Vacances sans frontières - 03 Des chemins inexplorés

- Par l'auteur HDS Akisoh -
Récit érotique écrit par Akisoh [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Vacances sans frontières - 03 Des chemins inexplorés Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-05-2020 dans la catégorie Pour la première fois
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Vacances sans frontières - 03 Des chemins inexplorés
L'ambiance du petit déjeuner fut agréable, aussi conviviale que la veille et Jean finit même par se demander si les événements de la nuit et particulièrement du matin avaient réellement eu lieu.
La faim qui commençait à le démanger singulièrement, comme tous les matins, trouva un adversaire de taille chez Pascal, redoutable manipulateur de grille-pain aux grands dam de tartines certes nombreuses mais cependant impuissantes.

Sitôt repus, Pascal se leva et proposa à Jean d'aider Ève à débarrasser et à laver tandis que lui-même irait utiliser la douche.
"- Nous pourrons rouler quand vous vous doucherez. J'aimerais assez arriver à Besançon assez vite, dit-il. Nous y achèterons de quoi manger et pourrons reprendre la route.
• Où allons-nous, après ? Demanda Jean.
• Nous te raconterons pendant la route si tu veux, lui répondit Ève. Tu ne préfères pas que je vienne avec toi chéri? Ajouta-t-elle en s'adressant à son mari. On gagnera du temps. Ça ne te dérange pas de finir tout ça, Jean?
• Faîtes, faites, répondit celui-ci. Ça va me prendre 10 minutes à peine.
• Dépêche-toi alors, reprit Pascal en parlant à sa femme."
Tous deux allèrent prendre leur douche tandis que Jean terminait de nettoyer le plan de travail et les bols. 15 minutes plus tard, Pascal était sorti de la salle d'eau rasé et habillé par un pantalon de toile léger bleu gris et d'une chemise à manche courte et col Mao blanche légère et dont deux boutons ouverts lui donnaient l'allure d'un homme d'affaire décontracté. Ève était encore en train de se préparer lorsque Jean entra ans la douche tandis que le véhicule démarrait.
Ève en sortit quelques minutes après, vêtue d'une robe dos nu plissée au tissu claire à motifs simples, les cheveux attachés en une longue queue de cheval. Ses yeux avaient été auréolés d'une nuance chair rosée tandis que ses lèvres brillaient d'une nuance prune.

Jean sortit également et vit le couple affairé à chercher un endroit où se restaurer. Il ne put s'empêcher de constater combien Pascal et Ève étaient bien assortis, complices, heureux d'être ensemble, et durant un instant, il se sentit à nouveau comme un intrus. Mais ce sentiment fut rapidement balayé par Pascal qui l'incitait à les aider à repérer un éventuel magasin où trouver le pain qui leur manquait puis, les achats terminés, tous trois repartirent dans le camping-car.

« - À présent, dit Pascal, nous allons faire la route jusque Lyon, si ça te va. Comme nous nous arrêterons en route pour manger, il y en aura facilement pour 4 bonnes heures de routes.
• Arrivés là-bas nous nous promènerons un peu, et peut être que nous pourrons trouver un petit restaurant, poursuivit Ève. Nous en connaissons de bons. Ils seront sans doute ouverts, même un dimanche.
• Normalement il fera bon ce soir, tu devras peut-être enlever ton jean, Jean, sinon, tu auras chaud, surtout en marchant en plein après-midi, dit Pascal d'un ton désinvolte.
• Je verrai bien à ce moment-là, dit Jean.
• Non, tu devras sans doute te changer. Pascal a raison, insista Ève. Tu n'as rien de plus léger.
• Si bien sûr, mais en vous voyant tous deux bien habillés, je ne voulais pas trop faire tâche, répondit Jean.
• Ne sois pas bête, répondit Ève avec douceur. Tu serais sans doute mieux habillé avec autre chose qu'un jean. Tu as quoi d'autre?
• En fait je n'ai que deux jean. Le reste sont des pantalons très amples, genre shorts très longs. Et un pantalon blanc un peu plus léger, réfléchit Jean. Mais pour ce qui est des chemises et tee-shirt, j'ai ce qu'il faut.
• Si c'est une chemise comme ça, ça va très bien, dit Ève. Mais change de pantalon.
• Ça suffit, intervint Pascal. Chérie, ne profite pas de ma remarque pour relooker notre invité. Excuse la, Jean. Ève est accroc de la mode. Depuis que je la connais, elle a totalement transformé ma garde-robe. Si tu la laisses faire, elle va changer te changer tous tes vêtements avant que tu n'aies eu le temps de réagir. Et je préfère ne pas te dire combien de temps elle consacre elle-même à ses choix de vêtements.
• Cela ne m'a pas paru si long ce matin, dit Jean.
• Enfin un homme qui va dans mon sens, répliqua Ève en souriant. J'avoue que je suis parfois un peu envahissante de ce côté mais c'est parce que j'aime un homme habillé correctement. Ne te plains pas chéri. Après tout, si je persiste c'est parce que j'aime te voir comme ça. Et je ne pense pas que tu déteste me voir porter mes tenues.
• OK, OK, tu as raison, avoua Pascal. Mais n'incite pas trop notre invité à changer tous ses habits, je vais finir par être jaloux. Je plaisante, ne t'en fais pas Jean, ajouta-t-il en voyant l'air contrit de ce dernier. Bon, va te changer à l'arrière. »
Jean s'exécuta, non sans entendre certaines plaisanteries entre les deux conjoints. Tout le reste du voyage fut ponctué de discussions, de silence dont Jean profita pour lire.
Ève lui proposa de jouer à quelques jeux dont un jeu de dame et un jeu d'échec. Jean accepta tout en n'ayant aucune idée de la façon de jouer et Ève l'initia aux règles. Une heure passa ainsi et Ève proposa à son mari près d'un petit parc pour pouvoir se restaurer. Pascal et sa femme préparèrent les victuailles tandis que Jean sortait et dressait la table.

Le repas fut léger, l'heure avancée du petit déjeuner ayant laissé peu de répit aux trois voyageurs. Jean, que les événements de la matinée et de la veille n’avaient pas encore quitté complètement, orienta la discussion sur le programme de l'après-midi.
« -Qu'est-ce que nous allons faire, une fois arrivé à Lyon ? Demanda-t-il. Vous savez où aller se promener?
• Oui, nous connaissons quelques endroits assez sympathiques pour passer l'après-midi, répondit Pascal.
• De plus, poursuivit Ève, nous connaissons un ou deux restaurant et des endroits assez cool pour passer la soirée.
• Ah? Nous n'allons pas rester dans le camping-car ce soir ? Demanda Jean.
• Non, bien sûr, répondit Ève. Nous connaissons quelques endroits pour nous promener ou aller danser. Nous discuterons de ça au restaurant.
• De toute façon, ajouta Pascal, nous devrons discuter de quelque chose avec toi au restaurant.
• Ah ? dit Jean, craignant subitement que les événements du matin n'aient jeté un doute quant au bienfondé de sa présence avec eux. De quoi? Que se passe-t-il ? ajouta-t-il l'air apeuré.
• Rassure-toi, il n'y a rien de grave, dit Ève. On s'était mis d'accord chéri. Tu avais dit que tu attendrais avant d'en parler.
• Parler de quoi, demanda à nouveau Jean. Vous en avez trop dit ou pas assez. Dites-moi, s'il vous plaît, dit-il en suppliant.
• OK OK, dit Pascal. En fait ça concerne ce qui s'est passé ce matin.
• Ah, répondit Jean, qui sentait se réaliser son pressentiment• Ne t'en fais pas, reprit Pascal, il n'y a aucun problème pour nous, rassure toi. Mais on voulait te demander quelque chose. Est-ce que ça t'a plu ce matin ? Est-ce que tu as aimé qu'Ève te soulage et qu'elle le fasse devant moi ?
• Euh, oui, répondit Jean, gêné par le sujet de conversation, lui qui d'une certaine façon espérait que rien ne se fût produit juste pour ne pas se sentir aussi embarrassé.
• C'est aussi ce qu'il m'a semblé, reprit Ève en souriant. Pour ma part j'ai apprécié te voir prendre ton plaisir dans ma main. Et je ne suis pas la seule, pas vrai chéri?
• Absolument, répondit Pascal. Et franchement, vu comment le courant passe entre toi et nous, nous nous disions que ce serait bête de se priver de recommencer, tu ne trouves pas, Jean?
• Euh, oui....enfin peut être, bafouilla ce dernier.
• En fait, poursuivit Ève, comme nous semblons très bien nous entendre sur ce plan et qu'en plus, d'après ce dont on a parlé hier soir, tu sembles être très ouvert, tout comme nous, nous nous sommes dits tout à l'heure que nous pourrions en profiter tous les trois pendant ces vacances.
• En profiter, c'est à dire que pendant tout le temps du trajet....répondit Jean.
• Nous allons libertiner, termina Ève. Enfin pas tout le trajet mais disons que nous pourrons nous amuser. Le problème est que tu n'as pas beaucoup d'expérience dans ce domaine.
• Alors nous nous sommes dit, continua Pascal, que nous pourrions t'initier à notre vie de libertin. Nous te ferions découvrir ce que nous avons l'habitude de faire, où nous avons l'habitude d'aller et avec qui.
• De plus, ajouta Ève, nous avions l'intention de prolonger notre escapade de quelques jours après t'avoir déposé, justement pour pouvoir libertiner tous les deux. Mais si tu es d'accord, nous pourrions le faire tous les trois.
• Vous êtes sérieux? Demanda Jean qui n'osait croire ce qu'il entendait.
• Oui tout ce qu'il y a de plus sérieux, répondit Pascal. Nous sommes en train de te proposer un petit ménage à trois en camping-car d'une quinzaine de jours durant lesquels nous te ferons découvrir le monde du libertinage et ses plaisirs.
• Un peu comme des enseignants, dit Jean, se sentant un peu stupide à nouveau.
• Oui si tu veux, dit Ève en éclatant de rire. Nous serons tes profs particuliers. Et il faudra que tu sois sage, Ajouta-t-elle avec un regard faussement sévère.
• Tiens c'est une bonne idée, surenchérit Pascal. Nous serons tes professeurs. Et tu devras suivre nos indications et nos conseils. Nous allons faire de toi un bon libertin. Tu veux bien, élève Jean?
• Oui, répondit Jean. Je veux bien essayer. J'espère que je serai à la hauteur.
• Ne t'en fais pas, dit Pascal, avec des instructeurs comme nous, tu seras bientôt un libertin modèle.
• Oui, et aujourd'hui c'est moi qui te donnerai les consignes, dit Ève, précipitamment pour ne laisser le temps à Pascal d'aller plus loin. Je te dirai quoi faire et Pascal t'aidera. Pas vrai mon cœur?
• Oui, oui, dit Pascal l'air amusé par le sérieux avec lequel Ève feignait de jouer son rôle. Mais nous verrons ça le moment venu. En attendant nous ferions bien de changer de sujet et de manger sinon Jean va finir par avoir une attaque à force de rester rouge.
• Je suis désolé, dit celui-ci.
• Ne le sois pas, dit Pascal. Détends toi et n'y pense plus. Et toi, ajouta-t-il à l'intention de sa femme, n'imagine rien de trop dur non plus ou je préviens l'inspection académique, d'accord? »
Tous trois rirent et Jean se détendit un peu. La conversation s'orienta sur le cinéma et le repas fut vite pris. Ils débarrassèrent, rangèrent et se mirent en route. Pascal annonça les trois prochaines heures de route et proposa de regarder un film pendant le trajet.
Jean eu alors l'occasion d'admirer l'immense collection de films, tous gravés pour la plupart dont disposait le couple et estima à environ un bon millier sinon plus le nombre de disques entreposés. Le choix fut fait et le véhicule redémarra tandis que le film raisonnait dans le véhicule. Une fois le film terminé, et la circulation étant devenue quelque peu difficile, les trois se lancèrent dans une critique du film. Au bout de trois quarts d'heure, et la circulation étant redevenue plus fluide, ils se concentrèrent à nouveau sur la route et Jean et Pascal, se mirent à jouer également tandis qu'Ève relayait ce dernier au volant.

Au bout d'une bonne heure et demi à rouler, Ève annonça que Lyon était proche. Jean savait que cela signifiait le début de son cours mais il s'efforçait de ne pas y penser, à la fois excité et intimidé.
Le véhicule s'arrêta non loin d'un parc. Ève retourna dans la salle de bain tandis que Pascal se mit à chercher une carte à l'arrière du camping-car.

" - Bon, si nous allions nous dégourdir les jambes, dit-il avec l'air impatient. Vu l'heure, nous allons pouvoir faire un bon petit tour avant de trouver un restaurant. Le programme va à tout le monde?
• Bien entendu acquiesça Jean de concert avec Ève laquelle venait de sortir de la salle de bain. Laisse-moi juste le temps de prendre mon appareil photo au cas où.
• Vas-y, ne te gêne pas, tu as tout le temps."
Ils sortirent tous les trois dans une ambiance bon-enfant, détendue. Pendant un instant, Jean se sentit presque en famille. Ils marchèrent longtemps dans les rues de Lyon. Apparemment, le couple connaissait un peu l'endroit et ils lui firent découvrir une ville accueillante. Pascal et sa femme semblaient prendre un malin plaisir à se montrer particulièrement amoureux, s'embrassant sans retenue devant Jean. Ève passait régulièrement sa main de façon ostentatoire sur les fesses de son mari, lequel lui rendait bien ses contacts appuyés le tout devant Jean durant leur marche et ce dernier fut persuadé que cela était délibéré.

Jean ne pouvait détacher les yeux de ses compagnons. Pendant un bref instant il s'imagina dans la peau de Pascal. Il imagina l'effet qu'il ressentirait en découvrant les formes mince des hanches de la belle Ève tandis qu'il sentirait la main de celle-ci se poser sur ses fesses. Il la voyait dans sa tête le regarder et approcher ses lèvres des siennes. Il resta ainsi à marcher avec le couple durant le reste de l'après-midi entre discussions et rapides pauses photo.
Jean était sur le point de se retrouver à nouveau plongé dans ses rêves quand Pascal proposa de prendre le repas sur une petite terrasse non loin du parc où était garé leur véhicule. La proposition acceptée, tous trois s'installèrent et les commandes furent rapidement passées. Les convives discutèrent et mangèrent bien et longtemps ce qui laissa à Jean l'occasion d'occulter de ses pensées les paroles qu'Ève avait émises avant de quitter le camping-car.

La fin du repas arrivant et l'heure avancée amenant avec elle le crépuscule, Ève demanda à Jean et Pascal, absorbés par une conversation cinématographique, de l'excuser tandis qu'elle s'apprêtait à se rendre aux toilettes.
« - Ah les femmes !! plaisanta Pascal. Elles ont toujours besoin de se faire une petite beauté.
• Tu n'avais pas l'air de t'en plaindre quand je te disais des mots doux et que je te gratifiais de mes bisous, répondit celle-ci d'un air à la fois réprobateur et amusé. C'est d'ailleurs bien toi qui m'as tant embrassée que je dois aller me faire une beauté comme tu dis.
• Je plaisantais, tu le sais bien.
• Oui, oui, c'est ce que tu dis. Bon, je reviens tout de suite. À tout de suite, Ajouta-t-elle avec un clin d'œil à l'intention d'un Jean estomaqué. »
Pascal s'occupa de l'addition rapidement en attendant que sa femme revienne tandis que Jean l'attendait à la table. L'addition payée, il se dirigèrent vers la sortie du petit restaurant tandis qu'Ève le rejoignait un large sourire aux lèvres. Jean ne put s'empêcher de la trouver délicieusement belle et durant un instant se sentit submergé par les images vécues durant une partie de l'après-midi.

« - Bien, dit-elle après qu'ils se fussent tous trois éloignés du restaurant. Il est temps d'y aller. Tu n'as pas oublié j'espère, mon petit Jean, que tu dois faire tout ce que je te demande. Ce que je veux est simple : puisque mon cher et tendre semble me trouver trop coquette, c'est toi qui va en bénéficier. Tu vas donc rester avec moi pendant que Pascal restera un peu derrière nous. Et c'est toi qui va désormais t'occuper de moi. Je te conseille de t'appliquer car j'ai besoin de beaucoup d'attentions et j'entends bien que tu me donnes ce que j'attends. Pas d'objection mon chéri? Demanda-t-elle en tournant son regard vers Pascal
• « De toute façon, ça n'aurait pas d'importance, répondit ce dernier un sourire aux lèvres.
• Bien deviné! Bon allez, Jean, allons faire une petite balade digestive. »
Sans laisser au jeune homme le temps de répondre, Ève attrapa la main de Jean et l’entraîna vers le parc. Ce dernier ne sachant pas très bien ce qu'il faisait la suivit et pût goûter au contact de sa main. Rapidement, il se rendit compte que sa cavalière se collait contre lui tout en marchant. Il tourna la tête vers Ève qui le regarda droit dans les yeux. Même dans la pénombre, il ne put s'empêcher de contempler la délicieuse nuance de ses lèvres qui s'étirèrent en un sourire plein de fraîcheur. Dans un même mouvement, elle s'enlaça la taille par le bras du jeune homme tandis qu'elle même enlaçait son cou.
Sans avoir le temps de réagir, Jean vit Ève s'approcher de lui et sentit ses lèvres se coller aux siennes dans un tendre baiser. Jean se laissa emporter et lui rendit son baiser, ce qu'Ève accueillit avec un soupir de satisfaction. Après une cour instante, Ève décolla ses lèvres et invita Jean à reprendre leur marche tout en restant fermement maintenue par la main de ce dernier qui n'avait pas quitté ses hanches.
Les minutes s'écoulèrent ainsi pour le jeune homme, entre les regards d' Ève qui sans cesse demandait davantage d'attentions et quelques pas durant lesquels Jean finit par remarquer que Pascal, auparavant resté derrière eux, les avait à présent dépassé et le devançait maintenant en direction du camping-car.

Au bout d'un moment, ils atteignirent une étendue de pelouse et virent le camping-car deux cents mètres plus loin. Soudain, Jean senti Ève le tirer vers elle tandis qu'elle s'allongeait dans l'herbe devenue fraîche avec l'arrivée de la nuit qui avait à présent remplacé les nuances sombres du crépuscule. De son bras, le jeune homme se retint pour ne pas écraser la femme. Il songea un instant s'en servir pour se relever mais il laissa finalement son corps se poser sur celui d’Ève, laquelle le regardait à nouveau de cette manière si particulière qu'il ne se sentait plus aucune volonté sinon celle qu'elle lui autorisait. Il sentit la main de la belle venir lui caresser la nuque et elle l'embrassa à nouveau ce qu'il laissa faire sans résistance.
Jean n'était pas un novice dans l'art du baiser, mais l'interdit dont était teintée chacune de ses étreintes avec la femme de Pascal lui enlevait toute assurance, toute sérénité. D'autant plus que le conjoint n'était qu'à quelques mètres de lui.
La voix de Pascal annonçant qu'il avançait vers le camion acheva d'ailleurs d'exacerber ce sentiment curieux de faute, même s'il avait gardé à l'esprit les sensations qu'il avait ressenti lorsqu’Ève et son mari lui avaient offert son plaisir le matin même.

Il sentit la nervosité le gagner et durant un instant se trouva comme perdu en lui-même.
Cependant Ève ne l'entendait pas ainsi et le ramena bien vite à la réalité.

« - Qu'est ce qui t'arrive Jean? Lui demanda-t-elle d'une moue déçue. Tu as oublié que tu es à moi? Je veux que tu t'occupes de moi maintenant. Embrasse-moi. Je veux sentir tes mains sur mon corps.
• Oui, mais Pascal....répondit Jean.
• Ne t'en fais pas, le coupa-t-elle. Nous le rejoindrons après mais pour le moment je te veux avec moi ici et maintenant. J'ai envie que tu t'occupes de moi. Alors caresse moi, et embrasse-moi maintenant!! exigea-t-elle. »
Ne pouvant que répondre à cet ordre, Jean s'exécuta et s'abandonna à nouveau dans un long baiser. Il se sentait toujours aussi intimidé, aussi dénué de pensées qu'un instant auparavant mais il avait cependant laissé la volonté de la belle prendre le dessus sur lui. Il ne voulait que satisfaire ses attentes sans désirer autre chose, sans intentions ou envies. Seule comptait le bien qu'elle voulait qu'il lui fasse. Jean laissa ses mains vagabonder sur ses hanches, il remonta ainsi le long des côtes et atteignit les épaules menues mais fermes et si douces de cette femme décidément si envoûtante.
Depuis le premier baiser qu'il avait échangé avec Ève, il avait senti une érection le gagner et qu'il avait toutefois réussi à contrôler. À présent son sexe était devenu dur, vivant et infiniment sensible. Il n'osait s'appuyer complétement de peur que son état en devienne trop perceptible par la belle. Ève décolla à nouveau ses lèvres de celles du jeune homme et lui saisit la tête pour l'enfouir dans le creux de son cou.

« Embrasse-moi fort, souffla-t-elle. »
Jean se mit à embrasser et à gouter la peau de sa séductrice du bout de la langue. Il sentait les bras de cette dernière qui l'enlaçaient, l'encourageant dans ses baisers. Il laissa sa langue se promener sur les épaules puis sur la gorge de la belle, descendant doucement puis remontant jusqu'à la peau son cou. D'un geste pressé, Ève passa ses mains sur les fesses du jeune homme et l'appuya contre elle en même temps qu'elle ramena son visage vers elle pour l'embrasser à pleine bouche cette fois. Jean sentit la langue envahir sa bouche puis jouer avec la sienne.
Il n'avait plus conscience du temps. Il se sentait n'exister que pour elle, que par elle. Avec tendresse, Ève le repoussa doucement.

« - Je crois que nous ferions mieux de rentrer maintenant.
• Euh. Oui, répondit Jean avec l'attitude d'un enfant ayant déçu les attentes de son enseignant et étant prêt à recevoir sa punition.
• Bien, mon grand. Pascal va nous attendre. Et puis nous serons sans doute mieux dans le camping-car pour continuer, non?
• Oui, répondit à nouveau Jean avec un enthousiasme rassuré. Tu as raison.
• Bon, je vais y aller.....mais seule d'abord. Tu ne me rejoindras qu'après que je sois rentrée. Comme ça, tu auras le temps de recouvrer ton calme. Il m'a semblé sentir que tu étais un peu impatient, je me trompe?
• Ou...oui, balbutia le jeune homme timidement.
• Bon alors j'y vais et tu me rejoins. À tout de suite mon grand. »
Sur ces mots, Ève se leva, réajusta rapidement sa robe et partit vers le camping-car. Jean ne la regarda qu'un instant car la seule vue de cette femme s'éloignant d'un pas léger conjuguée avec les instants qu'ils venaient de passer ensemble le troublait. Il détourna le regard dans le but de faire ce qu'Ève attendait de lui : qu'il retrouve son calme.
Le fait même d'avoir entendu Ève évoquer avec autant de naturel l'érection qu'elle avait ressenti contre son ventre et qu'elle savait avoir provoqué le plongeait dans un émoi difficilement descriptible. Il y avait une gêne que le désir qu'il avait tenté de cacher eut été découvert et en même temps un plaisir intense que ce secret fut éventé. Il s'y mêlait également une satisfaction du rôle qu'il jouait, de la position de docilité dans laquelle il se trouvait pris.
Perdu dans ses pensées, Jean revint subitement à la réalité à la pensée des moments intenses qu'il n'osait pas imaginer et tourna la tête juste à temps pour voir Ève ouvrir la porte du camping-car et entrer dans le véhicule.
Le jeune homme se releva donc et commença à marcher en sa direction, s'efforçant de vider sa tête de toute pensée pour ne pas perturber le calme qu'il avait réussi à imposer à son entre-jambe. Il continua son chemin en admirant la clarté du ciel noir et parsemé d'étoiles sous lequel il se déplaçait.

À peine une minute plus tard, il fût à l'entrée du camping-car et se prépara à entrer, non sans avoir préalablement remarqué que le pare-brise et les vitres du véhicule avait été masquées de leur stores intérieurs.
En entrant, il vit Pascal lui sourire et lui dire de verrouiller la porte.

« - Ève est allée se repoudrer un peu à nouveau dans la salle de bain. Mais je ne pense pas qu'elle te blâmera pour ça, ne t'en fais pas, plaisanta-t-il. Elle m'a dit de te dire qu'il fallait que tu t’assoies en l'attendant. Est-ce que ton premier cours te plait ?
• Euh, oui, répondit à nouveau Jean en ne pouvant s'empêcher de rougir.
• Tant mieux car je peux te dire que ça lui a beaucoup plu aussi. Et tu vas devoir être un élève assidu parce que...
• Ne perturbe pas mon élève, mon chéri, intervint Ève dont la voix leur parvint à travers la porte close de la salle de bain. Il doit rester concentré. Assieds-toi à table et laisse-moi le soin de faire mon cours. Jean, assied toi sur le canapé s'il te plait, j'arrive dans une minute. »
Jean prit place sur le canapé, en face de Pascal à présent confortablement installé sur l'un des sièges pivotants du véhicule. Jean ne put s'empêcher d'avoir une appréhension en pensant qu'Ève allait sortir et sans doute continuer son jeu de séduction devant son mari.
Au même moment, cette dernière sortit de la salle de bain et s'avança aussitôt sur le canapé devant le jeune homme. Elle tourna sur elle-même pour se prêter aux regards des deux hommes puis s'assit sur les genoux de Jean en passant son bras autour de son cou.

« - Le cours continue, mon grand, dit-elle l'air malicieux. Si tu montrais à Pascal la raison qui m'a obligé à aller me refaire une beauté. »
Sans laisser à Jean le temps de réagir mais non sans avoir lancé un regard complice à son époux, Ève attira vers elle le visage du jeune homme et l'embrassa à nouveau, appelant sa langue de la sienne avant qu'elles ne se mêlent en leur délicieux ballet. Cette fois, Ève maintint fermement bien qu'avec toujours autant de douceur le jeune homme contre elle et poussa de légers soupirs tandis que les mains de son élève, enivré par tant de sensations, parcouraient doucement son corps des hanches jusqu'aux épaules en une caresse légère comme une brise. Comme dans le parc, Ève amena Jean d'une tendre poussée de sa main qui lui caressait la nuque à descendre le long de son cou et celui-ci se laissa porter une nouvelle fois, goûtant le parfum de cette peau si chaude. Il laissa glisser ses lèvres le long du cou de la belle et l'embrassa longuement, avec douceur. Ève soupira de nouveau. Jean continua ses baisers, sentant le souffle de cette femme contre ses oreilles, ses mains qui lui caressaient la nuque tout en accompagnant et en guidant ses baisers. Subitement, Jean se souvint de la présence de Pascal à moins de deux mètres de lui. Il jeta un bref coup d'œil en direction du siège où était attablé ce dernier et le vit en train de les observer en souriant. Il avait l'air d'une personne éprouvant une pleine satisfaction au spectacle qui s'offrait à lui, à la fois comme si l'attitude de Jean était celle qu'il attendait de lui et qu'il en tirait un plaisir personnel.
Ce bref échange de regard dissipa soudain les doutes et les hésitations du jeune homme. Il se sentait pris du désir d'être l'élève qu'ils attendaient et de se laisser guider. Il ne voulait plus que se prêter à leur jeu et en retirer les enseignements que ce couple qui lui était encore inconnu quelques jours auparavant avait décidé de lui inculquer. Il se mit à parcourir la gorge d’Ève de ses lèvres, lui léchant délicatement le cou du bout de la langue en une légère caresse. Il laissa ses mains parcourir les flancs de la belle, remontant jusqu'à effleurer de ses doigts la circonférence de sa poitrine à travers le tissu léger de la robe.

« Écarte les pans de ma robe et continue de m'embrasser, indiqua Ève dans un soupir. J'ai envie de sentir tes mains sur moi. Fais-moi du bien. »
Jean s'exécuta et laissa ses mains aller à sa découverte. Il fit descendre ses baisers le long de son cou, de ses épaules, de ses clavicules tout en les caressant. Il laissait ses mains découvrir la douceur de chaque centimètre de chair avant de goûter à leur parfum. Son regard se posa sur le renflement que la poitrine d’Ève imprimait à la robe. Timidement, Jean en approcha les mains. Il effleura ses seins du bout des doigts pour en apprécier la forme puis caressa par dessous pour en éprouver le poids. Tout doucement, il prit ses seins dans sa main, d'abord surpris pas le contact de leurs pointes dressées par le désir contre ses paumes. Il fit rouler les pointes contre ses mains et les saisit doucement entre ses doigts, ce qui fit se cambrer Ève dans un soupir de contentement. Il approcha ses lèvres et fit glisser délicatement sa langue sur les tétons dressés de sa partenaire avant de l'enrouler tout autour et de le prendre tout entier dans sa bouche. Il se mit à sucer ses seins l'un après l'autre en ne cessant de caresser l'autre du bout de ses doigts. Enivré par la douceur de ces sensations, envouté par les petits gémissements que laissait à présent échapper Ève, il continua ce traitement tandis qu'elle se soulevait doucement de lui, ondulant des hanches dans un mouvement ample qui exerçait une pression soutenue sur l'entrejambe du jeune homme durci par les sensations qui l'envahissaient.

Ève se recula doucement, la respiration chaude et haletante et prit la main du jeune homme et le regardant droit dans les yeux.

« Amène-moi sur le lit maintenant, ordonna-t-elle avec tendresse. »
Jean s'exécuta et la prit dans ses bras pour la soulever tandis qu'elle enserrait de ses jambes la taille du jeune homme. Il la déposa doucement assise sur le lit. Elle défit le nœud qui maintenant sa robe attachée dans son cou et laissa choir le haut du vêtement, découvrant sa poitrine. Elle se recula, s'allongea de toute sa longueur sur le lit et laissa tomber ses chaussures tandis que le jeune homme enlevait les siennes.

« Viens t'occuper de moi mon grand, dit-elle. Continues de me faire du bien. Caresse-moi partout, sur mon corps, sur mes cuisses. »
Jean vint donc se placer au-dessus d'elle et l'embrassa à nouveau. Il se remit à lécher et à embrasser avec douceur chaque nouveau morceau de peau laissé libre par la robe désormais ôtée. Il s'attarda à nouveau sur les seins d'Ève qui se saisit de sa main et la posa sur ses cuisses. Jean se laissa faire et effleura doucement cette peau qu'il sentait douce et légèrement moite. La belle écarta légèrement ses cuisses et Jean laissa promener sa main le long de celle-ci, remontant par lentes vagues tandis que sa bouche s'affairait sur les tétons durcis d'Ève qui accueillait ces caresses en gémissant. Lentement, Jean remonta le long de sa cuisse et ses doigts finirent par effleurer le bas de la robe qu'Ève souleva à mesure de sa progression. Il s'appliqua à embrasser à nouveau le torse d'Ève qui se cambrait en soupirant à chaque nouvelle montée de sa main vers le haut de la cuisse.

Enfin, les doigts de jean se posèrent sur une bande de tissu soyeux sur laquelle ses doigts se mirent à courir pour venir ensuite caresser l'entrejambe de son initiatrice. Jean tressaillit en posant la main sur la bande centrale de ce tissu rendu humide par l'excitation. Ève se saisit de la main du jeune homme et l'appuya sur sa soie avant de repousser le bord de sa culotte d'une couleur pourpre rappelant le rouge à lèvre dont elle s'était ornée. Les doigts de Jean se posèrent sur les lèvres de son sexe, luisantes de sécrétions. Il trouva le contact humide, glissant, infiniment doux et accueillant. Il s'en dégageait une odeur chaude et fauve qui ne faisait qu'exciter davantage la raideur qu'il sentait déjà présente dans son pantalon. Il se mit à la découverte de l'intimité désormais offerte de la belle, restant attentif à ses réactions lorsque ses doigts effleuraient ses grandes lèvres. Il imita les souvenirs qu'il avait gardé des quelques films pour adultes qu'il avait pu voir en cachette et imprima un mouvement de caresse en cercle sur le sexe luisant et sentit à cet instant un léger relief en la présence du clitoris.
Lorsqu'il y posa les doigts, Ève se cambra violemment, la respiration devenue saccadée, le visage empourpré laissant échapper de doux gémissements de ses lèvres entrouvertes.

« Oui, là!! J'adore ce que tu me fais! Ne t'arrête pas! Descends encore plus bas et mets tes doigts à l'intérieur de moi! Fais-moi du bien !! ordonna-t-elle. »
Comme hypnotisé, Jean suivit ses indications et ses doigts s'enfoncèrent sans difficulté dans un orifice gluant, chaud, aux chairs tendres et vivantes. Il les fit coulisser doucement tandis que les gémissements d'Ève s'amplifièrent. Il remua les doigts dans le ventre d'Ève et éprouva le contact de son vagin humide d'excitation. Il se sentait comme un chef d'orchestre essayant de composer une symphonie, chacun de ses gestes amenant un son qu'il essayait d'accorder avec les précédents. Les soupirs, les mouvements de bassin d'Ève étaient devenus autant d'indicateurs du bon aboutissement de l'exercice auquel il se prêtait. Attiré par ce sexe luisant, il approcha son visage et caressa de sa langue les chairs humides et rosées des grandes lèvres avant de s'attarder sur le clitoris. Il se mit à lécher et embrasser chaque partie du sexe d'Ève, savoura ses sécrétions, enfonçant sa langue dans son orifice avant de sentir la main de la belle le repousser.

« - Tu as mérité une petite récompense mon cœur. Tu te débrouille très bien, tu sais. Approche-toi de moi pendant que Pascal va prendre la relève. »
Sur ces mots, elle amena Jean près d'elle et le tira par la ceinture tandis que Pascal qui les avait rejoint sur le lit plongea sa tête entre les cuisses de sa femme et entrepris de s'occuper de son sexe.

Elle défit rapidement la ceinture du jeune homme et ouvrit son pantalon de toile. D'une main ferme, assurée, elle baissa le tissu su boxer sous lequel se dessinait le sexe gonflé de Jean qu'elle saisit dans sa main. Elle en approcha son visage et y déposa un baiser avant de lécher doucement le gland luisant de sécrétion du jeune homme. Puis elle ouvra la bouche avant d'y faire entrer le sexe sur lequel elle referma ses lèvres brillantes. Elle se mit à sucer le sexe à longs mouvements profonds.

Jean se laissa envahir par cette sensation nouvelle, si délicieuse, il posa ses mains sur les épaules de sa bienfaitrice et les caressa doucement tandis qu'elle s'appliquait à lui faire cette voluptueuse première fellation. Jamais il n'avait été aussi excité. Il se sentit soudain sur le point d'atteindre l'extase et tenta de prévenir Ève mais celle-ci le devança et stoppa sa caresse en le regardant dans les yeux.

« -Il est temps pour toi d'achever de t'occuper de moi, lui dit-elle l'air impatiente. »
Sur ces mots, elle acheva de déshabiller Jean tandis que Pascal l'aida à se débarrasser de sa robe. Ève s'allongea à nouveau, les cuisses écartées et attira Jean à elle, guidant son membre vers son intimité.
Jean se sentit soudain comme avalé par le sexe de son initiatrice. Il se mit à entamer instinctivement un lent mouvement de va et vient, conscient qu'il ne lui faudrait pas grand-chose pour exploser. Chacun de ses mouvements de bassin arrachèrent à la belle des soupirs de satisfaction. Jean vit Pascal se placer près du visage de sa femme pendant que celle-ci guidait son pénis vers sa bouche pour lui infliger le même traitement dont il venait lui-même de bénéficier. Il vit la langue d'Ève courir le long de la tige durcie de son mari. Jean eut le temps de remarquer que le sexe de Pascal paraissait plus volumineux que le sien malgré que son gland fût plus trapu.
Il continua son mouvement de va-et-vient, ressentant la caresse des chairs chaudes du vagin d'Ève contre son membre. De ses mains, il caressa le corps d'Ève et se pencha pour prendre ses seins à pleine bouche. Il essayait d'alterner entre un rythme rapide et un autre plus lent pour lui permettre de se donner du temps ce qui semblait visiblement contenter sa partenaire qui gémissait sans retenue et l'encourageait en haletant et en ondulant du bassin pour accompagner les mouvements de son pénis dans son ventre.
Les ondulations d'Ève se firent rapidement plus violentes, plus rapides, comme empressées par le plaisir qu'elle sentait en train de la gagner et Jean accéléra les mouvements de ses reins, bien conscient qu'il se rapprochait de leur plaisir commun.
Il vit soudain Ève se cambrer en gémissant violemment tandis qu'il sentait son sexe envahit par un flux soudain de sécrétion. Jean s'enfonça au plus profond d'Ève dans une ultime poussée de ses reins tandis qu'il vit Pascal déverser son plaisir sur le visage de sa femme toujours gémissante. Il n'eut soudain plus conscience du temps et se sentit vaciller, laissant son corps se reposer sur celui de la belle qui à présent recueillait les gouttes blanches du plaisir que son mari avait déposées sur son menton et ses joues. Elle affichait un sourire de satisfaction sur ses lèvres pourpres rendues luisantes par le sperme qui s'y était déversé.

Après qu'ils eurent tous trois repris leur souffle, Pascal s'étant allongé à côté de sa femme, Jean laissa son sexe sortir sans effort de la vulve trempée d'Ève et se coucha sur son autre côté.

« - Tu as été parfait, mon grand, dit Ève avec un sourire comblé. C'était vraiment délicieux. Je pense que pour ce cours tu n'auras pas besoin de rattrapage.
• C'est dommage que tu dises ça chérie, répliqua Pascal. Je suis sûr qu'il aimerait avoir l'occasion de se rattraper un peu plus tard, pas vrai Jean ? Est-ce que tu as aimé ta première fois ? Avec une femme je veux dire.
• C'était très bien, vraiment très bon. J'ai vraiment adoré.
• J'en suis sûre, s'amusa Ève. En tout cas tu es vraiment doué. Tu as été aussi doux et patient qu'un homme expérimenté, je t'assure. On remettra ça très vite. Mais pour le moment, je pense que je vais surtout aller à la salle de bain me nettoyer. Mon cher mari m'a mis de son sirop partout, poursuivit-elle en regardant sur un ton de faux-reproche. Sans oublier ce que tu as dû laisser dans mon petit minou, dit-elle à Jean avec un sourire satisfait. »
Elle se leva donc et fila une nouvelle fois rapidement vers la salle de bain devant le regard amusé de son mari et un Jean à la fois légèrement troublé et ravi des moments qu'il venait de vivre.

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Texte coquin : Vacances sans frontières - 03 Des chemins inexplorés
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