Une gamine géniale
Récit érotique écrit par Veilleur [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-08-2012 dans la catégorie Plus on est
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Une gamine géniale
De la salle de bain m’arrivent des éclats de voix. Depuis que Louise y a rejoint Nora et Richard s’est écoulé un temps bien long. La discussion animée se rapproche, je vois arriver Nora nue, devant une Louise nue qui remorque Richard nu.
-Viens, Hervé va confirmer mes dires. Chéri, Richard ne veut pas croire que tu acceptes de me voir coucher avec lui. Il prétend qu’il n’est pas correct de s’intéresser à la femme d’un collègue de façon générale et particulièrement sous son toit. Parle-lui de notre accord.
-Ah! Ma chérie tu es bien pressée. Laisse-moi le temps d’exposer clairement notre façon de vivre ici depuis quelques semaines-Inutile, Nora et moi l’avons mis au parfum. Il suffit que tu lui donnes ton approbation et il pourra me traiter immédiatement comme il a traité Nora. J’en brûle d’envie.
-J’aurais aimé qu’il ait eu autant de scrupules avant de sauter sur elle.
-Oh ! Il y a erreur. Quand Nora a entendu jouir Louise, elle est devenue folle de rage. Maintenant je comprends pourquoi. Je suis devenu l’instrument de sa vengeance. J’avoue que lorsqu’elle s’est jetée sur moi, j’ai été ravi. Je ne vis pas chaque jour une aussi agréable agression. Dans l’ignorance de sa situation réelle dans cette maison, je me suis laissé faire, j’ai pris goût à ses baisers, à ses caresses et j’ai connu un énorme plaisir à l’aimer charnellement, comme elle le voulait. Je ne me suis pas engagé pour autant à forniquer avec toutes les femmes de la terre. Excuse-moi Louise, tu es très belle, ta demande m’honore, mais j’ai trop de respect pour ton époux et je ne peux pas donner suite à ton envie-Voyons, ma chérie, j’ai émis une hypothèse. J’ai envisagé d’intégrer Richard dans notre cercle. Mais je ne peux pas décider de sa conduite à sa place. Je le remercie de sa franchise. De même je respecte la décision de Nora de se donner à qui elle veut. Je te demande d’en faire autant. Et si Nora et Richard ont des atomes crochus, tant mieux pour eux, à mon avis ils formeraient un joli couple.
-Voilà le fin mot de l’histoire! Tu veux que Nora me quitte et je suis victime d’un complot. Richard lève mon amoureuse et je me retrouve seule avec toi. C’est ton plan. Eh! Bien tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au coude, je ne te laisserai pas me jouer ce sale tour. Si Nora me quitte pour Richard, je fais mes bagages et je m’en vais avec elle, chez elle ou chez Richard et tu pourras te chercher une autre gourde pour faire ta boniche ou ton vide couilles.
Sur cette colère elle quitte la pièce en claquant la porte. Nora ne sait que faire, se balance d’une jambe sur l’autre, son frifri fait des grimaces amusantes en face de moi. Elle nous interroge du regard. Richard, jusque là parfait dans le rôle prévu, est pris au dépourvu par la sortie brutale de ma femme. Il essaie gentiment de recoller les morceaux et dit:-Nora, tu es seule à pouvoir la calmer. Va, s’il te plaît.
Ce conseil venu de Richard la libère d’un lourd dilemme, elle sort.
Richard est navré du résultat de notre tentative. Il m’apprend que Nora a été sa dernière conquête sentimentale. Il espérait beaucoup en faire sa compagne. Mais un beau jour, elle a rompu au moment où il lui présentait une bague: elle s’est sauvée en pleurant et ne s’est plus montrée. Aujourd’hui il a concrétisé, ils ont fait l’amour pour la première fois. C’est bon signe, mais leur union se heurte à un obstacle de poids: l’intransigeance de Louise. Si cela peut ramener Louise à de meilleurs sentiments, si j’accepte sa proposition, il veut bien accorder une fois, mais une fois seulement, à Louise ce qu’elle réclame. Mais ce sera en présence du mari et de Nora, pour bien faire comprendre à l’intéressée qu’il n’est pas épris d’elle. Je n’ai guère le choix, une fois de plus. Or précisément à cet instant Nora pousse Louise devant elle.
-Est-ce vrai? Nora m’assure que Richard veut me consoler. Hervé, qu’en dis-tu? Ce disant elle tend les bras vers Richard. Incapable de gérer les événements je hausse les épaules. Richard aurait du mal à nier ou à reculer l‘échéance, l’arrivée des deux femmes nues, seins en pointe après des gestes de consolation qu’on devine, l’a excité. Sa verge regarde le plafond et fait la joie des amoureuses. Elles tombent à ses pieds et engagent la partie, se disputent le pénis, le scrotum, le haut des cuisses. Elles se sont exercées avec moi à ce partage des attributs masculins, savent lécher ou sucer à tour de rôle ou ensemble. En peu de temps l’étendard est prêt Louise se met à cheval sur l’accoudoir du canapé. Nora debout lui administre les derniers attouchements, lui introduit des doigts préalablement léchés et couverts de salive, agite son poignet, retire sa main, lèche une dernière fois les lèvres si souvent soumises à ses baisers, se saisit du vit et procède au rapprochement du yin et du yang. Elle ouvre la porte à la chaleur ensoleillée du pénis, pose une main sur la fesse de Richard. Il pénètre ma femme.
Nora, toujours nue se réfugie sur mes genoux. L’émotion est trop forte, elle ne peut pas aider davantage cet accouplement qui lui chipe sa maîtresse et tue son espoir de devenir un jour la femme de Richard. Elle a le visage couvert de larmes et renifle pendant que la queue de Richard va et vient dans le con de son aimée. Inconsciemment une de ses mains déniche mon phallus sous ses fesses, le presse tendrement. Elle soulève sa croupe et s’abaisse sur moi, refoule mon prépuce et se cale sur ma verge. Immobile sur mon dard, elle observe l’accouplement qu’elle a favorisé bien malgré elle. Elle a toutes les raisons de le détester. L’engagement de Richard de ne céder qu’une fois pour calmer la colère de Louise me console de la douleur d’assister à l’adultère de ma femme avec un homme, pour la première fois si je sais tout. C’est un coup de poignard ou plus exactement, j’ai l’impression de me tirer une balle dans le cœur pendant qu’ils tirent leur coup.
Richard rompt l’union, s’assied sur le canapé. Louise s’avance au-dessus de ses jambes à tout petits pas, se penche sur le visage et l’embrasse. Les sanglots de Nora secouent ma queue enfouie en elle. Nous voyons une main qui se pose sur le membre luisant de Richard. Louise le tient, se caresse la vulve avec le gland. Enfin elle descend sur le cylindre, tortille des fesses pour bien le placer en elle. Elle reste une longue minute ainsi emmanchée, se tourne vers nous, le visage radieux. Elle a obtenu ce qu’elle voulait. Mais ce n’est qu’un début. Ses fesses remontent, le sceptre sort lentement, l’anus apparaît d’abord entre les fesses rondes bien séparées par la position extérieure des jambes de chaque côté de celles de l’homme, puis la moule ouverte et distendue se déforme autour du gourdin qui prend l’air. Est-ce intentionnel, veut-elle nous faire le détail de la copulation? Louise monte tout doucement puis redescend avec une lenteur extrême plusieurs fois de suite et elle pousse de gros soupirs de ravissement chaque fois que la tige la pénètre en profondeur.
Par mimétisme, dos contre mon ventre, Nora se meut autour de mon pieu. Quand Louise augmente sa cadence, Louise accélère. L’une galope à allure folle sur Richard, l’autre fonce et me secoue violemment. Je m’accroche à ses seins, elle décolle, geint, se tord sur moi et tord mon sexe. Je pars en secousses dans son ventre. Sous l’impact de l’éjaculation, elle se plaint bruyamment, ses appels enflamment Louise. Nora se calme, se tord le cou pour me remercier d’un baiser. Louise crève sa monture, l’éperonne à hauteur de genoux, se démène, frappe violemment ses fesses et arrive à l’orgasme. Da ma vie je n’ai jamais entendu de pareilles exclamations, elle hurle, elle s étouffe, elle rit ou pleure, ses cris nous transpercent les oreilles et le cœur. Nora se réfugie à la salle de bain. Comme elle je fuis le salon, pour ne plus voir ni entendre.
Cette fois, il n’y a plus à ergoter, à argumenter, la casuistique devient inutile: je suis cocu, quelles que soient les intentions de Richard. Ma femme m’a bel et bien trompé, elle l’a voulu, elle l’a fait, elle peut aller se dégorger le sexe à son tour. Nora ne se précipite pas pour extirper le sperme de Richard qui remplit l‘amie devenue rivale, mais m’essuie le zizi avec précaution. Nous cédons la salle de bain pour leurs nécessaires ablutions. Richard me croise et baisse les yeux.
A son retour, Louise toujours en tenue d’Eve, tient la main de son Adam gêné et assène tout de go: -Richard a payé sa cotisation en nature, bienvenue au club. A l’avenir il a une invitation permanente le samedi soir pour me faire connaître des orgasmes extraordinaires. Si Nora le veut, elle l’invitera un autre jour. Tu es d’accord Richard, fais le savoir. Un peu honteux, il confirme la déclaration.
La vie a repris un cours presque normal pendant la semaine, Louise a surtout aimé Nora, l’a chouchoutée, bercée, embrassée, comme pour se faire pardonner cette infidélité. Par compensation, moi le mâle, j’ai été délaissé. Je n’ai pas à lui donner ce qu’elle trouve chez Richard. Quelques bisous, rien d’autre. . La pénétration à de rares exceptions près sera-t-elle l’apanage de Richard? Sans exclusivité, je pourrai, avec la permission de Louise user de Nora, si elle y consent et si Louise ne la menace pas de représailles par derrière. Grosse crise le vendredi après le départ de Richard venu rendre visite à Nora. Ils ont eu l’audace de s’isoler dans la chambre d’amis. Si j’étais un homme a prétendu Louise, j’aurais interdit cet aparté. J’ai vivement protesté cette fois. Nora a une maison, si elle veut recevoir Richard elle pourra l’accueillir chez elle. Je le lui conseillerai à la prochaine vexation. Ma révolte a fait son effet. Le dimanche, après les orgasmes délirants du samedi avec Richard, Louise a voulu nous comparer. Je me suis avantageusement comporté.
-Mon chéri, je sais que mon aventure avec Richard te chiffonne. (Notez l’euphémisme). Tu es un bon mari. Pour t’épargner de subir nos manifestations de bonheur, ne serait-il pas préférable de déplacer nos rencontres. Nora veut bien nous accueillir chez elle le vendredi soir. Je te reviendrai le samedi soir, aimante comme une bonne épouse.
A quoi bon protester ou refuser. Serait-elle inconsciente ou devenue folle? Elle va me tromper à l’extérieur. Ca va faire jaser dans notre quartier où tout se sait. Croit-elle que je supporterai longtemps ses caprices? De plus Nora les recevra. Donc du vendredi soir au samedi soir je serai célibataire. Seule concession obtenue: le samedi soir, alors que Louise se reposera de ses amours adultères, elle autorisera Nora à me dorloter un peu. J’ai le choix, ou on s’accorde ou elle me quittera. Un bon accord valant mieux qu’un mauvais procès, à moi de réfléchir.
Avec le temps l’escapade du vendredi se prolonge. Un lundi midi, je ne trouve ni femme ni repas. La maison de Nora devient peu à peu leur base habituelle. Louise revient irrégulièrement environ deux fois par semaine, et étrangement sans Nora occupée à ranger la maison. Chloé de son côté se réjouit, elle constate les absences fréquentes de son père et se félicite de la réussite de son plan. Une dénommée Nora l’héberge et son père paraît plus heureux. Faute de trouver un repas chaud chaque jour, je décide d’aller manger à la cantine. Je suis contraint de passer l’aspirateur et de laver mon linge. La penderie de Louise se vide quand je suis absent. Par ci par là elle vient s’inquiéter de mon sort et passe une nuit avec « l’homme de sa vie.» On baise, est-ce encore de l’amour? Je veux connaître la provenance de deux gros bleus sur sa jambe. Elle a fait une chute dans un escalier. Elle a perdu la mémoire quand je veux savoir comment elle porte des traces sur les seins. Les marques sur les fesses datent d’une autre chute. Ces chutes à répétition m’intriguent, mes questions l’indisposent et elle espace encore ses visites à domicile. La machine à laver de Nora tombe en panne, Louise passera avec Nora et Richard pour prendre la nôtre qui rendra plus de service à trois personnes qu’à un homme seul. Là, Richard dépasse les bornes.
Le stage de Chloé se termine ce vendredi par un pot à midi. La coquine, pour me narguer maintenant que son rapport de stage a été approuvé et signé, se présente ce matin dans la tenue du premier jour, comme le premier jour elle attend une sortie de Lydie pour renverser une pile de dossier. A ce moment je relève une différence dans sa tenue: elle se penche pour ramasser, jambes raides et écartées, croupe haute et bras tendus: elle fait doucement pour me laisser constater l’absence totale de culotte. D’elle-même elle contrôle méthodiquement qu’aucun papier n’est parti sous les meubles. Sa cramouille bâille, mon sang bout. Faire un coup pareil à un homme marié, sevré de relations sexuelles, lui étaler sous le nez un mignon petit cul et une jeune fente aux lèvres rebondies relève d’un sadisme innommable.
-J’ai entendu dire que ta femme t’a quitté. Est-ce vrai? Toi, si gentil. Permets-moi de venir te préparer un repas ce midi. Ce sera pour te remercier de tes bons conseils durant mon stage.
La cuisinière est médiocre. Mais la fille sans culotte qui s’installe dans le grand lit en retirant ses quelques grammes d’habits est de toute beauté. Jamais elle n’a été lesbienne, c’était juste une blague, parce que son père, malheureux en amour lui avait raconté que ma femme avait dévoyé celle qu’il aimait. Elle avait tenté de me mettre en garde. Mais elle n’est pas venue pour bavarder. Elle vient donner du bonheur à son maître de stage. Dès le premier jour elle est tombée amoureuse de moi. Maintenant nos relations professionnelles terminées, nous pouvons faire l’amour sans problème, on ne pourra pas m’accuser d’user de ma position hiérarchique pour abuser d’elle. Elle s’offre à moi, par amour et me promet une visite hebdomadaire aussi longtemps que je vivrai seul. Couchée sur le dos, elle passe ses phalanges sur le haut d’un sexe beau à croquer-Je te plais? Oui? Alors prends-moi.
Je ne rêve pas, elle m’attend, ses bras levés vers moi ramènent à leur place deux seins déjà lourds, aplatis par la position, ses lèvres s’ouvrent et le mouvement de la langue pointée en forme de « u » est un appel. Je m’allonge le long du jeune corps, mes mains caressent le velours de sa peau, la font frémir. Nos bouches s’unissent. Je savoure un baiser merveilleux, les yeux plongés dans ses yeux rieurs. Elle m’offre ses seins. Je les couvre de baisers. Sa main appuie sur mon crâne, pousse et ma bouche se pose sur le pubis où fleurit une toison ébouriffée.
-Mange-moiJe lui bouffe la chatte. Elle l’a voulu. Je ne me retiens plus, langue, lèvres, doigts. J’ai faim d’elle, je lèche, j’aspire et j’avale le jus de son sexe. Mon nez s’emplit de son odeur fraîche. Elle m’appelle pour une nouvelle étreinte, hume le parfum de son sexe sur mon visage, suce son suc sur mes doigts.
-Prends-moi, fais-moi jouir. Sois sans crainte, tu l’as constaté je ne suis plus vierge, mais je t’appartiens.
Son ventre bouge sous mon poids, ses jambes servent d’appui à l’offrande de son bassin et ses doigts fins me conduisent à l’entrée de son paradis. Quand je la pénètre elle me trouve « fort », quand je lime elle dit « encore », quand je la défonce, elle me dit haletante « plus fort ». Elle me tient prisonnier de ses bras et de ses jambes. Elle me crie « je t’adore » et je l’expédie dans un orgasme fou où elle semble s’évanouir quelques secondes. Elle me revient souriante, heureuse, mais non repue. Elle prend les commandes, goûte sur ma verge le mélange de nos fluides, lape à rapides et courts coups de langue le long de ma tige, s’acharne à me rendre ma rigidité et s’embroche sur mon pal en riant. Elle joue à la sorcière sur mon manche à balai, monte et descend gaiement, s’esclaffe quand son élan lui fait perdre ma massue, quand mon gland quitte le losange de son divertissoire. C’est un amour gai, la célébration de son « mimi » de son « minou », c’est la fête à « minette ». Sa « moule » réclame une lichette, son « berlingot » veut être sucé, sa chatière demande à mes doigts de trouver son point G. Tout l’amuse, tout la fait rire. Elle s’agite sur mon majeur qui a trouvé le bon emplacement, connaît un orgasme foudroyant. Elle jure de me faire retrouver ma gaîté, ma joie de vivre. Je pourrai compter sur elle, si jeune et pourtant si mûre. Je promets de la rendre heureuse. Fol après-midi, je revis, elle s’endort dans mes bras.
La sonnette me tire de mon état de béatitude. J’abandonne la couche du miracle, me vêts, descends. Ils sont trois, Richard, Nora et Louise.
Elle veut emporter son lave-linge. Ils accepteront un café suggère Richard. Nous buvons au salon. Louise est pressée. Richard prend la main de Nora-Hervé, garde cette machine, j’ai ce qu’il me faut. Nora et moi t’annonçons nos fiançailles et souhaitons te rendre ton bien le plus précieux, Louise, ta femme.
Louise vire au vert, échoue sur le canapé à galipettes, seule, en larmes.
-Ni Nora ni moi n’avons réussi à nous défaire d’elle. Elle parasite notre couple malgré nos efforts. A toi de la ramener à la raison. Jamais je n’ai eu l’intention de te la voler. Nora a fait son choix et veut devenir ma femme. Elle souhaite une vie normale dans un foyer normal, à deux.
Louise se lève, flageole sur ses jambes, sort et claque la porte comme d’habitude lorsqu’elle se fâche, elle revient presque aussi vite en criant:-Qui est cette créature dans mon lit? Il suffit que je tourne le dos cinq minutes pour que tu me trompes. Dégoûtant! Je vais crever cette putain. Tu les prends au berceau maintenant.
La porte s’ouvre encore, apparaît dans sa tenue provocante ma petite Chloé.
-Ah! Bonjour papa, tu me présentes ta fiancée…. Enchantée….Louise est muette, assommée par l’aplomb de la donzelle. Richard tombe des nues mais ravale sa colère.
-Au revoir, chef, me dit la tendre Chloé en se marrant. Devant son père médusé et les deux femmes, Chloé me fait une bouche…Si quelqu’un a eu des doutes, il est guéri.
Je la raccompagne.
-Tu pars déjà?
-Oui, mon copain m’attend dans sa voiture devant la porte. Je lui avais fixé rendez-vous à dix-huit heures, il est très ponctuel. Embrasse-moi encore… et rappelle-moi si tu es seul: Je te consacrerai mon samedi après-midi, jusqu’à mon mariage.
Elle lève les yeux, toujours hilare:Ah! Au revoir Louise!
Louise en haut de l’escalier pleure. Les fiancés nous quittent. Plus tard Louise m’apprendra que chez Nora, il y a eu de sérieuses empoignades pour la contraindre à partir. Les bleus? Oui et quelques tortures sadiques de Richard pour l’obliger à les quitter, comme des pinces à linge sur les seins au cours des jeux à trois, toujours sur elle, jamais pour l’infidèle Nora; ou encore le martinet à lanières de cuir sur ses fesses ou sur ses reins, soit disant pour accroitre son plaisir, jamais sur Nora. Qu’attendre du retour forcé d’une femme déçue et rejetée? Je l’ai tant aimée, je suis son mari….
Chloé a constaté que je ne vis plus seul. Un génie bienfaisant la demoiselle court vêtue, ce formidable rayon de soleil d’un après-midi dans ma vie. Dans mon cœur je lui souhaite tout le bonheur du monde. Je dois l’oublier.
FIN Lesbienne ma femme -Le bigame... Une gamine géniale
-Viens, Hervé va confirmer mes dires. Chéri, Richard ne veut pas croire que tu acceptes de me voir coucher avec lui. Il prétend qu’il n’est pas correct de s’intéresser à la femme d’un collègue de façon générale et particulièrement sous son toit. Parle-lui de notre accord.
-Ah! Ma chérie tu es bien pressée. Laisse-moi le temps d’exposer clairement notre façon de vivre ici depuis quelques semaines-Inutile, Nora et moi l’avons mis au parfum. Il suffit que tu lui donnes ton approbation et il pourra me traiter immédiatement comme il a traité Nora. J’en brûle d’envie.
-J’aurais aimé qu’il ait eu autant de scrupules avant de sauter sur elle.
-Oh ! Il y a erreur. Quand Nora a entendu jouir Louise, elle est devenue folle de rage. Maintenant je comprends pourquoi. Je suis devenu l’instrument de sa vengeance. J’avoue que lorsqu’elle s’est jetée sur moi, j’ai été ravi. Je ne vis pas chaque jour une aussi agréable agression. Dans l’ignorance de sa situation réelle dans cette maison, je me suis laissé faire, j’ai pris goût à ses baisers, à ses caresses et j’ai connu un énorme plaisir à l’aimer charnellement, comme elle le voulait. Je ne me suis pas engagé pour autant à forniquer avec toutes les femmes de la terre. Excuse-moi Louise, tu es très belle, ta demande m’honore, mais j’ai trop de respect pour ton époux et je ne peux pas donner suite à ton envie-Voyons, ma chérie, j’ai émis une hypothèse. J’ai envisagé d’intégrer Richard dans notre cercle. Mais je ne peux pas décider de sa conduite à sa place. Je le remercie de sa franchise. De même je respecte la décision de Nora de se donner à qui elle veut. Je te demande d’en faire autant. Et si Nora et Richard ont des atomes crochus, tant mieux pour eux, à mon avis ils formeraient un joli couple.
-Voilà le fin mot de l’histoire! Tu veux que Nora me quitte et je suis victime d’un complot. Richard lève mon amoureuse et je me retrouve seule avec toi. C’est ton plan. Eh! Bien tu te mets le doigt dans l’œil jusqu’au coude, je ne te laisserai pas me jouer ce sale tour. Si Nora me quitte pour Richard, je fais mes bagages et je m’en vais avec elle, chez elle ou chez Richard et tu pourras te chercher une autre gourde pour faire ta boniche ou ton vide couilles.
Sur cette colère elle quitte la pièce en claquant la porte. Nora ne sait que faire, se balance d’une jambe sur l’autre, son frifri fait des grimaces amusantes en face de moi. Elle nous interroge du regard. Richard, jusque là parfait dans le rôle prévu, est pris au dépourvu par la sortie brutale de ma femme. Il essaie gentiment de recoller les morceaux et dit:-Nora, tu es seule à pouvoir la calmer. Va, s’il te plaît.
Ce conseil venu de Richard la libère d’un lourd dilemme, elle sort.
Richard est navré du résultat de notre tentative. Il m’apprend que Nora a été sa dernière conquête sentimentale. Il espérait beaucoup en faire sa compagne. Mais un beau jour, elle a rompu au moment où il lui présentait une bague: elle s’est sauvée en pleurant et ne s’est plus montrée. Aujourd’hui il a concrétisé, ils ont fait l’amour pour la première fois. C’est bon signe, mais leur union se heurte à un obstacle de poids: l’intransigeance de Louise. Si cela peut ramener Louise à de meilleurs sentiments, si j’accepte sa proposition, il veut bien accorder une fois, mais une fois seulement, à Louise ce qu’elle réclame. Mais ce sera en présence du mari et de Nora, pour bien faire comprendre à l’intéressée qu’il n’est pas épris d’elle. Je n’ai guère le choix, une fois de plus. Or précisément à cet instant Nora pousse Louise devant elle.
-Est-ce vrai? Nora m’assure que Richard veut me consoler. Hervé, qu’en dis-tu? Ce disant elle tend les bras vers Richard. Incapable de gérer les événements je hausse les épaules. Richard aurait du mal à nier ou à reculer l‘échéance, l’arrivée des deux femmes nues, seins en pointe après des gestes de consolation qu’on devine, l’a excité. Sa verge regarde le plafond et fait la joie des amoureuses. Elles tombent à ses pieds et engagent la partie, se disputent le pénis, le scrotum, le haut des cuisses. Elles se sont exercées avec moi à ce partage des attributs masculins, savent lécher ou sucer à tour de rôle ou ensemble. En peu de temps l’étendard est prêt Louise se met à cheval sur l’accoudoir du canapé. Nora debout lui administre les derniers attouchements, lui introduit des doigts préalablement léchés et couverts de salive, agite son poignet, retire sa main, lèche une dernière fois les lèvres si souvent soumises à ses baisers, se saisit du vit et procède au rapprochement du yin et du yang. Elle ouvre la porte à la chaleur ensoleillée du pénis, pose une main sur la fesse de Richard. Il pénètre ma femme.
Nora, toujours nue se réfugie sur mes genoux. L’émotion est trop forte, elle ne peut pas aider davantage cet accouplement qui lui chipe sa maîtresse et tue son espoir de devenir un jour la femme de Richard. Elle a le visage couvert de larmes et renifle pendant que la queue de Richard va et vient dans le con de son aimée. Inconsciemment une de ses mains déniche mon phallus sous ses fesses, le presse tendrement. Elle soulève sa croupe et s’abaisse sur moi, refoule mon prépuce et se cale sur ma verge. Immobile sur mon dard, elle observe l’accouplement qu’elle a favorisé bien malgré elle. Elle a toutes les raisons de le détester. L’engagement de Richard de ne céder qu’une fois pour calmer la colère de Louise me console de la douleur d’assister à l’adultère de ma femme avec un homme, pour la première fois si je sais tout. C’est un coup de poignard ou plus exactement, j’ai l’impression de me tirer une balle dans le cœur pendant qu’ils tirent leur coup.
Richard rompt l’union, s’assied sur le canapé. Louise s’avance au-dessus de ses jambes à tout petits pas, se penche sur le visage et l’embrasse. Les sanglots de Nora secouent ma queue enfouie en elle. Nous voyons une main qui se pose sur le membre luisant de Richard. Louise le tient, se caresse la vulve avec le gland. Enfin elle descend sur le cylindre, tortille des fesses pour bien le placer en elle. Elle reste une longue minute ainsi emmanchée, se tourne vers nous, le visage radieux. Elle a obtenu ce qu’elle voulait. Mais ce n’est qu’un début. Ses fesses remontent, le sceptre sort lentement, l’anus apparaît d’abord entre les fesses rondes bien séparées par la position extérieure des jambes de chaque côté de celles de l’homme, puis la moule ouverte et distendue se déforme autour du gourdin qui prend l’air. Est-ce intentionnel, veut-elle nous faire le détail de la copulation? Louise monte tout doucement puis redescend avec une lenteur extrême plusieurs fois de suite et elle pousse de gros soupirs de ravissement chaque fois que la tige la pénètre en profondeur.
Par mimétisme, dos contre mon ventre, Nora se meut autour de mon pieu. Quand Louise augmente sa cadence, Louise accélère. L’une galope à allure folle sur Richard, l’autre fonce et me secoue violemment. Je m’accroche à ses seins, elle décolle, geint, se tord sur moi et tord mon sexe. Je pars en secousses dans son ventre. Sous l’impact de l’éjaculation, elle se plaint bruyamment, ses appels enflamment Louise. Nora se calme, se tord le cou pour me remercier d’un baiser. Louise crève sa monture, l’éperonne à hauteur de genoux, se démène, frappe violemment ses fesses et arrive à l’orgasme. Da ma vie je n’ai jamais entendu de pareilles exclamations, elle hurle, elle s étouffe, elle rit ou pleure, ses cris nous transpercent les oreilles et le cœur. Nora se réfugie à la salle de bain. Comme elle je fuis le salon, pour ne plus voir ni entendre.
Cette fois, il n’y a plus à ergoter, à argumenter, la casuistique devient inutile: je suis cocu, quelles que soient les intentions de Richard. Ma femme m’a bel et bien trompé, elle l’a voulu, elle l’a fait, elle peut aller se dégorger le sexe à son tour. Nora ne se précipite pas pour extirper le sperme de Richard qui remplit l‘amie devenue rivale, mais m’essuie le zizi avec précaution. Nous cédons la salle de bain pour leurs nécessaires ablutions. Richard me croise et baisse les yeux.
A son retour, Louise toujours en tenue d’Eve, tient la main de son Adam gêné et assène tout de go: -Richard a payé sa cotisation en nature, bienvenue au club. A l’avenir il a une invitation permanente le samedi soir pour me faire connaître des orgasmes extraordinaires. Si Nora le veut, elle l’invitera un autre jour. Tu es d’accord Richard, fais le savoir. Un peu honteux, il confirme la déclaration.
La vie a repris un cours presque normal pendant la semaine, Louise a surtout aimé Nora, l’a chouchoutée, bercée, embrassée, comme pour se faire pardonner cette infidélité. Par compensation, moi le mâle, j’ai été délaissé. Je n’ai pas à lui donner ce qu’elle trouve chez Richard. Quelques bisous, rien d’autre. . La pénétration à de rares exceptions près sera-t-elle l’apanage de Richard? Sans exclusivité, je pourrai, avec la permission de Louise user de Nora, si elle y consent et si Louise ne la menace pas de représailles par derrière. Grosse crise le vendredi après le départ de Richard venu rendre visite à Nora. Ils ont eu l’audace de s’isoler dans la chambre d’amis. Si j’étais un homme a prétendu Louise, j’aurais interdit cet aparté. J’ai vivement protesté cette fois. Nora a une maison, si elle veut recevoir Richard elle pourra l’accueillir chez elle. Je le lui conseillerai à la prochaine vexation. Ma révolte a fait son effet. Le dimanche, après les orgasmes délirants du samedi avec Richard, Louise a voulu nous comparer. Je me suis avantageusement comporté.
-Mon chéri, je sais que mon aventure avec Richard te chiffonne. (Notez l’euphémisme). Tu es un bon mari. Pour t’épargner de subir nos manifestations de bonheur, ne serait-il pas préférable de déplacer nos rencontres. Nora veut bien nous accueillir chez elle le vendredi soir. Je te reviendrai le samedi soir, aimante comme une bonne épouse.
A quoi bon protester ou refuser. Serait-elle inconsciente ou devenue folle? Elle va me tromper à l’extérieur. Ca va faire jaser dans notre quartier où tout se sait. Croit-elle que je supporterai longtemps ses caprices? De plus Nora les recevra. Donc du vendredi soir au samedi soir je serai célibataire. Seule concession obtenue: le samedi soir, alors que Louise se reposera de ses amours adultères, elle autorisera Nora à me dorloter un peu. J’ai le choix, ou on s’accorde ou elle me quittera. Un bon accord valant mieux qu’un mauvais procès, à moi de réfléchir.
Avec le temps l’escapade du vendredi se prolonge. Un lundi midi, je ne trouve ni femme ni repas. La maison de Nora devient peu à peu leur base habituelle. Louise revient irrégulièrement environ deux fois par semaine, et étrangement sans Nora occupée à ranger la maison. Chloé de son côté se réjouit, elle constate les absences fréquentes de son père et se félicite de la réussite de son plan. Une dénommée Nora l’héberge et son père paraît plus heureux. Faute de trouver un repas chaud chaque jour, je décide d’aller manger à la cantine. Je suis contraint de passer l’aspirateur et de laver mon linge. La penderie de Louise se vide quand je suis absent. Par ci par là elle vient s’inquiéter de mon sort et passe une nuit avec « l’homme de sa vie.» On baise, est-ce encore de l’amour? Je veux connaître la provenance de deux gros bleus sur sa jambe. Elle a fait une chute dans un escalier. Elle a perdu la mémoire quand je veux savoir comment elle porte des traces sur les seins. Les marques sur les fesses datent d’une autre chute. Ces chutes à répétition m’intriguent, mes questions l’indisposent et elle espace encore ses visites à domicile. La machine à laver de Nora tombe en panne, Louise passera avec Nora et Richard pour prendre la nôtre qui rendra plus de service à trois personnes qu’à un homme seul. Là, Richard dépasse les bornes.
Le stage de Chloé se termine ce vendredi par un pot à midi. La coquine, pour me narguer maintenant que son rapport de stage a été approuvé et signé, se présente ce matin dans la tenue du premier jour, comme le premier jour elle attend une sortie de Lydie pour renverser une pile de dossier. A ce moment je relève une différence dans sa tenue: elle se penche pour ramasser, jambes raides et écartées, croupe haute et bras tendus: elle fait doucement pour me laisser constater l’absence totale de culotte. D’elle-même elle contrôle méthodiquement qu’aucun papier n’est parti sous les meubles. Sa cramouille bâille, mon sang bout. Faire un coup pareil à un homme marié, sevré de relations sexuelles, lui étaler sous le nez un mignon petit cul et une jeune fente aux lèvres rebondies relève d’un sadisme innommable.
-J’ai entendu dire que ta femme t’a quitté. Est-ce vrai? Toi, si gentil. Permets-moi de venir te préparer un repas ce midi. Ce sera pour te remercier de tes bons conseils durant mon stage.
La cuisinière est médiocre. Mais la fille sans culotte qui s’installe dans le grand lit en retirant ses quelques grammes d’habits est de toute beauté. Jamais elle n’a été lesbienne, c’était juste une blague, parce que son père, malheureux en amour lui avait raconté que ma femme avait dévoyé celle qu’il aimait. Elle avait tenté de me mettre en garde. Mais elle n’est pas venue pour bavarder. Elle vient donner du bonheur à son maître de stage. Dès le premier jour elle est tombée amoureuse de moi. Maintenant nos relations professionnelles terminées, nous pouvons faire l’amour sans problème, on ne pourra pas m’accuser d’user de ma position hiérarchique pour abuser d’elle. Elle s’offre à moi, par amour et me promet une visite hebdomadaire aussi longtemps que je vivrai seul. Couchée sur le dos, elle passe ses phalanges sur le haut d’un sexe beau à croquer-Je te plais? Oui? Alors prends-moi.
Je ne rêve pas, elle m’attend, ses bras levés vers moi ramènent à leur place deux seins déjà lourds, aplatis par la position, ses lèvres s’ouvrent et le mouvement de la langue pointée en forme de « u » est un appel. Je m’allonge le long du jeune corps, mes mains caressent le velours de sa peau, la font frémir. Nos bouches s’unissent. Je savoure un baiser merveilleux, les yeux plongés dans ses yeux rieurs. Elle m’offre ses seins. Je les couvre de baisers. Sa main appuie sur mon crâne, pousse et ma bouche se pose sur le pubis où fleurit une toison ébouriffée.
-Mange-moiJe lui bouffe la chatte. Elle l’a voulu. Je ne me retiens plus, langue, lèvres, doigts. J’ai faim d’elle, je lèche, j’aspire et j’avale le jus de son sexe. Mon nez s’emplit de son odeur fraîche. Elle m’appelle pour une nouvelle étreinte, hume le parfum de son sexe sur mon visage, suce son suc sur mes doigts.
-Prends-moi, fais-moi jouir. Sois sans crainte, tu l’as constaté je ne suis plus vierge, mais je t’appartiens.
Son ventre bouge sous mon poids, ses jambes servent d’appui à l’offrande de son bassin et ses doigts fins me conduisent à l’entrée de son paradis. Quand je la pénètre elle me trouve « fort », quand je lime elle dit « encore », quand je la défonce, elle me dit haletante « plus fort ». Elle me tient prisonnier de ses bras et de ses jambes. Elle me crie « je t’adore » et je l’expédie dans un orgasme fou où elle semble s’évanouir quelques secondes. Elle me revient souriante, heureuse, mais non repue. Elle prend les commandes, goûte sur ma verge le mélange de nos fluides, lape à rapides et courts coups de langue le long de ma tige, s’acharne à me rendre ma rigidité et s’embroche sur mon pal en riant. Elle joue à la sorcière sur mon manche à balai, monte et descend gaiement, s’esclaffe quand son élan lui fait perdre ma massue, quand mon gland quitte le losange de son divertissoire. C’est un amour gai, la célébration de son « mimi » de son « minou », c’est la fête à « minette ». Sa « moule » réclame une lichette, son « berlingot » veut être sucé, sa chatière demande à mes doigts de trouver son point G. Tout l’amuse, tout la fait rire. Elle s’agite sur mon majeur qui a trouvé le bon emplacement, connaît un orgasme foudroyant. Elle jure de me faire retrouver ma gaîté, ma joie de vivre. Je pourrai compter sur elle, si jeune et pourtant si mûre. Je promets de la rendre heureuse. Fol après-midi, je revis, elle s’endort dans mes bras.
La sonnette me tire de mon état de béatitude. J’abandonne la couche du miracle, me vêts, descends. Ils sont trois, Richard, Nora et Louise.
Elle veut emporter son lave-linge. Ils accepteront un café suggère Richard. Nous buvons au salon. Louise est pressée. Richard prend la main de Nora-Hervé, garde cette machine, j’ai ce qu’il me faut. Nora et moi t’annonçons nos fiançailles et souhaitons te rendre ton bien le plus précieux, Louise, ta femme.
Louise vire au vert, échoue sur le canapé à galipettes, seule, en larmes.
-Ni Nora ni moi n’avons réussi à nous défaire d’elle. Elle parasite notre couple malgré nos efforts. A toi de la ramener à la raison. Jamais je n’ai eu l’intention de te la voler. Nora a fait son choix et veut devenir ma femme. Elle souhaite une vie normale dans un foyer normal, à deux.
Louise se lève, flageole sur ses jambes, sort et claque la porte comme d’habitude lorsqu’elle se fâche, elle revient presque aussi vite en criant:-Qui est cette créature dans mon lit? Il suffit que je tourne le dos cinq minutes pour que tu me trompes. Dégoûtant! Je vais crever cette putain. Tu les prends au berceau maintenant.
La porte s’ouvre encore, apparaît dans sa tenue provocante ma petite Chloé.
-Ah! Bonjour papa, tu me présentes ta fiancée…. Enchantée….Louise est muette, assommée par l’aplomb de la donzelle. Richard tombe des nues mais ravale sa colère.
-Au revoir, chef, me dit la tendre Chloé en se marrant. Devant son père médusé et les deux femmes, Chloé me fait une bouche…Si quelqu’un a eu des doutes, il est guéri.
Je la raccompagne.
-Tu pars déjà?
-Oui, mon copain m’attend dans sa voiture devant la porte. Je lui avais fixé rendez-vous à dix-huit heures, il est très ponctuel. Embrasse-moi encore… et rappelle-moi si tu es seul: Je te consacrerai mon samedi après-midi, jusqu’à mon mariage.
Elle lève les yeux, toujours hilare:Ah! Au revoir Louise!
Louise en haut de l’escalier pleure. Les fiancés nous quittent. Plus tard Louise m’apprendra que chez Nora, il y a eu de sérieuses empoignades pour la contraindre à partir. Les bleus? Oui et quelques tortures sadiques de Richard pour l’obliger à les quitter, comme des pinces à linge sur les seins au cours des jeux à trois, toujours sur elle, jamais pour l’infidèle Nora; ou encore le martinet à lanières de cuir sur ses fesses ou sur ses reins, soit disant pour accroitre son plaisir, jamais sur Nora. Qu’attendre du retour forcé d’une femme déçue et rejetée? Je l’ai tant aimée, je suis son mari….
Chloé a constaté que je ne vis plus seul. Un génie bienfaisant la demoiselle court vêtue, ce formidable rayon de soleil d’un après-midi dans ma vie. Dans mon cœur je lui souhaite tout le bonheur du monde. Je dois l’oublier.
FIN Lesbienne ma femme -Le bigame... Une gamine géniale
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