Un voyeur parmi vous (03) - histoire érotique

Lundi

Le lendemain matin, Simon se réveilla avec un seul objectif en tête : réussir à immortaliser sur son téléphone la queue de son dernier pote : Léo. Il avait rêvé de lui pendant nuit mais la tâche paraissait impossible tellement le jeune catholique semblait pudique et peu enclin à dévoiler son corps. Le voyeur doutait même que Léo se soit montré nu devant quiconque au cours des dernières années écoulée ce qui renforçait son excitation.

Alors que la bande finissait de petit-déjeuner, le lycéen à lunettes s'infiltra dans la chambre de son ami à la peau bronzée pour se cacher sous le lit dans une tentative de voyeurisme plus que risquée. Allongé à plat ventre, il sortit son téléphone pour commencer à filmer en direction de la porte.

Léo fut le premier à surgir, récupérant en silence ses affaires de ski dans le placard avant de les emporter à l'extérieur de la chambre au grand dam de son pote planqué. Puis ce fut au tour de Clément d'apparaitre dans l'encadrement de la porte, hyper mignon avec son joli nez arrondi et ses grandes mèches blondes dont le dégradé finissait sur ses tempes rasée à blanc.

— Qui est dans la salle de bain ? Demanda-t-il bien fort en retirant son haut. Faut que j'aille aux chiottes.

— C'est Léo, répondit Thibault en traversant le couloir pour se rendre dans sa propre chambre. Vous avez vu Simon ?

— Non pourquoi ?

— Je sais pas... Il est nul part.

Clément pivota sur lui-même, balayant la pièce du regard sans imaginer une seule seconde que son ami se trouvait dissimulé sous le lit. Le haut de son corps était longiligne, avec une taille étroite, des pecs discrets et un ventre ferme sans abdos apparents. Simon observa la moiteur transpirante de ses aisselles rasées et le reste de son torse naturellement imberbe qui mettait en valeur sa peau claire. Haussant les épaules, Clément referma la porte derrière lui puis retira son jean qu'il jeta négligemment au sol, à quelques centimètres à peine de la tête du lycéen allongé sous le matelas. Dos à la caméra, l'hétéro de 18 ans se déshabilla pour changer de sous-vêtement, exhibant la surface angélique de ses fesses parfaitement rebondies.

Son cul était magnifique, bien galbé avec une raie profonde et des lobes complètement imberbes qui ne demandaient qu'à être empoignés. Simon sentit sa queue durcir contre le sol en regardant la scène à travers le prisme de son portable. La croupe du blondinet était un véritable appel au vice mais cette vision idyllique ne dura pas très longtemps car Clément s'empressa d'enfiler un boxer propre lorsqu'il entendit son voisin de chambre toquer à la porte. Depuis sa cachette, le jeune voyeur s'aperçut que Léo avait déjà revêtu en partie de sa tenue de ski, réduisant ainsi à néant les chances de le voir à poil ce matin.

Si l'idée de se planquer sous le lit lui avait d'abord parut une bonne idée, Simon eut par le suite toutes les peines du monde à quitter sa cachette sans attirer l'attention de ses trois amis. Il profita d'un rare moment où la pièce était vide pour s'échapper et quitter discrètement la chambre.


La journée de ski s'écoula rapidement. Cette fois-ci le groupe déjeuna dans une brasserie et lézarda une bonne partie de l'après-midi sur des transats en bord de piste avant de retourner à l'appartement. Simon avait beaucoup cogité au cours de la journée pour conclure que l'unique occasion viable pour surprendre Léo sans ses habits était le moment où le jeune catholique se douchait juste après le ski. Il attendit donc patiemment que le tour du lycéen à la peau bronzée arrive pour toquer fermement contre la porte de la salle de bain :

— Léo! Je suis désolé mais il faut que j'utilise les toilettes.

Le bruit de l'eau ruisselante qui lui parvenait malgré l'épaisseur du battant s'arrêta d'un seul coup.

— Quoi? Qu'est-ce que tu dis? J'ai pas entendu.

— Est-ce que je peux entrer s'il te plait? Il faut que j'utilise les toilettes, répéta Simon en essayant de masquer le désir dans sa voix.

— Je suis en train de me laver, rétorqua son pote. J'en ai encore pour au moins dix minutes.

— Vraiment désolé mais je pourrai pas attendre. C'est un peu gênant... J'ai un problème digestif et...

— Tu ne vas pas chier alors que je suis dans la pièce quand même?

— Mec j'entre, annonça le lycéen homo sans se soucier des protestations de son ami.

Joignant le geste à la parole, Simon ouvrit la porte en constatant avec dépit que le corps du jeune catholique de 18 ans était complètement dissimulé derrière le rideau de douche translucide, n'offrant qu'une silhouette informe à son regard lubrique. Sans se décourager, il alla malgré tout s'assoir sur la cuvette des toilettes qui étaient complètement collés à la douche. Alors qu'il baissait son pantalon pour paraitre plus crédible, l'homo de 18 ans remarqua qu'un mince interstice existait entre le bout du rideau et le mur, avec suffisamment d'espace pour voir l'intérieur de la cabine.

Léo se trouvait derrière, sa peau bronzée luisant dans l'humidité de la douche avec de fines gouttelettes d'eau qui ruisselaient sur la courbe de ses pecs pour aller se perdre jusque dans les plis de ses abdos parfaitement découpés. Le lycéen était complètement nu, ses deux mains jointes formant une barrière précaire devant son intimité sans pour autant réussir à cacher complètement le haut des poils sombres de son pubis. Simon remarqua l'existence d'une ligne de bronzage bien visible qui séparait d'une part la peau pâle de la région de son entrejambe et de l'autre le teint halé du reste de son corps.

Le beau visage félin de son pote paraissait tendu, son regard inquiet braqué sur le rideau devant lui sans remarquer l'ouverture en contrebas au travers de laquelle il était observé. La couleur de ses cheveux châtain disparaissait totalement sous l'amas de mousse qui recouvrait sa tête : lui donnant un air comique. À cause de sa position statique, des rigoles savonneuse commencèrent à se créer le long du front de Léo, forçant le bel hétéro à fermer les paupières pour éviter que le shampoing ne lui coule dans les yeux.

Simon réalisa qu'il pouvait peut-être tirer la situation à son avantage. Afin de s'assurer que son pote ne voyait effectivement plus rien, il écarta le rideau de quelques centimètres sans déclencher la moindre réaction chez lui. Rassuré, le pervers sortit son téléphone de sa poche et commença à filmer son ami tout en se tenant prêt à refermer rapidement le rideau de douche en cas de besoin.

— Tu en as encore pour longtemps ? S'impatienta Léo.

— Encore au moins plusieurs minutes. Mais tu n'es pas obligé de m'attendre pour te laver. J'aurai terminé avant que tu sortes de la douche de toute façon.

Le lycéen patienta encore un petit peu avant que la piqure du savon s'infiltrant entre ses paupières ne l'incite à bouger. Persuadé qu'il était toujours dissimulé par le rideau de la douche, Léo retira soudainement ses mains, laissant échapper sa grosse bite qui commença à pendre lourdement en direction du sol. La verge était longue et épaisse, disproportionnée par rapport à la taille assez modeste du garçon. Le membre viril au prépuce intacte reposait sur deux bonnes prunes légèrement duveteuses tandis qu'un triangle de poils couvrait son pubis laissé au naturel. Simon se lécha les lèvres en dévorant du regard l'énorme service trois pièces du jeune catholique qui se balançait entre ses cuisses d'une manière particulièrement obscène.

Les paupières toujours close, Léo se tourna face au pommeau de la douche qu'il venait de réenclencher, dévoilant à la caméra la peau pâle de son petit postérieur musclé. Voyant qu'il passait sa tête sous le jet d'eau, son pote gay s'empressa de couper l'enregistrement et de refermer le rideau de douche. Au comble de l'excitation, l'homo à lunettes agrippa sa verge en émoi et commença à se masturber énergiquement jusqu'à atteindre le point de jouissance. Il juta dans les toilettes avec la satisfaction perverse de savoir que son ami se douchait innocemment à quelques centimètres de lui sans la moindre notion de ce qui venait de se passer.


Lorsque Léo sortit après lui de la salle de bain quelques minutes plus tard, Simon l'observa avec un petit sourire victorieux, réalisant qu'il pouvait désormais déshabiller virtuellement son pote du regard en sachant très précisément à quoi ressemblait la grosse queue qu'il cachait sous ses vêtements. L'homo avait réussi à enregistrer chacun des membres de la bande à poil mais ce succès commençait déjà à lui paraitre un peu fade. Alors qu'il observait ses amis en train de manger en écoutant leur conversation d'une oreille distraite, le lycéen à lunettes se demanda soudain à quoi pouvait bien ressembler le trou vierge des trois hétéros.

Sa pensée lui parut tellement dépravée qu'il sentit l'excitation monter et son sexe prendre du volume à l'intérieur de son pantalon. Cette zone constituait sans doute l'endroit le plus intime et secret de l'anatomie de ses potes de 18 ans mais aussi un défi à la hauteur de l'incroyable pervers qu'il était. Cette partie de leur corps était en permanence dissimulée bien à l'abri derrière l'étau impénétrable formé par leurs fesses et ne risquait pas de se livrer facilement.

Cette idée obséda Simon tout le reste de la soirée, jusqu'à ce qu'il aille se coucher quelques heures plus tard. L'appartement était devenu silencieux et la chambre se trouvait plongée dans une semi-obscurité uniquement troublée par l'éclat blanchâtre que projetait l'écran du téléphone de Thibault en direction du plafond. Le jeune mâle aux cheveux hirsutes était allongé sur la couchette du haut et consultait son téléphone depuis un bon moment déjà. Son voisin du dessous essayait vainement de trouver le sommeil mais son excitation l'empêchait de tomber dans les bras de morphée. Alors que le lycéen à lunettes réussissait enfin à piquer du nez, il entendit son pote l'appeler à voix basse :

— Eh Simon... Tu dors ?

Il garda le silence. Préférant ne pas répondre plutôt que de prendre le risque de perdre l'état de somnolence qu'il avait difficilement réussit à atteindre. Il entendit son ami bouger sur son lit avant que celui-ci ne se penche pour regarder vers la couchette du dessous. Simon ferma rapidement ses paupières entrouvertes afin de donner l'illusion qu'il était parfaitement assoupi.

— Mec. Tu dors ? Répéta-t-il doucement.

Face à l'absence de réponse, Thibault finit par abandonner et à revenir à sa position initiale. L'homo de 18 ans trouvait bizarre que son pote se montre aussi insistant malgré l'heure tardive mais il était trop fatigué pour pousser la question plus en avant. Alors qu'il pensait enfin être tranquille, Simon sentit le petit lit superposé trembler légèrement puis osciller dans un rythme continu. Au-dessus de lui, Thibault n'arrêtait pas de gigotter au point de faire grincer la fragile structure en bois.

Qu'est-ce qui lui prend ? S'agaça le garçon à lunettes.

Comme les mouvements ne semblaient pas vouloir s'arrêter, Simon ouvrit la bouche pour se plaindre avant de remarquer sur le mur l'ombre projetée de la couchette au-dessus de lui.

Éclairée par la lumière de l'écran son téléphone, la silhouette allongée de Thibault se découpait sur le surface blanche de la paroi. Le lycéen à lunettes reconnut la forme anarchique de ses cheveux noirs et la courbe harmonieuse de son torse nu dont l'ombre était parfois cassée par les mouvements des épaules et des avants bras du jeune mâle. Simon manqua de s'étrangler lorsque son regard se posa sur la forme dressée située à mi-chemin du corps et sur laquelle la main de l'hétéro semblait s'attarder. Ce qui commença par un soupçon se transforma en quasi-certitude lorsque le voyeur entendit son ami étouffer un gémissant au-dessus de lui. Simon réalisa qu'il était en train de mater l'ombre de son pote qui se branlait sur son lit, persuadé d'être le seul éveillé dans la pièce.

Le pervers de 18 ans saisit aussitôt son téléphone, comprenant qu'il s'agissait d'une occasion en or pour élargir la collection de trophée numérique qu'il avait déjà sur Thibault. Son cœur battant la chamade, il glissa sa main dans l'espace qui séparait le mur du cadre en bois du lit, faisant dépasser la caméra au-dessus du matelas du jeune judoka. Conscient qu'il prenait là un gros risque, Simon regardait en même temps l'ombre projetée du garçon pour s'assurer qu'il était toujours focalisé sur sa tâche avec le menton tourné dans la direction opposée à la caméra. Le lycéen à lunettes orienta son téléphone à l'aveugle, espérant simplement réussir à filmer du bon côté. L'oscillation du lit superposé se fit plus brutale alors que Thibault augmentait la cadence de sa branlette et que sa respiration devenait bruyante.

Il finit par pousser un long soupir, faisant claquer le cadre du lit contre le mur dans un ultime mouvement brusque avant de se calmer pendant de longues minutes. Le mâle de 18 ans faillit surprendre son ami lorsqu'il se redressa d'un coup avant de sauter au sol depuis sa couchette pour sortir de la pièce en coup de vent. Simon ne dût son salut qu'à ses réflexes qui lui permirent de ranger rapidement son téléphone et de se mettre en position allongé avec sa couette remontée jusqu'au menton. Son pote retourna se coucher quelques minutes après et sombra dans un profond sommeil comme pouvait en attester ses ronflements.

Dissimulé sous sa couette, Simon s'empressa de visionner son dernier enregistrement. La prise de vue avait été réalisée juste par-dessus l'épaule de Thibault dont les cheveux désordonnés apparaissaient au premier plan, au même niveau que la partie droite de son visage de profil. Le jeune hétéro était allongé, son drap repoussé loin à ses chevilles tandis que la luminosité de l'écran de son téléphone venait éclairer la peau de son torse nu. Il avait descendu l'élastique de son bas de pyjama sous ses couilles de manière à libérer l'intégralité de son paquet qui se trouvait à l'air libre.

Entouré par une forêt de poils sombres, sa verge en érection s'élevait tel un piquet : pas très longue mais bien épaisse. Thibault gardait sa main gauche solidement agrippée autour et se branlait énergiquement, dévoilant à chaque va-et-vient le bout humide de son gland. Simon remarqua avec excitation que son pote regardait une vidéo porno dans laquelle une jolie blonde se faisait prendre en levrette par un latino baraqué. Le lycéen de 18 ans laissait parfois échapper de petits gémissements sans jamais ralentir le rythme de sa masturbation.

Le pervers n'arrivait à croire qu'il avait sous les yeux un enregistrement de son pote en train de se toucher. Même dans ses rêves les plus fous il n'aurait jamais imaginer pouvoir rentrer à ce point dans l'intimité du garçon. Thibault offrait un spectacle tellement érotique, à branler furieusement son zgeg sous l'œil intrusif de la caméra. Il finit par éjaculer, souillant copieusement sa poitrine et son bas ventre tandis que les jets de sperme retombaient sur lui. Le jeune judoka relâcha sa queue palpitante, presque à contre cœur, avant de saisir un paquet de mouchoir pour nettoyer les traces de son forfait. Il passa un certain temps à récolter le foutre qui était venu se nicher entre les poils pubien avant de bien nettoyer son gland et sa verge redevenue flaccide.

Quel pied, songea l'homo de 18 ans en se repassant le film. Trouver le sommeil risquait d'être encore plus compliqué pour lui désormais.