Une chance de cocu 11
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-04-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Une chance de cocu 11
Pour choisir un bon vin il faut goûter différentes bouteilles. Qui ne l'a pas fait ? Pour choisir entre deux hommes comment une femme pourrait-elle ne pas les essayer l'un après l'autre? Violette me connaît depuis que je couche dans son lit. Je suis plus qu'essayé et fort apprécié d'ailleurs. Cependant mes écarts sur route sur la couchette de ma cabine, avec des créatures charmantes, ramassées çà et là comme autostoppeuses m'ont fait comprendre que la monogamie ne me convient plus. Elodie, ma femme, jouissant sous Boubou a cassé en moi le ressort de l'amour.
J'ai une grosse dette envers Violette. Cette formidable hôtesse m' apermis de revivre. Le respect et la reconnaissance que je lui dois exigent que je la place entre de meilleures mains que les miennes. Elle mérite mieux que moi. Sans lui parler de mes conquêtes passagères j'ai suggéré qu'elle assurerait mieux son avenir avec un homme de son âge.Elle s'entend bien avec Charles; ils formeraient un couple mieux assorti. Mais comment préfèrerait-elle Charles sans y avoir goûté? J'entends par là, sans faire l'amour avec lui. Le problème est de l'y amener.
Charles a compris mes arguments et il veut bien tenter de convaincre cette Violette un peu trop prisonnière du bien être trouvé avec moi. Seule une ruse peut la conduire à connaître bibliquement cet autre homme qu'elle dit agréable, estimable, bon danseur, de compagnie plaisante. Oui, seule la ruse arrivera à lui faire reconnaître que Charles peut être un bon amant et un mari éventuellement. La ruse consistera à installer en Violette, à ma place, un Charles décidé à conquérir la femme. Elle ne le verra pas arriver, elle m'attendra et recevra mon ami. Il la ravira par une démonstration amoureuse forte et passionnée et le ravissement les unira. Je gagnerai une liberté et particulièrement le sentiment d'avoir payé ma dette en partie.
- Ne pleure pas. Tu me fends le cœur. Accepte ce bandeau, au moins pour commencer notre nuit d'amour. La cécité développe les autres sens. Pour nos adieux, je souhaite que tu m’aimes avec ton odorat, ton ouïe, ton toucher, ton goût aussi. Tes yeux me connaissent. Viens dans notre chambre...Voilà, allonge-toi sur ton lit. Excuse-moi, je dois faire un peu de toilette et me laver les dents.
Je vais, fais couler la douche, asperge Charles de mon eau de toilette. Je le prends par la main et le conduis au pied du lit. Il sait que je dois rester tout près pour répondre aux questions de Violette, pour lui dire un tas de choses. C'est un peu gênant, c'est la solution que nous avons imaginée.Charles agira, mais devra me laisser la parole.
Il s’allonge à côté de Violette et pose une main sur la nuisette au niveau du nombril. Je parle, je dis à Violette que je la trouve magnifique et j’annonce que je veux la voir nue. Sa bouche esquisse un grand sourire de satisfaction. Charles entreprend le déshabillage. Elle se soulève, le soutien-gorge dégage la poitrine pleine et Charles la couvre de bisous rapides, titille les tétons. Violette est heureuse. Elle a reconnu mon eau de toilette, ne flaire pas la substitution. Tant mieux
- Voudrais-tu bien écarter tes jambes, je veux fixer dans ma mémoire l’image de ton sexe.
Charles se positionne pour profiter de la vue. Il roule les yeux, se met à bander, un peu gêné par ma présence. Mais sans moi, il n’y aurait pas de spectacle, je le lui ai longuement expliqué. Sur le bas des jambes, ses mains entament un mouvement vers les genoux. Il caresse, avance à peine, monte, arrive aux cuisses, en tâte le dessus, l’intérieur. Violette se pâme. Je vante la finesse de la peau. Le visage fraîchement rasé de Charles plonge sur les parties intimes, sa langue lèche, ses doigts ouvrent la fente. La vue des trésors l’envoûte. Il suce longuement, fouille de la langue, pose un index sur la rose. Violette feule, son ventre se tend en direction de la bouche qui la dévore.
- Mon chéri, tu es formidable. Tu te surpasses. Oh! Que c’est bon!
Charles pavane, me lance le coup d’œil du vainqueur: il est meilleur que moi ! Je le calme d’une phrase.
- Je t’avais dit que le bandeau te ferait découvrir autrement les sensations.
- C’est vrai. Mais ne veux-tu pas me prendre ? Viens sur moi et pénètre-moi. Je meurs d’envie. Prends-moi longuement. Viens.
Charles se place, prend son sexe en main. La chose est normale, de bonnes dimensions, sans excès, assez proche de mon propre instrument. Violette n'est pas experte, ne peut pas remarquer une différence notoire, croit donc toujours que la verge en approche est la mienne. A la porte l’impatient tâtonne, trouve l’entrée et pousse et je commente brièvement, flatteur comme doit l'être un amant; puis je le laisse embrasser l’aimée. Ca me fait mal tout à coup. Je le regarde assurer sa place dans ce corps, se déplacer dans le vagin, limer, creuser, se mettre à l’aise. J’entends Violette me dire qu’elle m’aime, je la vois se donner, le serrer dans ses bras. Si elle sent une différence, elle l’attribue au bandeau, aux circonstances exceptionnelles.
Mon remplaçant met la gomme, donne une série de coups rapides qui font claquer l’un contre l’autre les pubis, puis il se détend et reprend vaillamment une nouvelle série échevelée. Il a le bonheur de faire frémir la femme. Elle halète, dis oui, dis plus fort, dit c’est bon , dit encore. Et lui ne se sent plus de joie, se déchaîne, oublie les consignes, devient rouge écarlate, s’essouffle, se raidit: je crie
- Je viens
Violette se réjouit, arque son dos et répond que je suis formidable. Ils s’immobilisent, je me retire derrière la porte entrouverte et demande en m’éloignant
- Veux-tu enlever ce bandeau ?
Il y a un cri de surprise, puis un silence.
- Alors, heureuse, dit l’innocent Charles.
Violette, bonne joueuse, fait comme si elle savait.
- Tu as été sensationnel. Veux-tu passer la nuit avec moi ?
Mission accomplie. Comment vont-ils régler mon sort ? On verra. Le mieux serait que je disparaisse. Violette n’a plus besoin de moi. Cette nuit je ferme les portes, je tire la couverture sur mon oreille, je ne veux plus entendre les roucoulements du nouveau couple. Pourquoi s’époumone-t-elle ? Espère-t-elle me rendre jaloux. Si elle savait combien il m’en coûte. Mais elle jouit, c’est l’essentiel. J’ai observé Charles en action, un homme dans la force de l’âge, il sera à la hauteur.
J'aurai toujours un lit et un couvert chez mes deux amis , Charles et Violette. unis par les liens du mariage.
- Si tu ne trouves pas une petite femme, tu seras toujours le bienvenu m'a dit le nouveau marié. la chambre à louer reste à ta disposition. Quand je serai sur les routes, tu protégeras Violette. Mais tu me l'as donnée, ne l'oublie pas.
Cocu échaudé craint ses meilleurs amis!
Violette de son côté m'a promis que sa porte me serait toujours ouverte e m'a invité à occuper mon petit appartement aussi longtemps que je voudrai. Elle sera toujours reconnaissante pour ce mariage conclu grâce à moi. Elle me jure qu'elle sera fidèle à Charles. C'est une façon amicale de me prévenir que je dois chercher ailleurs les plaisirs auxquels j'ai renoncé volontairement. Elle est délicieusement délicate et prudente.
Planifier un départ n'est pas le réaliser. Loin des yeux, loin du coeur. Souvent Charles est en mission quand je suis à l'arrêt ou je suis au loin quand il est au repos. Fréquemment Violette est l'épouse heureuse de son nouveau mari. Trop fréquemment elle m'a pour seule compagnie. Je lis dans ses yeux qu'elle a du mal à m'oublier complètement
- Charles est parfait, adorable Comme tu l'as été.
Ce soir elle a mal fermé la porte de sa chambre. En passant je l'ai entendue soupirer. J'ai même cru qu'elle prononçait mon prénom. Peut-être pourrais-je passer la nuit entre ses bras. Charles absent n'y verrait que du feu. Violette et moi pourrions prendre ensemble un peu de bonheur et n'en parler à personne. Nous étions si bien ensemble. La tentation est forte, si forte qu'il me faudra fuir au plus vite, embarquer une fille qui lève le pouce, accepter ses avances ou proposer un marché du genre:
- Je veux bien te prendre à bord, qu'as-tu à m'offrir en retour?
Fuir pour ne pas trahir l'ami, fuir pour ne pas troubler la bonne conscience de ma bienfaitrice : fuir et la remplacer sans tarder pour tenter de l'oublier. Qui sait si parmi les filles qu'on transporte il n'y a pas une fille à la recherche de l'amour. La perle rare existe peut-être, jeune, belle intelligente et pourquoi pas fidèle. Je rêve de la rencontrer, je rêve d'être aimé d'elle. Je rêve de redevenir un mari aimé et aimant comme avant. Comment choisir sans effaroucher, comment donner envie de moi et pas seulement pour tirer une crampette? M'en remettre au hasard ou le provoquer?
Oser demander quelque chose en retour du service rendu?
Certaines comprennent très vite et montent allègrement, mais qu'ont-elles en tête lorsqu'elles franchissent le s mardhes de la cabine du camion. D'autres referment en la claquant rageusement la portière du passager et montrent un bras d'honneur dans mon rétroviseur. Sont-elles meilleures que les premières?Cela fait trop de questions sans réponses. Demain je m'arrêterai au premier signe. Après si ça marche, je ferai mes bagages et je rendrai la paix de l'âme à la femme qui mérite mieux qu'un jeune coureur de jupons.
Ce matin, il bruine. Dès l'entrée de la bretelle d'autoroute une silhouette noire lève la main. C'est une femme,elle est vêrue de noir de la tête aux pieds. La chance me sourit ou la scoumoune me narguet-elle ? J'ouvre, je déchante. Du parapluie émerge une femme sans visage. Elle porte un voile, n'a que deux yeux, pas de cheveux, pas de nez, pas de bouche. L'ensemble du corps, de la tête aux pieds est couvert de noirflottant au vent. Que faire de ce masque? Je n'aurais pas dû m'arrêter. Le fantôme npir va occuper la place. Pourvu qu'elle n'aille pas trop loin. Bon puisque j'ai commencé, je lui tends la main pour la faire monter. C'est une blanche dont la main est sortie d'une manche longue et trop large le temps nécessaire pour grimper à bord.Elle salue d'un signe de tête. Elle ne parle pas !
Avec cette ombre j'en connais un qui fera tintin, qui ne grimpera ni ne sautera.
- Bonjour ! Vous allez loin ?
- La tête cachée fait oui.
- Vous ête muette?
Je serai privé du plaisir de la conversation.
Elle fait non en tournant de droite à gauche la tête sans nez, sans bouche, sans front, sans oreilles, sans cheveux. De ses manches surgissent ici un carton, là un crayon. Elle gtiffonne
- Merci. Bonjour,Naples. Extinction de voix. Merci.
Oh merde! Je suis beaucoup trop bien tombé. Naples sera mon terminus. Je la transporterai jusqu'au bout sauf si je réussi à la perdre sur un parking à l'heure du repas. Il va falloir attendre le retour pour tirer un coup avec une italienne si j'ai plus de chance. Tout va mal.
- En temps ordinaire, vous parlez?
L'inconnue mystérieuse lève et descend sa figure masquée. Bizarre, elle pourrait au moins me montrer ses yeux. Eh, bien non ! Elle regarde le paysage à droite quand elle ne me répond pas par écrit. J'ai la poisse. Est-ce une punition du ciel. Cette malchance est-elle la sanction de mes intentions lubriques? Je débite une foule de questions banales. Tantôt la tête voilée fait oui, tantot elle fait non, au mieux je dois attendre un ou deux mots écrits. A la fin de ma tentative de converser, découragé j'écoute la radio. Tiens l'extinction de voix chantonne. Avant Naples elle parlera peut-être.
Elle n'est pas descendue à l'arrêt. D'une poche de sa robe noire, sous la gabardine noire, elle a extrait une galette plate, ronde. Je lui ai versé un gobelet d'eau, elle ne boit jamais de vin. Par pudeur elle n'invoque pas sa religion pour expliquer qu'elle refuse le vin ou un casse-croûte au jambon préparé avec amour par Violette. Ah! Violette, si tu savais, tu me plaindrais. L'abandonner sur un parking à la pose pipi ? ... Une pauvre fille qui ne pourrait même pas appeler au secours en cas d'agression ? Ca ne se fait pas.
Dans la cabine j'ai monté la température. Elle n'enlève pas son voile. Je risque de m'endormir quand il fait trop chaud. La muette bouge, tire sur le tissu de l'ensemble noir et expose enfin la peau blanche de ses genoux. Je reluque, elle le remarque, maintient cependant à l'air le début d'une cuisse grassouillette.
- Vous avez trop chaud ? Ouvrez une vitre.
Je n'ose pas lui demander d'alléger sa tenue.Elle fait non. Ca veut dire "pas chaud " ou "pas ouvrir" ?
J'essaie autre chose:
- Vous allez rejoindre un membre de votre famille?
Pas de réponse. J'insiste :
Vous avez un copain, un ami, un mari ?
Elle écrit :
- J'aimerais bien. Ca me manque. Et vous ?
Cette fois je suis surpris par la longueur du texte et par sa signification.
- A moi aussi ça me manque.
Et j'ajoute spontanément
Je comptais rencontrer aujourd'hui une compagnie moins sévère et...
- Ah ! Déçu ? Ma tenue ?
- Effectivement. J'aime voir le visage des gens auwquels je parle. Pas vous ?
La tête fait oui.... La nuit tombe, je suis en avance sur ma feuille de route. Rnfin un stationnement pour poids lourds. Nous passerons la nuit ici
- Je dors sur ma couchette. Voulez-vous que je vous dépose ?
Elle écrit :
- Je peux dormir sur mon siège ?
- Vous n'avez pas peur ?
-De qui, de quoi ?
dit le carton.
- Je pourrais...
Elle se lève. Va-t-elle me quitter ? Ce ne sera pas une grosse perte ! Elle me tourne le dos, monte à genoux sur son siège, appuie sa tête toujours voilée contre la vitre. Elle regarde à l'est ? C'est peut-être l'heure de... Que fait-elle ? Mon Dieu, le tissu noir remonte, laisse apercevoir des mollets, le pli des genoux. Elle gesticule, soulève un genou, l'autre, montre un peu de cuisse. La cuisse devient plus large, plus épaisse. Ciel voici ses fesses blanches. Dans sa culotte de fine dentelle un abricot poilu fait une bosse fendue, au-dessus je devine le cul. Elle parle. Oh! elle ne discourt pas, sa voix éraillée dit juste
- Viens.
Une journée de patience, de déception et tout à coup, alors que je ne m'y attends plus, là, devant mes yeux apparaît un cul, blanc, large, un fessier splendide déborde du tissu médian.Le sexe aspire en une ligne le gousset.
Deux mains viennent baisser l'élastique de la taille jusqu'au pli des genoux, dévoile la féminité, tirent sur les hémisphères, dégagent une vulve appétissante et la voix répète éraillée répète:
- Viens.
Voilà une invite claire. On ne me l'avait jamais faite cette surprise. Elle vient de retrouver un filet de voix pour m'inviter à la prendre. Je ne rêve pas. Je tends un bras, mes doigts touchent. La peau est rélle, douce, tiède. L'abricot tiraillé bâille quand je passe un index sur la longue fente.Elle s'offre ? Oui, ou j'ai un mirage d'homme trop abstinent.
- C'est vrai ? Tu as envie de faire l'amour ? Tu caches ton visage et tu me tends ton sexe nu ! Tu veux baiser? Tu veux avec moi, ici, maintenant. Tu es certaine? Tu ne crieras pas au viol. Tu n'es pas obligée....
- Viens.
- Moi, je veux bien, tu as un ... superbe. Tu m'étonnes; mais si c'est ce que tu souhaites, Mon Dieu que c'est beau, comme j'ai envie. Je peux l'embrasser. Sûr ?
- Viens
J'ai une grosse dette envers Violette. Cette formidable hôtesse m' apermis de revivre. Le respect et la reconnaissance que je lui dois exigent que je la place entre de meilleures mains que les miennes. Elle mérite mieux que moi. Sans lui parler de mes conquêtes passagères j'ai suggéré qu'elle assurerait mieux son avenir avec un homme de son âge.Elle s'entend bien avec Charles; ils formeraient un couple mieux assorti. Mais comment préfèrerait-elle Charles sans y avoir goûté? J'entends par là, sans faire l'amour avec lui. Le problème est de l'y amener.
Charles a compris mes arguments et il veut bien tenter de convaincre cette Violette un peu trop prisonnière du bien être trouvé avec moi. Seule une ruse peut la conduire à connaître bibliquement cet autre homme qu'elle dit agréable, estimable, bon danseur, de compagnie plaisante. Oui, seule la ruse arrivera à lui faire reconnaître que Charles peut être un bon amant et un mari éventuellement. La ruse consistera à installer en Violette, à ma place, un Charles décidé à conquérir la femme. Elle ne le verra pas arriver, elle m'attendra et recevra mon ami. Il la ravira par une démonstration amoureuse forte et passionnée et le ravissement les unira. Je gagnerai une liberté et particulièrement le sentiment d'avoir payé ma dette en partie.
- Ne pleure pas. Tu me fends le cœur. Accepte ce bandeau, au moins pour commencer notre nuit d'amour. La cécité développe les autres sens. Pour nos adieux, je souhaite que tu m’aimes avec ton odorat, ton ouïe, ton toucher, ton goût aussi. Tes yeux me connaissent. Viens dans notre chambre...Voilà, allonge-toi sur ton lit. Excuse-moi, je dois faire un peu de toilette et me laver les dents.
Je vais, fais couler la douche, asperge Charles de mon eau de toilette. Je le prends par la main et le conduis au pied du lit. Il sait que je dois rester tout près pour répondre aux questions de Violette, pour lui dire un tas de choses. C'est un peu gênant, c'est la solution que nous avons imaginée.Charles agira, mais devra me laisser la parole.
Il s’allonge à côté de Violette et pose une main sur la nuisette au niveau du nombril. Je parle, je dis à Violette que je la trouve magnifique et j’annonce que je veux la voir nue. Sa bouche esquisse un grand sourire de satisfaction. Charles entreprend le déshabillage. Elle se soulève, le soutien-gorge dégage la poitrine pleine et Charles la couvre de bisous rapides, titille les tétons. Violette est heureuse. Elle a reconnu mon eau de toilette, ne flaire pas la substitution. Tant mieux
- Voudrais-tu bien écarter tes jambes, je veux fixer dans ma mémoire l’image de ton sexe.
Charles se positionne pour profiter de la vue. Il roule les yeux, se met à bander, un peu gêné par ma présence. Mais sans moi, il n’y aurait pas de spectacle, je le lui ai longuement expliqué. Sur le bas des jambes, ses mains entament un mouvement vers les genoux. Il caresse, avance à peine, monte, arrive aux cuisses, en tâte le dessus, l’intérieur. Violette se pâme. Je vante la finesse de la peau. Le visage fraîchement rasé de Charles plonge sur les parties intimes, sa langue lèche, ses doigts ouvrent la fente. La vue des trésors l’envoûte. Il suce longuement, fouille de la langue, pose un index sur la rose. Violette feule, son ventre se tend en direction de la bouche qui la dévore.
- Mon chéri, tu es formidable. Tu te surpasses. Oh! Que c’est bon!
Charles pavane, me lance le coup d’œil du vainqueur: il est meilleur que moi ! Je le calme d’une phrase.
- Je t’avais dit que le bandeau te ferait découvrir autrement les sensations.
- C’est vrai. Mais ne veux-tu pas me prendre ? Viens sur moi et pénètre-moi. Je meurs d’envie. Prends-moi longuement. Viens.
Charles se place, prend son sexe en main. La chose est normale, de bonnes dimensions, sans excès, assez proche de mon propre instrument. Violette n'est pas experte, ne peut pas remarquer une différence notoire, croit donc toujours que la verge en approche est la mienne. A la porte l’impatient tâtonne, trouve l’entrée et pousse et je commente brièvement, flatteur comme doit l'être un amant; puis je le laisse embrasser l’aimée. Ca me fait mal tout à coup. Je le regarde assurer sa place dans ce corps, se déplacer dans le vagin, limer, creuser, se mettre à l’aise. J’entends Violette me dire qu’elle m’aime, je la vois se donner, le serrer dans ses bras. Si elle sent une différence, elle l’attribue au bandeau, aux circonstances exceptionnelles.
Mon remplaçant met la gomme, donne une série de coups rapides qui font claquer l’un contre l’autre les pubis, puis il se détend et reprend vaillamment une nouvelle série échevelée. Il a le bonheur de faire frémir la femme. Elle halète, dis oui, dis plus fort, dit c’est bon , dit encore. Et lui ne se sent plus de joie, se déchaîne, oublie les consignes, devient rouge écarlate, s’essouffle, se raidit: je crie
- Je viens
Violette se réjouit, arque son dos et répond que je suis formidable. Ils s’immobilisent, je me retire derrière la porte entrouverte et demande en m’éloignant
- Veux-tu enlever ce bandeau ?
Il y a un cri de surprise, puis un silence.
- Alors, heureuse, dit l’innocent Charles.
Violette, bonne joueuse, fait comme si elle savait.
- Tu as été sensationnel. Veux-tu passer la nuit avec moi ?
Mission accomplie. Comment vont-ils régler mon sort ? On verra. Le mieux serait que je disparaisse. Violette n’a plus besoin de moi. Cette nuit je ferme les portes, je tire la couverture sur mon oreille, je ne veux plus entendre les roucoulements du nouveau couple. Pourquoi s’époumone-t-elle ? Espère-t-elle me rendre jaloux. Si elle savait combien il m’en coûte. Mais elle jouit, c’est l’essentiel. J’ai observé Charles en action, un homme dans la force de l’âge, il sera à la hauteur.
J'aurai toujours un lit et un couvert chez mes deux amis , Charles et Violette. unis par les liens du mariage.
- Si tu ne trouves pas une petite femme, tu seras toujours le bienvenu m'a dit le nouveau marié. la chambre à louer reste à ta disposition. Quand je serai sur les routes, tu protégeras Violette. Mais tu me l'as donnée, ne l'oublie pas.
Cocu échaudé craint ses meilleurs amis!
Violette de son côté m'a promis que sa porte me serait toujours ouverte e m'a invité à occuper mon petit appartement aussi longtemps que je voudrai. Elle sera toujours reconnaissante pour ce mariage conclu grâce à moi. Elle me jure qu'elle sera fidèle à Charles. C'est une façon amicale de me prévenir que je dois chercher ailleurs les plaisirs auxquels j'ai renoncé volontairement. Elle est délicieusement délicate et prudente.
Planifier un départ n'est pas le réaliser. Loin des yeux, loin du coeur. Souvent Charles est en mission quand je suis à l'arrêt ou je suis au loin quand il est au repos. Fréquemment Violette est l'épouse heureuse de son nouveau mari. Trop fréquemment elle m'a pour seule compagnie. Je lis dans ses yeux qu'elle a du mal à m'oublier complètement
- Charles est parfait, adorable Comme tu l'as été.
Ce soir elle a mal fermé la porte de sa chambre. En passant je l'ai entendue soupirer. J'ai même cru qu'elle prononçait mon prénom. Peut-être pourrais-je passer la nuit entre ses bras. Charles absent n'y verrait que du feu. Violette et moi pourrions prendre ensemble un peu de bonheur et n'en parler à personne. Nous étions si bien ensemble. La tentation est forte, si forte qu'il me faudra fuir au plus vite, embarquer une fille qui lève le pouce, accepter ses avances ou proposer un marché du genre:
- Je veux bien te prendre à bord, qu'as-tu à m'offrir en retour?
Fuir pour ne pas trahir l'ami, fuir pour ne pas troubler la bonne conscience de ma bienfaitrice : fuir et la remplacer sans tarder pour tenter de l'oublier. Qui sait si parmi les filles qu'on transporte il n'y a pas une fille à la recherche de l'amour. La perle rare existe peut-être, jeune, belle intelligente et pourquoi pas fidèle. Je rêve de la rencontrer, je rêve d'être aimé d'elle. Je rêve de redevenir un mari aimé et aimant comme avant. Comment choisir sans effaroucher, comment donner envie de moi et pas seulement pour tirer une crampette? M'en remettre au hasard ou le provoquer?
Oser demander quelque chose en retour du service rendu?
Certaines comprennent très vite et montent allègrement, mais qu'ont-elles en tête lorsqu'elles franchissent le s mardhes de la cabine du camion. D'autres referment en la claquant rageusement la portière du passager et montrent un bras d'honneur dans mon rétroviseur. Sont-elles meilleures que les premières?Cela fait trop de questions sans réponses. Demain je m'arrêterai au premier signe. Après si ça marche, je ferai mes bagages et je rendrai la paix de l'âme à la femme qui mérite mieux qu'un jeune coureur de jupons.
Ce matin, il bruine. Dès l'entrée de la bretelle d'autoroute une silhouette noire lève la main. C'est une femme,elle est vêrue de noir de la tête aux pieds. La chance me sourit ou la scoumoune me narguet-elle ? J'ouvre, je déchante. Du parapluie émerge une femme sans visage. Elle porte un voile, n'a que deux yeux, pas de cheveux, pas de nez, pas de bouche. L'ensemble du corps, de la tête aux pieds est couvert de noirflottant au vent. Que faire de ce masque? Je n'aurais pas dû m'arrêter. Le fantôme npir va occuper la place. Pourvu qu'elle n'aille pas trop loin. Bon puisque j'ai commencé, je lui tends la main pour la faire monter. C'est une blanche dont la main est sortie d'une manche longue et trop large le temps nécessaire pour grimper à bord.Elle salue d'un signe de tête. Elle ne parle pas !
Avec cette ombre j'en connais un qui fera tintin, qui ne grimpera ni ne sautera.
- Bonjour ! Vous allez loin ?
- La tête cachée fait oui.
- Vous ête muette?
Je serai privé du plaisir de la conversation.
Elle fait non en tournant de droite à gauche la tête sans nez, sans bouche, sans front, sans oreilles, sans cheveux. De ses manches surgissent ici un carton, là un crayon. Elle gtiffonne
- Merci. Bonjour,Naples. Extinction de voix. Merci.
Oh merde! Je suis beaucoup trop bien tombé. Naples sera mon terminus. Je la transporterai jusqu'au bout sauf si je réussi à la perdre sur un parking à l'heure du repas. Il va falloir attendre le retour pour tirer un coup avec une italienne si j'ai plus de chance. Tout va mal.
- En temps ordinaire, vous parlez?
L'inconnue mystérieuse lève et descend sa figure masquée. Bizarre, elle pourrait au moins me montrer ses yeux. Eh, bien non ! Elle regarde le paysage à droite quand elle ne me répond pas par écrit. J'ai la poisse. Est-ce une punition du ciel. Cette malchance est-elle la sanction de mes intentions lubriques? Je débite une foule de questions banales. Tantôt la tête voilée fait oui, tantot elle fait non, au mieux je dois attendre un ou deux mots écrits. A la fin de ma tentative de converser, découragé j'écoute la radio. Tiens l'extinction de voix chantonne. Avant Naples elle parlera peut-être.
Elle n'est pas descendue à l'arrêt. D'une poche de sa robe noire, sous la gabardine noire, elle a extrait une galette plate, ronde. Je lui ai versé un gobelet d'eau, elle ne boit jamais de vin. Par pudeur elle n'invoque pas sa religion pour expliquer qu'elle refuse le vin ou un casse-croûte au jambon préparé avec amour par Violette. Ah! Violette, si tu savais, tu me plaindrais. L'abandonner sur un parking à la pose pipi ? ... Une pauvre fille qui ne pourrait même pas appeler au secours en cas d'agression ? Ca ne se fait pas.
Dans la cabine j'ai monté la température. Elle n'enlève pas son voile. Je risque de m'endormir quand il fait trop chaud. La muette bouge, tire sur le tissu de l'ensemble noir et expose enfin la peau blanche de ses genoux. Je reluque, elle le remarque, maintient cependant à l'air le début d'une cuisse grassouillette.
- Vous avez trop chaud ? Ouvrez une vitre.
Je n'ose pas lui demander d'alléger sa tenue.Elle fait non. Ca veut dire "pas chaud " ou "pas ouvrir" ?
J'essaie autre chose:
- Vous allez rejoindre un membre de votre famille?
Pas de réponse. J'insiste :
Vous avez un copain, un ami, un mari ?
Elle écrit :
- J'aimerais bien. Ca me manque. Et vous ?
Cette fois je suis surpris par la longueur du texte et par sa signification.
- A moi aussi ça me manque.
Et j'ajoute spontanément
Je comptais rencontrer aujourd'hui une compagnie moins sévère et...
- Ah ! Déçu ? Ma tenue ?
- Effectivement. J'aime voir le visage des gens auwquels je parle. Pas vous ?
La tête fait oui.... La nuit tombe, je suis en avance sur ma feuille de route. Rnfin un stationnement pour poids lourds. Nous passerons la nuit ici
- Je dors sur ma couchette. Voulez-vous que je vous dépose ?
Elle écrit :
- Je peux dormir sur mon siège ?
- Vous n'avez pas peur ?
-De qui, de quoi ?
dit le carton.
- Je pourrais...
Elle se lève. Va-t-elle me quitter ? Ce ne sera pas une grosse perte ! Elle me tourne le dos, monte à genoux sur son siège, appuie sa tête toujours voilée contre la vitre. Elle regarde à l'est ? C'est peut-être l'heure de... Que fait-elle ? Mon Dieu, le tissu noir remonte, laisse apercevoir des mollets, le pli des genoux. Elle gesticule, soulève un genou, l'autre, montre un peu de cuisse. La cuisse devient plus large, plus épaisse. Ciel voici ses fesses blanches. Dans sa culotte de fine dentelle un abricot poilu fait une bosse fendue, au-dessus je devine le cul. Elle parle. Oh! elle ne discourt pas, sa voix éraillée dit juste
- Viens.
Une journée de patience, de déception et tout à coup, alors que je ne m'y attends plus, là, devant mes yeux apparaît un cul, blanc, large, un fessier splendide déborde du tissu médian.Le sexe aspire en une ligne le gousset.
Deux mains viennent baisser l'élastique de la taille jusqu'au pli des genoux, dévoile la féminité, tirent sur les hémisphères, dégagent une vulve appétissante et la voix répète éraillée répète:
- Viens.
Voilà une invite claire. On ne me l'avait jamais faite cette surprise. Elle vient de retrouver un filet de voix pour m'inviter à la prendre. Je ne rêve pas. Je tends un bras, mes doigts touchent. La peau est rélle, douce, tiède. L'abricot tiraillé bâille quand je passe un index sur la longue fente.Elle s'offre ? Oui, ou j'ai un mirage d'homme trop abstinent.
- C'est vrai ? Tu as envie de faire l'amour ? Tu caches ton visage et tu me tends ton sexe nu ! Tu veux baiser? Tu veux avec moi, ici, maintenant. Tu es certaine? Tu ne crieras pas au viol. Tu n'es pas obligée....
- Viens.
- Moi, je veux bien, tu as un ... superbe. Tu m'étonnes; mais si c'est ce que tu souhaites, Mon Dieu que c'est beau, comme j'ai envie. Je peux l'embrasser. Sûr ?
- Viens
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