Une soirée privée

- Par l'auteur HDS Minpass -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Une soirée privée Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-09-2014 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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(9.0 / 10)

Couleur du fond :
Une soirée privée
« Allez, ça sera délire ! »

« Ecoute, je sais pas. J’adore nos moments ensemble, avec ta femme aussi, mais là c’est bien plus que tu me demandes ! »

Mon amant (appelons le A) me regarde d’un œil exaspéré. Il est assit sur le bord du lit, moi parterre. Son sperme me colle encore à la peau et sa verge n’a toujours pas débandée. Je joue avec, la caressant doucement avec ma main droite.

« C’est un pote qui m’en a parlé. Apparemment tout le monde prend son pied. Au pire si vraiment tu n’aimes pas, tu peux toujours partir en avance. Il faut juste qu’on soit deux pour l’entrée. »

« Ouais je vois le genre, on arrive et tu me lâches directe. »

« Mais non, pas du tout. » Il soupire longuement, « T’es pire qu’une nana toi. »

Il ne dit rien un instant, le regard détourné. Je l’observe. Puis une idée semble lui venir. Il me regarde à nouveau.

« On y va, on se fait un code. Si le mec t’intéresse pas tu me tapotes la cuisse. Si oui, tu me caresses la queue. Je resterai avec toi tant que tu ne te sens pas à l’aise. »

Je le regarde d’un air coquin, « Et si j’ai juste envie de te caresser la queue ? »

Il sourit, « Alors c’est oui ? »

J’acquiesce de la tête. Son sourit s’élargit, « tu verras, tu vas adorer. »



Nous voici donc devant la porte. J’ai des doutes, je suis nerveux. A le sent mais ne me laisse pas le temps de faire demi tour, il sonne. La porte s’ouvre presque immédiatement. Un homme, la quarantaine, nous fait entrer. Nous nous trouvons dans un long couloir, éclairé d’une lumière tamisée. J’entends de la musique, camouflée par les cloisons tapissées d’un vieux papier peint bleu. Des voix me parviennent également, des rires, mais je n’arrive pas à discerner de mots.

L’homme qui nous a fait entrer se tient devant nous, une fois la porte fermée. Il est vêtu simplement d’un caleçon, rien d’autre. Il est plutôt baraque, le crâne rasé.

« Suivez moi s’il vous plait. »

Il nous mène dans une petite chambre à quelques pas de la porte. Nous y découvrons une sorte de vestiaire.

« Messieurs, je vais vous demander de vous dévêtir. Monsieur, » il indique mon amant, « vous pouvez conserver votre sous vêtement, et toi, » il me regarde à présent, « tu as besoin de lingerie ? »

Je fais non de la tête, toujours nerveux, « J’ai… j’ai apporté la mienne. »

« Parfais », il nous sourit pour la première fois, « Alors je vous laisse. Le salon est au fond du couloir à gauche. Je vous souhaite une excellente soirée. »

Nous nous retrouvons seuls, la porte se ferme derrière l’homme.

« Tu vas voir, ça va être énorme. » Je sens l’excitation de A.

Il commence à se dévêtir. Je le regarde faire. Je constate, à la chute de son pantalon, qu’en effet, il bande à fond.

« Alors, tu te mets à poil ? »

J’exécute. Je porte un tanga, la lingerie en question. Il est en dentelle blanche. Mon amant me reluque.

« Tu vas plaire, c’est sûr. »

Nous quittons la pièce ensemble. Lui en caleçon moulant, moi avec mon tanga semi transparent, les fesses et pubis rasés. A me met une main au fesses, il les malaxe tandis que nous nous dirigeons vers le salon. Je regarde son entre jambe, il bande toujours.

La porte s’ouvre et nous découvrons une scène digne d’un tableau baroque. Le salon, vaste et somptueusement décoré, les fenêtres ouvertes, laissant filtrer un doux vent d’été, arbore de nombreux canapés, fauteuils et poufs. Mais ce sont les hommes qui s’y trouvent auxquels mon regard est attiré. Il doit y avoir une vingtaine de personnes, âgés entre 18 et 60 ans, pour la grande majorité nues ou en petite lingerie. Vautrés sur les canapés, dos au mur ou encore réunis en cercle au centre de la pièce, ils se prêtent à toute sorte de caresses. Sur un sofa, deux hommes discutent, assis, tandis qu’un jeune homme, peut-être le même âge que moi, vêtu seulement d’un tanga noir, s’occupe de leurs membres raides. Je m’aperçois que l’anneau d’hommes au centre de la pièce, encercle deux autres jeunes amants à genoux, suçant tour à tour les cinq debout. Je remarque qu’ils portent tous des préservatifs. Je suis un peu rassuré. Malgré moi je sens mon sexe se raidir peu à peu.

A pioche dans une urne prête de la porte, il en sort une poignée de capotes.

« Je prends ça en prévision. »

Un autre homme s’approche de nous. Nu, le sexe dur, il nous sourit.

« Bonsoir messieurs. Je vois que vous avez eu le bon réflexe. Bien sur, entre vous, aucune obligation de se protéger. Mais avec toute autre personne, capote oblige. Alors, je vous explique le principe de la soirée. Vous pouvez, ou non vous mélanger – chose que j’encourage fortement. Mais si c’est votre première fois, naturellement vous pouvez également rester entre vous et observer. Sinon, comme vous le voyez, vous vous trouvez dans le salon. Ici, je vous demanderais, avant minuit, d’en rester aux préliminaires. Cependant, si l’en vous vient avant cette heure, les portes au fond, » il indique deux issues, « mènent vers des chambres et salles de bains, où vous pouvez pleinement profiter de tous les orifices. » Il rit. « Nombre de nos participants y sont déjà. » Il tourne le regard vers moi à présent, « Je te demandes de parler que lorsqu’on t’adresse la parole, et d’employer le vouvoiement. C’est clair ? »

« Oui, bien sur. »

Il sourit, « excellent, alors messieurs, je vous souhaite une excellente partie. » Sur ce il s’éloigne.

« Putain, j’en peux plus là. » A me prend par la main et me mène vers un fauteuil inoccupé. Posant ses mains sur mes épaules, il me pousse à genoux.

« Baisse mon caleçon petit ».

J’exécute, libérant ainsi son membre en érection. Puis mon amant s’assoit, la queue tenue d’une main. Une fois installé, il se saisit de ma tête et la dirige contre son sexe. J’ai à peine le temps d’ouvrir la bouche qu’elle se faufile contre mon palet. Il me guide de sa main gauche, l’autre maintenant son sexe, faisant alterner le rythme de ma bouche sur son gland et sa verge. Il me laisse, faire, posant à présent ses deux mains sur ma tête. Son sexe, comme d’habitude, a un goût fort mais pas désagréable. Je sens une goute de sperme s’échapper de son gland. Je lèche le bout pour la récolter. Elle est épaisse et crémeuse.

« Tu veux jouir tout de suite ? »

« Non, lèche moi les couilles ».

J’obéis avec plaisir, la nervosité s’effaçant peu à peu. Je les malaxe entre mes lèvres. Elles sont rasés et j’adore les prendre en bouche. Alors que ma langue s’attarde sur une des testicules d’A, j’entends une voix étrangère, virile et basse.

« Il fait ça bien, il est avec toi je suppose vue l’absence de capote. »

« Oui c’est vrai, je l’ai un peu dressé. » A rit.

Je continue mes attentions.

« Ca me donne envie. »

« Mais je t’en prie, il va te sucer. »

Je relève la tête. Un grand brun se tient debout à côté du fauteuil. Son sexe se dresse fièrement devant lui, bandant à droite légèrement. Le membre est beau, élégant et épais. Mon amant me tend un préservatif,

« Tu lui mets ? »

Je fais oui de la tête, de nouveau mal à l’aise. L’homme s’approche de moi, son phallus à quelques centimètres de mon visage. Sans attendre, je déchire le paquet du préservatif, sors la capote et la pose sur le bout du gland de l’homme. Lentement je la fais rouler le long de la verge. Celle-ci semble se dresser d’avantage entre mes doigts.

« Allez petite, en bouche ! »

De nouveau ma bouche est guidée sur un phallus et de nouveau j’exécute une fellation longue et attentionnée. L’homme grogne.

« Ca te dis on passe dans une chambre ? »

A sourit, « Avec plaisir. »

Nous nous levons et l’homme nous mène vers une des portes. De nouveau je suis mal à l’aise. Je sens mon ventre se tordre. L’homme pose une main sur mes fesses. Le contact me fait frissonner. Nous parcourons un deuxième couloir, passons des portes ouvertes. J’entre aperçois des scènes burlesques – des corps qui se frottent, se culbutent, accompagnés de gémissements et de petits cris. Dans l’encadrure d’une porte, un jeune homme, à genoux, pompe vigoureusement le sexe d’un homme d’une soixantaine d’années. Alors que je passe, l’homme sort le membre de la bouche de son jeune amant et l’asperge d’un jet puissant de foutre. Je m’en reçois sur la cuisse. L’homme me sourit. Je continue de marcher. La goute de sperme perle et coule le long de ma jambe.

Enfin notre trio arrive à une porte fermée. L’homme la pousse et nous y découvrons une chambre vide. Un grand lit siège au centre. Deux murs arborent de grands miroirs et en levant la tête je m’aperçois qu’il y en a un également au plafond. Mes deux amants me guident vers le lit. L’homme a les mains fermement placées sur mon fessier, A me guide de la main. Leurs deux sexes, à demi durs, pendouillent entre leurs cuisses. J’ai perdu toute virilité dans cet instant. C’est en réalisant cela que je commence à me détendre. Je me mets sur le lit, à quatre pattes. Je les aguiche, remuant mes fesses. Je sens une main se poser sur ma fesse droite. Elle y dépose une fessée. Je gémis, l’encourageant. Les deux s’amusent à se relayer – tour à tour faisant claquer la paume de leurs mains contre ma peau. L’un d’entre eux s’éloigne. Je l’entends ouvrir un tiroir, puis le petit clic d’un tube qui s’ouvre. L’autre s’occupe à présent de moi. Sa main vient se mettre sous la dentelle de mon tanga et se saisit de mon sexe. Il me branle, tandis qu’il se frotte à moi, sa queue entre mes cuisses. Puis sa main quitte mon sexe. Il écarte la bretelle du sous vêtement et je sens un doigt taquiner mon anus. Il me prépare. Un doigt puis deux entrent en moi. Au bout de quelques instants je sens également un liquide froid. Le lubrifiant rend la pénétration plus facile. A présent quatre doigts m’écartent le trou. La main se retire, et est remplacée par un gland. Je ne sens pas de plastique – c’est donc A. En effet, l’autre homme se place à présent devant moi. Il m’offre à nouveau son sexe à présent raide. Tandis qu’A me pénètre, j’accepte se cadeau raide qui est tendu devant moi. Au rythme des coups de hanches je suce cet inconnu.

Nos ébats durent longtemps. Les deux échanges leur place, l’homme venant me baiser à son tour. Je suis haletant alors qu’on me retourne. Je ne résiste pas tandis qu’on m’écarte les cuisses, puis chaque homme s’allonge sur moi à son tour. Je jouis sous les coups puissants de A. Lui-même se lâche en moi et je me sens emplir d’un jet chaud. Encouragé par notre plaisir mutuel, l’invité se masturbe fermement au-dessus de mon visage. Son foutre ne tarde à s’étaler sur ma peau.

Nous quittons la soirée en silence, sachant que ça ne sera pas la dernière fois.

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