Un vrai baiser d'amour. - histoire érotique

Aurore dormait depuis cent ans. Un siècle durant elle avait rêvé, immobile, de ce que sa vie aurait pu être et ce qu’elle aurait pu faire si elle ne s’était piqué le doigt sur ce maudit fuseau.

Bien-sûr elle connaissait la malédiction, tout le monde dans le royaume la connaissait. Mais le jour de ses 18 ans, c’était comme hypnotisée qu’elle s’était réfugiée dans la plus haute tour du palais et qu’elle avait accomplie la prophétie. C’était écrit depuis sa naissance. Maintenant il ne lui restait plus qu’à attendre. Elle ne savait ni comment ni quand elle allait se réveiller alors elle laissait son esprit dériver pendant des dizaines d’années, espérant une délivrance.

Un jour la princesse entendit du bruit dans la chambre où elle reposait. Personne ne venait jamais ici et elle en avait déduit que le temps s’était sûrement arrêté ou que personne ne s’était inquiété de son absence. Seul le bruit du bois craquant l’accompagnait chaque jour et chaque nuit. Mais aujourd’hui, des pas résonnaient et le bruit d’une… oui, le bruit d’une armure était parfaitement reconnaissable. Mon salut se dit la jeune femme. Quelques pas supplémentaires puis… plus rien.

- C’est sans aucun doute la plus belle femme que j’ai jamais vu.

Cette voix, c’était celle d’un homme. Une voix chaude, rassurante et courageuse. Allez, fais quelque chose, réveille moi, supplia-t-elle silencieusement. Elle entendit des bruits de ferrailles tombant sur le sol et Aurore perçu le jeune homme se pencher au-dessus d’elle. Ses lèvres rencontrèrent les siennes et elle sentit la vie s’insuffler à nouveau. Bien-sûr, un vrai baiser d’amour, voilà la solution. La princesse ouvrit les yeux et découvrit l’homme qui se tenait devant elle. Un prince à en juger par ses vêtements. Les yeux chocolat et les yeux bruns, il avait le visage ovale et la peau salit par la suie comme il avait été près du combat. C’était l’amour au premier regard et tous deux le sentirent.

- Je suis le Prince Philipe, déclara-t-il de sa belle voix.

Enfin délivrée de sa malédiction, Aurore fit la première chose qui lui passa par l’esprit et se jeta au cou de son sauveur. Ses lèvres rencontrèrent de nouveau celles de Philipe et celui-ci, surpris, passa ses mains dans les cheveux d’or de la jeune femme. Une chaleur nouvelle la gagna et elle ouvrit sa bouche pour accueillir la passion de son partenaire. Un océan de sensation la submergea et son désir s’éveilla aussi vite que corps fut autrefois forcé au sommeil. Quelle étrange sensation que d’être libre de ses actions. Aurore voulait vivre et elle allait commencer par le faire avec son prince. Cent ans c’est bien trop long, elle ne voulait plus attendre.

Elle attira Philipe vers et lui enleva sa veste. De son côté, le prince n’avait l’air du tout contrarié et il fit glisser la robe de sa promise. Entre chaque baiser ils enlevèrent leurs vêtements respectifs tout en se caressant et se dévorant du regard. Ils arrêtèrent de s’embrasser et ils s’observèrent quelques instants. Les yeux du prince fixaient la poitrine ferme d’Aurore et ses tétons durs qui le suppliaient de venir. Ceux de la princesse en revanche ne pouvaient pas s’arracher à la contemplation du long sexe dressé et recourbé qui s’offrait à elle. Dans un instinct qui lui était jusque-là inconnu, elle plongea sa bouche vers le gland rose qui l’appelait et, après quelques secondes d’hésitations, le prit en bouche d’une seule traite. Le prince feula et posa ses mains sur la tête de la jeune femme pour la guider dans sa première fellation. Il lui indiqua les mouvements de va et vient mais c’est elle qui eut l’idée de jouer avec sa langue et de l’enrouler autour de ce beau membre. Philipe gémissait de plaisir et remercia le ciel d’avoir vaincue cette démone de Maléfique. Qui aurait cru qu’il aurait pu dans la même journée tuer un dragon et initier au sexe une princesse aussi belle que chaude. Cette situation était bien plus excitante que ce qu’il pouvait supporter. Quand il sentit qu’il allait jouir, il releva son amante et l’allongea sur le lit.

« - A ton tour maintenant ma belle. »

Aurore sourit jusqu’aux oreilles, faisant complètement confiance à son sauveur pour l’emmener de sa prison au septième ciel. Il embrassa d’abord sa poitrine et pinça les coins sensibles de sa peau du bout de ses doigts. Elle lâcha des plaintes de douleur et de plaisirs. Elle ne pensait pas que les deux pouvaient être compatibles. Les lèvres chaudes descendirent alors vers son ventre, son nombril et ses cuisses. Elle était parcourue de nombreux frissons et elle s’agrippa aux bords de son lit.
La bouche de son prince sur son sexe humide lui fit l’effet d’un deuxième réveil. Un second baiser d’amour, juste à un endroit différent. Elle discerna sa langue sur son bouton de plaisir et souffla son bonheur. Il lui fit découvrir les joies du plaisir physiques par des coups de langue successivement très rapides et très lents. Des vagues de chaleur de plus en plus grandes montaient en elle et quand la joie ultime arriva, elle cria son plaisir de tous ses poumons.

Philipe leva la tête pour regarder le visage comblé de sa fiancée et reposa sa bouche contre son sexe, en y insérant un doigt cette fois-ci. La belle soupira se laissait ressentir les va et vient. Toutefois elle l’arrêta quand il tenta d’ajouter un autre doigt. Elle secoua la tête et il retira sa main, surpris de ce premier refus. Avec des yeux pétillant de malice elle lui indiqua son sexe luisant, ce qu’elle voulait vraiment en elle.

Il leva un sourcil, étonné et heureux, mais remonta pour rejoindre les lèvres pulpeuses de sa belle. Il positionna son membre et s’enfonça doucement en elle. Aurore gémit quelque peu mais continuait de jouer avec la langue de son amant alors il continua tendrement. A mi-chemin, il s’arrêta, ne voulant la blesser, mais ces fesses rencontrèrent la main de sa partenaire qui appuya de toutes ses forces pour qu’il s’insère entièrement en elle. Les deux crièrent leur bonheur sous le coup de cet assaut, mais le véritable boucan arriva quand le prince fit ses allers-retours dans la princesse. Le lit grinçait fortement et pour elle c’était orgasme sur orgasme. Chaque mouvement, chaque sensation, chaque pression, la faisait jouir comme jamais. Philipe ne mit pas longtemps lui non plus à se relâcher en elle. Il s’enfonça bien profondément et embrassa ses seins parcouru de frissons.

Le jeune homme s’allongea au côté de sa fiancée et la prit dans ses bras, profitant du bonheur qu’ils partageaient et souriant à leurs futures nuits d’amour et de plaisir.

- Je crois que ça valait le coup d’attendre cent ans, murmura-t-elle doucement à l’oreille de son prince. Il réalisa alors que c’était les premiers mots qu’il entendait de sa belle au bois dormant.