Vanessa au Château
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-11-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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Vanessa au Château
Suite de l'épisode précédent N°349 - Vanessa au Château –
Concentrée sur la venue des deux hommes, elle n’entend pas Walter apparaitre par une porte dérobée et venir se placer devant elle.
- Eh bien, Le Maître ne s'était pas trompé, une véritable chienne en chaleur, remarque-t-il amusé. Je comprends pourquoi il m'a demandé de te retirer ton string, tu aurais pu le salir.
Vanessa ouvre les yeux mais conserve la tête baissée, fixant sans défaillir l'immense et épais tapis d'orient sur lequel elle est placée.
- Allez- relève-toi vite, essuies-toi avec ça et habille-toi, lui ordonne-t-il tout en lui tendant une lingette.
Sans vraiment comprendre, Vanessa se relève, prend la lingette et fait disparaitre la moindre trace de son excitation, avant de la jeter dans la poubelle que lui tend Walter. Puis elle remonte son string, réajuste sa robe, et attend les mains dans le dos, tête baissée sur le côté.
- Asseye-toi dans ce fauteuil, ton Maître a décidé qu'il n'était pas encore temps de dévoiler ta véritable nature à son ami.
Dans un immense soulagement, Vanessa s'assoit, Walter quitte la pièce alors que la porte principale s'ouvre pour laisser entrer Le Marquis et son ami. Son regard croise celui de Vanessa qui peine à reprendre ses esprits, il lui sourit amusé.
- Vous allez bien Vanessa, vous semblez avoir chaud ? questionne-t-il, tout faisant mine d'être inquiet.
- Parfaitement bien, merci de vous en inquiéter, j'ai simplement profité de la cheminée.
- Heureux que vous l'appréciez, répond-t-il tout en désignant à son ami le fauteuil qui fait face à Vanessa alors qu'il s'assoit dans son fauteuil favoris entre les deux. Bien, puis-je vous proposer un thé ?
- Volontiers, répond le commandant.
- Et vous très chère ?
- Euh, oui d’accord, merci… hésite-t-elle.
- Vanessa, Monsieur Le Marquis t’intimiderait-il ? ce serait bien le premier, s’amuse le commandant.
- Pourquoi cette remarque, très cher, interroge Le Maître des lieux.
- Hum, vous ne connaissez pas encore Vanessa, répond le commandant amusé. Elle ne boit ni thé, ni café, ni alcool, et rarement des sodas...En dehors de l'eau et de jus de fruit, vous allez peiner à lui offrir une quelconque boisson.
- Ah je comprends, que désirez-vous, un chocolat ? Ou à défaut d’une boisson chaude vous pouvez nous accompagner avec un jus de fruit si vous le désirez, interroge Le Marquis.
- Merci pour votre hospitalité, mais je ne voudrais pas déranger, répond Vanessa gênée.
- Voyons, mes invités ne dérangent jamais, j’aime qu’ils soient servis comme ils le méritent.
- Eh bien, je veux bien un chocolat, ose-t-elle timidement.
- Parfait, dit Le Noble tout en faisant tinter une clochette posée sur la table basse qui a pour effet de faire apparaitre une très belle jeune femme en tablier de serveuse.
Elle se présente aux côtés du Noble sans dire un mot, tête baissée, attendant les ordres.
- Deux thés et un chocolat, et vite, ordonne Le Marquis sans même la regarder.
Sans un mot et toujours la tête baissée, la jeune femme repart rapidement dans les cuisines de Marie où beaucoup d'esclaves maintenant dépourvus de toutes tenues en dehors d'un collier, s'affairent pour nettoyer ce qui reste de la soirée. Elle trouve posé sur un plateau la théière déjà chaude ainsi que trois tasses comme l'avait anticipé Marie qui connait bien son patron, Monsieur Le Marquis d'Evans et sait qu'en fin de soirée il apprécie prendre le thé avec ses plus proches amis. Mais le chocolat n'était pas prévu, c'est pourquoi, avec tout le respect possible la jeune femme esclave se risque à en informer la cuisinière.
- Madame Marie, demande-t-elle humblement.
- Quoi encore ? tu ne sais pas servir le thé ? questionne Marie agacée, trop concentrée à surveiller le rangement de sa cuisine.
- Si Madame Marie, mais Le Maître a demandé deux thés et un chocolat.
- Ben voyons, une soumise qui décide, vivement qu'elle retrouve sa place et qu'elle avale ce qu'on lui ordonnera d'avaler... Monsieur le Marquis est trop bon… ! Moi, y’a longtemps que je l’aurai humiliée devant le commandant, afin de lui montrer qui fait quoi, ici !!!, rétorque Marie qui ne cache pas sa hâte de remettre Vanessa à sa place.
Un simple claquement de doigts suffit à la cuisinière pour qu'une autre esclave-femelle prépare un chocolat et l'ajoute au plateau de thé. Sans demander son reste, la jeune serveuse-esclave prend le plateau et rejoint le Salon privé du Maître des lieux. La jeune femme pose le plateau sur la table basse qui fait face aux trois fauteuils dans lesquels les deux amis et Vanessa discutent agréablement. Elle dispose les tasses sur la table, peu habituée à servir debout, elle se penche maladroitement pour être au plus près de la table et sert le chocolat pour Vanessa. Enfin elle se saisit de la théière, mais trop éloignée de la hauteur de la table, elle renverse maladroitement du thé sur le luxueux tapis et quelques gouttes viennent éclabousser les chaussures du Marquis d’Evans. Le Maître des lieux qui ne faisait pas attention à elle, préférant profiter de l’agréable discussion avec ses convives lève en un instant des yeux furieux emplis de remontrances sur elle. Honteuse, confuse, elle aurait aimé être à ce moment-là aller se cacher dans un trou de souris quand elle croise le regard noir du Maître et baisse instantanément la tête devenue écarlate. Tremblante et balbutiant ses mots, avalant difficilement sa salive, elle arrive péniblement à sortir ses mots :
- Maî… Maître, je…je Vous prie de… de bien vouloir accepter mes excuses… cela ne… ne se reproduira pas, et je… je me plierai à la juste sanction que Vous déciderez, dit-elle avec hâte tout en se mettant à genoux.
Sa réaction laisse le commandant interloqué, son ami a organisé toute la soirée en cachant la véritable nature de ses serviteurs pour que personne ne se doute du véritable lien qui les uni à leur Maître, et cette jeune débutante vient tout gâcher en quelques secondes. Le commandant, à ses yeux, ne voit pas comment rattraper la situation devant Vanessa qui risque d’être choquée de la tournure que prend les évènements. Mais Vanessa comprenant l’erreur de la jeune femme, se lève en attrapant des serviettes en papier posées dans le plateau et tout en s’accroupissant pour éponger au mieux le tapis, elle annonce d’une voix amusée :
- Voyons, le temps des châtiments du seigneur sur ses sujets est terminé depuis bien longtemps, jeune fille. Monsieur Le Marquis a conservé le titre de ses Ancêtres mais il est civilisé. Voilà, tu n’auras même pas à lécher les chaussures de ton Maître termine-t-elle sur le ton de l’humour tout en essuyant les chaussures du Noble avant de tendre les serviettes souillées à la servante et de se rasseoir à sa place.
- Veuillez excuser cette jeune servante, elle est employée depuis peu, je crois que je l’impressionne dit le Marquis en souriant. Allez relève-toi vite, et file informer Madame Marie de ta maladresse, elle fera amener les produits nécessaires pour nettoyer tes bêtises. Elle saura bien te réprimander, dit-il en rigolant afin de faire passer le message à l’esclave-femelle et cela est dit sur le ton de l’humour aux yeux des 2 convives- Il est normal que vous impressionniez Monsieur, mais au moins vous pouvez vous targuer d’avoir des employés dévoués et respectueux, ce qui devient une chose rare de nos jours, répond Vanessa souriante.
- Effectivement, j’ai cette chance, mais je prends beaucoup de temps pour les choisir, et la période d’essai est longue et difficile pour certains d’entre eux, répond-t-il ravi de la promptitude de Vanessa à réagir correctement pour redresser la situation.
Ils continuent leurs conversations, parlant de divers sujets de société. La soirée est agréable, Vanessa apprécie ce moment de détente, mais intérieurement elle ressent ce profond désir de retrouver sa place aux pieds de son Maître, le fait qu’Il lui permette aussi longtemps d’être sur le même pied d’égalité, tout du moins en façade, la met mal à l’aise, elle n’est pas faite pour cela. Pourtant elle apprécie qu’Il ne lui ait pas encore demandé de se montrer soumise face à son commandant, elle ne se sent pas prête, et elle se demande quand elle le sera, et dans combien de temps son Maître décidera quand ce sera le bon moment. Soudain le Noble conscient des interrogations qui hantent la tête de Sa soumise décide d’accentuer un peu plus son stress.
- Au fait très cher ami, pas trop déçu d’avoir perdu votre défi !, interroge-t-il.
- Dans tout jeu il y a un perdant, répond le commandant en tentant de rester le plus vague possible, surpris que son ami aborde ce sujet devant Vanessa.
- Effectivement, mais le défi était de taille, aussi j’ai décidé que ce que je vous avais promis en cas de victoire, je vous l’offrirai tout de même dans quelques jours.
A ces mots, Vanessa bien consciente qu’elle était l’enjeu de ce défi, sent le stress monter en elle, elle espère qu’elle ne décevra pas son Maître le moment venu.
- C’est trop d’honneur que vous me faites, un jeu est un jeu, j’ai perdu je l’accepte sans déception.
- Cela me fait plaisir, vous aurez cette récompense, enfin si le moment venu vous la désirez toujours, annonce-t-il en regardant amusé Vanessa soucieuse, perdue dans ses pensées.
- Merci très cher, j’apprécie votre générosité annonce le commandant, mais pour l’heure, il va être temps de rentrer, et si vous me le permettez je vais aller me rafraichir aux toilettes avant.
- Je vous en prie, répond Le Noble, laissant le commandant se lever et quitter la pièce.
Vanessa se retrouve donc seule face à son Maître, après seulement quelques secondes, il lui envoie un regard Dominateur.
- Eh bien, qu’attends-tu, est-ce vraiment une position à adopter face à son Maître ? accuse-t-il d’un ton sévère.
Sans dire un mot la jeune femme s’empresse de s’agenouiller instantanément au pied du fauteuil, tête baissée, mains dans le dos.
- Bien voilà qui est mieux, tu manques encore un peu de réflexes, mais ta réaction face à l’erreur de ma soumise était parfaite. Et ton attitude tout au long de la soirée a été extrêmement agréable, en dehors de celle envers mon fidèle Majordome, attitude qui sera sanctionnée sévèrement le temps venu.
Vanessa reste silencieuse, désolée d’avoir déçu en partie son Maître, et espère pouvoir se rattraper rapidement pour lui prouver son dévouement.
- Bien, tu vas reconduire mon ami, s’il te demande d’entrer chez lui boire un verre, tu acceptes, pour le reste tu décides de l’attitude à adopter et de ce que tu as envie ou non d’accepter. A partir de là c’est ta vie vanille. Est-ce bien compris ?
- Oui Maître, répond humblement Vanessa.
- Bien, et je veux un résumé par mail de cette fin de soirée, jusqu’à ton retour chez toi, avant demain soir, maintenant reprend ta place dans ce fauteuil, termine Le Noble qui entend les pas de son ami s’approcher dans le couloir.
- Merci Maître, répond Vanessa en se redressant.
A peine quelques secondes plus tard le commandant fait son apparition
- Edouard, merci encore pour cette excellente soirée, votre hospitalité est toujours un délice. J’espère avoir l’opportunité de vous rendre visite bientôt.
- J’y compte bien très cher, je vous raccompagne, termine-t-il en se relevant.
Vanessa se lève et suit les deux hommes au travers des couloirs du château pour atteindre le perron. Là Walter les attends, devant la voiture de Vanessa, le moteur tournant.
- Merci Monsieur pour cette excellente soirée, ce fut un moment inoubliable, dit Vanessa en faisant la révérence devant son Maître.
- C’est votre présence qui en a fait un moment inoubliable, j’espère avoir l’occasion de vous revoir en ces lieux, répond Le Marquis tout souriant.
La jeune femme ne répond pas, elle lui rend son sourire et rejoint Walter qui l’attend pour lui ouvrir la porte.
- Merci Monsieur, et je tiens vraiment à ce que vous sachiez que je regrette mon comportement de tout à l’heure, j’espère bientôt pouvoir vous prouver tout mon respect, lui souffle-t-elle tout bas.
- Ne t’inquiètes pas, ton châtiment viendra plus tôt que tu ne le penses, répond Walter en lui chuchotant et avec un sourire carnassier.
- Bien, mon ami, je vais vous quitter, mon chauffeur m’attend, plaisante le commandant.
- Et quel chauffeur, la nuit est à vous, vous devriez en profiter, lui conseille subtilement Le Marquis.
Le commandant lui sourit et descend les marches du perron pour rejoindre Walter qui lui ouvre la porte passager. Une fois son supérieur attaché à la ceinture de sécurité, Vanessa démarre la voiture, elle roule doucement jusqu’à franchir les grilles du domaine et s’engage sur la route en direction de la maison du commandant…
(A suivre …)
Concentrée sur la venue des deux hommes, elle n’entend pas Walter apparaitre par une porte dérobée et venir se placer devant elle.
- Eh bien, Le Maître ne s'était pas trompé, une véritable chienne en chaleur, remarque-t-il amusé. Je comprends pourquoi il m'a demandé de te retirer ton string, tu aurais pu le salir.
Vanessa ouvre les yeux mais conserve la tête baissée, fixant sans défaillir l'immense et épais tapis d'orient sur lequel elle est placée.
- Allez- relève-toi vite, essuies-toi avec ça et habille-toi, lui ordonne-t-il tout en lui tendant une lingette.
Sans vraiment comprendre, Vanessa se relève, prend la lingette et fait disparaitre la moindre trace de son excitation, avant de la jeter dans la poubelle que lui tend Walter. Puis elle remonte son string, réajuste sa robe, et attend les mains dans le dos, tête baissée sur le côté.
- Asseye-toi dans ce fauteuil, ton Maître a décidé qu'il n'était pas encore temps de dévoiler ta véritable nature à son ami.
Dans un immense soulagement, Vanessa s'assoit, Walter quitte la pièce alors que la porte principale s'ouvre pour laisser entrer Le Marquis et son ami. Son regard croise celui de Vanessa qui peine à reprendre ses esprits, il lui sourit amusé.
- Vous allez bien Vanessa, vous semblez avoir chaud ? questionne-t-il, tout faisant mine d'être inquiet.
- Parfaitement bien, merci de vous en inquiéter, j'ai simplement profité de la cheminée.
- Heureux que vous l'appréciez, répond-t-il tout en désignant à son ami le fauteuil qui fait face à Vanessa alors qu'il s'assoit dans son fauteuil favoris entre les deux. Bien, puis-je vous proposer un thé ?
- Volontiers, répond le commandant.
- Et vous très chère ?
- Euh, oui d’accord, merci… hésite-t-elle.
- Vanessa, Monsieur Le Marquis t’intimiderait-il ? ce serait bien le premier, s’amuse le commandant.
- Pourquoi cette remarque, très cher, interroge Le Maître des lieux.
- Hum, vous ne connaissez pas encore Vanessa, répond le commandant amusé. Elle ne boit ni thé, ni café, ni alcool, et rarement des sodas...En dehors de l'eau et de jus de fruit, vous allez peiner à lui offrir une quelconque boisson.
- Ah je comprends, que désirez-vous, un chocolat ? Ou à défaut d’une boisson chaude vous pouvez nous accompagner avec un jus de fruit si vous le désirez, interroge Le Marquis.
- Merci pour votre hospitalité, mais je ne voudrais pas déranger, répond Vanessa gênée.
- Voyons, mes invités ne dérangent jamais, j’aime qu’ils soient servis comme ils le méritent.
- Eh bien, je veux bien un chocolat, ose-t-elle timidement.
- Parfait, dit Le Noble tout en faisant tinter une clochette posée sur la table basse qui a pour effet de faire apparaitre une très belle jeune femme en tablier de serveuse.
Elle se présente aux côtés du Noble sans dire un mot, tête baissée, attendant les ordres.
- Deux thés et un chocolat, et vite, ordonne Le Marquis sans même la regarder.
Sans un mot et toujours la tête baissée, la jeune femme repart rapidement dans les cuisines de Marie où beaucoup d'esclaves maintenant dépourvus de toutes tenues en dehors d'un collier, s'affairent pour nettoyer ce qui reste de la soirée. Elle trouve posé sur un plateau la théière déjà chaude ainsi que trois tasses comme l'avait anticipé Marie qui connait bien son patron, Monsieur Le Marquis d'Evans et sait qu'en fin de soirée il apprécie prendre le thé avec ses plus proches amis. Mais le chocolat n'était pas prévu, c'est pourquoi, avec tout le respect possible la jeune femme esclave se risque à en informer la cuisinière.
- Madame Marie, demande-t-elle humblement.
- Quoi encore ? tu ne sais pas servir le thé ? questionne Marie agacée, trop concentrée à surveiller le rangement de sa cuisine.
- Si Madame Marie, mais Le Maître a demandé deux thés et un chocolat.
- Ben voyons, une soumise qui décide, vivement qu'elle retrouve sa place et qu'elle avale ce qu'on lui ordonnera d'avaler... Monsieur le Marquis est trop bon… ! Moi, y’a longtemps que je l’aurai humiliée devant le commandant, afin de lui montrer qui fait quoi, ici !!!, rétorque Marie qui ne cache pas sa hâte de remettre Vanessa à sa place.
Un simple claquement de doigts suffit à la cuisinière pour qu'une autre esclave-femelle prépare un chocolat et l'ajoute au plateau de thé. Sans demander son reste, la jeune serveuse-esclave prend le plateau et rejoint le Salon privé du Maître des lieux. La jeune femme pose le plateau sur la table basse qui fait face aux trois fauteuils dans lesquels les deux amis et Vanessa discutent agréablement. Elle dispose les tasses sur la table, peu habituée à servir debout, elle se penche maladroitement pour être au plus près de la table et sert le chocolat pour Vanessa. Enfin elle se saisit de la théière, mais trop éloignée de la hauteur de la table, elle renverse maladroitement du thé sur le luxueux tapis et quelques gouttes viennent éclabousser les chaussures du Marquis d’Evans. Le Maître des lieux qui ne faisait pas attention à elle, préférant profiter de l’agréable discussion avec ses convives lève en un instant des yeux furieux emplis de remontrances sur elle. Honteuse, confuse, elle aurait aimé être à ce moment-là aller se cacher dans un trou de souris quand elle croise le regard noir du Maître et baisse instantanément la tête devenue écarlate. Tremblante et balbutiant ses mots, avalant difficilement sa salive, elle arrive péniblement à sortir ses mots :
- Maî… Maître, je…je Vous prie de… de bien vouloir accepter mes excuses… cela ne… ne se reproduira pas, et je… je me plierai à la juste sanction que Vous déciderez, dit-elle avec hâte tout en se mettant à genoux.
Sa réaction laisse le commandant interloqué, son ami a organisé toute la soirée en cachant la véritable nature de ses serviteurs pour que personne ne se doute du véritable lien qui les uni à leur Maître, et cette jeune débutante vient tout gâcher en quelques secondes. Le commandant, à ses yeux, ne voit pas comment rattraper la situation devant Vanessa qui risque d’être choquée de la tournure que prend les évènements. Mais Vanessa comprenant l’erreur de la jeune femme, se lève en attrapant des serviettes en papier posées dans le plateau et tout en s’accroupissant pour éponger au mieux le tapis, elle annonce d’une voix amusée :
- Voyons, le temps des châtiments du seigneur sur ses sujets est terminé depuis bien longtemps, jeune fille. Monsieur Le Marquis a conservé le titre de ses Ancêtres mais il est civilisé. Voilà, tu n’auras même pas à lécher les chaussures de ton Maître termine-t-elle sur le ton de l’humour tout en essuyant les chaussures du Noble avant de tendre les serviettes souillées à la servante et de se rasseoir à sa place.
- Veuillez excuser cette jeune servante, elle est employée depuis peu, je crois que je l’impressionne dit le Marquis en souriant. Allez relève-toi vite, et file informer Madame Marie de ta maladresse, elle fera amener les produits nécessaires pour nettoyer tes bêtises. Elle saura bien te réprimander, dit-il en rigolant afin de faire passer le message à l’esclave-femelle et cela est dit sur le ton de l’humour aux yeux des 2 convives- Il est normal que vous impressionniez Monsieur, mais au moins vous pouvez vous targuer d’avoir des employés dévoués et respectueux, ce qui devient une chose rare de nos jours, répond Vanessa souriante.
- Effectivement, j’ai cette chance, mais je prends beaucoup de temps pour les choisir, et la période d’essai est longue et difficile pour certains d’entre eux, répond-t-il ravi de la promptitude de Vanessa à réagir correctement pour redresser la situation.
Ils continuent leurs conversations, parlant de divers sujets de société. La soirée est agréable, Vanessa apprécie ce moment de détente, mais intérieurement elle ressent ce profond désir de retrouver sa place aux pieds de son Maître, le fait qu’Il lui permette aussi longtemps d’être sur le même pied d’égalité, tout du moins en façade, la met mal à l’aise, elle n’est pas faite pour cela. Pourtant elle apprécie qu’Il ne lui ait pas encore demandé de se montrer soumise face à son commandant, elle ne se sent pas prête, et elle se demande quand elle le sera, et dans combien de temps son Maître décidera quand ce sera le bon moment. Soudain le Noble conscient des interrogations qui hantent la tête de Sa soumise décide d’accentuer un peu plus son stress.
- Au fait très cher ami, pas trop déçu d’avoir perdu votre défi !, interroge-t-il.
- Dans tout jeu il y a un perdant, répond le commandant en tentant de rester le plus vague possible, surpris que son ami aborde ce sujet devant Vanessa.
- Effectivement, mais le défi était de taille, aussi j’ai décidé que ce que je vous avais promis en cas de victoire, je vous l’offrirai tout de même dans quelques jours.
A ces mots, Vanessa bien consciente qu’elle était l’enjeu de ce défi, sent le stress monter en elle, elle espère qu’elle ne décevra pas son Maître le moment venu.
- C’est trop d’honneur que vous me faites, un jeu est un jeu, j’ai perdu je l’accepte sans déception.
- Cela me fait plaisir, vous aurez cette récompense, enfin si le moment venu vous la désirez toujours, annonce-t-il en regardant amusé Vanessa soucieuse, perdue dans ses pensées.
- Merci très cher, j’apprécie votre générosité annonce le commandant, mais pour l’heure, il va être temps de rentrer, et si vous me le permettez je vais aller me rafraichir aux toilettes avant.
- Je vous en prie, répond Le Noble, laissant le commandant se lever et quitter la pièce.
Vanessa se retrouve donc seule face à son Maître, après seulement quelques secondes, il lui envoie un regard Dominateur.
- Eh bien, qu’attends-tu, est-ce vraiment une position à adopter face à son Maître ? accuse-t-il d’un ton sévère.
Sans dire un mot la jeune femme s’empresse de s’agenouiller instantanément au pied du fauteuil, tête baissée, mains dans le dos.
- Bien voilà qui est mieux, tu manques encore un peu de réflexes, mais ta réaction face à l’erreur de ma soumise était parfaite. Et ton attitude tout au long de la soirée a été extrêmement agréable, en dehors de celle envers mon fidèle Majordome, attitude qui sera sanctionnée sévèrement le temps venu.
Vanessa reste silencieuse, désolée d’avoir déçu en partie son Maître, et espère pouvoir se rattraper rapidement pour lui prouver son dévouement.
- Bien, tu vas reconduire mon ami, s’il te demande d’entrer chez lui boire un verre, tu acceptes, pour le reste tu décides de l’attitude à adopter et de ce que tu as envie ou non d’accepter. A partir de là c’est ta vie vanille. Est-ce bien compris ?
- Oui Maître, répond humblement Vanessa.
- Bien, et je veux un résumé par mail de cette fin de soirée, jusqu’à ton retour chez toi, avant demain soir, maintenant reprend ta place dans ce fauteuil, termine Le Noble qui entend les pas de son ami s’approcher dans le couloir.
- Merci Maître, répond Vanessa en se redressant.
A peine quelques secondes plus tard le commandant fait son apparition
- Edouard, merci encore pour cette excellente soirée, votre hospitalité est toujours un délice. J’espère avoir l’opportunité de vous rendre visite bientôt.
- J’y compte bien très cher, je vous raccompagne, termine-t-il en se relevant.
Vanessa se lève et suit les deux hommes au travers des couloirs du château pour atteindre le perron. Là Walter les attends, devant la voiture de Vanessa, le moteur tournant.
- Merci Monsieur pour cette excellente soirée, ce fut un moment inoubliable, dit Vanessa en faisant la révérence devant son Maître.
- C’est votre présence qui en a fait un moment inoubliable, j’espère avoir l’occasion de vous revoir en ces lieux, répond Le Marquis tout souriant.
La jeune femme ne répond pas, elle lui rend son sourire et rejoint Walter qui l’attend pour lui ouvrir la porte.
- Merci Monsieur, et je tiens vraiment à ce que vous sachiez que je regrette mon comportement de tout à l’heure, j’espère bientôt pouvoir vous prouver tout mon respect, lui souffle-t-elle tout bas.
- Ne t’inquiètes pas, ton châtiment viendra plus tôt que tu ne le penses, répond Walter en lui chuchotant et avec un sourire carnassier.
- Bien, mon ami, je vais vous quitter, mon chauffeur m’attend, plaisante le commandant.
- Et quel chauffeur, la nuit est à vous, vous devriez en profiter, lui conseille subtilement Le Marquis.
Le commandant lui sourit et descend les marches du perron pour rejoindre Walter qui lui ouvre la porte passager. Une fois son supérieur attaché à la ceinture de sécurité, Vanessa démarre la voiture, elle roule doucement jusqu’à franchir les grilles du domaine et s’engage sur la route en direction de la maison du commandant…
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