Un os avant la noce 4
Récit érotique écrit par Briard [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-12-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Un os avant la noce 4
Partie 4
Note de l’auteur : Je profite du contexte de cette nouvelle pour utiliser cette quatrième et dernière partie pour mettre au point certains détails, qui au passage n’en sont pas tant que cela, avec la plus grande majorité des auteurs d’histoires érotiques, tous masculins. Je ne sais pas si ceux-ci se reconnaitront, mais ceux qui ont toutes les raisons de ne pas se sentir concernés, ainsi que les auteures femmes (désolé de faire ce pléonasme), comprendront à la lecture de cette partie les tenants et aboutissants de ma prose.
Solv conduisit Clem jusqu’à un petit canapé où ils s’assirent côte à côte.
Elle se tourna vers lui et lui saisit les deux mains.
- Mon amour, je voudrais que tu me laisses parler sans m’interrompre. Je sais que je te dois cette explication, mais je n’y arriverai pas si tu me coupe sans arrêt la parole.
Clem prit une profonde inspiration sonore qui se termina en sanglot étouffé.
- Vas-y je t’écoute.
- Voilà. J’ai profité de toute cette journée, jusqu’au moment où les trois gars ont fait leur apparition. Opa nous avait installé trois chaises sur lesquelles nous devions nous asseoir et ne plus en bouger. Les gars sont entrés et ont mis de la musique. L’un d’eux est allé dans la loge et a allumé la chaine, puis est revenu en laissant la porte ouverte.
Elle reprit sa respiration et continua son récit.
- Ils ont commencé à danser et c’est vrai que c’était pas mal du tout. Ils étaient vraiment très beau et de très bons danseurs. Nous on les accompagnaient en tapant dans nos mains. A un moment, l’un d’eux a compté jusqu’à trois et ils ont commencé à retirer un à un leurs vêtements.
- Là, tu as du commencé à comprendre qu’ils allaient faire un strip, non ?
- Oui, j’avais capté, mais ce n’était que trois mecs qui se désappaient en musique, je ne voyais pas où était le mal. Seulement, je ne savais pas que c’était un striptease complet. Mais de toute façon, avant que ça se termine, j’ai eu un trou noir. J’ai senti une chaleur monter jusqu’à ma tête, les murs se sont mis à bouger et je me suis sentie tomber.
Elle caressa les joues de Clem essuyant ses larmes.
- Quand j’ai repris connaissance, je croyais qu’on était tous les deux et que tu allais me faire l’amour.
- Mais tu as bien dû le voir son visage ?
- Non, j’avais la tête qui tournait et je ne me sentais pas très bien.
- Mais quand il t’a pénétrée, …
- Là, oui, j’ai compris que ce n’était pas toi. J’ai ouvert les yeux et j’ai eu la peur de ma vie. Je l’ai repoussé de toutes mes forces.
Elle essuya deux nouvelles larmes et lui reprit les mains.
- Je te jure que s’il s’est passé autre chose, je n’en ai aucun souvenir. Je te jure que je ne voulais rien faire avec lui. Je ne le connais même pas. Pourquoi aurais-je eu envie de baiser avec un inconnu.
Il enleva ses mains.
- Je ne sais pas moi. Peut-être parce que tu t’es dit que ce serait ta dernière bite avant de devoir te contenter de la mienne ?
- Quoi ? Comment ça me contenter de la tienne ?
- Merde Solv, ne me dit pas que tu n’as pas remarqué le gabarit de sa queue ?
- Ben si je l’ai remarqué, c’est même ça qui m’a fait réagir ?
- Tu es sûre que c’est ça qui t’a faite réagir, pas plutôt le fait que j’étais tout bonnement en train de vous regarder.
- Non, je ne t’avais pas encore vu. J’ai tout de suite senti que ce n’était pas toi. Il était plus gros, point.
- Point ? Comment ça point ? Il était plus gros et tu n’as pas eu envie d’en profiter ?
- De quoi ? D’en profiter ? Mais de profiter de quoi, bordel ?
- Mais d’une grosse queue, d’une énorme queue, qui t’aurait bien mieux remplie que la mienne. Qui t’aurait fait jouir bien mieux que la mienne. Qui t’aur…
Elle le bâillonna de la main pour le faire taire.
- Mais tais-toi, tu racontes que des conneries.
- Allez, ne me dis pas qu’une grosse queue ça ne vous fait pas rêver, vous les nanas.
Elle se recula l’air surprise.
- D’abord je ne suis pas « vous les nanas ». Ensuite, tu vas bien te poser dans le canapé car j’ai plein de choses à corriger chez toi.
Le garçon fut tellement surpris par l’aplomb de sa copine qu’il se tût et attendit la suite, l’air interrogateur.
- Sache mon amour que, nous, les femmes, on ne vit pas notre sexualité comme vous vivez la vôtre. Tout d’abord, nous ne rêvons pas de votre bite. Votre bite, on l’aime parce qu’on vous aime et que c’est votre, comment dire, votre instrument. Tu vois, on vous aime comme vous êtes ? Eh bien, on aime votre bite comme elle est. On se fout complétement de sa taille, de sa longueur, de sa largeur, qu’elle soit veineuse ou lisse, et j’en passe et des meilleures. Tout ça, on n’en a rien à foutre. C’est pas votre bite qui nous fait rêver, il faudrait que vous, les mecs, vous vous mettiez ça une bonne fois pour toutes dans la tête. Votre bite, ce n’est rien d’autre que l’outil qui permet le contact avec nos zones érogènes. Mais dis-toi bien une chose, ce n’est pas la taille de votre bite qui fait qu’on vous sent là où ça nous fait jouir, c’est notre vagin qui se referme sur votre bite et qui nous habitue aux sensations que cela créé.
Clem l’écoutait attentivement, sans broncher, l’air presque idiot.
- Votre bite ne remplit pas notre vagin. Non mais quelle idée ? Notre vagin, c’est comme un gant en latex. Peu importe la taille de ce qui le pénètre, il l’enveloppe et c’est cette seule action, cet enrobage, cet encerclement qui créé les sensations qui nous permettent de bien vous sentir. Si la taille de la bite avait tant d’importance, les mecs avec une petite queue ne trouverait jamais de petite copine, et les femmes feraient la queue pour se trouver le mec le mieux monté, comme vous dites, pour qu’il les remplisse, là encore comme vous dites.
Elle ne s’arrêtait plus et constata qu’il ne pleurait plus.
- Non mais qu’elle idée que de croire que vous nous remplissez ? Tu sais, la plus grosse bite du monde ne sera jamais aussi grosse que la tête d’un nouveau-né. Et pourtant, la tête elle passe bien par le même orifice. Ça va ? Tu captes tout jusque-là ?
Elle avait pris un ton légèrement ironique, sentant qu’elle reprenait le dessus.
Il s’en rendit compte, et ne voulut pas perdre le contrôle de la situation.
- Ben alors pourquoi nous, les mecs, on est persuadé que la taille de notre bite a de l’importance ?
- Ben parce que vous êtes des mâles justement. Celui qui aura le plus de muscles, celui qui aura la plus belle bagnole, celui qui aura le plus de fric et, surtout, celui qui aura la plus belle nana. Mais, ne change pas de sujet, je n’en ai pas terminé avec toi. Si ta bite me fait jouir, c’est parce qu’elle est à toi, et que je t’aime. Aucune fille ne jouira d’un rapport non consenti, sous le prétexte que le mec avait une grosse queue. Non mais, il faut être malade pour croire ça. Votre queue, on la hait quand elle semble être votre étendard. Nous ce qu’on veut, c’est que vous ne pensiez pas qu’elle seule suffit pour nous faire jouir, en clair, que vous arrêtiez de penser avec votre queue. Nous ce que l’on veut, c’est des caresses, des baisers, de la passion, de la tendresse. Que vous nous montriez que c’est bien de nous que vous avez envie, et pas de notre chate !
Elle avait presque crié ces derniers mots.
- Tu comprends, moi, ce que j’aime chez toi, c’est que tu ne parles pas comme une bite. Oui, elle est belle, bien proportionnée, attirante, et tout et tout. Mais, c’est parce que c’est la tienne. Mais en fait, c’est tout ton corps que j’aime, c’est tout ce qu’il y a dans ta tête que j’aime et, justement, c’est parce que tu n'agit pas et ne réfléchis pas en fonction de ta bite que je t’aime.
Clem se sentait de plus en plus mal.
- Mais quand même, il t’a mis sa bite, et …
- Mais stop. Bordel ! Oui, mais j’étais inconsciente. Lorsque je m’en suis aperçue, je l’ai repoussé. Il aurait eu une petite bite, ça t’aurait mieux rassuré ?
- Non, bien sûr.
- Alors tu vois ? On s’en fout qu’il ait eu une grosse ou une petite bite. Mon vagin, il est habitué à la tienne. Il m’a vite fait comprendre que, justement, ce n’étais pas la tienne. Alors je l’ai éjecté. Et puis, mon amour, sache que demain, lui et sa bite, moi et mon vagin, nous l’auront définitivement oublié.
Il la prit dans ses bras.
- Tu ne peux pas savoir ce que ça m’a fait mal de te voir là.
- Je sais mon chéri et je te demande pardon de m’être donnée en spectacle bien malgré moi. Je t’aime tu sais, et je n’aime et n’aimerai que toi. Si tu m’avais quittée ce soir, je ne m’en serais jamais remise. Je ne peux imaginer mon existence sans toi. Je veux qu’on se marie, qu’on ait des enfants et une vie heureuse. Tu es mon seul bonheur sur terre et je n’en veux pas d’autre.
Elle se recula.
- Et je ne veux pas d’autre bite !
Il se pencha et ils s’embrassèrent éperdument.
Clem se redressa.
- Écoute, à toi, je ne t’en veux plus. Ce que tu m’as dit m’a bouleversé, mais aussi rassuré. Mais j’en veux à nos amis qui nous ont trahi.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé pour toi ?
- Pareil que toi, trois nanas sont entrées et se sont dépoilées. J’avais la tête qui tournait et la fille en face de moi s’est mise à genou entre mes jambes et m’a sorti la bite pour me sucer. Je l’ai repoussée de toutes mes forces et l’ai foutue dehors.
- Bravo mon chéri. J’aurais eu ma conscience, j’aurais certainement viré le mec de la même manière. Mais tes potes, qu’est-ce qu’ils ont fait ?
- J’ai bien peur qu’ils aient fait des conneries. Comme tes copines.
- Mon Dieu, mais leur couple va en souffrir.
- Leur couple, je m’en tamponne complétement. Ils n’ont qu’à régler ça entre eux. On l’a bien fait nous.
Elle se blottit dans ses bras.
- Tu as raison mon amour. Toi, tu as su m’écouter et comprendre que j’avais plus été une victime qu’autre chose. C’est aussi pour ça que je t’aime.
- Mais ils ne vont pas l’emporter au paradis quand même.
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
Il se leva et la regarda fixement.
- Ils se sont moqués de nous. Ils nous ont trahi. Pas nous, individuellement, mais notre couple. Il aurait très bien pu exploser avec leurs conneries. Et ça, je ne suis pas prêt à l’oublier.
- Qu’est-ce que tu veux faire ?
Il se rassit près d’elle et lui saisit les mains à son tour.
- Écoute, le plus dupé de tous, je crois bien que c’est moi. Je ne te demande rien de plus que ce que tu m’as dit et te pardonne, parce que, moi aussi, je t’aime, profondément, et n’envisage pas ma vie sans toi à mes côtés. Mais, ils doivent payer pour ce qu’ils ont fait, pour ce qu’ils nous ont fait.
Elle se redressa et le regarda l’air inquiète.
- Qu’est-ce que tu as en tête, tu me fais peur.
- J’ai décidé que j’avais le droit, que nous avions le droit de nous venger de leur forfaiture. Et cette vengeance c’est que ce ne seront pas eux nos témoins.
- Quoi, tu veux les priver d’assister à notre mariage.
- Non, je ne les priverais pas de la noce, ils sont et restent bel et bien invités. Mais ils ne seront pas nos témoins.
Il lui caressa le visage.
- Je te propose que ce soit tes deux sœurs qui soient tes témoins et moi mes deux frères. D’abord ils ont eux aussi le droit d’être choisis pour nous accompagner devant le maire, ensuite nos amis ont bien mérité notre vengeance, même si elle aurait pu être plus terrible.
- Mais comment on va faire, les papiers sont prêts depuis plusieurs semaines.
- Pas de souci. Demain matin j’irai voir la secrétaire de mairie et lui demanderai de changer le nom des témoins. Ça ne lui prendra que quelques minutes, sans plus.
La jeune fille réfléchit quelques instants puis le regarda avec plein de tendresse dans le regard.
- Tu vois, c’est aussi pour ça que je t’aime. Tu aurais pu leur en vouloir toute ta vie, voire même casser votre amitié. Au lieu de ça, tu te comportes en grand frère qui leur donne une petite leçon pour qu’ils ne recommencent pas. Tu es un sage, et ta vengeance n’est pas bien méchante. Opa et Yun resteront mes meilleures amies et Petit Jo et Nounours resteront les tiens.
- Oui, tu as sans doute raison. Ce que je leur souhaite, c’est de régler toute cette mésaventure aussi sagement que nous.
Note de l’auteur : Je profite du contexte de cette nouvelle pour utiliser cette quatrième et dernière partie pour mettre au point certains détails, qui au passage n’en sont pas tant que cela, avec la plus grande majorité des auteurs d’histoires érotiques, tous masculins. Je ne sais pas si ceux-ci se reconnaitront, mais ceux qui ont toutes les raisons de ne pas se sentir concernés, ainsi que les auteures femmes (désolé de faire ce pléonasme), comprendront à la lecture de cette partie les tenants et aboutissants de ma prose.
Solv conduisit Clem jusqu’à un petit canapé où ils s’assirent côte à côte.
Elle se tourna vers lui et lui saisit les deux mains.
- Mon amour, je voudrais que tu me laisses parler sans m’interrompre. Je sais que je te dois cette explication, mais je n’y arriverai pas si tu me coupe sans arrêt la parole.
Clem prit une profonde inspiration sonore qui se termina en sanglot étouffé.
- Vas-y je t’écoute.
- Voilà. J’ai profité de toute cette journée, jusqu’au moment où les trois gars ont fait leur apparition. Opa nous avait installé trois chaises sur lesquelles nous devions nous asseoir et ne plus en bouger. Les gars sont entrés et ont mis de la musique. L’un d’eux est allé dans la loge et a allumé la chaine, puis est revenu en laissant la porte ouverte.
Elle reprit sa respiration et continua son récit.
- Ils ont commencé à danser et c’est vrai que c’était pas mal du tout. Ils étaient vraiment très beau et de très bons danseurs. Nous on les accompagnaient en tapant dans nos mains. A un moment, l’un d’eux a compté jusqu’à trois et ils ont commencé à retirer un à un leurs vêtements.
- Là, tu as du commencé à comprendre qu’ils allaient faire un strip, non ?
- Oui, j’avais capté, mais ce n’était que trois mecs qui se désappaient en musique, je ne voyais pas où était le mal. Seulement, je ne savais pas que c’était un striptease complet. Mais de toute façon, avant que ça se termine, j’ai eu un trou noir. J’ai senti une chaleur monter jusqu’à ma tête, les murs se sont mis à bouger et je me suis sentie tomber.
Elle caressa les joues de Clem essuyant ses larmes.
- Quand j’ai repris connaissance, je croyais qu’on était tous les deux et que tu allais me faire l’amour.
- Mais tu as bien dû le voir son visage ?
- Non, j’avais la tête qui tournait et je ne me sentais pas très bien.
- Mais quand il t’a pénétrée, …
- Là, oui, j’ai compris que ce n’était pas toi. J’ai ouvert les yeux et j’ai eu la peur de ma vie. Je l’ai repoussé de toutes mes forces.
Elle essuya deux nouvelles larmes et lui reprit les mains.
- Je te jure que s’il s’est passé autre chose, je n’en ai aucun souvenir. Je te jure que je ne voulais rien faire avec lui. Je ne le connais même pas. Pourquoi aurais-je eu envie de baiser avec un inconnu.
Il enleva ses mains.
- Je ne sais pas moi. Peut-être parce que tu t’es dit que ce serait ta dernière bite avant de devoir te contenter de la mienne ?
- Quoi ? Comment ça me contenter de la tienne ?
- Merde Solv, ne me dit pas que tu n’as pas remarqué le gabarit de sa queue ?
- Ben si je l’ai remarqué, c’est même ça qui m’a fait réagir ?
- Tu es sûre que c’est ça qui t’a faite réagir, pas plutôt le fait que j’étais tout bonnement en train de vous regarder.
- Non, je ne t’avais pas encore vu. J’ai tout de suite senti que ce n’était pas toi. Il était plus gros, point.
- Point ? Comment ça point ? Il était plus gros et tu n’as pas eu envie d’en profiter ?
- De quoi ? D’en profiter ? Mais de profiter de quoi, bordel ?
- Mais d’une grosse queue, d’une énorme queue, qui t’aurait bien mieux remplie que la mienne. Qui t’aurait fait jouir bien mieux que la mienne. Qui t’aur…
Elle le bâillonna de la main pour le faire taire.
- Mais tais-toi, tu racontes que des conneries.
- Allez, ne me dis pas qu’une grosse queue ça ne vous fait pas rêver, vous les nanas.
Elle se recula l’air surprise.
- D’abord je ne suis pas « vous les nanas ». Ensuite, tu vas bien te poser dans le canapé car j’ai plein de choses à corriger chez toi.
Le garçon fut tellement surpris par l’aplomb de sa copine qu’il se tût et attendit la suite, l’air interrogateur.
- Sache mon amour que, nous, les femmes, on ne vit pas notre sexualité comme vous vivez la vôtre. Tout d’abord, nous ne rêvons pas de votre bite. Votre bite, on l’aime parce qu’on vous aime et que c’est votre, comment dire, votre instrument. Tu vois, on vous aime comme vous êtes ? Eh bien, on aime votre bite comme elle est. On se fout complétement de sa taille, de sa longueur, de sa largeur, qu’elle soit veineuse ou lisse, et j’en passe et des meilleures. Tout ça, on n’en a rien à foutre. C’est pas votre bite qui nous fait rêver, il faudrait que vous, les mecs, vous vous mettiez ça une bonne fois pour toutes dans la tête. Votre bite, ce n’est rien d’autre que l’outil qui permet le contact avec nos zones érogènes. Mais dis-toi bien une chose, ce n’est pas la taille de votre bite qui fait qu’on vous sent là où ça nous fait jouir, c’est notre vagin qui se referme sur votre bite et qui nous habitue aux sensations que cela créé.
Clem l’écoutait attentivement, sans broncher, l’air presque idiot.
- Votre bite ne remplit pas notre vagin. Non mais quelle idée ? Notre vagin, c’est comme un gant en latex. Peu importe la taille de ce qui le pénètre, il l’enveloppe et c’est cette seule action, cet enrobage, cet encerclement qui créé les sensations qui nous permettent de bien vous sentir. Si la taille de la bite avait tant d’importance, les mecs avec une petite queue ne trouverait jamais de petite copine, et les femmes feraient la queue pour se trouver le mec le mieux monté, comme vous dites, pour qu’il les remplisse, là encore comme vous dites.
Elle ne s’arrêtait plus et constata qu’il ne pleurait plus.
- Non mais qu’elle idée que de croire que vous nous remplissez ? Tu sais, la plus grosse bite du monde ne sera jamais aussi grosse que la tête d’un nouveau-né. Et pourtant, la tête elle passe bien par le même orifice. Ça va ? Tu captes tout jusque-là ?
Elle avait pris un ton légèrement ironique, sentant qu’elle reprenait le dessus.
Il s’en rendit compte, et ne voulut pas perdre le contrôle de la situation.
- Ben alors pourquoi nous, les mecs, on est persuadé que la taille de notre bite a de l’importance ?
- Ben parce que vous êtes des mâles justement. Celui qui aura le plus de muscles, celui qui aura la plus belle bagnole, celui qui aura le plus de fric et, surtout, celui qui aura la plus belle nana. Mais, ne change pas de sujet, je n’en ai pas terminé avec toi. Si ta bite me fait jouir, c’est parce qu’elle est à toi, et que je t’aime. Aucune fille ne jouira d’un rapport non consenti, sous le prétexte que le mec avait une grosse queue. Non mais, il faut être malade pour croire ça. Votre queue, on la hait quand elle semble être votre étendard. Nous ce qu’on veut, c’est que vous ne pensiez pas qu’elle seule suffit pour nous faire jouir, en clair, que vous arrêtiez de penser avec votre queue. Nous ce que l’on veut, c’est des caresses, des baisers, de la passion, de la tendresse. Que vous nous montriez que c’est bien de nous que vous avez envie, et pas de notre chate !
Elle avait presque crié ces derniers mots.
- Tu comprends, moi, ce que j’aime chez toi, c’est que tu ne parles pas comme une bite. Oui, elle est belle, bien proportionnée, attirante, et tout et tout. Mais, c’est parce que c’est la tienne. Mais en fait, c’est tout ton corps que j’aime, c’est tout ce qu’il y a dans ta tête que j’aime et, justement, c’est parce que tu n'agit pas et ne réfléchis pas en fonction de ta bite que je t’aime.
Clem se sentait de plus en plus mal.
- Mais quand même, il t’a mis sa bite, et …
- Mais stop. Bordel ! Oui, mais j’étais inconsciente. Lorsque je m’en suis aperçue, je l’ai repoussé. Il aurait eu une petite bite, ça t’aurait mieux rassuré ?
- Non, bien sûr.
- Alors tu vois ? On s’en fout qu’il ait eu une grosse ou une petite bite. Mon vagin, il est habitué à la tienne. Il m’a vite fait comprendre que, justement, ce n’étais pas la tienne. Alors je l’ai éjecté. Et puis, mon amour, sache que demain, lui et sa bite, moi et mon vagin, nous l’auront définitivement oublié.
Il la prit dans ses bras.
- Tu ne peux pas savoir ce que ça m’a fait mal de te voir là.
- Je sais mon chéri et je te demande pardon de m’être donnée en spectacle bien malgré moi. Je t’aime tu sais, et je n’aime et n’aimerai que toi. Si tu m’avais quittée ce soir, je ne m’en serais jamais remise. Je ne peux imaginer mon existence sans toi. Je veux qu’on se marie, qu’on ait des enfants et une vie heureuse. Tu es mon seul bonheur sur terre et je n’en veux pas d’autre.
Elle se recula.
- Et je ne veux pas d’autre bite !
Il se pencha et ils s’embrassèrent éperdument.
Clem se redressa.
- Écoute, à toi, je ne t’en veux plus. Ce que tu m’as dit m’a bouleversé, mais aussi rassuré. Mais j’en veux à nos amis qui nous ont trahi.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé pour toi ?
- Pareil que toi, trois nanas sont entrées et se sont dépoilées. J’avais la tête qui tournait et la fille en face de moi s’est mise à genou entre mes jambes et m’a sorti la bite pour me sucer. Je l’ai repoussée de toutes mes forces et l’ai foutue dehors.
- Bravo mon chéri. J’aurais eu ma conscience, j’aurais certainement viré le mec de la même manière. Mais tes potes, qu’est-ce qu’ils ont fait ?
- J’ai bien peur qu’ils aient fait des conneries. Comme tes copines.
- Mon Dieu, mais leur couple va en souffrir.
- Leur couple, je m’en tamponne complétement. Ils n’ont qu’à régler ça entre eux. On l’a bien fait nous.
Elle se blottit dans ses bras.
- Tu as raison mon amour. Toi, tu as su m’écouter et comprendre que j’avais plus été une victime qu’autre chose. C’est aussi pour ça que je t’aime.
- Mais ils ne vont pas l’emporter au paradis quand même.
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
Il se leva et la regarda fixement.
- Ils se sont moqués de nous. Ils nous ont trahi. Pas nous, individuellement, mais notre couple. Il aurait très bien pu exploser avec leurs conneries. Et ça, je ne suis pas prêt à l’oublier.
- Qu’est-ce que tu veux faire ?
Il se rassit près d’elle et lui saisit les mains à son tour.
- Écoute, le plus dupé de tous, je crois bien que c’est moi. Je ne te demande rien de plus que ce que tu m’as dit et te pardonne, parce que, moi aussi, je t’aime, profondément, et n’envisage pas ma vie sans toi à mes côtés. Mais, ils doivent payer pour ce qu’ils ont fait, pour ce qu’ils nous ont fait.
Elle se redressa et le regarda l’air inquiète.
- Qu’est-ce que tu as en tête, tu me fais peur.
- J’ai décidé que j’avais le droit, que nous avions le droit de nous venger de leur forfaiture. Et cette vengeance c’est que ce ne seront pas eux nos témoins.
- Quoi, tu veux les priver d’assister à notre mariage.
- Non, je ne les priverais pas de la noce, ils sont et restent bel et bien invités. Mais ils ne seront pas nos témoins.
Il lui caressa le visage.
- Je te propose que ce soit tes deux sœurs qui soient tes témoins et moi mes deux frères. D’abord ils ont eux aussi le droit d’être choisis pour nous accompagner devant le maire, ensuite nos amis ont bien mérité notre vengeance, même si elle aurait pu être plus terrible.
- Mais comment on va faire, les papiers sont prêts depuis plusieurs semaines.
- Pas de souci. Demain matin j’irai voir la secrétaire de mairie et lui demanderai de changer le nom des témoins. Ça ne lui prendra que quelques minutes, sans plus.
La jeune fille réfléchit quelques instants puis le regarda avec plein de tendresse dans le regard.
- Tu vois, c’est aussi pour ça que je t’aime. Tu aurais pu leur en vouloir toute ta vie, voire même casser votre amitié. Au lieu de ça, tu te comportes en grand frère qui leur donne une petite leçon pour qu’ils ne recommencent pas. Tu es un sage, et ta vengeance n’est pas bien méchante. Opa et Yun resteront mes meilleures amies et Petit Jo et Nounours resteront les tiens.
- Oui, tu as sans doute raison. Ce que je leur souhaite, c’est de régler toute cette mésaventure aussi sagement que nous.
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Hello Olga et Laetitia, ce texte est assez ancien. Je ne publie plus rien sur HDS, site d'une affligeante médiocrité. Je publie désormais sur RVBB. Je sais vous y retrouver... À vous lire. Briard
Les lecteurs ont l impression de lire une histoire de valt Disney ou tout fini bien sur ce site rien ne fini bien ça trompe ça ment ça viole les lecteurs pour la plupart c est se qu ils recherchent et là dans ce récit c est tout le monde il est beau tout il est gentil.
Heureuse de revoir également Briard sur HDS
Et comme dit ma copine Chloé Maurecourt (alias Mangouste pour les intimes), «ce n’est pas la taille qui compte, c’est le goût »
Bon ok je sors ====>
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