Vacances sans frontières - 11 Nouvelle destination

- Par l'auteur HDS Akisoh -
Récit érotique écrit par Akisoh [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Vacances sans frontières - 11 Nouvelle destination Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-06-2020 dans la catégorie Plus on est
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Vacances sans frontières - 11 Nouvelle destination
Lorsque Jean se réveilla, la première chose qu'il vit fut le visage de Sabrina, endormie, recroquevillée face à lui tenant dans sa main la sienne qu'il avait laissée sur ses hanches avant de s'endormir. Il sourit et soupira, heureux de se trouver en si agréable posture. Leur petit câlin du soir les avait tous deux débarrassés de leurs vêtements et Jean Sentit soudain les frissons de la belle. Il la recouvrit et la serra dans ses bras. Il resta un certain temps à attendre qu'elle se réveille, n'osant faire un mouvement pour ne pas la tirer trop tôt de son sommeil, la regardant, dévoré par l'envie de la réveiller d'un baiser, d'une caresse peut-être…..
Sabrina finit par se retourner, encore endormie mais restant tout de même dans les bras de son homme dont elle embrassa le bras, comme d'un réflexe inconscient. Jean se colla tout contre elle, passant son autre bras autour de sa taille, posant sa main sur la peau douce de son ventre. Il sentait sa chaleur, sa respiration, le nez dans ses cheveux, il respirait son odeur, ne pouvant s'empêcher de glisser de temps à autre un baiser, à peine appuyé, sur la peau parfumée de son cou. Il aimait tout en elle. Peut-être n'était-ce pas prudent. Peut-être qu'il s'emballait en s'embarquant avec cette fille. Mais dieu qu'elle est belle. Dieu qu'ils étaient heureux. Ne pas réfléchir. Ne pas avoir peur. Vivre cet amour tant que la vie le lui permettrait. Il le fallait, il le devait.
Sans même y penser, ses doigts entamèrent une caresse, à peine perceptible, sur la douce chaleur de son ventre. Doucement il passa du doigt à la main, éprouvant se souffle de son amie, l'attirant progressivement plus près de lui, sentant le noyau de sa chaleur contre sa main. il replia le bras servant d'oreiller à Sabrina afin de pouvoir caresser son épaule puis descendit vers son flanc, laissant ses doigts effleurer tout doucement la naissance de ses seins. Rapidement, les caresses sur le ventre de son amour se firent plus amples, plus larges, laissant ses mains explorer l'orée de son nombril. Tout en poursuivant ses caresses, Jean restait à l'affut du moindre souffle, de la moindre réaction, craignant de perturber son sommeil par ses caresses. Son angoisse fut vite balayée lorsqu'il sentit le ventre de la belle se creuser lorsqu'il descendit sa main une fois de plus. Il passa sa main sur son mont de Vénus avant que ses doigts n'atteignent une zone chaude. Ses doigts glissèrent sur la fente déjà humide et glissante de Sabrina. De son autre main, il effleura le sein de son amie dont la pointe s'était déjà dressée sous l'effet des caresses de son amant. Les yeux encore clos, sans autre réactions que les réponses d'excitation de son corps, Sabrina semblait encore ensommeillée. Jean accentua ses caresses sur l'entrejambe de la belle tandis que son propre sexe se réveillait, dur. Il s'écarta légèrement, pour ne pas qu'elle le sente et entreprise de laisser courir ses doigts sur la fente humide, béante. Il la caressa d'un geste d'abord doux puis de plus en plus appuyés. La respiration de la belle se fit plus saccadée. Jean la vit entrouvrir ses lèvres, émettant une légère plainte tandis qu'une douce main se posait sur celle qui lui donnait ce plaisir, encourageant cette initiative. Jean n'était pas sûr qu'elle dormait encore mais elle gardait les yeux fermés. Il continuait donc de la caresser, la masturbant maintenant franchement, titillant son clitoris, caressant des lèvres, faisant entrer son doigt dans son intimité, restant toujours à l'écoute de ses soupirs, de la moindre réaction de son corps. Il la sentit soudain se coller contre lui tandis que son corps fut agité de tremblements. Sabrina jouit presque en silence, à la fois secouée de plaisir et incroyablement sereine. Tournant la tête, elle plongea sa main dans les cheveux de Jean pour l'attirer à elle et l'embrasser amoureusement tandis qu'elle savourait cet orgasme. Puis elle descendit sa main afin de saisir cette tige de chair suintante d'amour qu'elle dirigea contre sa fente brûlante et l'y fit pénétrer. Elle encouragea les mouvements de Jean, sans un mot, la main sur ses fesses pour le retenir le plus profondément en elle. Jean lui fit l'amour, doucement puis de plus en plus vite. Ils jouirent ensemble dans un long et bruyant soupir, Sabrina pressant le bras de Jean qui enserrait toujours ses épaules et avait pris possession de son sein, Jean pressant contre lui le ventre de sa bien-aimée tandis qu'il éjaculait en elle.
Ils restèrent ainsi quelques minutes, reprenant leur souffle. Enfin elle se tourna contre lui, lui sourit avant de l'embrasser tendrement.
Ils se levèrent, s'habillèrent et rejoignirent les deux couples qui venaient également de se lever. Ils partagèrent le petit déjeuner. Soudain, Nicolas reçu un appel puis revint quelques minutes plus tard.
• Bon, alors aujourd'hui on a un petit changement de programme. J'ai appelé Sylvain, le PDG dont je vous ai parlé hier. Il n'a rien contre l'idée de filer un coup de main mais il aimerait qu'on en discute en mangeant ce midi.
• Là tu es en train de me dire qu'il vient manger à la maison tout à l'heure ? Demanda Chantal, un peu inquiète.
• Oui, il vient avec sa femme. Vu le service que je lui demande je n'allais pas refuser. Enfin ils seront là d'ici 11h30. Le connaissant il va arriver avec un petit apéritif. Puis voyant le regard de sa femme il ajouta : Ne t'en fais il a dit qu'il viendra avec ce qu'il faut en fait. Comme c'est un peu à l'improviste il passera chez un traiteur. Ne me dis pas que ça t'embête de le voir, lui dit-il avec un sourire malicieux.
• Tu sais bien que non. Mais vu l'heure je me demandais comment on aurait pu être prêts. Et accueillir sans rien prévoir ça m'embête. Ce n'est pas l'habitude de la maison.
• Dis, ton pote, ce ne serait pas un libertin aussi ?
• Pas vraiment ….. Enfin il a bien des mœurs libérées mais son épouse est un peu plus réticente. On a bien fait une soirée une fois mais elle s'est un peu sentie gênée après avoir fait l'amour avec Nicolas, répondit Chantal. En fait c'est surtout mon baiser qui l'a bloquée je pense. Je l'avais embrassée juste après l'orgasme. Elle s'est refermée comme une huitre après. Peut-être qu'on la détendra ce midi. J'espère car son mari a un sacré charme, à la Mel Gibson. J'avoue avoir essayé mais il n'est pas le genre à jouer sans sa femme et même s'il en meurt d'envie.
• Ben il faudra le remercier non ….. On tentera : et puis on a une arme secrète, ajouta-Pascal en riant.
• Euh ….. Une arme secrète ? Demanda Jean qui n'était pas sûr de comprendre.
• Oui ….. Ta petite princesse, lui répondit Chantal. Mais non, je plaisante, ajouta-t-elle devant le regard de Jean, entre surprise et révolte. Je parle de sa femme, elle avait à peine commencé à se lâcher avec mes baisers mais je sais que je suis du genre entreprenante. Mais si Eve est là ……. Elle convertirait même la plus homophobe d'un seul baiser.
Cette plaisanterie passée, Chantal précisa qu'il valait mieux, au cas probable où les choses dériveraient vers des séances intimes, qu'il ne se passe pas d'échanges avec Sabrina, pour éviter que la situation se complique pour elle. Cette dernière se rangea à cet avis, préférant rester prudente et partir sur des bases stables afin de laisser toutes les chances à leur projet, précisa-t-elle se prenant dans ses mains la main de Jean. Il était évident pour tous qu'elle ne voulait pas qu'on puisse douter de la manière dont elle aurait obtenu cette faveur.
Tous acquiescèrent. Ils décidèrent donc de préparer la table et l'apéritif une fois qu'ils seraient tous passés à la douche. Les hommes furent descendus les premiers et commencèrent à préparer le nécessaire tandis que les femmes continuaient à se préparer. Nicolas avait suggéré de rester habillé simplement lorsqu'il avait vu Jean sortir un des costumes offerts par Pascal et Eve. Il se vêtit donc d'un simple pantalon et d'un tee-shirt décontracté sans être négligé. Lorsque les trois femmes descendirent ensemble, Jean ne put s'empêcher de les trouver belles, désirables. Habillées toutes les trois de tenues certes simples mais estivales et très féminines. Il trouva une fois de plus magnifique cette manière d'être mises en valeur sans pour autant que ce soit ostensible. Même le haut de Sabrina, pourtant simple mais aux formes amples et légères, ne pouvait que souligner ses épaules, la finesse de ses bras et de son corps. il la trouvait une fois de plus encore plus belle.
Elle le rejoignit et tous s'affairèrent afin de préparer ce qui restait pour le repas qui suivrait. Jean sentait une certaine tension chez Sabrina qui, mais qui ne semblait pas venir uniquement de l'enjeu de cette rencontre avec l'ami de Nicolas. Il ne parvenait pas à ressentir l'origine de son trouble. Lorsqu'on sonna à la porte et que Nicolas alla accueillir son ami, cette tension sembla monter d'un cran. Jean la regarda et vint dans son dos, entourant sa fine taille de ses bras.
• Ne t'en fais pas, ma puce. Tout va bien aller. Bientôt ta situation sera résolue et nous n'aurons plus qu'à nous organiser. Ça va aller. Tu me crois ?
• ……………….. Oui je te crois. Mais j'ai peur. Et tu sais très bien pourquoi, lui lança-t-elle.
• De quoi tu parles ? demanda Jean, comprenant qu'il ne s'agissait pas uniquement de la question de leur avenir commun qui allait se jouer en partie durant les heures prochaines.
• S'il te plait, mon cœur, ne fais pas l'idiot. Tu comprends de quoi je parle. Tu sais ce qui me travaille. Alors ne fais pas comme si ça n'était pas important. Tu sais que je t'aime alors s'il te plait fais-moi confiance. C'est tout ce dont j'ai besoin.
• Mais je t'aime aussi, tu le sais. Alors ….
• Laisse tomber. Les voilà.
Les invités arrivèrent et saluèrent tout le monde après que Nicolas eut fait les présentations. Chantal n'avait pas menti. Sylvain était grand, légèrement plus que Jean, d'allure assez avenante et avait effectivement des faux-airs de Mel Gibson, en particulier dans son sourire franc, ses yeux bleus et sa coupe en brosse. Jean ne pouvait nier qu'il avait du charme dont il semblait d'ailleurs savoir très bien jouer. Anne, son épouse, n'était pas en reste avec ses cheveux courts, d'un noir corbeau, des traits fins où l'on lisait une certaine rigidité néanmoins, en dépit de son sourire franc et carmin. Tous deux semblait proches des 45 ans et étaient étonnamment vêtus dans le même style que tout le monde, preuve aux yeux de Jean, que Nicolas avait agi avec clairvoyance.
Quelques instants plus tard ils s'installèrent dans le salon où Jean, Eve et Sabrina étaient allés disposer les pickles apéritifs que les hommes avaient préparés.
Tous s'installèrent sur les canapés puis commencèrent à discuter, Sylvain et Anne faisant connaissance avec Eve et Pascal, que Nicolas leur présentait. Jean et Sabrina restaient assez discret et discutaient avec Chantal. Néanmoins le jeune homme restait attentif à ce qui se disait entre son couple d'amis et les nouveaux invités. Il fut ainsi troublé lorsqu'il entendit confirmer par Pascal la manière dont ils avaient fait leurs connaissances avant de prendre part à ces vacances, décidément surprenantes.
• Et donc c'est dans un bar que votre petit invité a rencontré cette demoiselle. C'est assez étonnant comme circonstances, pas commun en tout cas, pas vrai mon amour, dit Sylvain.
• Non, c'est le moins qu'on puisse dire. Et vous avez accepté de les emmener sans la connaitre ? encore pour le jeune je comprends un peu, même si vous ne le connaissiez pas vraiment en fait. Mais pour ….. Sabrina c'est ça ? C'est….. enfin on ne voit ça qu'au cinéma d'habitude, dit Anne en souriant.
• Il n'y a pas grand-chose à expliquer, répondit Eve. On a fait la connaissance de Jean. Il est gentil, intelligent, digne de confiance. Et quand on a compris qu'il y avait vraiment quelque chose entre eux …. On a fait ce qu'on avait à faire. C'est tellement rare de pouvoir assister à une belle histoire.
• Oui, mais c'est un peu précipité, reprit Anne. En fait vous ne vous connaissez que depuis deux jours et demi non ? dit-elle à l'adresse de Sabrina.
• Ou…oui …. Mais ….ça a l'air complétement fou mais. Je l'aime et j'ai confiance en lui.
• Moi aussi, poursuivit Jean. Vu de l'extérieur ça a l'air d'une folie ou de quelque chose d'insensé, ce qui est encore pire si on prend notre âge, mais si je n'avais rien fait pour la garder je crois que je m'en serais voulu toute ma vie. Je suis plutôt prudent d'habitude mais …. Il y a des choses qui ne s'expliquent pas. Et croyez-moi quand je dis que je suis plutôt prudent, même assez méfiant en fait. On en a même un peu parlé d'ailleurs.
• Oui …. D'ailleurs…..s'apprêta à dire Sabrina lorsqu'Eve la coupa.
• C'est vrai que tu es méfiant, tout le temps. Il a fallu lui expliquer plusieurs fois qu'on n'attendait pas de retour pour notre invitation, avant que tu commences un peu à le croire. Il a même eu droit à une petite reprise en main pour ça, pas vrai Chantal.
• C'est vrai que tu te compliques vraiment la vie, Jean, poursuivit cette dernière. Pourquoi tu ne veux pas juste faire confiance, sans trop te poser de question ? tu sais, ce n'est pas bon de s'en faire tout le temps.
Encore une fois Jean réalisa qu'Eve avait volontairement amené cette discussion sur le terrain qu'elle voulait. Non parce qu'elle désirait le mettre au pied du mur, mais il comprit qu'elle avait senti le malaise de Sabrina depuis leur courte discussion de la veille. Il réalisa qu'il ne pouvait pas reculer et qu'il devait parler, dire la vérité. Il prit la main de Sabrina, lui jeta un regard en souriant, pour se donner du courage, pour oser baisser son bouclier.
• Tu sais ce n'est pas contre vous, ni contre Sabrina. J'ai …… j'ai juste du mal à penser que je peux mériter tout ça. Et je sais parfaitement d'où ça vient. C'est pas très compliqué en fait. Je vous ai dit que mes parents étaient divorcés. Ce que je n'ai pas dit c'est que le divorce a été un peu délicat. Mon père était violent, infidèle, avait une double vie avec des enfants, des demi-frères que je n'ai jamais connu. Quand ma mère l'a appris elle a été assez choquée. Le divorce a commencé, avec les difficultés habituelles. Mon père m'a menacé de mort à plusieurs reprises, au point que j'ai dû plusieurs fois faire des mains-courantes à la gendarmerie.
Ma mère, elle était dévastée par le divorce et est tombée en dépression, mais ça a été pire quand ma famille maternelle a refusé qu'on vienne encore. En fait j'ai appris plus tard qu'ils recevaient mon père en cachette. La famille du côté de mon père a refusé de nous voir aussi en disant qu'ils avaient tellement honte de mon père qu'ils préféraient ne plus nous voir car on leur rappelait ce qu'il avait fait. Du coup on s'est retrouvé moi et ma mère, seuls, tous les deux. Pendant deux ans j'ai passé mes soirées à essayer de consoler ma mère jusqu'au jour où elle a fait sa première tentative quand j'étais encore au lycée. Elle en a fait trois au total. Elle disait que de toute façon ça ne servait à rien de rester puisque moi aussi je finirais pas la laisser tomber. Avec le temps ça s'est calmé, surtout depuis qu'elle a rencontré mon beau-père à la fin de ma première année de fac.
……………………………….Tu vois ma puce j'ai passé quelques années à penser que de toute façon je ne valais pas grand-chose. Ma famille m'a laissé tomber et n'a plus jamais voulu que je revienne, sans aucune raison. Ma mère était prête à se laisser mourir et que je sois là ou pas n'avait pas d'importance.
En fait je ne comptais pour personne, poursuivit-il, la voix un peu étranglée. Dans ces moments-là, ça m'est arrivé aussi de l'envisager. Je collectionnais quelques couteaux à l'époque. Une lame posée sur la carotide, un seul geste et tout aurait été réglé en une dizaine de minutes, dit-il tandis que tous le regardaient et que Sabrina serrait convulsivement sa main.
Mais je ne voulais pas. Si la vie m'a apporté des galères il n'y a pas de raisons que je parte sans connaitre les bons côtés. C'est pour ça que je suis méfiant parfois. Mais ne t'imagine pas une seule seconde que c'est à cause de toi, ma chérie. Je t'aime et c'est la seule chose qui compte pour moi. Et ça n'a pas non plus de rapport avec vous, dit-il en fixant les deux couples. ….. C'est juste …qu'il faut que j'apprenne à me refaire confiance.
Lorsqu'il s'interrompit, tous le regardèrent, Pascal, Nicolas et Chantal ainsi que Sylvain et Anne avec l'air grave. Eve le regardait le regard embué de larmes. Sandra, quant à elle, regardait son ami, le regardant intensément. Elle comprenait ce qu'il pouvait ressentir. Elle avait plus que jamais l'impression qu'ils s'étaient trouvés.
Lorsque Jean reprit la parole, plaisantant afin de dédramatiser son récit, Eve regarda le regard de Sabrina, heureuse de se trouver près de lui, de lui apporter sa chaleur, sa présence. Elle contempla la pudeur de Jean qui étouffait la douleur de ces souvenirs en cherchant à rire tout en étreignant les mains de sa belle, comme pour s'y accrocher. Elle en était sure. La vie les avaient réunis pour qu'ils puissent se soutenir l'un l'autre. Et elle allait continuer à les y aider.
Ce fut Anne qui prit la parole.
• Le moins que l'on puisse dire c'est que vous avez vécu de drôles de choses tous les deux. Jean, c'est ça ? Tu as bien fait de lui en parler, même si ça sonnait un peu comme une confession publique, ajouta-t-elle en souriant. Les non-dits dans un couple c'est vraiment le pire. Mais vous savez la vie c'est souvent ça. Des soucis, des ennuis. Ce qui compte c'est que vous restiez unis.
Et c'est pour ça que tu nous as appelé, c'est ça, dit-elle à l'intention de Nicolas. Pour qu'on donne un coup de main.
• Ben oui, dit Nicolas, Jean fait déjà des études dans le commerce sur Amiens et la petite jeune a validé un BTS et aimerait reprendre des études. Le problème est que sans ressources ce sera difficile de trouver où se loger.
• Et pourquoi pas s'il y a des formations en alternance. Ou au pire tu sais nous faisons nous des formations en interne. Ça m'est arrivé plein de fois de payer des formations à des employés. Et puis avec un diplôme en commerce tu aurais largement ta place, dit-il à Sabrina. J'ai jeté un œil vite fait aux activités sur notre site d'Amiens justement. Si tu es d'accord on peut facilement te trouver une place. Tu commencerais un peu au bas de l'échelle mais si tu es courageuse et que tu travailles bien tu n'auras pas de mal à progresser. Et pour le logement je suis sûr que je peux te trouver quelque chose.
Devant le regard interrogateur de Jean, Anne expliqua que Sylvain était non seulement PDG de sa société, qu'il avait développé dans de nombreuses villes, mais qu'il avait développé de très bons contacts avec les propriétaires de ces villes, pour faciliter le rapprochement de certains employés qui parfois vivaient très loin. Sylvain prit ainsi sur lui d'appeler immédiatement certains de ses contacts. L'affaire fut conclue en quelques minutes : en homme d'affaire aguerri, Sylvain put proposer à Sabrina plusieurs petits appartements vers le centre-ville d'Amiens et demanda à son ami de lui réserver le plus correct jusqu'à ce que Sabrina puisse être en mesure d'emménager.
Eve et Pascal intervinrent aussitôt et se proposèrent de faire le nécessaire pour aider au déménagement de la jeune femme qui n'osait plus parler, estomaquée de la tournure des évènements. Sabrina n'osait pas y croire. Tout s'enchainait devant elle. Eve échangeait avec Pascal sur la personne à contacter pour permettre de faire venir ses affaires et ses meubles jusqu'à Amiens, tandis que Anne réfléchissait avec Sylvain sur les démarches pour l'emménagement et les détails de paperasse. Nicolas et Chantal évoquaient quant à eux leur organisation pour le travail et leurs études.

Au bout d'à peine une demi-heure, Sabrina se retrouva avec une solution servie sur un plateau d'argent, née de la concertation de chaque personne présente. Elle se sentait dépassée, ne parvenant plus à réaliser ce qui se passait devant elle. En quelques minutes, ces personnes avaient anéanti tout obstacle à son espoir insensé de pouvoir changer de vie, de pouvoir partir et vivre avec lui, avec ce jeune homme rencontré à peine plus de deux jours plus tôt. Ce jeune homme qui l'avait entrainée avec lui, ce jeune homme avec lequel elle était prête à se jeter dans l'inconnu.
Elle fut soudain prise de vertiges. Tout devenait si réel. Ses rêves qu'elle nourrissait depuis deux jours devenaient soudain tangibles, concrets. Submergée par une immense vague où se mêlaient un intense bonheur et une peur qu'un écueil viennent briser ce moment de soulagement, elle étreignit la main de Jean, resté silencieux. Elle perdit un instant toute force et s'appuya sur son ami qui la soutint.
• Ça va Saby ? demanda Jean, inquiet.
• Oui, ça va, mon cœur. C'est juste …… c'est si soudain. Tout se met en place comme ça, comme si c'était normal. Comme si tout ce que vous faites pour nous était normal. J'avais déjà l'impression d'être dans un rêve depuis quelques jours et voilà que tout devient concret, réel. C'est …. Formidable. Mais ça va aussi tellement vite. Je ne saurai jamais comment vous remercier. Tous. Pour tout ce que vous faites.
• Soyez heureux tous les deux et ça suffira, dit Chantal.
• Oui, … et faites bien votre travail en prime. De cette façon vous évoluerez, et votre vie n'en sera que meilleure.
Tous deux acquiescèrent. Mais Sabrina ressentit le besoin de prendre un peu d'air. Elle sortit un instant sur la terrasse, accompagnée de Chantal, Eve et Anne, laissant Jean et les conjoints entres hommes.
Elles revinrent un quart d'heure plus tard, Sabrina semblait plus sereine et vint s'asseoir près de Jean, le regard brillant, un sourire radieux illuminant son visage, s'appuyant contre l'épaule de son homme.
Ce dernier avait pu échanger avec Sylvain pendant ce temps, et avait rapidement constaté que ce dernier avait parfaitement saisi que Eve et Pascal avaient les mêmes pratiques que Nicolas et Chantal concernant la sexualité. Il avait ainsi rapidement déduit que les vacances de Jean avaient un caractère assez inhabituel, ce que Pascal lui avait alors confirmé en leur exposant brièvement leur épopée, et notamment la rencontre de Sabrina et Jean. Voyant l'inquiétude de Jean, Sylvain précisa tout de suite que cela n'était en rien un souci concernant son intention d'apporter son aide à Sabrina, ce qui soulagea le jeune homme.
Enfin Sylvain prit la parole.
• Bon après avoir réglé tout ça il serait peut-être temps de se détendre et de manger non. Mesdames, on vous abandonne un instant pendant qu'on va chercher les plats du traiteur. On ne sera pas trop de 4. J'ai amené les bouteilles et de quoi tenir un siège.
Ce fut donc au tour des messieurs de quitter le salon pour aller chercher les victuailles que Sylvain et sa femme avaient effectivement ramené en quantité impressionnante.
Le repas fut agréable et détendu. Sabrina s'était libérée de la pression qu'elle avait ressentie depuis l'annonce de ces nouveaux invités et de leur influence sur sa vie, sur leur vie à tous les deux. Elle réalisait à peine que leur histoire était sur le point de vraiment démarrer. Mais elle se sentait bien, libérée de l'angoisse qu'elle avait feint d'ignorer durant ces deux derniers jours. Elle profita pleinement de ce premier véritable instant de bonheur, vivant pour la première fois son histoire d'amour comme un ciel sans nuage. Plus encore qu'à l'accoutumée, tout le repas fut ponctué de sourires, de contacts entre Jean et Sabrina. Les trois couples qui les entouraient ne purent que le remarquer et en taquinèrent le jeune couple qui semblait libéré totalement de ses appréhensions.

Le dessert achevé, Chantal et Nicolas proposèrent à leurs nouveaux invités de rester passer la journée et de rester dîner en leur compagnie, ce qu''ils acceptèrent sans difficulté. La journée passa de façon agréable. Il apparut rapidement à Jean que Anne également avait pu apprendre certains détails au sujet de son voyage avec son couple d'amis ainsi que sur sa rencontre avec sa belle. Contrairement à ce à qu'oi il s'attendait, elle n'en paraissait pas offusquée. A l'approche de la fin de l'après-midi, il profita d'un petit apparté avec Sabrina pour lui en faire la réflexion en catimini. La jeune femme lui révéla qu'elle lui avait expliqué leur rencontre, en laissant involontairement échapper qu'elle était barmaid d'un club libertin. Eve avait alors pris soin d'expliquer toute la situation. Anne avait réagi par un sourire compréhensif.
• Chantal est persuadée qu'Anne est devenue plus ouverte sur la chose, avec le recul sur ce qu'ils ont vécu ici avec elle et Nicolas, et compte bien profiter de la situation si jamais l'occasion se présente, ajouta-t-elle, le regard espiègle.
• Ça ne me gêne pas particulièrement mais je croyais qu'il fallait jouer profil bas sur ce plan là, répondit Jean.
• C'est ce que j'ai dit à Eve mais elle m'a dit qu'il n'y aurait pas de souci. Pour elle, s'ils savent sur ….. Nos habitudes….. Et que nous ne en cachons pas, cela aura meilleur effet. Le tout est de bien fixer les limites.
• Toi, tu as des vues sur Sylvain, pas vrai ? dit Jean, entre l'amusement et une légère réprobation.
• En fait non, pas vraiment. Il est plutôt séduisant mais là c'est de toi que j'ai envie de profiter. Mais et toi ? ne me dis pas qu'elle te laisse indifférent Anne, je ne te croirais pas.
• Hé bien ne me crois pas si tu veux mais….. Pour le moment en tout cas elle ne me fait pas envie. Elle est belle, ça c'est sûr, très séduisante même. Mais c'est toi qui me fais envie.
• J'aime bien le "pour le moment", dit-elle en riant. Enfin je suis d'accord. "Pour le moment" je n'y pense même pas. C'est toi mon amoureux après tout, ajouta-t-elle en l'enlaçant.
Ils échangèrent un long baiser puis retrouvèrent les autres qui semblaient vouloir se distraire sans véritablement trouver d'idée ni avoir de volonté de s'extraire de ce cocon si confortable qu'était la maison de leurs hôtes.
Ce fut Jean qui eut une idée, assez bon-enfant. Ce dernier avait découvert l'existence de jeux en ligne, sorte de quizz qui permettaient de répondre à sur des thèmes divers aux personnes présentes via leur téléphone portable. Amusés par l'idée, tous le suivirent et participèrent à quelques parties. Nicolas veilla à mettre le jeu sur l'écran de télé, laissant le soin à Jean d'utiliser son ordinateur pour l'y raccorder.
Les quizz s'enchainant, tous se rendirent compte qu'il était désormais plus que temps de dîner. Heureusement les quantités apportées par Sylvain et son épouse avaient été telles qu'ils purent largement en profiter encore durant la soirée. Installés sur le canapé chaque couple participait avec plaisir et l'ambiance resta très conviviale. Les verres s'enchainèrent et les plaisanteries fusaient de toute part sur le caractère un peu académique du jeu.
• Bon c'est bien joli la culture générale mais tu aurais peut-être quelque chose de moins sérieux à nous proposer, dit Nicolas.
• Moins sérieux …. Bien sûr mais ….. Par contre ce sera peut-être un peu trop ….. poussé peut être, dit Jean.
• Pourquoi ? demanda Sylvain.
• Ben disons que ce sont des jeux, assez adultes, genre le juduku par exemple.
• Allez mon grand va pour …… ton truc, dit Chantal. On te fait confiance.
Jean se chargea de faire le nécessaire par ordinateur. Tous furent surpris des règles inhabituelles du jeu mais furent ravis d'y participer. La partie se déroula jusqu'à une heure avancée, chacun des convives ayant particulièrement appréciés le jeu en dépit de son caractère parfois déplacé.
C'est alors Chantal qui lança une autre idée.
• Dis-moi Jean, tu ne connaitrais pas un jeu un peu plus adulte.
• Euh …. Non, enfin ça dépend. Comment ça "plus adulte" ?
• Un jeu pour adulte. J'ai envie de m'amuser. A moins que ça ne gène quelqu'un, dit-elle à l'adresse de tous. Personne ne s'opposa, même Sylvain et Anne qui semblaient s'attendre à ce que les jeux proposés dérapent. Alors laissez- moi faire.
Chantal interrompit la connexion à écran de télé, puis la rétablit quelques instants plus tard afin que tous purent lire le nom du jeu : Sexy-roulette.
• J'ai inscrit chacun d'entre vous. Il va falloir être volontaire.
• Mais tu connais des jeux comme ça toi, dit Pascal.
• En fait je découvre avec vous mais je me doutais bien que ça devais exister. Alors, est ce qu'il y a quelqu'un qui refuse de jouer.
Jean lança un regard à Sabrina qui lui rendit le même sourire interrogateur. Elle ne souhaitait pas plus que lui que cela aille trop loin, qu'elle soit obligée à des choses qu'elle se refuserait. Pascal intervint.
• Je n'ai pas d'objection mais si quelqu'un a un gage qu'il n'aime pas il a le droit de le modifier dans ce cas. Disons trois joker, ajouta-t-il en regardant ostensiblement Sabrina et Anne. Ça te va ma belle ?
• Ça me va.
Allez, c'est parti.
Ce fut d'abord Nicolas qui se lança et dut devant tout le monde, mimer une femme pendant l'amour. Ce dernier se livra à ce gage avec plaisir, faisant franchement éclater de rire tous les invités et sa propre épouse. Chantal suivit et dut échanger son haut avec son mari, dévoilant un soutien-gorge de dentelle noire transparente avant d'enfiler la chemise de Nicolas qui se retrouva quant à lui affublé d'un haut qu'il manqua de déchirant malgré la large fente dénudant le dos. Jean dut faire de même avec Chantal et récupéra donc la chemise de Nicolas tandis que Chantal se retrouva vêtue de son tee-shirt. Sabrina eut, quant à elle à mimer un orgasme. Pascal se retrouva à embrasser chaque partie découverte du corps du joueur suivant qui s'avérait être Eve, laquelle eut moins de chance et dut mimer une position sexuelle avec Pascal qui s'y plia volontiers. Sylvain dut passer ses mains dans les cheveux de Chantal et lui faire un massage du cuir chevelu. Anne sembla surprise mais laissa ce dernier accomplir son gage, l'air néanmoins contrariée. Cependant elle se trouva aussi surprise lorsqu'elle dut échanger un glaçon placé dans sa bouche avec celui que Nicolas avait dans la bouche sans utiliser ses mains.
La belle brune se plia au jeu d'un air sérieux et se révéla efficace à cet exercice. Elle alla se rasseoir, visiblement troublé par cet échange.
Les tours s'enchainaient et les gages favorisaient de plus en plus les rapprochements. Jean dut porter le soutien-gorge de Sabrina pendant un tour, laquelle dut montrer sa poitrine, Anne dut se frotter ses seins contre Pascal. Eve dut mordiller l'oreille de Jean, Chantal dut frotter son sexe sur celui de Sylvain, tous deux encore vêtus, Jean et Sabrina durent s'embrasser tandis que cette dernière devait palper le sexe de son homme au travers le tissu, Pascal dut mimer une fellation sur un sex-toy que Chantal courut chercher. Petits à petits, les joueurs se dévêtirent au fur à mesure des différents gages.
Très vite femme et hommes se retrouvèrent en sous-vêtements. Personne n'avait encore utiliser de Joker. Les gages s'enchainaient, entre baisers, caresses, jeux coquins, Jean et Sabrina durent mimer une position sexuelle et le faisaient désormais avec enthousiasme. De même que Pascal qui dut s'allonger derrière Chantal et lui embrasser le cou en lui caressant les seins.
Anne hésita, puis accepta le gage lorsqu'elle dut embrasser Nicolas et lui caressant les fesses tandis qu'Eve caressa le sexe de Sylvain à travers ses sous-vêtements, lequel sentit une conséquente érection le gagner. Anne vint ensuite s'asseoir sur les genoux de Jean, l'embrassant doucement et langoureusement dans le cou, devant l'exciter, ce qui fut efficace au point que Sabrina respira soudain plus facilement après ces quelques minutes de ballets. Cette dernière eut sa revanche lorsque Sylvain dut se placer derrière elle et embrasser et lécher son cou, consciente que c'était l'un de ses points sensibles, ce que son amoureux, qu'elle regarda d'un œil taquin, savait pertinemment.
Les minutes passaient, les gages s'enchainaient, les baisers et caresses s''échangeaient avec une enthousiasme et passion, voire une fougueuse impatience, dans le cas de Chantal et Nicolas qui étaient vraisemblablement dans l'attente de gages plus coquin. Sabrina et Jean participaient avec plaisir, chacun lançant toujours un regard vers l'autre à chaque gage, vérifiant son assentiment, prêts à utiliser leur Joker. Ils s'embrassaient de nouveau à chaque gages accomplis, comme pour se rassurer l'un et l'autre. Vien que confiants, il avaient besoin de se sentir proches et unis.
Anne partageait ce sentiment. Elle était en proie au désir de s'amuser, de profiter des si douces sensations que son corps acceptait, voire réclamait parfois. Mais sa gêne, sa peur de perdre son mari, sa peur du regard de tous, la rendait fébrile, hésitante, apeurée parfois. Tandis que le jeu semblait renforcer les couples au fur et à mesure que le désir progressait, une hésitation de plus en plus palpable se fit sentir chez Anne qui, en dépit des baisers et de la présence de Sylvain qui l'enlaçait, semblait parfois au bord de s'enfuir.
Eve et Pascal l'avaient bien compris et sentit que la situation pourrait rapidement déraper, tout comme Jean et Sabrina qui, s'ils restaient avant tout centrés l'un sur l'autre, avaient également deviné une partie de ce qui se passait. Chantal et Nicolas en revanche étaient tout simplement en train de se livrer complètement au jeu, dans l'attente des voluptés à venir. Chantal décida d'ailleurs de passer le jeu au niveau supérieur et fut ravie lorsqu'elle eut à allonger Pascal sur le dos pour mieux frotter son sexe sur la bouche de ce dernier, qui put ressentir l'excitation de la joueuse décidément très échauffée par la situation. Elle fut d'autant plus ravie lorsque Sylvain dut subir les caresses de ses seins pendant 5 minutes, ce qui laissa ce dernier dans un trouble que ne parvenait plus à cacher le boxer qu'il avait conservé comme unique vêtement. Rouge de confusion et bien décidée à ne pas rester lésée, Anne se prêta au jeu lorsqu'elle dut embrasser profondément Nicolas en frottant son entrejambe contre lui. Le regard qu'elle lança à son mari était emplie d'une rancœur, que son excitation pourtant réelle ne parvenait pas à dissimuler, envers ce dernier qui sentait que la situation allait immanquablement dégénérer. Cependant Chantal se faisait une maitresse du jeu si efficace qu'il n'avait le temps de faire autre chose que de rassurer son épouse en l'entourant de tendresse et d'attention. Eve et Pascal prirent le parti d'espérer que le jeu et les attouchements es uns et des autres permettraient à Anne de se livrer un peu plus. Ainsi ils se firent de plus en plus démonstratifs l'un envers l'autre, au point de presque ressembler à Jean et Sabrina.
Ces derniers étaient d'ailleurs assez satisfaits du jeu car la plupart des gages de l'ordinateur semblaient s'obstiner à les réunir. Ainsi tous rirent aux éclats lorsque les deux amants durent se livrer à une gentille lutte pour parvenir à enlever le tee-shirt qu'ils avaient remis pour le gage. Ils furent d'ailleurs étonnés de voir Jean parvenir sans difficulté à maitriser chaque geste de Sabrina, esquivant la moindre de ses tentatives pour au final triompher de son opposante en à peine moins d'une minute, avec une telle habileté et une telle tendresse qu'il avait semblé que Sabrina ne lui avait opposé aucune résistance. Seul la respiration haletante de la jeune femme attestait des réels mais vains efforts qu'elle avait produits. Elle regardait son copain exhiber sa victoire. Cette dernière eut sa revanche un instant plus tard lorsqu'elle mit son ami au supplice en frottant son sexe sur celui de Jean qui put sentir, malgré leurs sous-vêtement, combien sa chérie était excitée.
En dépit de l'excitation bien visible de tous, la nervosité de Anne ne parvenait pas à disparaitre, même lorsqu'elle dut, les yeux bandés, découvrir de ses mains le corps de Pascal qui fit de même, lui aussi les yeux bandés. Elle fut ainsi la seule à ne pas embrasser son conjoint en le rejoignant, ce qui fit échanger un regard inquiet entre Jean, Sabrina, Eve, Pascal et Nicolas qui avait pris conscience de la situation. Ce fut ce moment que choisit Chantal pour augmenter encore le niveau de jeu.
Fort heureusement, le premier gage s'adressa à Pascal qui eut à exprimer qu'il ne serait pas contre une relation homosexuelle, ce qui ne surpris personne à l'exception des nouveaux venus et de Sabrina qui, malgré une légère surprise, ne se montra guère outrée. Comme au hasard du jeu, les quelques joueurs qui étaient parvenus à conserver quelques vêtements durent rapidement, au hasard des différents gages, les abandonner pour profiter des caresses des autres joueurs. Cette fois ci, les gages visaient clairement à pousser les joueurs à des caresses plus osées et Chantal, brûlante d'impatience, veillait à ce que les gages puissent se chevaucher. Anne fut ainsi amener à se caresser devant et derrière durant quelques minutes tandis que Sylvain prodiguait un massage aux pieds se Sabrina qui avait désormais son sexe dans sa bouche tout en se faisant avec le sex-toy que Nicolas avait dû prendre en bouche en début de partie.
Jean ressentit une nouvelle fois de la jalousie mais continuait néanmoins à faire confiance à sa belle, tout comme à leur bienfaiteur. Il fut d'ailleurs rassuré lorsque Sabrina, revint, l'embrassa fougueusement sans un regard pour son partenaire éphémère de jeu avant de se blottir contre lui, réclamant de nouvelles caresses que le jeu lui offrit en permettant à Jean de la mettre à plat ventre avant de lui lécher le sexe et son petit trou qu'il découvrit presque aussi ouvert d'excitation.
Les choses sérieuses étaient donc bel et bien lancées et Eve et Pascal avaient déjà cessé d'attendre les règles du jeu pour s'occuper l'un de l'autres, leurs mains massant l'intimité de leurs partenaires, s'arrachant soupirs et gémissements qu'ils étouffaient dans de langoureux baisers. Chantal avait également décidé de se laisser aller tout en gardant la direction du jeu et après avoir profité de la langue de son mari, laissait désormais Jean masser ses lèvres intimes avec son gland tandis que Sylvain léchait les pourtours du sexe trempé de Sabrina qui gémissait d'excitation, attendant les caresses pour lesquelles elle brûlait d'envie tandis qu'elle prodiguait une fellation à Nicolas. Sous la direction de Chantal, Anne s'allongea, se mit à se caresser et eut consigne de continuer jusqu'à l'orgasme. La maitresse du jeu, qui inventait désormais ses gages, demanda ensuite à Sabrina de se dégager de Sylvain pour venir embrasser Anne.
La jeune femme, excitée, le sexe trempé et les yeux brillants, s'approcha de cette dernière et déposa sur ses lèvres un doux baiser. Pendant quelques secondes, Anne ferma les yeux et s'offrit à la jeune femme, goutant la douceur de ces lèvres puis se releva si brutalement que Sabrina tomba en arrière.
• Ne me touche pas, hurla-t-elle. Vous croyez que je n'ai pas compris. Je ne vous laisserai pas m'emmener là-dedans.
Furieuse, elle leva la main puis tenta de gifler Sabrina qui la regardait avec une peur mêlée d'incrédulité. Sa main n'eut pas le temps de descendre. Jean s'était précipité vers elle et avait stoppé son geste. La brune se retourna, les yeux brillants de larmes, et tenta de son autre main de frapper Jean qui lui saisit l'autre bras sans même y penser. Il plongea ses yeux dans les siens, captant sa douleur, sa détresse. La brève colère qu'il avait ressenti lorsqu'elle avait bousculé sa bien-aimée disparut aussitôt. Il comprenait ce qu'elle ressentait.
• Lâche-moi, Jean lui intima-t-elle, d'une voix tremblante, prête à fondre en larme.
• Alors Calme-toi, répondit-il. Qu'est ce qui se passe ?
• Ça ne te regarde ? Tu espères me voir baiser ta petite ….
• Ne l'insulte pas, la coupa-t-il. Elle ne t'a rien fait de mal. C'est son baiser qui t'a gêné. Tu es libre de ne pas aimer mais ce n'est pas nécessaire de t'énerver. Tu passais un bon moment, comme nous tous alors pourquoi te mettre en colère ?
• Ça ne te regardes pas.
• Tu as aimé m'embrasser alors que je ne suis pas Sylvain. Tu as aimé chacun des baisers et caresses que tu as échangés. Même ce baiser avec Sabrina tu l'as aimé. Je le sais parce que je la regarde toujours quoi que nous fassions.
• Je …. Pas avec une femme !!
• Femme, homme. En quoi est-ce différent ? Si ça te plait c'est tout ce qui compte. Grâce à eux j'ai compris une chose : c'est qu'ici personne ne te juge pour ton plaisir ….. à part toi-même. On ne te juge pas. Le plaisir rend beau et heureux. C'est tout ce qui compte.
• Mais …. Pas avec….
• Tu as honte avec une femme ? Moi aussi je serais gêné à ta place. Mais maintenant je veux que tu me regardes.
Je se leva, si dirigea vers Pascal qui avait interrompu ses baiser tandis que Eve continuait de lui caressait le sexe qu'elle avait néanmoins sorti de sa bouche.
Il approcha son visage de Pascal puis l'embrassa, langoureusement. Il sentit brièvement la main de Pascal enserrer son sexe et tressaillit. Après quelques secondes durant lesquelles la langue du jeune homme jouait avec celle de son ami tandis qu'il avait senti son sexe gonfler dans sa main, il interrompit ce baiser puis se retourna. Anne le regarda, interloquée, tout comme Sylvain et Nicolas. Pascal et Eve le regardèrent avec un sourire dont Jean ignoraient s'ils étaient satisfaits de son attitude ou simplement satisfait du baiser échangé. Sabrina, quant à elle, dévorait Jean des yeux et semblait sur le point de se jeter à son cou.
Jean revint vers Anne et posa ses mains doucement sur ses épaules.
• Maintenant ru peux comprendre : je suis aussi gêné de ce baiser que du fait de sentir qu'il m'a excité. Mais ça n'a aucune importance. Seul compte le plaisir. Prend ton plaisir en embrassa ma belle. Prend le en la caressant, ou même en lui faisant l'amour si tu le veux. Ne t'encombre pas avec cette gêne. Profite du moment, poursuivit-il en prenant Sabrina par la main.
Sabrina s'approcha à nouveau de Anne qui posa sa main sur son visage.
• Pardon ma belle. Je ne voulais pas …. Je m'en veux tellement.
• Embrasse-moi et tout sera pardonné.
Les deux femmes s'embrassèrent longuement, doucement, les mains de Anne glissant sur la peau de Sabrina, l'enlaçant, s'égarant. Elle parcourait pour la première fois le corps d'une femme, une jolie et douce jeune femme qui restait attentive à ses caresses.
Rassurés par la situation, tous reprirent leurs baisers, et leurs caresses. Seuls sylvain et Jean restèrent à observer leurs compagnes se livrer à un ballet de baisers. Anne laissait désormais ses mains empoigner les seins, les fesses de Sabrina qui la laissait faire, la laissant découvrir ces sensations, la laissant prendre l'initiative.
Au bout de quelques minutes, Sabrina s'allongea et laissa Anne gouter à sa peau, se rapprochant lentement mais inévitablement du sexe de la jeune femme, excitée par cette situation, excitée par Jean, son amour qui avait si bien su calmer son amante d'un instant, qui s'était précipité pour la protéger. Elle accueillait et encourageait chacune de ses caresses et soupira lorsqu'elle sentit les doigts timides découvrir son humidité, s'y enfoncer doucement pour en ressortir luisants de cyprine. Elle sentit les doigts coulisser en elle. Anne ne voyait plus que cette belle jeune femme, si menue, si douce, réagir à chacune de ses caresses. Elle sentit soudain une main se poser sur son dos. Elle vit Sylvain la regarder dans les yeux, d'un regard d'amour, de désir pour elle et pour le plaisir qu'elle osait enfin donner. Elle leva ses fesses, créant à cette main aimée le chemin vers son plaisir.
Sylvain fit glisser sa main jusqu'à caresser le sexe de son épouse qui soupira de plaisir. Elle se pencha en avant, et déposa un premier baiser vers ce sexe ouvert et brillant. Elle embrassa cette vulve, en explorant chaque recoin de la langue, arrachant à Sabrina des gémissements. Elle se fit plus hardie, réceptive au désir de la jeune fille et butina son bouton jusqu'à ce que Sabrina jouisse dans un gémissement d'extase.
Anne osa un regard autour d'elle et croisa les regards de Pascal et Eve qui faisaient l'amour vigoureusement en lui souriant. Chantal et Nicolas ne la remarquaient pas et restés concentrés sur leurs ébats. Elle se mit sur le dos, encourageant Sabrina à lui prodiguer les mêmes caresses et prit Sylvain dans sa bouche. Sabrina prit cette consigne au sérieux et, souriante, se mit à lécher à son tour le sexe de la belle brune avec plaisir tandis qu'elle sentait Jean présenter son sexe au bord de son vagin.
La jeune femme sentit son amoureux glisser tendrement en elle et ses mains se posèrent sur ses hanches. Il la prit avec tendresse. Sous le plaisir que lui apportait son amant, Sabrina se déchaina sur le sexe d'Anne qui jouit bruyamment, comme prise par surprise par cet orgasme lesbien.
Sylvain la prit vers lui et la pénétra tandis que les cris de jouissance des deux autres couples raisonnaient dans le salon. Il prit sa femme avec vigueur et tous deux jouirent en quelques minutes d'ébats intenses.
Sabrina et Jean continuaient leur étreinte et finirent eux aussi par se laisser emporter par leur plaisir, tous deux foudroyés par un orgasme commun qui les fit s'effondrer l'un à côté de l'autre.
Sabrina revint dans les bras de son amant tandis que tous se relevèrent.

Leur plaisir passé, tous se levèrent et reprirent place tandis que Sylvain et Anne s'apprêtaient à partir. Tous se saluèrent et Sylvain promit à Sabrina et Jean de les tenir rapidement informés. Il les assura que tout devrait être prêt pour dans une dizaine de jours, le temps que Sabrina soit prête à repartir.
Avant de grimper dans leur 4x4, Anne vint serrer Jean et Sabrina contre elle.
• Surtout soyez heureux tous les deux. Vous vous êtes bien trouvés. …. Et pardonnez-moi pour tout à l'heure.
• C'est promis. Et puis on se reverra. Vous saurez où je vais habiter, répondit Sabrina. Merci pour tout.

Le couple partit et tous rentrèrent dans la maison. Le débarrassage terminé, tous décidèrent d'aller se coucher et montèrent à l'étage.
Juste avant d'entrer dans leur chambre, et après avoir répondu au "bonne nuit" du jeune couple, Eve et Pascal eurent le temps de voir la main de Jean se glisser entre les cuisses de Sabrina qui l'embrassa bruyamment tandis qu'ils fermaient la porte.
Ils sourirent en pensant que leur nuit ne faisait manifestement que commencer. C'est avec cette pensée en tête que Pascal passa subitement sa bouche sur les fesses de son épouse avant de glisser vers son intimité. La belle écarta ses fesses pour accueillir cette nouvelle caresse.
Ils se dirigèrent vers le lit et plongèrent la pièce vers l'obscurité.

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