Vacances étudiantes (Partie 1)
Récit érotique écrit par DXD [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-08-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Vacances étudiantes (Partie 1)
Note : Bonjour à tous, voici le premier chapitre d'une autre série. C'est une histoire plus "narrative" que d'habitude, plus travaillée, et j'espère plus détaillée que celles que j'écris habituellement. Par conséquent, les scènes de sexe seront un peu plus longues à venir qu'habituellement, car je souhaite mettre l'accent sur l'aspect jeu de séduction. J'espère que ça ne vous rebutera pas trop ^^ Bonne lecture, et j'attends vos retours avec impatience !
(POV Fanny)
Je m'assis dans le bus, heureuse. Enfin la semaine de rando allait commencer ! Le moment que j’avais le plus attendu de l'année. Plus de 10 jours de vacances, organisés par la fac, dans le but de randonner dans les plus beaux coins de la France. A ma grande surprise, des centaines d'autres élèves de la fac, s’étaient inscrits, ça s'annonçait tellement bien ! Ça allait être l’occasion de faire de nouvelles rencontres, de me faire de nouveaux amis, peut être même plus… Tout autour de moi, le bus se remplissait progressivement, de jeunes aussi pressés que moi de partir enfin.
« Je peux m’asseoir là ? m’interrogea une voix grave et agréable. »
Je levai les yeux, et vis un magnifique garçon m’interroger de ses beaux yeux bleus.
« Euh… oui bien sûr, oui. »
« Merci, fit-il en me souriant. »
Il se tourna vers moi et me demanda :
« Tu t’appelles comment ? »
« Fanny, et toi ? »
Il me dit son nom en passant négligemment les mains dans ses cheveux bruns. Je me sentis craquer intérieurement, il était tellement beau ! Et cela ne fit que s’aggraver dans les minutes qui suivirent : on dut attendre longtemps avant de partir, car non seulement notre bus devait se remplir mais aussi les deux autres bus qui participaient au voyage. Pendant ce temps, on discutait de choses et d’autres lui et moi, et je découvrais alors qu’il était drôle, sympa, et intelligent. J’étais totalement sous le charme. Le trajet commença, et je m’installai doucement dans une bulle avec ce beau garçon me noyant dans le bleu de son regard, dans la contemplation de son sourire, ou de ses bras musclés. Lorsque le bus s’arrêta, deux heures plus tard, j’étais tout simplement conquise.
« Tu descends pas te dégourdir les jambes ? me demanda-t-il. »
« Non, ça va. »
« Ok, à tout de suite alors ! »
(POV Narrateur.)
Je descendis du bus, heureux de pouvoir enfin marcher après 2h de trajet, coincé sur un siège de bus. J’étais pressé d’arriver là où devait se passer la semaine de randonnée, là au moins je me dégourdirai les jambes autant que je voudrai. Fanny était sympa et de bonne compagnie, mais franchement les longs trajets, j’avais horreur de ça. Je pris une bouteille au distributeur, et me désaltérai avec soulagement : on était qu’en mai, mais il faisait assez chaud à l’extérieur, donc insupportablement chaud dans le bus.
« Eh toi ! »
Je me retournai, et tombai nez à nez avec une grande fille rousse, belle à tomber. Ses longs cheveux lisses et cuivrés encadraient parfaitement son visage angélique, tandis que ses yeux bleus étincelants me fixaient d’un regard amusé, comme si elle savait ce que je pensais en ce moment même. En plus de la beauté de son visage, elle était habillée de façon sexy, un t-shirt noir et un jean moulant, qui mettaient bien en valeur son corps parfait, sa poitrine était volumineuse à souhait probablement du 95D, et ses fesses étaient tout simplement parfaites.
« Oui ? lui répondis-je, tâchant de ne pas trop la détailler. »
« Je m’appelle Sophie, ça te dit de t’asseoir avec moi pour le reste du voyage ? »
« Bah c’est à dire… je suis déjà avec une autre fille et… »
« Pas grave, tu la retrouveras plus tard… allez dis oui ! »
Elle adopta un air suppliant, qui me fit craquer. Je cédai.
« Ok d’accord… »
Je la suivis, tout en m’efforçant de ne pas trop reluquer son postérieur. Peine perdue…
(Pov Sophie).
Je m’allongeai sur le lit, soulagée que ce long voyage prenne fin. On était dans le dortoir de la fac, celui dans lequel on allait passer la semaine. On était quatre par chambre, et ça me posait un petit problème pour mes projets à venir, mais rien de trop grave. Je commençai à pianoter sur mon portable, en attendant qu’on nous appelle pour la suite. Les rares professeurs qui accompagnaient le voyage pour nous accompagner en randonnée voulaient en effet tous nous rassembler pour nous expliquer le programme de la semaine.
Mon amie Arielle était assise à côté de moi et regardait son téléphone elle aussi. Elle finit par me dire :
« C’est bizarre, je m’attendais pas à ce qu’une semaine de randonnée attire autant de monde. »
« C’est parce que ça sera pas que de la randonnée, et tout le monde le sait bien. On aura tous les soirs de libre, autrement dit, ça va boire et baiser à volonté. »
Arielle eut un petit rire.
« Tout se passe bien pour toi, non ? T’as passé tout le trajet avec ton beau brun... »
« Ouais ! T’aurais dû voir comment il me mâtait… à mon avis il m’a déjà dans la peau, je pourrais me le faire dés ce soir, si je voulais. »
« Tu veux pas ? T’attends que ça depuis des mois… »
Je me tournai vers elle et lui souris.
« Non. Je veux pas seulement me le faire, je veux le garder pour moi toute la semaine. Je vais le rendre tellement dingue qu’il ne verra même pas les autres filles il sera trop à fond sur moi. Je veux le rendre accro. »
Elle sourit et hocha la tête.
« T’es vraiment une salope. »
Je me calai confortablement contre l’oreiller.
« Je sais. »
Une heure plus tard, j’entrai dans la grande cantine de notre dortoir, des dizaines d’autres étudiants y étaient déjà attablés, mais je cherchais le seul qui m’intéressait réellement… Quelqu’un vint et s’arrêta à côté de moi. C’était une fille de ma classe, Fanny. Je l’avais jamais trop appréciée : le genre bêcheuse, trop sérieuse trop à cheval sur les règles et autres absurdités, trop stressée par le boulot, et bien d’autres choses du même genre.
« Salut ! lui lançai-je néanmoins aimablement. »
Pas la peine d’être désagréable.
« Ça va Sophie ? Tu cherches quelqu’un ? »
« Ouais un mec, et toi ? »
« Pareil, un mec. »
« Voyez-vous ça, on se dévergonde ? Mais t’as raison, cette semaine est faite pour ça. »
« C’est pas une semaine faite pour marcher plutôt ? Et non, en vrai je pense que je peux construire quelque chose de sérieux avec lui… »
Qu’est ce que je disais ? La définition même de l’ennui, cette fille. Mes yeux tombèrent sur mon beau gosse, assis au fond de la salle. J’eus un petit sourire et lançai à Fanny.
« Ah ok. Cool. Bon ben à plus. »
Je me dirigeai vers lui d’un pas léger. J’étais tellement heureuse de pouvoir enfin me rapprocher de ce mec qui me faisait craquer depuis si longtemps !
« Saluuut ! lui fis-je d’un ton joyeux. »
Il leva ses beaux yeux bleus vers moi et avec son sourire craquant me répondit.
« Salut Sophie. Tu manges avec moi ? »
« Ouais, carrément ! »
Je m’assis et commençai à manger, lui jetant de petits coups d’oeil fréquents. Je ne m’étais pas installée depuis 5 minutes que Fanny arriva à notre table. Elle regarda mon mec avec un petit regard de poisson mort. Je compris aussitôt que c’était lui qu’elle cherchait tout à l’heure. C’était avec lui qu’elle voulait « construire quelque chose de sérieux. »
« Salut, souffla-t-elle. »
« Salut Fanny. Désolé pour tout à l’heure, je t’ai lâchée dans le bus, j’ai été… euh, distrait. »
Il avait dit ses derniers mots en me jetant un petit coup d’oeil. Fanny croisa mon regard, et je sus alors qu’elle comprit tout. Elle s’assit à côté de moi, l’air tendu. Mon beau gosse nous regarda un moment, et lança :
« Ah y a pas de broc d’eau. Je vais en chercher un. »
Il se leva, et je le suivis du regard, frissonnant d’excitation : un beau mec sexy, sympa, intelligent et galant ! Ça allait être un tel régal de me le faire ! Tandis qu’il s’éloignait, Fanny me souffla, furieuse :
« A quoi tu joues ? »
« Quoi à quoi je joue ? »
« Ce mec, il est à moi, défense de t’approcher ! »
J’eus un rire méprisant.
« Je crois pas qu’il y ait ton nom marqué sur ses fesses… tu me diras j’aurai bientôt l’occasion de le vérifier. »
Elle tressaillit.
« Je t’interdis... »
« De quoi ? De m’envoyer ton Roméo ? Je vais me gêner... »
Elle fulminait toujours, mais je vis mon beau brun revenir vers nous, aussi je lui lançai :
« Tu sais, ça sert à rien qu’on se dispute, c’est à lui de choisir… mais quelque chose me dit qu’il préférera la bombe atomique à la fille banale et insipide… »
Elle eut un air furieux, mais ne dit rien, car l’objet de notre dispute arriva à notre table, un broc d’eau en main.
« Tout va bien ? nous demanda-t-il curieux. »
« Oui, oui, dis-je en lui lançant mon plus beau sourire. »
Je le vis me jeter un petit coup d’oeil, et je sus alors parfaitement à quoi il pensait… il n’avait qu’une envie, me prendre sauvagement, je le sentais bien… Pendant tout le repas, Fanny fit tout pour monopoliser la conversation avec notre beau brun, mais ça ne me dérangeait pas. Je me contentai de lui lancer de temps à autre des petits regards de chaudasse, et surtout, vers la fin du repas, de lui faire doucement du pied sous la table, lui caressant aussi la jambe, et remontant même un peu plus haut… je vis qu’il avait de plus en plus de mal à se concentrer sur le verbiage insipide de Fanny à mesure qu’augmentait son excitation.
Quand on arriva au dessert, mon beau brun se leva un moment pour aller aux toilettes. J’étais sûre que mes appels du pied l’avaient énormément chauffé, je me levai laissant Fanny seule, et le suivis. Lorsqu’il sortit des toilettes, je me tenais juste devant la porte, et il tomba nez à nez avec moi. On était à quelques centimètres l’un de l’autre.
« T’es allé te rafraîchir ? Pas trop échauffé ? »
« Échauffé ? Pourquoi ? »
Je m’avançais jusqu’à presque me coller à lui. Il recula en arrière, l’air gêné.
« Tu sais pourquoi… j’ai bien vu comme tu me regardes. »
Je posai mes mains sur ses épaules, et il tressaillit. J’approchai mon visage du sien et soufflai :
« Admets le… tu es entrain de complètement craquer pour moi… »
Pour être tout à fait franche, moi même j’avais du mal à me contenir. Me retrouver à quelques millimètres du visage de ce si beau garçon sur lequel je fantasmais depuis des mois était un vrai calvaire. Me retenir de l’embrasser fougueusement me demandait un effort très important. J’étais sur le point de craquer d’ailleurs, et lui aussi. Il avait les lèvres tendues, les yeux mi-clos, et sa respiration s’était légèrement accélérée. Me sentant bouillir intérieurement, je m’approchais doucement…
« Ah vous êtes là ! »
La voix de Fanny nous fit sursauter. Je me retournai l’air furieuse.
« Je me demandais où vous étiez, dit-elle en m’adressant un grand sourire innocent. »
Je ressentis une puissante envie de lui coller ma main dans la figure. J’étais bien plus grande qu’elle en plus, ça aurait été facile. Je me retins tandis que mon beau brun se secouait, comme encore étourdi.
« Je crois que je vais sauter le dessert, je suis un peu fatigué, je vais aller dans ma chambre. »
Lorsqu’il se fut éloigné, Fanny me lança d’un air provocant :
« Alors ? Tu lui plais peut être pas tant que ça finalement ? »
Je décidai de ne pas répondre à ses provocations à deux balles, et de m’éloigner. Je me dirigeai vers ma chambre. Sur le coup j’avais été un peu furieuse que Fanny m’interrompe alors que j’étais si proche d’embrasser enfin le beau mec de mes rêves, mais en y réfléchissant, j’en étais finalement soulagée : j’avais peut être un peu trop accéléré les choses entre « mon » mec et moi, il était temps de calmer un peu le jeu. Me tenir éloignée de lui le reste de la soirée paraissait sage.
Je retournai dans ma chambre. Le dîner continuait en bas, aussi les couloirs et les escaliers étaient déserts, et j’étais sûre de retrouver ma chambre vide en y entrant. Pourtant lorsque j’ouvris la porte, deux mains puissantes me saisirent par les hanches, me firent entrer, et me plaquèrent contre le mur, tandis que la porte de ma chambre se refermait en claquant. Mon beau brun me tenait fermement, et me regardait en souriant.
« J’espérais que tu rentrerais seule. »
Je le regardai, complètement perdue.
« Je croyais que t’étais plutôt timide comme garçon en fait. »
Il sourit.
« D’habitude ouais, plutôt, mais quand on me chauffe comme tu l’as fait tout à l’heure… faut s’attendre à ce que les choses se compliquent. »
Il approcha son visage du mien, jusqu’à ce que nos deux nez se frôlent.
« Ça te déplaît ? souffla-t-il. »
Si ça me déplaisait ? Comment dire… mon cœur battait à tout rompre, j’avais toutes les peines du monde à ne pas haleter, je me sentais plus chaude qu’un volcan, et je mourrais d’envie de me jeter sur lui et de l’embrasser.
« Non, pas du tout, répondis-je dans un murmure. »
Il avança son visage, et je compris alors qu’il allait m’embrasser. J’aurais voulu résister, faire durer notre jeu de séduction encore quelques jours, mais là je ne pouvais juste pas.
Ses lèvres n’étaient plus qu’à quelques millimètres des miennes lorsque la porte s’ouvrit à la volée. Arielle entra, nous observa un moment et sourit.
(POV Narrateur)
« Désolée, lança la nouvelle venue, j’interromps quelque chose ? »
On lui jeta tous les deux un regard peu amène.
« A ton avis ? répliqua Sophie de mauvaise humeur. »
Elle me regarda et désigna la jeune fille.
« Je te présente Arielle. On peut dire que c’est ma meilleure amie. »
Je m’écartai de la belle rousse, avec un sentiment de frustration difficilement gérable. Je saluai Arielle, essayant d’être poli, mais en vrai j’aurais souhaité qu’elle disparaisse à l’instant.
« Comment ça on peut dire que c’est ma meilleure amie ? T’abuse quand même ! répliqua Arielle d’un ton faussement indigné. »
« Disons que là tout de suite j’ai surtout envie de te gifler, répliqua Sophie. Je vais prendre une douche, je reviens. »
« Prends une douche froide, t’as besoin de te calmer ! »
Elle partit avec un air digne, qui nous fit rire tous les deux. Arielle me jeta un coup d’oeil et lança :
« Je comprends qu’elle te kiffe autant, t’es vraiment sexy. »
« Euh… eh ben merci. »
« Te fais pas d’illusions, hein je préfère les filles. Tu veux pas t’asseoir ? »
Je m’assis sur un lit, et elle s’assit sur celui d’en face. Je lui jetai un petit coup d’oeil. Elle était vraiment mignonne, de taille plutôt petite, des cheveux châtains assez courts, de grands yeux marrons et un sourire craquant. Pas forcément mon type, mais mignonne quand même.
« Tu veux boire un coup ? »
Elle avait sorti une bouteille d’alcool. J’hésitai un moment, me rappelai qu’on était en vacances, et acceptai. Une demi-heure plus tard, lorsque Sophie sortit de la douche, elle nous trouva entrain de rire et de visiblement bien nous amuser. Mais il y avait plus : entre temps, Fanny nous avait rejoints. Les yeux de Sophie s’attardèrent un moment sur elle, et elle lui lança :
« Qu’est-ce que tu fais ici ? »
« Je les ai entendus rire, je me suis dit que j’allais m’incruster, répliqua Fanny. »
Au vu des regards qu’elle s’échangeaient, ces deux là n’avaient vraiment pas l’air de s’apprécier. Un peu mal à l’aise, je regardai Sophie. Elle était encore plus sexy, les cheveux mouillés et en peignoir. Je n’avais qu’une seule envie, c’était me jeter sur elle et…
« Qu’est-ce que vous faîtes ? »
La voix de Sophie me ramena à la réalité.
« On fait un action ou vérité, expliqua Arielle. Tu veux jouer ? »
« Ouais, ok. »
Elle s’assit sur le lit, à côté de Arielle. Fanny, elle, était assise à côté de moi. Arielle fit rouler une bouteille vide (me regardez pas comme ça, vider une bouteille en demi-heure est normal en vacances étudiantes) sur la table de nuit entre nos deux lits, pour déterminer à qui c’était le tour de faire le choix fatidique :
« Action ou vérité ? me demanda Arielle. »
La bouteille s’était arrêtée pointée sur moi. Arielle eut un sourire espiègle et me lança :
« Alors dis moi, si j’étais pas entrée dans la pièce, il se serait passé quoi entre toi et Sophie ? »
Je rougis. Je n’aurais eu aucun problème à parler de ça seul avec Sophie. Même devant Arielle ça ne m’aurait pas gêné. Mais là, y avait Fanny… d’ailleurs celle-ci réagit au quart de tour et apostropha Arielle.
« Comment ça ? De quoi tu parles ? »
« Je les ai trouvés à quelques centimètres l’un de l’autre… à mon avis dix secondes plus tard et ils s’embrassaient, une minute plus tard ils étaient sur le lit… Alors ? »
Fanny avait l’air furieuse, sans que je sache trop pourquoi. Moi j’étais assez mal à l’aise.
« Euh… bah écoute on sait pas, et... »
« Arrête, fais pas ton timide, répliqua Sophie. Tu sais très bien ce qui se serait passé si cette chieuse était pas entrée... »
Arielle eut un sourire amusé qui montrait qu’elle prenait à la légère la mauvaise humeur de son amie.
« Bon… on va considérer que ça répond à la question. Allez la suite ! »
Elle refit tourner la bouteille. Cette fois-ci, elle s’arrêta en direction de Sophie. Arielle eut un sourire, et lança :
« Alors ? Action ou vérité ? »
« Action. »
« Embrasse une personne de ton choix. »
Sophie me sourit et s’approcha de moi. Je me sentis frissonner d’excitation… mais au dernier moment, elle se détourna attrapa Arielle par la nuque et l’embrassa suavement. Les deux belles entrelacèrent leurs lèvres dans un ballet sensuel et épicé. J’en bavais presque d’envie, je n’avais qu’un désir : les rejoindre. Lorsque ce fut fini j’étais excité comme jamais. Arielle et Sophie se séparèrent, sourire complice aux lèvres. Arielle reprit son téléphone, et fit tourner la bouteille… qui finit une fois de plus pointée vers Sophie.
« Action ou vérité ? »
« Vérité. »
« T’as déjà pratiqué la sodomie ? »
Sophie eut une moue dédaigneuse.
« Évidemment quelle question. »
Le jeu se poursuivit ainsi pendant un bon moment, et j’échappai à la terrible bouteille pendant de longues minutes, jusqu’à ce que finalement, elle repointe à nouveau vers moi.
« Action ou vérité ? demanda Arielle. »
La dernière vérité m’avait embarrassé. J’avais envie d’éviter ça, alors je choisis :
« Action. »
Arielle sourit.
« Tu dois embrasser toutes les personne présentes dans la pièce. »
« Quoi ? »
« Oui, oui. C’est moi qui décide. Alors tais-toi, et lance-toi. »
Je me résignai, me redressai. Je commençai par m’approcher d’Arielle, et du bout des lèvres lui fis la bise sur la bouche. Pas la peine de faire traîner les choses si elle n’aimait pas les garçons. Elle me fit un petit sourire, que je lui rendis. Je m’approchai ensuite de Fanny qui m’observait fixement, l’air de ne plus oser respirer. Je me penchai vers elle, et délicatement, posai mes lèvres sur les siennes. Elle avait l’air très gêné, aussi je ne fis pas durer les choses plus de dix secondes. Quand je me redressai, j’eus l’impression qu’elle était quelque peu déçue, mais je ne m’attardai pas sur les détails : il me restait maintenant à embarrasser Sophie. Je me tournai lentement vers la belle rousse qui dévisageait avec un air provocateur. Je m’approchai d’elle, sentant très bien que notre baiser n’allait pas être aussi sage qu’avec les deux autres. Je me penchai sur elle, et elle me saisit à la nuque, pour me presser contre son visage. Nos lèvres se joignirent, et nous nous embrassâmes avec passion. Je la tins par les joues, et passa mes doigts dans ses cheveux mouillés, tandis que le rythme et l’intensité de notre baiser augmentaient dangereusement. Cela dura un bon moment, je frissonnai en goûtant ses belles lèvres qui me faisaient tant envie. Lorsqu’on se sépara, nous étions haletants et légèrement rougis. Je me rassis sur le lit, avec l’impression d’avoir eu un coup de massue sur la tête. Les yeux de Sophie brillaient de plaisir.
(POV Fanny)
Je m'assis dans le bus, heureuse. Enfin la semaine de rando allait commencer ! Le moment que j’avais le plus attendu de l'année. Plus de 10 jours de vacances, organisés par la fac, dans le but de randonner dans les plus beaux coins de la France. A ma grande surprise, des centaines d'autres élèves de la fac, s’étaient inscrits, ça s'annonçait tellement bien ! Ça allait être l’occasion de faire de nouvelles rencontres, de me faire de nouveaux amis, peut être même plus… Tout autour de moi, le bus se remplissait progressivement, de jeunes aussi pressés que moi de partir enfin.
« Je peux m’asseoir là ? m’interrogea une voix grave et agréable. »
Je levai les yeux, et vis un magnifique garçon m’interroger de ses beaux yeux bleus.
« Euh… oui bien sûr, oui. »
« Merci, fit-il en me souriant. »
Il se tourna vers moi et me demanda :
« Tu t’appelles comment ? »
« Fanny, et toi ? »
Il me dit son nom en passant négligemment les mains dans ses cheveux bruns. Je me sentis craquer intérieurement, il était tellement beau ! Et cela ne fit que s’aggraver dans les minutes qui suivirent : on dut attendre longtemps avant de partir, car non seulement notre bus devait se remplir mais aussi les deux autres bus qui participaient au voyage. Pendant ce temps, on discutait de choses et d’autres lui et moi, et je découvrais alors qu’il était drôle, sympa, et intelligent. J’étais totalement sous le charme. Le trajet commença, et je m’installai doucement dans une bulle avec ce beau garçon me noyant dans le bleu de son regard, dans la contemplation de son sourire, ou de ses bras musclés. Lorsque le bus s’arrêta, deux heures plus tard, j’étais tout simplement conquise.
« Tu descends pas te dégourdir les jambes ? me demanda-t-il. »
« Non, ça va. »
« Ok, à tout de suite alors ! »
(POV Narrateur.)
Je descendis du bus, heureux de pouvoir enfin marcher après 2h de trajet, coincé sur un siège de bus. J’étais pressé d’arriver là où devait se passer la semaine de randonnée, là au moins je me dégourdirai les jambes autant que je voudrai. Fanny était sympa et de bonne compagnie, mais franchement les longs trajets, j’avais horreur de ça. Je pris une bouteille au distributeur, et me désaltérai avec soulagement : on était qu’en mai, mais il faisait assez chaud à l’extérieur, donc insupportablement chaud dans le bus.
« Eh toi ! »
Je me retournai, et tombai nez à nez avec une grande fille rousse, belle à tomber. Ses longs cheveux lisses et cuivrés encadraient parfaitement son visage angélique, tandis que ses yeux bleus étincelants me fixaient d’un regard amusé, comme si elle savait ce que je pensais en ce moment même. En plus de la beauté de son visage, elle était habillée de façon sexy, un t-shirt noir et un jean moulant, qui mettaient bien en valeur son corps parfait, sa poitrine était volumineuse à souhait probablement du 95D, et ses fesses étaient tout simplement parfaites.
« Oui ? lui répondis-je, tâchant de ne pas trop la détailler. »
« Je m’appelle Sophie, ça te dit de t’asseoir avec moi pour le reste du voyage ? »
« Bah c’est à dire… je suis déjà avec une autre fille et… »
« Pas grave, tu la retrouveras plus tard… allez dis oui ! »
Elle adopta un air suppliant, qui me fit craquer. Je cédai.
« Ok d’accord… »
Je la suivis, tout en m’efforçant de ne pas trop reluquer son postérieur. Peine perdue…
(Pov Sophie).
Je m’allongeai sur le lit, soulagée que ce long voyage prenne fin. On était dans le dortoir de la fac, celui dans lequel on allait passer la semaine. On était quatre par chambre, et ça me posait un petit problème pour mes projets à venir, mais rien de trop grave. Je commençai à pianoter sur mon portable, en attendant qu’on nous appelle pour la suite. Les rares professeurs qui accompagnaient le voyage pour nous accompagner en randonnée voulaient en effet tous nous rassembler pour nous expliquer le programme de la semaine.
Mon amie Arielle était assise à côté de moi et regardait son téléphone elle aussi. Elle finit par me dire :
« C’est bizarre, je m’attendais pas à ce qu’une semaine de randonnée attire autant de monde. »
« C’est parce que ça sera pas que de la randonnée, et tout le monde le sait bien. On aura tous les soirs de libre, autrement dit, ça va boire et baiser à volonté. »
Arielle eut un petit rire.
« Tout se passe bien pour toi, non ? T’as passé tout le trajet avec ton beau brun... »
« Ouais ! T’aurais dû voir comment il me mâtait… à mon avis il m’a déjà dans la peau, je pourrais me le faire dés ce soir, si je voulais. »
« Tu veux pas ? T’attends que ça depuis des mois… »
Je me tournai vers elle et lui souris.
« Non. Je veux pas seulement me le faire, je veux le garder pour moi toute la semaine. Je vais le rendre tellement dingue qu’il ne verra même pas les autres filles il sera trop à fond sur moi. Je veux le rendre accro. »
Elle sourit et hocha la tête.
« T’es vraiment une salope. »
Je me calai confortablement contre l’oreiller.
« Je sais. »
Une heure plus tard, j’entrai dans la grande cantine de notre dortoir, des dizaines d’autres étudiants y étaient déjà attablés, mais je cherchais le seul qui m’intéressait réellement… Quelqu’un vint et s’arrêta à côté de moi. C’était une fille de ma classe, Fanny. Je l’avais jamais trop appréciée : le genre bêcheuse, trop sérieuse trop à cheval sur les règles et autres absurdités, trop stressée par le boulot, et bien d’autres choses du même genre.
« Salut ! lui lançai-je néanmoins aimablement. »
Pas la peine d’être désagréable.
« Ça va Sophie ? Tu cherches quelqu’un ? »
« Ouais un mec, et toi ? »
« Pareil, un mec. »
« Voyez-vous ça, on se dévergonde ? Mais t’as raison, cette semaine est faite pour ça. »
« C’est pas une semaine faite pour marcher plutôt ? Et non, en vrai je pense que je peux construire quelque chose de sérieux avec lui… »
Qu’est ce que je disais ? La définition même de l’ennui, cette fille. Mes yeux tombèrent sur mon beau gosse, assis au fond de la salle. J’eus un petit sourire et lançai à Fanny.
« Ah ok. Cool. Bon ben à plus. »
Je me dirigeai vers lui d’un pas léger. J’étais tellement heureuse de pouvoir enfin me rapprocher de ce mec qui me faisait craquer depuis si longtemps !
« Saluuut ! lui fis-je d’un ton joyeux. »
Il leva ses beaux yeux bleus vers moi et avec son sourire craquant me répondit.
« Salut Sophie. Tu manges avec moi ? »
« Ouais, carrément ! »
Je m’assis et commençai à manger, lui jetant de petits coups d’oeil fréquents. Je ne m’étais pas installée depuis 5 minutes que Fanny arriva à notre table. Elle regarda mon mec avec un petit regard de poisson mort. Je compris aussitôt que c’était lui qu’elle cherchait tout à l’heure. C’était avec lui qu’elle voulait « construire quelque chose de sérieux. »
« Salut, souffla-t-elle. »
« Salut Fanny. Désolé pour tout à l’heure, je t’ai lâchée dans le bus, j’ai été… euh, distrait. »
Il avait dit ses derniers mots en me jetant un petit coup d’oeil. Fanny croisa mon regard, et je sus alors qu’elle comprit tout. Elle s’assit à côté de moi, l’air tendu. Mon beau gosse nous regarda un moment, et lança :
« Ah y a pas de broc d’eau. Je vais en chercher un. »
Il se leva, et je le suivis du regard, frissonnant d’excitation : un beau mec sexy, sympa, intelligent et galant ! Ça allait être un tel régal de me le faire ! Tandis qu’il s’éloignait, Fanny me souffla, furieuse :
« A quoi tu joues ? »
« Quoi à quoi je joue ? »
« Ce mec, il est à moi, défense de t’approcher ! »
J’eus un rire méprisant.
« Je crois pas qu’il y ait ton nom marqué sur ses fesses… tu me diras j’aurai bientôt l’occasion de le vérifier. »
Elle tressaillit.
« Je t’interdis... »
« De quoi ? De m’envoyer ton Roméo ? Je vais me gêner... »
Elle fulminait toujours, mais je vis mon beau brun revenir vers nous, aussi je lui lançai :
« Tu sais, ça sert à rien qu’on se dispute, c’est à lui de choisir… mais quelque chose me dit qu’il préférera la bombe atomique à la fille banale et insipide… »
Elle eut un air furieux, mais ne dit rien, car l’objet de notre dispute arriva à notre table, un broc d’eau en main.
« Tout va bien ? nous demanda-t-il curieux. »
« Oui, oui, dis-je en lui lançant mon plus beau sourire. »
Je le vis me jeter un petit coup d’oeil, et je sus alors parfaitement à quoi il pensait… il n’avait qu’une envie, me prendre sauvagement, je le sentais bien… Pendant tout le repas, Fanny fit tout pour monopoliser la conversation avec notre beau brun, mais ça ne me dérangeait pas. Je me contentai de lui lancer de temps à autre des petits regards de chaudasse, et surtout, vers la fin du repas, de lui faire doucement du pied sous la table, lui caressant aussi la jambe, et remontant même un peu plus haut… je vis qu’il avait de plus en plus de mal à se concentrer sur le verbiage insipide de Fanny à mesure qu’augmentait son excitation.
Quand on arriva au dessert, mon beau brun se leva un moment pour aller aux toilettes. J’étais sûre que mes appels du pied l’avaient énormément chauffé, je me levai laissant Fanny seule, et le suivis. Lorsqu’il sortit des toilettes, je me tenais juste devant la porte, et il tomba nez à nez avec moi. On était à quelques centimètres l’un de l’autre.
« T’es allé te rafraîchir ? Pas trop échauffé ? »
« Échauffé ? Pourquoi ? »
Je m’avançais jusqu’à presque me coller à lui. Il recula en arrière, l’air gêné.
« Tu sais pourquoi… j’ai bien vu comme tu me regardes. »
Je posai mes mains sur ses épaules, et il tressaillit. J’approchai mon visage du sien et soufflai :
« Admets le… tu es entrain de complètement craquer pour moi… »
Pour être tout à fait franche, moi même j’avais du mal à me contenir. Me retrouver à quelques millimètres du visage de ce si beau garçon sur lequel je fantasmais depuis des mois était un vrai calvaire. Me retenir de l’embrasser fougueusement me demandait un effort très important. J’étais sur le point de craquer d’ailleurs, et lui aussi. Il avait les lèvres tendues, les yeux mi-clos, et sa respiration s’était légèrement accélérée. Me sentant bouillir intérieurement, je m’approchais doucement…
« Ah vous êtes là ! »
La voix de Fanny nous fit sursauter. Je me retournai l’air furieuse.
« Je me demandais où vous étiez, dit-elle en m’adressant un grand sourire innocent. »
Je ressentis une puissante envie de lui coller ma main dans la figure. J’étais bien plus grande qu’elle en plus, ça aurait été facile. Je me retins tandis que mon beau brun se secouait, comme encore étourdi.
« Je crois que je vais sauter le dessert, je suis un peu fatigué, je vais aller dans ma chambre. »
Lorsqu’il se fut éloigné, Fanny me lança d’un air provocant :
« Alors ? Tu lui plais peut être pas tant que ça finalement ? »
Je décidai de ne pas répondre à ses provocations à deux balles, et de m’éloigner. Je me dirigeai vers ma chambre. Sur le coup j’avais été un peu furieuse que Fanny m’interrompe alors que j’étais si proche d’embrasser enfin le beau mec de mes rêves, mais en y réfléchissant, j’en étais finalement soulagée : j’avais peut être un peu trop accéléré les choses entre « mon » mec et moi, il était temps de calmer un peu le jeu. Me tenir éloignée de lui le reste de la soirée paraissait sage.
Je retournai dans ma chambre. Le dîner continuait en bas, aussi les couloirs et les escaliers étaient déserts, et j’étais sûre de retrouver ma chambre vide en y entrant. Pourtant lorsque j’ouvris la porte, deux mains puissantes me saisirent par les hanches, me firent entrer, et me plaquèrent contre le mur, tandis que la porte de ma chambre se refermait en claquant. Mon beau brun me tenait fermement, et me regardait en souriant.
« J’espérais que tu rentrerais seule. »
Je le regardai, complètement perdue.
« Je croyais que t’étais plutôt timide comme garçon en fait. »
Il sourit.
« D’habitude ouais, plutôt, mais quand on me chauffe comme tu l’as fait tout à l’heure… faut s’attendre à ce que les choses se compliquent. »
Il approcha son visage du mien, jusqu’à ce que nos deux nez se frôlent.
« Ça te déplaît ? souffla-t-il. »
Si ça me déplaisait ? Comment dire… mon cœur battait à tout rompre, j’avais toutes les peines du monde à ne pas haleter, je me sentais plus chaude qu’un volcan, et je mourrais d’envie de me jeter sur lui et de l’embrasser.
« Non, pas du tout, répondis-je dans un murmure. »
Il avança son visage, et je compris alors qu’il allait m’embrasser. J’aurais voulu résister, faire durer notre jeu de séduction encore quelques jours, mais là je ne pouvais juste pas.
Ses lèvres n’étaient plus qu’à quelques millimètres des miennes lorsque la porte s’ouvrit à la volée. Arielle entra, nous observa un moment et sourit.
(POV Narrateur)
« Désolée, lança la nouvelle venue, j’interromps quelque chose ? »
On lui jeta tous les deux un regard peu amène.
« A ton avis ? répliqua Sophie de mauvaise humeur. »
Elle me regarda et désigna la jeune fille.
« Je te présente Arielle. On peut dire que c’est ma meilleure amie. »
Je m’écartai de la belle rousse, avec un sentiment de frustration difficilement gérable. Je saluai Arielle, essayant d’être poli, mais en vrai j’aurais souhaité qu’elle disparaisse à l’instant.
« Comment ça on peut dire que c’est ma meilleure amie ? T’abuse quand même ! répliqua Arielle d’un ton faussement indigné. »
« Disons que là tout de suite j’ai surtout envie de te gifler, répliqua Sophie. Je vais prendre une douche, je reviens. »
« Prends une douche froide, t’as besoin de te calmer ! »
Elle partit avec un air digne, qui nous fit rire tous les deux. Arielle me jeta un coup d’oeil et lança :
« Je comprends qu’elle te kiffe autant, t’es vraiment sexy. »
« Euh… eh ben merci. »
« Te fais pas d’illusions, hein je préfère les filles. Tu veux pas t’asseoir ? »
Je m’assis sur un lit, et elle s’assit sur celui d’en face. Je lui jetai un petit coup d’oeil. Elle était vraiment mignonne, de taille plutôt petite, des cheveux châtains assez courts, de grands yeux marrons et un sourire craquant. Pas forcément mon type, mais mignonne quand même.
« Tu veux boire un coup ? »
Elle avait sorti une bouteille d’alcool. J’hésitai un moment, me rappelai qu’on était en vacances, et acceptai. Une demi-heure plus tard, lorsque Sophie sortit de la douche, elle nous trouva entrain de rire et de visiblement bien nous amuser. Mais il y avait plus : entre temps, Fanny nous avait rejoints. Les yeux de Sophie s’attardèrent un moment sur elle, et elle lui lança :
« Qu’est-ce que tu fais ici ? »
« Je les ai entendus rire, je me suis dit que j’allais m’incruster, répliqua Fanny. »
Au vu des regards qu’elle s’échangeaient, ces deux là n’avaient vraiment pas l’air de s’apprécier. Un peu mal à l’aise, je regardai Sophie. Elle était encore plus sexy, les cheveux mouillés et en peignoir. Je n’avais qu’une seule envie, c’était me jeter sur elle et…
« Qu’est-ce que vous faîtes ? »
La voix de Sophie me ramena à la réalité.
« On fait un action ou vérité, expliqua Arielle. Tu veux jouer ? »
« Ouais, ok. »
Elle s’assit sur le lit, à côté de Arielle. Fanny, elle, était assise à côté de moi. Arielle fit rouler une bouteille vide (me regardez pas comme ça, vider une bouteille en demi-heure est normal en vacances étudiantes) sur la table de nuit entre nos deux lits, pour déterminer à qui c’était le tour de faire le choix fatidique :
« Action ou vérité ? me demanda Arielle. »
La bouteille s’était arrêtée pointée sur moi. Arielle eut un sourire espiègle et me lança :
« Alors dis moi, si j’étais pas entrée dans la pièce, il se serait passé quoi entre toi et Sophie ? »
Je rougis. Je n’aurais eu aucun problème à parler de ça seul avec Sophie. Même devant Arielle ça ne m’aurait pas gêné. Mais là, y avait Fanny… d’ailleurs celle-ci réagit au quart de tour et apostropha Arielle.
« Comment ça ? De quoi tu parles ? »
« Je les ai trouvés à quelques centimètres l’un de l’autre… à mon avis dix secondes plus tard et ils s’embrassaient, une minute plus tard ils étaient sur le lit… Alors ? »
Fanny avait l’air furieuse, sans que je sache trop pourquoi. Moi j’étais assez mal à l’aise.
« Euh… bah écoute on sait pas, et... »
« Arrête, fais pas ton timide, répliqua Sophie. Tu sais très bien ce qui se serait passé si cette chieuse était pas entrée... »
Arielle eut un sourire amusé qui montrait qu’elle prenait à la légère la mauvaise humeur de son amie.
« Bon… on va considérer que ça répond à la question. Allez la suite ! »
Elle refit tourner la bouteille. Cette fois-ci, elle s’arrêta en direction de Sophie. Arielle eut un sourire, et lança :
« Alors ? Action ou vérité ? »
« Action. »
« Embrasse une personne de ton choix. »
Sophie me sourit et s’approcha de moi. Je me sentis frissonner d’excitation… mais au dernier moment, elle se détourna attrapa Arielle par la nuque et l’embrassa suavement. Les deux belles entrelacèrent leurs lèvres dans un ballet sensuel et épicé. J’en bavais presque d’envie, je n’avais qu’un désir : les rejoindre. Lorsque ce fut fini j’étais excité comme jamais. Arielle et Sophie se séparèrent, sourire complice aux lèvres. Arielle reprit son téléphone, et fit tourner la bouteille… qui finit une fois de plus pointée vers Sophie.
« Action ou vérité ? »
« Vérité. »
« T’as déjà pratiqué la sodomie ? »
Sophie eut une moue dédaigneuse.
« Évidemment quelle question. »
Le jeu se poursuivit ainsi pendant un bon moment, et j’échappai à la terrible bouteille pendant de longues minutes, jusqu’à ce que finalement, elle repointe à nouveau vers moi.
« Action ou vérité ? demanda Arielle. »
La dernière vérité m’avait embarrassé. J’avais envie d’éviter ça, alors je choisis :
« Action. »
Arielle sourit.
« Tu dois embrasser toutes les personne présentes dans la pièce. »
« Quoi ? »
« Oui, oui. C’est moi qui décide. Alors tais-toi, et lance-toi. »
Je me résignai, me redressai. Je commençai par m’approcher d’Arielle, et du bout des lèvres lui fis la bise sur la bouche. Pas la peine de faire traîner les choses si elle n’aimait pas les garçons. Elle me fit un petit sourire, que je lui rendis. Je m’approchai ensuite de Fanny qui m’observait fixement, l’air de ne plus oser respirer. Je me penchai vers elle, et délicatement, posai mes lèvres sur les siennes. Elle avait l’air très gêné, aussi je ne fis pas durer les choses plus de dix secondes. Quand je me redressai, j’eus l’impression qu’elle était quelque peu déçue, mais je ne m’attardai pas sur les détails : il me restait maintenant à embarrasser Sophie. Je me tournai lentement vers la belle rousse qui dévisageait avec un air provocateur. Je m’approchai d’elle, sentant très bien que notre baiser n’allait pas être aussi sage qu’avec les deux autres. Je me penchai sur elle, et elle me saisit à la nuque, pour me presser contre son visage. Nos lèvres se joignirent, et nous nous embrassâmes avec passion. Je la tins par les joues, et passa mes doigts dans ses cheveux mouillés, tandis que le rythme et l’intensité de notre baiser augmentaient dangereusement. Cela dura un bon moment, je frissonnai en goûtant ses belles lèvres qui me faisaient tant envie. Lorsqu’on se sépara, nous étions haletants et légèrement rougis. Je me rassis sur le lit, avec l’impression d’avoir eu un coup de massue sur la tête. Les yeux de Sophie brillaient de plaisir.
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