Vanessa au Château – (suite de l'épisode N°718) - - histoire érotique

Vanessa au Château – (suite de l'épisode N°718) -
Le lendemain, Vanessa se lève tôt pour aller prendre sa garde, et alors qu’elle se met au volant de sa voiture, un SMS arrive sur son portable :
« soumise, demain Je te laisse te reposer un peu après ta garde, tu rentreras chez toi à 8h, et tu te reposeras jusqu’à 11h. Ensuite tu te présenteras au Château, à 12h au plus tard. Tu n’as rien à préparer, seulement à venir en forme, tu seras préparée en Ma demeure selon Ma volonté. »
Vanessa lit ces quelques lignes, et est à la fois pressée de vivre de nouvelles sensations, et anxieuse de ne pas être à la hauteur. Vanessa répond rapidement avant de mettre le contact pour faire démarrer son véhicule :
« Maître, je vous remercie de bien vouloir m’octroyer ce repos, j’espère que je serai à la hauteur de vos espérances. Je vous souhaite une agréable journée. Votre soumise à Vos pieds »
En arrivant à la prise de garde, elle s’aperçoit qu’elle a été changée de véhicule, alors qu’elle devait être au VSAV (ambulance), elle est affectée au FPT (fourgon feu), elle va interroger son adjudant.

- Mon adjudant, je ne comprends pas, selon le cycle normal je devais être au VSAV.
- Effectivement, mais tu es au FPT exceptionnellement pour aujourd’hui.
- Pour quelle raison ?
- Ce sont les ordres.
- Loin de moi l’idée de vouloir contredire vos ordres, mais je ne comprends pas.
- Ce ne sont pas les miens, ça vient de plus haut.
- Bien mon adjudant, merci de votre réponse, répond la jeune femme comprenant que son Commandant a donné cet ordre.

Vanessa n’attend pas un seul instant pour aller faire part de son mécontentement à Laurent, et c’est en étant sensiblement énervée qu’elle se présente devant Carole.

- Bonjour Carole, je veux voir le Commandant de suite, j’ai à lui parler, dit-elle d’un ton énervé.
- Il est occupé, répond la secrétaire, voyant Vanessa en furie et voulant lui éviter de s’adresser dans cet état à son Commandant.
- Eh bien, dis-lui qu’il se libère quelques secondes.
- Ecoute, je pense qu’il faut que tu te calmes avant, ce n’est pas bon de s’adresser d’un ton énervé à un Maître, lui conseille Carole.
- Ce n’est pas au Maître c’est à mon supérieur que je dois parler.
- Ne fais pas ta forte tête, va souffler dehors et reviens lorsque tu seras plus sereine. Il serait dommage que tu fasses un faux pas à 24h de la journée que ton Maître a prévu en son Château. Je puis t’assurer que Monsieur Le Marquis n’apprécierait pas que tu te fâches avec son ami.

Vanessa se calme soudain, se rappelant que son Maître ne lui pardonnerait pas de rendre Laurent malheureux par une dispute inutile.

- Tu as raison, je suis désolée, merci beaucoup, j’apprécie que tu m’aies évité une erreur de ce genre.
- Je t’en prie, je suis solidaire entre nous, nous les soumises….
- Je peux le voir maintenant ? dit-elle d’un ton très doux.
- Je t’en prie, il n’a personne dans son bureau… Tu peux y aller maintenant que tu es plus calme….

Vanessa frappe à la porte de Laurent et entre sur son ordre, elle se présente devant son bureau, au garde à vous.

- Mon Commandant.
- Vanessa, qu’il y a-t-il ?
- Je viens vous demander pourquoi j’ai été changé de véhicule pour cette garde ?
- Voyons Vaness, tu le sais bien, pour t’éviter de la fatigue, le FPT sort moins souvent que le VSAV, c’est statistique.
- Et ? demande-t-elle un ton fâché.
- Et je te veux en forme pour vendredi, donc je veux t’éviter une garde éprouvante.
- Je…hum…je comprends, mais j’aurai apprécié que tu m’en parles avant, dit-elle d’un ton plus doux. Je ne veux pas que ma vie D/s influence ma vie professionnelle.
- Tu as raison, je suis désolé, je t’en parlerai à l’avenir, mais vendredi, c’est vraiment une soirée très importante pour ton Maître, et je ne veux pas risquer que tu puisses être fatiguée… Tu m’en veux ?
- Non, je ne t’en veux pas, j’étais énervée que tu aies profité de ta place pour intervenir dans le cadre de mon travail, mais je comprends. Si on pouvait en discuter la prochaine fois, je préférerai.
- Promis ma chérie. Allez, file tu as du travail.
- Oui à demain
Vanessa embrasse furtivement son amant et sort de son bureau pour aller faire l’inventaire du FPT dans la remise. La journée se passe sans grosses interventions. Sauf la nuit où elle est bipée avec ses collègues pour se rendre sur un feu de maison. Et suite à cette intervention, Vanessa est malheureusement victime des flammes en sauvant un enfant piégé par celles-ci. Une fois qu’elle est sortie d’affaire par ses collègues, son Commandant appelé, arrive rapidement sur les lieux et s’adresse directement à Vanessa encore un peu secouée par son acte héroïque
- Tu as des brulures importantes, et certainement une intoxication aux fumées, l’équipe médicale des urgences t’attend, je viendrai te voir dans la matinée.
- Ce n’est pas la peine, je sortirai pour être au Château à midi, répond-t-elle déterminée à ne pas gâcher les plans de son Maître.
- Non, il est hors de question que tu sortes, de toute façon ton Maître ne voudra pas de toi avec ces blessures, tu vas te soigner, je me charge de l’informer qu’il doit reporter la soirée.
- Non, je… - Stoppe ! C’est un ordre, de ton commandant, ton éducateur, ton compagnon, peu importe, mais je t’interdis de penser à autre chose que te soigner ! Est-ce clair ? ordonne-t-il d’un ton très sec.
- D’accord, se résigne la jeune femme.

Laurent sort du véhicule et ordonne à l’équipe de prendre le départ vers l’hôpital. Il termine sa mission de commandement pour l’extinction de l’incendie, puis rejoint son bureau pour faire son rapport. Il décide de prévenir son ami immédiatement. Monsieur Le Marquis qui se réveille, le sexe dressé dans la bouche d’une de ses esclaves MDE décroche son téléphone.

- Laurent, bonjour, il est 6h, tu es bien matinal, tu vas bien ? interroge-t-Il.
- Oui, bonjour Edouard, je t’appelle pour t’informer qu’il va falloir décaler la soirée de ce soir, Vanessa ne pourra pas venir.
- Hum, elle est anxieuse de ce qui l’attend, qu’a-t-elle fait pour te faire plier ainsi, jusqu’à parvenir à ce que tu viennes plaider sa cause ? demande Le Marquis d’un ton moqueur.
- Non, elle voulait absolument respecter tes ordres mais elle ne pourra pas, répond la voix tremblante du commandant.
- Que se passe-t-il ? s’inquiète le Noble peu habitué à entendre ce ton de la bouche de son ami.
- C’est long à expliquer, un incendie sur lequel elle intervenait, elle a été brûlée et intoxiquée, elle a été admise aux urgences de l’hôpital. J’irai la rejoindre en fin de matinée.
- Comment va-t-elle ? C’est grave ? répond le Noble sur un ton très inquiet- Non, je ne pense pas … des brûlures, c’est certain … mais il faut évaluer leur niveau de gravité- Tu veux que j’intervienne ? s’empresse de lui proposer Le Marquis.
- Non, ça devrait aller, je te tiens au courant.
- D’accord, dans tous les cas n’hésite pas si tu as besoin.
- Merci Edouard, à bientôt.

Laurent raccroche et commence son rapport d’incident, mais ses émotions le submergent et il ne parvient pas à écrire. Il se dit que s’il ne l’avait pas changé de véhicule, elle n’aurait pas été dans ces flammes, elle serait tranquillement chez eux en train de se reposer, il s’en veut terriblement… A ce moment, Carole qui vient d’arriver a été mise au courant de la situation par des collègues, s’inquiétant de ne pas voir son supérieur sortir de son bureau, elle se permet d’y entrer. Elle le trouve les yeux rouges à réfléchir à son bureau. Elle s’incline respectueusement tout en s’approchant du bureau.

- Monsieur, Vous allez bien, se renseigne-t-elle inquiète.
- Oui, oui ça va, merci Carole.
- Ce n’est pas de Votre faute, Vous ne pouviez pas prévoir, lui dit-elle comprenant ce qui lui passe par la tête.
- Elle n’en serait pas là si… - Monsieur, on ne peut pas savoir ce qui aurait pu se passer, avec des si…Vous le savez bien, Vous ne pouviez pas prévoir, et peut-être que si elle n’avait pas été là, il y aurait eu des victimes. Elle est entraînée, courageuse, très réactive, elle a su faire ce que d’autres n’auraient pas su.
- Merci Carole, c’est gentil, lui répond le Commandant réalisant qu’elle n’a pas tort et qu’il ne devrait pas se poser autant de questions.
- Vous devriez aller la rejoindre, je m’occupe de vos dossiers, propose Carole.
- Non, ça va aller, tu as déjà beaucoup de travail.
- Monsieur, je suis désolée d’insister mais je pense que vous seriez mieux avec elle.
- Merci Carole, je vais suivre ton conseil, je reste joignable sur mon portable, n’hésite pas au moindre souci.
- Entendu Monsieur.

Laurent sort du bureau et prend sa voiture pour rejoindre Vanessa à l’hôpital. Pendant ce temps, Carole inquiète de voir son supérieur dans cet état décide d’en avertir son Maître, Monsieur le Marquis d’Evans.

- Maître, c’est Carole, je suis désolée de Vous déranger, mais c’est urgent, ose-t-elle.
- Je t’écoute soumise.
- Je ne sais pas si Vous êtes informé concernant Vanessa, elle… - Oui je le suis, merci de t’en soucier.
- Maître, ce n’est pas pour ça que je Vous appelle, c’est que Monsieur le Commandant n’a pas l’air très bien, il se reproche ce qui est arrivé.

Et Carole explique toute l’histoire au Marquis, le changement d’affectation de Vanessa qui l’a fait se retrouver en première ligne, l’incendie, les circonstances de l’intervention, et du sauvetage.

- Hum je vois, merci soumise, tu as bien fait de m’appeler, je vais me libérer immédiatement pour rejoindre le Commandant. Au revoir.
- Au revoir Maître.

Le Marquis raccroche son téléphone et appuie sur l’interphone pour appeler Walter qui est occupé une cravache à la main à corriger un esclave fautif.

- Oui Monsieur.
- Walter, viens immédiatement, c’est urgent.
- J’arrive de suite.

Dans la minute le Majordome est dans le bureau du Maître.

- Walter, il faut annuler mes rendez-vous pour la journée, je serai absent.
- Bien Monsieur le Marquis, je me charge de prévenir les personnes concernées.
- Et nous devons modifier la soirée de ce soir, il faudra faire sans Vanessa, mais je ne veux pas tout annuler pour mes Convives qui ont réservé leur soirée. Donc, on organise une soirée avec mes meilleurs esclaves du Cheptel à leur disposition, tu es chargé de cette organisation, tu as carte blanche, je sais que je peux compter sur toi, et si je ne suis pas revenu à temps, tu démarres sans moi, c’est compris ?
- Bien Monsieur le Marquis, tout va bien ? s’inquiète Walter peu habitué que son patron change son programme aussi radicalement.
- Oui, mais Laurent a besoin de moi, Vanessa a été blessée en intervention, je dois aller le soutenir.
- Elle va bien ? demande Walter qui commence aussi à apprécier la jeune soumise.
- Je ne sais pas … des brûlures … mais je ne sais pas à quel degré… j’en saurai plus ce soir, je suis désolé de te donner autant de travail, mais c’est important.
- Bien entendu, aucun souci Monsieur le Marquis, tout sera fait selon Votre volonté, je me charge de tout.
- Merci Walter, et n’hésite pas à sévir si besoin...

(A suivre …)