien n’était de ma valise pour la récupérer.
« Eh bien… Merci de m’avoir accompagnée.
- Mais avec plaisir ma petite demoiselle. Bienvenue à la Cornière. Je te laisse ta valise ici pour le moment. Je ne sais pas ce que tu vas en faire, mais je te laisse voir ça directement avec le patron. Il ne devrait pas tarder.
- Que va-t-il se passer ? Je veux dire, on est d’accord que vous allez me raccompagner chez moi ?
- Je fais qu’exécuter les ordres, ma petite. En pratique, si t’es là, c’est que t’as accepté le séjour. Mais ne t’en fais pas, on se reverra. Vu comment tu te débrouilles bien, je prendrais plaisir à revenir.
- Mais je… Je n’ai aucune envie de ce genre de chose monsieur. Ce n’est pas du tout ce qui était prévu !
- Tu verras ça avec le patron. Tiens d’ailleurs, il est là, regarde. »
Je vois le capitaine pointé du doigt en direction du campement. Un homme arrive tranquillement. Je ne suis pas surprise de voir qu’il ne porte rien. Les cheveux dégarnis et légèrement grisonnants, le torse lisse et une bedaine, je tente de ne pas regarder en dessous de la ceinture. Il porte des lunettes de soleil avec des verres réfléchissants.
Il est tout souriant lorsqu’il arrive, mais je le vois légèrement tiquer lorsqu’il m’aperçoit. Il garde néanmoins un ton chaleureux et accueillant. Il me tend la main et je ne peux m’empêcher de la serrer mollement.
« Bonjour mademoiselle. Vous devez être Iris si je me fie aux informations que vous nous avez envoyées. Bienvenue à la Cornière. Camping de luxe de l’île d’Atalante.
- Bonjour monsieur… Heu… Je crains d'avoir oublié votre nom, je m’en excuse.
- Mais voyons Iris aucun souci. Vous pouvez m’appeler Will. Et pour être plus à l’aise, je te propose que l’on se tutoie.
- Si vous le… Pardon, si tu le souhaites.
- Bien merci. Je remarque plusieurs choses inattendues Iris. Tout d’abord, tu es seule ? Je croyais que tu étais avec une amie. Léane si je me souviens bien.
- Oui. Désolé monsi… Will. Elle est tombée malade la veille du départ et son médecin lui a interdit de voyager durant cette semaine pour ne pas empirer son état. Elle est censée arrivée la semaine prochaine d’après ce qu’elle a vu avec le camping.
- Ah ? Je crains de ne pas avoir eu toutes les informations. Je m’occupe très peu des relations extérieures à Atalante. J’ai une secrétaire qui gère cela d’une main de maître. Bon, j’enverrais Martin la chercher en bateau la semaine prochaine. Ça ira pour toi, Martin ? »
Je le vois se tourner vers le capitaine qui est en train de s’étirer derrière moi. Il lâche un bâillement léger et ses yeux montrent des signes de fatigue.
« Aucun souci patron. En revanche, la traversée a été fatigante. Je vais aller faire un somme. Il faudra refaire un plein du rafiot par contre.
- C’est noté, Martin. Juste avant d’aller te reposer, pourrais-tu amener la valise d’Iris dans son bungalow ? De ce que je vois, nous devons avoir une discussion elle et moi.
- Pas de problème patron. Je l’y emmène de suite.
- Et prend bien soin de le faire comme il le faut s’il te plaît Martin. Je te fais confiance.
- Oui patron. »
Je ne relève pas tous les détails de la discussion entre le directeur du camping et le capitaine, mais je vois d’un coup ce dernier, il s’appelle donc Martin alors, attrapé d’un bras ma valise et la fait rouler en direction du camping. Il me fait un petit sourire et un signe de la main avant de s’éloigner. Je me tourne alors vers Will qui a l’air pensif.
« Tout va bien, Will ? Tu souhaites discuter avec moi ? »
Je le vois de nouveau me sourire naturellement sans une once de méchanceté.
« Oui, s’il te plaît Iris. Il faut que l’on discute de votre séjour à Léane et toi à la Cornière. Je te prie de me suivre. »
Il me désigne une porte en bois qu’il ouvre à l’aide d’une clé qui était sur la serrure. La pièce à l’intérieur ressemble à un petit salon avec une longue verrière d’où l’on peut apercevoir le paysage sauvage de l’île. À l’intérieur, une table en bois finement ouvragée avec des chaises assorties qui m’ont l’air confortable. La pièce est chaleureuse.
« Vas-y rentre et assit toi. »
Je m’exécute et prends un siège. Will s’assoit tranquillement en face de moi et me regarde avec calme. Il y a un blanc et je n’ose pas prendre la parole. Mais voyant son regard me scanner de toutes parts, j’ose lâcher une petite phrase.
« L’île est super agréable. On y respire bien.
- Oui effectivement, répond tranquillement le directeur. Atalante est l’un de ses coins sauvages encore bien préservé. Éloigné de toute civilisation, il n’y a que les plus fortunés du monde qui peuvent se permettre de nous rejoindre. Bien sûr, il y a des règles Iris comme tu as dû t’en apercevoir.
- Heu oui… À ce propos. Comment dire…
- J’aimerais te poser une question. Lorsque toi et ton amie avez reçu la réponse du concours, avez-vous vraiment lu tout le contenu de l’enveloppe ?
- Bah en fait, je… Enfin, non, je veux dire…
- Voyons, calme toi Iris. Tu veux boire quelque chose ?
Will fait un signe de la main et une jeune serveuse portant seulement un tablier fin arrive avec un plateau et des boissons qu’elle dépose délicatement sur la table. Will me sert alors un verre d’eau pétillante.
- Alors Iris, répond moi s’il te plaît.
Je bois une gorgée revigorante puis je m’éclaircis la voix.
- En fait, quand on a reçu le courrier, je crains que Léane n'ait pas tout regardé. Comme à la base, c’est elle qui candidatait, c’est elle qui m’a montré la lettre comme quoi vous nous aviez acceptées toutes les deux. Je crains qu’elle ait oublié quelques détails.
- Effectivement, je vois ça. Donc je vais te faire le récapitulatif. Atalante est une île paradisiaque, une réserve naturelle pour riche oui, mais pas n’importe qui. La tradition veut que ceux qui y résident soient en harmonie avec la nature et donc tout le monde doit vivre nu. On n'est pas extrême, pour ceux qui débutent, on accepte qu’il se couvre avec des serviettes ou bien des paréos, mais crois moi, ils ne tiennent jamais longtemps. C’est pour cela que j’ai été très étonné de te voir si… couverte ?
Je tente de ne pas trop paniquer. Après tout, le naturisme est une activité que beaucoup de personnes pratiquent et qui prône le respect de chacun. Je me dis qu’à cause de cette mésentente, ils me renverront chez moi.
- Je suis désolé, Will. Léane et moi n’avons pas bien regardé. Et disons que se mettre nue comme ça devant tout le monde, ce n’est pas trop notre délire. Au contraire.
- Tu m’en vois désolé Iris, mais la règle fait loi sur cette île. Une loi que toi et ta copine avez accepté de respecter lorsque vous avez signé le contrat de séjour. Martin a été gentil de t’accompagner dans cette tenue jusqu’ici, mais en vérité, la présence de vêtement est strictement interdite sur cette île. Uniquement les tenues que les vacanciers portent sur eux en arrivant et pour repartir.
- Dans ce cas-là Will, je crains ne pas pouvoir rester. Je respecte totalement votre envie de vivre nu en pleine nature, mais je ne peux pas m’y résoudre. Je déteste montrer mon corps et ce n’est pas quelque chose qui est fait pour moi. Je rentrerai s’il le faut.
- Malheureusement Iris, ce n’est pas possible car toi et Léane êtes les VIP de cette saison estivale. Sais-tu pourquoi tous les ans, on invite une jeune fille de ton rang dans notre repère de vacance sélect ?
- En vérité, je ne sais pas Will. Un coup de pub ?
- Non bien sûr. On évite ce genre de publicité. Nos clients sont extrêmement riches voire connus et il faut se faire parrainer par un membre pour y entrer. Non… Nous vous invitons pendant un mois avec logement et nourriture gratuite parce qu’en échange, vous devez participer à certaines activités et répondre à quelques obligations durant votre séjour. Évidemment, l’emploi du temps est léger pour que derrière tu puisses profiter du lieu.
Ce qu’il s’est passé durant le trajet avec le capitaine me revient en mémoire.
- Et ses activités, ce sont quoi ?
- Et bien, nous ne sommes pas que des nudistes ici. Nous prônons également le libertinage. Et chaque année, de nouveaux VIP nous rejoignent pour satisfaire les fantasmes de nos clients.
- Mais… Will, Léane et moi nous venons d'être majeures.
- Et alors ? Ici, on est libre de faire beaucoup de choses. Les autorités côtières sont grassement payées pour nous laisser vivre en paix et en échange, nous garantissons ne rien faire de grave. Et puis, ce sont des familles qui nous rejoignent ici, parfois durant toute l’année. Il y a beaucoup de jeunes qui voudront s’amuser avec toi. Ou bien certains parents qui ont un penchant pour l’interdit. Vois-tu, nous t’offrons des vacances de rêve et en échange, tu partages ce que tu possèdes.
Je suis perdue. Je vais devoir être une sorte d’esclave pendant un mois ? Ce n’est pas possible.
- Will… Je crois que…
- Après ne t’en fais pas. Même si parfois il y aura des jeux de rôles, les membres ont l’obligation de respecter les VIP. Dit toi que tu ne feras que t’amuser avec eux. Un partage, dont toi aussi, tu prendras sûrement beaucoup de plaisir.
- Non. Désolé, mais je refuse. Ce n’est pas du tout ce que j’imaginais en venant ici. Je préfère rentrer chez moi.
- Iris, il me ressert un verre d’eau fraîche ainsi qu’à lui-même, toi et ton amie avez signé. Ce qui signifie que tu n’as pas le choix. Regarde.
Il tire une feuille d’un classeur et me la pose sur la table. Je reconnais ma signature ainsi que celle de Léane. Je lis les lignes et découvre que j’ai bel et bien signé pour tout cela ? On est connes de ne même pas avoir lu putain ! Je tente de répondre calmement.
- C’est une erreur Will. Je dois annuler le contrat.
- Il n’y a pas de rétractation Iris. À partir du moment où tu as posé le pied sur Atalante, tu as accepté ton rôle et dois le faire. Il en va de même pour Léane lorsqu’elle arrivera. Mais crois moi Iris, tu y prendras goût je te le garantie.
- Mais c’est impossible. Vous n’allez pas m’enfermer ici !
- Tu n’es pas prisonnière. Tu pourras te balader sur toute l’île tout le reste du temps, faire des rencontres, participer à nos autres activités. Tu auras toutes tes affaires personnelles que tu as amenées. Ton téléphone, ton ordinateur. N’essaye juste pas d’appeler des flics, honnêtement, ils te prendront pour une folle. Et tout est crypté ici. Appels, internet, messages et mails. On ne le fait pas, mais on peut vérifier ce que tu fais. Mais on ne veut pas en arriver là. Tu es en vacances pas en prison.
- Mais comment je pourrais faire ce genre de chose ? Je déteste montrer mon corps. Même en maillot, j’ai honte. Même quand Léane se lave devant moi, je suis gênée. C’est impossible.
- Il faudra t’y habituer. Tu as le week-end de libre pour découvrir la Cornière. Après cela à partir de lundi, tu auras les dates des activités obligatoires et de certains services que tu devras faire. Le reste, tu es libre.
- C’est trop dur pour moi…
Je suis à deux doigts d’éclater en sanglots. Will paraît désolé, mais en même temps se montre impassible.
- Tu verras, tu vas y arriver. Maintenant Iris, je vais te demander de retirer ce que tu portes s’il te plaît.
Je secoue la tête timidement. Je refuse de me montrer. Ma poitrine plate, mes hanches enfantines et ma fente qui ne cesse de s’humidifier constamment. C’est privé et je ne veux pas que des gens voient mon corps.
- Iris, aucun mal ne te sera fait sur cette île durant ton séjour, c’est l’une de nos règles. En revanche, si tu ne me laisses pas le choix, on va devoir procéder différemment.
Je tente de reprendre mon calme. Il y a forcément une solution. Je bois une nouvelle gorgée d’eau fraîche et respire un bon coup. Je me lève alors de ma chaise pour m’approcher de la porte.
- Désolé Will, mais je vais devoir partir. Ce n’est pas le genre de vacances que j’espérais.
Je tourne la poignée et sors à l’extérieur. Je me sens alors plus lourde et le sol tangue petit à petit et de plus en plus. Qu’est-ce qui m’arrive ? Je n’arrive plus à parler et je sens la chaleur me taper le crâne. Mes muscles faiblissent. Je tombe par terre dans le sable. J’arrive à me traîner sur plusieurs mètres, mais mes forces me quittent. Un voile sombre commence à se poser sur mes yeux. J’ai du mal à les garder ouverts. Je vois alors Will se diriger vers moi l’air désolé. Il semble dire quelque chose.
- Iris, ne t’en fais pas. Tout ira bien.
Je perds alors connaissance.
à suivre...
Je n’ai pas le temps de regarder plus en détails, le capitaine descend à son tour du véhicule et décharge ma valise. Je ne peux m’empêcher de l’observer et je note qu’après ma fellation, son membre a bien diminué de taille. Je rougis autant que mes cheveux et je m’approche comme si de rien n’était de ma valise pour la récupérer.
« Eh bien… Merci de m’avoir accompagnée.
- Mais avec plaisir ma petite demoiselle. Bienvenue à la Cornière. Je te laisse ta valise ici pour le moment. Je ne sais pas ce que tu vas en faire, mais je te laisse voir ça directement avec le patron. Il ne devrait pas tarder.
- Que va-t-il se passer ? Je veux dire, on est d’accord que vous allez me raccompagner chez moi ?
- Je fais qu’exécuter les ordres, ma petite. En pratique, si t’es là, c’est que t’as accepté le séjour. Mais ne t’en fais pas, on se reverra. Vu comment tu te débrouilles bien, je prendrais plaisir à revenir.
- Mais je… Je n’ai aucune envie de ce genre de chose monsieur. Ce n’est pas du tout ce qui était prévu !
- Tu verras ça avec le patron. Tiens d’ailleurs, il est là, regarde. »
Je vois le capitaine pointé du doigt en direction du campement. Un homme arrive tranquillement. Je ne suis pas surprise de voir qu’il ne porte rien. Les cheveux dégarnis et légèrement grisonnants, le torse lisse et une bedaine, je tente de ne pas regarder en dessous de la ceinture. Il porte des lunettes de soleil avec des verres réfléchissants.
Il est tout souriant lorsqu’il arrive, mais je le vois légèrement tiquer lorsqu’il m’aperçoit. Il garde néanmoins un ton chaleureux et accueillant. Il me tend la main et je ne peux m’empêcher de la serrer mollement.
« Bonjour mademoiselle. Vous devez être Iris si je me fie aux informations que vous nous avez envoyées. Bienvenue à la Cornière. Camping de luxe de l’île d’Atalante.
- Bonjour monsieur… Heu… Je crains d'avoir oublié votre nom, je m’en excuse.
- Mais voyons Iris aucun souci. Vous pouvez m’appeler Will. Et pour être plus à l’aise, je te propose que l’on se tutoie.
- Si vous le… Pardon, si tu le souhaites.
- Bien merci. Je remarque plusieurs choses inattendues Iris. Tout d’abord, tu es seule ? Je croyais que tu étais avec une amie. Léane si je me souviens bien.
- Oui. Désolé monsi… Will. Elle est tombée malade la veille du départ et son médecin lui a interdit de voyager durant cette semaine pour ne pas empirer son état. Elle est censée arrivée la semaine prochaine d’après ce qu’elle a vu avec le camping.
- Ah ? Je crains de ne pas avoir eu toutes les informations. Je m’occupe très peu des relations extérieures à Atalante. J’ai une secrétaire qui gère cela d’une main de maître. Bon, j’enverrais Martin la chercher en bateau la semaine prochaine. Ça ira pour toi, Martin ? »
Je le vois se tourner vers le capitaine qui est en train de s’étirer derrière moi. Il lâche un bâillement léger et ses yeux montrent des signes de fatigue.
« Aucun souci patron. En revanche, la traversée a été fatigante. Je vais aller faire un somme. Il faudra refaire un plein du rafiot par contre.
- C’est noté, Martin. Juste avant d’aller te reposer, pourrais-tu amener la valise d’Iris dans son bungalow ? De ce que je vois, nous devons avoir une discussion elle et moi.
- Pas de problème patron. Je l’y emmène de suite.
- Et prend bien soin de le faire comme il le faut s’il te plaît Martin. Je te fais confiance.
- Oui patron. »
Je ne relève pas tous les détails de la discussion entre le directeur du camping et le capitaine, mais je vois d’un coup ce dernier, il s’appelle donc Martin alors, attrapé d’un bras ma valise et la fait rouler en direction du camping. Il me fait un petit sourire et un signe de la main avant de s’éloigner. Je me tourne alors vers Will qui a l’air pensif.
« Tout va bien, Will ? Tu souhaites discuter avec moi ? »
Je le vois de nouveau me sourire naturellement sans une once de méchanceté.
« Oui, s’il te plaît Iris. Il faut que l’on discute de votre séjour à Léane et toi à la Cornière. Je te prie de me suivre. »
Il me désigne une porte en bois qu’il ouvre à l’aide d’une clé qui était sur la serrure. La pièce à l’intérieur ressemble à un petit salon avec une longue verrière d’où l’on peut apercevoir le paysage sauvage de l’île. À l’intérieur, une table en bois finement ouvragée avec des chaises assorties qui m’ont l’air confortable. La pièce est chaleureuse.
« Vas-y rentre et assit toi. »
Je m’exécute et prends un siège. Will s’assoit tranquillement en face de moi et me regarde avec calme. Il y a un blanc et je n’ose pas prendre la parole. Mais voyant son regard me scanner de toutes parts, j’ose lâcher une petite phrase.
« L’île est super agréable. On y respire bien.
- Oui effectivement, répond tranquillement le directeur. Atalante est l’un de ses coins sauvages encore bien préservé. Éloigné de toute civilisation, il n’y a que les plus fortunés du monde qui peuvent se permettre de nous rejoindre. Bien sûr, il y a des règles Iris comme tu as dû t’en apercevoir.
- Heu oui… À ce propos. Comment dire…
- J’aimerais te poser une question. Lorsque toi et ton amie avez reçu la réponse du concours, avez-vous vraiment lu tout le contenu de l’enveloppe ?
- Bah en fait, je… Enfin, non, je veux dire…
- Voyons, calme toi Iris. Tu veux boire quelque chose ?
Will fait un signe de la main et une jeune serveuse portant seulement un tablier fin arrive avec un plateau et des boissons qu’elle dépose délicatement sur la table. Will me sert alors un verre d’eau pétillante.
- Alors Iris, répond moi s’il te plaît.
Je bois une gorgée revigorante puis je m’éclaircis la voix.
- En fait, quand on a reçu le courrier, je crains que Léane n'ait pas tout regardé. Comme à la base, c’est elle qui candidatait, c’est elle qui m’a montré la lettre comme quoi vous nous aviez acceptées toutes les deux. Je crains qu’elle ait oublié quelques détails.
- Effectivement, je vois ça. Donc je vais te faire le récapitulatif. Atalante est une île paradisiaque, une réserve naturelle pour riche oui, mais pas n’importe qui. La tradition veut que ceux qui y résident soient en harmonie avec la nature et donc tout le monde doit vivre nu. On n'est pas extrême, pour ceux qui débutent, on accepte qu’il se couvre avec des serviettes ou bien des paréos, mais crois moi, ils ne tiennent jamais longtemps. C’est pour cela que j’ai été très étonné de te voir si… couverte ?
Je tente de ne pas trop paniquer. Après tout, le naturisme est une activité que beaucoup de personnes pratiquent et qui prône le respect de chacun. Je me dis qu’à cause de cette mésentente, ils me renverront chez moi.
- Je suis désolé, Will. Léane et moi n’avons pas bien regardé. Et disons que se mettre nue comme ça devant tout le monde, ce n’est pas trop notre délire. Au contraire.
- Tu m’en vois désolé Iris, mais la règle fait loi sur cette île. Une loi que toi et ta copine avez accepté de respecter lorsque vous avez signé le contrat de séjour. Martin a été gentil de t’accompagner dans cette tenue jusqu’ici, mais en vérité, la présence de vêtement est strictement interdite sur cette île. Uniquement les tenues que les vacanciers portent sur eux en arrivant et pour repartir.
- Dans ce cas-là Will, je crains ne pas pouvoir rester. Je respecte totalement votre envie de vivre nu en pleine nature, mais je ne peux pas m’y résoudre. Je déteste montrer mon corps et ce n’est pas quelque chose qui est fait pour moi. Je rentrerai s’il le faut.
- Malheureusement Iris, ce n’est pas possible car toi et Léane êtes les VIP de cette saison estivale. Sais-tu pourquoi tous les ans, on invite une jeune fille de ton rang dans notre repère de vacance sélect ?
- En vérité, je ne sais pas Will. Un coup de pub ?
- Non bien sûr. On évite ce genre de publicité. Nos clients sont extrêmement riches voire connus et il faut se faire parrainer par un membre pour y entrer. Non… Nous vous invitons pendant un mois avec logement et nourriture gratuite parce qu’en échange, vous devez participer à certaines activités et répondre à quelques obligations durant votre séjour. Évidemment, l’emploi du temps est léger pour que derrière tu puisses profiter du lieu.
Ce qu’il s’est passé durant le trajet avec le capitaine me revient en mémoire.
- Et ses activités, ce sont quoi ?
- Et bien, nous ne sommes pas que des nudistes ici. Nous prônons également le libertinage. Et chaque année, de nouveaux VIP nous rejoignent pour satisfaire les fantasmes de nos clients.
- Mais… Will, Léane et moi nous venons d'être majeures.
- Et alors ? Ici, on est libre de faire beaucoup de choses. Les autorités côtières sont grassement payées pour nous laisser vivre en paix et en échange, nous garantissons ne rien faire de grave. Et puis, ce sont des familles qui nous rejoignent ici, parfois durant toute l’année. Il y a beaucoup de jeunes qui voudront s’amuser avec toi. Ou bien certains parents qui ont un penchant pour l’interdit. Vois-tu, nous t’offrons des vacances de rêve et en échange, tu partages ce que tu possèdes.
Je suis perdue. Je vais devoir être une sorte d’esclave pendant un mois ? Ce n’est pas possible.
- Will… Je crois que…
- Après ne t’en fais pas. Même si parfois il y aura des jeux de rôles, les membres ont l’obligation de respecter les VIP. Dit toi que tu ne feras que t’amuser avec eux. Un partage, dont toi aussi, tu prendras sûrement beaucoup de plaisir.
- Non. Désolé, mais je refuse. Ce n’est pas du tout ce que j’imaginais en venant ici. Je préfère rentrer chez moi.
- Iris, il me ressert un verre d’eau fraîche ainsi qu’à lui-même, toi et ton amie avez signé. Ce qui signifie que tu n’as pas le choix. Regarde.
Il tire une feuille d’un classeur et me la pose sur la table. Je reconnais ma signature ainsi que celle de Léane. Je lis les lignes et découvre que j’ai bel et bien signé pour tout cela ? On est connes de ne même pas avoir lu putain ! Je tente de répondre calmement.
- C’est une erreur Will. Je dois annuler le contrat.
- Il n’y a pas de rétractation Iris. À partir du moment où tu as posé le pied sur Atalante, tu as accepté ton rôle et dois le faire. Il en va de même pour Léane lorsqu’elle arrivera. Mais crois moi Iris, tu y prendras goût je te le garantie.
- Mais c’est impossible. Vous n’allez pas m’enfermer ici !
- Tu n’es pas prisonnière. Tu pourras te balader sur toute l’île tout le reste du temps, faire des rencontres, participer à nos autres activités. Tu auras toutes tes affaires personnelles que tu as amenées. Ton téléphone, ton ordinateur. N’essaye juste pas d’appeler des flics, honnêtement, ils te prendront pour une folle. Et tout est crypté ici. Appels, internet, messages et mails. On ne le fait pas, mais on peut vérifier ce que tu fais. Mais on ne veut pas en arriver là. Tu es en vacances pas en prison.
- Mais comment je pourrais faire ce genre de chose ? Je déteste montrer mon corps. Même en maillot, j’ai honte. Même quand Léane se lave devant moi, je suis gênée. C’est impossible.
- Il faudra t’y habituer. Tu as le week-end de libre pour découvrir la Cornière. Après cela à partir de lundi, tu auras les dates des activités obligatoires et de certains services que tu devras faire. Le reste, tu es libre.
- C’est trop dur pour moi…
Je suis à deux doigts d’éclater en sanglots. Will paraît désolé, mais en même temps se montre impassible.
- Tu verras, tu vas y arriver. Maintenant Iris, je vais te demander de retirer ce que tu portes s’il te plaît.
Je secoue la tête timidement. Je refuse de me montrer. Ma poitrine plate, mes hanches enfantines et ma fente qui ne cesse de s’humidifier constamment. C’est privé et je ne veux pas que des gens voient mon corps.
- Iris, aucun mal ne te sera fait sur cette île durant ton séjour, c’est l’une de nos règles. En revanche, si tu ne me laisses pas le choix, on va devoir procéder différemment.
Je tente de reprendre mon calme. Il y a forcément une solution. Je bois une nouvelle gorgée d’eau fraîche et respire un bon coup. Je me lève alors de ma chaise pour m’approcher de la porte.
- Désolé Will, mais je vais devoir partir. Ce n’est pas le genre de vacances que j’espérais.
Je tourne la poignée et sors à l’extérieur. Je me sens alors plus lourde et le sol tangue petit à petit et de plus en plus. Qu’est-ce qui m’arrive ? Je n’arrive plus à parler et je sens la chaleur me taper le crâne. Mes muscles faiblissent. Je tombe par terre dans le sable. J’arrive à me traîner sur plusieurs mètres, mais mes forces me quittent. Un voile sombre commence à se poser sur mes yeux. J’ai du mal à les garder ouverts. Je vois alors Will se diriger vers moi l’air désolé. Il semble dire quelque chose.
- Iris, ne t’en fais pas. Tout ira bien.
Je perds alors connaissance.
à suivre...
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Une bonne entrée en matière, bien écrite.
J’espere que la suite ne va pas tarder
J’espere que la suite ne va pas tarder
Intéressant il y a tant de possibilité. J'attend la suite avec impatience
Thallium
Thallium
J'adore. Du même niveau que la 1ere partie, la suite va semaine attendre encore plus impatiemment...
Willy
Willy
Vite la suite