Une soirée de réception, le passé resurgit 1
Récit érotique écrit par Effrontée [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-09-2015 dans la catégorie Dominants et dominés
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Une soirée de réception, le passé resurgit 1
Mon mari vient de recevoir une distinction honorifique très prestigieuse. Comme il est de coutume dans ce cas, après la remise de sa décoration, les discours des responsables et le sien propre, il invite l’assemblée à rejoindre la salle voisine où un buffet convivial les attend.
La foule se met en marche et se précipite car les buffets intéressent toujours les invités, surtout que celui-ci avait été confié à un traiteur de grande renommée.
Pour lui faire plaisir j’avais passé cette longue robe noire fendue sur le côté et très décolletée devant et derrière. J’étais un peu mal à l’aise car les regards des hommes et des femmes sur moi ne laissaient aucun doute sur mon aspect « sexy » et les détails de mon anatomie. Heureusement, un grand foulard de soie rouge vif cachait malgré tout mes épaules presque nues et ma poitrine qu’aucun sous vêtement n’entravait. J’avais quand même réussi à passer une petite culotte qui ne « marquait » pas sous ma robe près du corps. La couleur de mon foulard, s’il cachait mes décolletés, me faisait repérer de loin. Une paire d’escarpins noirs à talons affinait ma silhouette et ma jambe qui se découvrait au hasard de ma démarche.
Il est vrai que toutes les femmes présentes avaient fait toilette pour honorer la réception et le lieu de prestige où elle se déroulait.
Autour d’une piste de danse au centre, plusieurs tables buffets étaient prises d’assaut. Personne ne danse vraiment mais des petits groupes discutent, se font se défont dans une mouvance très bon chic bon genre. Il y a beaucoup de monde et retrouver quelqu’un est une véritable expédition. Mon mari est dans son élément. Adulé du fait de sa réputation et de ses fonctions, chacun veut lui présenter ses félicitations. Quelques connaissances me tiennent compagnie mais autant par respect que pour mater mes atours. En fait j’essaie au maximum de me faire très discrète.
Je me réfugie sur une table au fond de la salle, accompagnée de la femme d’un vieil ami de mon mari. Je n’écoute même pas ce qu’elle raconte tellement ses propos sont insignifiants. Nous sommes installées près d’un buffet. De l’autre côté je remarque un type qui me dévisage. Je croise son regard et en souriant, il me salue en levant son verre. Je lui réponds d’un discret signe de tête plus poli que convivial, semblant que je l’ai reconnu. Même si son visage me dit quelque chose je suis incapable de me souvenir où j’ai pu le rencontrer et encore moins qui il est. Surtout qu’il est plutôt peu séduisant la cinquantaine, bedonnant, mal rasé et un crâne bien dégarni. Et un visage rougeaud, bouffi sûrement par l’alcool. Il dénote un peu parmi cette assemblée.
Nos regards se croisent une nouvelle fois. Second toast verre levé mais cette fois, je ne lui réponds pas. Je me concentre sur ma dame de compagnie, seulement il est juste dans l’enfilade derrière elle. Je le vois donc qui ne cesse de me regarder, de me fixer sans aucune gêne. Il doit attendre sûrement que je lui fasse un autre signe de reconnaissance. Il cherche vraiment à attirer mon attention !
Ma dame de compagnie se lève pour aller au buffet en m’invitant à la suivre. Je ne peux qu’accepter. Un coup d’œil vers mon type, je le vois qui affiche un sourire de triomphe. Nous jouons toutes les deux des coudes pour atteindre le buffet. Un petit four, une serviette en papier. Un autre. On nous tend un verre de champagne. On me bouscule, je me retourne pour m’enfuir et je me trouve nez à nez et collée au raseur qui n’arrêtait pas de me mater.
Et là, un éclair de lucidité et la mémoire surgit du passé : mon Dieu, ce n’est pas possible ! Non je dois rêver ! Un des amis de Joachim !
Mes jambes se mettent à trembler, je manque de renverser mon verre alors que mon regard se trouble. Quand je reprends mes esprits, le type me tient aux épaules pour me soutenir. Il affiche un large sourire qui ne laisse aucun doute que mon trouble ne lui a pas échappé.
- Bonjour chère Chantal. Je crois que vous venez de me reconnaître non ? C’est vrai, il y a si longtemps…Une nouvelle fois je crois m’évanouir, je me rend compte que je dois être livide. Sa voix est douce, calme sereine. Visiblement lui est parfaitement maître de ses émotions.
Alors que je tente de me dégager, il me saisit aux épaules et veut me conduire à l’écart de la foule. Paniquée, je cherche mon mari des yeux. Sauvée ! Je m’apprête à le rejoindre quand nous sommes abordés par un autre collègue de mon mari. Je fais bonne mine et j’espère que cela va décider mon pot de colle à me laisser tranquille. Pas du tout ! Au contraire avec une outrecuidance qui me surprend il se présente comme un ami de longue date. Pendant que nous discutons, deux autres convives se joignent à notre groupe. A ce moment là, je n’y crois pas, ce salaud vient se coller contre moi. Il se frotte les hanches contre les miennes faisant fi des personnes qui pourraient remarquer ce manque de respect. Je me décale un peu, mais il recolle. Enervée et en même temps paniquée je cherche mon mari dans cette foule. Il est très loin occupé à parler avec des confrères. Je m’excuse auprès du groupe et dis que je vais le rejoindre.
Je pourfend la foule d’invité et arrive enfin à sa hauteur. Heureux de me voir, il me présente et me prend la taille. Je sens soudain une présence derrière moi ! Il est là ! Je n’ai pas besoin de me retourner. Mon mari qui l’aperçoit ouvre le cercle l’invitant à se joindre à notre groupe. Avec une assurance déconcertante il s’intègre et rapidement il prend part à la conversation.
Très vite il apparaît agréable et intéressant à l’ensemble du groupe. Je vois même mon mari échanger avec lui des pôles d’intérêt et au final une certaine complicité.
Je suis affolée, je ne comprends pas sa démarche ni ses intentions. Ou du moins je n’ose pas y penser depuis que je sais qui il est et le pouvoir qu’il a sur moi et ce qu’il peut en faire.
Collée entre lui et mon mari, je tente de ne pas perdre pied au moment où il m’adresse la parole - Chantal, depuis notre dernière rencontre vous avez embelli. Vous êtes sans conteste la plus jolie femme de la soirée.
Cette phrase jette un certain embarras parmi les invités présents. Je sens le sang me monter aux joues et ma confusion doit être bien visible. Aucun mot ne sort de ma bouche.
- Ma chérie me souffle mon époux, ce monsieur est pour le moins un admirateur. En plus je trouve qu’il a du goût et je partage son avis.
La conversation reprend au sein du petit groupe. Je m’excuse prétextant un besoin de remplir mon verre.
- Je vous accompagne Chantal, si monsieur le permet bien sûr.
- Oui, je vous en prie, je vous confie la plus jolie femme de la soirée, lui répond-il.
Et il s’éloigne entraîné par un groupe de collègues. Je me retrouve seule avec lui. Je vois, perdue, mon mari s’éloigner et qui semble m’avoir oubliée.
Brusquement je décide de m’éloigner rapidement dans l’espoir de le semer dans la foule. Je me retourne, il n’est pas là. Je respire. Je le cherche, personne. Je me fais servir un autre verre de champagne pour me redonner des forces.
Je n’ose regarder dans la foule, j’ai vraiment peur de le retrouver.
Il commence à se faire tard et la salle se vide lentement. Plus aucun signe de mon pervers. Mon mari est toujours en grands conciliabules avec ses collègues ou amis. Il ne se préoccupe pas beaucoup de moi. Je suis fatiguée et j’ai envie de rentrer. Je me trouve une table à l’écart. A peine assise, je le vois ! Un sourire goguenard aux lèvres. Il n’est pas seul ! Le fils de Joachim ! Je crois mourir ! Mais que font-ils ici tous les deux. Je panique. Mon regard se trouble, je tremble, heureusement que je suis assise. Soudain je vois le jeune déposer une enveloppe sur son plateau puis me montrer du doigt lui signifiant de me livrer cette lettre. Je vois le serveur approcher. Très stylé, il me tend son plateau et me dit que cette lettre m’est envoyée par les deux individus du fond. Je n’ai pas besoin de regarder vers eux pour savoir qu’ils sourient malicieusement. Mon sang se glace quand mes yeux se posent sur l’enveloppe à fenêtre. Et au travers de la fenêtre je me vois, le visage crispé dans une expression de jouissance.
(à suivre)
La foule se met en marche et se précipite car les buffets intéressent toujours les invités, surtout que celui-ci avait été confié à un traiteur de grande renommée.
Pour lui faire plaisir j’avais passé cette longue robe noire fendue sur le côté et très décolletée devant et derrière. J’étais un peu mal à l’aise car les regards des hommes et des femmes sur moi ne laissaient aucun doute sur mon aspect « sexy » et les détails de mon anatomie. Heureusement, un grand foulard de soie rouge vif cachait malgré tout mes épaules presque nues et ma poitrine qu’aucun sous vêtement n’entravait. J’avais quand même réussi à passer une petite culotte qui ne « marquait » pas sous ma robe près du corps. La couleur de mon foulard, s’il cachait mes décolletés, me faisait repérer de loin. Une paire d’escarpins noirs à talons affinait ma silhouette et ma jambe qui se découvrait au hasard de ma démarche.
Il est vrai que toutes les femmes présentes avaient fait toilette pour honorer la réception et le lieu de prestige où elle se déroulait.
Autour d’une piste de danse au centre, plusieurs tables buffets étaient prises d’assaut. Personne ne danse vraiment mais des petits groupes discutent, se font se défont dans une mouvance très bon chic bon genre. Il y a beaucoup de monde et retrouver quelqu’un est une véritable expédition. Mon mari est dans son élément. Adulé du fait de sa réputation et de ses fonctions, chacun veut lui présenter ses félicitations. Quelques connaissances me tiennent compagnie mais autant par respect que pour mater mes atours. En fait j’essaie au maximum de me faire très discrète.
Je me réfugie sur une table au fond de la salle, accompagnée de la femme d’un vieil ami de mon mari. Je n’écoute même pas ce qu’elle raconte tellement ses propos sont insignifiants. Nous sommes installées près d’un buffet. De l’autre côté je remarque un type qui me dévisage. Je croise son regard et en souriant, il me salue en levant son verre. Je lui réponds d’un discret signe de tête plus poli que convivial, semblant que je l’ai reconnu. Même si son visage me dit quelque chose je suis incapable de me souvenir où j’ai pu le rencontrer et encore moins qui il est. Surtout qu’il est plutôt peu séduisant la cinquantaine, bedonnant, mal rasé et un crâne bien dégarni. Et un visage rougeaud, bouffi sûrement par l’alcool. Il dénote un peu parmi cette assemblée.
Nos regards se croisent une nouvelle fois. Second toast verre levé mais cette fois, je ne lui réponds pas. Je me concentre sur ma dame de compagnie, seulement il est juste dans l’enfilade derrière elle. Je le vois donc qui ne cesse de me regarder, de me fixer sans aucune gêne. Il doit attendre sûrement que je lui fasse un autre signe de reconnaissance. Il cherche vraiment à attirer mon attention !
Ma dame de compagnie se lève pour aller au buffet en m’invitant à la suivre. Je ne peux qu’accepter. Un coup d’œil vers mon type, je le vois qui affiche un sourire de triomphe. Nous jouons toutes les deux des coudes pour atteindre le buffet. Un petit four, une serviette en papier. Un autre. On nous tend un verre de champagne. On me bouscule, je me retourne pour m’enfuir et je me trouve nez à nez et collée au raseur qui n’arrêtait pas de me mater.
Et là, un éclair de lucidité et la mémoire surgit du passé : mon Dieu, ce n’est pas possible ! Non je dois rêver ! Un des amis de Joachim !
Mes jambes se mettent à trembler, je manque de renverser mon verre alors que mon regard se trouble. Quand je reprends mes esprits, le type me tient aux épaules pour me soutenir. Il affiche un large sourire qui ne laisse aucun doute que mon trouble ne lui a pas échappé.
- Bonjour chère Chantal. Je crois que vous venez de me reconnaître non ? C’est vrai, il y a si longtemps…Une nouvelle fois je crois m’évanouir, je me rend compte que je dois être livide. Sa voix est douce, calme sereine. Visiblement lui est parfaitement maître de ses émotions.
Alors que je tente de me dégager, il me saisit aux épaules et veut me conduire à l’écart de la foule. Paniquée, je cherche mon mari des yeux. Sauvée ! Je m’apprête à le rejoindre quand nous sommes abordés par un autre collègue de mon mari. Je fais bonne mine et j’espère que cela va décider mon pot de colle à me laisser tranquille. Pas du tout ! Au contraire avec une outrecuidance qui me surprend il se présente comme un ami de longue date. Pendant que nous discutons, deux autres convives se joignent à notre groupe. A ce moment là, je n’y crois pas, ce salaud vient se coller contre moi. Il se frotte les hanches contre les miennes faisant fi des personnes qui pourraient remarquer ce manque de respect. Je me décale un peu, mais il recolle. Enervée et en même temps paniquée je cherche mon mari dans cette foule. Il est très loin occupé à parler avec des confrères. Je m’excuse auprès du groupe et dis que je vais le rejoindre.
Je pourfend la foule d’invité et arrive enfin à sa hauteur. Heureux de me voir, il me présente et me prend la taille. Je sens soudain une présence derrière moi ! Il est là ! Je n’ai pas besoin de me retourner. Mon mari qui l’aperçoit ouvre le cercle l’invitant à se joindre à notre groupe. Avec une assurance déconcertante il s’intègre et rapidement il prend part à la conversation.
Très vite il apparaît agréable et intéressant à l’ensemble du groupe. Je vois même mon mari échanger avec lui des pôles d’intérêt et au final une certaine complicité.
Je suis affolée, je ne comprends pas sa démarche ni ses intentions. Ou du moins je n’ose pas y penser depuis que je sais qui il est et le pouvoir qu’il a sur moi et ce qu’il peut en faire.
Collée entre lui et mon mari, je tente de ne pas perdre pied au moment où il m’adresse la parole - Chantal, depuis notre dernière rencontre vous avez embelli. Vous êtes sans conteste la plus jolie femme de la soirée.
Cette phrase jette un certain embarras parmi les invités présents. Je sens le sang me monter aux joues et ma confusion doit être bien visible. Aucun mot ne sort de ma bouche.
- Ma chérie me souffle mon époux, ce monsieur est pour le moins un admirateur. En plus je trouve qu’il a du goût et je partage son avis.
La conversation reprend au sein du petit groupe. Je m’excuse prétextant un besoin de remplir mon verre.
- Je vous accompagne Chantal, si monsieur le permet bien sûr.
- Oui, je vous en prie, je vous confie la plus jolie femme de la soirée, lui répond-il.
Et il s’éloigne entraîné par un groupe de collègues. Je me retrouve seule avec lui. Je vois, perdue, mon mari s’éloigner et qui semble m’avoir oubliée.
Brusquement je décide de m’éloigner rapidement dans l’espoir de le semer dans la foule. Je me retourne, il n’est pas là. Je respire. Je le cherche, personne. Je me fais servir un autre verre de champagne pour me redonner des forces.
Je n’ose regarder dans la foule, j’ai vraiment peur de le retrouver.
Il commence à se faire tard et la salle se vide lentement. Plus aucun signe de mon pervers. Mon mari est toujours en grands conciliabules avec ses collègues ou amis. Il ne se préoccupe pas beaucoup de moi. Je suis fatiguée et j’ai envie de rentrer. Je me trouve une table à l’écart. A peine assise, je le vois ! Un sourire goguenard aux lèvres. Il n’est pas seul ! Le fils de Joachim ! Je crois mourir ! Mais que font-ils ici tous les deux. Je panique. Mon regard se trouble, je tremble, heureusement que je suis assise. Soudain je vois le jeune déposer une enveloppe sur son plateau puis me montrer du doigt lui signifiant de me livrer cette lettre. Je vois le serveur approcher. Très stylé, il me tend son plateau et me dit que cette lettre m’est envoyée par les deux individus du fond. Je n’ai pas besoin de regarder vers eux pour savoir qu’ils sourient malicieusement. Mon sang se glace quand mes yeux se posent sur l’enveloppe à fenêtre. Et au travers de la fenêtre je me vois, le visage crispé dans une expression de jouissance.
(à suivre)
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