Un mois sous le soleil Chapitre IV - histoire érotique

Note de l'auteur : si vous souhaitez échanger avec moi, n'hésitez pas à me contacter par mail. Bonne lecture.



Les coups résonnent à travers tout le bungalow puis la voix, masculine, appelle Opale.

- Putain, Opale ! Tu fais quoi ? Dépêche ! On t’attend là.

Tremblante, je n’ose pas bouger. Opale est toujours en bas, mais se relève d’un coup, l’air énervé. Elle marmonne alors.

- Il m’emmerde…

Elle se redresse alors et en appuyant chacun de ses pas, elle se dirige vers la porte. J’ai à peine le temps de remettre en chiffon mon paréo sur moi qu’elle ouvre avant de gueuler sans se retenir.

- Merde Peter, tu vas arrêter de me coller au cul comme ça ! J’allais conclure là !

Je jette un œil vers l’entrée et découvre Opale face à un garçon, évidemment entièrement dévêtu. Il va falloir que je m’habitue à ça… Je me concentre sur son regard, d’abord effronté le temps d’un instant avant qu’il ne vire à la peur lorsque Opale a commencé à gueuler. Il paraît plus jeune que nous. Seize ans, je dirais. Ses cheveux sont bouclés et colorés d’un blond grisâtre. Ses yeux, eux, reflètent un profond vert intense sublimé par un trait d’eye-liner noir sur la pointe extérieur. Les traits de son visage sont fins. Des joues creusées, un menton en pointe et une mâchoire frêle, il avait un air très poupin. Enfin, sa peau était légèrement brunie, signe d’un début de bronzage estival.
Je n’ose rien dire ni bouger et essaye tant bien que mal de raccrocher autour de moi mon paréo pour cacher ma chair. De son côté, le dénommé Peter bégayait face à l’animosité de la brune.

- Mais Opale je-… Ce sont les autres qui voulaient que j’aille te chercher. Disons que… bah en fait… la session va commencer et t-t-tu as promis d’être présente cette fois-ci.
- Et alors ? Je fais ce que je veux !
Opale ne lui laissait pas un seul instant de répit. Son ton était franc, direct et aussi acéré que les griffes d’une lionne.
- Je ne crois pas, Peter, qu’on ait besoin de venir me chercher ! Je sais où se déroule la session, merci ! Mais j’avais d’autres tâches à gérer.
Elle fait alors un signe du pouce vers moi.
- L’une des VIP vient d’arriver. Je l’aidais à s’intégrer avant que tu n'arrives. On allait passer aux choses sérieuses lorsque tu nous as interrompues avec tes jérémiades.
Peter jette un œil par l’entrebâillement de la porte et me voit alors. Toute tremblante, je vire au rouge instantanément. Ma sauveuse vient à ma rescousse en lui bloquant la vue de son bras.

- Hé le puceau, c’est ici que ça se passe. On n’espionne pas comme ça chez les gens. Tu n’as pas assez à regarder devant toi ?

Elle fait un geste de ses mains tout en se désignant.

- Non… enfin oui ! C’est que… - je veux dire que…

Peter s’empourpre à son tour et n’arrive plus à aligner trois syllabes. Il respire un coup puis dit alors d’une traite.

- Bon, ils sont tous arrivés. On attend plus que toi Opale alors dépêche.

Puis le jeune homme s’enfuit en courant sans demander son reste. Opale pousse un soupir d’exaspération puis se retourne vers moi. Quand elle me voit rouge de honte, elle me décoche un sourire puis sur un ton plus léger me dit.

- Peter est gentil. Mais disons qu’il est le plus jeune du groupe. C’est rare qu’on prenne des mineurs. Mais bon, il ne va pas tarder à atteindre la majorité donc il participe quelques fois avec nous. On fait gaffe à lui. Mais il se laisse trop diriger par tout le monde. Maintenant que j’y pense, je ne crois pas qu’un adulte l’ait déjà défloré. Faudrait que je réfléchisse à quelqu’un pour sa première. Bref, on verra.
Opale me jette un nouveau regard et fait une moue du visage lorsqu’elle remarque que je me suis « rhabillée ».

- Sérieusement Iris, pourquoi tu as remis ça ? Tu es mieux sans, crois-moi.

Elle s’approche de moi pour me chuchoter sensuellement à l’oreille.

- Et en plus, quand je te vois comme ça, je n’ai qu’une envie, c’est de l’arracher pour te faire l’amour.

Nouvelle vague de sang qui me monte à la tête. Je n’ose rien dire. J’étais partagée entre la pudeur qui m’avait reprise et une envie folle de me faire dominer par ce tigre brun. Je tente de rester digne et sérieuse et je dis alors.

- Opale je… je ne peux pas rester. Je ne sais pas ce qui m’a pris durant un instant. C’était marrant avec toi, mais je n’ai pas envie d’être votre… VIP. Je suis timide, pudique, renfermée et je ne veux pas coucher avec des personnes dont je n’ai pas envie.
- De toute façon Iris, tu n’as pas vraiment le choix. Moi je te propose de profiter de ce mois au lieu de t’enfermer. Ok, certains adultes vont profiter de la situation et après ? Tu vas pouvoir coucher avec qui tu veux, mouiller sur des gens à poils, découvrir de nouvelles choses et surtout, tu ne veux pas profiter de ton « amie » quand elle sera là ?
J’avais en tête l’arrivée de Léane très prochainement. Je la connaissais bien. Autant être nue pourrait ne pas la déranger, cette folle. Autant se faire tringler par qui le voudra ? Je restais très sceptique. J’allais parler quand Opale me faucha l’herbe sous le pied.

- Tu sais quoi. Allez, tu viens avec moi à la session. Déjà, ça me changera les idées d’avoir une nouvelle dans le groupe et en plus, tu pourras enfin te lâcher. Autant commencer par des jeunes de notre âge non ? Allez en route. Tu gardes le torchon, je présume ?

Elle désigne de la main mon paréo, encore une fois mal mis. Trop d’informations. Elle voulait m’emmener à cette session ? Session de quoi ? Vu la situation, ça allait sûrement être du même bord. Mais est-ce que j’avais vraiment le choix ? Perdue dans mes pensées, je hoche la tête mécaniquement. Opale me claque les fesses avant de me dire.

- Alors en route. On y va.

Puis elle sort de mon bungalow. Je prends mes clés et me dirige à sa suite. Dans quoi je m’embarquais ? Je verrouille et je la suis.

Pieds nus, je devais faire attention là où je marchais. Opale avançait tranquillement devant moi tout en saluant certains des vacanciers. Il y avait différentes tranches d'âge. Des vieux qui bronzaient sur des terrasses aménagées qui devaient faire la taille de mon appartement. Des adultes, parfois bien musclés, ou bien membrés, qui faisaient leur footing paisiblement. Beaucoup s'arrêtaient pour saluer la tigresse. Certains me jetaient un regard suspicieux en me voyant couverte, mais il ne disait rien. Opale, quant à elle, répondait souvent du tac au tac. Parfois de simples salutations et d’autres fois…

- Avec plaisir madame Villian. En revanche, je ne vais pas tarder à avoir mes règles donc on se fera ça après. Non Jacques, je n’ai pas envie aujourd’hui. Marie, je vais voir avec mon frère, il aime bien les plans à trois. Je te tiens au courant.

Elle parlait de sexe avec une telle désinvolture. J’en étais choquée. Je la vois se retourner vers moi. Elle se caresse doucement tout en marchant.

- Bah quoi ? Il n’y a pas que les VIP. Tout le monde ici peut coucher avec qui ils veulent. Peu importe l’âge tant qu’on y consent. La seule différence, c’est que toi, tu as signé pour être ici donc tu consens à tout ce qu’on te demandera tant que cela n’est pas dangereux pour toi.

- Je ne…

- Oui, je sais Iris. Tu ne veux pas. Toute façon, tu n’as pas le choix alors profite un peu bordel. Tu as bien aimé avec moi non ? Pourtant, tu n’étais pas vraiment enclin à le faire au début. Lâche-toi bon sang. Tu-…

Elle s’arrête dans sa phrase et regarde autour d’elle un instant. Puis d’un pas décidé, elle sort du chemin et fonce en direction d’un fourré. Elle écarte les feuilles d’un coup sec tout en criant.

- Ah ah !

Deux petits cris se font entendre de l’autre côté. J’approche à mon tour et découvre deux jeunes enfants sur une serviette collés l’un à l’autre. Ce sont sûrement des collégiens vu leurs apparences. 12-13 ans, une fille et un garçon. Je ne peux m’empêcher de voir que le gamin a une petite érection. Les mains sont sur le corps de l’autre. Opale ne relève rien et dit alors.

- Je peux savoir ce que vous foutez là ?

Le jeune garçon reste muet. C’est l’adolescente qui se lève et fait face en souriant à Opale.

- Je voulais tester de nouvelles choses. J’avais besoin d’un garçon donc Nicolas était d’accord.

- Et pourquoi vous faites ça ici, réplique Opale. Il y a des salles pour les jeunes que vous pouvez verrouiller, Ines.

La dénommée Ines réfléchit un instant tout en se grattant l’entrejambe.

- Ce n'est pas pareil. Dehors, il fait frais et ça me fait du bien de sentir l’herbe. En plus, il faut que je demande à ma mère pour avoir une salle. Je ne veux pas qu’elle aille m’espionner. En plus, je suis encore nulle avec ma bouche. Tu ne veux pas m’apprendre Opale ?

- Non Inès, pas pour le moment. Bon fait ce que tu veux, mais fais attention quand même. Et toi Nicolas, n’oublie pas que si une fille peut te faire ça, tu as le droit de lui faire la même chose en retour. C’est donnant donnant le sexe.

Opale se tourne vers moi et me fait signe de la suivre.

- Bouge Iris, on va être en retard. Amusez-vous bien les jeunes.

Je jette un dernier coup d’œil aux deux. Rien de malsain entre eux. Ils découvrent juste leurs premières expériences. Inès se remet de nouveau à genoux. Je n’ai pas envie de voir la suite et me lance à la poursuite d’Opale.

Au bout d’une dizaine de minutes de marche, on arrive à la lisière d’une pinède. Les arbres sont grands et l’odeur de bois m'envahit très vite les narines. C’est vrai… Atalante reste avant tout une réserve naturelle. Peut-être un peu trop en vue du camping.

Opale pénètre la première tout en m’avertissant.

- Fait gaffe Iris. On se perd vite quand on ne connaît pas. Je n’ai pas envie de te perdre le premier jour. Donc, tu me suis s’il te plaît.

Je fais oui de la tête et pénètre à mon tour dans la forêt. On avance sur un petit chemin de terre. Mes pieds rencontrent parfois une pierre ou bien un bout de bois qui m’arrache un petit cri de douleur. Je n’ai pas l’habitude de marcher autant sans chaussures. C’est le bruit qui me dit que nous sommes arrivées à notre destination. Des gloussements et des échanges de voix. On entre Opale et moi dans une clairière. Des pierres de toutes formes la garnissent.

Éparpillés, des jeunes, entre 17 et 22 ans sûrement, sont installés et discutent tranquillement. D’autres sont même au-delà de la discussion. Je vois ce qui me semble être un couple s’embrasser tranquillement sur un parterre de mousse. La fille a ses mains sur le visage de son amant tandis que le mec lui pelote en douceur la poitrine. Dans un autre coin, posé comme un roi, un noiraud se prélasse, le dos contre l’une des roches et entre ses jambes un garçon et une fille qui s’occupent de lui pratiquer une fellation en duo. Si le garçon n’a pas l’air plus dérangé que ça, la fille, quant à elle, a l’air de s’ennuyer plus qu’autre chose. Je rougis de honte, avec cette impression de voir des choses qui ne me concernent pas.

Opale de son côté est sereine et salue tout le monde. Parfois une bise, parfois un check et avec une autre fille, un vrai baiser sur les lèvres. Je ne cherche pas à comprendre et lui colle au cul sans relever quoi que ce soit. Je regarde autour de moi et je reconnais proche d’un arbre Peter en train de parler avec une jeune fille. Une petite rouquine, aux formes menues et constellée sur tout le corps de taches de rousseur. Il croise mon regard et me salue de la main. Timide, je fais comme si je ne l’avais pas vu et je rattrape Opale qui était allée je ne sais où. C’est là que le « roi » prend la parole.

- Et ben voilà Opale. Tu sais qu’on t’attendait au moins ? Pourquoi tu étais en retard ?

Je vois le jeune homme me fixer alors de la tête au pied. On aurait dit qu’il essayait d’enflammer avec ses yeux mon paréo.

- Et surtout pourquoi tu nous ramènes celle-là ? Je ne crois pas qu’on ait besoin d’une couverture pour se tenir chaud ici.


Comme à son habitude, Opale répond avec son air féroce, un petit air carnassier sur les lèvres.

- Je ne pense pas que ce soit à toi de me donner des ordres Luck. Je suis la plus ancienne du groupe. Ce n’est pas toi qui vas décider de mon emploi du temps. C’est clair ? Et puis si je veux ramener Iris, je fais ce que je veux. C’est une nouvelle à la Cornière. Alors ne va pas la juger trop vite. Occupe-toi plutôt d’Andréa. Je ne l’ai jamais vu autant déprimée devant une queue.

Le dénommé Luck baisse la tête. Si le garçon donne de l’effort dans sa fellation, la fille en revanche ose à peine y toucher. Il ne fait rien et regarde de nouveau Opale.

- Elle a perdu un petit pari qu’on s’est fait. Elle est ma videuse aujourd’hui. Romain l’aide un peu.

Il repose son attention sur moi et m’adresse la parole.

- Donc, Iris ? Tu peux te présenter ?

Je ne sais pas quoi dire et regarde Opale paniquée. Elle me fait un petit sourire de réconfort et m’encourage à parler.

- Eh bien… Je m'appelle Iris. J’ai 18 ans. Et par un concours de circonstance, je me suis retrouvée parmi vous.

- Que veux-tu dire par un concours de circonstance ? Qui est ton parrain ?

Opale reprend alors la parole d’un air sec.


- Ne nous emmerde pas Luck. Tu es flic ? Non. Alors tais-toi. Tu te plains que je sois en retard, mais là, c’est toi qui nous fais perdre du temps. J’ai la chatte qui me démange et j’ai hâte de te voir à genoux devant moi pour t’en occuper. On se met en place tout le monde ?

Une acclamation collective se fait et tout le monde se rapproche en cercle. Je suis à côté d’Opale et en face de moi, de l’autre côté du cercle, Luck me regarde avec un appétit cinglant. Je tente de parler à ma seule alliée.

- Qu’est ce qui se passe ?

- On va démarrer une session de jeu Iris. On va te donner un numéro que tu ne dois pas dévoiler. Puis, un numéro ou plusieurs vont être choisis. Un ordre sera lancé sans qu’on sache qui a été tiré. L’assemblée accepte ou refuse l’ordre. S’il est accepté, les personnes avec le numéro devront le faire. Sinon on passe au suivant. Tu vas voir, c’est bonne entente. L’occasion d’avoir les faveurs de certaines personnes.

- Je crois avoir compris. Mais quand tu dis ordre. Ça veut dire…

Je n'ai pas fini ma phrase. J’aperçois alors Peter et son amie faire le tour du cercle en distribuant des papiers. On doit être vingt. Opale me dit alors discrètement.

- Peter et Jasmine sont encore mineurs. Ils veulent être là, mais on évite de trop les faire participer. Ducoup, ils font l’arbitrage. Je suis curieuse de savoir si les deux ne se sont pas envoyés en l’air en cachette. Ils sont toujours collés ensemble.

La jeune rouquine s’approche de moi et me tend un papier. Je le prends et lis dans ma tête le numéro marqué dessus. Le quatre. Une fois que tout le monde à son numéro, Peter et Jasmine sortent du cercle. Ce dernier dit alors à haute voix.

- Que la session commence. L’honneur est à Opale. Souhaites-tu commencer ou donnes-tu la main ?

Elle me sourit tout en disant.

- Je prends la main aujourd’hui. Je vais commencer très tranquillement. Je choisis le 11 et le 7. Ils vont devoir faire jouir rapidement l’autre en premier. Celui qui craquera avant l’autre aura un gage. Évidemment, seule la bouche est autorisée. Vous acceptez ?

Petit murmure dans le cercle. Certains hochent la tête tandis que d’autres ont l’air plutôt mitigé. C’est là qu’un frêle garçon, les cheveux bruns, prend la parole.

- Les filles sont vachement avantagées non ? Tout le monde sait qu’il faut plus de temps pour qu’elles jouissent.

Opale reprend de plus belle.

- Crois-moi, il suffit juste de bien t’y prendre et en quelques secondes, tu peux. Personne n’est avantagé, Ben.

Nouvelles discussions en aparté. Puis tout le monde hoche la tête en signe d’accord.

- Prodigieux. Alors lancez-vous.

Se lève alors un homme, un peu plus de la vingtaine et un corps particulièrement bien sculpté. Il dispose d’un long membre qui commence déjà à durcir et de taille honorable. C’est là que je vois Ben se lever à son tour, la mine déconfite d’avoir été choisi. Quelques rires se font entendre, mais Opale les fait taire d’un regard.

- Si certains veulent le remplacer, qu’il se fasse connaître. Sinon fermez là. Ben, Tyler, bon courage. Faites-nous kiffer.

Je vois Tyler s’allonger sur l’herbe, la main sur son membre déjà dur. De son côté, le jeune brun ne se touche pas. Il a l’air plus agacé qu’autre chose, mais il continue de jouer le jeu. Il s’apprêtait à s’allonger lorsqu’un bruit semble interrompre l’action. Je tourne ma tête et vois Luck qui se redresse sur ses genoux.

- J’interromps un instant, je sens que là, j’ai envie. Romain, attrape les bras d’Andréa s’il te plaît et positionne là.

Le dénommé Romain acquiesce et vient doucement bloquer les bras dans le dos de la jeune fille aux cheveux flamboyants. Il lui attrape doucement sa tête et l’avance en direction de Luck qui la domine de sa hauteur. Je vois que sa bite est tendue en direction du visage d’Andréa. Cette dernière ne résiste pas et méthodiquement, elle ouvre la bouche en tirant la langue. Luck se touche et pose délicatement le gland dessus puis, avec un sourire qui me glace le sang, je l'entends prononcer ces mots.

- Allez Andréa. J’ai confiance en toi. J’ai la vessie pleine en plus alors tu évites de trop en faire couler. N’oublie pas que tu avais perdu. C’est clair ?

Sans dire un mot, Andréa ne réagit pas et referme ses lèvres autour du gland gonflé. Luck lève la tête, le plaisir s’inscrivant sur son visage. Il a l’air de se relâcher et de se détendre. Je vois la jeune fille de son côté qui déglutit petit à petit. Je comprends qu’elle était en train de tout avaler. Je jette mon regard affolé vers Opale qui me regarde en me souriant puis me caresse doucement mes cheveux. Elle chuchote à mon oreille.



- Ne t’en fais pas. Les deux familles sont amies et Andréa a sûrement perdu l’un de leurs jeux. Ne fais pas attention, Iris. Luck est obsédé par l’humiliation et par une forme de domination sur ses partenaires. C’est pour ça que j’aime le faire perdre pour lui montrer que moi aussi, je peux le dominer.

- Mais… Opale, si jamais ça m’arrive ? Comment vais-je faire ? J’en suis incapable ! Il l’utilise comme urinoir là !

- Allez petite chatte, tu n’y es pas pour le moment. Chaque chose à son problème. En plus quand tu fais cette petite moue, ça me donne envie de reprendre ce que nous n’avons pas pu terminer dans ton bungalow.
Puis pour ponctuer sa phrase, elle me caresse doucement le mollet avant de remonter ses doigts fins par dessous mon paréo. Ils sont frais sur ma peau et cette douceur m’apporte un bien intense. Elle approche de la cuisse et dérive doucement vers l’intérieur en direction de ma zone sensible si bien que je ne relève pas le surnom qu'elle m'a donné. Mais tout est coupé par Luck qui dit à haute voix.

- Ça fait un bien fou de pisser. Je te laisse nettoyer par contre. Je n’utilise pas le papier toilette. Ce n’est pas écologique. En attendant, vous pouvez reprendre. Et puis pour le gage, j’ai une idée ! Le perdant devra être à l’arbre pour la fin de la session. Vous en pensez quoi ?

Des murmures autour de l’assemblée en cercle alors que je vois la mine de Ben se creuser. Le stress se lit très facilement. Le reste du cercle à l’air enjoué à l’idée. Même Opale ne semble pas en désaccord. Je lui montre que je ne comprends pas et elle me répond très rapidement.

- T’inquiètes Iris. C’est un rôle chiant que quelqu’un doit avoir lors de la fin de la séance. C’est rare que des gens proposent de le jouer aussi tôt. Alors pour une fois que Luck ouvre sa gueule, je t'avoue que ça m'arrange. Tu verras plus tard, mais au moins dis toi que tu ne l’auras pas.

Opale se met dans une position détendue, les jambes semi écartées et les doigts de sa main gauche qui tapotent tout doucement sur sa fente humide. Je me sens presque attirée par elle au fond de moi et je sens des envies s’éveiller. Mais je me réfrène. Tout le monde accepte le gage et Opale clos la discussion.

- Bon, on a assez perdu de temps. Ben, Tyler ! Au travail.
A suivre…