Un os avant la noce
Récit érotique écrit par Briard [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-07-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Un os avant la noce
Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux et des phénomènes existants ne peut être que fortuite…
Cette nouvelle est la dernière sur le thème de la vengeance amoureuse.
Partie 1
Clem se redressa, la bite raide, et l’éloigna de la bouche vorace de la jeune femme.
Il mit ses mains sur ses épaules, la repoussa, puis se leva.
Pas question que cette escort lui taille une pipe.
D’abord parce qu’il ne la connaissait pas. Ensuite, parce qu’il n’en avait vraiment pas envie. Enfin, pas la veille de ses noces quand même !
Il savait, bien longtemps à l’avance, que son enterrement de vie de garçon, préparé avec soin par ses deux potes d’enfance, Petit Jo et Nounours comporterait bien des surprises, dont certaines graveleuses, on ne refait pas les hommes.
Mais il ne s’attendait pas à ce que la soi-disant stripteaseuse soit en réalité une travailleuse du sexe.
Il eut toutes les peines du monde pour ranger son sexe, encore rigide, dans son pantalon.
- Merde les gars, qu’est-ce que vous avez foutu ? Ça tourne en cacahuète votre enterrement.
Il mit quelques secondes à repérer Petit Jo, vautré sur le canapé avec une seconde fille en soutien-gorge et string, la langue enfoncée jusqu’au fond de sa gorge, une main sur ses seins et l’autre entre ses jambes.
Voyant qu’il n’aurait pas d’écho de ce côté-là, il fit quelques pas, cherchant Nounours du regard.
La fille qu’il venait de repousser lui montra la porte de la chambre du doigt, avec un sourire malicieux aux lèvres.
Il l’enjamba et franchit les quelques mètres pour se retrouver devant la porte.
Il entendit distinctement le grognement si particulier de son ami, reconnaissable entre tous et sut avec certitude ce qu’il allait trouver dans la pièce.
Il entra et, comme il s’y attendait, se retrouva devant les grosses fesses de son pote qui s’agitaient en cadence sur le derrière de la troisième visiteuse de la soirée.
Il renonça à demander des explications et retourna dans la pièce précédente qu’il traversa sans se préoccuper de ce qu’il s’y passait désormais et entra dans la cuisine.
Les parents de Petit Jo lui avaient prêté leur appartement au bord du Loing, dans lequel ils ne se rendaient que de temps en temps.
Les trois compères y avaient fait les quatre cents coups.
Petit Jo, c’était le chien fou du trio.
Depuis qu’il était minot, Il tentait toutes formes d’expérience et y prenait, quel que soit son résultat, un plaisir jouissif.
Comme la fois où il avait voulu se décolorer les poils pubiens.
Il avait découvert qu’il fallait faire un essai sur une petite surface et avait choisi ses sourcils.
Le produit lui avait brûlé les yeux et il s’était arrêté là.
Mais, le lendemain, à l’école, tout le monde vit arriver un Petit Jo avec ses cheveux et cils brun et des sourcils blonds !
Une autre fois, il avait décidé de modifier les données de l’exercice à préparer pour le cours de chimie. Il fallait provoquer une explosion de couleur à partir de bicarbonate de soude, de colorants et de vinaigre.
Il s’était procuré un morceau de césium, l’avait enrubanné avec de l’aluminium et avait posé le tout sur l’établi du prof, à côté d’une éprouvette remplie d’eau.
Lorsque celui-ci découvrit l’ensemble, il demanda à son auteur de venir faire l’expérience.
Petit Jo rejoint le prof et enleva l’enveloppe du morceau de césium et le lui donna, lui disant de le laisser tomber dans l’eau pendant qu’il allait jeter l’aluminium.
La réaction fut immédiate. Le césium, au contact de l’eau, produit de l’hydroxyde de césium et un dégagement de chaleur et d’hydrogène qui explose au contact de l’oxygène dissout.
Se relavant avec un briquet, il le tendit au prof en lui demandant :- Du feu m’sieur ?
L’explosion surprit la classe, bien sûr, mais aussi le prof qui reçut pleins de projections de couleur jaunes et bleus qui lui colorèrent sa blouse et, le plus drôle, sa barbe bien fournie.
Petit Jo fut renvoyé du collège pendant trois jours, mais les élèves de la classe rirent encore longtemps de cet exploit.
A dix-huit ans, il tenta de passer son permis de conduire, mais le rata, gêné à l’amorce d’un virage à gauche par un véhicule le doublant, il emplafonnant la voiture de l’auto-école dans un platane. Le même mois, il fut arrêté par deux motards, alors que, plus qu’éméché, il zigzaguait sur une avenue.
Ils s’arrêtèrent à ses côtés et, il voulut descendre de son scooter, mais, fin-saoul, s’empêtra le pied dans la béquille et le scooter se renversa, sur le premier motard qui tomba, avec sa moto sur le second, pendant que Petit Jo s’enfuyait à toutes jambes.
Le problème, c’est que le scooter avait été emprunté au fils du directeur du lycée qui reçut la visite des gendarmes le soir même et eût quelques soucis avec la justice.
Mister catastrophe, tel fut le surnom que tout le monde lui donna, était pourtant un être attachant, toujours prêt à dépanner un ami dans la gêne.
Il était de petite taille, à peine un mètre soixante, ce qui aurait pu lui valoir pas mal d’ennui lorsque ses farces touchaient quelques caïds du quartier. Seulement, il était le fils du commissaire divisionnaire du commissariat de police, coiffant toute la région, ce qui lui rapportait, si ce n’est un certain respect, une méfiance quant à avoir maille à partir avec un tel olibrius.
Fils de commissaire, certes, mais cela ne l’empêchait pas d’être un incorrigible gaffeur doublé d’un éternel gamin.
Tout le monde l’adorait, même les filles, car son bon cœur faisait des ravages, si bien qu’il eût une adolescence amoureuse bien riche.
Ils avaient partagé la même table de classe au collège avec Clem.
C’est lui qui lui avait dit :- Clément, c’est un prénom du passé. Il faut qu’on t’appelle Clem, c’est plus moderne.
Ils étaient devenus potes, à la vie à la mort et auraient tout fait l’un pour l’autre.
Assez souvent, ils se chamaillaient pour une fille, un ballon, ou un devoir que Clem n’avait pas assez vite fait pour Petit Jo, mais jamais au point de se brouiller.
Leurs liens d’amitié étaient solides comme le rock.
Un soir, au sortir du collège, alors qu’ils avaient douze ans, quatre petits merdeux, c’est comme ça que Petit Jo, qui n’avait jamais sa langue dans sa poche, les avaient traités pour une histoire de fille prise à l’un d’eux, les attendaient à la sortie.
Deux-trois poignées de coups de poings furent échangées et les quatre commençaient à prendre le dessus lorsqu’un garçon, plus grand et surtout plus costaud que tous, se joignit aux deux agressés et commença à distribuer des châtaignes, comme il se plut à les appeler, faisant rapidement le vide autour d’eux.
Ils le remercièrent chaleureusement, se serrèrent la main et firent aussitôt ami-ami.
Nounours, comme l’appela, non sans crainte la première fois Petit Jo, était dans leur classe, mais, si timide et discret, qu’ils n’avaient pas prêté attention, ni à sa personne, ni à la puissance qu’il dégageait.
C’était une force de la nature. Une tête de plus que la moyenne de cet âge-là, des épaules de déménageur et des bras gros comme des jambons.
Sa puissance et sa timidité faisaient qu’il n’avait pas d’amis et se sentait isolé, voir certains jours, rejeté, par le reste de la classe et la plupart des garçons de son âge.
Il avait redoublé son CP car un peu en retard sur la prononciation de certains mots, doublé d’une dyslexie catastrophique au moment de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, pourtant, à treize ans, il avait déjà de la moustache et une barbe fine, mais rousse et donc très visible, et, pour couronner le tout, déjà une poitrine bien velue.
Il envisageait même de devenir maçon, sachant que dans cette branche au moins, sa force naturelle ne lui jouerait jamais des tours.
C’est Clem qui le surnomma définitivement Nounours, car Nour, « ça ne le faisait pas » et, osa-t-il un jour où son pote était bien luné, c’est la première fois qu’il voyait un magrébin roux !
Ils s’étaient trouvés. Ils étaient complémentaires ; Clem, le Bon, Nounours, la brute et Petit Jo, le truand ? pareils à ce film qu’ils étaient allés voir au ciné un dimanche après-midi et qui leur avait été comme une révélation, ils commencèrent à imaginer toutes sortes de tours pendables, histoire de rigoler un peu.
Ils traversèrent l’adolescence, se soudant chaque jour un peu plus, leur amitié indéfectible et leur complicité leur valant d’être surnommés les Inséparables.
En affaires amoureuses, ils étaient d’un respect total, se jurant que, jamais au grand jamais, ils n’oseraient quoi que ce soit, si le pote tenait à une fille.
En revanche, quand il s’agissait de « déconnade amoureuse », il leur était arrivé de se partager la même fille au cours de la même soirée.
Une fois même, c’est Petit Jo qui ramena une Anglaise, en vacances avec ses parents dans le coin et qui leur déclara :- J’ai choppé une gonzesse, une anglaise. Bon, d’accord, c’est pas un top model, mais elle baise.
Nounours qui vénérait Petit Jo pour son succès auprès de la gente féminine paru aussitôt admiratif.
- Tu te l’aies faite ?
- Trois fois déjà. Et, croyez-moi les mecs, elle en redemande. Au rythme où elle voudrait qu’on baise, je vais bientôt plus pouvoir assurer.
Clem qui avait remarqué le regard malicieux de son copain lui proposa :- Amène-là chez toi un soir où tes vieux ne sont pas là et préviens-nous pour qu’on passe, comme à l’improviste.
Nounours regarda son ami.
- Tu veux qu’on tienne la chandelle ?
- Mais non, je veut qu’on se la fasse à trois.
Ils sonnèrent à la porte de la villa vers vingt heures et découvrir un Petit Jo torse nu et en boxer.
La fille était allongée sur le canapé et se couvrit à peine en voyant arriver les deux garçons.
Elle se releva et ils s’assirent à sa gauche.
Petit Jo revint de la cuisine avec des boissons et se posa de l’autre côté, à la droite de l’anglaise.
Ils burent de concert et échangèrent en anglais pendant une bonne heure.
Petit Jo se leva et alla dans le meuble bar de ses parents et revint avec plusieurs bouteilles d’alcool.
La fille n’était décidément pas farouche et vida tous les verres que, perfidement, les garçons lui remplissaient.
Une heure plus tard, elle était plus qu’éméchée et se pendait au cou de chaque garçon qui lui réclamait un baiser.
Clem regarda Petit Jo et ce dernier se tourna vers le plus grand.
- Nounours, tu veux bien porter mademoiselle dans tes bras et l’emmener jusqu’à ma chambre ?
Le garçon regarda son copain avec des yeux brillants et s’exécuta. La fille se laissa soulever de terre et les deux autres garçons emboitèrent le pas à leur aîné.
A peine dans la chambre, Nounours la déposa délicatement sur le lit. Les garçons se déshabillèrent, exposant des sexes déjà dressés et prêts à l’emploi.
Clem qui n’avait jamais vu ses copains à poil ne put s’empêcher de comparer son dard à celui des deux autres.
Il trouva celui de Petit Jo aussi long que le sien mais plus fin.
En revanche, celui de Nounours était très imposant, voir impressionnant.
Petit Jo se glissa entre les cuisses de la fille et lui lécha la fente. Sa langue la pénétra et la fille commença à respirer plus fort.
Pendant ce temps, Clem caressa sa poitrine pendant que Nounours lui roulait des pelles interminables.
Petit Jo se redressa, pointa son sexe entre les lèvres intimes de la fille, donna un coup de rein et la pénétra de toute sa longueur.
Elle émit un gémissement de contentement, étouffé par la langue de Nounours qui tournait dans sa bouche.
Petit Jo entama un rythme élevé, comme si un chronomètre mesurait le temps de son coït.
En quelques dizaines de secondes, il lâcha un râle, ressortit du sexe de la fille, et un dernier jet de foutre atterrit sur le drap.
Nounours se précipita et prit la place de petit Jo entre les jambes de la fille.
Clem le vit pointer son gros dard à l’entrée du vagin et tenter de la pénétrer.
Elle le saisit à pleine main et le guida en elle en murmurant :- Easy, you’re big (Doucement, tu es gros).
Nounours se laissa guider et la pénétra en trois poussées. Elle avait plaqué ses mains sur ses fesses et les pinçait pour lui signifier d’arrêter.
Une fois entièrement fiché en elle, il resta immobile et Clem vit ses yeux révulsés et sa bouche grande ouverte.
La fille le regardait avec un air amusé. Elle attendit quelques secondes et lui claqua les fesses.
- Let’s go, fuck me (allez, baise-moi).
Le garçon commença à aller et venir lentement et, assez rapidement, elle lui tapa régulièrement le derrière pour lui signifier d’accélérer.
Il tint quelques minutes, en grognant tel un ours, puis se ficha au fond d’elle et lâcha sa semence.
Il retomba sur elle qui se mit à hurler de douleur, tentant de repousser cette masse qui l’étouffait.
Il se redressa l’air confus et se coucha sur le côté.
La fille récupéra son souffle puis ses yeux se posèrent sur Clem.
- Come to me baby face, come and fuck me (Viens ma gueule d’ange, viens me baiser).
Des trois garçon, Clem n’était pas celui qui avait le moins d’expérience et il avait déjà couché avec quatre ou cinq filles. Mais jamais derrière deux autres garçons dont un avait un sexe qui était bien plus imposant que le sien.
Elle se redressa, lui saisit les mains et l’attira à elle.
- What’s the fuck of you ? (Qu’est-ce qui te prend?)- I don’t know if you’ll feel me, he’s so big. (Je ne sais pas si tu vas bien me sentir, il est si gros).
- That’s bullshit, sure U R good (C’est des conneries, j’suis sûre que tu es bon).
Ragaillardi par les propos rassurant de la fille, il approcha son sexe du sien et s’apprêtait à la pénétrer lorsqu’elle le saisit à deux mains en le regardant dans les yeux.
- That’s not the size that counts, it’s how U use it. Make me come. (Ce n’est pas la taille qui compte, c’est comment tu vas t’en servir. Fais-moi jouir.)Elle le relâcha et il la pénétra doucement. Il sentit les parois du vagin se refermer sur lui et l’envelopper comme un gant de velours.
Il se pencha et l’embrassa, faisant tourner sa langue avec frénésie dans la sienne.
Il la sentit haleter. Elle referma ses mains autour de son cou et ses jambes l’encerclèrent.
Il fit des aller-retours lents, mais en les accentuant au bout de chaque pénétration et il l’entendit gémir à chaque fin de poussée.
- Oh yeah, that’s so good (Oh oui, c’est trop bon)Il lui pinça le bout des seins avec sa main droite, passant d’un téton à l’autre, puis se pencha, tout en la besognant, et lui mordit délicatement les aréoles.
Elle se mit à haleter plus fort et il accéléra sa cadence.
- Yes, yes.
Il la saisit aux épaules et accentua ses introductions, creusant les reins et arquant les fesses pour mieux sentir la puissance de ses pénétrations.
- I’m coming (Je viens)Elle lui griffa les épaules et lâcha des petits cris alors qu’il se fichait au fond d’elle éjaculant trois fois consécutivement.
Il resta comme suspendu au-dessus d’elle, la regardant récupérer de son orgasme.
Elle ouvrit les yeux, lui sourit et lui saisit le menton.
- See, I told you size doesn’t matter (Tu voi, je t’avais dit que la taille n’a pas d’importance).
Il se tourna vers ses copains, avec un air de triomphe dans le regard et les découvrit bouche bée et le regard admiratif.
Clem retourna dans la cuisine et ouvrit le frigo espérant y trouver de quoi combler un petit creux en attendant que ses deux potes aient terminé leurs galipettes.
Il trouva du pâté, du saucisson sec, du beurre et une demi-bouteille de Montlouis blanc, le pêché mignon du père de Petit Jo.
Ouvrant la huche à pain, il y trouva une boule de campagne encore croustillante.
Il s’installa à table et commença à se découper quelques tranches de saucisson après s’être servi un verre de vin.
Il grignotait depuis un petit moment quand Nounours, en marcel rose et shorty rayé bleu et blanc fit son apparition.
A voir le morceau de saucisson semblant pendouiller à l’horizontal dans son sous-vêtement, on pouvait facilement deviner qu’il avait terminé ses ébats il y a peu.
- Oh ? Tu dînes ?
Clem, piquant un fou rire lui désigna une chaise.
- Non, je fais un poker Ducon la joie !
Le jeune homme se laissa tomber plutôt qu’il ne s’assit sur la chaise, posa ses coudes sur la table et reposa sa tête dans ses mains.
- Elle m’a vidé.
- Allez, mange un morceau, ça va te requinquer.
Ayant jeté un rapide coup d’œil au contenu du casse-croute, il se releva et alla inspecter le contenu du frigo.
Il en revint avec deux assiettes recouvertes d’une feuille d’aluminium, les posa sur la table et retourna à la pêche aux victuailles.
Une fois qu’il eut dévalisé le réfrigérateur, il s’assit et se versa un verre d’un chardonnay de Loire qu’il avait pris la peine de déboucher.
Il servit son pote et tendit son verre.
- A ton mariage mon frère.
Clem trinqua volontiers avec lui.
- Dis donc, vous n’y êtes pas allé de main morte avec votre programme de réjouissance. Je croyais que nous avions affaire à des stripteaseuses, mais en fait, c’étaient des putes.
- Nounours s’étrangla avec sa gorgée de vin.
- - Non mais tu plaisantes ? des putes ? à cinq cents euros la soirée ?
- Les trois ?
- Mais dans quel monde vis-tu Clem ? Cinq cents euros chacune !
- Vous êtes complétement barrés ma parole ! Mais qu’est-ce qui vous a pris de prendre des escort ?
La porte s’ouvrit sur un Petit Jo en slip, une pointe désignant le mur opposé déformant son sous-vêtement.
- Bordel, qu’est-ce que vous faites comme bruit. On ne peut plus baiser en paix !
Les deux autres cessèrent tout mouvement, dévisagèrent leur copain, puis se regardèrent, et, finalement, éclatèrent de rire.
Petit Jo s’assit à son tour, saisit un verre vide et le tendit à Nounours.
Il trinqua avec ses deux compères et le vida d’un trait.
- Que ça fait du bien bon sang.
Il tapa sur l’épaule de Clem.
- Écoute mon frère. Ce soir, c’était ta dernière soirée de célibataire. On la voulait grandiose, comme la journée qu’on t’a fait passer.
- La journée, je dis pas, vous vous êtes surpassés. Je n’oublierai jamais toutes les conneries que vous m’avez obligé à faire et j’avoue que je m’en suis payé une bonne tranche et en ai pour un moment de bons souvenirs.
Petit Jo se resservit du vin et attaqua les assiettes.
- Tu comprends donc que ta soirée ne pouvait pas être moins glorieuse.
- Bien sûr que je comprends vos intentions. Elles étaient bonnes, je n’en doute pas un instant. Mais de là à faire venir des putes … Pardon, des escorts, y a un fossé que je n’aurais jamais imaginé que vous franchiriez.
Nounours, qui avait vidé sa bouche en premier but une rasade de vin et reposa bruyamment son verre.
- On te connaît trop bien mon Clem. On sait que t’es un mec droit, loyal et que tu seras un mari honnête et fidèle. Alors, on a voulu t’offrir une dernière chatte avant qu’il n’y ait plus que celle de ta femme, si tu permets, pour le reste de ta vie.
Petit Jo mit sa main sur la bouche de Nounours.
- On voulait te faire passer une dernière soirée où tout serait permis, y compris de t’envoyer en l’air avec une poule. Nous, on n’est pas comme toi. Nous, une vie entière à bouffer dans le même plat, on peut pas le concevoir.
Clem regarda affectueusement ses deux amis.
- Il y a longtemps que je le sais mes frères. Mais vous auriez dû deviner que, manger dans une autre gamelle que celle que je m’apprête à prendre pour mienne demain, ça n’est pas dans mon tempérament. Je reconnais que vous vous êtes donné beaucoup de mal pour m’en faire voir de toutes les couleurs aujourd’hui et j’espère que vous reconnaitrez que je me suis prêté à vos conneries de bon cœur. Mais baiser avec une inconnue, et quelle que soit la quantité d’alcool que j’ai ingurgité, ça, c’est juste pas possible pour moi.
Nounours enleva la main de Petit Jo de sa bouche.
- On s’en doutait, c’est pourquoi on avait mis le paquet sur la boisson, pour que tu t’éclates une dernière fois avant de te faire enfermer.
- Tu sais mon gars, se faire enfermer entre les cuisses de Solv, ce n’est pas une prison, mais une ile, que j’espère déserte et abandonnée dans laquelle je me réfugierai pour la vie.
Cette nouvelle est la dernière sur le thème de la vengeance amoureuse.
Partie 1
Clem se redressa, la bite raide, et l’éloigna de la bouche vorace de la jeune femme.
Il mit ses mains sur ses épaules, la repoussa, puis se leva.
Pas question que cette escort lui taille une pipe.
D’abord parce qu’il ne la connaissait pas. Ensuite, parce qu’il n’en avait vraiment pas envie. Enfin, pas la veille de ses noces quand même !
Il savait, bien longtemps à l’avance, que son enterrement de vie de garçon, préparé avec soin par ses deux potes d’enfance, Petit Jo et Nounours comporterait bien des surprises, dont certaines graveleuses, on ne refait pas les hommes.
Mais il ne s’attendait pas à ce que la soi-disant stripteaseuse soit en réalité une travailleuse du sexe.
Il eut toutes les peines du monde pour ranger son sexe, encore rigide, dans son pantalon.
- Merde les gars, qu’est-ce que vous avez foutu ? Ça tourne en cacahuète votre enterrement.
Il mit quelques secondes à repérer Petit Jo, vautré sur le canapé avec une seconde fille en soutien-gorge et string, la langue enfoncée jusqu’au fond de sa gorge, une main sur ses seins et l’autre entre ses jambes.
Voyant qu’il n’aurait pas d’écho de ce côté-là, il fit quelques pas, cherchant Nounours du regard.
La fille qu’il venait de repousser lui montra la porte de la chambre du doigt, avec un sourire malicieux aux lèvres.
Il l’enjamba et franchit les quelques mètres pour se retrouver devant la porte.
Il entendit distinctement le grognement si particulier de son ami, reconnaissable entre tous et sut avec certitude ce qu’il allait trouver dans la pièce.
Il entra et, comme il s’y attendait, se retrouva devant les grosses fesses de son pote qui s’agitaient en cadence sur le derrière de la troisième visiteuse de la soirée.
Il renonça à demander des explications et retourna dans la pièce précédente qu’il traversa sans se préoccuper de ce qu’il s’y passait désormais et entra dans la cuisine.
Les parents de Petit Jo lui avaient prêté leur appartement au bord du Loing, dans lequel ils ne se rendaient que de temps en temps.
Les trois compères y avaient fait les quatre cents coups.
Petit Jo, c’était le chien fou du trio.
Depuis qu’il était minot, Il tentait toutes formes d’expérience et y prenait, quel que soit son résultat, un plaisir jouissif.
Comme la fois où il avait voulu se décolorer les poils pubiens.
Il avait découvert qu’il fallait faire un essai sur une petite surface et avait choisi ses sourcils.
Le produit lui avait brûlé les yeux et il s’était arrêté là.
Mais, le lendemain, à l’école, tout le monde vit arriver un Petit Jo avec ses cheveux et cils brun et des sourcils blonds !
Une autre fois, il avait décidé de modifier les données de l’exercice à préparer pour le cours de chimie. Il fallait provoquer une explosion de couleur à partir de bicarbonate de soude, de colorants et de vinaigre.
Il s’était procuré un morceau de césium, l’avait enrubanné avec de l’aluminium et avait posé le tout sur l’établi du prof, à côté d’une éprouvette remplie d’eau.
Lorsque celui-ci découvrit l’ensemble, il demanda à son auteur de venir faire l’expérience.
Petit Jo rejoint le prof et enleva l’enveloppe du morceau de césium et le lui donna, lui disant de le laisser tomber dans l’eau pendant qu’il allait jeter l’aluminium.
La réaction fut immédiate. Le césium, au contact de l’eau, produit de l’hydroxyde de césium et un dégagement de chaleur et d’hydrogène qui explose au contact de l’oxygène dissout.
Se relavant avec un briquet, il le tendit au prof en lui demandant :- Du feu m’sieur ?
L’explosion surprit la classe, bien sûr, mais aussi le prof qui reçut pleins de projections de couleur jaunes et bleus qui lui colorèrent sa blouse et, le plus drôle, sa barbe bien fournie.
Petit Jo fut renvoyé du collège pendant trois jours, mais les élèves de la classe rirent encore longtemps de cet exploit.
A dix-huit ans, il tenta de passer son permis de conduire, mais le rata, gêné à l’amorce d’un virage à gauche par un véhicule le doublant, il emplafonnant la voiture de l’auto-école dans un platane. Le même mois, il fut arrêté par deux motards, alors que, plus qu’éméché, il zigzaguait sur une avenue.
Ils s’arrêtèrent à ses côtés et, il voulut descendre de son scooter, mais, fin-saoul, s’empêtra le pied dans la béquille et le scooter se renversa, sur le premier motard qui tomba, avec sa moto sur le second, pendant que Petit Jo s’enfuyait à toutes jambes.
Le problème, c’est que le scooter avait été emprunté au fils du directeur du lycée qui reçut la visite des gendarmes le soir même et eût quelques soucis avec la justice.
Mister catastrophe, tel fut le surnom que tout le monde lui donna, était pourtant un être attachant, toujours prêt à dépanner un ami dans la gêne.
Il était de petite taille, à peine un mètre soixante, ce qui aurait pu lui valoir pas mal d’ennui lorsque ses farces touchaient quelques caïds du quartier. Seulement, il était le fils du commissaire divisionnaire du commissariat de police, coiffant toute la région, ce qui lui rapportait, si ce n’est un certain respect, une méfiance quant à avoir maille à partir avec un tel olibrius.
Fils de commissaire, certes, mais cela ne l’empêchait pas d’être un incorrigible gaffeur doublé d’un éternel gamin.
Tout le monde l’adorait, même les filles, car son bon cœur faisait des ravages, si bien qu’il eût une adolescence amoureuse bien riche.
Ils avaient partagé la même table de classe au collège avec Clem.
C’est lui qui lui avait dit :- Clément, c’est un prénom du passé. Il faut qu’on t’appelle Clem, c’est plus moderne.
Ils étaient devenus potes, à la vie à la mort et auraient tout fait l’un pour l’autre.
Assez souvent, ils se chamaillaient pour une fille, un ballon, ou un devoir que Clem n’avait pas assez vite fait pour Petit Jo, mais jamais au point de se brouiller.
Leurs liens d’amitié étaient solides comme le rock.
Un soir, au sortir du collège, alors qu’ils avaient douze ans, quatre petits merdeux, c’est comme ça que Petit Jo, qui n’avait jamais sa langue dans sa poche, les avaient traités pour une histoire de fille prise à l’un d’eux, les attendaient à la sortie.
Deux-trois poignées de coups de poings furent échangées et les quatre commençaient à prendre le dessus lorsqu’un garçon, plus grand et surtout plus costaud que tous, se joignit aux deux agressés et commença à distribuer des châtaignes, comme il se plut à les appeler, faisant rapidement le vide autour d’eux.
Ils le remercièrent chaleureusement, se serrèrent la main et firent aussitôt ami-ami.
Nounours, comme l’appela, non sans crainte la première fois Petit Jo, était dans leur classe, mais, si timide et discret, qu’ils n’avaient pas prêté attention, ni à sa personne, ni à la puissance qu’il dégageait.
C’était une force de la nature. Une tête de plus que la moyenne de cet âge-là, des épaules de déménageur et des bras gros comme des jambons.
Sa puissance et sa timidité faisaient qu’il n’avait pas d’amis et se sentait isolé, voir certains jours, rejeté, par le reste de la classe et la plupart des garçons de son âge.
Il avait redoublé son CP car un peu en retard sur la prononciation de certains mots, doublé d’une dyslexie catastrophique au moment de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, pourtant, à treize ans, il avait déjà de la moustache et une barbe fine, mais rousse et donc très visible, et, pour couronner le tout, déjà une poitrine bien velue.
Il envisageait même de devenir maçon, sachant que dans cette branche au moins, sa force naturelle ne lui jouerait jamais des tours.
C’est Clem qui le surnomma définitivement Nounours, car Nour, « ça ne le faisait pas » et, osa-t-il un jour où son pote était bien luné, c’est la première fois qu’il voyait un magrébin roux !
Ils s’étaient trouvés. Ils étaient complémentaires ; Clem, le Bon, Nounours, la brute et Petit Jo, le truand ? pareils à ce film qu’ils étaient allés voir au ciné un dimanche après-midi et qui leur avait été comme une révélation, ils commencèrent à imaginer toutes sortes de tours pendables, histoire de rigoler un peu.
Ils traversèrent l’adolescence, se soudant chaque jour un peu plus, leur amitié indéfectible et leur complicité leur valant d’être surnommés les Inséparables.
En affaires amoureuses, ils étaient d’un respect total, se jurant que, jamais au grand jamais, ils n’oseraient quoi que ce soit, si le pote tenait à une fille.
En revanche, quand il s’agissait de « déconnade amoureuse », il leur était arrivé de se partager la même fille au cours de la même soirée.
Une fois même, c’est Petit Jo qui ramena une Anglaise, en vacances avec ses parents dans le coin et qui leur déclara :- J’ai choppé une gonzesse, une anglaise. Bon, d’accord, c’est pas un top model, mais elle baise.
Nounours qui vénérait Petit Jo pour son succès auprès de la gente féminine paru aussitôt admiratif.
- Tu te l’aies faite ?
- Trois fois déjà. Et, croyez-moi les mecs, elle en redemande. Au rythme où elle voudrait qu’on baise, je vais bientôt plus pouvoir assurer.
Clem qui avait remarqué le regard malicieux de son copain lui proposa :- Amène-là chez toi un soir où tes vieux ne sont pas là et préviens-nous pour qu’on passe, comme à l’improviste.
Nounours regarda son ami.
- Tu veux qu’on tienne la chandelle ?
- Mais non, je veut qu’on se la fasse à trois.
Ils sonnèrent à la porte de la villa vers vingt heures et découvrir un Petit Jo torse nu et en boxer.
La fille était allongée sur le canapé et se couvrit à peine en voyant arriver les deux garçons.
Elle se releva et ils s’assirent à sa gauche.
Petit Jo revint de la cuisine avec des boissons et se posa de l’autre côté, à la droite de l’anglaise.
Ils burent de concert et échangèrent en anglais pendant une bonne heure.
Petit Jo se leva et alla dans le meuble bar de ses parents et revint avec plusieurs bouteilles d’alcool.
La fille n’était décidément pas farouche et vida tous les verres que, perfidement, les garçons lui remplissaient.
Une heure plus tard, elle était plus qu’éméchée et se pendait au cou de chaque garçon qui lui réclamait un baiser.
Clem regarda Petit Jo et ce dernier se tourna vers le plus grand.
- Nounours, tu veux bien porter mademoiselle dans tes bras et l’emmener jusqu’à ma chambre ?
Le garçon regarda son copain avec des yeux brillants et s’exécuta. La fille se laissa soulever de terre et les deux autres garçons emboitèrent le pas à leur aîné.
A peine dans la chambre, Nounours la déposa délicatement sur le lit. Les garçons se déshabillèrent, exposant des sexes déjà dressés et prêts à l’emploi.
Clem qui n’avait jamais vu ses copains à poil ne put s’empêcher de comparer son dard à celui des deux autres.
Il trouva celui de Petit Jo aussi long que le sien mais plus fin.
En revanche, celui de Nounours était très imposant, voir impressionnant.
Petit Jo se glissa entre les cuisses de la fille et lui lécha la fente. Sa langue la pénétra et la fille commença à respirer plus fort.
Pendant ce temps, Clem caressa sa poitrine pendant que Nounours lui roulait des pelles interminables.
Petit Jo se redressa, pointa son sexe entre les lèvres intimes de la fille, donna un coup de rein et la pénétra de toute sa longueur.
Elle émit un gémissement de contentement, étouffé par la langue de Nounours qui tournait dans sa bouche.
Petit Jo entama un rythme élevé, comme si un chronomètre mesurait le temps de son coït.
En quelques dizaines de secondes, il lâcha un râle, ressortit du sexe de la fille, et un dernier jet de foutre atterrit sur le drap.
Nounours se précipita et prit la place de petit Jo entre les jambes de la fille.
Clem le vit pointer son gros dard à l’entrée du vagin et tenter de la pénétrer.
Elle le saisit à pleine main et le guida en elle en murmurant :- Easy, you’re big (Doucement, tu es gros).
Nounours se laissa guider et la pénétra en trois poussées. Elle avait plaqué ses mains sur ses fesses et les pinçait pour lui signifier d’arrêter.
Une fois entièrement fiché en elle, il resta immobile et Clem vit ses yeux révulsés et sa bouche grande ouverte.
La fille le regardait avec un air amusé. Elle attendit quelques secondes et lui claqua les fesses.
- Let’s go, fuck me (allez, baise-moi).
Le garçon commença à aller et venir lentement et, assez rapidement, elle lui tapa régulièrement le derrière pour lui signifier d’accélérer.
Il tint quelques minutes, en grognant tel un ours, puis se ficha au fond d’elle et lâcha sa semence.
Il retomba sur elle qui se mit à hurler de douleur, tentant de repousser cette masse qui l’étouffait.
Il se redressa l’air confus et se coucha sur le côté.
La fille récupéra son souffle puis ses yeux se posèrent sur Clem.
- Come to me baby face, come and fuck me (Viens ma gueule d’ange, viens me baiser).
Des trois garçon, Clem n’était pas celui qui avait le moins d’expérience et il avait déjà couché avec quatre ou cinq filles. Mais jamais derrière deux autres garçons dont un avait un sexe qui était bien plus imposant que le sien.
Elle se redressa, lui saisit les mains et l’attira à elle.
- What’s the fuck of you ? (Qu’est-ce qui te prend?)- I don’t know if you’ll feel me, he’s so big. (Je ne sais pas si tu vas bien me sentir, il est si gros).
- That’s bullshit, sure U R good (C’est des conneries, j’suis sûre que tu es bon).
Ragaillardi par les propos rassurant de la fille, il approcha son sexe du sien et s’apprêtait à la pénétrer lorsqu’elle le saisit à deux mains en le regardant dans les yeux.
- That’s not the size that counts, it’s how U use it. Make me come. (Ce n’est pas la taille qui compte, c’est comment tu vas t’en servir. Fais-moi jouir.)Elle le relâcha et il la pénétra doucement. Il sentit les parois du vagin se refermer sur lui et l’envelopper comme un gant de velours.
Il se pencha et l’embrassa, faisant tourner sa langue avec frénésie dans la sienne.
Il la sentit haleter. Elle referma ses mains autour de son cou et ses jambes l’encerclèrent.
Il fit des aller-retours lents, mais en les accentuant au bout de chaque pénétration et il l’entendit gémir à chaque fin de poussée.
- Oh yeah, that’s so good (Oh oui, c’est trop bon)Il lui pinça le bout des seins avec sa main droite, passant d’un téton à l’autre, puis se pencha, tout en la besognant, et lui mordit délicatement les aréoles.
Elle se mit à haleter plus fort et il accéléra sa cadence.
- Yes, yes.
Il la saisit aux épaules et accentua ses introductions, creusant les reins et arquant les fesses pour mieux sentir la puissance de ses pénétrations.
- I’m coming (Je viens)Elle lui griffa les épaules et lâcha des petits cris alors qu’il se fichait au fond d’elle éjaculant trois fois consécutivement.
Il resta comme suspendu au-dessus d’elle, la regardant récupérer de son orgasme.
Elle ouvrit les yeux, lui sourit et lui saisit le menton.
- See, I told you size doesn’t matter (Tu voi, je t’avais dit que la taille n’a pas d’importance).
Il se tourna vers ses copains, avec un air de triomphe dans le regard et les découvrit bouche bée et le regard admiratif.
Clem retourna dans la cuisine et ouvrit le frigo espérant y trouver de quoi combler un petit creux en attendant que ses deux potes aient terminé leurs galipettes.
Il trouva du pâté, du saucisson sec, du beurre et une demi-bouteille de Montlouis blanc, le pêché mignon du père de Petit Jo.
Ouvrant la huche à pain, il y trouva une boule de campagne encore croustillante.
Il s’installa à table et commença à se découper quelques tranches de saucisson après s’être servi un verre de vin.
Il grignotait depuis un petit moment quand Nounours, en marcel rose et shorty rayé bleu et blanc fit son apparition.
A voir le morceau de saucisson semblant pendouiller à l’horizontal dans son sous-vêtement, on pouvait facilement deviner qu’il avait terminé ses ébats il y a peu.
- Oh ? Tu dînes ?
Clem, piquant un fou rire lui désigna une chaise.
- Non, je fais un poker Ducon la joie !
Le jeune homme se laissa tomber plutôt qu’il ne s’assit sur la chaise, posa ses coudes sur la table et reposa sa tête dans ses mains.
- Elle m’a vidé.
- Allez, mange un morceau, ça va te requinquer.
Ayant jeté un rapide coup d’œil au contenu du casse-croute, il se releva et alla inspecter le contenu du frigo.
Il en revint avec deux assiettes recouvertes d’une feuille d’aluminium, les posa sur la table et retourna à la pêche aux victuailles.
Une fois qu’il eut dévalisé le réfrigérateur, il s’assit et se versa un verre d’un chardonnay de Loire qu’il avait pris la peine de déboucher.
Il servit son pote et tendit son verre.
- A ton mariage mon frère.
Clem trinqua volontiers avec lui.
- Dis donc, vous n’y êtes pas allé de main morte avec votre programme de réjouissance. Je croyais que nous avions affaire à des stripteaseuses, mais en fait, c’étaient des putes.
- Nounours s’étrangla avec sa gorgée de vin.
- - Non mais tu plaisantes ? des putes ? à cinq cents euros la soirée ?
- Les trois ?
- Mais dans quel monde vis-tu Clem ? Cinq cents euros chacune !
- Vous êtes complétement barrés ma parole ! Mais qu’est-ce qui vous a pris de prendre des escort ?
La porte s’ouvrit sur un Petit Jo en slip, une pointe désignant le mur opposé déformant son sous-vêtement.
- Bordel, qu’est-ce que vous faites comme bruit. On ne peut plus baiser en paix !
Les deux autres cessèrent tout mouvement, dévisagèrent leur copain, puis se regardèrent, et, finalement, éclatèrent de rire.
Petit Jo s’assit à son tour, saisit un verre vide et le tendit à Nounours.
Il trinqua avec ses deux compères et le vida d’un trait.
- Que ça fait du bien bon sang.
Il tapa sur l’épaule de Clem.
- Écoute mon frère. Ce soir, c’était ta dernière soirée de célibataire. On la voulait grandiose, comme la journée qu’on t’a fait passer.
- La journée, je dis pas, vous vous êtes surpassés. Je n’oublierai jamais toutes les conneries que vous m’avez obligé à faire et j’avoue que je m’en suis payé une bonne tranche et en ai pour un moment de bons souvenirs.
Petit Jo se resservit du vin et attaqua les assiettes.
- Tu comprends donc que ta soirée ne pouvait pas être moins glorieuse.
- Bien sûr que je comprends vos intentions. Elles étaient bonnes, je n’en doute pas un instant. Mais de là à faire venir des putes … Pardon, des escorts, y a un fossé que je n’aurais jamais imaginé que vous franchiriez.
Nounours, qui avait vidé sa bouche en premier but une rasade de vin et reposa bruyamment son verre.
- On te connaît trop bien mon Clem. On sait que t’es un mec droit, loyal et que tu seras un mari honnête et fidèle. Alors, on a voulu t’offrir une dernière chatte avant qu’il n’y ait plus que celle de ta femme, si tu permets, pour le reste de ta vie.
Petit Jo mit sa main sur la bouche de Nounours.
- On voulait te faire passer une dernière soirée où tout serait permis, y compris de t’envoyer en l’air avec une poule. Nous, on n’est pas comme toi. Nous, une vie entière à bouffer dans le même plat, on peut pas le concevoir.
Clem regarda affectueusement ses deux amis.
- Il y a longtemps que je le sais mes frères. Mais vous auriez dû deviner que, manger dans une autre gamelle que celle que je m’apprête à prendre pour mienne demain, ça n’est pas dans mon tempérament. Je reconnais que vous vous êtes donné beaucoup de mal pour m’en faire voir de toutes les couleurs aujourd’hui et j’espère que vous reconnaitrez que je me suis prêté à vos conneries de bon cœur. Mais baiser avec une inconnue, et quelle que soit la quantité d’alcool que j’ai ingurgité, ça, c’est juste pas possible pour moi.
Nounours enleva la main de Petit Jo de sa bouche.
- On s’en doutait, c’est pourquoi on avait mis le paquet sur la boisson, pour que tu t’éclates une dernière fois avant de te faire enfermer.
- Tu sais mon gars, se faire enfermer entre les cuisses de Solv, ce n’est pas une prison, mais une ile, que j’espère déserte et abandonnée dans laquelle je me réfugierai pour la vie.
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Les avis des lecteurs
Salut Briard, oui c'est très bien écrit ton histoire mais moi ça me fait pas du tout bander... Je te souhaite de trouver des amateurs 🙂
Inavouable
Inavouable