Vacances sans frontières - 17 Magnifique traversée

- Par l'auteur HDS Akisoh -
Récit érotique écrit par Akisoh [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Vacances sans frontières - 17 Magnifique traversée Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-07-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Vacances sans frontières - 17 Magnifique traversée
Un quart d'heure ? Une demi-heure ? Une heure ? Sabrina ne se rappelait pas exactement depuis combien de temps elle était restée ainsi, blottie contre lui, les yeux fermés, l'enserrant de ses bras, bercée par sa respiration. Elle était à nouveau si heureuse de l'avoir retrouvé, d'avoir pu réintégrer sa place entre ses bras. Elle embrassa la peau de son torse qui lui servait jusqu'alors d'oreiller, un doux support au parfum musqué.
• Mon chéri, murmura-t-elle en lui caressant doucement le bras.
• …….
• Je voulais te dire …… Merci d'être là, près de moi. Je t'aime tu sais.
Mais Jean ne répondit toujours pas. Sabrina releva donc la tête et le vit simplement en train de dormir. Elle reposa à nouveau sa tête contre lui. Quelques minutes plus tard elle vit Marianne faire le tour de la piscine et les regarder un instant avant de s'approcher d'eux.
• Salut les amoureux. Vous devriez vous préparer. Il est plus de 18h, le début de la soirée va bientôt commencer et on va bientôt faire dresser les apéritifs et le buffet.
• Je voudrais bien mais il s'est endormi. J'ai un peu de scrupule à le réveiller quand je sais la nuit que je lui ai fait endurer.
• Allez, arrète un peu. D'après ce que m'ont dit Sandra et Yannick tu t'es largement fait pardonné. Il n'a pas eu l'air de t'en tenir rigueur. Par contre pas besoin de se mettre sur votre trente et un ce soir. Une tenue décontractée suffira, d'accord ?
Allez je te laisse réveiller ton amoureux. Ah au fait j'allais oublier une petite chose.
Je crois que Eve et Pascal vous cherchaient tout à l'heure mais ils n'ont pas osé vous déranger.
• Ah ? Pourquoi ?
• J'ai compris que c'était par rapport à ton déménagement je crois. Vous allez vraiment habiter ensemble donc ?
• Pas vraiment ensemble : lui a déjà une chambre pour ses études et pour moi, des amis de Pascal m'ont dégoté un appartement là-bas, à Amiens. On sera dans la même ville mais on ne vivra pas ensemble pour le moment.
• C'est pas plus mal : comme ça vous vivrez votre petite histoire comme un vrai couple d'étudiant. Bon on en reparle après. Dépêche-toi de le réveiller. Comme ça vous serez prêts à temps pour ce soir.
Sabrina réveilla Jean et se dirigea en sa compagnie dans leur chambre. Tous deux s'habillèrent rapidement. Jean enfila un pantacourt noir et une chemisette d'un vert clair tandis que Sabrina enfila un shorty en jean avec un petit chemisier pourpre sans manche qu'elle noua afin de dévoiler son ventre. Elle orna ses paupières de gris puis d'une nuance verte sur sa partie extérieure avant de renforcer son regard d'un trait sombre. Elle déposa sur ses lèvres un rose vif brillant qui fit naitre en son compagnon le désir immédiat de la prendre dans ses bras. Elle l'embrassa en souriant, prit un sac où elle déposa ses fards puis ils sortirent tous les deux, main dans la main. Arrivés près de la salle de restaurant, ils constatèrent qu'un très conséquent buffet avait été installé jusque dans la salle de sport et autour de la piscine, ce qui expliquait la raison pour laquelle Marianne avait voulu qu'ils libèrent la place rapidement.
Ils se mêlèrent à l'assemblée et retrouvèrent Eve et Pascal.
• Coucou les amoureux, dit Pascal et les voyant. Vous avez fini par émerger finalement ?
• Oui, ce fut ….. Réparateur. Et puis on avait tous les deux besoin de nous reposer. De cette façon nous pourrons profiter tous les deux de l'une de nos dernières nuits de vacance.
• Euh, oui, nous avons réussi à contacter un ami qui travaille comme déménageur. Il pourra s'occuper du transport de tes affaires jusqu'à Amiens mais malheureusement il ne pourra pas prendre les affaires avant mardi. On a appelé Christophe pour qu'il se mette en contact avec lui pour ça. Il nous a dit qu'il pourrait tout transporter et acheminer d'ici jeudi après-midi. En gros tu emménageras dans quatre jours.
• Ok il ne me reste plus qu'à voir avec mes parents pour accueillir Saby à la maison, dit Jean.
• Oui, ou alors elle peut ne revenir que jeudi matin par le train, intervint Eve.
• Ben … en même temps si on peut rester ensemble ….. dit, Jean. Tu trouves qu'on est un peu trop collés ?
• Non, ce n'est pas vraiment la question. Mais tous les deux, vous êtes restés presque tout le temps ensemble depuis votre rencontre. Je pense que ça ne vous ferait pas de mal d'être un peu séparés quelques jours. Histoire de pouvoir faire le point, disons intégrer un peu ce qui vous est arrivé depuis une semaine avant de vous retrouver. Enfin c'est mon avis. Pascal tu en penses quoi ?
• Un peu la même chose. Vous aurez vécu tous les deux des choses très intenses et je pense que c'est bien de prendre le temps de réaliser tout ça. Et puis ça ne rendra ton emménagement que meilleur Saby. Tu retrouveras Jean. Ça va vous faire du bien je pense.
Et tu resteras un peu avec nous au calme en attendant.
• …….. d'accord mais ….. pas question de déraper s'il n'est pas là d'accord ? Et toi mon cœur ? Tu en penses quoi ?
• Je ….. Ben je ne sais pas : d'un côté j'ai envie de passer le maximum de temps avec toi. De l'autre je suis d'accord avec vous : c'est mieux de nous laisser le temps d'intégrer tout ce qui s'est passé entre nous depuis quelques jours. Et en même temps ça me permettra aussi de garder un petit côté jardin secret : si ça avait été indispensable bien entendu tu serais venue chez moi avec mes parents mais …. Maintenant qu'on a le choix je préfère nous laisser une chance de vivre ça de notre côté sans qu'ils ne soient au courant de tout. Donc si ça te va : pas de soucis. J'ai déjà hâte de te retrouver au train, ajouta-t-il en souriant.
Il l'attrapa par les hanches et l'attira à lui. Elle sourit et déposa un baiser sur ses lèvres, avant de lui faire un rapide câlin, collant sa tête contre son torse.
Ils se joignirent ensuite au reste des convives et échangèrent. Certains passagers vinrent adresser à Sabrina leurs félicitations après le message dont ils avaient été témoins durant le déjeuner. Ils purent discuter davantage avec Jeannine, la première femme avec laquelle Jean avait discuté puis dansé la veille. Ils apprirent qu'elle avait passé une partie de la nuit avec plusieurs couples dans l'une des chambres les plus grandes, notamment avec Pascal et Eve. Lorsque Sabrina demanda à Simon, son mari, s'ils avaient l'intention de passer la nuit avec quelqu'un en particulier, ce dernier sourit avant de répondre qu'il préférait se laisser porter par la manière dont les mélanges se produiraient.
• Les mélanges ? s'étonna Jean.
• Oui, les mélanges, répéta Jeannine. Généralement la dernière soirée de ces croisières se déroule de la façon suivante : on peut jouer où on veut tant qu'on ne s'enferme pas dans les chambres. La piste de danse, la salle de sport, le restaurant, la piscine. Justement pour des petits couples comme vous deux, ça renforce la confiance dans le couple. C'est rassurant.
• Et vous, dit Simon, des idées de partenaires ? Ma femme a été charmé par ton compagnon même si elle le trouve un peu jeune. Mais je suis sûr qu'il y a d'autres personnes qui peuvent vous inspirer, pas vrai ?
• C'est un peu le cas oui, mais nous verrons bien. Tout ce qui m'intéresse c'est de prendre du plaisir en restant près de lui. Vous savez même cet après-midi j'ai encore pu le constater : rien n'est aussi bon que lorsqu'il est prêt de moi.
• Vous êtes mignons tous les deux, dirent-ils de concert.
• Oui, on nous le dit régulièrement répondit Jean en souriant tandis que Sabrina lui lança un regard tendre.
• Bon, nous allons passer au buffet. A tout à l'heure peut-être, dit Simon.
Jean et Sabrina se dirigèrent ainsi vers le buffet, se servirent et rejoignirent Eve et Pascal qui étaient en grande conversation avec Antoine et Marianne. Ils se saluèrent et se joignirent à la conversation. Ils furent rejoints par Yun et Christian, son mari. Tous deux étaient vêtus asse simplement, un bermuda et une chemise pour lui, un shorty en Jean et un haut ample légèrement transparent pour elle. Comme Sabrina elle avait paré ses traits de couleurs grisées et ses lèvres brillaient du même rose que sa belle. La belle chinoise avait attaché ses cheveux d'un simple ruban noir.
Yun adressa un ravissant sourire à Jean puis se tourna vers Sabrina à laquelle qu'elle contempla de haut en bas, admirative.
• Hé bien, qu'est-ce que tu es belle dis-donc. Pas étonnant qu'il ait été si impatient de te retrouver : une vraie sirène.
• C'est vrai. Tout à fait charmante, surenchérit Christian, son mari. Et dire que de telles beauté son toujours réservées à des jeunots.
• Merci pour moi, dis Yun en le taquinant. Mais c'est vrai que tu as de quoi faire tourner des têtes. Maintenant je suis embêté : je ne sais pas qui je vais préférer ton prince charmant ou toi.
• Dites : c'est que vous vous êtes donné le mot ? demanda Jean.
• Le mot de quoi ?
• Ben …. Pourquoi tout le monde s'obstine à m'appeler "le prince charmant". Depuis qu'on est ensemble tout le monde finit par me sortir ça à un moment ou à un autre.
• Tout simplement parce que c'est l'impression que tu donnes : tout sérieux, toujours à l'affut de ses gestes, prêt à satisfaire ta chérie. Ça te va plutôt bien comme surnom je trouve. N'empêche que j'ai bien envie d'en profiter de ta princesse, moi. Après tout j'ai adoré coucher avec toi, je veux comparer.
• Parfait, comme ça je pourrai aussi profiter de la petite coquine, dit Christian en riant.
• Comme toujours : une seule règle : si elle veut bien, le taquina Jean.
• Mais bien sûr qu'elle voudra, dit Christian en mettant une petite tape sur les fesses de Sabrina qui sourit tout en lançant à Jean un regard légèrement gêné. Ce dernier lui prit la main, sentant le malaise de sa belle, lui répondant par un regard rassurant.
Sabrina comprit que son compagnon avait senti son hésitation face au comportement de Christian à son égard. De même, il lui semblait que Yun avait également compris que l'attitude de son mari les gênait. Elle intervint avec douceur.
• Allons mon chéri. Ne sois pas si impatient, tu vas finir par la brusquer tu le sais bien. Et puis n'oublie pas que tu es d'abord à moi ce soir. Tu t'es assez amusé hier soir ….. Et tu as même de l'avance sur moi. Donc j'ai le droit à un tout de plus ce soir, ajouta-t-elle avant de rire, ce qui détendit Sabrina.
Jean avait compris que Yun avait senti, comme lui le malaise de sa belle et avait donc tenu à pondérer les élans de son mari. Sabrina lui en était reconnaissante et avait retrouvé une certaine sérénité. Ils continuèrent donc à discuter puis elle et Jean allèrent se servir une coupe au buffet, croisant au passage Marc et Isabelle qui leur parlèrent un instant du prochain déménagement puis s'en allèrent de leur côté. Jean sentait toujours une certaine tension chez Sabrina.
• Ça va mon cœur, lui dit il en passant sa main dans son dos. Tu as l'air bizarre ?
• Non, ne t'inquiète pas ça va. C'est juste que …… tu l'as vu tout à l'heure. Je n'ai pas tellement aimé l'attitude de Christian. Je ne saurais pas trop te dire pourquoi mais il y a quelque chose qui me dérange un peu chez lui. Il fait comme s'il pouvait décider et que tout était joué. Je n'aime pas tellement.
• Oui, je sais bien, je l'ai senti aussi.
• Pourtant il est plutôt pas mal en fait mais son comportement me bloque.
• Quel comportement te bloque ? dit une voie claire et joyeuse derrière elle.
Sabrina et Jean se retournèrent et virent Yun qui venait les voir.
• Oh …. C'est …non, non. il n'y a rien.
• Allez ma belle. Ne te fatigue pas. Je sais bien que l'attitude de Christian ne t'a pas plu. Je lui ai dit d'ailleurs. Il est gentil mais il a toujours tendance à faire avec les autres comme avec moi. Moi j'aime bien l'idée d'être à lui, sa chose, quand il est là. Mais tout le monde ne fonctionne pas comme ça et surtout moi je le fais parce que ça me plait de jouer comme ça avec lui. ….. Bon avec d'autres aussi bien sûr. J'aime bien les hommes dominants. Mais Christian a tendance à confondre un peu. Ne t'en fais pas il va se calmer.
• Tu aimes bien les hommes dominants ? Pourtant moi, je ne suis pas trop …..
• Non toi c'est différent. Disons que de temps en temps un homme viril et qui prenne l'initiative et m'emmène là où il veut ça me va. Toi tu es plutôt le genre tendre mais ça a du charme aussi pas vrai ma belle ?
• Oui, c'est sûr. D'ailleurs tu devrais essayer : ça te donnerais confiance en toi mon chéri. Je suis sûre que j'aimerais ça. Comme l'autre jour sur le chemin de randonnée.
Tu avais pris les devants, c'était vraiment bien.
• Je sais bien, mais l'idée d'être égoïste et de peut-être faire quelque chose qui ne ferait plaisir qu'à moi, ça me bloque. Je ne voudrais pas faire un truc que tu n'apprécierais pas et qu'au final tu ne prennes pas de plaisir.
• Tu sais, dis Yun, dans ces moments-là il y a toujours de l'excitation et du plaisir, surtout si on est en confiance avec l'homme. Et puis quand quelque chose ne me plait pas je le dis. Comme ça c'est clair. En tout cas n'hésite pas à le lui dire aussi s'il fait quelque chose qui te déplait.
• Pour être honnête je ne sais pas trop si j'ai envie de jouer avec lui. Il est séduisant, très séduisant même, mais son attitude ça casse tout, dit Sabrina.
• Tant que tu veux toujours de mes bisous ma chérie, je ne te forcerai à rien.
D'ailleurs ….. tu permets ? dit-elle en s'approchant de la jeune femme. Elle respira un instant son cou et y déposa un baiser qui la fit frissonner. Oooh Tu es sensible du cou ?
• Oui, assez, dit Sabrina en souriant. Tu es vraiment très douce. J'aime beaucoup.
• Ça se voit, dit Yun dont la main était venue caresser doucement la lisière des seins de Sabrina, son pouce venant effleurer le téton qui s'était immédiatement érigé. Tu me donnes très envie mais nous verrons un peu plus tard. Ma chérie tu me réserves la première danse tout à l'heure ?
• La seconde, si tu veux bien. J'ai envie que mon homme me fasse danser un peu aussi.
• D'accord mais après tu me le prêteras. Il était si pressé de te rejoindre hier soir que je suis un peu restée sur ma faim.
• Si tu es sage, lui promit Sabrina en souriant.
Jean regardait Sabrina se montrer féline près de Yun. Il la trouvait encore plus désirable lorsqu'elle jouait ainsi de ses charmes. D'une certaine manière il enviait la facilité avec laquelle elle savait si bien se mettre en valeur. Il la prit dans ses bras à nouveau et déposa un tendre baiser sur ses lèvres. Sabrina y répondit puis l'attira doucement vers elle, murmurant à son oreille.
• C'est à ton tour d'avoir deux femmes pour toi mon ange, lui dit-elle, le regard brillant.
Jean l'embrassa à nouveau. Il était heureux de pouvoir partager tout cela avec elle. Il la prit par la main et se dirigea vers les canapés qui avaient été disposés sur le bateau. Le soleil n'était pas encore couché. Assise sur les genoux de son compagnon, Sabrina admira avec lui les couleurs roses et orangées qui se dessinaient dans le ciel, reflété par l'eau perpétuellement mouvante de la mer sur laquelle le bateau se tenaient.
Sabrina sentait les bras de Jean autour de sa taille et les étreignit. Elle comprenait qu'il l'avait conduite là pour pouvoir profiter quelques instants de ce spectacle, ensemble, l'un dans les bras de l'autre. Son cher Jean, si romantique, son compagnon.
Elle se laissa aller contre lui, respirant profondément, leva la tête pour regarder son visage baigné des mêmes couleurs que le ciel. Il caressa son visage, se perdit un instant dans ses yeux sombres et pourtant si brillants qui le regardaient. Elle lui sourit et il fut à nouveau happé par elle. Un appel magique. Sa sirène. Il s'approcha et l'embrassa tendrement, profondément. Enfin ils interrompirent ce baiser, se regardèrent et échangèrent un sourire complice, heureux. Sabrina réalisa alors que la musique avait démarré dans la salle. Ils se levèrent, main dans la main et rejoignirent tous deux la piste ou déjà une bonne moitié des passagers avaient commencé à de déhancher.
Joyeuse, rayonnante, elle se dirigea vers la piste de danse, l'entrainant avec lui dans son sillage. Elle voulait cette fois qu'il soit avec elle, profiter totalement de lui, ne plus en être séparée. Ils dansèrent un long moment ensemble, s'amusant, se déhanchant, sautant, criant avec les autres passagers. Elle se délivrait de toute la tension accumulée. Et elle le faisait avec d'autant plus de liberté qu'elle le savait à ses côtés. Ce soir elle voulait s'épuiser, se vider totalement pour mieux récupérer entre ses bras.
Jean la regardait, charmé et désirait cette fois se lâcher lui aussi. Il la prenait dans ses bras, la sentait exulter, hurler sa joie. Ils rirent ensemble et se défoulèrent ainsi dans les enchainements de rythme de la piste de danse.
Soudain le rythme musical devint empreint de tendresse, et Sabrina s'accrocha immédiatement au cou de Jean. Ils se sentaient en communion l'un avec l'autre. Danser ensemble était une autre manière de se comprendre, aussi claire que durant leurs ébats sans être aussi fougueux. Ils se sentaient bien tout simplement. Une chanson passa, puis une seconde.
• Je crois que Yun va faire la tête si je lui vole toutes les danses, dit Jean.
• Si elle vient elle n'aura qu'à nous rejoindre. Je n'ai pas envie de bouger, je suis trop bien dans tes bras.
• Je m'en doutais un peu dit une voie claire près d'eux. Yun et Christian dansaient à un mètre d'eux et la jeune asiatique leur adressait un sourire à la fois charmeur et bienveillant. Vous êtes vraiment mignons tous les deux. Est-ce que vous voulez nous suivre après les slows ? On pourrait se prendre un petit verre tous les quatre.
• Saby ? Tu en penses quoi ?
• Pas de soucis. On se rejoint sur les canapés.
• Oui ma chérie. Et j'espère pour toi que tu es prête car j'ai une surprise pour toi, ajouta-t-elle avec le sourire, ce qui fit également sourire le jeune couple.
Ces derniers profitèrent donc de la fin de leur danse puis allèrent rejoindre la belle asiatique et son mari. Cette dernière les accueillit avec un grand sourire et les yeux brillants. Jean revit alors cette subite et surprenante aura de sensualité qu'il avait ressenti la veille alors qu'il avait dansé avec elle. Il était évident que son intérêt était désormais tout autre que la danse. Il était impatient de voir la réaction de Sabrina, car il était tout aussi évident que cette énergie avait pour cible la belle blonde.
Yun accueillit Sabrina près d'elle et laissa son bras caresser presque l'air de rien son visage, ses épaules et lui prit la main, éprouva la douceur de sa peau, à l'écoute de la réponse du corps de la jeune femme qui mêla tout naturellement ses doigts à ceux de la belle chinoise. Yun s'approcha de la jeune femme, lui caressa les cheveux de sa main libre et déposa une nouvelle fois ses lèvres sur son cou. Encore une fois Sabrina frémit et encore une fois Yun éprouva la sensibilité de son téton au travers son chemisier.
• Tu es toujours aussi sensible ma belle. Tu me plais beaucoup tu sais. Je peux venir m'occuper de toi ?
• Embrasse-moi tout de suite, dit Sabrina. J'ai envie de tes lèvres.
La chinoise s'approche, commença par effleurer les lèvres de la jeune femme avant de les gouter enfin dans un long et profond baiser durant lequel elle laissa ses mains sur le corps tendre et désormais fébrile de Sabrina, tremblante d'envie. Cette dernière n'était d'ailleurs pas restée inactive et avait posé ses mains sur les hanches puis sur les seins lourds de son amante.
Jean regardait sa belle se livrer et répondre aux caresses de la chinoise, éprouvant ses formes plus généreuses mais néanmoins tout aussi tendre. Il apprécia de voir la belle chinoise débarrasser Sabrina de son haut et de son sous-vêtement pour venir embrasser sa belle qui se cambrai sous ses caresses, se laissant aller contre lui. Jean se recula légèrement pour laisser Yun allonger Sabrina sur le canapé, la livrant à ses baisers, à ses caresses. Il vit les mains se poser sur ses cuisses puis rapprocher progressivement de son entrejambe jusqu'à sentir subitement sa belle frémir lorsque Yun atteignit son sexe au travers sa culotte. Il devinait que celle-ci devait être déjà bien trempée mais n'eut pas le loisir de le vérifier. Tout à son observation, il voyait Christian observer Yun se livrer à son office, scrutant le plaisir visible de Sabrina. Il eut soudain une idée et demanda à Yun de lui prêter le ruban qui nouait ses cheveux. Cette dernière le lui passa volontiers, ayant sans doute compris les intentions de Jean, lequel noua alors le ruban sur les yeux de Sabrina qui le regarda, surprise, mais se livra avec un sourire à cette surprise. Sabrina se laissa ainsi priver de sa vue, concentrant son attention sur ses autres sens. Elle sentit subitement les divines caresses. Jean s'écartait mais elle sentait tout de même sa présence près d'elle, jusqu'à ce qu'il se lève. Un instant d'hésitation la gagna mais les caresses de Yun eurent rapidement balayé cette brève appréhension, cette dernière ayant posé sa bouche sur le minou de Sabrina, la pénétrant de sa langue et titillant son bouton avec plaisir. Sabrina soupira de plaisir, émettant de petits gémissements, se cambrant sous l'effet des sensations si délicieuses que lui procurait sa partenaire. Elle ne se demandait pas où se trouvait Jean mais se tenait à l'affut du moindre signe, mais les sons qu'elle espérait étaient étouffés sous celui de la musique et surtout sous ses propres soupirs.
Jean, quant à lui continuait à la regarder, la trouvant si belle, si parfaite. Entre deux coups de langue, Yun le regardait avec un air de satisfaction. Christian se pressait désormais contre elle manifestement excité et elle se mit à quatre pattes sur le canapé afin de sentir ses mains sur sa croupe, gémissant et s'enflammant un peu plus à chaque caresse. Jean s'accroupit pour rester à hauteur de Sabrina, la regardant, la voyant, la respiration haletante, le désir à fleur de peau. Il savait qu'elle allait bientôt jouir sous les caresses de Yun, ses mains cherchant quelque chose à quoi se raccrocher. Il désirait les lui prendre pour mieux la sentir les étreindre mais cela allait à l'encontre de son jeu. Il voulait qu'elle soit libérée de toute entrave, qu'elle le sente près d'elle sans pouvoir le localiser précisément.
Il vit Christian de dévêtir et libérer son sexe derrière Yun puis s'approcher de cette dernière. Jean fut étonné de voir la taille de ce dernier. Son sexe n'était pas vraiment long mais beaucoup plus large que le sien avec un gland cependant moins proéminent que le sien. Il se mit à frotter son sexe contre les fesses de sa belle, la débarrassant de son shorty et frottant son sexe déjà humide contre le tissu rouge et transparent de la belle chinoise. Celle-ci sentait ses intentions et commença à onduler, appelant la pénétration de son mari qui écarta subitement sa culotte et la pénétra d'u seul coup. Il se mit alors à la pilonner sans ménagement, la faisant gémir tandis qu'elle gardait toujours sa langue dans le sexe ouvert et trempé de Sabrina. Yun ne mit pas longtemps à jouir sous les assauts vigoureux de Christian tandis qu'elle conservait sa langue dans la chatte de Sabrina et aspira son clitoris entre ses lèvres. Cette dernière, électrisée par la nouvelle fougue des caresses de sa partenaire, jouit enfin à son tour dans un bruyant gémissement, ses mains cherchant Jean à ses côtés puis venant ensuite prendre les mains de Yun qui les avait posés sur son ventre.
Secouée par cet orgasme, Sabrina devinait que Jean était encore près d'elle. Elle s'apprêta à ôter le ruban qui obstruait sa vision mais la main de Yun la retint.
• Non, non, non, ma chérie. Tu es à moi. Tu vas voir tu vas adorer ça.
Elle se dégagea de son mari puis, regardant Jean dans les yeux, elle s'écarta puis se mit à califourchon sur le visage de Sabrina, présentant son sexe à ses lèvres rosées et brillantes. Sabrina déposa un baiser sur son intimité ouverte par les coups de queue de Christian et la lécha, doucement d'abord puis en y mettant de plus en plus de fougue.
Elle senti soudain le sperme dont Christian avait inondé sa femme couler sur sa langue.
D'abord surprise, elle prit plaisir à jouer avec cette semence dont elle senti le gout légèrement amer. Rien à voir avec mon chéri se dit-elle en rappelant la saveur sucrée de la semence de Jean. Elle fit coulisser ses doigts dans le vagin de la belle asiatique qui gémissait sous ces caresses. Elle sentait des doigts la fouiller mais ne pouvait pas distinguer de qui il s'agissait.
Jean s'était approché de Yun à sa demande, laquelle avait extirpé son sexe pour mieux le gratifier de ses coups de langue et de ses baisers avant de le prendre en bouche, le suçant avec une passion et une avidité décuplée par le plaisir des caresses de sa jeune partenaire qui s'appliquait à lui rendre le plaisir qu'elle lui avait apporté. Il voyait son mari la fouiller à son tour de ses doigts, arrachant à Sabrina des soupirs, des cris de volupté, des soubresauts de plaisir. Il le trouvait brutal, plus qu'il n'aurait jamais osé l'être. Mais elle avait l'air d'apprécier cette façon de faire. En son for intérieur, il se promit d'essayer une prochaine fois de lui donner ce plaisir. Pour le moment il devait d'abord se concentrer pour conserver le contrôle et ne pas jouir trop vite sus l'effet des caresses expertes de Yun dont il sentait parfois les doigts s'aventurer vers son anus. Elle savait divinement bien lui donner du plaisir et il voulait se garder en forme pour lui rendre la pareille, d'autant que ses petits exercices de la journée l'avaient déjà bien entamé. Elle le suçait avec tant d'habileté qu'il se demandait s'il était nécessaire de se retenir tant elle semblait deviner les moments où il était proche de l'extase pour se consacrer à des caresses moins intenses pour ne pas risquer son éjaculation avant qu'elle l'aie désiré.
Soudain il entendit une plainte.
• Aïe! Doucement ….. pas si fort, entendit-il dire Sabrina.
Il regarda Christian qui essayait de faire pénétrer quatre doigts en elle tandis qu'il frottait son clitoris avec de son autre main avec vigueur. Malgré cette protestation, ce dernier ne ralentit pas ses mouvements et se mit au contraire à faire aller et venir ses doigts de plus en plus vite et de plus en plus dans la grotte de Sabrina qui poussa un gémissement mais cette fois de douleur.
• Non !! Aïe!! Mais arrête !! Tu me fais mal, répéta-t-elle tandis que Christian restait sourd à ses suppliques, son gros sexe à nouveau bien dur. Arrête !!! Noon!!
• Hé, mais t'as entendu ? ça lui fait mal !! Arrête ça tout de suite, intervint Jean tandis que Yun s'était relevée pour que Sabrina puisse se dégager, ce qu'elle fit immédiatement. Christian tenta de la retenir.
• Mais non, ne t'inquiète pas tu vas adorer !!! dit-il en tentant de la retenir.
Comme ça tu seras assez dilatée sinon c'est avec ma bite que je vais te faire mal, ajouta-t-il en riant.
• Lâche-moi, dit Sabrina en s'asseyant après avoir enlevé son bandeau. Elle se rapprocha de Jean qui posa sa main sur son épaule.
• Chéri ! Arrête, enfin, intervint à son tour Yun. Qu'est ce qui te prend ?
• Mais je suis sûr que tu aurais adoré. Il ne faut pas être aussi prude. Tu dois te lâcher.
• Me lâcher ?? ça ne va pas ou quoi !? T'as pas compris que ça me faisait mal ?
Juste avant c'était très bien alors pourquoi tu ne t'es pas arrêté quand je te l'ai dit.
Si tu croyais que j'allais finir par prendre mon pied comme ça tu n'as rien compris.
• Bon, ok j'ai compris. Pas la peine d'en faire une montagne. Yun est moins coincée que toi. Elle finit toujours par aimer quand je suis un peu brutal. C'est même comme ça que j'ai découvert qu'elle pouvait être fontaine.
• Mon chéri. Tout le monde ne fonctionne pas comme moi. Sabrina t'as dit d'arrêter donc tu dois arrêter. Et puis d'ailleurs Jean aussi m'a fait faire une fontaine et pourtant il n'a pas eu besoin d'être aussi bourrin.
• Quoi !! Et il baise mieux que moi, c'est ça ?
• Non, je dis juste que si Sabrina te dit "stop", tu dois arrêter, c'est tout. Le but c'est de lui faire plaisir par de lui faire mal.
• Oui !! Bon !! Désolé !! Est ce qu'on peut reprendre maintenant ?
• Je ne sais pas …… dit-elle en regardant Jean.
• C'est comme tu veux ma puce. Il avait l'air de te faire beaucoup de bien. Et il va faire attention, pas vrai ? Ajouta-t-il en regardant Christian.
• Oui !! Promis !! dit ce dernier.
• Ok, mais doucement alors. Et tu as intérêt à te rattraper. Ajouta-t-elle dans un sourire un peu forcé.
• Tu vas voir. Je vais bien m'appliquer.
• Tu vois je te l'avais dit, chéri : toutes les femmes n'aiment pas le côté brutal, dit Yun en laissant Sabrina s'allonger de nouveau. Elle et Jean se mirent à la caresser doucement, la couvrant de baiser tandis que Christian entreprit à nouveau de s'occuper de lui faire du bien, la léchant et la doigtant, faisant mouiller à nouveau sa belle fente qui redevint très vite luisante de cyprine.
En quelques minutes de ce traitement à six mains, Sabrina se retrouva dans le même état d'excitation. L'incident était désormais oublié et elle désirait maintenant plus que tout être prise. Elle gémit de désir lorsqu'elle sentit Christian se présenter à elle, le gland posé sur sa vulve. Jean eu un instant d'hésitation puis il vit Yun tendre un préservatif à son mari qu'il enfila avant de pénétrer doucement Sabrina. Cette dernière se cambra, ondulait pour accueillir cet énorme membre en elle. Lorsqu'il fut entré, elle soupira et plongea son regard dans celui de son amant avant d'attirer Jean à elle et de l'embrasser fougueusement. Elle le fit se redresser et saisit la queue de son compagnon qu'elle embrassa avant de l'emboucher et de la sucer avec ardeur. Christian était manifestement très excité et la baisait avec force. Son membre dilatait les parois se son vagin et lui arrachait des cris de plaisir. Et elle veillait à répercuter ces délicieuses ondes de plaisir qui la parcouraient dans chaque coup de langue, chaque succion chaque caresse de sa langue qu'elle promenait le long du membre de son chéri. Yun cherchait elle aussi à profiter de cette belle friandise tumescente et y glissait quelques coups de langue entre deux baisers et sourires complices avec Sabrina. Cette dernière soupçonnait, à raison, que la belle asiatique nourrissait d'autre projets et prit les devants. Dans un nouveau sourire et après un nouveau baiser à la belle chinoise, elle passa sa main contre sa fente trempée et échangea un regard avec Yun, alternant sa caresse avec un regard vers le sexe tendu de son compagnon. Yun sauta sur l'occasion, se mit à quatre patte au-dessus de la belle tandis que Jean enfilait une protection et la pénétra. Tout en subissant les assauts du jeune homme, Yun léchait le sexe de Sabrina que son homme continuait à faire aller et venir avec vigueur. Cette dernière le lui rendait bien et titillait de sa langue le sexe de la belle. Elle s'amusait également à lécher les couilles de son ami, s'amusant également à laisser vagabonder sa langue entre ses fesses, ce qui tirait des petits soupirs d'aise à Jean.
Ils s'ébattirent encore quelques minutes ainsi, submergée par une vague de sensation, heureuse de sentir les attentions du couple sur elle et de pouvoir en même temps s'occuper de lui. Elle sentait que son amour allait bientôt jouir, baisant Yun de plus en plus vite et de plus en plus fort. Elle fut surprise de le sentir changer d'angle tandis qu'il la pénétrait et entendit subitement Yun gémir de plus en plus fort, d'une voix de plus en plus aigüe avant de pousser un long et puissant gémissement tandis qu'elle expulsa plusieurs longs jets de liquide clair sur Sabrina, étonnée de cette réaction. La queue de Jean fut expulsée de la chatte de Yun et Sabrina, après avoir retiré son enveloppe de latex, l'embrassa et y déposa la langue, le faisant éjaculer sur son torse, son cou, recueillant les dernières gouttes de sperme sur ses lèvres. Dans le même temps, Christian jouit à son tour, s'enfonçant puissamment jusqu'au fond de la jeune femme.
Yun s'effondra sur Sabrina, repue de cet orgasme, recueillant les dernières gouttes de plaisir de son mari après lui avoir ôté le préservatif. Elle le rejoignit pour s'asseoir et reprendre son souffle tandis que Jean et Sabrina se rejoignirent également, blottis l'un contre l'autre.
Après s'être rhabillés, ils conversèrent ensemble un long moment et Yun tint absolument à échanger leurs numéros afin de pouvoir reprendre contact dès que cela serait possible, incertains de pouvoir se croiser de nouveau avant le débarquement le lendemain matin.
Jean et Sabrina profitèrent de quelques rafraichissements puis regagnèrent leur cabine, discutant et souriant, main dans la main jusqu'à ce qu'ils soient à la porte.
Une fois entrés, Jean la prit dans ses bras et l'embrassa intensément, avec tendresse, la serrant dans ses bras.
Ils laissèrent leur envie les guider et firent l'amour tendrement se couvrant de baisers et de caresses sur les quelques mètres les séparant du lit.
Après une nouvelle et interminable jouissance ils s'endormirent l'un dans les bras de l'autre, profitant de leur première nuit en amoureux sur ce bateau.

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Texte coquin : Vacances sans frontières - 17 Magnifique traversée
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