Vacances sans frontières - 15 Mer agitée partie 2
Récit érotique écrit par Akisoh [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-06-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Vacances sans frontières - 15 Mer agitée partie 2
**************Désolé mais mon récit étant trop long j'ai dû le couper en deux. Bonne suite**************
• Je m'en doutais. J'étais sûre que toi tu serais capable de me faire vraiment jouir, dit-elle en s'allongeant près de Jean dans le grand lit de la cabine.
• De quoi tu parles ?
• …….tu m'as fait éjaculer. Ce n'est pas donné à tout le monde tu sais.
• Ejaculer ? Mais …. Je croyais …..enfin les femmes ne peuvent pas ….
• Bien sûr que si mais c'est très compliqué pour une femme. D'ailleurs la plupart ne savent même pas que c'est possible.
• Je suis rassuré. En fait je pensais que tu t'étais ….enfin soulagée sur moi.
• Oui, ça peut donner cette impression mais ce n'est pas de l'urine, ne t'en fais pas. En fait c'est très simple à faire. Je t'expliquerai si tu veux. De cette façon tu pourras en faire profiter ta chérie.
• Pas de soucis. J'en serai ravi ….. et elle aussi.
• Tu sais, tu fais vraiment très bien l'amour. Elle a beaucoup de chance.
• Oui ….. d'ailleurs je ne vais pas tarder à y aller ….. je ….je dois la retrouver.
• Ne t'en fais pas, à mon avis elle ne rentrera pas tout de suite. Il n'est que 1 heure. Tu as le temps.
• Pourquoi dis tu ça ?
• Je l'ai bien vue tout à l'heure. Et toi aussi d'ailleurs. Quand elle est partie avec Michel et Anthony. A mon avis elle ne va pas avoir fini tout de suite.
• Ah ….. tu l'as …enfin tu m'as vu ?
• Oui. J'ai vu que tu n'arrêtais pas de la regarder quand on dansait, et même quand tu dansais avec les autres. Et j'ai vu ton regard affolé quand tu as vu qu'elle s'était levé. C'était mignon.
• Je suis désolé.
• Désolé de quoi ? Tu es amoureux et je suis certains que vous n'avez rien fait l'un sans l'autre. C'est normal. Tu semblais très…… inquiet quand elle est partie. Mais tu sais je suis certaine qu'elle t'aime énormément. Ça se voit à la façon dont elle t'a regardé quand vous étiez sur l'estrade avec Sandra.
• Je sais. En fait je n'ai aucune confiance en moi. Depuis que je l'ai rencontrée ma hantise c'est qu'elle finisse par tomber amoureuse de quelqu'un d'autre…… en me laissant tout seul.
• A mon avis tu peux abandonner tout de suite l'idée. Quand une femme trouve un mec comme toi, même si, à ton âge, tu as encore beaucoup de choses à apprendre, ça m'étonnerait beaucoup qu'elle te laisse filer. Tu sais j'ai une réputation de dévoreuse ici. Je change souvent d'homme justement parce que je ne trouve pas ce que je veux. Il y a toujours un moment où les hommes me déçoivent. Je sais bien qu'il y a des rumeurs qui circulent sur moi. Certains disent même que je n'hésite pas à foutre la merde dans les couple pour récupérer les hommes que je veux.
• Tu es au courant de ça ?
• Oui. Et toi aussi apparemment.
• Oui, répondit Jean, gêné, on m'en a parlé. Et c'est vrai ?
• Au moins c'est demandé franchement. Et pour te répondre : non. Et pour la simple raison que je demande à mon homme d'être fidèle. Hors un homme qui se laisse séduire puis quitte sa femme pour moi peut très bien le faire avec moi. A moins de tomber sur un coup de foudre je ne ferais jamais ça.
• C'est ce que je pensais…….. ce genre de ragots m'énervent.
• Laisse dire. Ça n'a pas d'importance. Et ne t'inquiète pas. Ce n'est pas moi qui essaierais de fiche ton couple aux orties. Par contre je veux bien t'aider à donner une belle fontaine à ta chérie si tu veux.
• Une fontaine ? Ah oui, pardon. Désolé : le temps que je percute.
Jean et Yun discutèrent ainsi quelques minutes, celle-ci lui montrant comment donner un maximum de plaisir à sa chérie. Tout au long de cette petite démonstration. Jean ne cessait de penser à sa belle, à la surprise qu'il pourrait lui faire. Il ne faisait que penser à elle. Ils échangèrent ensuite un long moment durant lequel Jean appris que Yun vivait en région parisienne. La belle chinoise fut ravie d'apprendre qu'ils pourraient se rendre visite occasionnellement.
• Bon allez. Va la rejoindre ta chérie. Je vois que tu meurs d'envie de la retrouver.
• Oui ….. je suis désolé mais ….. elle me manque.
• J'ai compris. De toute façon je vais probablement rejoindre mon mari. Je vais voir où il se trouve. C'est dommage : j'aurais bien repris un peu de toi pour le dessert mais je m'incline.
• C'est gentil. Dit-il en se rhabillant.
• Oui, je suis un ange, dit-elle avant d'éclater de rire. Et de toute façon on pourra encore jouer demain si tu veux. Et si elle est d'accord bien entendu.
• Pas de soucis. Passe une bonne nuit.
• Toi aussi.
Sitôt sorti de la cabine, Jean se dépêchai de retourner à la sienne, craignant que Sabrina n'y soit déjà parvenue. Il ne savait pas vraiment ce qui lui ferait le plus plaisir. La croiser, arriver et trouver la chambre vide ou affronter son regard en étant de retour après elle. Cela n'avait pas d'importance après tout. il ne voulait que la revoir.
Lorsqu'il poussa la porte, la chambre était déserte. Il ne savait plus s'il devait être déçu ou soulagé. Il s'installa, prit rapidement une douche, s'allongea dans le lit et prit un livre pour patienter. 1h45.
2h, 2h30, 3h,Presque 3h30 et Sabrina n'était toujours pas rentrée. Il n'éprouvait pas de colère mais commençait tout de même à s'inquiéter. Il tenta de se rassurer en pensant qu'elle serait heureuse de la liberté qu'il lui donnait, que cela les rapprocherait.
3h45. La porte s'ouvrit enfin. Il était presque sur le point de s'endormir de fatigue. Il l'entendit rentrer silencieusement avant qu'elle ne réalise qu'il ne dormait pas. Soulagé de la voir enfin, heureux de savoir qu'il pourrait enfin la prendre dans ses bras et respirer ce si doux parfum.
• Tu ne dors pas ?
• Non, j'ai préféré t'attendre ma chérie. Tout va bien ?
• Oui, très bien dit-elle pourtant sans enthousiasme en prenant une tenue de nuit dans son sac. Excuse-moi je dois aller prendre une douche, ajouta-t-elle sans lui laisser le temps de répondre.
Elle entra en vitesse dans la douche, sans même venir l'embrasser, sans un mot. Jean mit cela sur le compte de la fatigue.
Il entendit le bruit de la douche et attendit patiemment, prêt à la dorloter dès qu'elle reviendrait près de lui.
Lorsqu'elle revint, elle s'allongea à ses côtés, sans un mot, sans un regard. Jean sentait qu'il se passait quelque chose. Il avait espéré qu'elle se confierait, qu'elle serait heureuse de le retrouver. Elle s'était posée contre lui mais il la sentait plus froide, distante. C'était anormal. Même lorsqu'elle se sentait triste il l'avait déjà vue se blottir contre lui, chercher le réconfort dans ses bras. Cette situation alarma Jean qui, en dépit de la sérénité qu'il voulait conserver, commençait à véritablement s'inquiéter.
• Comment s'est passée ta soirée ? Lui demanda-t-il ?
• Très bien, très, très bien même.
• Tu es sure, tu as l'air soucieuse.
• Non, ne t'en fais pas.
• Ne fais pas ça s'il te plait. Je commence un peu à te connaitre. Ça se voit que quelque chose ne va pas. Qu'est ce qui se passe ?
• Je te dis qu'il n'y a rien. Ce ne sont pas tes affaires, lui dit-elle, d'un ton soudain agressif.
• Saby, lui dit calmement Jean, surpris de la violence de sa réaction. Tu sais qu'on doit tout se dire. C'est le manque de communication qui peut nous nuire. Je vois bien que tu es énervée mais je ne comprends pas pourquoi. Je t'en prie parle-moi. Tu peux tout me dire, dit-il en lui posant la main sur l'épaule, il n'y a rien que je ne peux entendre de toi.
Jean vit soudain ses lèvres frémir.
• Je te demande pardon. Je suis tellement désolée.
• Désolée? Mais …. Pour ce soir ? Pour l'heure ? Enfin ce n'est pas la peine. Tu devais profiter de ta soirée. Je ne t'en veux pas du tout tu le sais et …..
• Non. tu ne comprends pas. ……. Je suis désolée parce que ….. en fait ….. je n'avais pas envie de rentrer. Je ne voulais pas revenir. Je voulais rester là-bas, dit-elle la voix forte mais tremblante.
• Qu'est-ce que tu racontes ? demanda Jean, soudain inquiet, craignant de comprendre.
• Je …… j'étais bien avec eux. J'étais bien avec lui. Je n'avais pas envie de revenir. De te retrouver ici. Mais je me sentais coupable alors je suis revenue mais je ne voulais pas.
• Mais …… enfin de quoi tu parles demanda à nouveau Jean que la panique commençait à gagner devant les paroles de sa belle.
• J'ai passé une excellente soirée. J'ai fait l'amour avec Anthony, Michel et leurs femmes. Enfin disons plutôt la femme d'Anthony, leur amie Juliette et Michel. On a fait l'amour toute la nuit et j'ai même refait l'amour avec les deux en même temps. Et c'était formidable. Mais pas juste parce qu'ils le faisaient très bien. C'était formidable parce que c'était avec lui. Anthony, sa femme et leur amie sont partie. Je suis resté encore avec Michel et nous avons refait l'amour plusieurs fois. Et ….. je n'avais pas envie de revenir. Même en te voyant je n'avais qu'une seule envie : de revenir près de lui. Je suis tombée amoureuse de lui ……Mais ….. Je me suis senti coupable. C'est pour ça que je suis revenue.
Jean ne parvenait pas à croire ce qu'il entendait. Sa pire crainte se réalisait, là, devant lui. Il ne pouvait plus parler. Sa Sabrina le regardait, couché sur le dos, sous le choc de ce qu'il venait de dire, elle lui disait qu'il avait suffi d'une soirée, d'une nuit pour que tout ce qu'ils avaient vécus ensemble, toute cette magie soit brisée d'un seul coup. Il savait que ça pouvait arriver. Il avait tout fait pour avoir confiance en elle. Il voulait répondre mais ne parvenait déjà presque plus à respirer. Il la regardait, comme si il ne s'agissait que d'un cauchemar.
• Mais …. Enfin ce n'est pas possible …. Tu ne …. Pas comme ça ? …. Toi et moi …..
• Je te demande pardon. J'ai vu que tu t'étais lâché sur la piste de danse. J'ai vu que tu avais dansé avec la chinoise. J'ai vu comme tu étais bien alors je me suis lâchée aussi et …. Je l'aime. Elle se rapprocha de lui, posa la main sur son épaule. Je te demande pardon. Sa main fut balayée par un geste brusque de Jean qui se redressa, s'asseyant sur le bord du lit puis se relevant en la regardant. Le regard vide oscillant entre désespoir et colère.
• Tu me demandes pardon ? ……. En même temps ça explique beaucoup de choses. …….Toute la soirée je n'ai pensé qu'à toi. A chaque fois qu'une nouvelle femme est venu discuter avec moi pendant ce speed-dating de merde je n'ai pensé qu'à toi, dit il en élevant de plus en plus la voix tandis qu'il ne parvenait plus que difficilement à contenir sa tristesse et sa colère. Chaque fois que je partageais une danse je te regardais. Chaque fois que je le pouvais je te regardais. J'ai eu cent fois l'envie de venir te rejoindre. "Mais non", je me suis dit, "je dois lui faire confiance. Je dois lui montrer qu'elle est libre, que je l'aime et qu'elle profiter sans crainte car je l'aimerais toujours. Je dois essayer de m'amuser aussi pour qu'elle ne s'imagine pas qu'elle me fait souffrir, même si c'est le cas". Je t'ai vue partir et je me suis dit "ça y est. Elle est partie sans même me regarder" et puis je me suis rappelé notre promesse de te laisser libre et d'avoir confiance en toi et en ton amour. J'ai essayé de profiter et je suis allé avec Yun dans sa cabine parce que je ne voulais pas que tu rentres et qu'elle soit là. On a fait l'amour, on a discuté, longtemps. Et je suis revenu ici car tu me manquais trop. Je voulais pouvoir t'accueillir et te prendre dans mes bras.
• Oui, oui, tu as bien profité avec Yun de toute façon. Au moins tu pourras te consoler, répondit Sabrina, sur un ton de défi.
• Me consoler ? Yun aurait bien voulu que je reste avec elle mais elle nous a vu. Et elle a très bien compris ce qu'il y avait entre toi et moi. Oui, j'ai profité. On a beaucoup parlé, notamment de la réputation que des personnes d'ici lui ont faite. Elle a admis qu'elle avait tendance à souvent changer d'homme parce qu'elle cherchait tout simplement le bon. Mais elle n'a jamais été une briseuse de ménage comme la réputation qu'on lui prête. Elle m'a encouragé à revenir et a souhaité qu'on puisse se voir ensemble demain, au moins pour faire connaissance. Elle m'a dit qu'on avait de la chance de vivre ce qu'on vit toi et moi ….. si elle savait ….. Si j'avais imaginé ce que tu allais faire.
• Jean, dit Sabrina soudain affolée, écoute je dois …..
• Tu dois quoi ? M'expliquer ? Me raconter comment juste un plan à plusieurs avec un mec que tu ne connais pas a suffi pour détruire tout ce qui s'est passé entre nous, nos projets, notre hist ……Jean ne parvint pas à terminer sa phrase, se rua dans la salle de bain, enfila son pantalon sa chemise et sa veste tandis que Sabrina restait prostrée, sans rien dire. Lorsqu'elle le vit sortir ainsi habillé elle se leva et tenta de lui prendre la main mais il se dégagea.
• Ne me touche pas. Si tu veux tout détruire, fais-le au moins proprement.
• Attends il faut que je te parle, s'il te plait, je te demande pardon.
• Tu en as déjà bien assez dit. Laisse-moi il faut que j'aille prendre l'air.
• Je t'en prie j'ai men….
Mais Jean avait déjà quitté la pièce et fermé la porte. Sabrina resta debout, regardant la porte close durant quelques secondes. Ses yeux s'agrandirent soudain, se remplirent de larmes tandis qu'elle porta les mains à devant sa bouche.
• …….mais quelle conne ……. Qu'est ce qui m'a pris …..pourquoi j'ai raconté un truc pareil…… quelle conne.
Elle se laissa tomber par terre, abattue, en pleurs tandis que Jean se précipitait sur le pont, prudemment, dans le froid de l'air marin au petit matin. Il chercha un endroit où s'asseoir, vérifiant qu'il n'y avait personne pour le voir. Là, il s'assit et finit par laisser les larmes le gagner, la tête dans les mains.
• Je m'en doutais. J'étais sûre que toi tu serais capable de me faire vraiment jouir, dit-elle en s'allongeant près de Jean dans le grand lit de la cabine.
• De quoi tu parles ?
• …….tu m'as fait éjaculer. Ce n'est pas donné à tout le monde tu sais.
• Ejaculer ? Mais …. Je croyais …..enfin les femmes ne peuvent pas ….
• Bien sûr que si mais c'est très compliqué pour une femme. D'ailleurs la plupart ne savent même pas que c'est possible.
• Je suis rassuré. En fait je pensais que tu t'étais ….enfin soulagée sur moi.
• Oui, ça peut donner cette impression mais ce n'est pas de l'urine, ne t'en fais pas. En fait c'est très simple à faire. Je t'expliquerai si tu veux. De cette façon tu pourras en faire profiter ta chérie.
• Pas de soucis. J'en serai ravi ….. et elle aussi.
• Tu sais, tu fais vraiment très bien l'amour. Elle a beaucoup de chance.
• Oui ….. d'ailleurs je ne vais pas tarder à y aller ….. je ….je dois la retrouver.
• Ne t'en fais pas, à mon avis elle ne rentrera pas tout de suite. Il n'est que 1 heure. Tu as le temps.
• Pourquoi dis tu ça ?
• Je l'ai bien vue tout à l'heure. Et toi aussi d'ailleurs. Quand elle est partie avec Michel et Anthony. A mon avis elle ne va pas avoir fini tout de suite.
• Ah ….. tu l'as …enfin tu m'as vu ?
• Oui. J'ai vu que tu n'arrêtais pas de la regarder quand on dansait, et même quand tu dansais avec les autres. Et j'ai vu ton regard affolé quand tu as vu qu'elle s'était levé. C'était mignon.
• Je suis désolé.
• Désolé de quoi ? Tu es amoureux et je suis certains que vous n'avez rien fait l'un sans l'autre. C'est normal. Tu semblais très…… inquiet quand elle est partie. Mais tu sais je suis certaine qu'elle t'aime énormément. Ça se voit à la façon dont elle t'a regardé quand vous étiez sur l'estrade avec Sandra.
• Je sais. En fait je n'ai aucune confiance en moi. Depuis que je l'ai rencontrée ma hantise c'est qu'elle finisse par tomber amoureuse de quelqu'un d'autre…… en me laissant tout seul.
• A mon avis tu peux abandonner tout de suite l'idée. Quand une femme trouve un mec comme toi, même si, à ton âge, tu as encore beaucoup de choses à apprendre, ça m'étonnerait beaucoup qu'elle te laisse filer. Tu sais j'ai une réputation de dévoreuse ici. Je change souvent d'homme justement parce que je ne trouve pas ce que je veux. Il y a toujours un moment où les hommes me déçoivent. Je sais bien qu'il y a des rumeurs qui circulent sur moi. Certains disent même que je n'hésite pas à foutre la merde dans les couple pour récupérer les hommes que je veux.
• Tu es au courant de ça ?
• Oui. Et toi aussi apparemment.
• Oui, répondit Jean, gêné, on m'en a parlé. Et c'est vrai ?
• Au moins c'est demandé franchement. Et pour te répondre : non. Et pour la simple raison que je demande à mon homme d'être fidèle. Hors un homme qui se laisse séduire puis quitte sa femme pour moi peut très bien le faire avec moi. A moins de tomber sur un coup de foudre je ne ferais jamais ça.
• C'est ce que je pensais…….. ce genre de ragots m'énervent.
• Laisse dire. Ça n'a pas d'importance. Et ne t'inquiète pas. Ce n'est pas moi qui essaierais de fiche ton couple aux orties. Par contre je veux bien t'aider à donner une belle fontaine à ta chérie si tu veux.
• Une fontaine ? Ah oui, pardon. Désolé : le temps que je percute.
Jean et Yun discutèrent ainsi quelques minutes, celle-ci lui montrant comment donner un maximum de plaisir à sa chérie. Tout au long de cette petite démonstration. Jean ne cessait de penser à sa belle, à la surprise qu'il pourrait lui faire. Il ne faisait que penser à elle. Ils échangèrent ensuite un long moment durant lequel Jean appris que Yun vivait en région parisienne. La belle chinoise fut ravie d'apprendre qu'ils pourraient se rendre visite occasionnellement.
• Bon allez. Va la rejoindre ta chérie. Je vois que tu meurs d'envie de la retrouver.
• Oui ….. je suis désolé mais ….. elle me manque.
• J'ai compris. De toute façon je vais probablement rejoindre mon mari. Je vais voir où il se trouve. C'est dommage : j'aurais bien repris un peu de toi pour le dessert mais je m'incline.
• C'est gentil. Dit-il en se rhabillant.
• Oui, je suis un ange, dit-elle avant d'éclater de rire. Et de toute façon on pourra encore jouer demain si tu veux. Et si elle est d'accord bien entendu.
• Pas de soucis. Passe une bonne nuit.
• Toi aussi.
Sitôt sorti de la cabine, Jean se dépêchai de retourner à la sienne, craignant que Sabrina n'y soit déjà parvenue. Il ne savait pas vraiment ce qui lui ferait le plus plaisir. La croiser, arriver et trouver la chambre vide ou affronter son regard en étant de retour après elle. Cela n'avait pas d'importance après tout. il ne voulait que la revoir.
Lorsqu'il poussa la porte, la chambre était déserte. Il ne savait plus s'il devait être déçu ou soulagé. Il s'installa, prit rapidement une douche, s'allongea dans le lit et prit un livre pour patienter. 1h45.
2h, 2h30, 3h,Presque 3h30 et Sabrina n'était toujours pas rentrée. Il n'éprouvait pas de colère mais commençait tout de même à s'inquiéter. Il tenta de se rassurer en pensant qu'elle serait heureuse de la liberté qu'il lui donnait, que cela les rapprocherait.
3h45. La porte s'ouvrit enfin. Il était presque sur le point de s'endormir de fatigue. Il l'entendit rentrer silencieusement avant qu'elle ne réalise qu'il ne dormait pas. Soulagé de la voir enfin, heureux de savoir qu'il pourrait enfin la prendre dans ses bras et respirer ce si doux parfum.
• Tu ne dors pas ?
• Non, j'ai préféré t'attendre ma chérie. Tout va bien ?
• Oui, très bien dit-elle pourtant sans enthousiasme en prenant une tenue de nuit dans son sac. Excuse-moi je dois aller prendre une douche, ajouta-t-elle sans lui laisser le temps de répondre.
Elle entra en vitesse dans la douche, sans même venir l'embrasser, sans un mot. Jean mit cela sur le compte de la fatigue.
Il entendit le bruit de la douche et attendit patiemment, prêt à la dorloter dès qu'elle reviendrait près de lui.
Lorsqu'elle revint, elle s'allongea à ses côtés, sans un mot, sans un regard. Jean sentait qu'il se passait quelque chose. Il avait espéré qu'elle se confierait, qu'elle serait heureuse de le retrouver. Elle s'était posée contre lui mais il la sentait plus froide, distante. C'était anormal. Même lorsqu'elle se sentait triste il l'avait déjà vue se blottir contre lui, chercher le réconfort dans ses bras. Cette situation alarma Jean qui, en dépit de la sérénité qu'il voulait conserver, commençait à véritablement s'inquiéter.
• Comment s'est passée ta soirée ? Lui demanda-t-il ?
• Très bien, très, très bien même.
• Tu es sure, tu as l'air soucieuse.
• Non, ne t'en fais pas.
• Ne fais pas ça s'il te plait. Je commence un peu à te connaitre. Ça se voit que quelque chose ne va pas. Qu'est ce qui se passe ?
• Je te dis qu'il n'y a rien. Ce ne sont pas tes affaires, lui dit-elle, d'un ton soudain agressif.
• Saby, lui dit calmement Jean, surpris de la violence de sa réaction. Tu sais qu'on doit tout se dire. C'est le manque de communication qui peut nous nuire. Je vois bien que tu es énervée mais je ne comprends pas pourquoi. Je t'en prie parle-moi. Tu peux tout me dire, dit-il en lui posant la main sur l'épaule, il n'y a rien que je ne peux entendre de toi.
Jean vit soudain ses lèvres frémir.
• Je te demande pardon. Je suis tellement désolée.
• Désolée? Mais …. Pour ce soir ? Pour l'heure ? Enfin ce n'est pas la peine. Tu devais profiter de ta soirée. Je ne t'en veux pas du tout tu le sais et …..
• Non. tu ne comprends pas. ……. Je suis désolée parce que ….. en fait ….. je n'avais pas envie de rentrer. Je ne voulais pas revenir. Je voulais rester là-bas, dit-elle la voix forte mais tremblante.
• Qu'est-ce que tu racontes ? demanda Jean, soudain inquiet, craignant de comprendre.
• Je …… j'étais bien avec eux. J'étais bien avec lui. Je n'avais pas envie de revenir. De te retrouver ici. Mais je me sentais coupable alors je suis revenue mais je ne voulais pas.
• Mais …… enfin de quoi tu parles demanda à nouveau Jean que la panique commençait à gagner devant les paroles de sa belle.
• J'ai passé une excellente soirée. J'ai fait l'amour avec Anthony, Michel et leurs femmes. Enfin disons plutôt la femme d'Anthony, leur amie Juliette et Michel. On a fait l'amour toute la nuit et j'ai même refait l'amour avec les deux en même temps. Et c'était formidable. Mais pas juste parce qu'ils le faisaient très bien. C'était formidable parce que c'était avec lui. Anthony, sa femme et leur amie sont partie. Je suis resté encore avec Michel et nous avons refait l'amour plusieurs fois. Et ….. je n'avais pas envie de revenir. Même en te voyant je n'avais qu'une seule envie : de revenir près de lui. Je suis tombée amoureuse de lui ……Mais ….. Je me suis senti coupable. C'est pour ça que je suis revenue.
Jean ne parvenait pas à croire ce qu'il entendait. Sa pire crainte se réalisait, là, devant lui. Il ne pouvait plus parler. Sa Sabrina le regardait, couché sur le dos, sous le choc de ce qu'il venait de dire, elle lui disait qu'il avait suffi d'une soirée, d'une nuit pour que tout ce qu'ils avaient vécus ensemble, toute cette magie soit brisée d'un seul coup. Il savait que ça pouvait arriver. Il avait tout fait pour avoir confiance en elle. Il voulait répondre mais ne parvenait déjà presque plus à respirer. Il la regardait, comme si il ne s'agissait que d'un cauchemar.
• Mais …. Enfin ce n'est pas possible …. Tu ne …. Pas comme ça ? …. Toi et moi …..
• Je te demande pardon. J'ai vu que tu t'étais lâché sur la piste de danse. J'ai vu que tu avais dansé avec la chinoise. J'ai vu comme tu étais bien alors je me suis lâchée aussi et …. Je l'aime. Elle se rapprocha de lui, posa la main sur son épaule. Je te demande pardon. Sa main fut balayée par un geste brusque de Jean qui se redressa, s'asseyant sur le bord du lit puis se relevant en la regardant. Le regard vide oscillant entre désespoir et colère.
• Tu me demandes pardon ? ……. En même temps ça explique beaucoup de choses. …….Toute la soirée je n'ai pensé qu'à toi. A chaque fois qu'une nouvelle femme est venu discuter avec moi pendant ce speed-dating de merde je n'ai pensé qu'à toi, dit il en élevant de plus en plus la voix tandis qu'il ne parvenait plus que difficilement à contenir sa tristesse et sa colère. Chaque fois que je partageais une danse je te regardais. Chaque fois que je le pouvais je te regardais. J'ai eu cent fois l'envie de venir te rejoindre. "Mais non", je me suis dit, "je dois lui faire confiance. Je dois lui montrer qu'elle est libre, que je l'aime et qu'elle profiter sans crainte car je l'aimerais toujours. Je dois essayer de m'amuser aussi pour qu'elle ne s'imagine pas qu'elle me fait souffrir, même si c'est le cas". Je t'ai vue partir et je me suis dit "ça y est. Elle est partie sans même me regarder" et puis je me suis rappelé notre promesse de te laisser libre et d'avoir confiance en toi et en ton amour. J'ai essayé de profiter et je suis allé avec Yun dans sa cabine parce que je ne voulais pas que tu rentres et qu'elle soit là. On a fait l'amour, on a discuté, longtemps. Et je suis revenu ici car tu me manquais trop. Je voulais pouvoir t'accueillir et te prendre dans mes bras.
• Oui, oui, tu as bien profité avec Yun de toute façon. Au moins tu pourras te consoler, répondit Sabrina, sur un ton de défi.
• Me consoler ? Yun aurait bien voulu que je reste avec elle mais elle nous a vu. Et elle a très bien compris ce qu'il y avait entre toi et moi. Oui, j'ai profité. On a beaucoup parlé, notamment de la réputation que des personnes d'ici lui ont faite. Elle a admis qu'elle avait tendance à souvent changer d'homme parce qu'elle cherchait tout simplement le bon. Mais elle n'a jamais été une briseuse de ménage comme la réputation qu'on lui prête. Elle m'a encouragé à revenir et a souhaité qu'on puisse se voir ensemble demain, au moins pour faire connaissance. Elle m'a dit qu'on avait de la chance de vivre ce qu'on vit toi et moi ….. si elle savait ….. Si j'avais imaginé ce que tu allais faire.
• Jean, dit Sabrina soudain affolée, écoute je dois …..
• Tu dois quoi ? M'expliquer ? Me raconter comment juste un plan à plusieurs avec un mec que tu ne connais pas a suffi pour détruire tout ce qui s'est passé entre nous, nos projets, notre hist ……Jean ne parvint pas à terminer sa phrase, se rua dans la salle de bain, enfila son pantalon sa chemise et sa veste tandis que Sabrina restait prostrée, sans rien dire. Lorsqu'elle le vit sortir ainsi habillé elle se leva et tenta de lui prendre la main mais il se dégagea.
• Ne me touche pas. Si tu veux tout détruire, fais-le au moins proprement.
• Attends il faut que je te parle, s'il te plait, je te demande pardon.
• Tu en as déjà bien assez dit. Laisse-moi il faut que j'aille prendre l'air.
• Je t'en prie j'ai men….
Mais Jean avait déjà quitté la pièce et fermé la porte. Sabrina resta debout, regardant la porte close durant quelques secondes. Ses yeux s'agrandirent soudain, se remplirent de larmes tandis qu'elle porta les mains à devant sa bouche.
• …….mais quelle conne ……. Qu'est ce qui m'a pris …..pourquoi j'ai raconté un truc pareil…… quelle conne.
Elle se laissa tomber par terre, abattue, en pleurs tandis que Jean se précipitait sur le pont, prudemment, dans le froid de l'air marin au petit matin. Il chercha un endroit où s'asseoir, vérifiant qu'il n'y avait personne pour le voir. Là, il s'assit et finit par laisser les larmes le gagner, la tête dans les mains.
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