Un mois sous le soleil Chapitre III
Récit érotique écrit par Iris_nexus [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-07-2024 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Un mois sous le soleil Chapitre III
Lorsque j’ouvre mes yeux, je suis aveuglé par la lumière et je les referme automatiquement. Mon esprit est encore embrumé. Pourquoi j’ai perdu connaissance ? Et où suis-je ? Je me souviens uniquement des derniers mots de Will. Et ça me donne des frissons.
Sans ouvrir les yeux, je bouge mes membres endoloris. Mes bras sont engourdis et je sens sous mes doigts du tissu tout doux. Je sens que je suis allongé sur un matelas moelleux. En vérité malgré cette perte de connaissance, je suis confortablement installée. J’ouvre alors tout doucement mes paupières et m’habitue rapidement à la luminosité de la pièce.
Je suis dans un bungalow. Mais attention pas un classique comme on peut en trouver dans n’importe quel camping. Non un vrai bungalow de luxe. Il y a du parquet au sol, de véritable meuble sculpté. Le lit sur lequel je suis est un king size gigantesque. La porte de la chambre est ouverte et je peux y voir la pièce centrale. Un séjour avec un canapé six places, d’autres meubles modernes et un comptoir avec des tabourets qui donne sur une cuisine ouverte tout équipée.
Je ne peux pas tout voir depuis ma position, mais je comprends rapidement qu’après-avoir perdu connaissance, on m’a sûrement amené dans mon bungalow pour que je puisse reprendre des forces. Je me caresse la tête et me redresse tout doucement. Je vois que la lumière vient d’un plafonnier et les rideaux des différentes fenêtres sont tirés.
Je me lève tout doucement. Je tangue quelques instants, mais réussis à garder mon équilibre. Je marche tout doucement encore un peu dans les vapes et tire doucement sur l’un des rideaux. Le soleil m’éblouit le visage. Je discerne alors un paysage magnifique. De nombreux bungalows se tiennent côte à côte, mais chacun avec son style particulier. Ils ne sont pas nombreux, mais chacun d’entre eux pourrait facilement se faire passer pour un appartement complet.
C’est là que je les remarque alors. Les vacanciers se baladent, jouent, discutent en terrasse en buvant des verres. Le tout entièrement nu. Je rougis de honte. J’aperçois des gens de tout âge. Il y a des hommes bien conservés, des femmes sensuelles, et même des adolescents qui doivent avoir à peine moins que mon âge. Une jeune fille, sûrement une lycéenne comme moi, avec des cheveux bruns courts a dû me remarquer, car me fait coucou d’un signe de la main. Je referme automatiquement le rideau pour me cacher. Et c’est là que je prends conscience de ce que j’aurais dû remarquer depuis le début.
Je ne porte aucun vêtement. Ma poitrine est à l’air libre et je sens l’air frais du climatiseur passé entre mes jambes. Merde où sont mes vêtements ! Je sors de la chambre en trombe pour chercher mes affaires. Je ne fais pas attention à ce qui se trouve à l’intérieur. L’immense écran plat, une verrière entière camouflée elle aussi par des rideaux fermés. J’ouvre en trombe un immense dressing et le découvre vide. La panique me gagne. Je croyais que le capitaine devait amener ma valise ici ? Où se trouve-t-elle ?
Je reprends alors doucement ma respiration pour me calmer et je l’aperçois alors tranquillement proche de la porte d’entrée du bungalow. Je me sens bête. À cause de la panique, je ne l’ai pas vu. Mais sitôt je l’attrape pour la faire rouler vers la chambre que je remarque un souci. Elle me parait beaucoup plus légère. Je me dis que ce n’est qu’une hallucination de mon esprit, mais lorsque je l’ouvre, mes craintes se révèlent vrai. À l’intérieur, mon ordinateur, quelques livres que j’avais amenés avec moi, mon téléphone, mon chargeur… En bref, toutes mes affaires sont là. Mais pas la moindre trace de vêtement. Il y a bien mon paréo de plage que j’utilise pour m’allonger dessus, mais pour le reste rien. Pas de pantalon, pas de short, aucun haut. Même ma lingerie a disparu.
Je découvre alors une lettre cachetée soigneusement posé avec mes affaires personnelles. Je déchire l’enveloppe et découvre un petit papier sur lequel est marqué la Cornière. Une note de la direction ? Je lis les quelques mots inscrits dessus.
« Mademoiselle Iris, nous vous souhaitons de nouveau la bienvenue au camping de la Cornière. Nous espérons que vous vous rétablissez bien. Quand vous aurez repris vos esprits, veuillez appeler la direction pour que nous terminions rapidement notre discussion.
À très vite.
Will »
Je découvre au dos du papier un numéro a six chiffres. Je regarde autour de moi et découvre un téléphone fixe branché à côté du canapé. J’attrape le combiné et compose le numéro. J’entends quelques sonneries puis la voix de Will retentit dans l’appareil.
« Ah Iris vous voilà réveillée. Comment allez-vous ?
- Que m’est-il arrivé ? Comment je suis arrivée dans ce bungalow ? Pourquoi ai-je perdu connaissance ?
- Tu me pardonneras très certainement Iris, mais tu te montrais assez réfractaire tout à l’heure. Je t’ai dit que tu ne me laissais pas choix. J’ai ajouté un petit quelque chose dans ton verre. Comme tu as pu le remarquer, on a retiré ce que tu portais. Ne t’en fais pas, il n’y a rien eu de malsain durant ta perte de connaissance. Nous ne pratiquons pas le viol ici et d’une certaine manière, le consentement est important pour nous. Même si parfois, nous devons un petit peu forcé la main.
Je reste sans voix.
- Je dois te dire que je ne m’attendais pas à ça. Les photos que tu as envoyées pour le concours étaient très belles, mais une fois nues, tu es particulièrement attirante. Tu vas sûrement bien t’amuser avec les autres jeunes de la Cornière.
- Je t’ai dit que je ne souhaite rien faire de cela. Où sont mes affaires ? Je veux les récupérer.
- Mais on a tout laissé. Sauf les vêtements. Ils sont sous clés dans la salle des coffres et te seront restituée à ton départ dans un mois. Nous avons un service de nettoyage efficace, et même si tu n’auras rien porté, tout sera bien propre et parfumé. Pour le reste, ce sont tes affaires. On n'allait pas te voler. En revanche, n’oublie pas ce que je t’ai dit. On peut voir ce que tu fais. Ne fais rien de regrettable s’il te plaît. Tu peux appeler qui tu veux gratuitement depuis l’île, notre réseau est privée même s’il est limité à l’enceinte du camping.
- Mais vous croyez vraiment que je vais vous obéir ?
- Iris, tu as signé un contrat et tu dois maintenant l’assumer. Nous ne t’avons obligé à rien. Et ton amie Léane arrivera la semaine prochaine. Tout est vu avec elle. On ne te demande qu’une chose, faire tes devoirs de VIP et profiter des vacances que l’on t’offre.
- Je doute que Léane soit d’accord avec ce genre de camping. Elle est délurée, mais pas à ce point.
- Je ne sais pas, on verra. En-tout-cas, elle n’a pas l’air réfractaire. Je te laisse le soin de l’informer au besoin. Quelqu’un ne va pas tarder à arriver à ta porte pour te donner ta clé d’accès. N’essaye pas de t’enfermer, on peut tout ouvrir à distance en cas d’urgence. Elle s’appelle Opale. Elle est aussi au lycée et viens d'avoir 18 ans. Comme toi non ? C’est une pensionnaire qui vient avec sa famille depuis plus de dix ans. Elle te fera sans doute visiter le camping.
- Il est hors de question que qui que ce soit me…
- Oui, si tu veux Iris. Allez, profite bien. À plus tard. »
Puis sans même me laisser terminer, il raccroche. J’ai envie de hurler, de pleurer, mais quelques secondes plus tard, j’entends quelqu’un toquer doucement à la porte du bungalow. Je panique ne sachant pas comment me couvrir. Je fonce dans la salle de bain, mais il n’y a ni serviettes ni peignoir. Je me jette alors sur ma valise pour récupérer mon paréo alors que de nouveaux coups plus fort se font entendre.
« Eh la nouvelle ! Je sais que tu es là. Je pourrais directement rentrée, mais je suis quand même polie alors tu peux m’ouvrir la porte s’il te plaît ? »
Je ne sais pas quoi répondre. Je tente dans la précipitation de bien mettre le paréo afin de camoufler ma poitrine et mon intimité. Une fois satisfaite et voyant que les coups à la porte s’intensifie, je réponds essoufflée.
« Allez-y rentrer.
- Enfin pas trop tôt. »
La porte s’ouvre alors sur une jeune fille. Je la reconnais, c’est celle qui m’avait salué quand j’étais à ma fenêtre. Sans relevé sa nudité, elle est brune, les cheveux courts dont certaines mèches lui passent devant le visage. Ses yeux gris me fixent et elle a un léger sourire aux lèvres. Elle a dans ses mains un sac rempli et tient dans l’autre une clé. Elle doit avoir mon âge. Je me concentre sur ses taches de rousseur qui ressemble au mienne bien que beaucoup plus ternes. Loin de se cacher, elle pose ses mains sur ses hanches l’air fâchées.
- Je suis gentille, je t’apporte des affaires et tu me fais poireauter dehors comme une malpropre. C’est quoi ça ? Un déguisement ?
Elle désigne mon paréo de travers, mis à la va-vite. Je n’ose pas parler et ferme doucement la porte sans dire un mot.
- Ben putain, t’es pas bavarde la nouvelle. Et ton délire de camouflage là franchement oublie. Tu as juste l’air idiote.
Elle lâche un ricanement et pose le sac.
- Bref, je t’amène les clés du bungalow. Ne les perds pas. C’est chiant après de les refaire. Le vieux Will s’énerve vite quand on ne prend pas soin du camp. Tu as aussi un nécessaire de toilette. Si tu as besoin de quoi que ce soit, l’accueil te fournira d’autres produits. Normalement, c’est payant, mais vu que tu es la VIP, toi, c’est gratis alors profite.
- Qui es-tu ? Et pourquoi tu es là ? Je ne veux voir personne.
- Et merde, la nouvelle va me faire une crise. Je m’appelle Opale. Vu le temps que je passe à la Cornière, on peut dire que je vis ici ? Et à ton avis. Je suis venu pour t’arracher ce que tu as et abuser de toi. Ouuuh !
Elle ponctue sa phrase en m’attrapant les épaules et en me secouant gentiment. Le contact de ses mains sur moi me donne un frisson de malaise.
- Non sérieusement, je t’amène juste quelques affaires. Tu crois qu’on est des psychopathes ici ?
- Je n’ai pas dit ça. Juste je n’aime pas ce mode de vie qu’on veut m’imposer. Je refuse.
- Tu refuses quoi, réplique-t-elle. Bon d’accord ça peut être gênant au début quand tu n’es pas habituée, mais qu’est-ce qu’on s’en fou.
- Mais c’est mon corps putain ! Opale, je ne veux pas qu’on voie mon corps.
- Et pourquoi ? Tu as une anomalie ?
Elle éclate de rire.
- Non, c’est juste privée. N’importe qui n’est pas censé le voir. Et encore moins d’en abuser.
- C’est privé ? Arrête pas à moi. On a le même âge et je sais qu’avec les hormones en feu, on pourrait ouvrir les cuisses pour le premier mec qu’on trouve séduisant.
- Je ne suis pas comme ça. Et puis les mecs, ce n'est pas vraiment mon truc.
- Ah, je vois que tu picores autre part. Bref on s’en fou, c’est la même. Tu crois que je ne sais pas ce que tu caches sous ton vieux drap ? Une paire de seins, petits vu ton gabarit, et entre tes jambes un jouet de plaisir. J’ai juste ?
- Ce n’est pas la question. Je refuse de me montrer à n’importe qui comme une délurée.
Je vois Opale s’empourprer.
- Eh oh la nouvelle. Je te rappelle que moi, je porte que dalle et tout le monde peut y jeter un œil. Est-ce que tu me traites de délurée ?
- Non, pardon Opale. Ce n’est pas ce que je voulais dire je…
Je m’embrouille dans mes explications et mon paréo de travers glisse doucement contre ma peau dévoilant le haut de ma poitrine. Opale se jette sur l’occasion.
- Attention la miss, tu commences à te dévoiler.
Je tente de remettre maladroitement le tout, mais je m’emmêle très vite. Opale rigole en me regardant et sans honte attrape le tissu pour m’aider à bien le remettre. Elle reprend avec son ton désinvolte.
- De toutes façons qu’est-ce que tu veux me cacher ? D’abord, je t’ai vu à la fenêtre. Et crois moi qu’on les voyait tous tes seins. D’ailleurs, tu aurais pu me répondre au lieu de refermer le rideau comme une folle.
- Je n’avais pas conscience d’être nue. On m’avait droguée.
- Drogué ? Tout de suite les grands mots. C’est qu’un calmant détend toi. Et justement à ton avis qui c’est qui a dû tout t’enlever pendant ton sommeil ? On n'allait pas laisser un vieux vicieux comme Will te déshabiller alors que tu étais dans les vapes. Tout ça pour dire, je l’ai vu ton corps. Et il n'y a pas besoin d’en faire toute une histoire.
Je secoue la tête comme pour refuser cette situation.
- Non, non, non, ce n’est pas possible.
Opale tente d’être plus calme et termine d’attacher le paréo.
- C’est bon, miss. Ton torchon ne risque pas de tomber comme ça. Mais écoute. D’accords, certains adultes sont un peu vicelards et ont des délires louches, mais après tu t’en fou non ? Ici, tu peux assumer tes fantasmes, coucher avec qui tu veux et t’affirmer dans ton plus simple appareil.
Elle me prend dans ses bras pour tenter de m’apaiser. Je n’ose plus parler tellement, je respire vite.
- Et puis en fait pas toute une histoire. Je le trouve mignon ton corps. Niveau taille de seins, on dirait les miens. Même si moi, le gauche et le droit sont pas vraiment en accord. Toi, ils ont l’air doux et moelleux. Ça donne envie de les caresser.
- Mais ce n’est pas normal de faire ça, Opale.
- On s’en fou de ce qui est normal. On t’offre des vacances de rêve sur une île où des familles dépensent des milles et des cents pour y séjourner. Tu connais des endroits où personne ne te jugera sur ton apparence ?
Je secoue la tête en guise de réponse.
- Et en plus, je sais qu’au fond de toi, tu es aussi délurée que moi, comme tu dis si bien. Tu prononçais un nom dans ton sommeil. Léane. C’est ta petite copine ?
- J’ai dit ça ? Bordel non… C’est juste ma meilleure amie. Elle devrait être là avec moi.
- Ah oui. C’est vrai qu’on a deux VIP cette année. T’inquiètes elle sera bientôt là. Bref. Toi aussi, tu ressens du désir. Tu crois que je ne te vois pas me fixer discrètement ? Tu as envie de toucher peut-être ?
- Non, non. Désolé, c’est juste mon regard qui…
Sans même me laisser répondre elle m’attrape les deux mains et les poses sur ses seins. Opale les fait bouger dessus comme pour me les faire masser.
- Voilà, il suffisait de le dire. Tu les trouves comment ?
Je n’ose pas parler. Sa poitrine est petite mais ferme. Ses seins sont tendres, chauds et doux sous mes mains. Je sens durcir le bout sous mes paumes. Elle prend du plaisir à ce que je la touche. Je ne peux m’empêcher de continuer même lorsqu’elle enlève les siennes.
- Alors la nouvelle ? On se prend du plaisir avec mon corps ? C’est qui la délurée maintenant ?
Je me rends vraiment compte de ce que je fais comme si je sortais d’une léthargie.
- Pardon Opale. Je ne sais pas ce qui m’a pris de faire ça.
Je commence à retirer mes mains, mais la jeune brune les attrape et renforce malgré moi leurs prises sur sa poitrine.
- Je ne t’ai pas demandé d’arrêter Iris. Et puis tu peux faire beaucoup plus avec ses doigts fins.
Elle attrape ma main gauche, repli tous mes doigts excepté le majeur qu’elle amène vers sa bouche avant de le suçoter. Je sens sa langue l’humidifier. Moi aussi sous mon paréo, je me sens plus humide. Elle retire mon doigt de sa bouche puis le dirige vers son entrejambe. Je la laisse me diriger comme hypnotisée.
- Ça ne veut toujours rien dire la nouvelle ? Tant mieux, je n’aime pas discuter. Je préfère l’action.
Mon majeur, trempé de sa salive, lui caresse doucement la surface. Je sens ses grandes lèvres bouillantes et trempées de plaisir. Elle insère alors tout doucement mon doigt à l’intérieur d’elle et commence un vas et viens avec ses hanches. Je regardais son visage où s’inscrivait un sourire de plaisir. Opale avait la respiration haletante. Mécaniquement, je caresse l’intérieur de son vagin. Elle lâche un alors un petit râle, signe que cela l’affectait.
- Je vois que toi aussi, tu commences à te prêter au jeu la petite nouvelle. Tu as du doigté. Quand est-il de ce que tu caches entre tes cuisses ?
Puis délicatement elle commence à faire venir sa main sous mon paréo. Je la sens remonter le long de ma jambe me caressant doucement ma peau. Je frissonne. Elle passe au niveau du genou puis de la cuisse. Elle fait un détour pour venir me caresser le pubis.
- Je vois que tu laisses un peu pousser. Est-ce que tes boucles en bas sont aussi flamboyantes que celle sur ta tête ?
Mon doigt continue de la pénétrer et je vois son visage s’approcher du mien. Elle a une lueur sauvage dans ses yeux. Je tente de lui répondre sur le même ton de défi.
- Tu aimerais le savoir, n’est-ce pas ?
Je ne sais pas d’où m’arrive cette force. Serais-je envoûté par elle ?
- C’est qu’elle commence enfin à répondre la nouvelle. Je te l’ai dit, je l’ai déjà vu. En revanche, je n’y ai pas encore goûté. Mais commençons par le haut.
Opale se penche alors sur moi, mon majeur toujours niché à l’intérieur d’elle. Elle approche ses lèvres des miennes puis m’embrasse. Elle est brûlante et ce baiser, qui commence timidement, devient de plus en plus fougueux. Je n’arrive pas à me retenir et je réponds à son offre. Je sens sa langue tentant de percer mes défenses. J’ouvre alors l’entrée et mêle la mienne à la sienne. On continue de s’embrasser pendant que ma main la masturbe. La sienne me caresse le pubis. Je sens son souffle chaud se mélanger au mien. Elle recule alors et reprend son souffle. Je retire doucement mon majeur d’elle. Moi aussi, je suis essoufflée.
- Et ben… Pour une coincée, tu sais te lâcher quand il le faut. Alors Iris, toujours à vouloir cacher ton corps ?
- Comment dire. Je me vois mal à me balader comme ça devant tout le monde. Je n’aime pas attirer le regard.
- Mais tu vas attirer le regard ! Ici, on est à Atalante. Les riches viennent pour y baiser. Pour profiter de jeunes sans que personne n’ait rien à redire. Même les jeunes comme nous avons le droit de baiser comme jamais. En plus, tu vas être la VIP de cet été. Il va falloir te soumettre à certaines demandes que tu ne risques pas d’apprécier.
- Mais si je ne veux pas ? J’ai le droit de faire ce que je veux avec mon corps.
Opale prend une moue déçue et me caresse tendrement les cheveux.
- Parce que tu crois qu’il n’y a que toi ? Iris, les règles d’ici ne sont pas celles du quotidien. Je viens ici avec ma famille depuis la création du camping. Mon frère est plus âgé que moi. Tu crois qu’il ne m’oblige pas à lui faire des choses ? Il attendait que je ne sois plus vierge pour me tringler à son tour. Notre père est un très riche entrepreneur. Il se lâche ici avec des jeunes, parfois même des très jeunes. Tu crois que ça le dérange ? Ici, chacun peut profiter de qui il veut. Il faut juste savoir convaincre son partenaire.
- Mais moi, je ne veux pas faire ça avec qui le voudra. Ai-je l’air aussi influençable Opale ?
- Mmmh… Tu veux que je réponde honnêtement ? Iris, tu avais ton doigt dans ma chatte il y a quelques minutes.
J’avoue que j’y avais pris du plaisir et en même temps un sentiment de honte m’envahis, comme si je m’étais laissé berner. Opale reprend de plus belle.
- De toutes façons, toi ça ne compte pas. Tu n’es pas censé venir à la Cornière à cause de ton rang social. Tu es une invitée. À partir du moment où tu es arrivée ici, c’est comme si tu consentais à tout ce qu’on pourrait te faire. Donc, contrairement aux autres, lors de tes heures de service, personne ne te demandera une quelconque autorisation. Tu as signé, tu es VIP donc tu dois dire oui à tout.
- Donc je suis votre jouet à tous ? C’est ça l’idée ? Je ne vaux pas mieux qu’une esclave ?
- Mais non. Beaucoup ici vont t’ignorer. Il préfère faire leurs affaires entre amis. D’autres vont t’imposer leurs envies. Bon bah là, il faudra prendre pour toi. Mais la majorité d’entre nous, on va faire en sorte que tu prennes ton pied. Moi la première.
Avec souplesse, Opale m’enlace alors les bras et attrape le nœud qu’elle-même avait fait pour attacher mon paréo. Elle tire d’un coup sec et celui-ci tombe me dévoilant dans mon plus simple appareil. Je lâche un petit cri de surprise et me couvre les seins en resserrant les jambes.
- Opale ! Tu fais quoi !
- Je vais t’offrir du plaisir comme tu n’en as jamais reçu, miss. J’ai de l’expérience et je vais te l’offrir.
D’un air sauvage, mais en douceur, Opale caresse ma peau avec le bout de ses mains descendant petit à petit vers mon intimité. Elle ouvre petit à petit mes jambes et je sais déjà ce qu’elle va essayer de faire. Elle embrasse avec tendresse ma fente humide. Je ne sais pas pourquoi, mais je la laisse faire. J’ai l’impression que quand c’est elle, ça me dérange moins. Elle caresse doucement la surface et écarte délicatement mes lèvres. Elle me regarde l’air lubrique.
- Je peux utiliser autre chose que mes doigts Iris si tu vois ce que je veux dire.
Et sur ses mots, elle me tire la langue l’air moqueur. Je n’arrive pas à lui répondre. Je ressens des bouffées de chaleur et d’autres doigts qui me touchent pour la première fois me font beaucoup d’effet. Voyant que j’ai l’air bien, je vois Opale plonger sa tête devant ma fente. Elle souffle tout doucement dessus. Un air chaud qui me fait frissonner. J’ai l’esprit embrouillé et je n’arrive plus à savoir ce que je veux. Je ne m’attendais pas à ce genre de sensations. Je laisse échapper un soupir.
Je vois Opale sourire et se préparer à passer à l’étape supérieure quand soudain, j’entends des coups lourds frapper à ma porte. Tout s’interrompt alors et Opale se redresse. Une voix se fait entendre.
- Putain Opale ! Sors de là, tu es en retard !
A suivre…
Sans ouvrir les yeux, je bouge mes membres endoloris. Mes bras sont engourdis et je sens sous mes doigts du tissu tout doux. Je sens que je suis allongé sur un matelas moelleux. En vérité malgré cette perte de connaissance, je suis confortablement installée. J’ouvre alors tout doucement mes paupières et m’habitue rapidement à la luminosité de la pièce.
Je suis dans un bungalow. Mais attention pas un classique comme on peut en trouver dans n’importe quel camping. Non un vrai bungalow de luxe. Il y a du parquet au sol, de véritable meuble sculpté. Le lit sur lequel je suis est un king size gigantesque. La porte de la chambre est ouverte et je peux y voir la pièce centrale. Un séjour avec un canapé six places, d’autres meubles modernes et un comptoir avec des tabourets qui donne sur une cuisine ouverte tout équipée.
Je ne peux pas tout voir depuis ma position, mais je comprends rapidement qu’après-avoir perdu connaissance, on m’a sûrement amené dans mon bungalow pour que je puisse reprendre des forces. Je me caresse la tête et me redresse tout doucement. Je vois que la lumière vient d’un plafonnier et les rideaux des différentes fenêtres sont tirés.
Je me lève tout doucement. Je tangue quelques instants, mais réussis à garder mon équilibre. Je marche tout doucement encore un peu dans les vapes et tire doucement sur l’un des rideaux. Le soleil m’éblouit le visage. Je discerne alors un paysage magnifique. De nombreux bungalows se tiennent côte à côte, mais chacun avec son style particulier. Ils ne sont pas nombreux, mais chacun d’entre eux pourrait facilement se faire passer pour un appartement complet.
C’est là que je les remarque alors. Les vacanciers se baladent, jouent, discutent en terrasse en buvant des verres. Le tout entièrement nu. Je rougis de honte. J’aperçois des gens de tout âge. Il y a des hommes bien conservés, des femmes sensuelles, et même des adolescents qui doivent avoir à peine moins que mon âge. Une jeune fille, sûrement une lycéenne comme moi, avec des cheveux bruns courts a dû me remarquer, car me fait coucou d’un signe de la main. Je referme automatiquement le rideau pour me cacher. Et c’est là que je prends conscience de ce que j’aurais dû remarquer depuis le début.
Je ne porte aucun vêtement. Ma poitrine est à l’air libre et je sens l’air frais du climatiseur passé entre mes jambes. Merde où sont mes vêtements ! Je sors de la chambre en trombe pour chercher mes affaires. Je ne fais pas attention à ce qui se trouve à l’intérieur. L’immense écran plat, une verrière entière camouflée elle aussi par des rideaux fermés. J’ouvre en trombe un immense dressing et le découvre vide. La panique me gagne. Je croyais que le capitaine devait amener ma valise ici ? Où se trouve-t-elle ?
Je reprends alors doucement ma respiration pour me calmer et je l’aperçois alors tranquillement proche de la porte d’entrée du bungalow. Je me sens bête. À cause de la panique, je ne l’ai pas vu. Mais sitôt je l’attrape pour la faire rouler vers la chambre que je remarque un souci. Elle me parait beaucoup plus légère. Je me dis que ce n’est qu’une hallucination de mon esprit, mais lorsque je l’ouvre, mes craintes se révèlent vrai. À l’intérieur, mon ordinateur, quelques livres que j’avais amenés avec moi, mon téléphone, mon chargeur… En bref, toutes mes affaires sont là. Mais pas la moindre trace de vêtement. Il y a bien mon paréo de plage que j’utilise pour m’allonger dessus, mais pour le reste rien. Pas de pantalon, pas de short, aucun haut. Même ma lingerie a disparu.
Je découvre alors une lettre cachetée soigneusement posé avec mes affaires personnelles. Je déchire l’enveloppe et découvre un petit papier sur lequel est marqué la Cornière. Une note de la direction ? Je lis les quelques mots inscrits dessus.
« Mademoiselle Iris, nous vous souhaitons de nouveau la bienvenue au camping de la Cornière. Nous espérons que vous vous rétablissez bien. Quand vous aurez repris vos esprits, veuillez appeler la direction pour que nous terminions rapidement notre discussion.
À très vite.
Will »
Je découvre au dos du papier un numéro a six chiffres. Je regarde autour de moi et découvre un téléphone fixe branché à côté du canapé. J’attrape le combiné et compose le numéro. J’entends quelques sonneries puis la voix de Will retentit dans l’appareil.
« Ah Iris vous voilà réveillée. Comment allez-vous ?
- Que m’est-il arrivé ? Comment je suis arrivée dans ce bungalow ? Pourquoi ai-je perdu connaissance ?
- Tu me pardonneras très certainement Iris, mais tu te montrais assez réfractaire tout à l’heure. Je t’ai dit que tu ne me laissais pas choix. J’ai ajouté un petit quelque chose dans ton verre. Comme tu as pu le remarquer, on a retiré ce que tu portais. Ne t’en fais pas, il n’y a rien eu de malsain durant ta perte de connaissance. Nous ne pratiquons pas le viol ici et d’une certaine manière, le consentement est important pour nous. Même si parfois, nous devons un petit peu forcé la main.
Je reste sans voix.
- Je dois te dire que je ne m’attendais pas à ça. Les photos que tu as envoyées pour le concours étaient très belles, mais une fois nues, tu es particulièrement attirante. Tu vas sûrement bien t’amuser avec les autres jeunes de la Cornière.
- Je t’ai dit que je ne souhaite rien faire de cela. Où sont mes affaires ? Je veux les récupérer.
- Mais on a tout laissé. Sauf les vêtements. Ils sont sous clés dans la salle des coffres et te seront restituée à ton départ dans un mois. Nous avons un service de nettoyage efficace, et même si tu n’auras rien porté, tout sera bien propre et parfumé. Pour le reste, ce sont tes affaires. On n'allait pas te voler. En revanche, n’oublie pas ce que je t’ai dit. On peut voir ce que tu fais. Ne fais rien de regrettable s’il te plaît. Tu peux appeler qui tu veux gratuitement depuis l’île, notre réseau est privée même s’il est limité à l’enceinte du camping.
- Mais vous croyez vraiment que je vais vous obéir ?
- Iris, tu as signé un contrat et tu dois maintenant l’assumer. Nous ne t’avons obligé à rien. Et ton amie Léane arrivera la semaine prochaine. Tout est vu avec elle. On ne te demande qu’une chose, faire tes devoirs de VIP et profiter des vacances que l’on t’offre.
- Je doute que Léane soit d’accord avec ce genre de camping. Elle est délurée, mais pas à ce point.
- Je ne sais pas, on verra. En-tout-cas, elle n’a pas l’air réfractaire. Je te laisse le soin de l’informer au besoin. Quelqu’un ne va pas tarder à arriver à ta porte pour te donner ta clé d’accès. N’essaye pas de t’enfermer, on peut tout ouvrir à distance en cas d’urgence. Elle s’appelle Opale. Elle est aussi au lycée et viens d'avoir 18 ans. Comme toi non ? C’est une pensionnaire qui vient avec sa famille depuis plus de dix ans. Elle te fera sans doute visiter le camping.
- Il est hors de question que qui que ce soit me…
- Oui, si tu veux Iris. Allez, profite bien. À plus tard. »
Puis sans même me laisser terminer, il raccroche. J’ai envie de hurler, de pleurer, mais quelques secondes plus tard, j’entends quelqu’un toquer doucement à la porte du bungalow. Je panique ne sachant pas comment me couvrir. Je fonce dans la salle de bain, mais il n’y a ni serviettes ni peignoir. Je me jette alors sur ma valise pour récupérer mon paréo alors que de nouveaux coups plus fort se font entendre.
« Eh la nouvelle ! Je sais que tu es là. Je pourrais directement rentrée, mais je suis quand même polie alors tu peux m’ouvrir la porte s’il te plaît ? »
Je ne sais pas quoi répondre. Je tente dans la précipitation de bien mettre le paréo afin de camoufler ma poitrine et mon intimité. Une fois satisfaite et voyant que les coups à la porte s’intensifie, je réponds essoufflée.
« Allez-y rentrer.
- Enfin pas trop tôt. »
La porte s’ouvre alors sur une jeune fille. Je la reconnais, c’est celle qui m’avait salué quand j’étais à ma fenêtre. Sans relevé sa nudité, elle est brune, les cheveux courts dont certaines mèches lui passent devant le visage. Ses yeux gris me fixent et elle a un léger sourire aux lèvres. Elle a dans ses mains un sac rempli et tient dans l’autre une clé. Elle doit avoir mon âge. Je me concentre sur ses taches de rousseur qui ressemble au mienne bien que beaucoup plus ternes. Loin de se cacher, elle pose ses mains sur ses hanches l’air fâchées.
- Je suis gentille, je t’apporte des affaires et tu me fais poireauter dehors comme une malpropre. C’est quoi ça ? Un déguisement ?
Elle désigne mon paréo de travers, mis à la va-vite. Je n’ose pas parler et ferme doucement la porte sans dire un mot.
- Ben putain, t’es pas bavarde la nouvelle. Et ton délire de camouflage là franchement oublie. Tu as juste l’air idiote.
Elle lâche un ricanement et pose le sac.
- Bref, je t’amène les clés du bungalow. Ne les perds pas. C’est chiant après de les refaire. Le vieux Will s’énerve vite quand on ne prend pas soin du camp. Tu as aussi un nécessaire de toilette. Si tu as besoin de quoi que ce soit, l’accueil te fournira d’autres produits. Normalement, c’est payant, mais vu que tu es la VIP, toi, c’est gratis alors profite.
- Qui es-tu ? Et pourquoi tu es là ? Je ne veux voir personne.
- Et merde, la nouvelle va me faire une crise. Je m’appelle Opale. Vu le temps que je passe à la Cornière, on peut dire que je vis ici ? Et à ton avis. Je suis venu pour t’arracher ce que tu as et abuser de toi. Ouuuh !
Elle ponctue sa phrase en m’attrapant les épaules et en me secouant gentiment. Le contact de ses mains sur moi me donne un frisson de malaise.
- Non sérieusement, je t’amène juste quelques affaires. Tu crois qu’on est des psychopathes ici ?
- Je n’ai pas dit ça. Juste je n’aime pas ce mode de vie qu’on veut m’imposer. Je refuse.
- Tu refuses quoi, réplique-t-elle. Bon d’accord ça peut être gênant au début quand tu n’es pas habituée, mais qu’est-ce qu’on s’en fou.
- Mais c’est mon corps putain ! Opale, je ne veux pas qu’on voie mon corps.
- Et pourquoi ? Tu as une anomalie ?
Elle éclate de rire.
- Non, c’est juste privée. N’importe qui n’est pas censé le voir. Et encore moins d’en abuser.
- C’est privé ? Arrête pas à moi. On a le même âge et je sais qu’avec les hormones en feu, on pourrait ouvrir les cuisses pour le premier mec qu’on trouve séduisant.
- Je ne suis pas comme ça. Et puis les mecs, ce n'est pas vraiment mon truc.
- Ah, je vois que tu picores autre part. Bref on s’en fou, c’est la même. Tu crois que je ne sais pas ce que tu caches sous ton vieux drap ? Une paire de seins, petits vu ton gabarit, et entre tes jambes un jouet de plaisir. J’ai juste ?
- Ce n’est pas la question. Je refuse de me montrer à n’importe qui comme une délurée.
Je vois Opale s’empourprer.
- Eh oh la nouvelle. Je te rappelle que moi, je porte que dalle et tout le monde peut y jeter un œil. Est-ce que tu me traites de délurée ?
- Non, pardon Opale. Ce n’est pas ce que je voulais dire je…
Je m’embrouille dans mes explications et mon paréo de travers glisse doucement contre ma peau dévoilant le haut de ma poitrine. Opale se jette sur l’occasion.
- Attention la miss, tu commences à te dévoiler.
Je tente de remettre maladroitement le tout, mais je m’emmêle très vite. Opale rigole en me regardant et sans honte attrape le tissu pour m’aider à bien le remettre. Elle reprend avec son ton désinvolte.
- De toutes façons qu’est-ce que tu veux me cacher ? D’abord, je t’ai vu à la fenêtre. Et crois moi qu’on les voyait tous tes seins. D’ailleurs, tu aurais pu me répondre au lieu de refermer le rideau comme une folle.
- Je n’avais pas conscience d’être nue. On m’avait droguée.
- Drogué ? Tout de suite les grands mots. C’est qu’un calmant détend toi. Et justement à ton avis qui c’est qui a dû tout t’enlever pendant ton sommeil ? On n'allait pas laisser un vieux vicieux comme Will te déshabiller alors que tu étais dans les vapes. Tout ça pour dire, je l’ai vu ton corps. Et il n'y a pas besoin d’en faire toute une histoire.
Je secoue la tête comme pour refuser cette situation.
- Non, non, non, ce n’est pas possible.
Opale tente d’être plus calme et termine d’attacher le paréo.
- C’est bon, miss. Ton torchon ne risque pas de tomber comme ça. Mais écoute. D’accords, certains adultes sont un peu vicelards et ont des délires louches, mais après tu t’en fou non ? Ici, tu peux assumer tes fantasmes, coucher avec qui tu veux et t’affirmer dans ton plus simple appareil.
Elle me prend dans ses bras pour tenter de m’apaiser. Je n’ose plus parler tellement, je respire vite.
- Et puis en fait pas toute une histoire. Je le trouve mignon ton corps. Niveau taille de seins, on dirait les miens. Même si moi, le gauche et le droit sont pas vraiment en accord. Toi, ils ont l’air doux et moelleux. Ça donne envie de les caresser.
- Mais ce n’est pas normal de faire ça, Opale.
- On s’en fou de ce qui est normal. On t’offre des vacances de rêve sur une île où des familles dépensent des milles et des cents pour y séjourner. Tu connais des endroits où personne ne te jugera sur ton apparence ?
Je secoue la tête en guise de réponse.
- Et en plus, je sais qu’au fond de toi, tu es aussi délurée que moi, comme tu dis si bien. Tu prononçais un nom dans ton sommeil. Léane. C’est ta petite copine ?
- J’ai dit ça ? Bordel non… C’est juste ma meilleure amie. Elle devrait être là avec moi.
- Ah oui. C’est vrai qu’on a deux VIP cette année. T’inquiètes elle sera bientôt là. Bref. Toi aussi, tu ressens du désir. Tu crois que je ne te vois pas me fixer discrètement ? Tu as envie de toucher peut-être ?
- Non, non. Désolé, c’est juste mon regard qui…
Sans même me laisser répondre elle m’attrape les deux mains et les poses sur ses seins. Opale les fait bouger dessus comme pour me les faire masser.
- Voilà, il suffisait de le dire. Tu les trouves comment ?
Je n’ose pas parler. Sa poitrine est petite mais ferme. Ses seins sont tendres, chauds et doux sous mes mains. Je sens durcir le bout sous mes paumes. Elle prend du plaisir à ce que je la touche. Je ne peux m’empêcher de continuer même lorsqu’elle enlève les siennes.
- Alors la nouvelle ? On se prend du plaisir avec mon corps ? C’est qui la délurée maintenant ?
Je me rends vraiment compte de ce que je fais comme si je sortais d’une léthargie.
- Pardon Opale. Je ne sais pas ce qui m’a pris de faire ça.
Je commence à retirer mes mains, mais la jeune brune les attrape et renforce malgré moi leurs prises sur sa poitrine.
- Je ne t’ai pas demandé d’arrêter Iris. Et puis tu peux faire beaucoup plus avec ses doigts fins.
Elle attrape ma main gauche, repli tous mes doigts excepté le majeur qu’elle amène vers sa bouche avant de le suçoter. Je sens sa langue l’humidifier. Moi aussi sous mon paréo, je me sens plus humide. Elle retire mon doigt de sa bouche puis le dirige vers son entrejambe. Je la laisse me diriger comme hypnotisée.
- Ça ne veut toujours rien dire la nouvelle ? Tant mieux, je n’aime pas discuter. Je préfère l’action.
Mon majeur, trempé de sa salive, lui caresse doucement la surface. Je sens ses grandes lèvres bouillantes et trempées de plaisir. Elle insère alors tout doucement mon doigt à l’intérieur d’elle et commence un vas et viens avec ses hanches. Je regardais son visage où s’inscrivait un sourire de plaisir. Opale avait la respiration haletante. Mécaniquement, je caresse l’intérieur de son vagin. Elle lâche un alors un petit râle, signe que cela l’affectait.
- Je vois que toi aussi, tu commences à te prêter au jeu la petite nouvelle. Tu as du doigté. Quand est-il de ce que tu caches entre tes cuisses ?
Puis délicatement elle commence à faire venir sa main sous mon paréo. Je la sens remonter le long de ma jambe me caressant doucement ma peau. Je frissonne. Elle passe au niveau du genou puis de la cuisse. Elle fait un détour pour venir me caresser le pubis.
- Je vois que tu laisses un peu pousser. Est-ce que tes boucles en bas sont aussi flamboyantes que celle sur ta tête ?
Mon doigt continue de la pénétrer et je vois son visage s’approcher du mien. Elle a une lueur sauvage dans ses yeux. Je tente de lui répondre sur le même ton de défi.
- Tu aimerais le savoir, n’est-ce pas ?
Je ne sais pas d’où m’arrive cette force. Serais-je envoûté par elle ?
- C’est qu’elle commence enfin à répondre la nouvelle. Je te l’ai dit, je l’ai déjà vu. En revanche, je n’y ai pas encore goûté. Mais commençons par le haut.
Opale se penche alors sur moi, mon majeur toujours niché à l’intérieur d’elle. Elle approche ses lèvres des miennes puis m’embrasse. Elle est brûlante et ce baiser, qui commence timidement, devient de plus en plus fougueux. Je n’arrive pas à me retenir et je réponds à son offre. Je sens sa langue tentant de percer mes défenses. J’ouvre alors l’entrée et mêle la mienne à la sienne. On continue de s’embrasser pendant que ma main la masturbe. La sienne me caresse le pubis. Je sens son souffle chaud se mélanger au mien. Elle recule alors et reprend son souffle. Je retire doucement mon majeur d’elle. Moi aussi, je suis essoufflée.
- Et ben… Pour une coincée, tu sais te lâcher quand il le faut. Alors Iris, toujours à vouloir cacher ton corps ?
- Comment dire. Je me vois mal à me balader comme ça devant tout le monde. Je n’aime pas attirer le regard.
- Mais tu vas attirer le regard ! Ici, on est à Atalante. Les riches viennent pour y baiser. Pour profiter de jeunes sans que personne n’ait rien à redire. Même les jeunes comme nous avons le droit de baiser comme jamais. En plus, tu vas être la VIP de cet été. Il va falloir te soumettre à certaines demandes que tu ne risques pas d’apprécier.
- Mais si je ne veux pas ? J’ai le droit de faire ce que je veux avec mon corps.
Opale prend une moue déçue et me caresse tendrement les cheveux.
- Parce que tu crois qu’il n’y a que toi ? Iris, les règles d’ici ne sont pas celles du quotidien. Je viens ici avec ma famille depuis la création du camping. Mon frère est plus âgé que moi. Tu crois qu’il ne m’oblige pas à lui faire des choses ? Il attendait que je ne sois plus vierge pour me tringler à son tour. Notre père est un très riche entrepreneur. Il se lâche ici avec des jeunes, parfois même des très jeunes. Tu crois que ça le dérange ? Ici, chacun peut profiter de qui il veut. Il faut juste savoir convaincre son partenaire.
- Mais moi, je ne veux pas faire ça avec qui le voudra. Ai-je l’air aussi influençable Opale ?
- Mmmh… Tu veux que je réponde honnêtement ? Iris, tu avais ton doigt dans ma chatte il y a quelques minutes.
J’avoue que j’y avais pris du plaisir et en même temps un sentiment de honte m’envahis, comme si je m’étais laissé berner. Opale reprend de plus belle.
- De toutes façons, toi ça ne compte pas. Tu n’es pas censé venir à la Cornière à cause de ton rang social. Tu es une invitée. À partir du moment où tu es arrivée ici, c’est comme si tu consentais à tout ce qu’on pourrait te faire. Donc, contrairement aux autres, lors de tes heures de service, personne ne te demandera une quelconque autorisation. Tu as signé, tu es VIP donc tu dois dire oui à tout.
- Donc je suis votre jouet à tous ? C’est ça l’idée ? Je ne vaux pas mieux qu’une esclave ?
- Mais non. Beaucoup ici vont t’ignorer. Il préfère faire leurs affaires entre amis. D’autres vont t’imposer leurs envies. Bon bah là, il faudra prendre pour toi. Mais la majorité d’entre nous, on va faire en sorte que tu prennes ton pied. Moi la première.
Avec souplesse, Opale m’enlace alors les bras et attrape le nœud qu’elle-même avait fait pour attacher mon paréo. Elle tire d’un coup sec et celui-ci tombe me dévoilant dans mon plus simple appareil. Je lâche un petit cri de surprise et me couvre les seins en resserrant les jambes.
- Opale ! Tu fais quoi !
- Je vais t’offrir du plaisir comme tu n’en as jamais reçu, miss. J’ai de l’expérience et je vais te l’offrir.
D’un air sauvage, mais en douceur, Opale caresse ma peau avec le bout de ses mains descendant petit à petit vers mon intimité. Elle ouvre petit à petit mes jambes et je sais déjà ce qu’elle va essayer de faire. Elle embrasse avec tendresse ma fente humide. Je ne sais pas pourquoi, mais je la laisse faire. J’ai l’impression que quand c’est elle, ça me dérange moins. Elle caresse doucement la surface et écarte délicatement mes lèvres. Elle me regarde l’air lubrique.
- Je peux utiliser autre chose que mes doigts Iris si tu vois ce que je veux dire.
Et sur ses mots, elle me tire la langue l’air moqueur. Je n’arrive pas à lui répondre. Je ressens des bouffées de chaleur et d’autres doigts qui me touchent pour la première fois me font beaucoup d’effet. Voyant que j’ai l’air bien, je vois Opale plonger sa tête devant ma fente. Elle souffle tout doucement dessus. Un air chaud qui me fait frissonner. J’ai l’esprit embrouillé et je n’arrive plus à savoir ce que je veux. Je ne m’attendais pas à ce genre de sensations. Je laisse échapper un soupir.
Je vois Opale sourire et se préparer à passer à l’étape supérieure quand soudain, j’entends des coups lourds frapper à ma porte. Tout s’interrompt alors et Opale se redresse. Une voix se fait entendre.
- Putain Opale ! Sors de là, tu es en retard !
A suivre…
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
On attend la suite avec impatience! Ca devient long d'attendre.
Vite la suite !!!
Très bientôt j'espère ;)
La suiiiiite :D