Un os avant la noce_2
Récit érotique écrit par Briard [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-07-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Un os avant la noce_2
Partie 2
Solveig avait la tête qui lui tournait. Cela faisait une éternité qu’elle n’avait pas autant bu.
Yuna et Opaline, le duo Yun et Opa comme les appelaient Solv, s’étaient donné beaucoup de mal pour organiser son enterrement de vie de jeune fille.
Les attractions s’étaient succédé et l’avaient beaucoup amusée.
Elles avaient déjeuner à l’Auberge du Lyonnais et le repas avait été succulent. Succulent et arrosé. Un potage aux truffes, asperges et châtaignes, exquis ; un salmis de pintadeau farci aux giroles, savoureux et une charlotte poire et framboises, une tuerie. Montrachet blanc sur le potage, Moulin à vent sur le salmis et Tariquet vieilles vignes sur le dessert.
Comme elle se plaisait à le dire chaque fois que le phénomène se reproduisait, elle lâcha un « ch’uis pompette ».
Après un café, sans pousse, elles reprirent la farandole des animations prévues pour Solv, jusqu’à ce que la nuit commence à tomber.
Elles avaient prévu d’aller souper chez la maman de Yun, un charmant hôtel-restaurant à Entrelacs, au pied du Lac du Bourget, en Chautagne.
Elles devaient impérativement être les dernières clientes du lieu pour que l’ultime animation se passe sans témoin.
En attendant l’heure dite, elles prirent un Picon Royal en guise d’apéritif, tout en grignotant quelques délicieux canapés.
La mère de Yun avait fait l’école hôtelière de Lyon et son établissement jouissait d’une solide réputation.
Elle leur servit une friture de filets de perche du Lac sur un lit de cresson baigné de Mondeuse en entrée, avec un Apremont vieillit en fût de chêne. Suivirent les traditionnels pormoniers flambés à la chartreuse verte, accompagnés de croquettes de polenta et de gratin de crozets, le tout arrosé d’un Saint-Amour grand cru. Suivi un trio de fromage composé de Bleu de Bresse, Reblochon et Gruyère de Savoie, accompagné d’un Gamay de Chautagne rouge. La spécialité de la maison leur fut servie en dessert, le célèbre Délice de Savoie, arrosé de Génépi jaune ou vert suivant les gouts.
Cette fois, Solv sentit qu’elle commençait à dépasser le stade du pompette pour atteindre celui de presque bourrée.
Elle se rendit plusieurs fois aux toilettes pour se rafraichir le visage et essayer d’empêcher les murs de tourner autour d’elle.
Elle revint à table et demanda un grand café, servit carrément dans un bol.
- Il va me falloir au moins ça pour rentrer.
Opa lui caressa délicatement la joue.
- Tu rentres pas, on couche ici.
- Mais comment je vais faire pour être à l’heure demain ?
- T’inquiète, les garçons ont pour mission de venir nous chercher.
On lui servit son bol de café qu’elle saisit à deux mains.
- Ah bon, alors si c’est comme ça…
Elle avait connu ses deux amies à la maternelle. Elles avaient découvert qu’elles habitaient le même quartier d’Aix les bains. Cela fut le début d’une amitié indéfectible. Elles furent inséparables au point d’amener leurs parents à rencontrer les différents chefs d’établissement scolaire qu’elles fréquentèrent pour négocier, avec succès à chaque fois, qu’elles fussent dans la même classe.
On les surnomma « La Triplette », ce qui ne leur déplut nullement.
Vers l’âge de quatorze ans, elles connurent leurs premiers flirts.
Elles étaient devenues des jeunes filles aussi soudées que les doigts de la main, et les garçons qu’elles côtoyaient savaient à l’avance que pour pouvoir les fréquenter, il fallait les accepter toutes ou devoir renoncer à n’en courtiser qu’une.
Elles s’amusèrent même, deux-trois fois, de se partager le même petit copain, histoire de pouvoir comparer, à travers ses témoignages, leurs propres techniques, de baiser, de caresses ou de mots tendres.
L’innocence des relations amoureuses platoniques ne les quitta que fort tard pour des jeunes filles d’aujourd’hui, et c’est vers la majorité qu’elles connurent leur premier flirt « poussé ».
Yun était devenue une belle jeune fille, plus petite que ses deux camarades, mais avec de jolies formes qui attiraient irrésistiblement le regard des garçons de son âge. Elle était brune, avec un visage fin, un menton en pointe et deux yeux en amandes et couleur noisette.
Elle avait beaucoup de succès auprès de la gent masculine et en jouait un peu.
Elle avait acquis une réputation d’incendiaire, car elle savait allumer les garçons, mais aussi de pompier, dans le bon sens du terme, car elle savait aussi éteindre rapidement les incendies qu’elle déclenchait.
Fille du maire de la ville, elle profitait souvent de son statut pour oser, avec les gars, plus qu’une autre n’aurait seulement imaginé.
Elle fricota très tôt et échangea son premier « vrai » baiser à treize ans.
Le garçon n’avait aucune importance, ce qui comptait c’est qu’elle savait comment l’on s’y prend. Dès le lendemain de cette grande première, elle était allée raconter, en détail, sa « première pelle ». Ses copines l’avaient tellement questionnée qu’elle leur avait conseillé, à bout d’argument, d’aller le faire avec le premier garçon qu’elles trouveraient, du fait que les mecs, et d’une ne pensent qu’à ça, et de deux, la plupart sont encore tellement novice qu’elles n’auraient aucune peine à les décider.
Mais Opa et surtout Solv n’osèrent tenter l’expérience et leurs premiers échanges buccaux n’arrivèrent que quelques années plus tard.
Pour le sexe, Yun eut encore la primauté.
Elle sortait depuis quelques semaines avec un garçon plus vieux qu’elle de deux ans et qui n’arrêtait pas de la faire jouir rien qu’en la caressant avec ses doigts.
- Vous comprenez les filles, avec un mec comme ça, ça va être le super pied garanti. Je vous raconterai.
Une nouvelle fois, Yun raconta à ses amies sa découverte des choses du sexe et, leur donna tous les détails sur le premier orgasme qu’elle avait eu pendant son escapade sexuelle.
Opa, c’était la plus grande et la plus forte des trois. Son père dépassait le quintal et sa mère le mètre quatre-vingts.
Elle tenait des deux et mesurait plus d’un mètre soixante-quinze et pesait plus de soixante-dix kilos.
Elle avait une jolie frimousse, avec deux belles et bonnes joues, qui soulignaient deux yeux bleus, le tout encadré par une chevelure brune très épaisse. Son complexe, c’était le poids.
Depuis ce maudit jour où, prenant la défense de Yun elle avait donné une gifle à un p’tit con qui la harcelait et qui l’avait traitée de grosse vache, elle était exagérément complexée devant les garçons.
Mais avec ses amis, elle était la joie de vivre et le rayon de soleil du trio.
Contrairement à Yun, elle ne connut pas son premier baiser à treize ans, mais à seize et, le même jour, son premier rapport sexuel. Son partenaire était plus petit qu’elle d’au moinsune tête, ce qui avait fait bien rire ses copines.
Mais lorsqu’elle leur raconta sa soirée, elles découvrirent que, finalement, l’habit ne fait vraiment pas le moine, tant il avait été performant.
Ce fut une révélation pour Opa qui multiplia les aventures au point de se forger la réputation de fille facile, voire de Marie couche toi là.
Lorsqu’elles sortaient, en boite le plus souvent, la plus délurée, c’était Opa. Celle qui provoquait les mecs, c’était Opa. Et celle qui rentrait presque systématiquement avec sa proie, c’était encore Opa.
A dix-huit ans, de son côté et à l’heure où elle rencontra le loup pour la première fois, Solv était une superbe blonde, avec une chevelure qui lui tombait jusqu’au creux des reins, des yeux vert lime avec de très longs cils, et deux petites fossettes encadrant un nez très fin. Elle atteignait le mètre soixante-dix, et avait une silhouette élancée. Elle était incontestablement la plus belle des trois, mais n’en jouait pas, et sa première expérience sexuelle se solda par un cruel échec, le garçon tellement fébrile de coucher avec la plus belle fille de la fac, eut une éjaculation précoce qui la laissa sur sa fin et la dégoutta des rapports sexuels pour un bon moment.
C’est quelques temps après qu’elle rencontra Clem, lors d’un cours optionnel de physique nucléaire qu’elle avait suivi, en amphi, par curiosité.
Le professeur était d’origine italienne et elle ne comprenait pas toujours ce qu’il disait en raison d’un accent piémontais fortement prononcé.
Elle avait tourné les yeux sur sa gauche et avait vu que le garçon qui s’y trouvait somnolait la tête appuyée sur ses mains.
Lorsqu’elle tourna la tête à droite, elle découvrit un profile plutôt agréable à regarder.
Sentant qu’on le fixait, le jeune homme tourna son regard vers elle et leva les sourcils d’un air interrogateur.
Elle se pencha vers lui et murmura en le regardant dans les yeux.
- Tu comprends tout quand il parle toi ?
- Ben oui, pas toi ?
- J’ai beaucoup de mal avec son accent.
Le garçon sourit.
- Oui, je sais. Il faut l’avoir entendu déjà pour le comprendre.
Il lui fit signe de se rapprocher de lui.
- Regarde mes notes sur mon Mac, je tape tout ce qu’il dit.
La jeune fille regarda l’écran et découvrit que, tout en lui parlant, il prenait note à la même vitesse que parlait le prof.
Elle le regarda de nouveau un air de grand étonnement sur le visage.
- Wah, tu tapes vachement vite. Je sais pas faire ça moi.
- Attend la fin du cours, je te ferai une copie de mes notes et te les enverrai par mail… Heu… Si tu me donnes ton adresse.
Elle se recula et l’observa un moment. Elle le détailla et tout ce qu’elle vit lui plut énormément. Ce garçon avait un charme fou. Il était serviable, sérieux, vu les notes qu’il prenait pendant le cours, et, cerise sur le gâteau, il était beau.
Elle attendit que le cours se termine pour lui reparler de nouveau.
- Mon adresse mail est solv73@gmail.comIl pianota quelques secondes sur son clavier et la regarda de nouveau.
- OK… Voilà, je viens de t’envoyer la totalité de mes notes du cours.
- Tu en as déjà suivi d’autres ?
- Oui, trois. Cette matière commence à m’intéresser et je vais la mettre au planning de mes partiels.
- Tu pourrais…- Voilà. Je viens de t’envoyer les trois autres courts.
La jeune fille se recula un peu et le regarda avec un sourire radieux.
- Ben mine alors, t’es du genre rapide toi.
Il la regarda avec un sourire modeste sur le visage.
- En fait, j’ai l’habitude de donner le contenu de mes notes.
- Ah bon ! Et en plus tu es bon samaritain ?
- Seulement pour ceux que j’aime. J’ai deux amis avec qui je partage tout.
- Ils en ont de la chance tes amis. Et pendant que tu suis les cours, prends des notes et les leur envoie, ils font quoi tes amis ?
- Je n’en ai aucune idée. Ils font bien ce qu’ils veulent.
- Mais alors, pourquoi t’embêtes-tu à leur filer les cours ?
- Parce qu’ils me l’ont demandé.
Le garçon commençait à lui plaire de plus en plus. Elle se rapprocha de nouveau de lui avec un air malicieux.
- Qu’est-ce que je peux faire pour te remercier ? Et puis d’abord, comment tu t’appelles ?
- Clément, mais tout le monde m’appelle Clem.
- Moi c’est Solv , en fait Solveig. Tu n’as pas répondu à ma première question. Qu’est-ce que je peux faire pour te remercier ?
- Je sais pas moi, te rassoir près de moi lors du prochain cours.
Elle se recula à nouveau et le regarda l’air perplexe.
- Ça alors. Tu es le premier mec que je rencontre et avec qui je discute cinq minutes qui ne me demande pas mon 06 ou qui ne me propose pas d’aller boire un verre.
- Ch’uis pas ce genre de mec. Je drague pas tout ce qui bouge.
- Comment tu fais pour sortir avec des filles alors ?
- Je prends le temps de les connaître d’abord. Ce n’est pas parce qu’on a discuté cinq minutes, comme tu dis, que je vais me jeter sur toi, façon de parler évidemment. J’aime bien aller voir ce qu’il y a derrière la façade moi.
Tout en l’écoutant, Solv se disait en elle-même « Ben mince, un vrai gentleman. Ça existe encore ça ? En plus, un beau gentleman, pas bête, et qui a reçu une éducation à l’ancienne. Je m’en ferais bien mon quatre heures. Que dis-je, je le mangerais bien tout court. »Elle se rapprocha encore de lui.
- Je n’ai plus de cours pour aujourd’hui. Comme tu m’as l’air d’être quelqu’un de fréquentable, je vais t’autoriser à me raccompagner chez moi.
- C’est loin chez toi ?
- Par le bus, y en a pour une demi-heure.
Il rangea ses affaires, se tourna vers elle, puis se leva.
- Ok, c’est parti.
C’est une fois arrivés devant le portillon de la maison de ses parents que, pour le remercier, elle se pencha et lui fit un rapide baiser sur la bouche.
Il repartit avec un sourire épanoui sur le visage.
Le lendemain, il la découvrit à l’entrée de l’université qui le guettait.
Il lui fit signe en souriant. Elle traversa la rue en courant, et se précipita dans ses bras. Ce fut leur premier baiser.
Il lui prit la main et l’accompagna jusque dans sa classe de cours.
Là, devant tout le monde, il lui prit les lèvres, faisant bien comprendre à la fine équipe de mâles que Solv était désormais « chasse gardée ».
Ils sortirent ensemble, chastement tout d’abord, car, lui comme elle, voulait apprendre à bien se connaître avant de sauter le pas.
Il lui présenta ses parents qui la gardèrent pour souper et la trouvèrent charmante, bien élevée et souriante.
Elle lui rendit la pareille un dimanche midi, et il aida son père au barbecue et sa mère à débarrasser la table. Une fois le petit copain de leur fille parti, les parents ne tarirent pas d’éloges sur ce charmant jeune homme si attentionné, serviable et de la meilleure compagnie.
Ils devinrent la mascotte du lycée. Excellents élèves, ils voulaient poursuivre leurs études en fac de droit pour devenir, lui procureur, elle avocate. Ils s’amusaient souvent avec ou sans leurs amis, à jouer le jeu du tribunal. Elle plaidait une cause et lui la contrait avec un réquisitoire.
La veille du bac, Les parents de Solv durent s’absenter pour un déjeuner familial à une centaine de kilomètre et elle en profita pour inviter Clem à passer leur dernière journée de révision chez elle.
Sitôt arrivé, elle l’emmena dans sa chambre où son bureau les attendait, encombré de livres et de feuilles de notes.
Il retira son blouson et se tourna vers elle.
- Bon, ben je vois que tu as tout préparé. On s’y met ?
Elle le prit dans ses bras.
- Tu sais Clem, il ne faut jamais réviser le dernier jour.
- Ah bon ?
- Oui, il faut se détendre, oublier ce qui nous attend demain, et faire le vide.
Elle lui parcouru le visage de petits baisers.
- Mais, qu’est-ce que tu fais ?
Elle se recula, le regarda droit dans les yeux et commença à se déshabiller.
- Mais, tu es folle, et tes parents ?
- Ils sont partis loin, …A chaque vêtement qu’elle retirait, elle se rapprochait de lui.
- Trèèèèèèès loin.
- Mais, attends, …- Vraiment trèèèèèès trèèèèès loin.
Nue, elle lui tendit la main qu’il saisit. Elle l’attira au pied du lit. Là, elle s’assit et commença à lui retirer ses vêtements à son tour.
- Pas d’inquiétude, … On a tout notre temps, … Ça va aller, …Une fois qu’il fut nu, elle s’allongea sur le lit sans lui lâcher la main forçant le jeune homme à se coucher près d’elle.
Elle se tourna vers lui et posa sa main sur sa poitrine.
- J’ai décidé que ce serait aujourd’hui, …Elle se pencha sur lui et lui picora la poitrine de baisers sonores.
Il posa sa main sur sa tête.
- Oh ma Solv, c’est un beau cadeau que tu me fais là.
Elle releva la tête.
- Non mon amour. C’est un cadeau que nous nous faisons. J’ai autant envie de toi que toi de moi.
Elle se recoucha et lui tendit les bras.
- Viens.
Il se redressa, la prit dans ses bras et l’embrassa, mélangeant furieusement sa langue avec la sienne.
Elle lui prit le visage entre ses mains et le caressa. Il rompit leur baiser et la regarda, les lèvres collées aux siennes.
- Qu’est-ce que tu es belle.
Elle le fit basculer sur le dos et se mit sur lui. Elle redressa son buste et le regarda tendrement.
- Qu’est-ce que tu es beau.
Il lui prit les fesses à pleine main et les malaxa, se collant à elle, pour qu’elle sente son désir.
- Eh bien jeune homme. Il y a du monde là-dessous.
Elle souleva légèrement son bassin et sa main enveloppa son désir.
- Toi, tu es à moi et à personne d’autre.
Elle le caressa délicatement le décalottant progressivement.
- Tu me mets au supplice mon amour. Attend, laisse-moi te caresser à mon tour.
Il la retourna comme une plume et alla poser son visage entre ses jambes.
Il déposa un baiser sur son nombril et sa main enveloppa son sexe.
- Ta grotte miraculeuse est à moi, rien qu’à moi.
- Oui mon amour. Tout mon corps n’est qu’à toi.
Il approcha sa bouche et lui lécha les grandes lèvres qui s’ouvrirent comme pour accueillir leur invité.
Il la pénétra en tournant la langue et sentit comme elle était déjà prête à le recevoir.
- J’aime ton goût. Je te boirais pendant des heures !
Il reprit sa pénétration et son doigt vint caresser son clitoris.
- Oui, là, oh oui !
Il se mit à faire tournoyer sa langue et son doigt dans un sens inverse en procédant par petites accélérations. Il sentit son corps se crisper et se tendre.
- Je vais jouir. Que c’est bon.
Il retira tout à coup sa langue et lui mordilla le bouton, déclenchant un orgasme qui la prit par surprise.
Elle poussa un cri et ses mains vinrent se plaquer derrière la tête du garçon, l’appuyant plus fortement contre son sexe.
Il attendit qu’elle retombe sur le drap pour remonter jusqu’à elle.
Elle se tourna vers lui, un sourire éclatant sur les lèvres.
- Je n’avais jamais autant joui mon chéri. Tu m’as fait grimper au rideau.
Elle l’embrassa et reçut sur les lèvres et la langue le goût de son propre plaisir.
Elle saisit sa verge, toujours raide, entre ses mains.
- A moi maintenant.
Elle se pencha sur lui et lui déposa plein de baisers sur le gland.
- Dis donc, tu es gros aujourd’hui.
- Ah bon, tu trouves ?
- Oui, j’ai l’impression qu’il est plus volumineux que d’habitude.
- Et tu aimes ?
Elle cessa ses baisers et le regarda.
- Clem, la taille de ton truc, j’en ai strictement rien à battre. C’est simplement une remarque.
Elle sourit en voyant son air de déception sur le visage.
- Il faudra qu’on en parle un jour mon amour. Tu es un amant merveilleux, tu viens de me le prouver. Mais il y a une foultitude de chose que tu ignores sur la femme, et son rapport au sexe.
Elle lui déposa un petit baiser sur les lèvres, puis reprit ses picotages.
Elle ouvrit la bouche et goba une bonne partie de sa verge, la suçant avec la pointe de la langue tout en commençant à monter et descendre.
Il se raidit soudain.
- Arrête, je ne vais pas tenir.
Elle accéléra sa succion et enveloppa la base du dard avec sa main.
C’en fut trop pour lui. Il souleva son bassin et éjacula dans sa bouche qui l’avala jusqu’à la dernière goutte.
Elle s’essuya la bouche d’un revers de main et se tourna vers lui, un regard de fierté dans les yeux.
- Moi aussi, j’aime ton goût. C’est un peu salé, mais pas si désagréable.
Elle se rallongea tout en restant tournée vers lui. Elle posa une main sur son cou.
- Tu sais, je ne l’ai jamais fait à personne.
- Mais, tu m’as bien dit que tu avais couché avec trois garçons avant moi.
- Oui, mais je ne les ai jamais sucés. Je trouve que c’est un geste d’amour et qu’on ne doit le réserver qu’à celui qu’on aime.
Elle lui prit la main.
- Viens.
Elle l’entraina dans la salle de bain ou une grande et large douche à l’italienne les attendait.
Elle fit couler l’eau, saisit la poire de douche et l’arrosa complétement. Elle saisit un savon liquide et commença à le savonner du haut jusqu’en bas. Une fois fini, elle se releva et se tourna vers lui.
- A ton tour maintenant.
Il la savonna pendant qu’elle lui titillait le sexe qui montrait déjà des signes de redressement.
- Eh bien, je vois qu’on ne va pas tarder à être au garde à vous.
Ils se rincèrent mutuellement tout en en profitant pour se caresser amoureusement.
Lorsqu’ils furent nettoyés, il coupa l’eau, la prit dans ses bras et la porta jusqu’au lit.
- Attention !
- Pas grave. On changera les draps après.
Il se coucha entre ses jambes et guida son sexe, raide comme la justice, contre l’entrée de son vagin, en agaçant son clitoris.
- Ah, oui, viens, prends-moi.
Il poussa doucement et entra dans son fourreau. Il sentit les chairs internes s’écarter et l’envelopper humidement.
- Tu sens comme je suis prête ?
Il resta un instant, fiché en elle, en la regardant. Il se pencha et lui ouvrit les lèvres avec sa langue.
Elle l’entoura de ses bras et de ses jambes et poussa avec ses talons pour qu’il commence à s’agiter en elle.
Il entama un mouvement souple et profond, lui faisant ouvrir grand la bouche chaque fois qu’il allait de l’avant.
Il sentit son souffle contre sa bouche et donna quelques à-coups pour accentuer ses pénétrations.
- Oui, comme ça.
Elle mit ses mains derrière sa tête pour que leur baiser soit plus profond. Il sentait son souffle pénétrer sa gorge.
Il augmenta le rythme de ses allers et venues et leur souffle s’accéléra.
Elle se mit à haleter.
Elle ouvrit les jambes et le libéra pour que ses mouvements de hanche soient plus amples.
Il accentua son allure et elle se mit à gémir plus fort.
- Oui mon amour, c’est bon, … Je t’aime, … Viens.
Il se ficha en elle et lâcha sa semence au moment où elle poussa un grand cri, plantant ses ongles dans sa nuque.
Solveig avait la tête qui lui tournait. Cela faisait une éternité qu’elle n’avait pas autant bu.
Yuna et Opaline, le duo Yun et Opa comme les appelaient Solv, s’étaient donné beaucoup de mal pour organiser son enterrement de vie de jeune fille.
Les attractions s’étaient succédé et l’avaient beaucoup amusée.
Elles avaient déjeuner à l’Auberge du Lyonnais et le repas avait été succulent. Succulent et arrosé. Un potage aux truffes, asperges et châtaignes, exquis ; un salmis de pintadeau farci aux giroles, savoureux et une charlotte poire et framboises, une tuerie. Montrachet blanc sur le potage, Moulin à vent sur le salmis et Tariquet vieilles vignes sur le dessert.
Comme elle se plaisait à le dire chaque fois que le phénomène se reproduisait, elle lâcha un « ch’uis pompette ».
Après un café, sans pousse, elles reprirent la farandole des animations prévues pour Solv, jusqu’à ce que la nuit commence à tomber.
Elles avaient prévu d’aller souper chez la maman de Yun, un charmant hôtel-restaurant à Entrelacs, au pied du Lac du Bourget, en Chautagne.
Elles devaient impérativement être les dernières clientes du lieu pour que l’ultime animation se passe sans témoin.
En attendant l’heure dite, elles prirent un Picon Royal en guise d’apéritif, tout en grignotant quelques délicieux canapés.
La mère de Yun avait fait l’école hôtelière de Lyon et son établissement jouissait d’une solide réputation.
Elle leur servit une friture de filets de perche du Lac sur un lit de cresson baigné de Mondeuse en entrée, avec un Apremont vieillit en fût de chêne. Suivirent les traditionnels pormoniers flambés à la chartreuse verte, accompagnés de croquettes de polenta et de gratin de crozets, le tout arrosé d’un Saint-Amour grand cru. Suivi un trio de fromage composé de Bleu de Bresse, Reblochon et Gruyère de Savoie, accompagné d’un Gamay de Chautagne rouge. La spécialité de la maison leur fut servie en dessert, le célèbre Délice de Savoie, arrosé de Génépi jaune ou vert suivant les gouts.
Cette fois, Solv sentit qu’elle commençait à dépasser le stade du pompette pour atteindre celui de presque bourrée.
Elle se rendit plusieurs fois aux toilettes pour se rafraichir le visage et essayer d’empêcher les murs de tourner autour d’elle.
Elle revint à table et demanda un grand café, servit carrément dans un bol.
- Il va me falloir au moins ça pour rentrer.
Opa lui caressa délicatement la joue.
- Tu rentres pas, on couche ici.
- Mais comment je vais faire pour être à l’heure demain ?
- T’inquiète, les garçons ont pour mission de venir nous chercher.
On lui servit son bol de café qu’elle saisit à deux mains.
- Ah bon, alors si c’est comme ça…
Elle avait connu ses deux amies à la maternelle. Elles avaient découvert qu’elles habitaient le même quartier d’Aix les bains. Cela fut le début d’une amitié indéfectible. Elles furent inséparables au point d’amener leurs parents à rencontrer les différents chefs d’établissement scolaire qu’elles fréquentèrent pour négocier, avec succès à chaque fois, qu’elles fussent dans la même classe.
On les surnomma « La Triplette », ce qui ne leur déplut nullement.
Vers l’âge de quatorze ans, elles connurent leurs premiers flirts.
Elles étaient devenues des jeunes filles aussi soudées que les doigts de la main, et les garçons qu’elles côtoyaient savaient à l’avance que pour pouvoir les fréquenter, il fallait les accepter toutes ou devoir renoncer à n’en courtiser qu’une.
Elles s’amusèrent même, deux-trois fois, de se partager le même petit copain, histoire de pouvoir comparer, à travers ses témoignages, leurs propres techniques, de baiser, de caresses ou de mots tendres.
L’innocence des relations amoureuses platoniques ne les quitta que fort tard pour des jeunes filles d’aujourd’hui, et c’est vers la majorité qu’elles connurent leur premier flirt « poussé ».
Yun était devenue une belle jeune fille, plus petite que ses deux camarades, mais avec de jolies formes qui attiraient irrésistiblement le regard des garçons de son âge. Elle était brune, avec un visage fin, un menton en pointe et deux yeux en amandes et couleur noisette.
Elle avait beaucoup de succès auprès de la gent masculine et en jouait un peu.
Elle avait acquis une réputation d’incendiaire, car elle savait allumer les garçons, mais aussi de pompier, dans le bon sens du terme, car elle savait aussi éteindre rapidement les incendies qu’elle déclenchait.
Fille du maire de la ville, elle profitait souvent de son statut pour oser, avec les gars, plus qu’une autre n’aurait seulement imaginé.
Elle fricota très tôt et échangea son premier « vrai » baiser à treize ans.
Le garçon n’avait aucune importance, ce qui comptait c’est qu’elle savait comment l’on s’y prend. Dès le lendemain de cette grande première, elle était allée raconter, en détail, sa « première pelle ». Ses copines l’avaient tellement questionnée qu’elle leur avait conseillé, à bout d’argument, d’aller le faire avec le premier garçon qu’elles trouveraient, du fait que les mecs, et d’une ne pensent qu’à ça, et de deux, la plupart sont encore tellement novice qu’elles n’auraient aucune peine à les décider.
Mais Opa et surtout Solv n’osèrent tenter l’expérience et leurs premiers échanges buccaux n’arrivèrent que quelques années plus tard.
Pour le sexe, Yun eut encore la primauté.
Elle sortait depuis quelques semaines avec un garçon plus vieux qu’elle de deux ans et qui n’arrêtait pas de la faire jouir rien qu’en la caressant avec ses doigts.
- Vous comprenez les filles, avec un mec comme ça, ça va être le super pied garanti. Je vous raconterai.
Une nouvelle fois, Yun raconta à ses amies sa découverte des choses du sexe et, leur donna tous les détails sur le premier orgasme qu’elle avait eu pendant son escapade sexuelle.
Opa, c’était la plus grande et la plus forte des trois. Son père dépassait le quintal et sa mère le mètre quatre-vingts.
Elle tenait des deux et mesurait plus d’un mètre soixante-quinze et pesait plus de soixante-dix kilos.
Elle avait une jolie frimousse, avec deux belles et bonnes joues, qui soulignaient deux yeux bleus, le tout encadré par une chevelure brune très épaisse. Son complexe, c’était le poids.
Depuis ce maudit jour où, prenant la défense de Yun elle avait donné une gifle à un p’tit con qui la harcelait et qui l’avait traitée de grosse vache, elle était exagérément complexée devant les garçons.
Mais avec ses amis, elle était la joie de vivre et le rayon de soleil du trio.
Contrairement à Yun, elle ne connut pas son premier baiser à treize ans, mais à seize et, le même jour, son premier rapport sexuel. Son partenaire était plus petit qu’elle d’au moinsune tête, ce qui avait fait bien rire ses copines.
Mais lorsqu’elle leur raconta sa soirée, elles découvrirent que, finalement, l’habit ne fait vraiment pas le moine, tant il avait été performant.
Ce fut une révélation pour Opa qui multiplia les aventures au point de se forger la réputation de fille facile, voire de Marie couche toi là.
Lorsqu’elles sortaient, en boite le plus souvent, la plus délurée, c’était Opa. Celle qui provoquait les mecs, c’était Opa. Et celle qui rentrait presque systématiquement avec sa proie, c’était encore Opa.
A dix-huit ans, de son côté et à l’heure où elle rencontra le loup pour la première fois, Solv était une superbe blonde, avec une chevelure qui lui tombait jusqu’au creux des reins, des yeux vert lime avec de très longs cils, et deux petites fossettes encadrant un nez très fin. Elle atteignait le mètre soixante-dix, et avait une silhouette élancée. Elle était incontestablement la plus belle des trois, mais n’en jouait pas, et sa première expérience sexuelle se solda par un cruel échec, le garçon tellement fébrile de coucher avec la plus belle fille de la fac, eut une éjaculation précoce qui la laissa sur sa fin et la dégoutta des rapports sexuels pour un bon moment.
C’est quelques temps après qu’elle rencontra Clem, lors d’un cours optionnel de physique nucléaire qu’elle avait suivi, en amphi, par curiosité.
Le professeur était d’origine italienne et elle ne comprenait pas toujours ce qu’il disait en raison d’un accent piémontais fortement prononcé.
Elle avait tourné les yeux sur sa gauche et avait vu que le garçon qui s’y trouvait somnolait la tête appuyée sur ses mains.
Lorsqu’elle tourna la tête à droite, elle découvrit un profile plutôt agréable à regarder.
Sentant qu’on le fixait, le jeune homme tourna son regard vers elle et leva les sourcils d’un air interrogateur.
Elle se pencha vers lui et murmura en le regardant dans les yeux.
- Tu comprends tout quand il parle toi ?
- Ben oui, pas toi ?
- J’ai beaucoup de mal avec son accent.
Le garçon sourit.
- Oui, je sais. Il faut l’avoir entendu déjà pour le comprendre.
Il lui fit signe de se rapprocher de lui.
- Regarde mes notes sur mon Mac, je tape tout ce qu’il dit.
La jeune fille regarda l’écran et découvrit que, tout en lui parlant, il prenait note à la même vitesse que parlait le prof.
Elle le regarda de nouveau un air de grand étonnement sur le visage.
- Wah, tu tapes vachement vite. Je sais pas faire ça moi.
- Attend la fin du cours, je te ferai une copie de mes notes et te les enverrai par mail… Heu… Si tu me donnes ton adresse.
Elle se recula et l’observa un moment. Elle le détailla et tout ce qu’elle vit lui plut énormément. Ce garçon avait un charme fou. Il était serviable, sérieux, vu les notes qu’il prenait pendant le cours, et, cerise sur le gâteau, il était beau.
Elle attendit que le cours se termine pour lui reparler de nouveau.
- Mon adresse mail est solv73@gmail.comIl pianota quelques secondes sur son clavier et la regarda de nouveau.
- OK… Voilà, je viens de t’envoyer la totalité de mes notes du cours.
- Tu en as déjà suivi d’autres ?
- Oui, trois. Cette matière commence à m’intéresser et je vais la mettre au planning de mes partiels.
- Tu pourrais…- Voilà. Je viens de t’envoyer les trois autres courts.
La jeune fille se recula un peu et le regarda avec un sourire radieux.
- Ben mine alors, t’es du genre rapide toi.
Il la regarda avec un sourire modeste sur le visage.
- En fait, j’ai l’habitude de donner le contenu de mes notes.
- Ah bon ! Et en plus tu es bon samaritain ?
- Seulement pour ceux que j’aime. J’ai deux amis avec qui je partage tout.
- Ils en ont de la chance tes amis. Et pendant que tu suis les cours, prends des notes et les leur envoie, ils font quoi tes amis ?
- Je n’en ai aucune idée. Ils font bien ce qu’ils veulent.
- Mais alors, pourquoi t’embêtes-tu à leur filer les cours ?
- Parce qu’ils me l’ont demandé.
Le garçon commençait à lui plaire de plus en plus. Elle se rapprocha de nouveau de lui avec un air malicieux.
- Qu’est-ce que je peux faire pour te remercier ? Et puis d’abord, comment tu t’appelles ?
- Clément, mais tout le monde m’appelle Clem.
- Moi c’est Solv , en fait Solveig. Tu n’as pas répondu à ma première question. Qu’est-ce que je peux faire pour te remercier ?
- Je sais pas moi, te rassoir près de moi lors du prochain cours.
Elle se recula à nouveau et le regarda l’air perplexe.
- Ça alors. Tu es le premier mec que je rencontre et avec qui je discute cinq minutes qui ne me demande pas mon 06 ou qui ne me propose pas d’aller boire un verre.
- Ch’uis pas ce genre de mec. Je drague pas tout ce qui bouge.
- Comment tu fais pour sortir avec des filles alors ?
- Je prends le temps de les connaître d’abord. Ce n’est pas parce qu’on a discuté cinq minutes, comme tu dis, que je vais me jeter sur toi, façon de parler évidemment. J’aime bien aller voir ce qu’il y a derrière la façade moi.
Tout en l’écoutant, Solv se disait en elle-même « Ben mince, un vrai gentleman. Ça existe encore ça ? En plus, un beau gentleman, pas bête, et qui a reçu une éducation à l’ancienne. Je m’en ferais bien mon quatre heures. Que dis-je, je le mangerais bien tout court. »Elle se rapprocha encore de lui.
- Je n’ai plus de cours pour aujourd’hui. Comme tu m’as l’air d’être quelqu’un de fréquentable, je vais t’autoriser à me raccompagner chez moi.
- C’est loin chez toi ?
- Par le bus, y en a pour une demi-heure.
Il rangea ses affaires, se tourna vers elle, puis se leva.
- Ok, c’est parti.
C’est une fois arrivés devant le portillon de la maison de ses parents que, pour le remercier, elle se pencha et lui fit un rapide baiser sur la bouche.
Il repartit avec un sourire épanoui sur le visage.
Le lendemain, il la découvrit à l’entrée de l’université qui le guettait.
Il lui fit signe en souriant. Elle traversa la rue en courant, et se précipita dans ses bras. Ce fut leur premier baiser.
Il lui prit la main et l’accompagna jusque dans sa classe de cours.
Là, devant tout le monde, il lui prit les lèvres, faisant bien comprendre à la fine équipe de mâles que Solv était désormais « chasse gardée ».
Ils sortirent ensemble, chastement tout d’abord, car, lui comme elle, voulait apprendre à bien se connaître avant de sauter le pas.
Il lui présenta ses parents qui la gardèrent pour souper et la trouvèrent charmante, bien élevée et souriante.
Elle lui rendit la pareille un dimanche midi, et il aida son père au barbecue et sa mère à débarrasser la table. Une fois le petit copain de leur fille parti, les parents ne tarirent pas d’éloges sur ce charmant jeune homme si attentionné, serviable et de la meilleure compagnie.
Ils devinrent la mascotte du lycée. Excellents élèves, ils voulaient poursuivre leurs études en fac de droit pour devenir, lui procureur, elle avocate. Ils s’amusaient souvent avec ou sans leurs amis, à jouer le jeu du tribunal. Elle plaidait une cause et lui la contrait avec un réquisitoire.
La veille du bac, Les parents de Solv durent s’absenter pour un déjeuner familial à une centaine de kilomètre et elle en profita pour inviter Clem à passer leur dernière journée de révision chez elle.
Sitôt arrivé, elle l’emmena dans sa chambre où son bureau les attendait, encombré de livres et de feuilles de notes.
Il retira son blouson et se tourna vers elle.
- Bon, ben je vois que tu as tout préparé. On s’y met ?
Elle le prit dans ses bras.
- Tu sais Clem, il ne faut jamais réviser le dernier jour.
- Ah bon ?
- Oui, il faut se détendre, oublier ce qui nous attend demain, et faire le vide.
Elle lui parcouru le visage de petits baisers.
- Mais, qu’est-ce que tu fais ?
Elle se recula, le regarda droit dans les yeux et commença à se déshabiller.
- Mais, tu es folle, et tes parents ?
- Ils sont partis loin, …A chaque vêtement qu’elle retirait, elle se rapprochait de lui.
- Trèèèèèèès loin.
- Mais, attends, …- Vraiment trèèèèèès trèèèèès loin.
Nue, elle lui tendit la main qu’il saisit. Elle l’attira au pied du lit. Là, elle s’assit et commença à lui retirer ses vêtements à son tour.
- Pas d’inquiétude, … On a tout notre temps, … Ça va aller, …Une fois qu’il fut nu, elle s’allongea sur le lit sans lui lâcher la main forçant le jeune homme à se coucher près d’elle.
Elle se tourna vers lui et posa sa main sur sa poitrine.
- J’ai décidé que ce serait aujourd’hui, …Elle se pencha sur lui et lui picora la poitrine de baisers sonores.
Il posa sa main sur sa tête.
- Oh ma Solv, c’est un beau cadeau que tu me fais là.
Elle releva la tête.
- Non mon amour. C’est un cadeau que nous nous faisons. J’ai autant envie de toi que toi de moi.
Elle se recoucha et lui tendit les bras.
- Viens.
Il se redressa, la prit dans ses bras et l’embrassa, mélangeant furieusement sa langue avec la sienne.
Elle lui prit le visage entre ses mains et le caressa. Il rompit leur baiser et la regarda, les lèvres collées aux siennes.
- Qu’est-ce que tu es belle.
Elle le fit basculer sur le dos et se mit sur lui. Elle redressa son buste et le regarda tendrement.
- Qu’est-ce que tu es beau.
Il lui prit les fesses à pleine main et les malaxa, se collant à elle, pour qu’elle sente son désir.
- Eh bien jeune homme. Il y a du monde là-dessous.
Elle souleva légèrement son bassin et sa main enveloppa son désir.
- Toi, tu es à moi et à personne d’autre.
Elle le caressa délicatement le décalottant progressivement.
- Tu me mets au supplice mon amour. Attend, laisse-moi te caresser à mon tour.
Il la retourna comme une plume et alla poser son visage entre ses jambes.
Il déposa un baiser sur son nombril et sa main enveloppa son sexe.
- Ta grotte miraculeuse est à moi, rien qu’à moi.
- Oui mon amour. Tout mon corps n’est qu’à toi.
Il approcha sa bouche et lui lécha les grandes lèvres qui s’ouvrirent comme pour accueillir leur invité.
Il la pénétra en tournant la langue et sentit comme elle était déjà prête à le recevoir.
- J’aime ton goût. Je te boirais pendant des heures !
Il reprit sa pénétration et son doigt vint caresser son clitoris.
- Oui, là, oh oui !
Il se mit à faire tournoyer sa langue et son doigt dans un sens inverse en procédant par petites accélérations. Il sentit son corps se crisper et se tendre.
- Je vais jouir. Que c’est bon.
Il retira tout à coup sa langue et lui mordilla le bouton, déclenchant un orgasme qui la prit par surprise.
Elle poussa un cri et ses mains vinrent se plaquer derrière la tête du garçon, l’appuyant plus fortement contre son sexe.
Il attendit qu’elle retombe sur le drap pour remonter jusqu’à elle.
Elle se tourna vers lui, un sourire éclatant sur les lèvres.
- Je n’avais jamais autant joui mon chéri. Tu m’as fait grimper au rideau.
Elle l’embrassa et reçut sur les lèvres et la langue le goût de son propre plaisir.
Elle saisit sa verge, toujours raide, entre ses mains.
- A moi maintenant.
Elle se pencha sur lui et lui déposa plein de baisers sur le gland.
- Dis donc, tu es gros aujourd’hui.
- Ah bon, tu trouves ?
- Oui, j’ai l’impression qu’il est plus volumineux que d’habitude.
- Et tu aimes ?
Elle cessa ses baisers et le regarda.
- Clem, la taille de ton truc, j’en ai strictement rien à battre. C’est simplement une remarque.
Elle sourit en voyant son air de déception sur le visage.
- Il faudra qu’on en parle un jour mon amour. Tu es un amant merveilleux, tu viens de me le prouver. Mais il y a une foultitude de chose que tu ignores sur la femme, et son rapport au sexe.
Elle lui déposa un petit baiser sur les lèvres, puis reprit ses picotages.
Elle ouvrit la bouche et goba une bonne partie de sa verge, la suçant avec la pointe de la langue tout en commençant à monter et descendre.
Il se raidit soudain.
- Arrête, je ne vais pas tenir.
Elle accéléra sa succion et enveloppa la base du dard avec sa main.
C’en fut trop pour lui. Il souleva son bassin et éjacula dans sa bouche qui l’avala jusqu’à la dernière goutte.
Elle s’essuya la bouche d’un revers de main et se tourna vers lui, un regard de fierté dans les yeux.
- Moi aussi, j’aime ton goût. C’est un peu salé, mais pas si désagréable.
Elle se rallongea tout en restant tournée vers lui. Elle posa une main sur son cou.
- Tu sais, je ne l’ai jamais fait à personne.
- Mais, tu m’as bien dit que tu avais couché avec trois garçons avant moi.
- Oui, mais je ne les ai jamais sucés. Je trouve que c’est un geste d’amour et qu’on ne doit le réserver qu’à celui qu’on aime.
Elle lui prit la main.
- Viens.
Elle l’entraina dans la salle de bain ou une grande et large douche à l’italienne les attendait.
Elle fit couler l’eau, saisit la poire de douche et l’arrosa complétement. Elle saisit un savon liquide et commença à le savonner du haut jusqu’en bas. Une fois fini, elle se releva et se tourna vers lui.
- A ton tour maintenant.
Il la savonna pendant qu’elle lui titillait le sexe qui montrait déjà des signes de redressement.
- Eh bien, je vois qu’on ne va pas tarder à être au garde à vous.
Ils se rincèrent mutuellement tout en en profitant pour se caresser amoureusement.
Lorsqu’ils furent nettoyés, il coupa l’eau, la prit dans ses bras et la porta jusqu’au lit.
- Attention !
- Pas grave. On changera les draps après.
Il se coucha entre ses jambes et guida son sexe, raide comme la justice, contre l’entrée de son vagin, en agaçant son clitoris.
- Ah, oui, viens, prends-moi.
Il poussa doucement et entra dans son fourreau. Il sentit les chairs internes s’écarter et l’envelopper humidement.
- Tu sens comme je suis prête ?
Il resta un instant, fiché en elle, en la regardant. Il se pencha et lui ouvrit les lèvres avec sa langue.
Elle l’entoura de ses bras et de ses jambes et poussa avec ses talons pour qu’il commence à s’agiter en elle.
Il entama un mouvement souple et profond, lui faisant ouvrir grand la bouche chaque fois qu’il allait de l’avant.
Il sentit son souffle contre sa bouche et donna quelques à-coups pour accentuer ses pénétrations.
- Oui, comme ça.
Elle mit ses mains derrière sa tête pour que leur baiser soit plus profond. Il sentait son souffle pénétrer sa gorge.
Il augmenta le rythme de ses allers et venues et leur souffle s’accéléra.
Elle se mit à haleter.
Elle ouvrit les jambes et le libéra pour que ses mouvements de hanche soient plus amples.
Il accentua son allure et elle se mit à gémir plus fort.
- Oui mon amour, c’est bon, … Je t’aime, … Viens.
Il se ficha en elle et lâcha sa semence au moment où elle poussa un grand cri, plantant ses ongles dans sa nuque.
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Pas de vulgarité ça nous change c est bon enfant réaliste pas de quoi grimper au mur mais après les fêtes de fin d année ça nous repose.