Une trentenaire révélée à elle-même
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
- • 280 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.4 • Cote moyenne attribuée par HDS : 9.5
- • L'ensemble des récits érotiques de Micky ont reçu un total de 2 611 804 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-03-2024 dans la catégorie Plus on est
Cette histoire de sexe a été affichée 7 234 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Une trentenaire révélée à elle-même
A première vue, Elise pouvait passer pour une jeune femme comme beaucoup d'autres, à ceci près qu'elle était plus jolie que la plupart. Son visage angélique aux yeux clairs encadré par une coupe au carré inspirait d'emblée la sympathie, à commencer par celle de son employeur et de ses collègues de bureau dans l'open space où elle oeuvrait quotidiennement. Agée de 35 ans, mère d'une fillette de cinq ans, épouse de Gabriel, cadre dans une autre entreprise, elle pouvait représenter l'archétype de l'épouse sans histoire. Certes, elle se faisait souvent draguer, non seulement pour son joli minois mais aussi pour son petit corps qu'elle mettait savamment en valeur, à commencer par son arrière train un peu trop volumineux à son goût mais bombé, ferme et constituant, elle en était consciente, son principal atout sexuel de préférence à ses seins un peu menus quoique ronds. Elle avait conscience que les hommes la suivaient du regard lorsqu'elle déambulait dans les couloirs, fascinés par cette croupe mouvante qui leur inspirait de folles envies d'enculades. Et avec un rien de perversité, car elle ne donnait jamais suite, elle accentuait son ondulation, en particulier les rares fois où elle portait un pantalon moulant car, en général, elle préférait la robe longue dissimulant des jambes estimées par elle trop épaisses, notamment l'été lorsqu'elle en profitait pour se passer de slip.
Gabriel était donc l'homme qui profitait de ce corps pulpeux, en particulier de ce cul qu'il honorait de sa queue moyenne lors de leurs ébats dominicaux où Elise donnait libre cours à son chaud tempérament. Car elle aimait le sexe et plus elle vieillissait, plus elle aimait ça. Gabriel devait s'employer pour la satisfaire, étant conscient que s'il se relâchait, Elise irait chercher une autre bite que la sienne. Quand il lui faisait l'amour, elle se montrait de plus en plus bavarde, pour ne pas dire cochonne, si bien qu'il se demandait si son entourage professionnel n'était pas pour quelque chose dans cette libération de la parole. "Je suis une femme qui baise", lui avait-elle lâché un jour après l'extase. Il n'en était pas revenu.
Il ne se trompait pas. Elise était amie avec Sandra, sa voisine d'open space, une grande Noire sculpturale de 40 ans, elle aussi mariée et mère de famille, qui ne faisait pas mystère devant elle de son goût prononcé pour "la baise" et de quelques galipettes extraconjugales avec la complicité de Boubacar, son mari, ce qui ne laissait pas d'étonner Elise. L'événement décisif intervint un jour où elle lui dit :
- Je vais te demander un petit service. J'ai une furieuse envie de baiser et Boubacar va venir pour me soulager. On va aller dans un petit bureau annexe et si tu pouvais faire le guet le temps de notre petite affaire, ce serait vachement sympa.
Elise accepta, non sans avoir ressenti en même temps une onde de chaleur dans son bas-ventre. Sandra avait de la chance d'avoir un conjoint aussi zélé...
La situation se présenta peu de temps après cette demande. Sandra vint chuchoter à l'oreille d'Elise :
- Boubacar va arriver. Je suis en feu. Tu nous files le coup de main ?
Elise découvrit alors le conjoint de sa collègue et amie. Grand et athlétique, vêtu d'une tunique chamarrée et pieds nus dans ses sandales, il essaya de passer inaperçu dans les locaux de travail mais Sandra se dépêcha de l'entrainer dans un bureau annexe au fond d'un couloir, servant de dépannage pour des intervenants extérieurs. Elise était sur leurs talons et comme promis, monta une garde discrète devant la porte fermée. Collant son oreille, elle crut entendre des cris étouffés et son imagination galopa. Qu'est-ce qu'il lui faisait, Boubacar, dans ce bureau étriqué ? C'est alors que se présenta un collègue qui entendait utiliser ce bureau pour travailler tranquillement. Elise réprima difficilement un moment de panique.
- C'est libre ? demanda l'homme, surpris de la présence de sa collègue.
- Euh... non... j'allais entrer, excuse-moi, je ne serai pas longue.
Et elle entra vivement en refermant aussitôt la porte derrière elle. Elle ne pouvait plus faire autrement qu'assister aux ébats du couple noir. Debout, le pantalon aux chevilles, sa tunique retroussée, son puissant fessier en action, ses reins entourés des jambes de Sandra assise sur le bureau, Boubacar besognait dur. Mais découvrant Elise, Sandra sortit de son extase et lui dit tandis que Boubacar interrompait ses va et viens :
- Qu'est-ce que tu fais là ?
Elise raconta l'incident et Sandra lui répondit :
- Bon, reste là et guette si personne ne vient, on n'en a pas pour longtemps.
Et c'est ainsi qu'Elise assista en direct live au coït du couple, nullement perturbé par sa présence à quelques centimètres. Elle découvrit fascinée la verge plantureuse qui entrait et sortait à cadence soutenue de l'antre intime de sa collègue dans un bruit de clapot révélateur de l'excitation de la récipiendaire. Sandra avait dégagé ses obus que son époux pétrissait en donnant de la bite si bien qu'elle se mordait la main pour ne pas crier de plaisir. Figée sur place, Elise sentit son bas-ventre objet de secrétions intimes, les mêmes pendant qu'elle faisait l'amour. Ce couple en pleine activité sexuelle devant ses yeux la mettait littéralement en transes et si Sandra lui avait dit alors "prends ma place", elle aurait accepté sans barguigner pour éteindre l'incendie qui l'avait gagnée. Au lieu de quoi la Noire lui dit entre deux soupirs, comme un service demandé :
- Caresse-lui les couilles, fais-le jouir.
Elise s'exécuta sans se faire prier, soupesant les lourdes bourses qui s'agitaient à la cadence des coups de boutoir, les pressant d'une main douce et poussant le zèle, de l'autre main, à caresser le cul fascinant producteur d'extase féminine. Boubacar grogna en jutant et le couple s'immobilisa, tétanisé par son orgasme commun. Puis l'homme se retira dans un bruit mouillé et une flaque de sperme se déposa par terre et sur la table. Sandra se précipita pour l'essuyer avec un mouchoir en papier tandis que son homme se rajustait, devoir accompli, tout sourire, lançant à Elise :
- Alors, ça vous a plu ? Merci pour la caresse, c'était super.
Elle bafouilla de vagues excuses mais ses joues empourprées en disait long sur le trouble qu'elle avait ressenti. Sandra passa un oeil à la porte et dit :
- Bon, il n'y a personne, on s'en va séparément. Toi d'abord Bouba puis Elise puis moi.
Et quelques minutes plus tard, les deux collègues se retrouvaient côte à côte sur l'open space, devant leur ordinateur, comme si rien ne s'était passé de particulier quelques minutes avant.
******
Du moins en apparence. Car Elise se sentait complètement chamboulée par ce qu'elle venait de vivre. C'était la première fois qu'elle voyait un couple faire l'amour, et a fortiori d'aussi près. Elle s'était transformée en voyeuse et pire encore, en participante puisqu'elle avait caressé les couilles et les fesses de Boubacar pendant qu'il baisait Sandra. Sa tête était en feu, et pas seulement sa tête. Elle avait hâte de rentrer chez elle, de retrouver Gabriel et d'être pénétrée par lui pour calmer son corps en fusion. Une fois le dîner achevé et les enfants couchés, elle le tira littéralement vers le lit conjugal où elle se glissa nue.
Ce n'était pas dans les habitudes du couple de forniquer en semaine mais Gabriel ne se déroba pas. Les préliminaires furent vite expédiés et Elise le chevaucha avec ardeur jusqu'à ce qu'ils jouissent simultanément.
Ce à quoi Gabriel ne s'attendait pas, c'est qu'au petit matin, son épouse glissa sa main dans son pantalon de pyjama pour stimuler une nouvelle érection. Débarrassée de sa chemise de nuit, elle engloutit buccalement son pénis pour raviver sa flamme et une fois une raideur convenable obtenue, l'escalada à nouveau en lui montrant son cul replet, sachant l'intérêt qu'il lui portait. Le rapport fut cette fois plus long car il avait moins de sperme en magasin; ce qui convenait bien à Elise. Puis il la pilonna en missionnaire, tardant à éjaculer, sidéré par l'enthousiasme de celle qui talonnait ses reins en murmurant des "encore encore" pour ne pas réveiller les gosses. Quand enfin il gicla, il était épuisé alors que la journée n'avait même pas commencé. Elise en revanche était rayonnante, satisfaite et amoureuse.
- C'était génial chéri ! souffla-t-elle.
- Il y a longtemps que je ne t'avais pas vue aussi chaude, répondit-il. Sans trop s'interroger sur le pourquoi du comment.
Il ne pouvait pas se douter qu'en copulant, Elise pensait beaucoup à la queue de Boubacar et à l'extase qu'il avait procurée à sa collègue Sandra.
******
L'épisode érotique du bureau annexe eut une importance considérable sur la vie sexuelle d'Elise. Ses besoins avaient augmenté de manière exponentielle et Gabriel en avait le gland irrité à force de répondre à sa demande. Il se présentait au travail les yeux cernés et les jambes molles, si bien qu'un jour, il demanda grâce à son épouse.
- Ce n'est plus possible, chérie, je n'en peux plus. Tu es une vraie voleuse de santé.
Elle en fut très contrariée. Elle n'avait aucune envie de tromper son mari, de se lancer dans l'adultère et une double vie, quoiqu'elle n'aurait pas eu besoin de chercher longtemps. Son joli minois, sa fraicheur et... sa croupe lui valaient un intérêt constant de son entourage masculin au travail. Mais elle se gardait bien de mélanger vie privée et professionnelle, connaissant les dangers de cette confusion.
Une fois de plus, elle s'ouvrit de ses soucis à son amie Sandra.
- Je comprends ce que tu ressens, lui dit-elle. Moi aussi, j'ai de gros besoins sexuels et Boubacar y pourvoit le plus souvent... mais pas toujours.
- Oui je sais, tu le trompes parfois...
- Pas du tout. Ce n'est pas tromper. Il sait quand j'ai un amant et il ne me fait pas une crise de jalousie car je reviens toujours vers lui. Il lui arrive même de participer dans un plan à trois.
- A trois ? Deux en même temps ?
- Ben oui. Et c'est super. Tu devrais essayer, en parler à Gabriel.
- Mais il ne voudra jamais ! Il est trop possessif.
- Qu'en sais-tu ? D'après ce que tu me dis, il est au bout du rouleau. Pour ne pas te perdre, il peut faire des concessions à votre vie de couple traditionnelle. Et si tu sens une ouverture, fonce. Je peux te présenter quelqu'un qui ne vous mènera pas au divorce. Ecoute ton corps. Tu as besoin de baiser, c'est clair, excuse le mot mais c'est ça. Tu es à l'âge de ton potentiel sexuel maximum, profites-en, ça ne durera pas éternellement.
Elise demeura songeuse. La préservation de son ménage lui était essentielle, mais elle aimait trop faire l'amour pour se contenter de galipettes dominicales. En fait, il ne s'agissait pas seulement de faire l'amour. Sandra avait raison : il s'agissait de baiser. De s'envoyer en l'air. De se gaver de bite. De se faire rentrer dedans. De purger sa libido. Il resterait toujours du temps pour des unions intimes avec Gabriel désormais reposé.
******
Présenter la chose à Gabriel se révéla évidemment délicat pour Elise. Elle avança à mots prudents, évoquant la conception du couple Sandra-Boubacar et leurs échappées en accord. Pas sot, Gabriel finit par comprendre où voulait en venir son épouse.
- Tu veux qu'on fasse la même chose, c'est ça ?
- Euh... je ne sais pas, ça dépend comment tu vois la chose...
- Je ne veux pas que tu me quittes.
- Mais je ne te quitterai jamais ! Ce serait du sexe, rien de plus.
Une discussion s'engagea sur l'hypothèse d'une rencontre érotique entre Elise et un inconnu à ce jour. Et à la grande surprise de l'épouse, plus la discussion avançait et moins l'époux y semblait hostile. Il paraissait plus soucieux de franchise que de tromperie. Il comprenait que s'il voulait conserver sa femme, il fallait un exutoire à son tempérament de feu qu'il ne parviendrait pas à éteindre seul. Il manifesta simplement l'intention de ne pas y être totalement absent et Elise comprit que la voir baiser avec un autre homme constituait pour lui une espèce d'excitation.
- Tu ne serais pas un peu candauliste, par hasard ? lui dit-elle.
- Et ça veut dire quoi ?
Elle lui expliqua ce que lui avait expliqué Sandra et il ne démentit qu'à moitié. C'était pour elle une sacrée révélation, mais en même temps un sauf-conduit. Il ne restait plus qu'à trouver celui qui provoquerait cette transgression.
Sandra accueillit la nouvelle avec un sourire éclatant. Elle proposa un rendez-vous avec un certain Célestin, un copain métis de son mari, célibataire endurci de 35 ans, un Guadeloupéen dont les conquêtes dans la communauté noire étaient multiples.
- Un super baiseur, gloussa Sandra, qui avait à l'évidence testé le personnage.
Rendez-vous fut pris le samedi suivant chez elle pour les présentations d'usage. Elise s'y rendit avec Gabriel histoire de bien peser les choses. Il fallait un consensus de couple. L'homme était grand et costaud, crâne rasé et boucle d'oreille, tatouages sur les bras. Pas vraiment le type d'Elise a priori bien qu'elle ait toujours eu un faible pour les peaux ambrées, au point qu'elle ne ratait pas une grande compétition d'athlétisme à la télé. Sa tête blonde lui arrivait à peine à la poitrine. Mais sa jovialité détendit l'atmosphère et à entendre les échanges, on n'aurait guère cru qu'ils constituaient le prélude à une relation sexuelle transgressive. Elle lui trouva un charme animal qui commença à l'émouvoir. Finalement, Célestin accompagna le couple à son domicile, déserté pour l'occasion par leurs enfants, pris en charge par les grands-parents.
Dans la voiture, Elise se sentait tendue. Serait-elle à la hauteur ? En même temps, elle éprouvait au creux de son ventre un manque qu'elle avait parfaitement identifié. Un besoin de pénis. Sandra l'avait prévenue : elle aurait affaire à "un grand format". Quant à Gabriel, il masquait difficilement son excitation et ce n'était pas le moindre étonnement de son épouse. Au moins, de ce côté là, tout se passerait bien.
Ils n'allaient pas aller au lit tout de suite. Elise s'échappa pour revêtir un déshabillé tandis que Gabriel servait à boire. On sentait Célestin chaud bouillant et quand il vit apparaitre la maitresse des lieux en petite tenue transparente lui arrivant à mi-cuisses, le pubis et les pointes de seins parfaitement identifiables, une bosse révélatrice apparut sur son pantalon. Elise minaudait, consciente de l'effet qu'elle procurait. Elle s'assit à côté de lui au bord du canapé mais elle n'eut pas le temps d'atteindre son verre. L'homme la bascula sur le dos, la troussa et enfouit son museau entre ses cuisses dodues. Elle tourna son visage vers son mari, qui lut dans son regard son abandon d'abord, son extase ensuite. La langue agile et précise du Guadeloupéen la faisait fondre. Gabriel dans son fauteuil devint spectateur. Elise allait baiser devant lui, sur le canapé, sans gêne apparente. Elle finit de se débarrasser de son déshabillé tandis que l'homme se déculottait, exhibant une matraque sombre qu'il coiffa tranquillement d'un préservatif. Elle l'aida à ôter son tee shirt qui révéla un torse musculeux aux pectoraux et aux abdominaux saillants parsemés de tatouages. Elle ne put retenir un soupir d'admiration devant ce beau mâle si sexué qui allait l'honorer. Gabriel ressentit une pointe de jalousie tant son physique était différent. Mais il l'avait voulu.
Le spectacle qu'il découvrit alors le stupéfia. C'est une chose de faire l'amour avec sa femme, c'en est une autre de la voir baiser avec un autre homme. Il la reconnaissait à peine. Ses mouvements de pieds, de cuisses et de fesses étaient désormais extérieurs à lui-même. Ses exclamations de plaisir ne lui étaient plus destinées. Le glaive qui entrait et sortait de son antre intime, tonique et dynamique dans un bruit mouillé; n'était plus le sien, il est vrai beaucoup plus modeste. Elle lui fit face lorsqu'elle s'empala pieds au sol et dos à son amant en faisant danser sa croupe en clapotant. Il se demanda si elle le voyait vraiment alors qu'il était assis à environ un mètre du couple. Sa bouche était tordue par un rictus de plaisir, ses yeux un peu vitreux. Elle tressautait jambes fléchies en faisant coulisser entièrement du gland à la base le sceptre qui la fouillait au plus profond. Gabriel se demanda comment elle faisait pour ne pas avoir mal. Il faut croire que sa nature était adaptée aux grands formats. Puis elle poussa un long cri et s'immobilisa, pénétrée jusqu'à la garde. Elle avait joui.
Elle se releva, parut reprendre ses esprits, et constata l'érection intacte de son chevalier servant avant de se retourner vers son mari, comme si elle réalisait qu'il avait tout vu.
- Oh chéri, qu'est-ce que c'était bon... lui dit-elle, sans confusion.
- Et si vous alliez au lit maintenant ? proposa Gabriel, conscient que son épouse n'en avait pas encore assez.
Elle ne se fit pas prier, prit Célestin par la main et en roulant de la croupe, l'entraina dans la chambre conjugale.
*******
Célestin ne comptait plus ses conquêtes féminines mais celle-là sortait de son ordinaire. Cette jeune mère de famille au joli minois n'aurait pas attiré son attention dans la rue et si son ami Boubacar ne s'était pas fait l'intermédiaire, il n'aurait jamais envisagé d'être ainsi tiré vers son lit en vue d'une copulation ardente et passionnée, qui plus est en présence de son mari. Comme quoi on ne connait pas les gens... En tout cas, il se félicitait d'avoir tiré un gros lot. A poil, elle valait le coup d'oeil avec ses petits seins biens ronds et surtout cette croupe magnifique, bien bombée, ni trop large ni trop mince, à raie longue et profonde au point que son oeillet rose était parfaitement visible. Un véritable appel au gland. Oui, il allait l'enculer, cette meuf, et elle s'en souviendrait !
Sur le lit, elle l'attira entre ses cuisses en lui tenant le pénis et une longue fouille commença, lui bras tendus, les yeux dans les yeux, elle chevilles croisées dans le dos mouvant de son baiseur. Assis sur une chaise, Gabriel observait les ébats, tous yeux et toutes oreilles. Elise émettait des couinements stridents qu'il n'avait encore jamais entendus. Ses yeux écarquillés témoignaient de l'intensité de son plaisir. Le mouvement de ses petits pieds, ses orteils contractés, ses griffures sur les épaules musclées, le décollement de ses fesses du lit à la recherche de la bite étaient autant de signaux physiques qu'elle participait de tout son corps à ce coït extraconjugal et néanmoins accordé. L'homme s'en régalait au point qu'il avait complètement oublié la présence voisine du mari. Sa matraque entrait et sortait de toute sa longueur, maitrisant sa cadence pour durer. Il sentit néanmoins son sperme monter et il s'immobilisa, adjurant Elise de ne plus remuer, et se retira.
Elise haletait, l'air un peu inquiet, mais l'érection intacte du Guadeloupéen la rassura.
- Tu en veux encore, hein, l'interrogea-t-il, le sourire aux lèvres.
- Oh oui s'il te plait, c'est trop bon.
- Mets-toi à quatre pattes, je vais te prendre par derrière.
Elle se retrouva en travers du lit face à son mari. Elle remarqua qu'il avait ouvert son pantalon et avait la main sur son membre viril. Il se masturbait en la regardant baiser. Elle en tira une satisfaction. Son plaisir ne serait pas égoïste.
L'envahissement massif de Célestin la ramena à l'essentiel. Elle alla le chercher à grands coups de fesses et le bruit des peaux claquantes envahit la chambre. Elle eut l'inspiration inédite d'aller chercher ses couilles en glissant une main entre ses jambes et ce contact lui arracha un gémissement d'extase.
- Tu es une belle salope dans ton genre ! s'exclama Célestin, que cette initiative avait encore durci.
Puis il se retira et posa aussitôt son gland sur l'anneau rosé bien ouvert dans le sourire vertical de la raie des fesses. La peau du dos et de la croupe d'Elise se couvrit de chair de poule. Elle avait compris la manoeuvre. La sodomie ne faisait partie de la culture érotique du couple avec Gabriel mais il était beaucoup moins membré et elle appréhenda l'introduction. Mais son excitation était telle qu'elle était prête à tout, et elle creusa les reins. Elle eut mal au début. Il était vraiment gros. Mais il sut y aller par petites touches et quand il franchit le seuil des sphincters, elle se détendit et s'abandonna à cette visite tellement intime qu'elle se sentit disposée à en jouir.
- Il t'encule chérie ? interrogea Gabriel, sortant pour la première fois de son mutisme.
Elle fit oui de la tête.
- C'est bon ?
Elle opina à nouveau du chef. Son roulement de hanches attestait en effet de son adhésion à cette pénétration anale. Célestin fut tellement surpris de cet accord total qu'après plusieurs coups de boutoir sonores, il éjacula dans sa capote. Son membre ramolli sortit aussitôt du rectum tandis qu'Elise manifestait un orgasme violent. Aussitôt, Gabriel se leva de sa chaise et lui tendit sa queue à sucer. Elle la goba et toussa quand le sperme de son mari gicla dans sa gorge. Et la tension retomba dans la chambre.
********
Ils se remémorèrent longtemps cet épisode, qu'Elise raconta à Sandra dans le détail. Elle la félicita et lui dit :
- Mais maintenant, vous faites quoi ?
- On en a parlé avec Gabriel. Notre vie sexuelle ne sera plus jamais comme avant, c'est clair.
De fait, cette transgression avait en un sens calmé les coïts compulsifs qui avaient fini par épuiser le mari. Une certaine régulation se fit jour dans leurs ébats, mais à une exception notable près qu'Elise confia à Sandra :
- On voudrait, disons une fois par mois, se défouler totalement en dehors de nos rapports conjugaux.
- Je vois, répondit la Noire. Vous voulez vous faire péter les hormones. On pourrait se faire des plans à quatre avec Boubacar, et même avec d'autres couples. Gabriel serait à la fois voyeur et acteur et toi, tu te ferais sauter en même temps que moi.
Elise ne démentit pas. Elle avait toujours eu le fantasme de la partouze, mais pas n'importe où ni n'importe comment. Ce serait juste un intermède coquin dans une vie rangée. Gabriel accepta de tenter l'expérience. Et une semaine plus tard, le couple franchissait le seuil de la maison de Sandra où Boubacar et deux couples noirs sirotaient un punch en les attendant. On devine la suite...
Gabriel était donc l'homme qui profitait de ce corps pulpeux, en particulier de ce cul qu'il honorait de sa queue moyenne lors de leurs ébats dominicaux où Elise donnait libre cours à son chaud tempérament. Car elle aimait le sexe et plus elle vieillissait, plus elle aimait ça. Gabriel devait s'employer pour la satisfaire, étant conscient que s'il se relâchait, Elise irait chercher une autre bite que la sienne. Quand il lui faisait l'amour, elle se montrait de plus en plus bavarde, pour ne pas dire cochonne, si bien qu'il se demandait si son entourage professionnel n'était pas pour quelque chose dans cette libération de la parole. "Je suis une femme qui baise", lui avait-elle lâché un jour après l'extase. Il n'en était pas revenu.
Il ne se trompait pas. Elise était amie avec Sandra, sa voisine d'open space, une grande Noire sculpturale de 40 ans, elle aussi mariée et mère de famille, qui ne faisait pas mystère devant elle de son goût prononcé pour "la baise" et de quelques galipettes extraconjugales avec la complicité de Boubacar, son mari, ce qui ne laissait pas d'étonner Elise. L'événement décisif intervint un jour où elle lui dit :
- Je vais te demander un petit service. J'ai une furieuse envie de baiser et Boubacar va venir pour me soulager. On va aller dans un petit bureau annexe et si tu pouvais faire le guet le temps de notre petite affaire, ce serait vachement sympa.
Elise accepta, non sans avoir ressenti en même temps une onde de chaleur dans son bas-ventre. Sandra avait de la chance d'avoir un conjoint aussi zélé...
La situation se présenta peu de temps après cette demande. Sandra vint chuchoter à l'oreille d'Elise :
- Boubacar va arriver. Je suis en feu. Tu nous files le coup de main ?
Elise découvrit alors le conjoint de sa collègue et amie. Grand et athlétique, vêtu d'une tunique chamarrée et pieds nus dans ses sandales, il essaya de passer inaperçu dans les locaux de travail mais Sandra se dépêcha de l'entrainer dans un bureau annexe au fond d'un couloir, servant de dépannage pour des intervenants extérieurs. Elise était sur leurs talons et comme promis, monta une garde discrète devant la porte fermée. Collant son oreille, elle crut entendre des cris étouffés et son imagination galopa. Qu'est-ce qu'il lui faisait, Boubacar, dans ce bureau étriqué ? C'est alors que se présenta un collègue qui entendait utiliser ce bureau pour travailler tranquillement. Elise réprima difficilement un moment de panique.
- C'est libre ? demanda l'homme, surpris de la présence de sa collègue.
- Euh... non... j'allais entrer, excuse-moi, je ne serai pas longue.
Et elle entra vivement en refermant aussitôt la porte derrière elle. Elle ne pouvait plus faire autrement qu'assister aux ébats du couple noir. Debout, le pantalon aux chevilles, sa tunique retroussée, son puissant fessier en action, ses reins entourés des jambes de Sandra assise sur le bureau, Boubacar besognait dur. Mais découvrant Elise, Sandra sortit de son extase et lui dit tandis que Boubacar interrompait ses va et viens :
- Qu'est-ce que tu fais là ?
Elise raconta l'incident et Sandra lui répondit :
- Bon, reste là et guette si personne ne vient, on n'en a pas pour longtemps.
Et c'est ainsi qu'Elise assista en direct live au coït du couple, nullement perturbé par sa présence à quelques centimètres. Elle découvrit fascinée la verge plantureuse qui entrait et sortait à cadence soutenue de l'antre intime de sa collègue dans un bruit de clapot révélateur de l'excitation de la récipiendaire. Sandra avait dégagé ses obus que son époux pétrissait en donnant de la bite si bien qu'elle se mordait la main pour ne pas crier de plaisir. Figée sur place, Elise sentit son bas-ventre objet de secrétions intimes, les mêmes pendant qu'elle faisait l'amour. Ce couple en pleine activité sexuelle devant ses yeux la mettait littéralement en transes et si Sandra lui avait dit alors "prends ma place", elle aurait accepté sans barguigner pour éteindre l'incendie qui l'avait gagnée. Au lieu de quoi la Noire lui dit entre deux soupirs, comme un service demandé :
- Caresse-lui les couilles, fais-le jouir.
Elise s'exécuta sans se faire prier, soupesant les lourdes bourses qui s'agitaient à la cadence des coups de boutoir, les pressant d'une main douce et poussant le zèle, de l'autre main, à caresser le cul fascinant producteur d'extase féminine. Boubacar grogna en jutant et le couple s'immobilisa, tétanisé par son orgasme commun. Puis l'homme se retira dans un bruit mouillé et une flaque de sperme se déposa par terre et sur la table. Sandra se précipita pour l'essuyer avec un mouchoir en papier tandis que son homme se rajustait, devoir accompli, tout sourire, lançant à Elise :
- Alors, ça vous a plu ? Merci pour la caresse, c'était super.
Elle bafouilla de vagues excuses mais ses joues empourprées en disait long sur le trouble qu'elle avait ressenti. Sandra passa un oeil à la porte et dit :
- Bon, il n'y a personne, on s'en va séparément. Toi d'abord Bouba puis Elise puis moi.
Et quelques minutes plus tard, les deux collègues se retrouvaient côte à côte sur l'open space, devant leur ordinateur, comme si rien ne s'était passé de particulier quelques minutes avant.
******
Du moins en apparence. Car Elise se sentait complètement chamboulée par ce qu'elle venait de vivre. C'était la première fois qu'elle voyait un couple faire l'amour, et a fortiori d'aussi près. Elle s'était transformée en voyeuse et pire encore, en participante puisqu'elle avait caressé les couilles et les fesses de Boubacar pendant qu'il baisait Sandra. Sa tête était en feu, et pas seulement sa tête. Elle avait hâte de rentrer chez elle, de retrouver Gabriel et d'être pénétrée par lui pour calmer son corps en fusion. Une fois le dîner achevé et les enfants couchés, elle le tira littéralement vers le lit conjugal où elle se glissa nue.
Ce n'était pas dans les habitudes du couple de forniquer en semaine mais Gabriel ne se déroba pas. Les préliminaires furent vite expédiés et Elise le chevaucha avec ardeur jusqu'à ce qu'ils jouissent simultanément.
Ce à quoi Gabriel ne s'attendait pas, c'est qu'au petit matin, son épouse glissa sa main dans son pantalon de pyjama pour stimuler une nouvelle érection. Débarrassée de sa chemise de nuit, elle engloutit buccalement son pénis pour raviver sa flamme et une fois une raideur convenable obtenue, l'escalada à nouveau en lui montrant son cul replet, sachant l'intérêt qu'il lui portait. Le rapport fut cette fois plus long car il avait moins de sperme en magasin; ce qui convenait bien à Elise. Puis il la pilonna en missionnaire, tardant à éjaculer, sidéré par l'enthousiasme de celle qui talonnait ses reins en murmurant des "encore encore" pour ne pas réveiller les gosses. Quand enfin il gicla, il était épuisé alors que la journée n'avait même pas commencé. Elise en revanche était rayonnante, satisfaite et amoureuse.
- C'était génial chéri ! souffla-t-elle.
- Il y a longtemps que je ne t'avais pas vue aussi chaude, répondit-il. Sans trop s'interroger sur le pourquoi du comment.
Il ne pouvait pas se douter qu'en copulant, Elise pensait beaucoup à la queue de Boubacar et à l'extase qu'il avait procurée à sa collègue Sandra.
******
L'épisode érotique du bureau annexe eut une importance considérable sur la vie sexuelle d'Elise. Ses besoins avaient augmenté de manière exponentielle et Gabriel en avait le gland irrité à force de répondre à sa demande. Il se présentait au travail les yeux cernés et les jambes molles, si bien qu'un jour, il demanda grâce à son épouse.
- Ce n'est plus possible, chérie, je n'en peux plus. Tu es une vraie voleuse de santé.
Elle en fut très contrariée. Elle n'avait aucune envie de tromper son mari, de se lancer dans l'adultère et une double vie, quoiqu'elle n'aurait pas eu besoin de chercher longtemps. Son joli minois, sa fraicheur et... sa croupe lui valaient un intérêt constant de son entourage masculin au travail. Mais elle se gardait bien de mélanger vie privée et professionnelle, connaissant les dangers de cette confusion.
Une fois de plus, elle s'ouvrit de ses soucis à son amie Sandra.
- Je comprends ce que tu ressens, lui dit-elle. Moi aussi, j'ai de gros besoins sexuels et Boubacar y pourvoit le plus souvent... mais pas toujours.
- Oui je sais, tu le trompes parfois...
- Pas du tout. Ce n'est pas tromper. Il sait quand j'ai un amant et il ne me fait pas une crise de jalousie car je reviens toujours vers lui. Il lui arrive même de participer dans un plan à trois.
- A trois ? Deux en même temps ?
- Ben oui. Et c'est super. Tu devrais essayer, en parler à Gabriel.
- Mais il ne voudra jamais ! Il est trop possessif.
- Qu'en sais-tu ? D'après ce que tu me dis, il est au bout du rouleau. Pour ne pas te perdre, il peut faire des concessions à votre vie de couple traditionnelle. Et si tu sens une ouverture, fonce. Je peux te présenter quelqu'un qui ne vous mènera pas au divorce. Ecoute ton corps. Tu as besoin de baiser, c'est clair, excuse le mot mais c'est ça. Tu es à l'âge de ton potentiel sexuel maximum, profites-en, ça ne durera pas éternellement.
Elise demeura songeuse. La préservation de son ménage lui était essentielle, mais elle aimait trop faire l'amour pour se contenter de galipettes dominicales. En fait, il ne s'agissait pas seulement de faire l'amour. Sandra avait raison : il s'agissait de baiser. De s'envoyer en l'air. De se gaver de bite. De se faire rentrer dedans. De purger sa libido. Il resterait toujours du temps pour des unions intimes avec Gabriel désormais reposé.
******
Présenter la chose à Gabriel se révéla évidemment délicat pour Elise. Elle avança à mots prudents, évoquant la conception du couple Sandra-Boubacar et leurs échappées en accord. Pas sot, Gabriel finit par comprendre où voulait en venir son épouse.
- Tu veux qu'on fasse la même chose, c'est ça ?
- Euh... je ne sais pas, ça dépend comment tu vois la chose...
- Je ne veux pas que tu me quittes.
- Mais je ne te quitterai jamais ! Ce serait du sexe, rien de plus.
Une discussion s'engagea sur l'hypothèse d'une rencontre érotique entre Elise et un inconnu à ce jour. Et à la grande surprise de l'épouse, plus la discussion avançait et moins l'époux y semblait hostile. Il paraissait plus soucieux de franchise que de tromperie. Il comprenait que s'il voulait conserver sa femme, il fallait un exutoire à son tempérament de feu qu'il ne parviendrait pas à éteindre seul. Il manifesta simplement l'intention de ne pas y être totalement absent et Elise comprit que la voir baiser avec un autre homme constituait pour lui une espèce d'excitation.
- Tu ne serais pas un peu candauliste, par hasard ? lui dit-elle.
- Et ça veut dire quoi ?
Elle lui expliqua ce que lui avait expliqué Sandra et il ne démentit qu'à moitié. C'était pour elle une sacrée révélation, mais en même temps un sauf-conduit. Il ne restait plus qu'à trouver celui qui provoquerait cette transgression.
Sandra accueillit la nouvelle avec un sourire éclatant. Elle proposa un rendez-vous avec un certain Célestin, un copain métis de son mari, célibataire endurci de 35 ans, un Guadeloupéen dont les conquêtes dans la communauté noire étaient multiples.
- Un super baiseur, gloussa Sandra, qui avait à l'évidence testé le personnage.
Rendez-vous fut pris le samedi suivant chez elle pour les présentations d'usage. Elise s'y rendit avec Gabriel histoire de bien peser les choses. Il fallait un consensus de couple. L'homme était grand et costaud, crâne rasé et boucle d'oreille, tatouages sur les bras. Pas vraiment le type d'Elise a priori bien qu'elle ait toujours eu un faible pour les peaux ambrées, au point qu'elle ne ratait pas une grande compétition d'athlétisme à la télé. Sa tête blonde lui arrivait à peine à la poitrine. Mais sa jovialité détendit l'atmosphère et à entendre les échanges, on n'aurait guère cru qu'ils constituaient le prélude à une relation sexuelle transgressive. Elle lui trouva un charme animal qui commença à l'émouvoir. Finalement, Célestin accompagna le couple à son domicile, déserté pour l'occasion par leurs enfants, pris en charge par les grands-parents.
Dans la voiture, Elise se sentait tendue. Serait-elle à la hauteur ? En même temps, elle éprouvait au creux de son ventre un manque qu'elle avait parfaitement identifié. Un besoin de pénis. Sandra l'avait prévenue : elle aurait affaire à "un grand format". Quant à Gabriel, il masquait difficilement son excitation et ce n'était pas le moindre étonnement de son épouse. Au moins, de ce côté là, tout se passerait bien.
Ils n'allaient pas aller au lit tout de suite. Elise s'échappa pour revêtir un déshabillé tandis que Gabriel servait à boire. On sentait Célestin chaud bouillant et quand il vit apparaitre la maitresse des lieux en petite tenue transparente lui arrivant à mi-cuisses, le pubis et les pointes de seins parfaitement identifiables, une bosse révélatrice apparut sur son pantalon. Elise minaudait, consciente de l'effet qu'elle procurait. Elle s'assit à côté de lui au bord du canapé mais elle n'eut pas le temps d'atteindre son verre. L'homme la bascula sur le dos, la troussa et enfouit son museau entre ses cuisses dodues. Elle tourna son visage vers son mari, qui lut dans son regard son abandon d'abord, son extase ensuite. La langue agile et précise du Guadeloupéen la faisait fondre. Gabriel dans son fauteuil devint spectateur. Elise allait baiser devant lui, sur le canapé, sans gêne apparente. Elle finit de se débarrasser de son déshabillé tandis que l'homme se déculottait, exhibant une matraque sombre qu'il coiffa tranquillement d'un préservatif. Elle l'aida à ôter son tee shirt qui révéla un torse musculeux aux pectoraux et aux abdominaux saillants parsemés de tatouages. Elle ne put retenir un soupir d'admiration devant ce beau mâle si sexué qui allait l'honorer. Gabriel ressentit une pointe de jalousie tant son physique était différent. Mais il l'avait voulu.
Le spectacle qu'il découvrit alors le stupéfia. C'est une chose de faire l'amour avec sa femme, c'en est une autre de la voir baiser avec un autre homme. Il la reconnaissait à peine. Ses mouvements de pieds, de cuisses et de fesses étaient désormais extérieurs à lui-même. Ses exclamations de plaisir ne lui étaient plus destinées. Le glaive qui entrait et sortait de son antre intime, tonique et dynamique dans un bruit mouillé; n'était plus le sien, il est vrai beaucoup plus modeste. Elle lui fit face lorsqu'elle s'empala pieds au sol et dos à son amant en faisant danser sa croupe en clapotant. Il se demanda si elle le voyait vraiment alors qu'il était assis à environ un mètre du couple. Sa bouche était tordue par un rictus de plaisir, ses yeux un peu vitreux. Elle tressautait jambes fléchies en faisant coulisser entièrement du gland à la base le sceptre qui la fouillait au plus profond. Gabriel se demanda comment elle faisait pour ne pas avoir mal. Il faut croire que sa nature était adaptée aux grands formats. Puis elle poussa un long cri et s'immobilisa, pénétrée jusqu'à la garde. Elle avait joui.
Elle se releva, parut reprendre ses esprits, et constata l'érection intacte de son chevalier servant avant de se retourner vers son mari, comme si elle réalisait qu'il avait tout vu.
- Oh chéri, qu'est-ce que c'était bon... lui dit-elle, sans confusion.
- Et si vous alliez au lit maintenant ? proposa Gabriel, conscient que son épouse n'en avait pas encore assez.
Elle ne se fit pas prier, prit Célestin par la main et en roulant de la croupe, l'entraina dans la chambre conjugale.
*******
Célestin ne comptait plus ses conquêtes féminines mais celle-là sortait de son ordinaire. Cette jeune mère de famille au joli minois n'aurait pas attiré son attention dans la rue et si son ami Boubacar ne s'était pas fait l'intermédiaire, il n'aurait jamais envisagé d'être ainsi tiré vers son lit en vue d'une copulation ardente et passionnée, qui plus est en présence de son mari. Comme quoi on ne connait pas les gens... En tout cas, il se félicitait d'avoir tiré un gros lot. A poil, elle valait le coup d'oeil avec ses petits seins biens ronds et surtout cette croupe magnifique, bien bombée, ni trop large ni trop mince, à raie longue et profonde au point que son oeillet rose était parfaitement visible. Un véritable appel au gland. Oui, il allait l'enculer, cette meuf, et elle s'en souviendrait !
Sur le lit, elle l'attira entre ses cuisses en lui tenant le pénis et une longue fouille commença, lui bras tendus, les yeux dans les yeux, elle chevilles croisées dans le dos mouvant de son baiseur. Assis sur une chaise, Gabriel observait les ébats, tous yeux et toutes oreilles. Elise émettait des couinements stridents qu'il n'avait encore jamais entendus. Ses yeux écarquillés témoignaient de l'intensité de son plaisir. Le mouvement de ses petits pieds, ses orteils contractés, ses griffures sur les épaules musclées, le décollement de ses fesses du lit à la recherche de la bite étaient autant de signaux physiques qu'elle participait de tout son corps à ce coït extraconjugal et néanmoins accordé. L'homme s'en régalait au point qu'il avait complètement oublié la présence voisine du mari. Sa matraque entrait et sortait de toute sa longueur, maitrisant sa cadence pour durer. Il sentit néanmoins son sperme monter et il s'immobilisa, adjurant Elise de ne plus remuer, et se retira.
Elise haletait, l'air un peu inquiet, mais l'érection intacte du Guadeloupéen la rassura.
- Tu en veux encore, hein, l'interrogea-t-il, le sourire aux lèvres.
- Oh oui s'il te plait, c'est trop bon.
- Mets-toi à quatre pattes, je vais te prendre par derrière.
Elle se retrouva en travers du lit face à son mari. Elle remarqua qu'il avait ouvert son pantalon et avait la main sur son membre viril. Il se masturbait en la regardant baiser. Elle en tira une satisfaction. Son plaisir ne serait pas égoïste.
L'envahissement massif de Célestin la ramena à l'essentiel. Elle alla le chercher à grands coups de fesses et le bruit des peaux claquantes envahit la chambre. Elle eut l'inspiration inédite d'aller chercher ses couilles en glissant une main entre ses jambes et ce contact lui arracha un gémissement d'extase.
- Tu es une belle salope dans ton genre ! s'exclama Célestin, que cette initiative avait encore durci.
Puis il se retira et posa aussitôt son gland sur l'anneau rosé bien ouvert dans le sourire vertical de la raie des fesses. La peau du dos et de la croupe d'Elise se couvrit de chair de poule. Elle avait compris la manoeuvre. La sodomie ne faisait partie de la culture érotique du couple avec Gabriel mais il était beaucoup moins membré et elle appréhenda l'introduction. Mais son excitation était telle qu'elle était prête à tout, et elle creusa les reins. Elle eut mal au début. Il était vraiment gros. Mais il sut y aller par petites touches et quand il franchit le seuil des sphincters, elle se détendit et s'abandonna à cette visite tellement intime qu'elle se sentit disposée à en jouir.
- Il t'encule chérie ? interrogea Gabriel, sortant pour la première fois de son mutisme.
Elle fit oui de la tête.
- C'est bon ?
Elle opina à nouveau du chef. Son roulement de hanches attestait en effet de son adhésion à cette pénétration anale. Célestin fut tellement surpris de cet accord total qu'après plusieurs coups de boutoir sonores, il éjacula dans sa capote. Son membre ramolli sortit aussitôt du rectum tandis qu'Elise manifestait un orgasme violent. Aussitôt, Gabriel se leva de sa chaise et lui tendit sa queue à sucer. Elle la goba et toussa quand le sperme de son mari gicla dans sa gorge. Et la tension retomba dans la chambre.
********
Ils se remémorèrent longtemps cet épisode, qu'Elise raconta à Sandra dans le détail. Elle la félicita et lui dit :
- Mais maintenant, vous faites quoi ?
- On en a parlé avec Gabriel. Notre vie sexuelle ne sera plus jamais comme avant, c'est clair.
De fait, cette transgression avait en un sens calmé les coïts compulsifs qui avaient fini par épuiser le mari. Une certaine régulation se fit jour dans leurs ébats, mais à une exception notable près qu'Elise confia à Sandra :
- On voudrait, disons une fois par mois, se défouler totalement en dehors de nos rapports conjugaux.
- Je vois, répondit la Noire. Vous voulez vous faire péter les hormones. On pourrait se faire des plans à quatre avec Boubacar, et même avec d'autres couples. Gabriel serait à la fois voyeur et acteur et toi, tu te ferais sauter en même temps que moi.
Elise ne démentit pas. Elle avait toujours eu le fantasme de la partouze, mais pas n'importe où ni n'importe comment. Ce serait juste un intermède coquin dans une vie rangée. Gabriel accepta de tenter l'expérience. Et une semaine plus tard, le couple franchissait le seuil de la maison de Sandra où Boubacar et deux couples noirs sirotaient un punch en les attendant. On devine la suite...
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Micky
5 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Un récit bien agréable qui fait une part belle à la description des sentiments, souvent oubliés dans d autres récits plus anatomiques.
A poursuivre !
A poursuivre !
Oui, encore une belle histoire qui me ramène quelques années en arrière.
Vivement la suite
Vivement la suite
Merci à Olga et Didier, contente de vous retrouver aussi.
C'est en effet un plaisir que de retrouver les textes de Micky. On découvre dans cet excellent texte un couple qui se lâche et on pourrait attendre une suite, car on sent que Élise et Gabriel sont prêts à aller plus loin!
Micky,
c'est un véritable plaisir de pouvoir lire de nouveau vos magnifiques histoires.
Comme celle-ci, torride en soin et très bien écrit comme à l'accoutumée, dans laquelle sur fonds de candaulisme une femme passionnée expérimente tout les plaisirs du sexe avec un autre que son mari...
Didier
c'est un véritable plaisir de pouvoir lire de nouveau vos magnifiques histoires.
Comme celle-ci, torride en soin et très bien écrit comme à l'accoutumée, dans laquelle sur fonds de candaulisme une femme passionnée expérimente tout les plaisirs du sexe avec un autre que son mari...
Didier