Un sauvetage providentiel

- Par l'auteur HDS Micky -
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Un sauvetage providentiel Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-11-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Un sauvetage providentiel
Pour leurs vacances d'été, Nicole et Patrick avaient décidé de louer un camping car. L'idée d'aller et venir au gré de leurs inspirations leur plaisait beaucoup au lieu de se fixer à un endroit. Le hasard voulut qu'ils garent leur véhicule sur une route côtière, à proximité d'une grande plage. Ils s'y étaient posés depuis deux jours quand Nicole eut l'idée d'un bain de minuit. Ils pourraient ainsi se baigner sans l'obligation de porter un maillot sous le seul regard de la lune.

C'est ainsi qu'ils posèrent leurs vêtements à distance raisonnable des vagues et se glissèrent dans l'onde avec volupté. Patrick s'offrit un petit contact charnel avec son épouse dont le corps s'était certes un peu alourdi avec l'âge mais juste ce qu'il fallait à son goût. Quand ils faisaient l'amour, il se régalait de la mouvance de ses seins généreux, de l'écartement de ses fesses pulpeuses, de ses lèvres charnues et de ses longs cheveux de brune qu'elle détachait dans l'extase. Plus ils avançaient en âge et plus ils aimaient le sexe. Ici, à moitié immergée dans l'eau de mer, les seins raffermis, il la trouvait très désirable et il se demanda s'il n'allait pas la baiser sur le sable sous les étoiles. Malgré l'eau fraiche, il bandait, elle s'en aperçut en sortant de l'eau et elle eut envie de lui taille rune pipe au goût de sel.

Ils allaient rejoindre leurs vêtements quand ils s'aperçurent, horreur, qu'ils avaient disparu. Ils suivirent la plage de long en large dans la demi pénombre pensant à une mauvaise farce mais non, pas trace de leurs vêtements. Nicole s'affola :
- Comment on va faire ? Les clés du camping car étaient avec nos fringues. On ne peut même pas y entrer.
- Allons le rejoindre. On verra ce qu'on peut faire, répondit Patrick.
Et c'est ainsi qu'entièrement nus, sans même une serviette qui avait aussi disparu, ils rejoignirent la route où était garé leur véhicule. Mais leur stupeur monta d'un cran. Lui aussi avait disparu. Celui qui avait volé leurs vêtements en avait profité pour s'échapper avec tous leurs biens. Désemparés au bord de la route, ils se résignèrent à attendre, quoi au juste, ils ne savaient pas.

C'est alors que surgit une paire de phares dont la lueur inonda leurs corps nus. Coup de frein brutal. La voiture recula, la vitre avant côté passager se baissa et une voix de l'intérieur dit :
- Qu'est-ce qui vous arrive ?
- On s'est fait voler nos vêtements sur la plage et notre camping car. S'il vous plait, aidez-vous.
- Montez.
Ils s'assirent sur le siège arrière, après avoir masqué tant bien que mal leur nudité. L'homme qui les avait recueillis était un grand gaillard chevelu, apparemment assez jeune. Il se fit fort de les rassurer.
- On va aller chez moi et je vais vous passer des vêtements. Demain je vous emmènerai à la gendarmerie pour que vous puissiez porter plainte et procéder à toutes vos démarches. Car il va y en avoir un paquet...
Nicole et Patrick commencèrent à être soulagés. L'homme était bienveillant et demanda à se faire appeler par son prénom, Kévin. Il habitait une maison un peu isolée proche de la plage. C'était une habitation de célibataire, un peu désordonnée, mais le couple s'en fichait royalement. Il leur offrit à chacun un pantalon de jogging et un tee shirt.
- Désolé, dit-il à Nicole, je n'ai ni soutien-gorge ni culotte pour femme.
- Pas grave, je n'en porte pas beaucoup en ce moment, dit-elle en souriant.
L'atmosphère se détendait. Il les conduisit à une chambre où un grand lit les accueillit. Ils eurent cependant du mal à dormir. Quelle tuile, cette affaire. De quoi gâcher les vacances.
*****
Le lendemain, Kévin les conduisit à la gendarmerie puis à leur agence bancaire pour faire opposition à leur carte bleue et leur chéquier. Ils réussirent à se faire verser une aide substantielle qui leur permit d'aller s'acheter des vêtements de saison. Nicole négligea la lingerie, se contentant d'un double bikini à usages multiples et Patrick fit de même avec deux slips de bain, en plus pour l'une d'une robe de plage et pour l'autre d'un bermuda et d'un tee shirt. Puis Kévin les ramena chez lui, en attendant que l'assurance leur accorde un véhicule qui les ramènerait à leur domicile car oui, les vacances étaient désormais fichues.
*****
Kévin fit montre d'une sollicitude qui les confondit de gratitude. Il les hébergea, leur fit à manger avec l'aide de Nicole et s'épancha. Sa compagne l'avait quitté et il s'en remettait mal. Ils découvrirent son atelier d'artiste car il était plasticien. Ils ne se quittaient plus, à la fois contraints et heureux de cette rencontre improbable. Nicole lui trouvait un charme viril et elle voyait bien que sa tenue légère ne laissait pas son hôte indifférent. Patrick s'en rendait compte mais ne s'en offusquait pas. C'était un mari libéral. Il savait bien que Nicole n'était pas toujours d'une fidélité irréprochable. Il se doutait qu'elle couchait parfois avec son patron et qu'elle ne résistait pas systématiquement à des tentatives de drague. Elle aimait trop le sexe pour se contenter de sa queue. Mais tant qu'elle restait avec lui, tant qu'ils prenaient du plaisir ensemble, ce qui était le cas, il préférait fermer les yeux sur ses petits coups de canif dans le contrat de mariage.
Il lui arrivait parfois de souhaiter être présent pendant qu'elle faisait l'amour avec un autre homme. C'était un vieux fantasme dont il lui avait fait part mais elle s'était récriée, assez hypocritement. Néanmoins, la situation qu'ils vivaient présentement était peut-être l'occasion qu'il attendait. Aussi lui dit-il à l'oreille alors que Kévin se trouvait dans son atelier :
- Il est tellement sympa, ce garçon, qu'on devrait faire quelque chose pour lui qui montrerait à quel point on le remercie. Et si tu couchais avec lui ce soir ?
- Quoi ? Tu plaisantes j'espère.
- Pas du tout. Il doit être terriblement en manque d'affection. Enfin, quand je dis affection, tu me comprends.
Nicole tenta d'argumenter en sens contraire, excipant d'une différence d'âge ou même d'un manque de désir de la part du jeune homme. Ce que Patrick balaya d'un geste :
- Quand tu te balades en bikini, il te déshabille des yeux, je l'ai bien vu. Il va te baiser. Je te demande juste d'être là, pour voir.
- Vicieux. Voyeur. Il n'acceptera jamais.
- Cela m'étonnerait fort. Un cul comme le tien ne se refuse pas, même avec un témoin.
On en resta là pour le moment mais il fut acquis tacitement dans le couple que Nicole irait rejoindre nuitamment Kévin dans son lit. Nue. Et adviendrait ce qui adviendrait.
*******
Lorsqu'elle entra dans la chambre de Kévin, à tâtons, un rai de lumière nocturne éclairait le lit. Il dormait découvert en chien de fusil, nu, dos à elle. Elle se glissa à son côté et entreprit une légère caresse sur le dos. Il réagit en tournant la tête vers elle. Il ne dormait pas mais elle lui dit : "laisse-toi faire". Sa main se glissa entre ses jambes, frôla les couilles dont elle perçut le poids et saisit de deux doigts le pénis au repos. Ce contact la fit frémir. Elle était de ces femmes pour qui le sexe mâle est générateur de bonheur féminin et non un organe de domination masculine. En découvrant celui-ci par le toucher, elle en saisit le volume, la longueur, l'épaisseur, la densité et elle mouilla instantanément. Le branler était déjà un premier plaisir. Elle s'en priva d'autant moins que le pénis prit des proportions dont elle n'était guère habituée dans ses diverses relations sexuelles, conjugales comprises. Elle se dit alors qu'heureusement, la nature l'avait dotée d'une intimité large et accueillante, pas une minette de minette. Encore fallait-il que Kévin veuille bien la baiser, mais sa raideur la rassura.

Elle bougea de manière à pouvoir l'emboucher. Elle dut écarter fortement ses maxillaires pour pouvoir absorber le gland proéminent. Il avait un goût un peu sauvage dont elle se délecta. Elle aimait l'odeur du mâle, a fortiori en rut. Elle savait déjà qu'elle lui lècherait les couilles et l'anus pour qu'il comprenne bien quelle femme elle était : une cochonne sans tabous. Une femme mûre d'expérience au rebours d'une nouvelle génération pleine de frilosité pour le vrai sexe. Elle se régala de sa bite, la frottant contre ses joues à l'intérieur comme à l'extérieur. Il était sur le dos, béat. Il avait allumé la lampe de chevet pour mieux la voir en action. Elle avait attaché ses cheveux et tout en le pompant, croisait son regard extasié. Ni l'un ni l'autre n'avaient vu Patrick, assis sur une chaise dans un coin de la chambre dans une demi pénombre. Mais Nicole savait qu'il était là, prêt à observer leurs ébats.
- Baise-moi maintenant, souffla-t-elle en relevant la tête.
- Et ton mari ? demanda-t-il.
- T'inquiète, il est d'accord et c'est même lui qui me l'a demandé.

Et de s'empaler sur lui, avec précaution, pour que le gland proéminent puisse faire sa place dans son déduit trempé. Elle fit aller et venir lentement ses hanches, laissant le pénis l'envahir de plus en plus profondément et il la regarda baiser, le ventre mouvant, les seins agités, les mains posées en arrière pour que la bite puisse bien raboter son antre. Quand elle se mit sur ses pieds pour allonger la pénétration et que les peaux se mirent à claquer, elle poussa ses premiers cris d'extase. Elle filait tout droit vers son premier orgasme et il la laissa cavaler, allongé les bras sous la nuque, confortablement installé en elle, baignant dans son jus. Elle poussa un soupir de jouissance et s'immobilisa, savourant la raideur intacte. Elle n'était qu'au mitan de son plaisir.

Dans son coin; Patrick n'avait rien perdu du panard pris par son épouse avec un autre homme que lui. Il s'était masturbé en les regardant et il décida de se découvrir. En le voyant, Kévin sursauta.
- T'inquiète pas mon gars, on te doit bien ça. Tu vas continuer à baiser Nicole et bien la faire jouir, hein ?
Nicole s'était allongée, cuisses ouvertes. Kévin, rassuré, considéra son corps bronzé avec juste une petite marque blanche au niveau du slip, son pubis brun triangulaire, épais, véritable invitation à la langue. Il décida de la lécher, ce qu'elle apprécia en roucoulant et en lui tenant les cheveux. Lorsqu'il se redressa, il croisa son regard éperdu de reconnaissance. Elle ne se sentait jamais autant femme que lorsqu'on lui faisait l'amour. Mais elle devint soudain très crue :
- Je veux ta bite. Mets-la moi jusqu'aux couilles.

Quand il la pénétra à nouveau, le lit devint alors un vrai chantier de sexe. Kevin cognait dur mais Nicole se servait de tous ses appuis pour lui rendre la pareille, jouant des mains, des pieds, des cuisses et évidemment du cul, le tout assorti de piaillements, d'exclamations, d'objurgations à continuer à la baiser et à se retenir. Patrick se branlait frénétiquement au spectacle de ce couple en pleine frénésie sexuelle. Il savait Nicole bestiale dans le plaisir mais sa position extérieure entrainait presque une redécouverte.
Quand elle se mit à quatre pattes, face à lui, pour se faire prendre en levrette, ils se regardèrent longuement et elle lui dit :
- Ah j'aime ça, j'aime ça...
- Tu veux qu'il t'encule maintenant ?
Elle dit oui de la tête. Elle était dans un tel état d'excitation qu'elle était prête à souffrir une pénétration un peu douloureuse pourvu qu'il continue à la baiser. Le barbu chevelu n'en revenait pas de sa chance. La plupart de ses maitresses refusaient la sodomie vue la grosseur de son pénis et quand elles acceptaient, il n'y prenait pas plaisir car elles se plaignaient de souffrir. Cette fois, ce cul somptueux de femme mûre lui souriait verticalement et lui disait : "allez, viens". Il prit la précaution de la lécher, de la doigter et s'introduisit lentement. Patrick la vit ouvrir grand la bouche et les yeux puis son visage s'éclaira. Il était entré. Il lima lentement, savourant ce moment rare tandis qu'elle creusait les reins et aplatissait son visage sur le matelas.

Patrick constata qu'elle remuait les hanches, signe de son adhésion. Sa bouche mordait le drap et une de ses mains partit vers l'arrière. Patrick contourna le lit pour observer la réalité de cette pénétration. La main de Nicole avait saisi les couilles de Kévin pendant qu'il l'enculait. Il était visiblement au bout du bout, elle le savait et tout en gargouillant sur le drap, elle eut une torsion des hanches comme pour l'essorer et il s'affala sur son dos en grognant, giclant dans son rectum. Le jet de sperme de Patrick atteignit le dos de l'homme qui avait fait jouir sa femme. Une puissante odeur sui generis avait envahi la petite pièce. Le silence se fit. Nicole courut vers les toilettes pour soulager son fondement surmené et revint guillerette, s'allongeant entre Kevin et Patrick sur le lit dévasté.
- Mmmhh, c'était vraiment bon, dit-elle simplement.

Elle avait complètement oublié l'épisode malheureux de la plage et Patrick aussi. Et le lendemain, ils durent convenir l'un et l'autre que sans ce bain de minuit mal terminé, il n'aurait pas vécu un pareil moment érotique.
L'assurance fit en sorte qu'ils puissent récupérer un véhicule de prêt et s'en retourner à leur domicile. Mais ils n'étaient plus si pressés. Nicole avoua à Patrick qu'elle avait encore envie de baiser avec Kévin. Pourquoi pas un trio où il pourrait intervenir non en voyeur mais en acteur ? Et c'est ainsi que les vacances du couple s'achevèrent par un ménage à trois qui permirent notamment à Nicole de connaitre le plaisir particulier de la double pénétration anale-vaginale. Lorsque les gendarmes informèrent le couple qu'ils avaient retrouvé le camping car, ils en furent presque déçus. Et c'est ainsi qu'il stationna quelques jours dans la cour de Kévin, ainsi récompensé d'avoir sauvé un couple de l'humiliation au bord de la route.

(Ceci est le 263è et dernier texte de ma part sur ce site, que je remercie de m'avoir accueillie. Je remercie aussi les lecteurs qui m'ont suivie dans ce long compagnonnage, en particulier Olga T, fidèle parmi les fidèles, qui n'est pas pour rien dans ma longévité. Mais il faut savoir s'arrêter à temps. Bon vent à tous)

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Ciao Micky et merci pour tout. "C'est dommage que tu arrêtes. C'était excitant et j'ai appris une bonne orthographe. J'utilisais HDS aussi pour améliorer mon français."

Histoire Erotique
J' ai découvert ce site il y a quelques jours et vos récits ce soir.
Donc nous nous croisons brièvement, trop à mon goût. J' ai en effet bien apprécié tant votre plume syntaxique que la sensibilité naturelle de vos récits qui ont su parler à mon côté féminin ou tout simplement sensible.
Bon vent et n hésitez pas à revenir publier de nouveaux récits. Je suis certain qu à la vue des autres commentaires, vous serez plus que la bienvenue !

Histoire Erotique
Ciao Micky et merci pour tout.
Un anonyme priapique.

Voilà une façon agréable de remercier Kevin, le sauveur de ce couple.
Merci à Micky pour avoir mis en avant mon fidèle soutien à ses textes, dont je suis en effet une inconditionnelle et qui vont me manquer vraiment, car ce sont des écrits où la qualité de l'écriture va de pair avec un érotisme très fort

Histoire Erotique
Merci pour tous ces bons moments !

Histoire Erotique
Encore un très bon récit de Micky, où le candaulisme et la passion ont bien leurs places.
Torride en soin et très bien écrit comme à l'accoutumée, il est vraiment dommage que ce texte soit le dernier...
Merci, d'avoir partager un temps vos histoires avec nous, je vous regrette déjà.
Didier

Histoire Libertine
Dommage que vous vous arrêtiez.



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