Vacances sans frontières - 13 Chemin peu fréquenté
Récit érotique écrit par Akisoh [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-05-2020 dans la catégorie Plus on est
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Vacances sans frontières - 13 Chemin peu fréquenté
Vacances sans frontières.
Chemin peu fréquenté
Pascal conduisait depuis quelques minutes seulement. Tous étaient restés assez silencieux, posés tranquillement sur les siège, Eve près de son mari, Jean et Sabrina sur une banquette, se tenant la main.
Jean savourait ces petits moments de silence qui lui laissaient le temps d'analyser un peu ce qui se passait autour de lui. Il était conscient que ces derniers jours l'avaient fait évoluer énormément, que ce soit dans la conception du libertinage que dans son jeune couple. Il sentait le pouce de Sabrina caresser le dos de sa main. Il en était heureux mais avait également le sentiment que quelque chose devait être éclairci. Il regarda Sabrina et s'apprêta à parler mais Eve le devança.
• Alors ? Qu'en avez-vous pensé de notre séjour chez Nicolas ? demanda-t-elle à Jean et Sabrina.
• Très, très bien. On s'est bien amusés je trouve, pas vrai mon cœur ?
• Pas mal, répondit aussitôt Jean. Le moins qu'on puisse dire est qu'ils savent recevoir. Et ils sont sympas tous les deux. Ils ont quand même un tempérament assez chaud, comparé à vous je veux dire.
• Oui, dit Pascal, ils sont un peu plus ….. gourmands que nous sur ce plan-là. Surtout Chantal. Nico est bien forcé d'avoir du tempérament avec une femme aussi exigeante.
• En tous cas elle a eu l'air d'être contente de notre séjour mon cœur, dit Eve. Non seulement elle t'a eu mais elle a pu avoir Jean donc forcément ….. Je pense qu'elle regrette quand même de ne pas avoir été à ta place ma chérie.
• Ma place ?
• Oui, quand tu as fait ta double. Avec Pascal et Nicolas. D'ailleurs comment tu as trouvé ça? C'est quelque chose, pas vrai ?
• Oui, c'est clair. J'ai adoré. Mais je maintiens que ça doit être encore mieux si mon homme est l'un des deux. D'ailleurs il faudra qu'on essaye mon chéri.
• Oui, si tu veux. Mais tu sais ce séjour m'a permis de réaliser plein de choses, en ce qui me concerne, dit Jean.
• Des fantasmes, demanda Pascal. Allez raconte !!
• Non, je voulais dire que il y a des choses que j'ai comprises. Sur vous, sur le libertinage. Sur toi ma chérie.
• Quel genre, demanda Sabrina avec curiosité.
• Hé bien, j'ai pas mal réfléchi à la notion de limite. Je veux dire ….. tu sais ce soir-là, quand tu as fait … la double. En fait j'ai eu une peur terrible que Pascal ou Nicolas t'emmènent dans une chambre pour y être plus à l'aise et que tu partes avec eux. Que tu me laisses seul comme si je n'avais plus d'importance. Mais je sais que c'est lié à mon vécu. Il faut que je me rassure aussi. Ça ne se fait pas en un jour.
• C'est déjà bien que tu en parles, dit Pascal. tu sais les règles sont importantes dans ce milieu.
• De toute façon je n'aurais pas voulu. Tu sais mon chéri, on en a parlé : le faire devant toi ne me gêne pas. Ça m'excite même de me sentir plus …. cochonne , voire plus …. Enfin salope. Pardon, je sais que tu n'aimes pas ce mot chéri. Mais je ne veux pas le faire sans toi, enfin sans que tu sois là. Ces jeux sont les nôtres. J'ai du plaisir, tu en as, on le partage. Je ne veux pas que ce soit autrement. Et franchement le jour où je désirerai autre chose je t'en parlerai. Je ne veux pas te mentir.
• Je l'espère ma chérie car franchement ….. Autant je peux accepter de te voir prendre ton plaisir devant moi parce que je sais que j'y participe un peu rien que par ma présence. Mais que tu le fasses en m'en tenant à l'écart, sans que je sois là. Ça ….ça serait horrible pour moi.
• Tu sais Jean, ça m'est déjà arrivé de faire l'amour avec un autre homme sans que Pascal sois présent. Mais il le savait toujours avant. C'est une autre façon de l'inclure dans le jeu tu sais. C'est comme s'il me permettait. Il me laisse libre. Mais j'ai toujours eu besoin de savoir qu'il savait.
Une seule fois c'est arrivé que je ne le lui dise pas. Et l'autre était devenu mon amant. C'était très bien mais ….. voir la souffrance de Pascal quand il l'a su, c'était terrible. Tout est une question de choix en fait : Est-ce que je privilégie mon plaisir ou mon couple ? Sachant qu'on avait des pratiques libertines déjà assez tôt, je ne pense pas que le choix serait si difficile. Pendant quelques semaines après que Pascal aie appris que je voyais quelqu'un depuis plusieurs moi, j'ai presque déprimé.
• Pourquoi ? demanda Sabrina.
• Parce que…• Parce qu'elle avait l'impression qu'on lui prenait sa liberté, la coupa Jean. C'est bien ça Eve. Le gout de l'interdit. Tu voulais faire ce que tu avais envie de faire sans rendre de compte.
• Oui, c'est exactement ça, reprit Eve. En fait, c'était comme un jardin secret, comme quand on est amoureux et qu'on le cache à ses parents. Sauf que c'était à mon amoureux que je cachais ça. Pendant un temps il a même cru que je partirais avec l'autre. Il a vraiment très mal vécu cette période. Et moi, je ne voyais même pas à quel point je lui faisais mal.
• Ben c'est compréhensible en même temps, intervint Jean. Tu lui cachais des choses, tu devais parfois aussi lui mentir pour retrouver ton amant, non ? Pour toi c'était une autre dimension de votre liberté. Mais pour Pascal c'était une partie importante de votre vie dont tu l'excluais. Si Sabrina me faisait ça, la première chose que je penserais ce serait qu'elle envisage de me quitter puisqu'elle ne me dis pas les choses.
• Oui, surtout que pendant un moment elle passait plus de temps avec son amant qu'avec moi, continua Pascal. Il y a eu trois semaines où tu ne venais plus dormir à la maison qu'un jour sur quatre. Je n'étais plus ton amoureux, ton futur fiancé. J'étais …… celui qui prend les restes. Un dimanche soir, elle est rentrée à la maison en venant de chez lui après m'avoir laissé pendant la semaine presque complète sans nouvelle, comme si de rien n'était. Je lui ai dit que ça ne pouvait plus durer. Qu'elle devait choisir. Je voulais lui laisser un peu de temps et partir quelques nuits à l'hôtel pour qu'elle fasse le point mais elle m'a tout de suite retenu. On est resté ensemble à discuter pour recoller les morceaux.
• Quelques jours plus tard j'ai annoncé à mon amant que tout était fini et on a repris une vie normale, même si ça ne s'est pas fait tout de suite. En fait c'est vraiment là que j'ai réalisé à quel point Pascal devait m'aimer pour avoir supporté tout ça. On a eu un peu de mal à retrouver des rapports normaux après ça mais avec un peu de temps et beaucoup d'amour ça a fini par revenir.
C'est pour ça qu'il faut être prudent quand on pratique le libertinage. Une relation ça se construit, et encore plus quand on est libertin. C'est bête mais c'est justement avec ces règles que la liberté qu'on se donne prend tout son sens.
• Oui, je comprends, et je n'ai vraiment pas envie de faire subir ça à Jean, dit Sabrina. C'est aussi pour ça que j'ai beaucoup aimé la soirée d'hier. J'ai un peu pensé à ce côté mais comme si c'était Jean qui prenait une amante cette fois. En fait, ça m'a traversé l'esprit, précisa-t-elle en voyant l'air étonné de Jean. Mais bon, j'ai une chance dingue : mon chéri est si gentil qu'il m'a rassuré et m'a impliqué dans le jeu avant même que j'aie pu soupçonner autre chose. De ce côté-là. J'ai vraiment une chance formidable de t'avoir tu sais, mon cœur.
• N'exagère pas non plus, lui dit Jean.
• Non !!, J'insiste. Tu dis que tu as peur que quelque chose, un autre homme par exemple, se mette entre nous et que tu me perdes à cause de ça. Mais grâce à ça tu fais exactement ce qu'il faut vers moi pour me rassurer.
• C'est aussi parce qu'il ne veut pas que tu ressentes ce qu'il ressent parfois, n'est-ce pas Jean ? Demanda Pascal.
• Oui, en fait tu es si attentionné par rapport à ça qu'en fait ça me protège totalement. Pour ça aussi je me sens chanceuse d'avoir pu te rencontrer et heureuse de t'aimer comme je t'aime. Tu es mon homme à moi. Mon chéri, dit-elle en se blottissant contre lui.
• Je t'aime aussi tu sais. Tu es ma princesse. Je ne ferai rien qui puisse te faire mal. Mais je pense aussi à autre chose. Parfois je pense qu'il faut que tu me voies comme hier parce que ça renforce notre relation, le désir d'être ensemble. Je sais que le fait de m'avoir vu coucher avec Eve et Chantal t'a stimulée parce que tu t'es senti un peu menacée non ? et je pense que si j'avais fait ça hier ça n'aurait été que meilleur pour toi. Mais je ne pouvais pas trop en fait. J'ai bien senti les sentiments d'Alex. Je ne voulais pas lui faire de mal non plus. Elle est trop bien pour qu'on joue avec elle. Je n'aurais pas fait ça avec toi, alors je ne voulais pas le faire avec elle. Ce n'est pas parce que je t'aime que je ne dois pas aussi faire preuve de délicatesse envers les autres femmes.
• …… Elle a raison Alex : tu es un gentleman. C'est l'homme de mes rêves, ajouta-t-elle avant de l'embrasser.
• Vous êtes mignons tous les deux.
• Bon allez parlons d'autre chose. Les sujets graves ça va un moment, dit Pascal.
L'ambiance légèrement sérieuse se dissipa mais Jean avait compris que Pascal, lui aussi, portait ses propres cicatrices. Et il était assez pudique pour ne pas vouloir se le rappeler, pour ne pas avoir à cacher sa peine à Eve. Décidément, Pascal était beaucoup plus sensible qu'il le laissait paraitre. Jean sentit qu'il ne l'en appréciait que davantage.
Ils bavardèrent de tout et de rien et surtout de l'emménagement futur de Sabrina dans l'appartement qu'avait trouvé Sylvain à Amiens. Ils firent avec la jeune femme la liste des choses qui étaient nécessaire. Il s'avérait que Sabrina ne possédait en fait que quelques meubles et surtout beaucoup de vêtements ainsi que des bibelots. Pascal envisageait de prévoir en fonction le véhicule qui serait prévu pour le déménagement, partant du principe que plus il serait petit moins il mettrait de temps pour le trajet.
Jean sortit son ordinateur et s'amusa avec Sabrina à établir une petite liste des choses à prendre. Malheureusement, pris dans un embouteillage, ils durent prendre leur mal en patience et Jean en profita pour trier les photos qu'ils avaient tous échangés sur le séjour. Jean entrepris d'envoyer un message à ses parents avec une ou deux photos des endroits qu'il voyait, photos qu'il prenait soin de vérifier pour que Sabrina y soit présente, "histoire de faire germer la graine", ce qui émut la jeune femme. Elle se vit au fur et à mesure dans les bras de son ami.
Leurs premiers souvenirs l'un avec l'autre, les premières vraies preuves tangibles de leur histoire d'amour. Les difficultés routières passées, Pascal annonça encore environ trois heures de route. Ils décidèrent de s'arrêter dans une quarantaine de kilomètres afin de pouvoir se restaurer.
Arrivés sur une aire d'autoroute, dont ils ne purent que constater la surpopulation, Jean reçut un message de ses parents le remerciant pour les nouvelles. Il fut ravi de constater que, comme il l'espérait, la présence de Sabrina avait d'ores et déjà été remarquée par ses parents. Son beau-père lui demandait s'il était sûr de vouloir revenir, vu la compagnie dont il profitait, ce à quoi Jean lui répondit qu'il comptait bien revenir, mais peut-être pas seul. Il montra ce message à sa belle qui lui sourit et se blottit contre lui tandis qu'Eve et Pascal profitaient de la bonne humeur ambiante.
Malheureusement il semblait difficile d'envisager trouver une place dans l'aire de repos et Pascal, après quelques autres tentatives envisagea de sortir sur la place d'un village voisin pour y prendre leur repas de midi tranquillement avant de reprendre la route. Ils trouvèrent un endroit calme et s'y restaurèrent rapidement avant de repartir.
Devant le trafic toujours intense, ils abandonnèrent temporairement l'autoroute et se dirigèrent vers un parc national et s'y arrêtèrent afin de visiter un site touristique, en plein cœur d'une forêt. Une fois à l'ombre des arbres, tous s'engagèrent sur le sentier pour le moment peu fréquenté. Sabrina et Jean marchaient légèrement derrière Pascal et Eve, les deux couples se tenant la main, cette fois autant par romantisme que pour éviter de glisser sur la roche désormais polie par de quotidiens passages de touristes.
Ils purent profiter de cette fraicheur environnante et s'attardèrent ainsi sur les différents points de vue. Ils remarquèrent rapidement que d'autres promeneurs arrivaient en groupes de moins en moins espacés et reprirent leur marche. Cependant le sentier se divisa en deux trajets différents, aboutissant tous deux à la même arrivée mais comprenant un accès relativement simple et un autre, plus court et à peine plus complexe mais que personne ne semblait pourtant vouloir emprunter en raison des faibles points de vue. Jean prit un temps d'arrêt.
• On prend quel chemin ?
• Le premier dit Pascal : il y a aura plus de monde mais aussi plus de point de vue. Bon il est plus long mais ça devrait aller pour le timing. N'oublie pas qu'on a encore de la route.
• Oui, faisons ça, mon chéri, acquiesça Eve.
• Ben ….. je ne voudrais pas embêter le monde mais je serais bien tenté par le second, moi. Si tu veux bien m'y suivre chérie.
• Tu es sûr Jean ? demanda Eve.
• Oui, oui, enfin si ça ne gêne pas. Tu m'accompagnes Saby ?
• Bien sûr, dit-elle. Je te suis. On se rejoint au camping-car de toute façon.
• D'accord, d'accord ….. allez les amoureux. A tout à l'heure, dit Eve en souriant.
Jean et Sabrina s'engagèrent sur l'autre sentier, marchant main dans la main avec une certaine prudence, car il semblait évident que le sentier le moins fréquenté était également le moins entretenu. Sabrina profitait de ces moments avec son compagnon mais remarqua que ce dernier jetait régulièrement des coups d'œil autour de lui.
• Qu'est ce qui ne va pas mon cœur ? si tu avais peur de te perdre il ne fallait pas prendre ce chemin l…Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Jean l'avait attiré contre lui et l'avait embrassée subitement, la serrant dans ses bras, laissant ses lèvres gouter celles de sa belle, sa main caressant ce si doux et charmant visage. Il interrompit son baiser.
• Je t'aime tu sais ma puce. Sabrina lui adressa un large sourire. J'ai bien fait de prendre ce chemin-là. Il n'y a personne, poursuivit il entre deux petits baisers.
• Que ….. tu as fait exprès de passer par là, juste parce que …• Juste parce que ça va nous éviter d'être dérangés, ma chérie.
• Dérangés ? ….. oh mon cœur …. Tu ....... t'abuses, tenta-t-elle de répondre tandis que Jean lui embrassait le cou, caressant le bas de son dos d'une main pendant que l'autre la caressait la cuisse, remontant progressivement vers ses fesses par-dessous sa jupe de sport.
• Oui, je sais que j'abuses. Mais tu aimes que j'abuse et moi je t'aime tout court, lui répondit-il. Si tu veux tu n'as qu'un mot à dire et j'arrête tout mon ange, dit Jean, en laissant glisser ses doigts sur le sexe de Sabrina à travers sa culotte dont il sentit l'humidité.
Elle ne répondit que par un baiser, puis rejeta la tête en arrière pour encourager son amant à gouter la peau de sa gorge, de son cou qui accueillit quelques secondes plus tard les lèvres de Jean qui dégusta sa peau, son parfum, se réjouissant des soupirs de sa belle. Il savait qu'elle aimait qu'il l'embrasse dans le cou. Cela l'enflammait chaque fois. Il la prit dans ses bras et la fit s'appuyer contre un arbre avant de laisser de nouveau sa bouche parcourir amoureusement le corps de Sabrina qui se cambrait, appelait ses attentions, s'abandonnait aux caresses de son homme.
Il glissa ses doigts sous sa culotte et sentit l'humidité de sa vulve, prête à accueillir ses caresses dans l'attente de nouveaux plaisirs. Elle gémissait sous ses doigts et attira le visage de Jean contre elle pour qu'il la rejoigne dans un baiser enflammé, passionné. Un baiser empli de son impatience qui sonnait comme une supplique. Elle éloigna son visage pour mieux le regarder, elle voulait qu'il comprenne le message silencieux de ses yeux brulants de désir. Et il comprit qu'elle le voulait, qu'elle espérait qu'il continue et qu'il lui donne plus encore que ses caresses.
Jean dégrafa son short, libérant sa queue tendue de la toile de son boxer, puis souleva sa jupe et écarta le bord de sa culotte afin de laisser son gland en contact de ses chairs humides d'excitation. Sabrina le regardait avec envie. Jean eut l'impression d'être quelques jours en arrière, dans le club, là où elle s'était donnée à lui. Ce moment avait été leur première fois, leur premier moment de bonheur commun. Celui-ci n'en serait qu'un parmi les nombreux qui suivrait. Un moment pour qu'elle sache combien il l'aimait.
Sabrina l'attendait du regard, elle voulait qu'il entre en elle. Mais Jean désirait la faire attendre, il voulait voir son impatience et écarta sa verge de la chatte trempée de sa belle. Il l'embrassa de nouveau, langoureusement, passionnément mais veillant à ce que sa queue n'entre pas au contact du sexe de Sabrina dont les mouvements de bassin appelaient en vain cette chair conquérante à entrer dans son palais. Sa partenaire n'en pouvait plus de ce jeu, sentant la queue de son homme si proche de l'entrée de son minou qu'elle pouvait en sentir la chaleur malgré l'absence de contact. Elle le regarda, vaincue, le suppliant du regard de la prendre, de lui faire l'amour maintenant. Elle prit Jean dans ses bras, l'étreignant pour qu'il comprenne, qu'il sache qu'uelle était à lui, qu'elle l'avait été depuis leur rencontre et qu'elle le pour toujours.
Sans la prévenir, Jean entra en elle. Elle gémit, s'accrochant à lui, ressentant ses va-et-vient, accompagnant chaque mouvement. Elle le laissa lui donner son amour. Elle avait compris qu'il voulait dominer le jeu et le laissa faire pour son plus grand plaisir. Il la prit avec tendresse, accentuant chaque poussée au fond du ventre de sa belle, la faisant gémir de plaisir.
• Je t'aime, ma puce. Je t'aimerais toujours. Sois à moi. Prend tout de moi. Je t'aime, lui dit Jean à l'oreille tout en lui faisant l'amour.
Submergé par ces sensations, elle jouit en un long cri qu'elle étouffa dans le creux de l'épaule de Jean, son vagin se contractant convulsivement sur la queue de Jean qui éjacula en elle en de long soupirs rauque.
Ils restèrent l'un dans l'autre quelques instants, n'écoutant que leur respiration qui se ralentissait et les bruits des animaux et du vent dans les arbres qui les entourait. Une sensation divine de paix les avait envahies. Ils n'étaient plus gênés pas leurs sexes emboités, même si l'ensemble du monde aurait pu les regarder. Ils s'aimaient et cela leur suffisait.
Ils se regardèrent, s'embrassèrent une dernière fois avant de réajuster leurs vêtements et de repartir main dans la main en forçant l'allure. Dix minutes plus tard, ils parvinrent au camping-car dont la porte était grande ouverte. Eve les vit arriver en souriant et appela Pascal qui était en train de contrôler les niveaux des réserves d'eau du véhicule. Il sourit également en les voyant.
• Eh bien, vous avez mis le temps, dit-il en riant. Je croyais qu'il était censé être plus court ce trajet là ?
• On s'est fait draguer puis prendre en otage par une marmotte, répondit Jean du tac-au-tac, ce qui fit éclater de rire Sabrina. Va donc expliquer à un rongeur furax de 12 kilos que tu n'as pas les 30 quintaux de noisettes demandés.
• Tu aurais aussi bien pu dire 3 tonnes, tu sais, répliqua Pascal.
• Oui, mais ça aurait gâché ma formule. Mais oui, pardon on s'est un peu attardé. En fait il y a des jolies choses à voir sur ce chemin là aussi.
• Ah oui ? demanda Eve. Comme quoi ?
• Ben déjà à la fin du trajet il y a des gens qui demandent ce qu'on y a vu, répliqua Jean en souriant. Je suis sûr que vous n'avez pas eu ça vous. Tous éclatèrent de rire.
• Allez, c'est bon. On vous taquine, dit Eve. Vous venez on doit repartir. L'idéal serait d'arriver en ville rapidement pour se faire un petit restau, si ça vous dit ce soir.
• Oui, mais il faut se dépêcher : avec les embouteillages de ce matin on en a encore pour deux bonnes heures de route, surtout si on compte le temps de trouver un terrain pour s'occuper des réservoirs du camping-car.
Ils repartirent ensemble, gaiement. Jean se plongea dans son ordinateur tandis que Sabrina lisait un livre. Ils échangeaient tous quelques mots mais Jean remarqua quelques sourires complices d'Eve et de Pascal ainsi que quelques regards de la belle blonde à son endroit, des regards malicieux et toujours pleins de tendresse.
Le trajet fut calme mais les impondérables avaient continué sur la route et un certain nombre de détours avaient encore allongé le trajet du quatuor sans que pour autant leur bonne humeur soit entamée.
Ils n'arrivèrent à Manosque que vers 17h et mirent encore près d'une demi-heure pour parvenir à se placer sur un terrain leur permettant de faire les vidanges nécessaires du camping-car. Malheureusement, les emplacements étaient réservés et ils durent se résigner à ne devoir rester que le temps de l'entretien de leur moyen de locomotion.
Jean aida tout de suite Pascal à faire le nécessaire pour le véhicule tandis que Eve et Sabrina recherchaient sur internet pour le restaurant de ce soir.
Ils le trouvèrent et décidèrent de repartir à la recherche d'une autre place afin de se poser plus durablement le véhicule et aller se promener, prendre un peu l'air et se rendre aux quartiers touristique pour y prendre un verre tous ensemble avant de rejoindre le restaurant que les dames avaient repéré.
Une fois attablés, ils discutèrent de leur séjour, des activités notamment de Nicolas et surtout de Sylvain, que Pascal connaissait de réputation, n'ayant jamais eu l'occasion de travailler directement avec lui. Ils avaient toutefois eu vent de son entreprise et de sa capacité à gérer autant de choses simultanément. Eve ne connaissait pas l'homme mais avait soupçonné une facette plus sombre chez Sylvain. Elle avait donc été agréablement surprise par son attitude vis-à-vis du jeune couple.
• D'ailleurs, je suis sûre que ton attitude vis-à-vis de sa femme ne peut que jouer en votre faveur, dit Eve à Jean.
• En tout cas j'ai adoré sa façon d'agir. Il a été formidable. Il m'a protégé, a calmé Anne. Si je n'étais pas déjà amoureuse de toi, mon Jean, tu m'aurais sans doute séduite à ce moment-là.
• Bon, alors je sais que c'est super con, mais j'adore entendre ça, dit Jean.
• Quoi ? que tu es formidable ? demanda Pascal.
• Non, non. Ça je le sais déjà, plaisanta Jean. Je parle de l'entendre dire qu'elle est amoureuse de moi : ça me fait toujours un effet …. C'est …. J'adore ça.
• En tout cas il y a une chose qui m'a beaucoup plu, moi, dit Pascal l'air malicieux.
• Oui, oui, j'ai bien compris, dit Jean en souriant, l'air un peu gêné.
• Tiens c'est bizarre tu sembles mal à l'aise tout d'un coup, rit Sabrina. Ça t'apprendra à te pavaner mon cœur.
• Bah, je peux bien frimer un peu, après tout. Et pour Pascal je ne voyais pas d'autres moyens de faire.
• Bah, en cherchant plus il y aurait sans doute d'autres solutions, dit Pascal. Mais ce qui m'a plu c'est surtout que tu bandais dans ma main et que, même si tu en étais gêné, tu t'en es servi pour la calmer. Et ça c'est vraiment fort !!
• Oui, c'est vrai. Il a assuré. En tout point. Mais on va changer de sujet, sinon tu vas devenir de plus en plus excité mon chéri, dit Eve.
Tous rirent et continuèrent de profiter du repas. Sabrina se doutait cependant que le sujet reviendrait tôt ou tard dans le séjour. Elle ne ressentit pas d'appréhension mais se surpris tout de même à imaginer ce qu'elle ressentirait si jamais Jean était amené à se rapprocher de Pascal et le voyait lui prodiguer de telles caresses. Serait-elle excitée, étonnée ? Dégoutée ? Elle ne le pensait pas mais il n'est jamais possible d'être sûre tant que cela n'a pas été vécu. Elle observa son homme, si tendre, si sensible, son cher Jean, et se dit que, tant qu'il resterait à elle, ce qui pouvait arriver n'avait aucune importance.
Le repas s'acheva et tous reprirent la route du camping-car. Malheureusement ils durent se résigner à quitter leur stationnement afin de trouver un endroit où pouvoir se reposer pour la nuit. L'aventure s'avéra plus délicate que prévu, aucun parking ne leur permettant réellement de stationner durablement et gratuitement en raison de la haute saison. Ils durent au final s'échapper de la ville afin d'envisager trouver un endroit où stationner mais n'eurent que peu de possibilités. Au bout d'une demi-heure durant laquelle ils ne firent que découvrir des parkings interdits et des zones ou les voitures s'étaient amoncelées, ils trouvèrent un endroit désert sur une nationale, en lisière de bosquet, déserté de tout autre véhicule.
Pascal s'y gara avec soulagement et tira les rideaux du véhicule. Visiblement éreinté par la route, il prit immédiatement place sur le lit et s'y allongea un instant.
Eve, Jean et Sabrina enlevèrent la table du fond du camping-car et firent glisser les banquettes créant un second lit en contrebas du grand lit principal. Ils s'y installèrent tous les trois, Jean entouré de Sabrina qui s'appuya sur lui tandis qu'Eve s'allongea, la tête vers le jeune couple tandis qu'ils continuaient de parler. Eve, un sourire malicieux sur le visage, relança à nouveau le jeune couple• Et alors, Sabrina. Pour revenir au sujet important : vous avez bien profité sur l'autre chemin ? Je parie que vous avez au moins fais des bisous coquins.
• Bon, oui, d'accord, dit Jean en soupirant un peu.
• Ça t'embête, Jean ?
• Non, pas vraiment …..
• Mais quand même un peu, répliqua Eve. Qu'est ce qui t'embête ? Tu peux nous dire tu sais.
• Je crois que Jean voulait qu'on se garde notre petit jardin secret, expliqua Sabrina.
• Ben oui, depuis qu'on s'est rencontré vous savez un peu tout de ce qui se passe entre elle et moi et ….. disons que j'avais envie de voler ce petit moment. Un instant rien que pour nous deux, qui n'appartenait qu'à nous en quelque sorte. Bon en même temps je me doutais que vous vous auriez deviné ce qui s'était passé puisque nous ne sommes revenus qu'après vous. Ce n'est pas que ça me gêne mais …. Voilà c'était notre premier vrai instant volé depuis notre première fois au club.
• Je comprends tu sais Jean. Mais tu sais il est resté votre moment. Ce que vous y avez ressenti n'appartient qu'à vous. Et vous l'avez décidé tous les deux ou ….
• Non, non. c'est Jean, dit Sabrina. Au début il regardait partout autour de nous je croyais qu'il avait peur qu'on se perde puisque le chemin était assez mal balisé. Et d'un coup il m'a embrassé et prise dans ses bras. Il m'a caressé et ……. Enfin voilà. C'était …. Vraiment rapide mais au moins autant agréable. Vraiment c'était super. Un super souvenir. Notre premier câlin en pleine nature, mon chéri, ajouta-t-elle à l'adresse de Jean avant de poser amoureusement sa tête contre son épaule.
• Ça oui, un souvenir génial. Il faudra le refaire d'ailleurs. Là on a dû se dépêcher, ça faisait un peu …… trop pressé …. Bâclé quoi.
• Ah, non. Pressé, d'accord. Bâclé pas d'accord, dit Sabrina. C'était très bien. La prochaine fois il faudra prendre notre temps mon cœur. On profitera beaucoup plus.
• Tu avais déjà fait ça Saby ? demande Eve.
• En pleine nature ? Non. Mon ex préférait plutôt que ça se fasse devant ses copains. Ça lui plaisait d'essayer de montrer que je faisais ce qu'il voulait. C'est aussi une chose géniale de tout à l'heure. Tu ne m'as rien imposé. Si j'avais voulu tout arrêter il m'aurait suffi d'un mot. Et encore, je ne suis même pas sûr que j'aurais eu besoin de le dire. Mais il a su faire ce qu'il fallait. Et ça c'est merveilleux. Rien que d'y penser je suis toute retournée, dit-elle en regardant Jean.
• Toute retournée. Hé bien tu as dû faire fort, mon grand pour qu'elle soit excitée à ce point., dit Eve.
• Tu en rajoutes un peu ma chérie, non ? à t'entendre on dirait que c'était exceptionnel.
• Ça l'était …. Il y a juste une chose qui m'a embêté sur la fin.
• Ah ? Raconte-moi, dit Eve.
• Il s'est si bien occupé de moi …. Et je n'ai même pas pu prendre soin de lui, dit-elle en passant sa main sur le sexe de Jean.
• Et tu veux y remèdier ? demanda Eve.
Pour toute réponse Sabrina s'approcha de Jean qui était resté muet, attendant simplement la suite. Elle l'embrassa d'un baiser profond tandis qu'elle libérait le sexe gonflé de Jean, le caressant doucement, heureuse de le sentir dur dans sa main. Elle le désirait, voulait son plaisir, mais voulait aussi qu'il sache combien elle l'aimait. Elle voulait que son plaisir dure, elle voulait le faire languir.
Eve les regardait avec envie et s'approcha également de Jean avant de l'embrasser doucement puis de faire de même avec Sabrina. Les deux femmes échangèrent un sourire après un regard vers Jean qui s'offre totalement au plaisir de sentir la main de sa belle caresser son membre durci, le gland perlant de désir. Il ne lui demande rien. Il ne fait que la regarder. Il sait qu'il suffit simplement d'être à elle, comme elle a été à lui sur le chemin quelques heures plus tôt.
La main d'Eve rejoignit celle de Sabrina. Son contact se fit aussi doux que celui de sa compagne. Doux, imperceptible mais bien présent. Ce n'était pas une masturbation qu'elles lui offraient. C'était un effleurement, une sensation si douce si légère que chaque nouveau toucher lui électrisait le corps. il ne se rendit pas tout de suite compte que les deux femmes se baissaient vers son membre mais crut défaillir lorsqu'elles se joignirent dans un baiser langoureux au centre duquel se tenait son gland rosacé, gonflé, suintant de désir. Il les regarda, joindre leurs langues caressant de concert son gland rendu si sensible. Eve engloutit son gland tandis que Sabrina fit courir sa langue le long de son frein, s'attardant sur ses bourses, aspirant ses couilles, embrassant chaque partie de son sexe. Il regardait sa belle caresser son torse, ses cuisses tandis qu'elle et Eve lui prodiguaient une fabuleuse fellation. Eve prit ensuite le gland dans sa main et le dirigeai entre les lèvres de Sabrina qui téta cette fraise de chair juteuse de désir tandis qu'elle-même entreprit de lécher sa verge et ses bourses, descendant même plus bas, ce qui surpris Jean et le fit réagir. Sabrina tourna la tête vers Eve et regarda son ami avec un sourire. Elle vint l'embrasser et lui sourit avant d'embrasser son cou et son torse, léchant et suçant ses mamelons, arrachant à son ami des soupirs d'un plaisir qu'il n'avait jamais ressenti venant de ces parties de son corps.
Jean sentait Eve prendre la relève de sa compagne, lui administrant une douce fellation mais descendant fréquemment passer sa langue le long de son scrotum. Cependant Sabrina le couvrait si bien de baiser qu'il ne perçut pas les mouvements venant du lit sur lequel Pascal s'était désormais redressé, regardant les deux femmes noyer Jean sous un flot de volupté. Il ne remarqua pas plus lorsqu'il se leva et vint s'agenouiller près de sa femme. Sabrina vit ce qui se préparait et vint à nouveau embrasser son ami d'un baiser profond, langoureux. Lorsqu'elle se sépara de lui, Jean se redressa vers elle et l'embrassa dans le cou et entreprit de descendre vers la douce poitrine de son aimée, lorsqu'il vit le sourire d'Eve qui le regardait tandis que Pascal avait embouché son sexe durci.
Jean failli se lever mais Sabrina le retint d'une main sur sa poitrine, s'approchant du visage de son amant qui semblait soudainement submergé de panique.
• Ne t'en fais pas mon amour, lui dit-elle doucement. Profite. Laisse-toi aller.
• Mais … Je ….ne ……• Chuuuut, fit Sabrina en posant son doigt sur sa bouche. Ne t'inquiète pas. Ne pense plus à rien mon cœur. Je t'aime. Elle s'approcha de lui et l'embrassa tendrement à nouveau, tandis qu'il la regardait.
• Chérie je ….je ne peux pas ….
• Jean, dit Eve. Est-ce que tu aimes ce que Pascal te fait ?
Jean ne put répondre, il sentait son sexe toujours dur malgré sa panique. Son membre toujours dressé répondait pour lui. Le délice des sensations qu'il éprouvait malgré la gêne, malgré la honte qu'il en ressentait ne pouvait être ignoré.
• Tu bandes, Jean. tu aimes que Pascal te suce. Profite bien se sa bouche, lui dit Eve. Libère toi, s'il te plait. Jouis si tu le veux.
• Non, pas devant elle, répondit Jean au bord des larmes.
• Pourquoi, mon amour ? Lui demanda Sabrina d'une voix infiniment tendre. Pourquoi te cacher de moi ? Je t'aime. S'il te plait prend ton plaisir. N'aie pas peur. N'aie pas honte devant moi mon cœur.
• Tu l'as entendue Jean, reprit Eve. Sabrina ne te jugera jamais. Elle t'aime autant que tu l'aimes. Montre-lui comme tu es libre. Montre-lui que seul le plaisir compte.
• Je ne peux pas …..
• Jean. Tu n'as pas à t'inquiéter. Regarde-moi. Jean tourna son regard vers Sabrina qui plongea ses yeux brillants dans les siens, un sourire doux étirant légèrement ses lèvres. Je t'aime et je veux te voir prendre du plaisir avec Pascal aussi. Je n'aurai jamais honte de toi, mon amour. Je t'aime. Laisse-toi faire, ajouta-t-elle en lui caressant les cheveux.
Incité ainsi par sa belle qui lui prit la tête et l'attirait à nouveau à elle, dans un baiser langoureux, Jean s'abandonna à la caresse de Pascal sur sa queue, ressentant sa langue tourner sur son gland, ses lèvres serrées sur sa hampe. Eve était descendue à nouveau vers le sexe de Jean et joignit ses caresses à celles de son mari, tous deux s'activant désormais sur la queue du jeune homme qui gémissait sous ces caresses tout en embrassant chaque centimètre de peau que Sabrina lui mettait à portée de lèvre. Jean s'était mis à caresser sa belle de sa main et constatait qu'effectivement la situation lui plaisait beaucoup lorsque ses doigts entrèrent en contact de son sexe trempé et humide. Sabrina était follement excitée par cette situation. La gêne de son ami l'avait touchée, mais savoir qu'il était prêt à lâcher ses inhibitions l'excitait au-delà de ce qu'elle aurait imaginé. Elle voulait le voir jouir avec un homme. Elle allait le voir jouir avec Pascal. Elle le savait et le désirait. Elle vit Pascal interrompre ses caresses et remonter vers elle. Elle comprit et le prit dans sa bouche tandis que Eve prit la relève de son mari. Cette dernière laissa cette fois sa langue vagabonder jusqu'aux fesses de son compagnon qui eut un sursaut. Eve regarda Sabrina et Pascal. Tous trois échangèrent un regard et Sabrina comprit immédiatement. Elle sortit le sexe de Pascal de sa bouche, vint à la rencontre des lèvres de Jean et l'embrassa profondément, attirant son visage à elle, s'y accrochant. Puis elle approcha le sexe de Pascal de la bouche de son ami en lui souriant, les yeux pleins de compassion. Il comprit qu'elle voulait le voir. Il ouvrit la bouche et laissa le sexe de Pascal se poser sur sa langue. Il referma ses lèvres sur ce sexe, en éprouva la douceur, la fermeté et se mit à le sucer.
• Oui mon amour, lui murmura Sabrina à l'oreille, fais-lui du bien toi aussi. Lèche-le comme je l'ai léché. Suce-le. Je t'aime.
Sabrina resta un instant près de son compagnon puis descendit prendre son sexe dans sa bouche. Elle vit alors que Eve n'était pas restée inactive et léchait désormais franchement l'anus de son ami. Eve lui sourit et embrassa la jeune femme qui lui rendit son sourire. Elle vit Eve passer doucement ses doigts sur l'anus de Jean dont le sexe devenait dur sous l'effet de cette caresse. Ce dernier réagit lorsque Eve insinua doucement son premier doigt à l'intérieur du petit trou serré de son amant. Mais encore une fois le sourire de son amante balaya cet instant de panique. Jean savait ce qui allait se passait mais avait abandonné l'idée de lutter. Il aimait ce sexe dans sa bouche, dont il sentait les gouttes de désir couler sur sa langue, il aimait les doigts d'Eve qui s'insinuaient doucement mais de plus en plus profondément en lui. Il savait surtout que son amour ne le jugerait pas et même qu'elle l'en aimait davantage.
Eve lança un regard à Pascal. Ce dernier comprit le message et sortit son sexe de la bouche de Jean. Il vint se positionner devant le jeune homme, présenta son sexe devant l'anus que sa femme avait préparé pour lui et poussa doucement progressivement. Sabrina vint à nouveau serrer le visage de son amant contre elle et l'embrassa tandis que Pascal Faisait doucement coulisser son membre dans l'anus de son ami, encouragé par Eve qui s'était remise à sucer Jean. Elle désirait voir Pascal prendre son ami aussi fort qu'il l'avait prise elle. Elle voulait tant voir Jean connaitre ce plaisir. Jean s'était remis à la caresser, et elle sentait que le plaisir la gagnerait bientôt. Elle sentait que ce plaisir la rapprocherait encore de l'homme dont elle était tombée amoureuse. Elle sentait qu'il allait bientôt jouir sous les effets conjugués de Pascal qui le prenait désormais avec vigueur et d'Eve qui le caressait et le suçait. Elle voyait le visage de son homme qui soupirait et émettait des plaintes de plaisir. Elle le regarda dans les yeux et l'embrassa d'un long et profond baiser tandis que Pascal l'enculait de plus en plus fort. Eve se releva et vint embrasser Pascal qui était proche de l'orgasme. Ce dernier caressa le sexe trempé de sa femme, haletante de désir de voir son mari pénétrer leur si timide ami. Elle fut la première terrassée par un violent orgasme. Pascal jouit également, s'enfonçant profondément dans l'anus de son partenaire tandis qu'il y déversait de longues giclées de sperme. Jean et Sabrina jouirent également simultanément, ce dernier répandant son sperme sur son ventre qu'Eve vint étaler puis lécher tandis que Sabrina étouffa ses gémissement en se serrant contre son compagnon.
Pascal s'extirpa de l'anus de Jean et retourna s'allonger sur le grand lit du camping-car, suivit de sa femme qui lui tenait la main.
Après quelques minutes, Sabrina regarda son compagnon qui n'osait parler. Inquiète, elle se blottit contre lui.
• Ça va Jean ? murmura-t-elle.
• …..
• Répond moi, s'il te plait mon cœur, lui dit-elle en caressant son visage.
• ……• Je t'en prie, parle-moi. Dis-moi ce qui ne va pas, s'inquiéta-t-elle, appelant Pascal et Eve du regard, lesquels gardaient les yeux fixés sur le jeune couple, sentant que quelque chose n'allait pas.
• Je n'aurais pas dû. Je me sens …honteux. Tu n'aurais pas dû me laisser faire ça.
• Arrête Jean, s'il te plait. Pourquoi tu aurais honte ? Moi je n'ai pas honte de t'avoir vu faire l'amour avec Pascal. Tu étais beau d'une manière que je n'avais encore jamais vu.
• Mais maintenant … je ne suis plus …• Plus quoi, le coupa Sabrina. Plus un homme c'est ça ? Parce que Pascal t'as pris tu penses vraiment que tu n'es plus mon homme ?
Jean ne répondit pas, mais la détresse dans son regard le faisait sans qu'il ait besoin de prononcer un mot.
• Tu seras toujours mon homme, mon amour, mon Jean à moi.
• Mais ….
• Je t'ai vu jouir en sentant Pascal éjaculer en toi. Je t'ai vu aimer le prendre dans ta bouche. Mais ça ne fait pas de toi autre chose qu'un homme. Après tout quand j'ai fait l'amour avec Eve, est ce que je suis devenu autre chose qu'une femme pour toi ?
• Non, bien sûr.
• Alors dis-toi que c'est pareil pour toi. J'ai aimé te voir te faire sodomiser par Pascal, j'ai aimé te voir prendre du plaisir et jouir de le sentir venir en toi. Tu n'as pas à t'en faire mon cœur. Tu es mon homme mais tu es aussi capable de t'ouvrir aux plaisirs avec un autre homme et d'en jouir sans complexe. Tu es un homme formidable. Maintenant viens, lui dit-elle en lui prenant la main.
• Qu'est-ce que tu fais ?
• Tu vas me suivre sur le lit maintenant et venir près de moi. Je veux que l'homme dont je suis amoureuse me prenne dans ses bras. Pour que tu te souviennes combien je t'aime et que tu resteras mon homme quoiqu'il arrive.
Jean suivit Sabrina. Tous deux s'allongèrent, Sabrina se blottissant contre lui. Eve et Pascal éteignirent les lumières. Quelques minutes plus tard, Sabrina laissa ses mains dériver vers le sexe de Jean qui durcit rapidement sous la douceur de ses caresses. Elle l'attira à elle tendrement, l'amenant à embrasser son corps, ses seins, son ventre, son sexe de nouveau trempé et ouvert, prêt à recevoir le sexe tant désiré de son amant. Elle jouit une première fois en silence, étreignant les cheveux de Jean. Ce dernier vint prendre ses lèvres dans un baiser passionné, fougueux, libérateur de cette angoisse qu'il avait ressenti. Il guida sa queue en elle et la prit doucement, tendrement avant de devenir plus viril. Il avait besoin d'elle, de se rappelait qu'il était son homme. Il comprenait qu'elle le désirait tout autant, que rien n'avait changé. Il put sentir dans ses gestes le même amour, le même désir, la même communion qu'il avait connu avec elle depuis qu'il l'avait rencontrée. Il se sentit alors libéré de son appréhension, de sa peur qu'elle ne le juge.
Il lui fit l'amour longuement et finit par jouir en même temps qu'elle. Après qu'ils eurent repris leur souffle, il se mit sur le dos et la sentit poser sa tête contre lui et l'enlacer avant de s'endormir.
Après avoir déposé un baiser sur son front, il soupira, ivre de bonheur de l'avoir rencontrée, et la suivit dans le sommeil.
Chemin peu fréquenté
Pascal conduisait depuis quelques minutes seulement. Tous étaient restés assez silencieux, posés tranquillement sur les siège, Eve près de son mari, Jean et Sabrina sur une banquette, se tenant la main.
Jean savourait ces petits moments de silence qui lui laissaient le temps d'analyser un peu ce qui se passait autour de lui. Il était conscient que ces derniers jours l'avaient fait évoluer énormément, que ce soit dans la conception du libertinage que dans son jeune couple. Il sentait le pouce de Sabrina caresser le dos de sa main. Il en était heureux mais avait également le sentiment que quelque chose devait être éclairci. Il regarda Sabrina et s'apprêta à parler mais Eve le devança.
• Alors ? Qu'en avez-vous pensé de notre séjour chez Nicolas ? demanda-t-elle à Jean et Sabrina.
• Très, très bien. On s'est bien amusés je trouve, pas vrai mon cœur ?
• Pas mal, répondit aussitôt Jean. Le moins qu'on puisse dire est qu'ils savent recevoir. Et ils sont sympas tous les deux. Ils ont quand même un tempérament assez chaud, comparé à vous je veux dire.
• Oui, dit Pascal, ils sont un peu plus ….. gourmands que nous sur ce plan-là. Surtout Chantal. Nico est bien forcé d'avoir du tempérament avec une femme aussi exigeante.
• En tous cas elle a eu l'air d'être contente de notre séjour mon cœur, dit Eve. Non seulement elle t'a eu mais elle a pu avoir Jean donc forcément ….. Je pense qu'elle regrette quand même de ne pas avoir été à ta place ma chérie.
• Ma place ?
• Oui, quand tu as fait ta double. Avec Pascal et Nicolas. D'ailleurs comment tu as trouvé ça? C'est quelque chose, pas vrai ?
• Oui, c'est clair. J'ai adoré. Mais je maintiens que ça doit être encore mieux si mon homme est l'un des deux. D'ailleurs il faudra qu'on essaye mon chéri.
• Oui, si tu veux. Mais tu sais ce séjour m'a permis de réaliser plein de choses, en ce qui me concerne, dit Jean.
• Des fantasmes, demanda Pascal. Allez raconte !!
• Non, je voulais dire que il y a des choses que j'ai comprises. Sur vous, sur le libertinage. Sur toi ma chérie.
• Quel genre, demanda Sabrina avec curiosité.
• Hé bien, j'ai pas mal réfléchi à la notion de limite. Je veux dire ….. tu sais ce soir-là, quand tu as fait … la double. En fait j'ai eu une peur terrible que Pascal ou Nicolas t'emmènent dans une chambre pour y être plus à l'aise et que tu partes avec eux. Que tu me laisses seul comme si je n'avais plus d'importance. Mais je sais que c'est lié à mon vécu. Il faut que je me rassure aussi. Ça ne se fait pas en un jour.
• C'est déjà bien que tu en parles, dit Pascal. tu sais les règles sont importantes dans ce milieu.
• De toute façon je n'aurais pas voulu. Tu sais mon chéri, on en a parlé : le faire devant toi ne me gêne pas. Ça m'excite même de me sentir plus …. cochonne , voire plus …. Enfin salope. Pardon, je sais que tu n'aimes pas ce mot chéri. Mais je ne veux pas le faire sans toi, enfin sans que tu sois là. Ces jeux sont les nôtres. J'ai du plaisir, tu en as, on le partage. Je ne veux pas que ce soit autrement. Et franchement le jour où je désirerai autre chose je t'en parlerai. Je ne veux pas te mentir.
• Je l'espère ma chérie car franchement ….. Autant je peux accepter de te voir prendre ton plaisir devant moi parce que je sais que j'y participe un peu rien que par ma présence. Mais que tu le fasses en m'en tenant à l'écart, sans que je sois là. Ça ….ça serait horrible pour moi.
• Tu sais Jean, ça m'est déjà arrivé de faire l'amour avec un autre homme sans que Pascal sois présent. Mais il le savait toujours avant. C'est une autre façon de l'inclure dans le jeu tu sais. C'est comme s'il me permettait. Il me laisse libre. Mais j'ai toujours eu besoin de savoir qu'il savait.
Une seule fois c'est arrivé que je ne le lui dise pas. Et l'autre était devenu mon amant. C'était très bien mais ….. voir la souffrance de Pascal quand il l'a su, c'était terrible. Tout est une question de choix en fait : Est-ce que je privilégie mon plaisir ou mon couple ? Sachant qu'on avait des pratiques libertines déjà assez tôt, je ne pense pas que le choix serait si difficile. Pendant quelques semaines après que Pascal aie appris que je voyais quelqu'un depuis plusieurs moi, j'ai presque déprimé.
• Pourquoi ? demanda Sabrina.
• Parce que…• Parce qu'elle avait l'impression qu'on lui prenait sa liberté, la coupa Jean. C'est bien ça Eve. Le gout de l'interdit. Tu voulais faire ce que tu avais envie de faire sans rendre de compte.
• Oui, c'est exactement ça, reprit Eve. En fait, c'était comme un jardin secret, comme quand on est amoureux et qu'on le cache à ses parents. Sauf que c'était à mon amoureux que je cachais ça. Pendant un temps il a même cru que je partirais avec l'autre. Il a vraiment très mal vécu cette période. Et moi, je ne voyais même pas à quel point je lui faisais mal.
• Ben c'est compréhensible en même temps, intervint Jean. Tu lui cachais des choses, tu devais parfois aussi lui mentir pour retrouver ton amant, non ? Pour toi c'était une autre dimension de votre liberté. Mais pour Pascal c'était une partie importante de votre vie dont tu l'excluais. Si Sabrina me faisait ça, la première chose que je penserais ce serait qu'elle envisage de me quitter puisqu'elle ne me dis pas les choses.
• Oui, surtout que pendant un moment elle passait plus de temps avec son amant qu'avec moi, continua Pascal. Il y a eu trois semaines où tu ne venais plus dormir à la maison qu'un jour sur quatre. Je n'étais plus ton amoureux, ton futur fiancé. J'étais …… celui qui prend les restes. Un dimanche soir, elle est rentrée à la maison en venant de chez lui après m'avoir laissé pendant la semaine presque complète sans nouvelle, comme si de rien n'était. Je lui ai dit que ça ne pouvait plus durer. Qu'elle devait choisir. Je voulais lui laisser un peu de temps et partir quelques nuits à l'hôtel pour qu'elle fasse le point mais elle m'a tout de suite retenu. On est resté ensemble à discuter pour recoller les morceaux.
• Quelques jours plus tard j'ai annoncé à mon amant que tout était fini et on a repris une vie normale, même si ça ne s'est pas fait tout de suite. En fait c'est vraiment là que j'ai réalisé à quel point Pascal devait m'aimer pour avoir supporté tout ça. On a eu un peu de mal à retrouver des rapports normaux après ça mais avec un peu de temps et beaucoup d'amour ça a fini par revenir.
C'est pour ça qu'il faut être prudent quand on pratique le libertinage. Une relation ça se construit, et encore plus quand on est libertin. C'est bête mais c'est justement avec ces règles que la liberté qu'on se donne prend tout son sens.
• Oui, je comprends, et je n'ai vraiment pas envie de faire subir ça à Jean, dit Sabrina. C'est aussi pour ça que j'ai beaucoup aimé la soirée d'hier. J'ai un peu pensé à ce côté mais comme si c'était Jean qui prenait une amante cette fois. En fait, ça m'a traversé l'esprit, précisa-t-elle en voyant l'air étonné de Jean. Mais bon, j'ai une chance dingue : mon chéri est si gentil qu'il m'a rassuré et m'a impliqué dans le jeu avant même que j'aie pu soupçonner autre chose. De ce côté-là. J'ai vraiment une chance formidable de t'avoir tu sais, mon cœur.
• N'exagère pas non plus, lui dit Jean.
• Non !!, J'insiste. Tu dis que tu as peur que quelque chose, un autre homme par exemple, se mette entre nous et que tu me perdes à cause de ça. Mais grâce à ça tu fais exactement ce qu'il faut vers moi pour me rassurer.
• C'est aussi parce qu'il ne veut pas que tu ressentes ce qu'il ressent parfois, n'est-ce pas Jean ? Demanda Pascal.
• Oui, en fait tu es si attentionné par rapport à ça qu'en fait ça me protège totalement. Pour ça aussi je me sens chanceuse d'avoir pu te rencontrer et heureuse de t'aimer comme je t'aime. Tu es mon homme à moi. Mon chéri, dit-elle en se blottissant contre lui.
• Je t'aime aussi tu sais. Tu es ma princesse. Je ne ferai rien qui puisse te faire mal. Mais je pense aussi à autre chose. Parfois je pense qu'il faut que tu me voies comme hier parce que ça renforce notre relation, le désir d'être ensemble. Je sais que le fait de m'avoir vu coucher avec Eve et Chantal t'a stimulée parce que tu t'es senti un peu menacée non ? et je pense que si j'avais fait ça hier ça n'aurait été que meilleur pour toi. Mais je ne pouvais pas trop en fait. J'ai bien senti les sentiments d'Alex. Je ne voulais pas lui faire de mal non plus. Elle est trop bien pour qu'on joue avec elle. Je n'aurais pas fait ça avec toi, alors je ne voulais pas le faire avec elle. Ce n'est pas parce que je t'aime que je ne dois pas aussi faire preuve de délicatesse envers les autres femmes.
• …… Elle a raison Alex : tu es un gentleman. C'est l'homme de mes rêves, ajouta-t-elle avant de l'embrasser.
• Vous êtes mignons tous les deux.
• Bon allez parlons d'autre chose. Les sujets graves ça va un moment, dit Pascal.
L'ambiance légèrement sérieuse se dissipa mais Jean avait compris que Pascal, lui aussi, portait ses propres cicatrices. Et il était assez pudique pour ne pas vouloir se le rappeler, pour ne pas avoir à cacher sa peine à Eve. Décidément, Pascal était beaucoup plus sensible qu'il le laissait paraitre. Jean sentit qu'il ne l'en appréciait que davantage.
Ils bavardèrent de tout et de rien et surtout de l'emménagement futur de Sabrina dans l'appartement qu'avait trouvé Sylvain à Amiens. Ils firent avec la jeune femme la liste des choses qui étaient nécessaire. Il s'avérait que Sabrina ne possédait en fait que quelques meubles et surtout beaucoup de vêtements ainsi que des bibelots. Pascal envisageait de prévoir en fonction le véhicule qui serait prévu pour le déménagement, partant du principe que plus il serait petit moins il mettrait de temps pour le trajet.
Jean sortit son ordinateur et s'amusa avec Sabrina à établir une petite liste des choses à prendre. Malheureusement, pris dans un embouteillage, ils durent prendre leur mal en patience et Jean en profita pour trier les photos qu'ils avaient tous échangés sur le séjour. Jean entrepris d'envoyer un message à ses parents avec une ou deux photos des endroits qu'il voyait, photos qu'il prenait soin de vérifier pour que Sabrina y soit présente, "histoire de faire germer la graine", ce qui émut la jeune femme. Elle se vit au fur et à mesure dans les bras de son ami.
Leurs premiers souvenirs l'un avec l'autre, les premières vraies preuves tangibles de leur histoire d'amour. Les difficultés routières passées, Pascal annonça encore environ trois heures de route. Ils décidèrent de s'arrêter dans une quarantaine de kilomètres afin de pouvoir se restaurer.
Arrivés sur une aire d'autoroute, dont ils ne purent que constater la surpopulation, Jean reçut un message de ses parents le remerciant pour les nouvelles. Il fut ravi de constater que, comme il l'espérait, la présence de Sabrina avait d'ores et déjà été remarquée par ses parents. Son beau-père lui demandait s'il était sûr de vouloir revenir, vu la compagnie dont il profitait, ce à quoi Jean lui répondit qu'il comptait bien revenir, mais peut-être pas seul. Il montra ce message à sa belle qui lui sourit et se blottit contre lui tandis qu'Eve et Pascal profitaient de la bonne humeur ambiante.
Malheureusement il semblait difficile d'envisager trouver une place dans l'aire de repos et Pascal, après quelques autres tentatives envisagea de sortir sur la place d'un village voisin pour y prendre leur repas de midi tranquillement avant de reprendre la route. Ils trouvèrent un endroit calme et s'y restaurèrent rapidement avant de repartir.
Devant le trafic toujours intense, ils abandonnèrent temporairement l'autoroute et se dirigèrent vers un parc national et s'y arrêtèrent afin de visiter un site touristique, en plein cœur d'une forêt. Une fois à l'ombre des arbres, tous s'engagèrent sur le sentier pour le moment peu fréquenté. Sabrina et Jean marchaient légèrement derrière Pascal et Eve, les deux couples se tenant la main, cette fois autant par romantisme que pour éviter de glisser sur la roche désormais polie par de quotidiens passages de touristes.
Ils purent profiter de cette fraicheur environnante et s'attardèrent ainsi sur les différents points de vue. Ils remarquèrent rapidement que d'autres promeneurs arrivaient en groupes de moins en moins espacés et reprirent leur marche. Cependant le sentier se divisa en deux trajets différents, aboutissant tous deux à la même arrivée mais comprenant un accès relativement simple et un autre, plus court et à peine plus complexe mais que personne ne semblait pourtant vouloir emprunter en raison des faibles points de vue. Jean prit un temps d'arrêt.
• On prend quel chemin ?
• Le premier dit Pascal : il y a aura plus de monde mais aussi plus de point de vue. Bon il est plus long mais ça devrait aller pour le timing. N'oublie pas qu'on a encore de la route.
• Oui, faisons ça, mon chéri, acquiesça Eve.
• Ben ….. je ne voudrais pas embêter le monde mais je serais bien tenté par le second, moi. Si tu veux bien m'y suivre chérie.
• Tu es sûr Jean ? demanda Eve.
• Oui, oui, enfin si ça ne gêne pas. Tu m'accompagnes Saby ?
• Bien sûr, dit-elle. Je te suis. On se rejoint au camping-car de toute façon.
• D'accord, d'accord ….. allez les amoureux. A tout à l'heure, dit Eve en souriant.
Jean et Sabrina s'engagèrent sur l'autre sentier, marchant main dans la main avec une certaine prudence, car il semblait évident que le sentier le moins fréquenté était également le moins entretenu. Sabrina profitait de ces moments avec son compagnon mais remarqua que ce dernier jetait régulièrement des coups d'œil autour de lui.
• Qu'est ce qui ne va pas mon cœur ? si tu avais peur de te perdre il ne fallait pas prendre ce chemin l…Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Jean l'avait attiré contre lui et l'avait embrassée subitement, la serrant dans ses bras, laissant ses lèvres gouter celles de sa belle, sa main caressant ce si doux et charmant visage. Il interrompit son baiser.
• Je t'aime tu sais ma puce. Sabrina lui adressa un large sourire. J'ai bien fait de prendre ce chemin-là. Il n'y a personne, poursuivit il entre deux petits baisers.
• Que ….. tu as fait exprès de passer par là, juste parce que …• Juste parce que ça va nous éviter d'être dérangés, ma chérie.
• Dérangés ? ….. oh mon cœur …. Tu ....... t'abuses, tenta-t-elle de répondre tandis que Jean lui embrassait le cou, caressant le bas de son dos d'une main pendant que l'autre la caressait la cuisse, remontant progressivement vers ses fesses par-dessous sa jupe de sport.
• Oui, je sais que j'abuses. Mais tu aimes que j'abuse et moi je t'aime tout court, lui répondit-il. Si tu veux tu n'as qu'un mot à dire et j'arrête tout mon ange, dit Jean, en laissant glisser ses doigts sur le sexe de Sabrina à travers sa culotte dont il sentit l'humidité.
Elle ne répondit que par un baiser, puis rejeta la tête en arrière pour encourager son amant à gouter la peau de sa gorge, de son cou qui accueillit quelques secondes plus tard les lèvres de Jean qui dégusta sa peau, son parfum, se réjouissant des soupirs de sa belle. Il savait qu'elle aimait qu'il l'embrasse dans le cou. Cela l'enflammait chaque fois. Il la prit dans ses bras et la fit s'appuyer contre un arbre avant de laisser de nouveau sa bouche parcourir amoureusement le corps de Sabrina qui se cambrait, appelait ses attentions, s'abandonnait aux caresses de son homme.
Il glissa ses doigts sous sa culotte et sentit l'humidité de sa vulve, prête à accueillir ses caresses dans l'attente de nouveaux plaisirs. Elle gémissait sous ses doigts et attira le visage de Jean contre elle pour qu'il la rejoigne dans un baiser enflammé, passionné. Un baiser empli de son impatience qui sonnait comme une supplique. Elle éloigna son visage pour mieux le regarder, elle voulait qu'il comprenne le message silencieux de ses yeux brulants de désir. Et il comprit qu'elle le voulait, qu'elle espérait qu'il continue et qu'il lui donne plus encore que ses caresses.
Jean dégrafa son short, libérant sa queue tendue de la toile de son boxer, puis souleva sa jupe et écarta le bord de sa culotte afin de laisser son gland en contact de ses chairs humides d'excitation. Sabrina le regardait avec envie. Jean eut l'impression d'être quelques jours en arrière, dans le club, là où elle s'était donnée à lui. Ce moment avait été leur première fois, leur premier moment de bonheur commun. Celui-ci n'en serait qu'un parmi les nombreux qui suivrait. Un moment pour qu'elle sache combien il l'aimait.
Sabrina l'attendait du regard, elle voulait qu'il entre en elle. Mais Jean désirait la faire attendre, il voulait voir son impatience et écarta sa verge de la chatte trempée de sa belle. Il l'embrassa de nouveau, langoureusement, passionnément mais veillant à ce que sa queue n'entre pas au contact du sexe de Sabrina dont les mouvements de bassin appelaient en vain cette chair conquérante à entrer dans son palais. Sa partenaire n'en pouvait plus de ce jeu, sentant la queue de son homme si proche de l'entrée de son minou qu'elle pouvait en sentir la chaleur malgré l'absence de contact. Elle le regarda, vaincue, le suppliant du regard de la prendre, de lui faire l'amour maintenant. Elle prit Jean dans ses bras, l'étreignant pour qu'il comprenne, qu'il sache qu'uelle était à lui, qu'elle l'avait été depuis leur rencontre et qu'elle le pour toujours.
Sans la prévenir, Jean entra en elle. Elle gémit, s'accrochant à lui, ressentant ses va-et-vient, accompagnant chaque mouvement. Elle le laissa lui donner son amour. Elle avait compris qu'il voulait dominer le jeu et le laissa faire pour son plus grand plaisir. Il la prit avec tendresse, accentuant chaque poussée au fond du ventre de sa belle, la faisant gémir de plaisir.
• Je t'aime, ma puce. Je t'aimerais toujours. Sois à moi. Prend tout de moi. Je t'aime, lui dit Jean à l'oreille tout en lui faisant l'amour.
Submergé par ces sensations, elle jouit en un long cri qu'elle étouffa dans le creux de l'épaule de Jean, son vagin se contractant convulsivement sur la queue de Jean qui éjacula en elle en de long soupirs rauque.
Ils restèrent l'un dans l'autre quelques instants, n'écoutant que leur respiration qui se ralentissait et les bruits des animaux et du vent dans les arbres qui les entourait. Une sensation divine de paix les avait envahies. Ils n'étaient plus gênés pas leurs sexes emboités, même si l'ensemble du monde aurait pu les regarder. Ils s'aimaient et cela leur suffisait.
Ils se regardèrent, s'embrassèrent une dernière fois avant de réajuster leurs vêtements et de repartir main dans la main en forçant l'allure. Dix minutes plus tard, ils parvinrent au camping-car dont la porte était grande ouverte. Eve les vit arriver en souriant et appela Pascal qui était en train de contrôler les niveaux des réserves d'eau du véhicule. Il sourit également en les voyant.
• Eh bien, vous avez mis le temps, dit-il en riant. Je croyais qu'il était censé être plus court ce trajet là ?
• On s'est fait draguer puis prendre en otage par une marmotte, répondit Jean du tac-au-tac, ce qui fit éclater de rire Sabrina. Va donc expliquer à un rongeur furax de 12 kilos que tu n'as pas les 30 quintaux de noisettes demandés.
• Tu aurais aussi bien pu dire 3 tonnes, tu sais, répliqua Pascal.
• Oui, mais ça aurait gâché ma formule. Mais oui, pardon on s'est un peu attardé. En fait il y a des jolies choses à voir sur ce chemin là aussi.
• Ah oui ? demanda Eve. Comme quoi ?
• Ben déjà à la fin du trajet il y a des gens qui demandent ce qu'on y a vu, répliqua Jean en souriant. Je suis sûr que vous n'avez pas eu ça vous. Tous éclatèrent de rire.
• Allez, c'est bon. On vous taquine, dit Eve. Vous venez on doit repartir. L'idéal serait d'arriver en ville rapidement pour se faire un petit restau, si ça vous dit ce soir.
• Oui, mais il faut se dépêcher : avec les embouteillages de ce matin on en a encore pour deux bonnes heures de route, surtout si on compte le temps de trouver un terrain pour s'occuper des réservoirs du camping-car.
Ils repartirent ensemble, gaiement. Jean se plongea dans son ordinateur tandis que Sabrina lisait un livre. Ils échangeaient tous quelques mots mais Jean remarqua quelques sourires complices d'Eve et de Pascal ainsi que quelques regards de la belle blonde à son endroit, des regards malicieux et toujours pleins de tendresse.
Le trajet fut calme mais les impondérables avaient continué sur la route et un certain nombre de détours avaient encore allongé le trajet du quatuor sans que pour autant leur bonne humeur soit entamée.
Ils n'arrivèrent à Manosque que vers 17h et mirent encore près d'une demi-heure pour parvenir à se placer sur un terrain leur permettant de faire les vidanges nécessaires du camping-car. Malheureusement, les emplacements étaient réservés et ils durent se résigner à ne devoir rester que le temps de l'entretien de leur moyen de locomotion.
Jean aida tout de suite Pascal à faire le nécessaire pour le véhicule tandis que Eve et Sabrina recherchaient sur internet pour le restaurant de ce soir.
Ils le trouvèrent et décidèrent de repartir à la recherche d'une autre place afin de se poser plus durablement le véhicule et aller se promener, prendre un peu l'air et se rendre aux quartiers touristique pour y prendre un verre tous ensemble avant de rejoindre le restaurant que les dames avaient repéré.
Une fois attablés, ils discutèrent de leur séjour, des activités notamment de Nicolas et surtout de Sylvain, que Pascal connaissait de réputation, n'ayant jamais eu l'occasion de travailler directement avec lui. Ils avaient toutefois eu vent de son entreprise et de sa capacité à gérer autant de choses simultanément. Eve ne connaissait pas l'homme mais avait soupçonné une facette plus sombre chez Sylvain. Elle avait donc été agréablement surprise par son attitude vis-à-vis du jeune couple.
• D'ailleurs, je suis sûre que ton attitude vis-à-vis de sa femme ne peut que jouer en votre faveur, dit Eve à Jean.
• En tout cas j'ai adoré sa façon d'agir. Il a été formidable. Il m'a protégé, a calmé Anne. Si je n'étais pas déjà amoureuse de toi, mon Jean, tu m'aurais sans doute séduite à ce moment-là.
• Bon, alors je sais que c'est super con, mais j'adore entendre ça, dit Jean.
• Quoi ? que tu es formidable ? demanda Pascal.
• Non, non. Ça je le sais déjà, plaisanta Jean. Je parle de l'entendre dire qu'elle est amoureuse de moi : ça me fait toujours un effet …. C'est …. J'adore ça.
• En tout cas il y a une chose qui m'a beaucoup plu, moi, dit Pascal l'air malicieux.
• Oui, oui, j'ai bien compris, dit Jean en souriant, l'air un peu gêné.
• Tiens c'est bizarre tu sembles mal à l'aise tout d'un coup, rit Sabrina. Ça t'apprendra à te pavaner mon cœur.
• Bah, je peux bien frimer un peu, après tout. Et pour Pascal je ne voyais pas d'autres moyens de faire.
• Bah, en cherchant plus il y aurait sans doute d'autres solutions, dit Pascal. Mais ce qui m'a plu c'est surtout que tu bandais dans ma main et que, même si tu en étais gêné, tu t'en es servi pour la calmer. Et ça c'est vraiment fort !!
• Oui, c'est vrai. Il a assuré. En tout point. Mais on va changer de sujet, sinon tu vas devenir de plus en plus excité mon chéri, dit Eve.
Tous rirent et continuèrent de profiter du repas. Sabrina se doutait cependant que le sujet reviendrait tôt ou tard dans le séjour. Elle ne ressentit pas d'appréhension mais se surpris tout de même à imaginer ce qu'elle ressentirait si jamais Jean était amené à se rapprocher de Pascal et le voyait lui prodiguer de telles caresses. Serait-elle excitée, étonnée ? Dégoutée ? Elle ne le pensait pas mais il n'est jamais possible d'être sûre tant que cela n'a pas été vécu. Elle observa son homme, si tendre, si sensible, son cher Jean, et se dit que, tant qu'il resterait à elle, ce qui pouvait arriver n'avait aucune importance.
Le repas s'acheva et tous reprirent la route du camping-car. Malheureusement ils durent se résigner à quitter leur stationnement afin de trouver un endroit où pouvoir se reposer pour la nuit. L'aventure s'avéra plus délicate que prévu, aucun parking ne leur permettant réellement de stationner durablement et gratuitement en raison de la haute saison. Ils durent au final s'échapper de la ville afin d'envisager trouver un endroit où stationner mais n'eurent que peu de possibilités. Au bout d'une demi-heure durant laquelle ils ne firent que découvrir des parkings interdits et des zones ou les voitures s'étaient amoncelées, ils trouvèrent un endroit désert sur une nationale, en lisière de bosquet, déserté de tout autre véhicule.
Pascal s'y gara avec soulagement et tira les rideaux du véhicule. Visiblement éreinté par la route, il prit immédiatement place sur le lit et s'y allongea un instant.
Eve, Jean et Sabrina enlevèrent la table du fond du camping-car et firent glisser les banquettes créant un second lit en contrebas du grand lit principal. Ils s'y installèrent tous les trois, Jean entouré de Sabrina qui s'appuya sur lui tandis qu'Eve s'allongea, la tête vers le jeune couple tandis qu'ils continuaient de parler. Eve, un sourire malicieux sur le visage, relança à nouveau le jeune couple• Et alors, Sabrina. Pour revenir au sujet important : vous avez bien profité sur l'autre chemin ? Je parie que vous avez au moins fais des bisous coquins.
• Bon, oui, d'accord, dit Jean en soupirant un peu.
• Ça t'embête, Jean ?
• Non, pas vraiment …..
• Mais quand même un peu, répliqua Eve. Qu'est ce qui t'embête ? Tu peux nous dire tu sais.
• Je crois que Jean voulait qu'on se garde notre petit jardin secret, expliqua Sabrina.
• Ben oui, depuis qu'on s'est rencontré vous savez un peu tout de ce qui se passe entre elle et moi et ….. disons que j'avais envie de voler ce petit moment. Un instant rien que pour nous deux, qui n'appartenait qu'à nous en quelque sorte. Bon en même temps je me doutais que vous vous auriez deviné ce qui s'était passé puisque nous ne sommes revenus qu'après vous. Ce n'est pas que ça me gêne mais …. Voilà c'était notre premier vrai instant volé depuis notre première fois au club.
• Je comprends tu sais Jean. Mais tu sais il est resté votre moment. Ce que vous y avez ressenti n'appartient qu'à vous. Et vous l'avez décidé tous les deux ou ….
• Non, non. c'est Jean, dit Sabrina. Au début il regardait partout autour de nous je croyais qu'il avait peur qu'on se perde puisque le chemin était assez mal balisé. Et d'un coup il m'a embrassé et prise dans ses bras. Il m'a caressé et ……. Enfin voilà. C'était …. Vraiment rapide mais au moins autant agréable. Vraiment c'était super. Un super souvenir. Notre premier câlin en pleine nature, mon chéri, ajouta-t-elle à l'adresse de Jean avant de poser amoureusement sa tête contre son épaule.
• Ça oui, un souvenir génial. Il faudra le refaire d'ailleurs. Là on a dû se dépêcher, ça faisait un peu …… trop pressé …. Bâclé quoi.
• Ah, non. Pressé, d'accord. Bâclé pas d'accord, dit Sabrina. C'était très bien. La prochaine fois il faudra prendre notre temps mon cœur. On profitera beaucoup plus.
• Tu avais déjà fait ça Saby ? demande Eve.
• En pleine nature ? Non. Mon ex préférait plutôt que ça se fasse devant ses copains. Ça lui plaisait d'essayer de montrer que je faisais ce qu'il voulait. C'est aussi une chose géniale de tout à l'heure. Tu ne m'as rien imposé. Si j'avais voulu tout arrêter il m'aurait suffi d'un mot. Et encore, je ne suis même pas sûr que j'aurais eu besoin de le dire. Mais il a su faire ce qu'il fallait. Et ça c'est merveilleux. Rien que d'y penser je suis toute retournée, dit-elle en regardant Jean.
• Toute retournée. Hé bien tu as dû faire fort, mon grand pour qu'elle soit excitée à ce point., dit Eve.
• Tu en rajoutes un peu ma chérie, non ? à t'entendre on dirait que c'était exceptionnel.
• Ça l'était …. Il y a juste une chose qui m'a embêté sur la fin.
• Ah ? Raconte-moi, dit Eve.
• Il s'est si bien occupé de moi …. Et je n'ai même pas pu prendre soin de lui, dit-elle en passant sa main sur le sexe de Jean.
• Et tu veux y remèdier ? demanda Eve.
Pour toute réponse Sabrina s'approcha de Jean qui était resté muet, attendant simplement la suite. Elle l'embrassa d'un baiser profond tandis qu'elle libérait le sexe gonflé de Jean, le caressant doucement, heureuse de le sentir dur dans sa main. Elle le désirait, voulait son plaisir, mais voulait aussi qu'il sache combien elle l'aimait. Elle voulait que son plaisir dure, elle voulait le faire languir.
Eve les regardait avec envie et s'approcha également de Jean avant de l'embrasser doucement puis de faire de même avec Sabrina. Les deux femmes échangèrent un sourire après un regard vers Jean qui s'offre totalement au plaisir de sentir la main de sa belle caresser son membre durci, le gland perlant de désir. Il ne lui demande rien. Il ne fait que la regarder. Il sait qu'il suffit simplement d'être à elle, comme elle a été à lui sur le chemin quelques heures plus tôt.
La main d'Eve rejoignit celle de Sabrina. Son contact se fit aussi doux que celui de sa compagne. Doux, imperceptible mais bien présent. Ce n'était pas une masturbation qu'elles lui offraient. C'était un effleurement, une sensation si douce si légère que chaque nouveau toucher lui électrisait le corps. il ne se rendit pas tout de suite compte que les deux femmes se baissaient vers son membre mais crut défaillir lorsqu'elles se joignirent dans un baiser langoureux au centre duquel se tenait son gland rosacé, gonflé, suintant de désir. Il les regarda, joindre leurs langues caressant de concert son gland rendu si sensible. Eve engloutit son gland tandis que Sabrina fit courir sa langue le long de son frein, s'attardant sur ses bourses, aspirant ses couilles, embrassant chaque partie de son sexe. Il regardait sa belle caresser son torse, ses cuisses tandis qu'elle et Eve lui prodiguaient une fabuleuse fellation. Eve prit ensuite le gland dans sa main et le dirigeai entre les lèvres de Sabrina qui téta cette fraise de chair juteuse de désir tandis qu'elle-même entreprit de lécher sa verge et ses bourses, descendant même plus bas, ce qui surpris Jean et le fit réagir. Sabrina tourna la tête vers Eve et regarda son ami avec un sourire. Elle vint l'embrasser et lui sourit avant d'embrasser son cou et son torse, léchant et suçant ses mamelons, arrachant à son ami des soupirs d'un plaisir qu'il n'avait jamais ressenti venant de ces parties de son corps.
Jean sentait Eve prendre la relève de sa compagne, lui administrant une douce fellation mais descendant fréquemment passer sa langue le long de son scrotum. Cependant Sabrina le couvrait si bien de baiser qu'il ne perçut pas les mouvements venant du lit sur lequel Pascal s'était désormais redressé, regardant les deux femmes noyer Jean sous un flot de volupté. Il ne remarqua pas plus lorsqu'il se leva et vint s'agenouiller près de sa femme. Sabrina vit ce qui se préparait et vint à nouveau embrasser son ami d'un baiser profond, langoureux. Lorsqu'elle se sépara de lui, Jean se redressa vers elle et l'embrassa dans le cou et entreprit de descendre vers la douce poitrine de son aimée, lorsqu'il vit le sourire d'Eve qui le regardait tandis que Pascal avait embouché son sexe durci.
Jean failli se lever mais Sabrina le retint d'une main sur sa poitrine, s'approchant du visage de son amant qui semblait soudainement submergé de panique.
• Ne t'en fais pas mon amour, lui dit-elle doucement. Profite. Laisse-toi aller.
• Mais … Je ….ne ……• Chuuuut, fit Sabrina en posant son doigt sur sa bouche. Ne t'inquiète pas. Ne pense plus à rien mon cœur. Je t'aime. Elle s'approcha de lui et l'embrassa tendrement à nouveau, tandis qu'il la regardait.
• Chérie je ….je ne peux pas ….
• Jean, dit Eve. Est-ce que tu aimes ce que Pascal te fait ?
Jean ne put répondre, il sentait son sexe toujours dur malgré sa panique. Son membre toujours dressé répondait pour lui. Le délice des sensations qu'il éprouvait malgré la gêne, malgré la honte qu'il en ressentait ne pouvait être ignoré.
• Tu bandes, Jean. tu aimes que Pascal te suce. Profite bien se sa bouche, lui dit Eve. Libère toi, s'il te plait. Jouis si tu le veux.
• Non, pas devant elle, répondit Jean au bord des larmes.
• Pourquoi, mon amour ? Lui demanda Sabrina d'une voix infiniment tendre. Pourquoi te cacher de moi ? Je t'aime. S'il te plait prend ton plaisir. N'aie pas peur. N'aie pas honte devant moi mon cœur.
• Tu l'as entendue Jean, reprit Eve. Sabrina ne te jugera jamais. Elle t'aime autant que tu l'aimes. Montre-lui comme tu es libre. Montre-lui que seul le plaisir compte.
• Je ne peux pas …..
• Jean. Tu n'as pas à t'inquiéter. Regarde-moi. Jean tourna son regard vers Sabrina qui plongea ses yeux brillants dans les siens, un sourire doux étirant légèrement ses lèvres. Je t'aime et je veux te voir prendre du plaisir avec Pascal aussi. Je n'aurai jamais honte de toi, mon amour. Je t'aime. Laisse-toi faire, ajouta-t-elle en lui caressant les cheveux.
Incité ainsi par sa belle qui lui prit la tête et l'attirait à nouveau à elle, dans un baiser langoureux, Jean s'abandonna à la caresse de Pascal sur sa queue, ressentant sa langue tourner sur son gland, ses lèvres serrées sur sa hampe. Eve était descendue à nouveau vers le sexe de Jean et joignit ses caresses à celles de son mari, tous deux s'activant désormais sur la queue du jeune homme qui gémissait sous ces caresses tout en embrassant chaque centimètre de peau que Sabrina lui mettait à portée de lèvre. Jean s'était mis à caresser sa belle de sa main et constatait qu'effectivement la situation lui plaisait beaucoup lorsque ses doigts entrèrent en contact de son sexe trempé et humide. Sabrina était follement excitée par cette situation. La gêne de son ami l'avait touchée, mais savoir qu'il était prêt à lâcher ses inhibitions l'excitait au-delà de ce qu'elle aurait imaginé. Elle voulait le voir jouir avec un homme. Elle allait le voir jouir avec Pascal. Elle le savait et le désirait. Elle vit Pascal interrompre ses caresses et remonter vers elle. Elle comprit et le prit dans sa bouche tandis que Eve prit la relève de son mari. Cette dernière laissa cette fois sa langue vagabonder jusqu'aux fesses de son compagnon qui eut un sursaut. Eve regarda Sabrina et Pascal. Tous trois échangèrent un regard et Sabrina comprit immédiatement. Elle sortit le sexe de Pascal de sa bouche, vint à la rencontre des lèvres de Jean et l'embrassa profondément, attirant son visage à elle, s'y accrochant. Puis elle approcha le sexe de Pascal de la bouche de son ami en lui souriant, les yeux pleins de compassion. Il comprit qu'elle voulait le voir. Il ouvrit la bouche et laissa le sexe de Pascal se poser sur sa langue. Il referma ses lèvres sur ce sexe, en éprouva la douceur, la fermeté et se mit à le sucer.
• Oui mon amour, lui murmura Sabrina à l'oreille, fais-lui du bien toi aussi. Lèche-le comme je l'ai léché. Suce-le. Je t'aime.
Sabrina resta un instant près de son compagnon puis descendit prendre son sexe dans sa bouche. Elle vit alors que Eve n'était pas restée inactive et léchait désormais franchement l'anus de son ami. Eve lui sourit et embrassa la jeune femme qui lui rendit son sourire. Elle vit Eve passer doucement ses doigts sur l'anus de Jean dont le sexe devenait dur sous l'effet de cette caresse. Ce dernier réagit lorsque Eve insinua doucement son premier doigt à l'intérieur du petit trou serré de son amant. Mais encore une fois le sourire de son amante balaya cet instant de panique. Jean savait ce qui allait se passait mais avait abandonné l'idée de lutter. Il aimait ce sexe dans sa bouche, dont il sentait les gouttes de désir couler sur sa langue, il aimait les doigts d'Eve qui s'insinuaient doucement mais de plus en plus profondément en lui. Il savait surtout que son amour ne le jugerait pas et même qu'elle l'en aimait davantage.
Eve lança un regard à Pascal. Ce dernier comprit le message et sortit son sexe de la bouche de Jean. Il vint se positionner devant le jeune homme, présenta son sexe devant l'anus que sa femme avait préparé pour lui et poussa doucement progressivement. Sabrina vint à nouveau serrer le visage de son amant contre elle et l'embrassa tandis que Pascal Faisait doucement coulisser son membre dans l'anus de son ami, encouragé par Eve qui s'était remise à sucer Jean. Elle désirait voir Pascal prendre son ami aussi fort qu'il l'avait prise elle. Elle voulait tant voir Jean connaitre ce plaisir. Jean s'était remis à la caresser, et elle sentait que le plaisir la gagnerait bientôt. Elle sentait que ce plaisir la rapprocherait encore de l'homme dont elle était tombée amoureuse. Elle sentait qu'il allait bientôt jouir sous les effets conjugués de Pascal qui le prenait désormais avec vigueur et d'Eve qui le caressait et le suçait. Elle voyait le visage de son homme qui soupirait et émettait des plaintes de plaisir. Elle le regarda dans les yeux et l'embrassa d'un long et profond baiser tandis que Pascal l'enculait de plus en plus fort. Eve se releva et vint embrasser Pascal qui était proche de l'orgasme. Ce dernier caressa le sexe trempé de sa femme, haletante de désir de voir son mari pénétrer leur si timide ami. Elle fut la première terrassée par un violent orgasme. Pascal jouit également, s'enfonçant profondément dans l'anus de son partenaire tandis qu'il y déversait de longues giclées de sperme. Jean et Sabrina jouirent également simultanément, ce dernier répandant son sperme sur son ventre qu'Eve vint étaler puis lécher tandis que Sabrina étouffa ses gémissement en se serrant contre son compagnon.
Pascal s'extirpa de l'anus de Jean et retourna s'allonger sur le grand lit du camping-car, suivit de sa femme qui lui tenait la main.
Après quelques minutes, Sabrina regarda son compagnon qui n'osait parler. Inquiète, elle se blottit contre lui.
• Ça va Jean ? murmura-t-elle.
• …..
• Répond moi, s'il te plait mon cœur, lui dit-elle en caressant son visage.
• ……• Je t'en prie, parle-moi. Dis-moi ce qui ne va pas, s'inquiéta-t-elle, appelant Pascal et Eve du regard, lesquels gardaient les yeux fixés sur le jeune couple, sentant que quelque chose n'allait pas.
• Je n'aurais pas dû. Je me sens …honteux. Tu n'aurais pas dû me laisser faire ça.
• Arrête Jean, s'il te plait. Pourquoi tu aurais honte ? Moi je n'ai pas honte de t'avoir vu faire l'amour avec Pascal. Tu étais beau d'une manière que je n'avais encore jamais vu.
• Mais maintenant … je ne suis plus …• Plus quoi, le coupa Sabrina. Plus un homme c'est ça ? Parce que Pascal t'as pris tu penses vraiment que tu n'es plus mon homme ?
Jean ne répondit pas, mais la détresse dans son regard le faisait sans qu'il ait besoin de prononcer un mot.
• Tu seras toujours mon homme, mon amour, mon Jean à moi.
• Mais ….
• Je t'ai vu jouir en sentant Pascal éjaculer en toi. Je t'ai vu aimer le prendre dans ta bouche. Mais ça ne fait pas de toi autre chose qu'un homme. Après tout quand j'ai fait l'amour avec Eve, est ce que je suis devenu autre chose qu'une femme pour toi ?
• Non, bien sûr.
• Alors dis-toi que c'est pareil pour toi. J'ai aimé te voir te faire sodomiser par Pascal, j'ai aimé te voir prendre du plaisir et jouir de le sentir venir en toi. Tu n'as pas à t'en faire mon cœur. Tu es mon homme mais tu es aussi capable de t'ouvrir aux plaisirs avec un autre homme et d'en jouir sans complexe. Tu es un homme formidable. Maintenant viens, lui dit-elle en lui prenant la main.
• Qu'est-ce que tu fais ?
• Tu vas me suivre sur le lit maintenant et venir près de moi. Je veux que l'homme dont je suis amoureuse me prenne dans ses bras. Pour que tu te souviennes combien je t'aime et que tu resteras mon homme quoiqu'il arrive.
Jean suivit Sabrina. Tous deux s'allongèrent, Sabrina se blottissant contre lui. Eve et Pascal éteignirent les lumières. Quelques minutes plus tard, Sabrina laissa ses mains dériver vers le sexe de Jean qui durcit rapidement sous la douceur de ses caresses. Elle l'attira à elle tendrement, l'amenant à embrasser son corps, ses seins, son ventre, son sexe de nouveau trempé et ouvert, prêt à recevoir le sexe tant désiré de son amant. Elle jouit une première fois en silence, étreignant les cheveux de Jean. Ce dernier vint prendre ses lèvres dans un baiser passionné, fougueux, libérateur de cette angoisse qu'il avait ressenti. Il guida sa queue en elle et la prit doucement, tendrement avant de devenir plus viril. Il avait besoin d'elle, de se rappelait qu'il était son homme. Il comprenait qu'elle le désirait tout autant, que rien n'avait changé. Il put sentir dans ses gestes le même amour, le même désir, la même communion qu'il avait connu avec elle depuis qu'il l'avait rencontrée. Il se sentit alors libéré de son appréhension, de sa peur qu'elle ne le juge.
Il lui fit l'amour longuement et finit par jouir en même temps qu'elle. Après qu'ils eurent repris leur souffle, il se mit sur le dos et la sentit poser sa tête contre lui et l'enlacer avant de s'endormir.
Après avoir déposé un baiser sur son front, il soupira, ivre de bonheur de l'avoir rencontrée, et la suivit dans le sommeil.
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